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Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

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AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 15 mardi 20 avril 2021, 11:29:34

Il n’était pas rare que le Démon soit celui qui prenne l’ascendant dominant dans les relations qu’il pouvait avoir avec certains Mortels. Il fallait reconnaître que la plupart d’entre eux vouaient davantage un culte aux créatures des Enfers et se sentaient parfois obligés de se poser en fidèles et loyaux sujets, plutôt que de chercher à les dominer de leurs pouvoirs souvent inexistants. Combien de femmes se laissaient posséder par une créature à l’expérience infiniment plus développée simplement parce qu’elle espérait atteindre des sommets d’extase encore inconnus à ce jour ? Et, d’une certaine manière, ce n’était pas désagréable de voir comment se déroulait l’inverse. L’Incube pouvait voir qu’au travers de l’alcool, la dénommée Kara semblait trouver un allié de choix pour lui permettre d’assurer cette position dominante. Il n’avait pas été difficile pour Asep’Timusoth de comprendre que la jeune femme devait probablement plus subir ses relations que les maitriser, mais, encore une fois, certaines personnes aimaient ressentir ce sentiment de vulnérabilité, appartenir à leur partenaire à un tel point que cela se traduisait par une soumission évidente. Néanmoins, Diablo s’imaginait parfaitement que, même sous l’emprise de l’alcool, son invocatrice inespérée trouverait son plaisir dans cette situation peu courante pour elle, à défaut de nouvelle. Dans tous les cas, elle se débrouillait plutôt bien. Le résident des Enfers eut l’impression d’obtenir l’effet escompté lorsqu’il avait fait glisser le bout de sa queue contre sa peau. Nul doute que la réalité d’un tel appendice devait peser sur la logique de son esprit, mais l’alcool aiderait probablement à en faire passer l’incongruité et leur monde semblait suffisamment avancé pour prétexter une quelconque innovation technologique dans le cas contraire. Mais sans grande surprise, elle s’engouffra plutôt davantage dans les perspectives offertes par cette caractéristique hors du commun plutôt que ses origines. Non sans lui avoir fait remarquer qu’elle n’avait aucune intention de lui faire du mal, ce qui avait arraché au Démon un large sourire. Non, ils se promettaient tous les deux beaucoup de plaisirs pour les instants à venir, c’était évident.

Il restait maintenant à connaître la suite du programme. L’Incube était installé sur le canapé, confortablement, la jeune femme debout, légèrement titubante, devant lui, offerte à sa vue de manière très agréable. Certains auraient pu douter, quelques instants, dans cette posture, de qui était réellement au service de qui. Ses yeux d’or se posaient sur les fines couches de vêtements qui lui restaient et offraient un maigre barrage à la nudité complète de son corps. Il pouvait admirer ses courbes de ses hanches et de sa poitrine, ces dernières à peine masquée par une dentelle noire. Une dentelle qu’elle lui suggéra de bien vouloir retirer compte-tenu du fait qu’elle ne le ferait pas elle-même dans un rire dont le Démon dut admettre qu’il appréciait la tonalité, même s’il était probablement plutôt suggéré par l’alcool. Kara se pencha finalement vers lui, prenant appui sur ses genoux pour rapprocher son visage de celui de la créature. Asep’Timusoth pouvait sentir les relents d’alcool qui glissaient sur ses lèvres, mais cela ne le dérangeait pas. D’une certaine manière, il avait connu bien pire, et ceux-ci avaient un petit parfum pas désagréable. Haussant un sourcil de surprise devant la proximité soudaine de la jeune femme, légèrement décontenancé – un jeu d’acteur très bien travaillé – par son large sourire, il hocha doucement la tête alors qu’elle lui intimait d’être doux et précautionneux pour son sous-vêtement. La menace était superflue, la précision également, mais le Démon se prit au jeu très naturellement. « Bien entendu, Kara. » Sa voix était grave, mielleuse et chaude. Un ton qui en disait long sur ses intentions futures et ce qui les attendait tous les deux mais trahissait également la patience avec laquelle il se délectait de faire durer ce moment. L’acte en lui-même était toujours particulièrement agréable, mais beaucoup oubliait les possibilités multiples qu’offraient tous les préliminaires sensuels.

Alors qu’il s’apprêtait à s’exécuter, la jeune femme se contorsionna pour attraper une bouteille d’alcool qui avait survécu, en partie, jusqu’à présent. Elle en but une bonne gorgée avant de lui tendre la bouteille et lui ordonner de boire, sous prétexte qu’il était trop sage. Un sourire carnassier glissa sur ses lèvres. Patience, Kara. Patience. Songea-t-il alors qu’il se saisissait de la bouteille et but une large lampée d’un alcool qui excita ses sens mais n’aurait pas grand effet sur lui. Sans quitter la jeune femme des yeux, il lui rendit la bouteille pour libérer ses mains. Alors, avec douceur, il vint enlacer ses hanches, l’approcha légèrement de lui et l’installa confortablement sur l’une de ses cuisses. Ses mains glissèrent alors doucement vers le haut, frôlant ses côtes, soulignant le décolleté de sa poitrine avant de glisser vers son dos. Il ne fallut pas longtemps au Démon pour comprendre le fonctionnement de l’attache mais il prit tout son temps pour respecter les consignes : tout doucement avait-elle dit. Ainsi, sans la quitter du regard, il ouvrit l’attache avec une dextérité méticuleuse et fit très lentement glisser le morceau de tissu sur la peau d’albâtre. Et si Kara s’imaginait que c’était la fin, le Démon n’avait pas oublié la suite de ses instructions. Alors même que son soutien-gorge glissait encore sur sa peau, dévoilant sa poitrine au fur et à mesure, l’appendice caudal de l’Incube s’était enroulé autour de la taille de la jeune femme, se faufilant tel un serpent autour d’elle, avant de se glisser sous le tissu le long d’une de ses cuisses. Et alors qu’il la débarrassait enfin de la partie supérieure de ses sous-vêtements, il vint la saisir à la taille avec douceur, lui donnant juste suffisamment de hauteur pour faire glisser le dernier morceau de tissu qu’elle portait le long de la courbe de ses fesses. Il la reposa avec douceur, la chaleur de son postérieur entrant en contact avec celle de sa cuisse, tandis que sa queue continuait de faire glisser le sous-vêtement sur ses jambes. Il paracheva le tout, en lui offrant une main de soutien dans le dos, sa queue toujours autour de sa taille, et la laissa étendre ses jambes tandis que de sa main libre il retirait finalement la dernière pièce la mettant à nu. Une fois cette dernière hors de vue, il la laissa reprendre ses appuis au sol, gardant ses mains sur elle : une au creux de ses reins, l’autre posée docilement sur sa cuisse.
« Modifié: mardi 20 avril 2021, 11:47:00 par AsepTimusoth »

Kara Desco

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 16 jeudi 22 avril 2021, 10:56:58

Il avait été assez facile de lui aboyer quelques ordres en se sentant toute puissante, mais désormais, les gestes si assurés du Démon la rendaient légèrement moins invincible. Kara avait eu une seconde de lucidité en sentant ses sous-vêtements glisser de leur place initiale, frissonnant soudainement bien davantage en réalisant qu’elle allait être totalement nue devant cet inconnu. La douceur avec laquelle il opérait l’électrisait, l’alcool faisant le reste, pour effacer bien vite cet micro-sensation de gêne, qui se transforma admirablement en sourire, tirant ses lèvres sans dévoiler ses quenottes, accentuant l’expression naturellement mesquine de son visage.

La patience n’étant pas son fort dans ces instants-là, elle prit sur elle pour éviter de piaffer mais son corps réagissait plus vite, désinhibé, en se dandinant de cette anticipation qu’il imaginait sans peine. D’autant que quelques caresses habiles en la déshabillant étaient suffisante pour lui mettre le feu.

Il n’avait pas menti et agissait avec délicatesse, comme elle l’avait demandé, ce qui l’amenait à penser maladroitement qu’il avait vraiment l’intention d’obéir à ses ordres. Un frisson de jubilation, tout naturel, tout humain, remonta sa colonne vertébrale en faisant pétiller son regard clair. Elle avait vraiment ce pouvoir ? Cette fois, sa langue glissa sur ses dents avec avidité, le regard bovin d’ivresse devenu lubrique en le regardant faire, l’aidant à peine, presque fascinée.

Ainsi installée sur un de ses genoux, ils avaient engagé un rapprochement bien plus concret d’autant plus depuis que cette queue, sur laquelle elle était incapable de se prononcer, l’avait enlacée, fichée autour de sa taille comme pour illustrer ses paroles précédentes, sur laquelle elle s’attarda un peu. La tension était palpable entre eux, du moins le pensait-elle très clairement dans son petit esprit imbibé, rendu encore moins efficace par les gestes experts du Démon. Elle n’avait aucune intention de se relever de son assise, se cambra pour paraître surement bien plus grande qu’elle ne l’était, désormais aussi nue que lui.

« T’es carrément doué Diablo. »

Souffla-t-elle en envoyant son haleine alcoolisée à son visage, se penchant en avant pour ronronner tout près de sa bouche. « Laisse tes mains là. » Commanda-t-elle encore, y prenant goût de plus en plus, à avoir l’ascendant -qu’elle pensait- sur lui. Il fallait avoir une sacrée dose de confiance en soi pour être à ce poste, en temps normal, elle se savait incapable de correctement endosser ce rôle, mais la boisson magique lui donnait des ailes.

Sa main vint serpenter jusqu’à son cou, l’empoignant avec douceur d’une toute petite poigne dénuée de force physique, en plissant des yeux de souris luisant de désir. Son bassin ondulait déjà sur son genou, frottant son intimité gonflée du même désir sur la peau atypique, augmentant le feu à ses joues qui grignotait ce qui restait de terrain pour complètement la rendre folle.

Prise soudain d’une lueur moins idiote dans le regard, elle leva le nez jusqu’à ces cornes qui couronnaient son crâne, et sa main libre s’y dirigea avec assurance, puis s’immobilisa avant d’en effleurer une. C’était froid ? C’était chaud ? Kara cilla, chercha dans l’or de ses yeux une réponse, leva un sourcil provocateur.

« T’es vraiment bizarre. »

Sa paume se colla sur la corne quand elle finissait ses mots dans un gloussement amusé, en penchant la tête sur le côté, en se mordant la lèvre. « Bouge pas. » elle affermit son ascendant en hochant la tête sèchement pour accompagner ses mots, et découvrir la sensation de ce contact. Sa main libre reprend ses vadrouilles sur son torse, se délectant d’avoir la chance de parcourir un corps aussi finement ciselé. Il faut avouer que ce n’est pas tous les jours…

« C’est très mignon quand tu souffles mon prénom, j’aimerais que tu me le souffles à l’oreille. » Pas de formule de politesse inutile, l’ébriété rend les choses tellement plus faciles, alors qu’elle tourne le visage pour coller son profil contre la bouche bleutée.



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 17 jeudi 22 avril 2021, 11:57:46

L’Incube avait pris un réel plaisir à déshabiller la jeune femme. Certes, sa lenteur reflétait principalement l’ordre qu’elle lui avait donné de faire attention à sa lingerie, mais le Démon avait toujours eu une patience infinie et trouvait dans la lenteur les graines de l’impatience, de l’expectative et, en conséquence, d’un désir sans cesse exalté. En suspendant son action, ou en la ralentissant à l’extrême, alors même que la principale concernée connaissait déjà la chute de cette dernière permettait de rajouter un suspense là où il n’y en avait plus, de créer une tension là où Kara n’aurait eu que l’expectative de voir ses sous-vêtements choir. Il s’était ainsi délecté des réactions d’anticipation de la jeune femme, jusqu’à ce que finalement, elle se retrouve libérée, mais un peu gênée, l’espace d’un instant, d’être nue, si près de lui. Comme prévu, elle n’avait pas particulièrement éprouvé de gêne face à son appendice caudal qui lui avait servi d’aide pour la débarrasser de sa culotte, ni même au fait que ce dernier la ceinturait avec une douceur relative, lui servant désormais plus à assurer un certain contact avec elle, dans l’éventualité où elle devrait chavirer sous les effets de l’alcool. La peau de la jeune femme se réchauffait indubitablement, il pouvait le sentir. Sa peau à lui était chaleureuse, de base. Quelques Démons, en étant, de manière surprenante, liés au froid, avaient, eux, un contact charnel plus déconcertant, mais ces confrères-là faisaient rarement partie du Cercle de la Luxure, ce qui n’était donc pas particulièrement un problème pour ces derniers. Alors qu’il admirait Kara, la créature des Enfers put remarquer qu’elle semblait apprécier sa position de supériorité. Elle avait eu du mal à prendre son rôle, mais elle s’y habituait avec rapidité, et, surtout, semblait y prendre du plaisir, ce qui était un plus tout à fait appréciable. A défaut d’avoir jeté son dévolu sur elle pour le libérer des étreintes de l’invocation, Asep’Timusoth dut admettre qu’elle avait le mérite de l’intriguer et de se rendre intéressante.

Elle lui offrit un compliment, auquel il répondit par un sourire amusé. Elle n’avait bien entendu aucune idée de l’expérience dont il disposait : des millénaires à satisfaire par tous les mondes et toutes les époques des Mortels aux besoins et aux ambitions diverses. Clairement, il n’aurait pas besoin de dévoiler l’ensemble de ses talents cette nuit, mais à défaut de se servir d’elle comme une vulgaire porte de sortie, il comptait néanmoins lui offrir quelque chose qu’elle n’oublierait pas de sitôt. Puisse qu’elle devrait quitter ce monde bien assez tôt, il semblait légitime de lui offrir une sortie digne de ce nom, n’est-ce pas ? Si elle avait été son invocatrice, peut-être ne se serait-il pas fendu d’une telle obligeance, mais c’était le Hasard qui les avait fait se rencontrer, et, de ce fait, cela la mettait, quelque peu, sur un piédestal. Kara se pencha en avant, lui offrant une nouvelle fois d’un souffle alcoolisé, l’ordre de ne pas bouger ses mains. Son regard posé dans ses aigues-marines de malice, il affirma alors très légèrement ses prises, serrant à peine davantage l’une de ses cuisses et serrant un peu plus le creux de ses mains, profitant de la chaleur diffuse qui berçait ses paumes. L’Incube se demandait, avec une curiosité renouvelée, qu’elle allait être la suite du programme. Il n’eut pas besoin d’attendre longtemps, qu’une des mains de la jeune femme vint se glisser jusqu’à son cou, l’empoignant avec douceur, c’était le moins que l’on puisse dire. Asep’Timusoth avait relevé la tête, pour ne pas la quitter des yeux, un signe, probablement, qu’il lui était entièrement soumis en apparence. Ce n’était pas à lui de dévorer des yeux son corps, pas pour le moment. Et même s’il l’avait fait, non sans délectation, lorsqu’il l’avait libérée de ses derniers carcans de tissu, il ne quittait désormais plus son visage et son regard.

Son esprit n’avait de toute façon plus besoin de ligne directe pour se rappeler avec une très bonne précision les courbes de sa poitrine et de ses hanches, qu’il put commencer à sentir onduler sur sa cuisse. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire malicieux tandis qu’il n’arrêtait pas de l’observer. Elle s’arracha à son regard et sembla observer le haut de son crâne. Les cornes. Comme elle le lui avait invité, il ne bougea pas et la laissa découvrir d’elle-même. Il sentit qu’elle en effleurait une d’une main alors qu’elle cherchait à nouveau son regard, provocatrice. Ses cornes étaient de fait une extension de son crâne et n’avaient pas nécessairement la même douceur que sa peau. Leur contact était un peu plus sec, et, surtout, sans la chaleur habituelle de sa peau. Le Démon n’aurait pas été surpris qu’elle les trouve un peu froide, compte-tenu du fait qu’il pouvait sentir la température de son corps augmenter petit à petit sous l’effet de leur petit jeu commun. Mais l’Incube ne fait rien, même quand la jeune femme lui dit qu’il est vraiment bizarre. Cela ne le fit que sourire davantage. Tu n’as pas idée… Il reste immobile alors qu’elle le lui ordonne et lui laisse tout le loisir de prendre connaissance de sa nouvelle découverte, tandis qu’il sent son autre main trouver, enfin, le chemin du corps du Démon. Elle lui avoue finalement qu’elle apprécie qu’il murmure son prénom et lui demande de le refaire. Sans même attendre une réponse, elle se penche vers lui, offrant à ses lèvres le profil de son visage et son oreille toute proche. L’Incube se penche alors très subtilement, venant frôler de ses lèvres la peau de ses oreilles, une zone, qui d’expérience, est particulièrement sensible. Alors, dans un léger souffle, imperceptible pour quelqu’un qui serait même juste à côté d’eux, il glissa avec douceur et volupté les deux syllabes de son prénom entre ses lèvres. « Kara… »
« Modifié: jeudi 22 avril 2021, 12:33:25 par AsepTimusoth »

Kara Desco

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 18 vendredi 23 avril 2021, 19:07:59

Un simple petit mot, et ses yeux avaient roulés dans leurs orbites, frissonnant des pieds à la tête, le son se répercutant en ondes de choc de son tympan à ses reins, qui y répondirent immédiatement en contractant ses muscles sur son genou. Dans un geste réflexe, elle serra les cuisses en se mordant la lèvre, laissant son cou se plier pour lancer la tête en arrière. Quel délice ! La voix du Cosplayeur était du miel doux et suave qui enchantaient ses oreilles en roulant et sifflant comme la langue doucereuse d’un serpent tentateur, avec pour effet de la galvaniser derechef.

« Rahhhh. »

Son râle roula dans sa gorge avant qu’elle n’ouvre les paupières pour se tourner de nouveau face au Démon, un sourire aux lèvres qui en disait long sur l’effet qu’il venait de produire, et que son corps entier communiquait à grand renfort de frémissements et d’ondulations lascives. Et plus elle frottait son entre-jambe sur sa cuisse, et plus Kara se sentait excitée, dans une escalade suffisante qui la grisait.

Il était pourtant évident qu’elle ne se contenterait pas de cela, et lâcha la corne qu’elle tâtait avec curiosité pour placer deux doigts sous son menton, relevant lentement, avec fermeté, et cette assurance folle de l’ivresse qui rendait son regard tout-puissant. Son index et son majeur furent rejoins par leurs comparses lorsqu’elle estima que son visage était suffisant relevé, en le forçant sans mal à observer le plafond de toile tendue, aux néons discrets pour créer l’ambiance cosy de l’arrière-salle où ils se trouvaient. Fondant alors que son cou, Kara y plongea avec un grognement d’affamée, sa bouche percutant maladroitement sa peau bleutée. L’enthousiasme aviné avait mal calculé la trajectoire et elle s’était écrasée bien trop vivement contre sa jugulaire, ce qui la fit éclater de rire, le son roulant sur l’épiderme surnaturel pour s’évanouir dans un gémissement lorsqu’elle arrive enfin à le brûler de baisers gras, assoiffés et brouillons.

Une faim incommensurable creusait son ventre, et elle devait se contorsionner pour garder ses fesses arrimées sur son genou, et tout à la fois lui dévorer le cou.

« T’as bon goût, Diablo. C’est quoi ton parfum, ça sent bon. »

Lâcher tout haut tout ce qui lui venait en tête était d’une facilité déconcertante, elle ne s’en étonnait pas, trouvait cela même totalement normal si elle prenait le temps d’y réfléchir. Mais réfléchir était un bien grand mot, alors qu’elle raclait ce bleu-gris de ses dents en descendant jusqu’à sa clavicule dont elle suivit le chemin.

Sa main maintenait toujours son menton bien haut malgré son cheminement, et elle se rendit compte qu’elle commençait à avoir mal à l’épaule, lâchant prise d’un coup, esquissant quelques mouvements, pour gagner une place qui lui demandait moins d’efforts de torsion, fichant sa main directement sur sa hanche, l’autre continuant à déambuler sur son torse sans paraître vouloir s’en détourner.

De l’os de son bassin, sa paume glissa fatalement, avec un empressement rendu moite par l’excitation et la boisson, jusqu’à son aine qu’elle ne prenait pas le temps d’effleurer ou de caresser délicatement comme il l’aurait fait, lui. C’était une maîtrise de la tension et de la lascivité qu’elle n’avait pas, déjà en temps normal, alors pensez, sous alcool… Ses sens l’empêchaient d’être précise, et même si elle l’avait voulu, ses gestes saccadés et gauches n’auraient jamais été aussi licencieux que ceux du Démon.

Sans surprise, elle continua sa course impudique jusqu’au sexe du Cosplayeur, ayant une seconde cette réticence qui rendit son contact tremblant. Son regard d’azur chercha l’or de ses iris comme pour se rassurer sur la permission d’agir dont elle prenait les devants, dans un besoin soudain de consentement. Il avait dit ‘tout’ ce qu’elle voulait et son attitude était explicite, mais même parfaitement ivre, Kara restait soucieuse de l’autre. Elle n’envisageait pas de mal agir, de prendre sans demander, pas alors que l’homme restait immobile et placide, le sourire charmeur, à l’allumer certes, mais dans une position d’attente. Etait-ce bien ce qu’il attendait d’elle ?



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 19 vendredi 23 avril 2021, 20:46:24

L’Incube savait que la voix était un puissant aphrodisiaque, tout autant que les gestes, tout autant que les regards. Les sens, dans leur ensemble, fournissaient des armes de choix pour qui souhaitait dominer, physiquement, ou mentalement, quelqu’un d’autres. La domination, en cet instant, était simplement vouée à créer une tension sensuelle, charnelle. Il semblait évident que c’était le chemin vers lequel s’était tournée la jeune femme lorsqu’elle s’était retrouvée en compagnie de Diablo, s’imaginant que ses amis s’en étaient allés également satisfaire des besoins primaires. Laissée pour compte, Kara avait probablement souhaité mettre à profit son tête-à-tête impromptu et le Démon n’y voyait aucun inconvénient, au contraire. Il pouvait sentir les chaînes surnaturelles resserrer leur étreinte autour d’elle, ancrant toujours plus, dans la réalité, les liens d’invocatrice-invoqué qui les unissaient désormais. Il y avait très peu de chance qu’elle s’en rende compte, à moins, bien entendu, qu’elle n’ait versée dans les arts occultes, ce qui semblait hautement improbable, compte-tenu qu’elle n’avait vu en lui qu’un mortel costumé et non une créature surnaturelle. Une personne au minimum informée, même ivre, aurait probablement fait rapidement le lien. En parlant de l’alcool, même un invocateur suffisamment initié aurait eu du mal à s’échapper de l’affaiblissement des capacités qu’il induisait. Malheureusement pour elle, rien dans la situation actuelle, n’était en son avantage, et cette jeune femme finirait très certainement suspendue aux lignes de ce contrat qu’elle écrivait petit à petit, et qu’elle ne manquerait pas de signer, peut-être encore moins volontairement. Ses lèvres s’étirent doucement alors qu’il pouvait observer – et sentir – les réactions, visibles et invisibles, qui trahissaient l’excitation soudaine que venait de provoquer ce prénom à peine murmuré à ses oreilles. Sa manière de laisser échapper un râle, de contracter certains de ses muscles, de mordiller sa lèvre et de lancer sa tête vers l’arrière, faisant voleter quelques-unes des mèches de sa chevelure. En silence, il s’était assuré que ses mouvements ne la déséquilibrent pas vers l’arrière et la maintenant avec une ferme douceur en attendant la suite de ce qu’elle avait prévu pour lui, ou plus exactement pour eux deux.

Elle desserra finalement sa fine étreinte sur sa corne pour venir glisser deux doigts sous son menton, lui intimant légèrement, mais fermement, de relever son visage. Obéissant, l’Incube abandonna du regard le corps de la jeune femme et inclina la tête jusqu’à satisfaire les envies de sa maîtresse, qui n’arrêta son léger mouvement que lorsque ses yeux ne pouvaient se perdre que dans l’éclairage tamisé que projetait quelques néons subtilement intégrés au plafond de la pièce. Dans son mouvement, ses lèvres s’étaient étirées davantage, agrandissant son sourire. Kara semblait prendre son rôle à cœur et cela était particulièrement agréable. Une fois contentée, elle plaqua sa main entière contre la peau de son cou, vite, trop vite d’ailleurs, rejoint par ses lèvres. L’alcool ayant brouillé subtilement les paramètres de son approche, la jeune femme s’était retrouvée la tête la première contre la peau du Démon, riant de sa propre maladresse, transmettant, sans le vouloir, les pulsations de son rire contre la peau bleu-grise, lui arrachant, à son honneur, un léger frisson, tandis qu’il s’amusait lui-même de la situation, qui n’ôtait rien de la sensualité générale de la scène. Une fois son sérieux retrouvé, elle laissa glisser ses lèvres sur la peau démoniaque, l’embrassant avec une passion bouillonnante et brouillonne, mais non moins agréable. Sa main contre son cou maintenant sa tête vers le haut, tendant sa peau, la rendant plus accessible à ses assauts. Contorsionnée contre lui, l’Incube lui fournit une légère aide en rapprochant sa cuisse et en assurant davantage sa prise sur elle, sans chercher à modifier le position de ses mains, comme elle le lui avait ordonné. La jeune femme lui avoua alors qu’il avait bon goût, lui demandant quel était son parfum. « J’ai peur qu’il ne s’agisse de mon odeur naturelle, Kara. » Il n’était pas désolé pour un sou, mais ses mots avaient glissé entre ses lèvres dans un murmure à peine plus fort que nécessaire. Ils étaient seuls, de la musique courrait dans la pièce mais leur fournissait une intimité confortable tout en entravant à peine leurs échanges. Et, une fois encore, il avait murmuré son prénom, pour le simple plaisir de la voir l’entendre à nouveau comme elle le lui avant demandé de le faire.

De son côté, semblant s’être lassée de son cou, la demoiselle s’était laissée dériver le long de sa peau vers son épaule, petit à petit, baiser après baiser. Ajustant légèrement sa position pour lui offrir un confort relatif, sa main abandonna finalement son cou pour venir se plaquer sur sa hanche, lui laissant la liberté de tourner un peu la tête pour l’observer à la dérobée. Ses mains s’affairaient sur lui, ses lèvres aussi. Elle aurait pu le dévorer tant elle semblait, soudainement, affamée. L’une de ses mains glissa d’ailleurs vers son entrejambe, le plus naturellement du monde d’ailleurs, pour venir s’en saisir. Elle n’avait pas cherché à prendre autant de temps que lui, ni s’était perdue en caresses parallèles et délicates. Ce n’était pas un problème. Cela n’était jamais un problème. Mais alors qu’elle s’emparait d’une partie de lui, il croisa son regard et sembla y lire un besoin de permission. Il esquissa un sourire narquois et bienveillant. Son regard d’or se posa dans ses iris azur et ses lèvres se rapprochèrent des siennes, au point de presque les frôler. « Je suis tout à toi, Kara. » Il se rapprocha alors encore un peu plus, la peau de leurs lèvres se frôlant, mêlant indistinctement leurs souffles respectifs. « À tes ordres ou jouet entre tes mains, le choix désormais t’appartient. » Ses lèvres s’étirèrent en un large sourire carnassier avant qu’il ne recule légèrement son visage d’elle, mettant à peine assez de distance pour pouvoir embrasser de son regard d’or son visage dans son ensemble. Sa main sur la hanche de Kara s’affermit davantage et il écarta très légèrement les jambes, comme une invitation à satisfaire les envies qu’elle estimait vouloir assouvir en premier. Sa peau était douce au toucher, chaude et au grain, légèrement imparfait mais sur lequel il apprécierait faire glisser ses doigts. Si près de son visage, il n’avait plus une aussi belle vue sur son corps dont les courbes ne manqueraient pas de le rendre imaginatif. Mais, malheureusement, il n’avait pas encore le droit de déployer quelques-uns de ses talents les plus… travaillés.


Kara Desco

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 20 dimanche 25 avril 2021, 12:32:45

Elle avait totalement ignoré sa réponse concernant son parfum, son cerveau était passé à autre chose, rapidement, balayant déjà tout, et il fallait dire que pour le moment, il était totalement focalisé sur ce regard doré où elle cherchait des réponses, éperdue, implorante presque, pour peu qu’il veuille bien comprendre tout le sens de ses échanges qui cherchaient son approbation. Et la réponse, cette fois, ne fut pas du tout rangée dans un coin de cervelle sans s’ne préoccuper plus que cela. Cette fois, Kara entrouvrit la bouche à l’entente de ces petits mots magiques.

Selon le sens de sa phrase, elle aurait sans doute pu dessoûler derechef, plombée par un refus, une moquerie. Mais là, il était à elle. Et sur ce coup, elle se fichait pas mal qu’il la tutoie et que ce soit moins sexy. Son corps s’était immobilisé le temps de trouver une solution à son anxiété naissante, et dès qu’il lui assura être tout à elle, son bassin reprit avec un enthousiasme sévère, balkanisé par cette affirmation. Dans sa petite tête évidemment, elle ignorait le sens véritable de ce qu’il venait de prononcer, mais c’était fort, bordel, si fort dans son crâne.

« Merde, tu m’excites là. »

Son entre-jambe glissa de nouveau sur sa cuisse, un gémissement venant mourir sur la barrière de ses dents légèrement serrées en réaction, et sa paume qui avait engagé une conquête moins conventionnelle se ragaillardit pour caresser la peau fine et bleutée. Le contact chaud contre sa main la fit ciller et après l’émoi des mots, les sensations reprirent vite tout le pouvoir incontestable qu’elles avaient sur elle.

Kara avait parlé sans même s’en rendre compte, en réaction directe, avant de plisser les yeux dans une expression de désir ardent, décuplé par la proximité indécente de sa bouche près de la sienne, si près que leurs souffles se heurtaient sans distinction, contraignant déjà leurs corps à un certain mélange, qu’elle perpétue davantage en imprimant de la main un mouvement qu’elle veut doux, mais qui n’est que chaotique et où l’on sent l’empressement généré par les flammes.

Elle aurait juré que leurs lèvres s’étaient effleurées et ce questionnement faisait exploser un volcan dans ses tripes, donnant à ses caresses des accents bien plus chauds, alors qu’elle empoignant plus fermement son membre palpitant dans sa paume. De longues minutes, ponctuées rapidement par sa respiration sonore teintée de couinements de souris affamée, Kara se laissa aller à assouvir son besoin de le toucher, de découvrir ce corps tellement étrange, mais non moins terriblement attirant. Sans se poser aucune question, puisqu’il les avait balayées sans peine, la magie de l’alcool acceptant les réponses et les considérant pour acquises, là où elle aurait stressé longtemps après des mots rassurants tout de même.

« Dis-moi quelque chose, parle-moi. Encore. »

La jeune femme avait lâché un râle, revenue à un état d’ébriété assoiffé, alors que sa main libre enfonçait ses doigts sur sa hanche en patrouillant sans ménagement sa chair, le souffle de plus en plus court. La situation l’excitait, les attentions fiévreuses qu’elle administrait n’étaient pas faites que pour le bon plaisir du Cosplayeur, et ne faisaient que l’aiguillonner. Son corps réagissait au quart de tour, se frottant contre sa cuisse en en tirant à son tour des vagues franches de plaisir.

Kara ne savait pas du tout ce qu’elle voulait entendre, peu lui importait, elle avait envie d’entendre le timbre suave de cette voix de miel dans ses oreilles, mais un nouveau commandement contredit le précédent sans aucune logique.

« Mords mon cou. »

S’il n’agissait pas vite, elle allait encore passer à autre chose sans même en avoir conscience, alors vite petit Démon, exécute !



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 21 dimanche 25 avril 2021, 13:33:15

Le tutoiement était devenu naturel, une logique impliquée par leur rapprochement respectif. L’Incube aurait bien entendu pu continuer à la vouvoyer, mais si elle avait suggéré, voire ordonné le vouvoiement parce qu’il était, selon elle plus excitant, la créature des Enfers avait conscience que cela n’était probablement désormais plus nécessaire. La jeune femme aurait été tout à fait en droit de le lui reprocher, mais, comme il s’y attendait, son esprit était déjà ailleurs, ou plus exactement, n’avait que faire de ces quelques formules de déférence désormais inutiles. Visiblement rassurée par ses paroles, galvanisée peut-être également, de savoir qu’il était son jouet, rien qu’à elle, qu’elle était en mesure d’en faire ce qu’elle souhaitait et que jamais il ne viendrait s’en plaindre, le Démon accompagnait les mouvements de son bassin, assurant sa prise sur sa cuisse, le creux de ses reins, et son bassin, tout en s’assurant toujours qu’elle ne se déséquilibrerait pas involontairement. Son regard la couvait d’une chaleur sensuelle. Ses petits gémissements étouffés derrière ses dents ne lui échappèrent pas et lui arrachèrent un sourire. Asep’Timusoth devait admettre prendre du plaisir dans cette situation, d’autant que la jeune Kara lui offrait un spectacle particulièrement alléchant, et des attentions, certes, légèrement chaotiques, mais loin d’être désagréables. Diablo peut sentir à ses différentes caresses qu’elle essaie de se l’approprier, de découvrir son corps, glissant dans son dos, sur sa hanche. Le Démon la laissait faire, sans aucune retenue, sans aucun taboo – il aurait été surprenant qu’il en ait un – laissant échapper parfois, un léger soupir dont le souffle se mêlait au sien, lorsque ses attentions se montraient particulièrement efficaces. L’Incube était un redoutable amant, certes, mais cela ne l’empêchait pas de profiter, également, des étreintes que sa nature le poussait à multiplier. Et bien que les procédés se ressemblaient beaucoup, chaque partenaire était suffisamment différent pour rendre chaque situation, et le plaisir qui en découlait, unique. De plus, il n’aurait pas été fair-play de ne pas offrir à Kara les lauriers de ses actions. Peut-être aurait-elle pu faire une délicieuse Succube…

Sa propre pensée le fit sourire. La situation aurait été totalement différente, mais néanmoins pas nécessairement aussi plaisante. Il l’observait en silence, sentait sa respiration, les battements de son cœur, les légers couinements qui s’échappaient de ses lèvres et venaient mourir sur les siennes. Le Démon aurait probablement pu se saisir d’elle dans l’instant et s’emparer d’elle sans qu’elle n’émette aucune objection, mais il pouvait sentir que l’attente lui procurait davantage de sensations encore que le soulagement d’être enfin comblée. Après tout, elle était maîtresse de la situation et elle aurait très bien pu lui commander de mettre un terme à ce tourment, et, pourtant, elle n’en faisait rien. Signe évident qu’elle appréciait l’état dans lequel ils se trouvaient tous les deux. Après quelques minutes de silence, ponctués par leurs respirations respectives et quelques gémissements étouffés, Kara rompit à nouveau le silence et lui ordonna de lui dire quelque chose, de lui parler. Le Démon esquissa un sourire. « Tu veux… » Il avait commencé à s’exécuter lorsqu’elle lui ordonna autre chose encore. Son esprit semblait commencer à avoir beaucoup de mal à se fixer sur quelque chose sans sauter du coq à l’âne rapidement. Sans se démonter, ni se départir de son sourire. Ses lèvres se glissent vers son oreille. « Tu m’autorises à bouger mes mains pour ça, Kara ? » Comme précédemment, sa voix était un simple murmure suave, son souffle chaud glissant sur la peau de son cou n’étant probablement déjà qu’une brise tant sa peau était brûlante sous ses mains. Il attendit alors qu’elle lui donne l’autorisation. Lorsque ce fut le cas, il fit glisser la main qui s’était ancrée contre la peau de sa cuisse et la fit remonter, sans rompre le contact, le long de sa hanche, de sa taille, l’abandonnant à peine le temps de passer au-dessus de sa queue, puis regagna son corps au niveau de ses côtes et glissa encore plus haut, toujours plus haut. Elle frôla à peine les courbes de sa poitrine, juste assez pour suggérer la douceur que pourrait provoquer un tel contact, pas assez pour en donner un réel aperçu. Enfin, après ce qui pouvait semblait être une éternité, il arriva à son cou. Ses doigts s’écartèrent davantage et vinrent s’emparer avec délicatesse de sa gorge, repoussant sa tête vers l’arrière, dégageant son cou dans son entièreté. L’Incube plongea alors finalement son visage contre la peau ainsi tendue, laissa glisser quelques souffles sur sa peau, avant de venir planter avec une délicatesse ses canines dans sa peau.

Ses attentions n’étaient, bien entendu, pas violentes. Même si, sans comparaison aucune, il aurait littéralement pu lui déchirer la gorge. Au contraire, il mordait avec douceur sa peau, parfois un peu plus fort. Il écoutait avec attention les réponses qu’elle lui offrait, oralement ou bien physiquement, afin de maîtriser l’intensité de ses gestes pour l’accorder à ses réactions. Il continua ainsi de longs instants avant d’écarter très légèrement son visage, pas assez pour quitter le creux de son cou, juste assez pour que la peau de ce dernier puisse se faire la caisse de résonnance de ses paroles. « Tu sais que tu as très bon goût, Kara ? » Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire qu’elle ne manquerait pas de de deviner puisque ses lèvres frôlaient la peau toujours tendue de son cou. La main qui retenait ce dernier prisonnier glissa légèrement vers l’arrière, parcourut sa joue qu’elle caressa avec douceur, avant de traverser une infime partie de sa chevelure, se retrouvant sur sa nuque. Un soupçon de liberté qui lui était désormais octroyés car les pensées de son invocatrice se traduisaient progressivement dans le lien qui les unissait. Les ordres et les permissions étaient toujours nécessaires, mais il n’y aurait plus nécessairement besoin que cela passe par un assentiment oral. Certaines choses devenaient parfois plus évidentes que les mots et la magie était, contrairement aux mortels, bien plus efficace pour déceler ce genre de choses. Asep’Timusoth ponctuait désormais ses morsures délicates de quelques baisers ça et là, parcourant son seulement le creux de son cou, mais également la courbe de son épaule et la naissance de sa poitrine, semblant frapper au hasard, mais élargissant toujours son champ d’action, petit à petit…


Kara Desco

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 22 lundi 26 avril 2021, 23:22:52

« Mais bien sûr Diablo, bouge tes mains aller, bouge-les. »

Kara n’avait même pas véritablement entendu sa propre réponse, tant elle sentait partir les dernières très fines onces de conscience. Leurs étreintes finissaient d’achever ce qui restait de cervelle dans son petit crâne de piaf, cervelle déjà tellement imbibée que c’était assez facile, en vérité. En cet instant, elle aurait été capable de dire « oui » à beaucoup de choses, tant sa voix devenait un moteur considérable de son excitation.

Pourvu qu’il parle, elle se fichait pas mal de ce qu’il disait. Cause encore, Diablo. Il pouvait lui réciter des poèmes autant que lui dire la météo, elle s’en foutait royalement. Kara avait en tête la musique de son timbre suave, qui sonnait si bien à ses oreilles, comme s’il tournait ces vidéos relaxantes qui, cependant, ne l’apaisait en rien actuellement. Au contraire, même… Il ouvrait la bouche, et elle était en transe. De plus en plus, la Commerciale peinait à rester calme, ses mouvements de bassins s’accentuaient davantage en décuplant le plaisir qu’elle tirait de ce frottement contre son intimité, marquant la cuisse du Cosplayeur sans se préoccuper de ces détails.

Mais rien n’était pire que ce qui venait ensuite, si lentement pourtant, mais la notion de temps était délicate dans son état, et la sensation de la prise sur son cou, la douceur alliée à la fermeté assurée, lente, qui faisait grimper sa température et perler la sueur à son front, avec autant d’influence sur les caresses répétées de va et vient qu’elle opérait toujours en tenant bon, malgré l’effort que cela lui demandait d’être concentrée sur deux tâches à la fois. Donner, et prendre. Se contenir suffisamment pour ne pas juste s’arrêter de gigoter et trembler en chouinant des piaulements idiots d’ivrogne en adoration.

Cet Escort avait réellement quelque chose de magnétique dans ses attitudes, liée à sa nature démoniaque qu’elle ignorait, et que magnifiaient l’alcool dans ses veines. La sensation de ses dents qui piquaient, avec la parcimonie adaptée, la peau délicate de son cou la forçait à serrer la mâchoire sous le coup des morsures plus appuyées dans de petits grincements de dents loin d’exprimer la douleur. Au contraire, elle paraissait réagir aux écarts plus sensibles de la pression de ses quenottes sur sa jugulaire, se contenant avec une tension palpable dans l’ensemble de son corps, de crainte qu’une ondulation plus brusque ne plante les crocs dans la chair.

Être ainsi suspendue à cette épée de Damoclès augmentait considérablement sa convoitise, soufflait un carburant incroyable sur les flammes déjà puissantes de son désir, renforçant la tentation pourtant bien conséquente contre laquelle elle ne réalisait pas lutter. Celle d’envoyer valser leur petit jeu, qu’elle suivait avec de plus en plus de peine tant elle se sentait en feu. Il restait que cette relation exigeait d’elle qu’elle puisse à minima maîtriser ses mouvements et dicter ses lois, ce que Kara était de moins en moins capable de faire depuis qu’il la croquait.

Lorsqu’elle perçut sa voix à nouveau qui roulait contre son cou, son corps entier se contracta en retenant un sifflement surexcité.

« Ah… Ah o. Ouais ? »

Sa voix, à elle, était assez éraillée et ne rendait pas aussi bien qu’elle l’aurait imaginé. Cependant, elle n’y porte aucune attention, l’idée suivante chassant directement cette pensée sans perdre de temps, bien aidée, il fallait l’avouer, par le cheminement des lèvres du Démon qui commençaient à se perdre au-delà des frontières de sa clavicule. L’effet, spectaculaire, lui tira des sursauts d’autant plus violents qu’elle sentait cette main puissante et cependant agile se glisser dans ses cheveux et prendre possession de sa nuque.

Il devenait évident que ses mouvements de main n’étaient plus coordonnés, malgré un effort certain pour tenter de se concentrer, de prolonger son action avec attention, mais elle peinait à ne pas trembler assez pour gêner ses caresses, forcée de les interrompre pour souffler lentement.

C’était plus fort qu’elle. Kara ne contrôlait rien, et le contraste avec la suave langueur du Cosplayeur la rendait folle. Se tortillant sur sa cuisse, la jeune femme poussa un grognement sourd avant d’encadrer de ses deux mains son visage qui torturait sa peau, dans un geste malhabile et trop abrupt, impulsant une descente plus conséquente aux lèvres du Démon, sans davantage brimer son impatience.

« Tu vas voir, j’ai bon goût ici aussi Diablo. » Mais l’assurance qu’elle venait de témoigner en parlant d’une voix sèche et audacieuse se brisa dans un gémissement lascif qui ne lui semblait pas vraiment destiné, à peine audible. « Oh tes dents putain… »

Avec appétit, Kara poussa encore ce visage cornu, en tournant la tête sur le côté pour éviter les cornes, et forçait lentement mais sûrement le Cosplayeur à fondre sur ses seins. Elle avait l’impression d’avoir craqué si facilement, et pourtant, cette idée ne la dérangeait pas plus que cela. Pire, elle lui arracha un sourire de contentement victorieux, mais c’était sans doute l’effet de ses lèvres effleurant la peau sensible d’un mamelon.



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 23 mardi 27 avril 2021, 01:07:14

Il aurait été surprenant qu’elle le lui refuse, ainsi avait-il pris la liberté de se laisser aller à un soupçon d’initiative. La voix de la jeune femme transpirait de plus en plus l’abandon, davantage que le contrôle, mais cela n’avait aucune importance. Certes, le jeu s’était installé et, sur le papier, c’était elle qui menait la danse, c’était elle qui le contrôlait, mais, dans les faits, elle était davantage un jouet entre les mains d’un Démon, une pauvre créature à laquelle il souhaitait faire connaître une nuit de béatitude afin de s’offrir le luxe de la liberté. La jeune femme n’était qu’un moyen, un outil, les clefs de sa liberté, mais il savait que sa propre conscience lui intimait de lui offrir, a minima, de quoi ne pas trop lui en vouloir. C’était bien le moins qu’il put faire, n’est-ce pas ? Alors qu’il glissait ses mains sur elle, les bougeant comme elle en avait éprouvé le désir, l’Incube réalisa que Kara perdait petit à petit pied sur la réalité. Certes, elle tenait toujours bon et sa volonté était tout à fait louable, mais il pouvait réaliser à quel point elle lutait désormais pour se concentrer sur les propres attentions qu’elle lui offrait. Cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Non pas que cela n’était pas agréable, au contraire, les sensations quelques peu désordonnées mais menées par l’instinct avaient un charme et un effet certains sur sa personne. Sa manière de se frotter sur sa cuisse, de manier sa virilité… Il n’y avait là que des sensations particulièrement savoureuses, bien que la créature des Enfers n’avait aucun mal à les reléguer au second plan, ce qui n’était pas le cas de celle qui se trouvait entre ses bras, prisonnière bien que geôlière. Il en appréciait chacun des souffles, chacun des petits cris étouffés qu’elle essayait de retenir. Il aurait aimé lui dire de ne pas se retenir, mais le Démon savait qu’ils avaient tout le temps du monde pour cela. Encore une fois, rien ne pressait.

Alors qu’il s’affairait contre le cou de son invocatrice de fortune, Asep’Tisumoth pouvait sentir les battements de son cœur, deviner le courant emprunter par son fluide vitale qui courrait sous la fine peau d’albâtre, circulant dans ses artères et ses veines. Il se délectait de tout ce qu’elle pouvait lui offrir, volontairement ou non, et apprenait à la découvrir, à son insu, plus intimement qu’elle ne se connaîtrait probablement elle-même. Il ne violait pas ses pensées, mais tous les signaux de son corps étaient sien. Les Mortels étaient tous uniques, mais se ressemblaient plus qu’ils ne le pensaient, tous assujettis à leurs sens. Leurs réactions à la douleur, à la peine, au plaisir… Ils avaient chacun leur différence, mais, au final, ils avaient tous un levier sur lequel il suffisait de légèrement appuyer pour faire s’écrouler la maison de leur raison. Savourant sa peau comme certains dégustent un carreau de chocolat quasiment pur, le Démon prenait son temps, expérimentait, encore et encore, se surprenant à sentir son corps se raidir sous l’une ou l’autre de ses morsures. Sa voix dérailla lorsqu’il la complimenta sur son goût et cela le fit sourire. Elle semblait s’en étonner mais elle ne devait probablement pas en douter. Il se contenta d’hocher la tête, le visage toujours enfoui dans son cou tandis qu’il reprenait une bouchée de ce met savoureux qu’elle représentait. Le Hasard faisait bien les choses. Et d’autres auraient pu tomber sur des invocateurs de bien pire facture. Non, l’Incube n’avait pas à se plaindre de sa situation. Et Kara probablement non plus, même si, bien entendu, les choses auraient été très différentes si elle n’était pas rentrée dans cette pièce déjà ivre. Mais les spéculations n’avaient plus cours désormais et il était temps de la pousser encore davantage dans ses retranchements, ne serait-ce que pour imaginer quel allait être son prochain mouvement.

Et ce dernier fut… surprenant. Alors qu’elle abandonna les caresses qu’elle prodiguait au Cosplayeur, il songea d’abord qu’elle essayait de se donner une certaine contenance, de s’offrir une pause pour reprendre ses esprits et pensait qu’elle allait essayer de s’extraire, au moins un peu, de ses attentions, mais elle n’en fit rien. Au contraire, elle vint, d’un geste étonnamment autoritaire, se saisir de son visage pour l’encourager à descendre plus bas, plus vite. Bien que surpris, Asep’Tisumoth n’opposa aucune résistance, ses lèvres glissèrent de sa clavicule à ses seins en un bond et vinrent découvrir cette nouvelle surface avec autant de douceur et de patience qu’il l’avait fait jusqu’à présent. Ses lèvres s’élargirent alors qu’elle lui assurait qu’elle avait également bon goût par . Le Démon ne la laissa cependant pas terminer que déjà ses dents venaient continuer leur office et, après avoir été privée de la peau de son cou si brutalement, elles se rabattirent avec malice sur la peau de sa poitrine généreuse. Sa main qui dormait dans le creux des reins de Kara glissa très légèrement vers le bas, flirtant avec la naissance de ses fesses tandis que sa queue se déliait progressivement, libérant la taille de la jeune femme. Une main placée derrière sa nuque, l’autre toujours fermement ancrée dans le bas de son dos, il avait libéré son appendice caudal pour venir le faire glisser contre les courbes de sa protégée. Car il n’avait aucune raison de ne se servir que de ses lèvres pour satisfaire les envies de son invocatrice. Serpentant avec avidité le long de sa peau, la queue du Démon vint s’enrouler autour d’un de ses seins, en escalada le dénivelé avant de frôler son sommet dans une caresse infiniment longue alors même que ses lèvres s’occupaient, en leur propre tempo, du sommet jumeau. Kara lui avait offert sa poitrine sur un plateau et il aurait été profondément égoïste de ne pas rendre hommage à un tel don de sa personne. Il s’agissait bien là d’une attention qu’elle méritait, assurément.

Kara Desco

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 24 mercredi 28 avril 2021, 10:44:25

Il n’était plus question de tenter de se retenir de quoi que ce soit désormais. Pas depuis que les quenottes démoniaques parcouraient la peau sensible de sa poitrine, la noyait dans un trouble saccadé où Kara cherchait de l’air comme un poisson hors de l’eau. Elle tirait le cou dans l’espoir que la hauteur lui apporte autre chose que cet oxygène bourré d’odeurs qui lui semblaient toutes obscènes, aiguillonnant ses sinus avec la précision d’une frappe chirurgicale, et rendant inefficace toute tentative de respirer convenablement.

Le Démon l’acheva savamment dès que sa queue libéra sa taille fine pour serpenter jusqu’à l’un de ses seins, lui arrachant un couinement de souris, rattrapé par un gémissement langoureux à la découverte de cette sensation nouvelle. Kara comprenait désormais ce qu’il entendait vraiment par ‘accessoire particulièrement déroutant’… Il fallait avouer que sur le moment, lorsqu’il avait prononcé ces quelques mots avec ce sourire enjôleur, la petite Office Girl n’avait pas été plus loin qu’une évocation salace somme toute classique, mais désormais, le cerveau imbibé croulant sous les sollicitations du désir, elle ne prenait pas le temps de penser.

Son corps entier était en feu, et elle se demandait comment Diablo faisait, lui, pour être de marbre. Une petite voix dans son esprit intoxiqué lui souligna qu’il devait avoir l’habitude de ce genre de prestation, et que c’était son travail, ce qui la fit sourire, et même rire à vrai dire, en serrait cependant les dents immédiatement pour supporter une morsure plus appuyée. Un soupir guttural s’échappa de sa gorge en fermant les yeux, ne sachant plus vraiment comment se concentrer sur des détails, et préférant se laisser porter par une vague globale de plaisir, qui allait bien au-delà des sujets des attentions du Démon.

En cillant, Kara parut soudainement réussir à discuter. « Ça doit être sacrément pratique dans ton job. »

Pas de mise en contexte, et pas davantage d’explications, elle en était incapable pour de nombreuses raisons, et se retenait désormais à son dos pour ne pas chavirer sous la houle de ses caresses la mettant dans un état second. « T’es doué Diablo, bordel ! » Piaffa la jeune femme dans un encouragement rauque.

Une piqûre plus aigue lui fit lâcher un grognement, en piaillant un « aïe ! » strident, aussitôt accompagné d’une petite tape, en réflexe, sur le sommet de son crâne, pile entre les deux cornes qui ne lui posaient toujours pas plus de questions que cela. Kara aurait dû se demander comment des prothèses pouvaient sembler aussi vraies, sans aucune trace de colle, mais tous ces détails lui passaient largement au-dessus.

Se rendant compte de son geste, en rougissant un peu plus que le carmin naturel de ses joues d’ivresse, la jeune femme caressa ses cheveux noirs en plissant les yeux, se tordant un peu pour déposer un baiser à l’endroit où elle avait frappé, d’une force de mouche loin d’être conséquente. Devant l’attitude stoïque du Démon, Kara restait troublée, et c’était peut-être une des rares réflexions qu’elle était capable d’avoir encore, parlant sans filtre aucun, d’une voix éraillée par l’excitation qu’il distillait en elle.

« Comment tu fais pour pas… » Elle se mordit la lèvre pour laisser passer une décharge électrique qui remontait de cette main posée sur ses reins jusqu’à sa nuque. « … pour pas… vriller ? »



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 25 mercredi 28 avril 2021, 17:26:25

Les chaînes virtuelles qui le retenaient dans cet endroit se desserraient, petit à petit, toujours plus.Au fur et à mesure que Kara prenait du plaisir et qu’elle se considérait de plus en plus comblée par les attentions du Démons, les obligations de ce dernier étaient davantage considérées comme remplies. Bien entendu, il faudrait qu’elle lui dise, haut et fort, qu’elle était pleinement satisfaite de lui, et il ne manquerait pas de le lui suggérer cette phrase, particulièrement importante, le moment venu. Pour le moment, son attention toute entière était tournée vers elle, son corps et les nombreuses manières par lesquelles il pouvait lui permettre d’être réellement satisfaite. On pouvait reprocher beaucoup de choses à Asep’Timusoth, mais une chose était certaine, il respectait scrupuleusement les règles, même si certaines étaient faites pour être contournées ou pliées. Était-ce sa faute s’il n’était psa obligé d’indiquer noir sur blanc les conséquences inhérentes au fait de donner un ordre à un Démon à peine invoqué ? Était-ce de sa faute si rien n’obligeait les créatures des Enfers de mentionner les petites lignes inhérentes aux contrats qui les liaient aux Mortels ? La Magie avait laissé un trou béant en lieu et place de toutes ses règles qui auraient pu protéger ces pauvres hères de monstres comme lui, et, pourtant, elle n’en avait rien fait. Pourquoi ? La question avait le mérite d’être posée et l’Incube, au détour d’une phase de philosophique solitude, s’était déjà laissé aller à se questionner sur le sujet sans réellement obtenir de réponse suffisamment satisfaisante. Certaines possibilités suggéraient la volonté de laisser aux Mortels le plein potentiel de leur libre-arbitre, cela impliquant notamment de ne pas les protéger naturellement contre certains dangers, d’autres envisageaient que l’Univers s’imaginait peut-être que l’expérience finirait par produire une méfiance suffisante, mais c’était peut-être sans compter sur le désintérêt notable des Mortels pour leur passé, probablement lui-même dû à leur longévité réduite. Le sujet était particulièrement passionnant, mais malheureusement, beaucoup de choses étaient trop inconnues, immatérielles et intangibles pour pouvoir dénouer le noeud gordien que représentait ces questionnements. A priori, il pourrait toujours y réfléchir au cours des prochains millénaires, lorsqu’il n’aurait pas l’esprit ailleurs.

Et là, maintenant, tout de suite, son esprit était entièrement tourné vers Kara. Qu’il s’agisse de ses gestes, de son regard, son écoute ou de ses pensées, il n’avait pas une seconde qui n’était pas dédiée à la jeune femme. L’Incube appréciait la douceur de sa peau sous ses doigts, la chaleur de son épiderme contre celui de son appendice caudal, les petits gémissements aigus, les souffles plus graves qui s’échappaient de ses lèvres, les mouvements de son corps, le goût de sa peau contre ses lèvres, la finesse de cette dernière entre ses crocs. L’attention d’Asep’Timusoth était tournée, toute entière, vers Kara à l’écoute de la moindre de ses réactions, à l'affût de la moindre information qui lui permettrait de lui offrir une expérience hors du commun - en plus du simple fait qu’elle était actuellement entre les bras d’un authentique Démon. La créature des Enfers profitait, savourait, chaque seconde de cette étreinte. Et même si la jeune femme avait dû arrêter les attentions dont elle le gratifiait, elle ne manquait pas de le passionner pour autant. S’il était très agréable d’être la cible des attentions, les fournir avait toujours été presque plus intéressant pour le Démon que de les recevoir. Il avait d’ailleurs ressenti un plaisir non feint à la surprendre en faisant usage de sa queue pour venir se saisir de l’un de ses seins, faisant courir cette dernière sur une bonne surface de sa peau en une caresse aussi longue que douce. Il aurait pu continuer ainsi éternellement, certains s’imaginant qu’il ne faisait qu’explorer superficiellement sa maîtresse. Mais quel mal y avait-il à subjuguer les sens ainsi ? Aiguiser l’esprit aux premiers plaisirs pour rendre les suivants encore plus inoubliables. Certaines attentions étaient violemment puissantes et passionnées, et ils avaient, tous les deux, le temps d’arriver à ses extrémités. Pourquoi ne pas s’attarder en chemin ? Prendre le temps de bifurquer sur des sentiers plus lents, mais tout aussi agréable ? La destination n’était pas aussi intéressante que le chemin parcouru disait-on. Et, pour le Démon, cet adage était encore plus vrai lorsqu’il s’agissait de faire honneur à une femme.

Son attention tournée vers Kara, ses gestes mesurés et parfaitement maîtrisés, Asep’Timusoth prenait doucement possession d’elle. Il eut un sourire lorsqu’elle parvint à lui souffler quelques mots, qui, sans aucun contexte, auraient pu le dérouter. L’Incube se détacha alors à peine d’elle, relevant ses yeux d’or vers ses iris d’azur, un sourire séducteur se dessinant sur ses lèvres. « C’est un métier où il faut souvent être imaginatif… Et j’ai une imagination sans limites. » La dernière phrase sonnait presque comme une menace, la menace que ce qu’ils partageaient n’était que le début et qu’elle devait s’attendre à bien plus, si, bien entendu, elle le désirait. Puis, sans autre semonce, il s’en retourna à ses premières occupations, reposant ses lèvres contre la poitrine de son invocatrice désignée, revenant planter, avec délicatesse, ses crocs contre cet épiderme soyeux. Il dut cependant être un peu trop hâtif à un moment donné, car il lui arracha un léger cri de douleur, accompagné d’une tape, probablement réflexe, sur le sommet de son crâne. Le Démon suspendit immédiatement son geste et leva son regard vers Kara, s’assurant que tout allait bien. Elle sembla se raviser, faisant glisser une main dans ses cheveux avant de venir déposer un baiser à l’endroit même où elle venait de le frapper, si l’on pouvait effectivement qualifier cette douce tape de réelle frappe. Il esquissa un sourire et déposa un baiser à l’endroit même où venait d’avoir eu lieu de le pincement douloureux et continua d’embrasser sa peau, centimètre carré par centimètre carré, sans en oublier un seul. Sa queue dansait avec douceur contre sa peau, tantôt précédait ses lèvres, tantôt les suivait. Et alors qu’il laissait jouer cette dernière avec sa poitrine, ses lèvres étaient remontées doucement le long de son cou, venant glisser le long de la ligne de sa mâchoire. C’est à cet instant qu’elle lui posa la question d’une voix éraillée par ses attentions comment il parvenait à paraître aussi… calme. Ses mains vinrent glisser le long de son corps, pour venir encadrer le visage de la jeune femme. Il détacha alors ses lèvres d’elle et posa son regard dans le sien. « Parce que tu ne m’en as pas encore donné l'autorisation, Kara.» Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire amusé avant que l’Incube ne rompe les quelques milimètres qui les séparaient de celles de la jeune femme et y déposa un long baiser. Il recula ensuite, gardant toujours son visage entre ses doigts. « Et, crois-moi, ce n’est pas parce que je semble être  en maîtrise, que tu me laisses de marbre.» Il pencha la tête légèrement sur le côté et se rapprocha de son oreille pour venir lui murmurer quelques mots de plus. « C’est tout le contraire, et je fais tout ce que je peux pour que cela dure le plus longtemps possible...»



Kara Desco

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 26 samedi 01 mai 2021, 10:29:37

Etrangement, Kara le croyait sur parole lorsque le Démon affirmait que ce fabuleux appendice caudal lui servait à alimenter l’imagination, tout comme le poussait à faire preuve d’originalité, et elle n’avait aucun mal à dire, sans même le connaître, qu’il ne mentait aucunement en disant que son imagination n’avait aucune limite. A vrai dire, ils ne se connaissaient pas, mais dans le petit cerveau de Kara, ce Cosplayeur devait ne pas manquer d’idées saugrenues, que ce soit dû à son expérience d’escort ou qu’elles lui viennent naturellement. C’était évidemment un énorme avantage dans son job, songeait-elle, il devait être très demandé… Rama n’avait pas lésiné, et c’était étrange de repenser à son ancien comparse de boisson, qu’elle ne reverrait plus jamais, sans même le savoir, sans s’en préoccuper…

Si Diablo était en effet très imaginatif, ce dont elle ne doutait pas, il était aussi extrêmement sûr de lui, patient et persuasif dans ses mots. Sa voix sifflait comme celle d’un serpent, comme une caresse juste assez appuyée pour être autre chose qu’un effleurement, et pas assez forte pour laisser la place aux interprétations moins voluptueuses... quoi que... Kara avait du mal à analyser ses mots, dans son état, mais la sonorité de son timbre suffisait en général à lui indiquer comment réagir, ou du moins, appuyait sur les bons leviers, par réflexe.

Elle tomba des nues lorsqu’il lui répondit, lui donnant pourtant de manière toute simple la raison pour laquelle il réussissait si bien à ne pas vriller. L’extrême proximité de sa bouche près de la sienne la laissait pantoise, les yeux ronds dans les l’or des siens, en n’osant à peine respirer ou ciller. La tension avait immobilisé son corps sur l’instant précédant son baiser, et elle s’y abandonna avec un soupir étrange, ridicule et pourtant langoureux.

Dans son crâne, la tempête bouzille ses pensées et les mélange comme dans un shaker, et Kara a peur de manger d’air, inspirant comme après une séance trop longue d’apnée, en se remettant à frémir. Ses mots ont eu un effet bœuf, elle se sent galvanisée par ses propos pourtant si doux, sa voix calme mais chaude, et sa façon d’insister sur certains mots. La jeune femme empoigne sa nuque et une épaule pour éviter de tomber à la renverse, et fronce les sourcils en tordant son petit visage aux joues rouges.

« Ah, c’est que ça ? » Le regard perdu se renforce, et Kara montre même les dents. « Du coup, si je t’en donne l’ordre, tu vrilles ? » Son sourire s’élargit d’un coup, comme si elle réalisait ses propres mots et leur pouvoir. C’était grisant de se savoir aussi puissante, et elle penchant le menton pour appuyer son regard, en feu, qui le sondait.

Elle avait besoin de savoir qu’elle n’était pas un fétu de paille qui se consumait seule, paradoxalement, même si elle croyait que Diablo était parfaitement aguerri aux affres de l’excitation de par sa profession. C’était un besoin de rassurance au fond, d’espérer ne pas être la seule à totalement être incapable de raison, et d’être tout de même assurée que le peu qu’elle essayait de faire n’était pas vain. Il n’y avait rien de pire, pour elle, qu’un rapport à sens unique, qui lui faisait se demander « et si j’arrête tout, maintenant, ce serait si grave que ça ? »… Et ce n’était heureusement pas le cas, l’atmosphère était lourde de leurs échanges chargés en phéromones.

Au regard que lui lançait le Démon, Kara savait qu’elle pouvait dès lors tout demander, ce qui la fit frissonner à nouveau, et elle se pencha un peu, assez pour revenir tout près de son visage, menant cette fois la danse, lui souriant avec une pointe de malice avinée.

« Bah c’est un ordre. Diablo. Obéis. »

Un commandement net, qui cette fois ne manque pas d’assurance, étrangement, parce qu’elle est hypnotisée par son regard, par ses paumes chaudes et cette queue étrange qui la patrouille en lui faisant découvrir de nouvelles sensations. Il a eu l’air de sous-entendre qu’il voulait faire durer le plaisir, et Kara piaffe d’empressement, en roulant les épaules, mais faisant un effort visible, et certain, pour respecter ce qu’il semble vouloir.

Il doit avoir l’habitude. L’habitude des clientes bourrées, incapable de réfléchir et totalement impatientes. Alors elle se rassure en se disant que ce n’est pas qu’elle, que tout le monde doit être comme ça, une fois totalement imbibé. D’ailleurs, elle a soif ! Dans un ronronnement hilare, elle plisse les yeux.

« J’ai soif Diablo. Donne-moi à boire aussi. Faudrait pas que je m’assèche, hein ? » Nouveau gloussement, qui tranche avec son visage d’un marbre surexcité, les traits tirés par le désir, alors qu’elle se mord la lèvre.



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 27 samedi 01 mai 2021, 16:32:52

Vriller était quelque chose qu’Asep’Timusoth connaissait bien. Combien de Mortels s’étaient laissés emportés par les flots combinés du désir et du plaisir, abandonnant, l’espace d’un moment éphémère, mais réel, toute notion de raison ou de réalité. Lui-même s’était déjà laissé emporter, quelques rares fois, parce qu’il est aussi très agréable de ne plus chercher à réfléchir ou de contrôler la situation. Et puis, il faut l’admettre, au début, l’expérience engrangée par des millénaires d’existence fait défaut et nombreux sont les Incubes qui se perdent dans leur propre plaisir au lieu de se concentrer sur celui des Mortels. Bien entendu, tous les Démons n’ont pas nécessairement à cœur les intérêts des pauvres hères qui les invoquent, mais pour la créature des Enfers, savoir maîtriser ses propres pulsions et ses propres instincts, pouvoir décider de quand on accepte de se laisser emporter par un torrent de passion, est un pouvoir en soi. La jeune Kara était une femme probablement comme il en existait beaucoup d’autres sur ce plan et, rien que pour cela, elle n’avait très certainement rien de particulier qui aurait pu susciter l’intérêt de l’Incube, mais, malgré tout, il y avait quelque chose en elle qui éveillait un intérêt certain. Il n’aurait réellement su dire quoi. Peut-être était-ce cette ressemblance fortuite avec elle, peut-être était-ce autre chose. Mais quoiqu’il en fut, il s’était convaincu qu’il ne souhaitait pas gâcher ce moment, autant pour elle, que pour lui. Et si au début il lui fallait marcher sur des œufs pour qu’elle ne s’échappe pas du piège dans laquelle elle s’était désormais glissée, il s’agissait désormais simplement d’une volonté personnelle de faire les choses bien. En particulier, le désir, le plaisir et la passion de sa partenaire improvisée étaient désormais ses priorités, et, pour cela, il lui fallait encore garder une pleine conscience de ses moyens, se concentrer sur elle plutôt que sur lui, même si, une fois encore, il ne mentait pas lorsqu’il lui avouait qu’elle ne le laissait pas indifférente. La posséder serait probablement plus agréable qu’avec une bonne quantité d’invocatrices qu’il avait pu étreindre par le passé.

Le Démon eut un sourire lorsque la jeune femme s’interrogea alors sur ce qu’il se passerait si elle lui donnerait l’ordre de vriller. Sans le savoir, elle mettait le doigt sur une réalité qui était désormais magiquement réelle. Elle avait un pouvoir quasi-absolu sur lui et chacun de ses ordres était un désir qu’il se devait de combler. Bien entendu, il y avait toujours une certaine latitude sur laquelle le Démon était capable de jouer pour serpenter autour de ses obligations. Il posa son regard ambré sur elle, sondant son regard d’azur, lui faisant silencieusement prendre conscience de la portée qu’un tel ordre pourrait avoir sur leur échange. Il ne lui interdirait pas de le faire, mais il se doutait qu’elle devait avoir une petite idée de la conséquence que ce dernier aurait. Néanmoins, cela ne semblait pas lui faire peur. Elle se contenta de s’approcher de lui, se penchant en avant, approchant tout près son visage du sien. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire évocateur avant qu’elle ne lui ordonne d’obéir. Diablo esquissa un sourire à son tour, légèrement carnassier, il recula légèrement son visage pour pouvoir incliner légèrement la tête. « Comme ma Maîtresse l’ordonne. » Il releva la tête, prêt à lui montrer peut-être ce qu’un Démon pouvait réaliser une fois qu’on lui ordonner de lâcher sa bride. Néanmoins, elle l’interrompit, volontairement ou non, lui commandant à boire. « Non, Maîtresse. » Il y avait dans son intonation une volonté de se prendre au jeu mais si la soumission était réelle, la notion de jeu était bel et bien présente. Kara n’avait aucun doute qu’elle était bel et bien en position de force, mais que tout ceci n’était finalement qu’un jeu, un jeu qu’ils jouaient tous les deux et qui était des plus plaisant. Alors que sa queue abandonnait son corps, glissant sur sa peau tandis qu’elle desserrait son étreinte sur sa poitrine, ses mains glissèrent sur les hanches de la jeune femme et son regard se posa sur celui d’azur. « Permettez-moi, Maîtresse. » Et sans aucune autre sommation, il la souleva légèrement, se tordit légèrement se le côté et vint l’asseoir à côté de lui, sur le canapé.

Il attrapa alors d’une main la bouteille d’alcool encore à moitié pleine et sans même regarder la table, vu qu’il n’avait d’attention que pour la jeune femme, il en versa une partie dans un des verres. Il reposa la bouteille et attrapa le petit contenant avant de l’apporter quasiment juste devant les lèvres de Kara. Il la laissa s’emparer du verre et boire à son goût. Tandis qu’elle se désaltérait, ses mains parcoururent doucement la peau de son corps, principalement parce qu’il ne souhaitait pas que leur distance soudaine ne lui cause quelques frissons. Alors qu’elle lui offrait son cou involontairement en récupérant les dernières gorgées de son verre, Asep’Timusoth vint s’en saisir du bout des lèvres pour quelques baisers délicats et, lorsqu’elle eut enfin fini, il la débarrassa de son léger fardeau dans un regard évocateur. Puis, lorsqu’il eut déposé le verre, il posa les mains sur ses hanches et sans aucun autre mot, il la poussa légèrement en arrière afin qu’elle se couche sur le canapé. Il l’aida à s’installer confortablement s’emparant de ses lèvres alors qu’il ajustait un coussin derrière sa tête. Puis alors qu’elle était allongée, le Démon la surplombant de tout son corps, il plongea ses yeux d’ambre dans les siens. « N’oubliez pas, Maîtresse, le moindre mot de vous… » Sa voix était un murmure, une promesse sincère qu’il obéirait à la moindre de ses paroles pourvu, bien entendu, qu’elle soit en mesure de le lui ordonner. Et, dans un sourire équivoque, ses lèvres se posèrent à nouveau sur les siennes. Ses mains s’étaient posées sur sa peau et la redécouvraient avec une ambition désormais plus aventureuse, plus fiévreuse. Il était toujours doux, délicat en un sens, mais Kara pouvait sentir qu’il essayait davantage de se l’approprier que de simplement éveiller des sensations en elle. Son appendice caudal avait repris son petit manège lui aussi, mais, de sa position naturelle, s’était visiblement enquis de parcourir les hanches de sa proie. Elle serpenta sur son bas ventre pour se glisser petit à petit vers son entrejambe, flattant son aine avec une délicatesse qui frisait l’indécence. Son regard ne la quittait pas un seul instant pour ne perdre aucune miette du spectacle. L’une des mains du Démons, vint prendre l’une de celles de Kara et la guida doucement vers son entrejambe à lui. Son regard se fit légèrement implorant. « Si Maîtresse veut bien me faire l’honneur… » Le ton lui-même semblait indiquer une réelle envie, besoin d’une attention.


Kara Desco

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    Kara est une jeune femme de bientôt trente ans, commerciale pour une grande entreprise, qui s'ennuie dans son job, et qui passe le plus clair de son temps à geeker sur le web et jouer en ligne sous le pseudo de Cassandre. Tantôt le parfait cliché de la working girl, tantôt la pantouflarde en legging qui mange de la glace dans son canapé ^^

Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 28 dimanche 02 mai 2021, 16:33:43

Kara n’imaginait pas à quel point ses ordres, qu’elle prenait à la rigolade en réalité, pouvaient avoir un réel impact sur des choses qu’elle ne maîtrisait aucunement. Des choses qui la dépassaient clairement, dans son pauvre statut de Mortelle, face à un Démon des Enfers. Et alors que Diablo le Cosplayeur lui sert du ‘Maîtresse’ soudainement, la jeune femme éclate d’un rire nerveux, instinctif et enthousiasme, parfaitement naturel. Ses yeux se plissent pour sourire largement en dévoilant ses dents, elle lance même la tête en arrière. Elle trouve cette appellation vraiment drôle, et cela la désarçonne pourtant… Elle pense qu’il blague, une seconde, mais lorsqu’il recommence, la jeune femme cesse son hilarité pour se mordre la lèvre.

Le ton avec lequel il prononce ce simple mot la foudroie, et elle en tire un violent désir, immédiat, incontrôlable. Comment expliquer que cela ait tant d’impact sur elle ? L’alcool ? Certainement, à vrai dire. Mais il réside quelque chose de totalement incompréhensible lorsqu’elle entend cette marque de domination, qui la grise. Une seconde, elle se sent puissante d’un pouvoir incommensurable, n’imaginant pourtant pas à quel point elle avait raison. Un instinct animal, enfouis dans les millénaires, lui ordonne de lui faire du mal, d’abuser de sa position, de pleinement prendre ce rôle de Maîtresse.

Mais elle n’en fait rien, subjuguée par sa voix et son attitude soumise bien qu’arrogante et lascive, comme il sait si bien y faire. A-t-elle réellement le pouvoir sur lui ? Kara le laisse lui lever le shooter, ne fait pas un geste avant d’avoir le verre froid contre sa lèvre, glisse ses mains sur les siennes pour le lui arracher sans violence, et boit cul-sec. Elle ressent un besoin puissant de boire encore, mais un autre désir, plus sauvage encore, lui lacère les tripes. C’était comme s’il la poussait à bout, par quelques gestes qu’il maîtrisait à la perfection… Et Kara en était presque consciente, sautant à pied-joints là-dedans.

Elle venait de quitter ses cuisses, le contact rapproché de sa peau, mais ne le regrettait pourtant pas. Les yeux à l’expression brûlante du Démon la couvait sans cesse, au point qu’elle se sentait habillée de son regard doré, brillants et si attirant… Elle avait senti ses mains reprendre leur vadouille sur son corps, et sursauta d’un frisson électrisant en percevant le retour de ses lèvres contre elle, la peau de son cou bouillant à chacun de ses passages comme s’il la marquait au fer rouge. De simples baisers la mettaient en transe désormais, et plus le temps passait, moins elle se savait consciente de ce qui l’entourait. Elle s’engouffrait volontairement dans un état de torpeur surexcitée, des fourmis gagnant ses membres, et plus encore lorsqu’il l’allongea délicatement.

Cela lui parut durer une éternité.
Et elle s’abreuva à sa bouche comme une assoiffée, se laissant une seconde indolente sur les coussins, savourant la chaleur du corps qui la dominait, et ouvrant les paupières pour constater son regard sur elle. Après tout, elle avait ordonné… Kara racla ses propres lèvres lorsqu’il libéra sa bouche, une expression de parfaite dépravée sur son petit visage aux pommettes carmin.

« Oui oui Diablo, ne t’en fais pas. »

Elle avait espéré le rassurer d’elle ne savait pas trop quoi, mais cette attention lui parut mignonne, dans son ivresse. Son pouls cognait contre ses tempes et l’ennuyait un peu, l’empêchant de se concentrer sur ce qu’elle pouvait articuler, et rendant la voix éraillée. Kara voulait sincèrement lui garantir qu’elle saurait le stopper ou lui indiquer quoi faire, mais quelque chose de conscient lui soufflait qu’elle se mentait déjà à elle-même depuis un bon moment. Depuis qu’elle se croyait sa Maîtresse, mais qu’elle ne maîtrisait de toute façon pas grand-chose. Pas même sa respiration sonore, alors qu’il l’avait embrassé à nouveau, et que ses mains s’étaient faites plus insistantes. Il était facile de constater l’évolution de ses caresses, qui entraînaient à coup-sûr des soupirs bruyants, s’échappant de sa gorge pour s’écraser contre sa bouche.

Son bassin se dandina instinctivement en sentant les effleurements de sa queue, sensation nouvelle, qui la faisait exploser d’empressement, consciente évidemment des suites qu’il donnerait, et il semblait qu’il prenait un malin plaisir à faire monter l’excitation de sa Maîtresse. Une piètre Dominatrice, à vrai dire, qui ronronnait et couinait à chaque attention, en se tordant déjà comme un serpent pris au piège.

A vrai dire, elle était si fiévreuse, que lorsque la main à la peau bleutée vint se saisir de la sienne pour la guider vers son sexe, Kara poussa un gémissement qui sonna comme une libération. Elle entendit à peine ce qu’il venait de lui susurrer à l’oreille, comme s’il la suppliait, la rendant dingue. Sa paume était loin d’être aussi délicate que ce qu’il savait faire, lui, puisqu’elle était livrée à ses sens en feu sans moyen de se contenir, n’ayant aucunement son expérience. Elle s’abattit contre sa peau douce et tendue, grogna un gémissement satisfait avec un sourire étrange, et reprit ses caresses où elle les avait arrêtés plus tôt.

« Oh oui. Bien sûr que je veux bien mon Diablo. »

Retrouver cette sensation contre sa main augmenta considérablement son désir, ayant la parfaite impression qu’à ses mouvements de plus en plus passionnés, se joignaient ceux de cet appendice caudal qui l’aiguillonnait. Elle avait l’impression désormais qu’il lui appartenait… C’était une sensation étrange, mais plus elle allait et venait contre son membre gorgé de désir, plus Kara avait l’impression de reprendre un peu s’assurance, faisant gonfler sa poitrine d’une vanité anormale.

Bien qu’il la surplombe, qu’il fasse tout ce qu’il veuille d’elle, si facilement, la Commerciale avait la sensation, petit à petit, d’être véritablement sa Maîtresse. Et à mesure qu’elle assurait sa prise en gémissant, galvanisée par son regard chaud, Kara tirait la langue pour s’approprier sa bouche et la goûter à nouveau, s’immisçant insidieusement entre ses lèvres et encourageant la sienne à la rejoindre, pour un balai qu’elle ne savait pas orchestrer silencieusement. Instinctivement, ses cuisses s’écartaient pour laisser le champ libre à sa queue aventureuse, l’invitant sans discrétion, ou donnant une permission tacite.



AsepTimusoth

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Re : Les petites lignes du contrat. [PV AsepTimusoth]

Réponse 29 dimanche 02 mai 2021, 20:19:40

Il était vrai qu’entre les paroles et le langage de leurs corps, les rôles pouvaient sembler complètement opposés. Si Asep’Timusoth se soumettait volontiers par les mots, lui offrant du Maîtresse avec un ton fidèlement révérant mais trahissant une pointe d’insubordination à peine voilée, c’était probablement lui qui menait le deuxième mouvement de cette danse qu’ils partageaient à deux. Mais ne fallait-il pas y voir simplement l’action d’un serviteur zélé cherchant à satisfaire sa propriétaire ? Quelqu’un d’extérieur n’aurait probablement pas compris la complexité même du jeu qui se tramait entre ses deux personnes, n’y voyant que deux amants se livrant un jeu de séduction. Mais le Démon louvoyait autour de la magie qui le connectait à Kara, il profitait des faiblesses inhérentes à cette force supérieure et celles, plus ponctuelles, de l’esprit alcoolisée de la jeune femme. Elle ne le savait pas, mais elle avait tous les moyens pour arrêter les assauts de la créature des Enfers et le condamner à rester prisonnier de l’endroit de son invocation, ne lui laissant aucune autre possibilité que de retourner dans son plan, en devant abandonner ses envies de visite de cette nouvelle dimension. Bien entendu, l’Incube n’avait aucune raison de la pousser dans cette direction, et tout était bon pour la subjuguer, surtout s’il fallait donner de son corps pour l’enivrer de sensations et la détacher des réalités de ce monde. Il avait d’ailleurs l’impression qu’elle n’attachait déjà plus d’importance à l’endroit où ils se trouvaient tous les deux, ni même réellement à son apparence étrange, qu’elle avait justifiée plus tôt par l’usage d’un maquillage particulièrement étonnant. Mais elle n’était pas la seule à avoir fait abstraction de ces détails, car si Asep’Timusoth serpentait le long des frontières de ses permissions, distillant savamment ses attentions afin de satisfaire son invocatrice improvisée, il se concentrait désormais pleinement sur cette dernière, abandonnant dans un recoin de son esprit ses véritables buts, pour ne s’intéresser qu’aux moyens. Et si d’aucuns auraient trouvés ces propos réducteurs, peu savaient réellement ce qu’étaient réellement une vie de soumission et ne pouvaient donc réellement comprendre ce que représentait une personne se trouvant entre eux et la liberté. Mais là où le Démon aurait pu se limiter à se servir d’elle, il avait trouvé en la jeune femme une partenaire de jeu, davantage à satisfaire, qu’à utiliser. Et, même si elle ne savait rien, cela faisait une énorme différence dans le traitement dont elle était actuellement la bénéficiaire.

Sa manière de l’appeler Maîtresse l’avait d’abord fait rire sans qu’il ne sache réellement pourquoi. Peut-être ne s’y attendait-elle pas ? Peut-être est-ce seulement l’alcool qui dirige certaines de ses réactions. Pourtant, il peut sentir à quel point son petit jeu réalise ses attentes lorsqu’elle semble réaliser que ce n’est pas une simple blague, mais une réalité. Le Démon avait réalisé que la jeune femme avait du mal à se croire véritablement dominatrice dans leurs échanges, mais il était convaincu qu’elle n’avait besoin que d’un peu d’encouragement et une pointe de jeu pour donner le change. Et il suffit de voir la manière avec laquelle elle attend que le verre arrive à ses lèvres pour s’en saisir pour laisser sous-entendre qu’elle commence, volontairement ou non, à apprivoiser cette nouvelle position. Abandonnant l’alcool pour surplomber désormais Kara, l’Incube pouvait admirer, à la lueur sensuelle des néons de la pièce son corps entier sous le sien. Il aurait pu la posséder, sans nulle autre attention que son propre plaisir personnel, mais, avec le temps, il tirait davantage de satisfaction à faire transir de plaisir le corps de ses partenaires que de se laisser subjuguer par le sien. Et puis, il avait envie de goûter à ses lèvres, de parcourir, encore, sa peau d’albâtre à pleines mains. Maintenant qu’elle lui avait donné l’ordre de ne pas se retenir, de vriller, comme elle le disait si bien, il comptait bien se laisser aller là où ils s’aventureraient tous les deux, même si cela, signifiait, pour le moment, prendre légèrement l’avantage sur elle. Ses baisers étaient passionnés et il pouvait sentir le feu qui brûlait au creux de ses reins et dans son ventre. Elle n’aurait probablement pas rechigné à ce qu’ils abandonnent les préliminaires à ce stade, qu’ils passent à la vitesse supérieure, mais si c’était ce qu’elle voulait, il allait falloir qu’elle le lui ordonne. Car Asep’Timusoth comptait bien profiter de chaque seconde, de chaque tension de sa peau sous ses doigts, de chacune de ses petites contorsions alors que sa queue glissait le long de ses hanches, de chacun de ses petits couinements qui s’échappaient de ses lèvres alors qu’il expérimentait quelque chose de nouveau, de chacun de ses souffles qui se mêlaient aux siens alors que leurs lèvres se redécouvraient, encore et encore.

Ses attentions ne laissaient pas l’Incube indifférent et bien qu’il soit rompu aux exercices de cet art, il ne voyait aucune raison de la priver des effets de ses propres attentions sur lui-même. Après tout, elle avait le droit d’être récompensée elle aussi. Et alors qu’elle s’affairait sur son sexe, certes avec moins de douceur et de lenteur que lui, elle ne manqua pas de lui subtiliser quelques souffles profond, tandis qu’elle pouvait voir, peut-être, parfois son corps se tendre légèrement. C’était plus subtil, plus contenu, mais bel et bien présent. Et alors qu’ils s’embrassaient encore, sa Maîtresse venant forcer la barrière de ses lèvres de sa langue, il accepta l’ordre silencieux et vint joindre la sienne à ce tango tumultueux. Si l’une de ses mains lui assurait une stabilité certaine, l’autre s’aventurait sur la poitrine de la jeune femme, venant la flatter avec une douceur empreinte de désir. Tantôt elle venait s’en saisir avec délicatesse, englobant l’un de ses seins dans sa paume ; tantôt elle parcourait d’un doigt ou deux la peau douce, dans une caresse effleurée, parcourant les courbes, titillant les sommets avec une affection empreinte d’un désir d’éveiller, ou plus exactement, d’exacerber une passion déjà présente. Sa queue s’était glissée jusqu’à l’aine et le Démon avait senti les cuisses de Kara s’entrouvrir légèrement sous la progression de son appendice caudal, l’invitant, toujours silencieusement – leurs lèvres toujours prises dans leurs baisers enfiévrés – à continuer ses attentions. Serpentant sur ses cuisses, son ventre et son aine, elle glissa progressivement jusqu’à son intimité, venant la frôler avec son extrémité. Probablement déjà assez sensible compte-tenu qu’elle s’était frottée à sa cuisse depuis de longues minutes, la créature des Enfers maniait la partie de son corps avec une attention toute particulière, relevant chacune des réactions de sa partenaire pour ajuster son action. Il ne fallait surtout pas aller trop vite. C’était peut-être une torture pour elle, mais, encore une fois, elle restait maîtresse du rythme, et de lui. Il était à elle, pour cette nuit, elle pouvait faire de lui ce qu’elle voulait. Et, pour l’instant, elle voulait qu’il lui montre de quoi il était réellement capable. Ainsi soit-il. Et alors qu’il s’affairait, à l’aveugle, à découvrir son intimité et sa poitrine offertes, il rompit leur baiser, leur permettant de reprendre leur souffle. Mais sans lui laisser davantage de répit, il plongea son visage dans son cou, refermant ses lèvres sur sa peau, mordillant à nouveau sa peau, frappant presque au hasard.



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