Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

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Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 15 mercredi 26 juin 2024, 21:42:34

La jeune femme albinos hocha plusieurs fois de la tête quand son collègue lâcha qu’il voyait que peu importe le pays il y avait des types qui profitait des danses pour importuner les gens, pour dire qu’elle était tout à fait d’accord avec lui puis elle rajouta sur le ton de la plaisanterie «  Et quel que soit le monde aussi ! Ces types doivent être présent dans tout l’univers, tel des champignons dans chaque bois ! » le tout en riant amusé en le regardant avec son regard pétillant.

Puis quand le barman se mit à rire Rubis pencha légèrement la tête en le regardant avec douceur, se faisant la réflexion qu’elle aimait bien l’entendre rire puis elle la redressa ensuite quand il entra dans son jeu, hochant doucement la tête en l’écoutant puis quand il s’approcha d’elle pour chuchoter à son oreille, elle rougissa légèrement en le sentant si près d’elle. Puis quand il se redressa, elle releva doucement la tête pour le regarder avec toujours ses joues légèrement rosées avant de sourire amusée et reprendre « Donc on m’aurait menti, ce n’est pas dans les valises mais dans plusieurs alors ? Ou dans des sacs à patates peut-être ? » demanda t-elle avec un air un peu taquin en riant doucement tout en le regardant. Et ensuite quand il lui avoua qu’il n’avait jamais fais partis d’organisations criminelles mais qu’il avait une certaine réputation de là où il venait, elle hocha doucement de la tête en lui adressant un joli sourire avant de poser son doigt sur sa bouche pour faire le signe qui symbolisait secret ou chut « Très bien Monsieur Neumann, je promet de ne jamais dire un mot de tout cela. Puis je tiens à rester entière et ne pas rencontrer de valises ou sacs à patates. » termina t-elle par dire en riant doucement amusé avec son regard rieur mais qui pétillait de sincérité en le regardant.

Puis ils poursuivirent ensuite leur discussion  en changeant de sujet par l’ingéniosité discrète du barman dont la demoiselle avait remarqué cette petite esquive de sa part mais elle se disait qu’il avait ses raisons et elle respectait cela. Les minutes continuaient à défiler en la plaisante compagnie de Karl mais ce petit moment fut interrompu par l’intervention d’une de leur collègue qui venait chercher du renfort (et claquer les fesses de la demoiselle aux jolis mirettes rouges).

Une fois à l’intérieur du bar ils retournèrent chacun à leur poste respectif, enfin, cela ne fut pas le cas pour Rubis qui se retrouvait avec son patron qui était venue à sa rencontre, lui disant qu’il avait donc du travail pour elle ce soir, chose dont la jeune femme se doutait qu’il allait lui proposer ce soir mais chose qu’elle craignait également depuis le début de la soirée.

Elle pencha doucement la tête en regardant son patron qui était face à elle, tout sourire, normal, restant silencieuse quelques secondes avant de lâcher « Monsieur… Je vous remercie de penser à moi mais ça sera non. » puis elle redressa doucement sa tête en souriant doucement comme elle avait l’habitude de faire. L’homme face à la jeune femme haussa doucement un sourcil   « Non ? Tu es sûre que tu ne peux pas faire quelque chose pour ce travail ? Au moins pour ce soir ? » et elle secoua doucement la tête à la négative toujours avec son joli sourire « Non, je refuse. Trouvez quelqu’un d’autre, ce n’est pas les filles qui manquent qui sont d’accord pour ce type de travail ici Monsieur et vous le savez. » puis son patron croisa les bras en rétorquant « Oui, je le sais mais… C’est toi qui a été choisi par ce travail. Pas seulement par moi, mais aussi par le client. » ce à quoi répondit la jeune femme « Vous m’en voyez flattez mais c’est toujours non… Retirer la rémunération de ce travail sur ma paye car je ne le ferais pas. » puis le patron plissa doucement des yeux avant d’esquisser un sourire qui ne disait rien de bon en approchant doucement son visage, se mettant face à la serveuse à la chevelure de neige avant de lui dire avec une voix pleine de sous-entendu d’un timbre légèrement amusé « Tu en es vraiment sûr ? Ça va te faire un sacré manque à gagner quand même… » ce à quoi la jeune femme répondit par un simple hochement de tête ce qui fit davantage sourire son patron qui ajouta « Je me demande bien quelle tête pourrait faire tes collègues si je leur parlait de ce magnifique pays qu’est la Suéde… et des jolies demoiselles qu’on peut y trouver aussi. » termina t-il par dire avec une voix enjouée, ce qui fit reculer légèrement la jeune femme, c’était à peine perceptible sauf si on admirait le spectacle depuis un moment.

Malgré cela Rubis resta calme, toujours son doux sourire aux lèvres face à son patron mais au fond d’elle, elle avait peur de ce qui allait se passer ensuite car elle savait que quand il utilisait cette carte pour la faire chanter, il ne lui laissait pas le choix. Et elle était bien trop loin du bar pour tenter une fuite en prétextant de devoir récupérer une commande pour une table et tenter de demander de l’aide à ce cher barman qui lui avait proposé, même si elle ne voulait pas l’embêter avec tout ça au fond d’elle car elle avait peur de lui attirer des ennuies en le mêlant à tout ça.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 16 mercredi 26 juin 2024, 22:31:48

Karl se retint de toute ses forces de rire sous sa remarque qui lui donnait l'impression qu'elle lisait dans ses pensées, puis, tandis que la conversation continuait, il avait un peu joué avec elle, cherchant à lui faire légèrement peur pour plaisanter, mais, sous la proximité, il avait put voir que ce n'était pas le cas, c'était une tout autre émotion qui était apparu sur son visage de porcelaine, cette touche roseatre qui couvrait ses joues blanche comme la neige, il trouvait que cela lui allait plutôt bien.

Redressé, il pouvait l'entendre et être surpris par sa constance et son sang froid, l'écoutant attentivement en venant rire sous sa réponse. Il hocha la tête en remerciement sur le fait qu'elle garderait son secret, même si ce n'était pas grand chose, si elle pouvait garder cela, c'était assez prometteur.

" Jamais je ne vous mettrait dans un sac à patate, la toile de jute et un tissus beaucoup trop rêche."

Sa véritable pensée était que cela aurait sûrement irrité son visage rayonnant, mais, il y avait bien des choses qu'il ne trouvait pas approprié de dire, surtout à une collègue. Mais voila qu’après une pause agréable en sa compagnie, il fallait retourner au front, un front qui était des plus déchaîné, ça il l'avait vite remarqué en venant prêter main forte à la jeune Saki. La foule bien que compressé pour avoir leur dose de courage ou de poison, selon les points de vue, laissait quelques écart pour garder un œil sur la salle. Il avait repéré Le Patron, son regard des mauvais jours, celui ressemblant à un charognard trouvant son repas du soir. Malheureusement, en un coups d’œil rapide, il avait été facile de voir qui était dans sa ligne de mire. Karl grimaçait quelques peu, servant les verres, son regard furetant entre les clients, le comptoir et la salle.

L'ambiance avait un contraste à couper au couteau, entre l'euphorie des gens profitant de leur soirée et le dialogue qui avait lieu entre la jeune femme et son employeur. Il pouvait le voir, il ne pouvait pas les entendre, mais les réactions de Rubis lui laissait deviner que ce n'était pas du tout une partie de plaisir. Elle n'avait pas l'air de vouloir demander de l'aide, mais son regard lui paraissait en demander, elle paraissait loin et toute proche à la fois. Karl serrait la mâchoire, venant servir un demi de bière à un client en même temps. Il hésitait.

Elle ne lui avait rien demandé, mais quelque chose le poussait à vouloir l'aider, son passé le rattraper, ses air si familier le hantait, il n'arrivait pas à s'en défaire. C'est à ce moment là, finissant de remplir la choppe, qu'il se maudit intérieurement, posant le verre, prenant l'argent avant de remercier le client. Il jeta un regard vers Saki, qui, la pauvre était toujours bien occupé. Il allait s'en vouloir, mais il savait qu'elle ne lui arriverait rien de mal a part un bon coup de stress et de fatigue, contrairement à Rubis. Il se baissait donc sous le comptoir, faisant semblant de vouloir toucher au fut de bière se trouvant en dessous, puis, il vint placer sa prothèse en dessous.

Un long soupire le parcouru avant de finalement laisser tomber le fut bien plein lourdement sur son pouce artificiel. Un bruit sourd, un tremblement dans tout le comptoir, il se releva rapidement sous le regard interloqué de Saki qui s'était stoppé net.

" Je vous prie d'accepter mes excuses, mais je vais devoir partir aux urgences."

Il se tenait une main dans l'autre, venant faire semblant d'avoir mal tout en mordant l’intérieur de sa joue pour mieux le jouer. On pouvait voir son pouce faire un angle des plus disgracieux, ce qui fini par faire agrandit le regard déjà bien ouvert de sa collègue et a rendre son teint aussi pale que celui d’un spectre.

" Hein ??"

" Appelle Haku pour me remplacer, il t'aidera bien. Je me rattraperais pour tout ça."

C'était un serveur avec un peu d’expérience derrière le comptoir, alors il lui faisait confiance pour réussir à finir la soirée correctement. Puis, sans en ajouter plus, il fila en direction du patron, gardant sa main dans l'autre.

Maintenant à quelques mètres d'eux, il pouvait bien voir la scène qui se déroulait et il avait une impression de déjà vu beaucoup trop forte, au nombre de fois où il avait déjà remarqué cela, que ce soit ici, dans d'autre bar, ou même dans son monde.

" Monsieur, excusez moi de vous importuné, mais .... il faudrait que Rubis m'accompagne jusqu'aux urgence, j'ai eut un petit incident derrière le comptoir."

Il finit par montrer son pouce désarticulé, mimant une grimace renforcé par le fait de se mordre la joue jusqu'au sang. Est ce qu'il allait le croire ? Est ce qu'il avait deviné pour sa prothèse ? Est ce qu'elle accepterait de l'accompagner aux urgence, même si au final, ils n'y irait pas, il n'en savait rien, mais il avait choisi de tenter le coup, il se sentait obligé de l'aider, comme coupable de son impuissance passé.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 17 mercredi 26 juin 2024, 23:57:53

La jeune femme regardait son collègue avec son doux sourire et ce regard pétillant comme toujours puis elle enleva doucement son doigt de devant ses lèvres tout en penchant légèrement la tête en entendant sa remarque sur le fait qu’il ne la mettrait jamais dans un sac à patates car c’était trop rêche. Elle haussa doucement un sourcil avant de nouveau avoir ce regard rieur pétillant et d’un ton taquin elle poursuivit « Ho ? Vous faites attention au bien-être des gens à qui vous avez réglé leur compte ? Mais alors, vous les « installer » dans des sacs en soie ou quelque chose de doux ? »  demanda t-elle amusée en le regardant avec douceur, en faisant le signe du entre-guillemets avec ses doigts quand elle prononça le mot installer avant de rire doucement amusé de cette drôle de discussion.

Mais après cette charmante discussion et cette pause des plus agréable pour la jeune femme, le retour au travail était difficile, surtout avec son patron face à elle qui voulait lui imposer un travail par tous les moyens, allant jusqu’au début du chantage. Pourtant elle restait calme d’apparence et toujours souriante face à son patron, au milieu de tout ces gens festifs qui profitaient de la soirée, dansant, buvant, discutant et retournant au bar récupérer du carburant pour continuer la soirée. Mais son regard lui qui semblait pourtant ne pas changer trembla quelques fois durant quelques secondes, très discrètement et son léger recul même s’il était d’à peine quelques centimètres, marquait bien le fait qu’elle n’était pas si calme mais plutôt inquiète.

Non, elle ne voulait pas faire ça, pas encore, ça suffit. Elle en avait assez et ce depuis le premier jour qu’on l’avait forcé à faire ça, que ce soit par ce patron maître chanteur ou cet homme de son passé qui disait l’aimait et qui l’avait manipulé tel un pion. Évidement qu’elle s’était rebellé, à sa manière, calme et poliment, mais cela n’avait servis à rien, car l’un, ce défunt fiancé qui était de la pire espèce la cognait pour qu’elle cède et l’autre, ce patron manipulateur la faisait chantait sur son passé et le chômage à vie. Elle se sentait piégé, comme à chaque fois, sauf que pour l’un, le destin avait envoyer un véhicule pour s’en occuper en l’envoyant valser sur le bitume et pour l’autre… Lui, il était toujours là et il était le maître du jeu dans son antre qu’était ce bar.

Mais la discussion entra la serveuse aux prunelles couleur rubis (d’où son prénom) et ce vil patron fut interrompu par un imprévu que l’on pouvait qualifier de taille, autant par celui qui en était à l’origine que par la cause de cet imprévu. Le patron releva doucement son regard vers le barman qui s’était approché en haussant un sourcil avant de se redresser et relever la tête pour regarder son employé qui prit pause à côté d’eux deux avant d’expliquer qu’il avait eu un petit incident qui nécessitait un passage aux urgences et d’être accompagné. L’homme qui avait toujours ses bras croisés plissa les yeux un peu contrarié par le fait qu’on lui demandait à ce que la serveuse aux cheveux de neige quitte son poste pour accompagner cet employé aux urgences. Il était pas spécialement étonné qu’on demande après elle car la jeune femme était toujours à venir au secour de ses collègues quand ils se blessaient ou avaient besoin de quelque chose : cachet pour la douleur, pansement, fil et aiguille pour réparer un vêtement, aller à la pharmacie de nuit acheter un soin ou bien encore accompagnait aux urgences ceux qui se blessaient. Pourquoi c’était toujours elle qui faisait ça ? Peut-être tout simplement parce-qu’elle le faisait naturellement, proposant son aide a quiquonque qui en avait  besoin ou lui demander.

Le patron soupira légèrement agacé, car cela allait lui faire perdre de l’argent pour le travail qu’il tentait de faire accepter par tous les moyens à le demoiselle. Mais il ne pouvait pas laisser un de ces employés dans la douleur, surtout son meilleur barman. Il soupira de nouveau en fermant les yeux avant de les rouvrir et poser son regard vers la main de Karl avant d’ouvrir de grands yeux en s’exclamant « Putain la vache ! ».

Quant à Rubis, quand elle entendit la voix de Karl qui interrompa leur discussion, elle eut son cœur qui accéléra un peu pour elle ne sait quelle raison mais elle sentait un léger soulagement la gagner avant que l’inquiétude la gagne en entendant les mots « urgences » et « incident ». Elle se retourna immédiatement vers le barman qui était derrière elle et le regarda un peu inquiète avant de baisser son regard et voir son pouce en s’exclamant « Ho mon dieu ! Monsieur Neumann ! » tout en s’approchant de lui et en prenant doucement les mains du barman, passant une de ses mains en-dessous des siennes et l’une au-dessus « Il faut qu’on aille aux urgences, tout de suite ! » s’exclama t-elle en relevant la tête pour le regarder avec un regard inquiet pour lui. Et ni une ni deux, la jeune femme n’attenda pas l’approbation de leur patron ni qu’il dise quoique ce soit, elle attrapa doucement et délicatement un des bras du barman avec une de ses mains puis elle tira doucement sur la manche de sa chemise pour le sortir d’ici, passant entre les gens qui ne faisaient pas attention à ce qui se passaient et se déchaînait sur la piste de danse, se dirigeant vers la porte de sortie en le tirant gentiment sur la manche de sa chemise avec une petite mine inquiète en regardant droit devant elle, inquiète pour son cher collègue qu’elle appréciait tant et dont elle s’était beaucoup rapproché ce soir mine de rien.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 18 jeudi 27 juin 2024, 10:44:14

La soie devait être une bonne idée, en tout cas c'est ce que cela lui évoquait. Quitte à enlever une vie, autant le faire bien non ? Cette conversation avait été sans quête ni tête, mais pour autant elle ne lui paraissait pas être une perte de temps contrairement aux évènement d'après.

Choisissant d'intervenir pour aider Rubis au prise avec le patron quelques instant après avoir repris leur service, il croisait les doigts mentalement pour que son subterfuge marche. Saki était tombé dans le panneau, ensuite. le patron l'avait cru, mais paraissait des plus dubitatif à laisser Rubis s'extirper de ses griffes. Heureusement, l'angle de son pouce sous son gant de cuir fini d'achever cela le laissant exprimer sa surprise avant que la jeune femme au cœur du sujet ne réagisse elle aussi.

Lorsqu'il senti ses mains être attrapé, il recula rapidement sa d'extrême de peur qu'elle réussisse à sentir que sa main était fausse, feintant la douleur sur le moment.

Ce fut la suite qui le surpris le plus, voyant la jeune femme saisir son bras et sa manche ne laissant plus aucun doute sur ses choix et lui permettant de fuir leur employeur sans une honse d'hésitation. Karl la suivi donc, tiré par le tissus de sa chemise, ils traverserent la foule de client se trouvant entre eux et l'entrée avec une facilité déconcertante. Désormais sorti à l'air libre, il regardait avec insistance la jeune femme admirant son élan qui, lui faisait avoir des remord.

Arrêtant de se mordre la joue il réfléchissait a tout cela et se disait qu'il l'appréciait vraiment, se qui lui serrait le cœur de lui mentir ainsi contrairement au patron. Il se mit à soupirer se demande encore une fois s'il n'allait pas faire une erreur, mais il préférait avoir la conscience tranquille il reprit la parole en continuant de marcher dans les rues de la ville.

" Votre promesse de garder mon passé et mes secret tiens toujours ?"

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 19 jeudi 27 juin 2024, 14:11:01

Le moment le plus agréable de la soirée pour la jeune femme albinos, du moindre les moments plutôt, fut ses échanges avec son collègue qu’elle avait un peu plus découvert aujourd’hui. Puis il y avait aussi les moments désagréables comme ces cauchemars durant sa sieste dans la journée, les regards insistants de son patron, les claques sur ses fesses de sa collègue et surtout  cette discussion avec son patron qui en était venu au chantage. Et il y eut ensuite l’inquiétude qu’elle ressentie face à ce maître chanteur et celle qu’elle eut en découvrant son collègue blessé dont elle avait tenter d’examiner ses mains inquiètes qu’il soit blessé puis elle s’excusa de lui avoir peut être fait mal quand il recula avant de l’attraper doucement par le bras pour le tirer dehors par la manche de sa chemise pour le conduire aux urgences.

Une fois dehors, ils marchèrent tout deux dans les rues, sur le chemin des urgences qui étaient encore loin car il fallait une bonne quinzaine de minutes de marche pour y arriver.  Rubis marcha rapidement mais doucement en même temps pour ne pas fatigué davantage le barman blessé, inquiète pour lui.

Puis elle ralentissa doucement encore le pas quand elle entendit sa question, tournant sa tête vers lui pour le regarder dans les yeux alors qu’elle avait un regard légèrement inquiet du fait qu’il soit blessé. Mais elle hocha doucement de la tête en le regardant avec douceur en lui adressant un tendre sourire « Oui, elle tient toujours bien sûr. » dit elle tendrement en le regardant avant de rajouter « Si vous souhaitez en parler, je suis là et je serais toujours là… » en lui souriant avec tendresse en continuant leur marche d’un pas un peu plus ralenti sur le chemin des urgences.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 20 jeudi 27 juin 2024, 17:45:35

Sous sa phrase sorte au milieu de la nuit, il put sentir que Rubis se mit à ralentir ses pas, se tournant vers lui, un air visiblement inquiet et interloqué sur lui. Il ne savait pas vraiment comment elle allait le prendre et si les autres l'apprenait, il devrait surement changer de travail, mais il préférait être honnête avec elle, surtout au regard qu'elle avait en cet instant, il lui devait bien cela.

Mais lui aussi lui lança un regard interrogateur en entendant sa réponse. Elle est là et elle serait toujours là. C'était une phrase qui avait beaucoup de poids ou en tout cas qui était sensé en avoir, donc cela le laissait un peu, surpris qu'elle lui dise cela si facilement

" Faites attention mademoiselle Starling, les mots ont un poids et un pouvoir qu'il ne faut pas offrir à n'importe qui."


Il espérait qu'elle ne faisait pas confiance à la première personne venue en tout cas, car si c'était le cas, ce genre de phrase se retournerait forcément contre elle. Mais bref, après cette pensée et son avertissement, Karl décida de commencer à lui avouer

" Il n'y a pas vraiment d'urgence à aller à l'hôpital. Je n’ai pas le pouce cassé."


Levant la main gauche, sa phrase n'était pas vraiment crédible, l'angle que faisait son pouce prouvant le contraire et il le comprenait, alors il reprit la parole

" Certes, il est cassé, mais ce n'est pas si grave que cela."

Sur ces mots, des gestes était plus approprié à ses yeux que des paroles, et surtout, plus simple à faire comprendre. Il commença d'abord par replacer son pouce, n'affichant qu'un regard neutre, sans aucune douleur apparente, seulement le bruit de l'articulation se replaçant, même si, sous le cuir du gant, il n'avait plus l'air de trop tenir en place. Ensuite, il vint saisir à l'aide de son autre main la pointe des doigts de sa main gauche, venant doucement tirer le cuir pour dévoiler ce qu'il y avait en dessous. Rubis pouvait donc désormais voir une main ne cherchant pas à ressembler trait pour trait à une main humaine, des parties metalique se suivant à des articulations, donnant un ton noir et acier à tout cela, ressemblant plus à la main d'un robot ou d'un automate. On pouvait voir que l'articulation du pouce était tordu et ne pouvait plus vraiment étre replacé correctement.

" Il faut seulement que je passe à l'hôpital pour la faire réparer et ce n'était pas vraiment un accident qui a causé cela."

Au moins, il se savait honnête sur ce moment là et ne pouvait plus se sentir coupable de lui mentir, bien qu'il attendait sa réaction et surement ses questions quand à tout ça, ainsi que la raison de se subterfuge.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 21 jeudi 27 juin 2024, 19:20:29

En entendant la mise en garde du barman a ses cotés, Rubis se sentit un peu gênée que le rouge lui monta très légèrement aux joues. C’est vrai que sa phrase n’était pas une banalité, elle avait  un poids important de par les mots qu’elle avait employé et elle le savait. Mais elle était sincère quand elle disait ça, il n’y avait pas de doutes, peut-être qu’elle était trop naïve ou innocente en disant cela, en tout cas on pouvait le penser vu sa petite frimousse  aux expressions si douces et le fait qu’elle finissait par toujours céder à leur patron. Et il était vrai qu’elle était naïve et innocente mais pas au point de ne pas savoir qu’il ne fallait pas dire ça à n’importe qui et son collègue n’était pas n’importe qui, en tout cas aux yeux de la jeune femme qui trouvait que c’était l’une des rares personnes qu’elle avait rencontré qui n’était pas une mauvaise personne et quelque chose lui disait qu’elle pouvait avoir totalement confiance en lui. Ce qui était rare comme sentiment pour la jeune albinos qui l’avait appris a ses dépends malheureusement dans son passé. « Je le sais très bien Monsieur Neumann… Je… Je sais que c’est dangereux de dire ça mais je ne le dis pas à n’importe qui… C’est peut être naïf de ma part mais… J’ai confiance en vous… Et si vous avez besoin je serais réellement là peu importe quand… Je… Ce ne sont pas des paroles de l’air… » dit-elle en détournant le regard quelques brèves secondes, les joues toujours rosées, avant de relever ses yeux et soutenir son regard.

Puis quand Karl lui avoua qu’il n’y avait pas d’urgence à aller a l’hôpital elle haussa légèrement un sourcil, intriguée. Elle se demandait si il ne voulait plus y aller à cause de ce quelle avait dit comme quoi elle serait toujours là  et peut-être qu’il avait trouvé ça déplacé. Ensuite elle regarda sa main gauche qu’il levait avec son pouce qui était dans une position inquiétante puis elle releva son regard vers lui quand il repris la parole avant de reporter de nouveau celui-ci sur sa main en ouvrant de grands yeux en le voyant remettre son pouce en place, surprise plus par son geste que le bruit que ça avait fait. De nouveau elle haussa un sourcil en voyant son pouce qui semblait quand même un peu ballant dans son gant puis elle regarda sans changer d’expression le déshabillage de sa main gauche, avant de pencher la tête quand celle-ci fut entièrement nue, dévoilant sa particularité mécanique. Elle releva doucement la tête sans dire un mot en regardant sa main avant de s’approcher un peu inquiète en regardant cette main de métal qu’elle s’apprêta a toucher avant de se stopper net dans son élan en relevant doucement son regard vers lui un peu gênée « Pardon, je ne voulais pas être impolie… » puis elle passa doucement son regard de lui a sa main et de sa main a lui en le regardant « Ça ne vous fait pas mal «  demanda t-elle avec une petite voix inquiète à son égard.

Elle ne semblait absolument pas effrayée par le dévoillage de cette main métallique ni à porter un jugement sur le barman et cette main qu’il avait caché durant tout ce temps. La seule chose qui transparaissait d’elle était une inquiétude pour l’homme face à elle, soucieuse de savoir si il souffrait ou pas.

Quand Karl lui avoua qu’il fallait juste passer à l’hôpital pour faire réparer sa main, elle hocha doucement de la tête pour dire qu’elle comprenait bien et son regard disait qu’elle l’accompagnerait ce soir pour réparer celle-ci. Mais quand le barman lui avoua que ce n’était pas un accident qui avait causé cela, elle haussa doucement un sourcil, intriguée, avant de s’approcher un peu plus de lui et de poser cette fois ses mains sur celle de Karl qui était encore gantée « Que voulez-vous dire ? Que s’est-il passé ? » demanda t-elle avec sa douce voix avec un léger timbre inquiet en le regardant dans les yeux.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 22 jeudi 27 juin 2024, 23:59:13

Sous sa réaction, sous sa réponse, Karl ne put qu'offrir un silence, mais surtout, un sourire franc, un sourire qu'il n'avait pas eu depuis bien des années. Cette jeune femme lui paraissait beaucoup trop gentille pour son bien.

" Cela me touche alors, même si je ne suis forcément la meilleure des personnes au monde à qui offrir sa confiance."

Cela faisait écho à ce qu'il venait de faire, mais aussi à tout ce qu'il cachait, ce qu'il était obligé de cacher pour ne pas se retrouver à l'écart de tout, encore plus qu'il ne l'était, mais aussi pour ne pas finir chez les fous. C'est tout ça, cette phrase si importante, qui ne fit qu'achever sa culpabilité de lui cacher son coup de théâtre de ce soir et qu'il craqua, venant lui dévoiler son infirmité qu'aucun de leurs collègues, ni leur patrons ne connaissaient.

Un silence tomba lorsque sa prothèse était totalement visible, voyant son regard passer de celle-ci à ses yeux, ses mains s'approchant de la sienne avant de se retenir, le faisant un peu souffler d'amusement. Il se disait que, dans son monde, avec de tel politesse, elle n'aurait eu de réprimande d'aucun noble.

" Non, cela fait bien des années que je n'ai plus de mauvaises sensations."

répondit-il à sa question d'une voix calme. Douleur, main fantôme, picotement, il était passé par bien des phase à la perte de sa main, mais pour lui, ce n'était que des sentiments si ridicule par rapport à tout ce qu'il avait ressenti en parallèle de tout cela. Après cela, il finit par lui avouer aussi que son accident n'en avait pas été un et donc, cela souleva forcement la curiosité de la jeune femme. Sous sa question, il put sentir sa main poser dans la sienne. Depuis quand remontait la dernière fois que l'on lui avait tenu la main ? L’hôpital ? Les associations d'aide aux amnésiques ? Il ne se souvenait plus, mais se demander, si la douceur de son geste était équivalent à la douceur de la pulpe de ses doigts.

Il finit par revenir à la conversation, prenant une bonne inspiration avant de lui répondre en toute franchise.

" Et bien ce n'était pas un accident, je me suis délibérément brisé l'articulation."

Il laissa un temps de pause, s'attendant bien-sur à un étonnement et surtout à un pourquoi, alors il ajouta

" Depuis le bar, on à une vue sur beaucoup de chose dans la salle et je vous ais vu sous le joug du patron, j'ai senti, le pouvoir qu'il avait sur vous."


Il relevait sa main mécanique, la plaçant a coté d'eux avant de reprendre

" Je dois bien avouer que la méthode était peut être exagéré et je vous prie d'accepter mes excuses pour vous avoir inquiété, mais, c'était la seul solution, que j'avais trouvé à cet instant qui me permettait de quitter le comptoir, de vous emmener loin de notre employeur sans que vous réfléchissiez, mais surtout sans qu'il ne jette son courroux sur vous."


Il venait donc de tout lui dire, son sourire avait disparu, prenant un sérieux très visible, presque comme si toute émotion avait quitter son corps, la regardant, cette jeune femme si aimable et qui lui paraissait si innocente, se trouvant devant lui, attendant sa sentence.

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 23 vendredi 28 juin 2024, 02:41:19

Quand la jeune femme albinos entendit le barman lui répondre qu’il était touché par la confiance qu’elle lui accordait mais qu’il n’était pas forcément la meilleure personne au monde à qui l’offrir elle se demanda pourquoi il disait ça puis elle répondit sans hésitation d’une petite voix « Mais pour moi si, vous êtes même la meilleure personne de mon entourage à qui je peux l’offrir… » avant de découvrir par la suite cette main métallique qu’il lui dévoila tandis qu’il lui expliquait qu’il n’y avait pas d’urgence pour l’hôpital mais qu’il devait juste aller la faire réparer là-bas, ce à quoi la jeune femme répondit par un hochement de tête.

Puis ensuite, elle s’était arrêté dans son élan alors qu’elle s’apprêtait à toucher cette main de métal qui l’intriguait mais dont l’état du pouce l’inquiétait quand même malgré qu’il avait été remis en place, s’excusant de son geste qui aurait pu être déplacé et risquer de faire mal à la main du barman, craignant de peut-être empirer son état en la touchant, ce qui poussa la jeune femme a lui demander si il avait mal et elle souria soulagée de savoir qu’il n’avait point mal. Puis quand il avoua que tout ceci n’était pas un accident elle fut inquiète et naturellement elle s’approcha de lui en posant ses douces mains sur la sienne gantée, lui demandant ce qui s’était passé.

Que fut sa surprise d’apprendre qu’il s’était délibérément blessé, lui faisant ouvrir de grands yeux étonnés mais avant qu’elle puise demander pourquoi il avait fait ça, il poursuiva en lui expliquant que depuis le bar on voyait beaucoup de chose et qu’il avait pu voir l’emprise que le patron avait sur elle. Inconsciemment elle serra doucement ses mains sur la sienne, en le regardant avec une inquiétude dans le regard mais aussi avec une certaine honte d’être si faible face à ce patron qui en effet avait un certain pouvoir sur elle. Puis pendant que le barman relevait sa main mécanique à laquelle elle jeta un regard gênée en se sentant coupable de ce qui était arrivé, il reprit ses explications en s’excusant de l’avoir inquiété mais que c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour l’aider.

La jeune femme aux yeux rougeâtres releva son regard vers lui le regardant avec douceur et touchée par ce qu’il disait tout en serrant de nouveau ses mains sur celle du barman dans un geste très doux « Vous… vous avez fait ça pour… moi ? » demanda t-elle les joues un peu rouges et d’une voix douce et émue. Puis Rubis poursuiva en le regardant dans les yeux « Mais ça aurait pu être dangereux pour vous… Vous auriez pu vraiment vous blessez… Et si vous vous étiez vraiment blessé… Je… Non… Je m’en voudrais terriblement de cela… » dit-elle avec un regard inquiet de nouveau à cette potentielle perspective qui aurait pu avoir lieu avant de serrer un peu plus ses mains sur la sienne en secouant doucement la tête à la négative en fermant les yeux  « Je vous en prie, ne vous excusez pas. Vous n’avez rien fait de mal et je suis tellement soulagée que vous ne soyez pas blessé. » ajouta t-elle en rouvrant ses yeux avec un regard soulagé et un doux sourire en le regardant, restant ainsi devant lui avec toujours ses mains sur les siennes.

Mais Rubis baisa ensuite doucement la tête avec une mine un peu gênée, ayant toujours ses mains sur celle de Karl en les serrant de nouveau avec douceur « Je… Je suis désolée que vous ayez dû faire ça… Je… J’ai… J’ai été incapable de faire quoique ce soit… Je… Je vous le jure, je voulais vraiment vous demander de l’aide même si j’avais peur… Car je ne voulais pas vous faire avoir des ennuis à cause de moi… Je… Mais je vous assure que je me souvenais très bien de ce que vous m’avez dit… Je… J’aurais voulu pouvoir m’approcher du bar pour vous… Vous demander de l’aide par le biais d’une commande mais… J’étais beaucoup trop loin du bar… Et… Il ne m’aurait pas laissé m’éloigner pour passer une commande vu que je n’avais pas pu prendre encore de commandes… Je… Je suis tellement désolée… » dit-elle avec une voix légèrement tremblante en se confessant à son tour, sa tête toujours baisée avant de fermer doucement ses yeux se sentant honteuse de n’avoir rien pu faire et que Karl est pu être blessé par sa faute.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 24 vendredi 28 juin 2024, 12:57:23

Lui qui avait cru que ce serait la révélation de sa main coupée qui ferait le plus de réaction de la part de la jeune femme, il s'avoua à lui-même qu'il s'était trompé.

Avouant donc la vrai raison pour ce passage à l'hôpital, ils s'étaient même retrouvé à s'arrêter au beau milieu de la rue, éclairé par les lampadaire et la lune. Karl avait l'impression que, après sa confession, beaucoup d'émotion passaient dans la tête de Rubis, beaucoup trop à son goût et pour le bien de la jeune femme. Elle commençait à bégayer dans ses mots. Elle n'avait pas l'air d'en revenir qu'il soit allé à une telle extrémité pour elle, mais pour lui, ça n'était rien.

Même si sa main avait été toujours là, il l'aurait sûrement fait ainsi. Il s'était plus souvent blessé pour les autres que pour lui-même dans toute sa vie, une serre de griffon lui avait fait la première cicatrice lui barrant le visage, ayant cherché à aider un camarade tombé de cheval à cause de la bête, un fer de hache la deuxième lui ayant marqué l'arcade, lors d'un déplacement pour aller renforcer des troupes au front, et bien d'autres encore, dont sa main, qu'il n'avait pas perdue pour se sauver lui même, mais pour protéger son père, enfin, il avait tenté de toute ses forces.

Il sentait sa main se resserrer dans la sienne, ses doigts se crispant tandis que son visage s'abaissait, comme pour cacher son visage, reprenant avec une voix saccadé et chargé d'émotion. Il la laissa vider son sac, l'entendant s'excuser de tout et de rien, trouvant tout cela totalement inutile, mais ravis qu'elle avait tout de même souhaité s'en sortir.

Il la laissa finir sans l'interrompre, bien qu'il en ait eu très envie au vu des émotions qui avaient l'air de la traverser. il avait réfléchi à quel geste serait le plus approprié pour la rassurer, lui faire comprendre que tout allait bien. Lu relever le menton aurait été une idée, mais à ses yeux, cela était trop physique au vu de leur collaboration actuelle, ses principes ne l'ayant pas quitté depuis toute ses années. Il fit donc un geste un peu plus respectueux, mais qui attirerait sûrement l'attention de la jeune femme.

Sa main mécanique vint donc se poser sur la sienne, maintenant tenue entre ses deux mains, délicatement tenu entre la chaleur de sa main droite et la froideur de sa main gauche, ne l'empêchant en aucun cas de retirer sa main si elle le souhaitait.

" Mademoiselle Starling, regardez-moi s'il vous plaît."

Dit-il, courbant un peu le dos pour s'abaisser plus près de la taille de la jeune femme. Il lui laissa quelques secondes attendant qu'elle trouve le courage de relever ses yeux vers lui et si cela arrivait, son regard fixé dans le sien pour lui dire

" Tout va bien. Il n'y a pas de blessé, il n'y en a pas eu et il n'y en aura pas ce soir. Vous n'avez pas à vous excuser, vous avez fait tout ce que vous pouviez, il n'y a rien que vous puissiez vous reprocher surtout face à notre employeur. "


Il hocha négativement la tête par la suite, lentement, continuant d'éviter les gestes brusque pour apaiser la situation

" Rien de ce que notre employeur ne pourrait me faire ne sera grave. Me faire faire plus de corvée dégradante ? J'ai vécu pire. Ne pas me payer mes heures supplémentaires ? Je connais les lois là-dessus. Me renvoyer ? Je trouverais un autre travail ailleurs. Il n'est rien, juste un humain de plus dans ce monde, alors, s'il vous plaît mademoiselle Starling."


Il se mit à lui offrir un doux sourire, compatissant, se voulant rassurant et chaleureux

" Ne vous en faite pas. Tout va bien."

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 25 vendredi 28 juin 2024, 14:15:52

Il serait mensongé de dire que la révélation sur la main du barman n’avait pas intriguée la demoiselle, bien au contraire. Elle se demandait comment cela lui était arrivé et s’il souffrait parfois quand même malgré le fais qu’il disait que il ne ressentait rien. Ce n’était pas de la curiosité malsaine ou mal placé, c’était une pure interrogation le concernant se demandant bien ce qu’il avait pu traverser dans sa vie pour terminer avec une prothèse mécanique, se faisant la réflexion qu’il avait dû terriblement souffrir et que cela devait être difficile pour lui de cacher cela, comme il l’avait caché jusqu’à présent à tous hormis elle a qui il venait de dévoiler cette main mécanique qu’il cachait sous cette main gantée qui ne manquait pas de rajouter de l’élégance à son apparence. En tout cas c’est ce qu’elle pensait elle tandis que leurs autres collègues se disait que c’était sûrement un vieux reste de son passé mafieux que le barman avait conservé afin de ne pas laisser ses empreintes digitales ou pour ne pas se salir les mains dans les règlements de comptes. Non, la jeune femme était plus intrigué par l’histoire qui pouvait se cacher derrière et la souffrance qu’il avait dû sûrement endurer face à tout ça, lui provoquant de la compensation à son égard. Mais ça n’était pas vraiment le moment de faire la causette sur le pourquoi du comment autour de sa main mécanique, puis même si la situation avait été autrement, elle ne se serait jamais permise de poser la question, jugeant cela bien trop indiscret et irrespectueux envers lui.

Au fur à mesure de leur échange et de cette révélation sur la véritable raison de la soi-disante blessure du barman la demoiselle ressentie plusieurs émotions, c’était un peu les montagnes russes émotionnelles pour elle, mais l’émotion prédominante chez elle était mêlée entre l’inquiétude pour son collègue et la gêne de ne pas avoir pu faire quelque chose d’elle même ou réussit à demander de l’aide, qu’elle finit pas baisser son visage en s’excusant de tout cela tandis que sa voix tremblait, révélant l’état de la jeune femme face à Karl, alors qu’elle serrait doucement ses doigts si doux sur sa main.

Rubis se sentait terriblement honteuse et était désolée de tout ça, elle s’en voulait qu’il se soit blessé pour l’aider et à la fois elle était très touché de son attention. Les paupières de ses yeux clos tremblaient légèrement derrière sa frange, elle sentait même des larmes lui montaient aux yeux tellement elle se sentait navrée de tout cela et qu’elle s’en voulait. Puis elle ouvrit de grands yeux en sentant la main mécanique du barman se poser au-dessus des siennes qui étaient dans son autre main, son cœur fit un bond dans sa poitrine alors que le rouge lui monta légèrement aux joues à cause de ce geste délicat qui provoqua chez elle une réponse de ses mains dont les doigts se resserrait davantage avec douceur sur la main de Karl, sentant le contact de ses deux mains si différentes qui tenaient avec délicatesse ses mains. Et pour être honnête, la différence ne la gênait pas et c’était presque même imperceptible pour elle, pourtant elle sentait bien la chaleur et le froid que dégageait chacune des mains de cet homme mais elle pour elle c’était pareil car c’était ses mains à lui et elle trouvait ça très agréable même.

Soudain quand il reprit la parole et lui demanda de le regarder, elle serra davantage ses mains entre les siennes avant de relever doucement sa tête et le regarder droit dans les yeux avec son doux regard malgré ses prunelles qui tremblaient légèrement, les yeux légèrement brillant et même un début de larmes aux coins de ses si jolis yeux qui n’avait pas encore coulé sur ses joues. Elle rougissa légèrement en découvrant qu’il s’était abaissé pour être à peu près à sa taille mais elle ne quitta pas son regard des yeux, l’écoutant avec attention, sans l’interrompre un instant, tandis que ses mains elles ne cessaient de se resserrer entre les siennes, ne cherchant pas à quitter un seul instant le contact des siennes mais bien au contraire, elle les laissa entre les siennes, entre le froid et la chaleur que les mains du barman dégageaient, faisant battre par moment son cœur. Puis quand Karl lui souria avant d’ajouter qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète et que tout allait bien, elle ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en ne quittant pas son regard en lui demandant d’une voix toujours légèrement tremblante « C’est… C’est vrai Monsieur Neumann ? Il… Il… Il ne pourra rien vous faire ? Absolument rien ? Vous… Vous ne risquez vraiment rien  ? Vous n’avez pas mal ? Vous vous vous… vous… Vous me le promettez ? » demanda-elle en le regardant avec son doux regard inquiet plus pour lui que pour elle, se demandant si il allait vraiment bien et si vraiment rien ne pourrait lui arriver, inquiète pour lui, tandis que les larmes qui parlaient aux coins de ses yeux se mirent enfin à couler alors que ses mains qui n’avait pas quitté les siennes continuer à se serrer avec douceur  la paume de sa main qui étaient en-dessous des siennes.

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 26 vendredi 28 juin 2024, 14:38:27

Lorsqu'elle releva son regard, il pouvait lire les émotions qui couraient en elle à travers son regard, à travers ses yeux qui s'embuaient légèrement. Il sentait son cœur s'enserrait, sa gorge se nouait en la voyant ainsi, les souvenirs de la dernière personne qu'il avait vu pleurer à cause de lui revenant le hanter sous cette vision.

Il avait tenté autant qu'il le pouvait la rassurer tenant délicatement sa main entre les siennes, cherchant à lui faire comprendre dans ses gestes et ses mots que tout allait bien et que leur supérieurs ne pouvait rien lui faire. Il lisait le doute et la peine qui embuait les yeux de la jeune femme, de fines larmes commençant à se nicher au creux de ses yeux écarlates.

Lui, continuait à garder un regard, un visage et une voix la plus apaisante possible, l'écoutant, cherchant à la rassurer le plus possible. Une fleur au gré du vent, voilà une image qui, à ses yeux, ressemblait le plus à cette jeune femme, belle, douce, mais balayé et malmené par le vent de la vie et malgré tout, elle lui paraissait tout de même continuer de fleurir, lui rappelant d'autant plus une personne qui lui était cher à ses yeux.

Il prit ensuite une grande inspiration en l'entendant lui demander de promettre qu'il ne pourra jamais rien lui arriver. Ce n'était pas une promesse qu'il pourrait réellement tenir, car si, leur employeur pouvait bien faire toutes les choses qu'il avait énoncé juste avant, mais Karl s'en fichait éperdument, c'était là le point le plus important. Sa main droite se referma un peu plus, la pulpe de ses doigts caressant la paume de la jeune femme en cet instant avant de répondre

" Mademoiselle Starling, Notre employeur peut bien me faire ou tenter de me faire du mal ou me nuire, je retomberais toujours sur mes jambes. J'ai déjà recommencé ma vie une fois, je le referais sans aucun soucis. Il n'est qu'un humain, son seul pouvoir et celui que l'on lui offre, ni plus, ni moins."


Au vu de tout ce qu'il avait perdu, perdre un travail dont il se doutait ne pas rester de toute façon ne lui faisait pas grand-chose. Il pouvait bien chercher à l'intimider, l'humilier ou chercher à le blesser physiquement, il avait déjà tout perdu à par sa propre vie, chose qui actuellement, il n'accordait pas grande importance, donc pour lui, leur employeur n'avait aucun pouvoir.

Mais ce qui lui brisait le plus le cœur, c'était de la voir elle, en prise avant autant d'émotion à cause de lui, de voir ses larmes couler sur sa peau de porcelaine, de voir la peine qu'elle se donnait à cause des autres et s'en voulait d'autant plus de ce subterfuge. Il retira alors sa main gauche pour aller chercher dans la poche de son veston un mouchoirs en tissus rouge, mais se rappela en n'arrivant pas à l'attraper, qu'il avait le pouce casser.

Un léger rire s'extirpa d'entre ses lèvres sous sa stupidité, venant alors lâché sa main qui était encore dans sa dextre, glissant lentement avant d'être séparé. Il put enfin saisir le dit mouchoir, puis, le tendit à Rubis, venant lui ajouter

" Il ne mérite pas vos larmes et je ne les mérite pas non plus."

Un fin sourire aux lèvres, une voix basse et douce, il lui offrait se mouchoir pour qu'elle puisse sécher ses larmes qui humidifiaient son visage, puis, il ajouta.

" Nous devrions reprendre notre route, je vous prend déjà assez de votre temps avec tout ceci."
« Modifié: vendredi 28 juin 2024, 15:10:17 par Karl Neumann »

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 27 vendredi 28 juin 2024, 16:17:17

Une légère teinte rosée apparue de nouveau sur les joues de la jeune femme quand elle sentit les doigts de la main droite du barman lui caressait la paume de sa main, provoquant de nouveau un battement de cœur chez elle alors qu’elle le regardait droit dans les yeux en l’écoutant lui répondre. Leur employeur pouvait bien faire tous les salles coups possibles, cela n’empêcha pas l’homme face à elle de toujours s’en sortir. Et quand elle entendit ses mots, elle esquissa un très léger sourire rassurée en hochant doucement de la tête. Puis elle pencha ensuite très légèrement la tête quand Karl ajouta que leur patron n’était qu’un humain et que le seul réel pouvoir qu’il avait été celui qu’on lui accordait, ce qui donna à réfléchir à la jeune femme qui se demandait si ce n’était peut être pas de sa faute au fond tout ça ? Peut être que c’était elle qui se laissait faire au final et avoir une emprise sur elle ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait contre son chantage sans risquer de voir sa vie détruite ici et devoir encore déménagé ? Elle ne savait pas et ça la troubla quelques instants avant de redresser doucement sa tête ne quittant pas son collègue des yeux alors qu’il se mît doucement à rire.

La jeune femme se demanda bien ce qui pouvait faire rire son collègue malgré qu’elle aimait entendre son rire puis elle remarqua ensuite qu’il avait essayer d’attraper quelque chose dans son veston avec sa main mécanique. Puis tout doucement il lâcha sa main, laissant glisser doucement les doigts de la main de la jeune femme albinos contre la peau de sa main, ce qui n’était pas forcément désagréable comme sensation, en tout cas pour elle, malgré que leurs mains se quittèrent. Le voyant ensuite retourner dans son veston de son autre main pour aller chercher un mouchoir dans sa poche qu’il lui tendit ensuite. Fébrilement elle l’attrapa du bout des doigts, frôlant la paume de sa main avec ses petits doigts si fins en hochant doucement de la tête pour le remercier avec toujours ses yeux brillants desquels des larmes cristallines coulaient.

Elle haussa légèrement un sourcil en l’entendant dire que ni leur patron ni lui ne méritait ses larmes, le tout avec un sourire et une voix douce, qu’elle en rougissa de nouveau en sentant son cœur lui refaire un coup de ping-pong dans sa poitrine. Hochant doucement de la tête à ses paroles alors qu’elle attrapa enfin le mouchoir entre ses doigts, elle esquissa un doux sourire en le regardant avec douceur malgré les larmes aux yeux puis elle essuya avec délicatesse les larmes aux coins de ses yeux en lâchant d’une douce voix un « Merci beaucoup… » en séchant ses larmes. C’était tellement délicat la manière dont elle le faisait et d’une telle élégance malgré elle qu’on aurait pu croire que c’était une pub pour un mouchoir ou une scène d’un film voir d’un roman tellement ça semblait irréel.

Tandis que Rubis finissait de sécher ses larmes, elle entendit les derniers mots de Karl qui lui disait qu’ils devraient se remettre en chemin car il lui avait assez pris de temps comme ça. À ses mots, elle rouvrit doucement ses yeux qu’elle avait fermé pour sécher ses larmes et reporta son regard sur lui, avec son doux regard qui scintillait encore à cause des émotions qu’elle venait de traverser puis elle souria avec douceur, retrouvant enfin son joli sourire et ses yeux pétillants. Elle hocha doucement de la tête ensuite et d’une voix douce elle lui dit « Vous avez raison, on devrait s’occuper de votre main… » puis elle lui fit un petit signe de tête pour signifier qu’ils pouvaient reprendre leur chemin commençant à marcher doucement tandis qu’elle plia son mouchoir soigneusement « Merci encore pour le mouchoir… Je… Je le laverais pour vous le rendre propre » dit-elle d’une petite voix en souriant en regardant le mouchoir puis elle tourna légèrement sa tête vers Karl alors qu’ils avança doucement pour reprendre leur route et d’un petit sourire amusé elle lui dit « Vous avez raison de vous soucier du temps que nous passons ensemble, il est vrai que ma présence coûte cher, je ne côtoie pas n’importe qui. Ça risque de vous coûter cher, j’espère que vous êtes prêt pour la facture. » ajouta t-elle sur le ton de la plaisanterie en riant amusé, retrouvant enfin son joli sourire et ce si beau regard qui la caractérisait si bien.
« Modifié: vendredi 28 juin 2024, 16:22:43 par Rubis Starling »

Karl Neumann

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 28 vendredi 28 juin 2024, 16:58:15

Elle avait accepté son mouchoir, pouvant désormais la voir se reprendre un peu, essuyant ses larmes avec délicatesse tout en le remerciant. Sa seule réponse fut un simplement hochement de tête, mais aussi un léger sourire, voulant simplement souligner que ce n'était rien.

Après cela, il s'était dit que, le mieux pour eux serait de reprendre leur route. L'hôpital n'était plus trop loin à son souvenir et il n'avait pas envie que la soirée qu'il venait de sauver pour elle ne lui soi gâché, qu'elle ne perde son temps ainsi. Ils reprirent donc la route, marchant plus tranquillement, sans inquiétude ou empressement, ce qui était bien plus agréable dans cette nuit d'été. Il put la voir, en marchant, se mettre à plier son mouchoir avec soin, ce qui ne manqua pas de l'amuser, l'entendant lui dire que sa présence coûtait cher et qu'elle n'était pas pour n'importe qui.

Il se mit à légèrement rire, amusé par sa réponse, mais surtout par le fait qu'elle retrouve de la joie et de la bonne humeur. Karl se mit donc à faire une légère révérence en la regardant, souriant doucement avant de lui répondre

" Et bien je suis raivs d'avoir l'honneur de pouvoir vous côtoyer alors."

Se redressant de toute sa taille par la suite, il ajouta

" J'assumerais le coup que cela engendrera, votre présence et pour le moins très agréable, alors je ne le regrette pas."


Dit-il poliment, reprenant son caractère plus ancien. Elle n'en savait rien, mais cela avait aussi fait partie de son plan, il devrait faire semblant de s'être brisé le pouce auprès de ses collègues et apporterait quelques choses pour se faire pardonner de la gêne occasionnée par son absence et pour elle, il lui offrirait sûrement quelques choses, ou lui donnerait une partie de ses pourboires correspondant aux heures perdues par son choix. Quelques minutes plus tard, ils tournèrent au coin de la rue et, en face d'eux, les lumières puissantes de l'hôpital les éclairait à quelques centaines de mètres.

La devanture tant éclairé faisait changer l'ambiance habituellement blanche et jaunâtre des ruelles la nuit, laissant un effet plus verdâtre se répandre sur le béton et le pavement sous leur pieds. Facilement, ils purent arriver devant l'entrée de L'hôpital où, Karl s'arrêta, se tournant de nouveau vers la jeune femme pour lui dire

« Nous voila arrivé. Je ne vous ferais pas l'affront de perdre votre temps à attendre avec moi, je sais que le terme urgence n'ait pas des plus approprié pour ce lieu et ce n'est pas l'endroit le plus amusant au monde. Donc, si vous souhaitez rentrer chez vous maintenant, n'hésitez pas. »

Rubis Starling

Humain(e)

Re : Papotage entre collègue. [ Pv Rubis ]

Réponse 29 vendredi 28 juin 2024, 17:50:36

Tandis qu’ils marchèrent tranquillement ensemble sur le chemin des urgences, dans cette douce nuit d’été où l’air commença à se rafraîchir vu l’heure tardive, la jeune femme retrouva le sourire et eut de nouveau le cœur à plaisanter avec le barman. Et elle le regarda amusé en souriant avec douceur quand il lui répondit en faisant une révérence tout en annonçant qu’il était ravie d’avoir l’honneur de la côtoyer. Puis la jeune femme se mirent légèrement à rougir en le voyant se redresser, se faisait la réflexion qu’il était vraiment impressionnant et qu’il avait vraiment une de ces élégances qu’elle trouvait fort séduisant puis elle fut sortie de ses pensées par sa voix qui affirma ensuite qu’il était prêt à assumer le financement que demanderais sa présence, ce qui la fit sourire avec douceur avant de fermer les yeux et lever sa tête en l’air en continuant à plaisanter « Évidement que ma présence est très agréable, je ne couterais pas si chère sinon ! » avant de rire de nouveau avec douceur appréciant plaisanter avec le barman.

Une fois arrivée devant l’hôpital des urgences, l’ambiance changea totalement à cause sûrement de la bâtisse blanche si impressionnante de l’établissement de santé et de ses lumières qui illuminaient tous les environs, ces lumières très claires dans des blancs verdâtres qui offraient une atmosphère étrange. Ce n’était pas de l’ordre du film d’épouvante, non, mais c’était quelque chose de plus egnimatique, peut être à cause de la forte lumière dégageaient par les éclairages de l’hôpital et ses reflets sur le béton donnant une nouvelle teinte à celui-ci qui n’était pas à son avantage.

Une fois qu’ils arrivèrent tous les deux devant l’entrée de l’établissement, le barman se tourna vers la jeune femme albinos pour lui dire qu’il ne lui ferait pas l’affront de lui faire perdre son temps à attendre aux urgences et qu’elle pouvait rentrer chez elle si elle le voulait. Rubis haussa un sourcil avant d’avoir un regard pétillant de malice puis elle croisa les bras en fermant les yeux, faisait mine d’être offusqué « Vous avez dit que vous assumerez le coût que ma présence vous coûtera mais vous vous défiler maintenant hein ?  Vous venez de vous rendre compte que ça ne va pas être si évident à assumer hein ? » dit-elle sur le ton de la plaisanterie mais tout en gardant sa petite pose et expression qu’elle venait de prendre jouer le jeu pour taquiner ce cher barman.


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