La voix dans sa tête... La voix dans sa tête... C’était le pire... Bien le pire... Elle savait que certaines choses de la voix était pas faux. Après tout, c’était vrai que pendant longtemps, la religion chrétienne avait été une religion qui avait opprimé les femmes. C’est vrai... Mais non, elle pouvait dire ce qu’elle voulait, elle n’était pas une salope ! Elle n’était pas une chienne. Oui, son corps ressentait du plaisir... Mais... Mais c’était justement le fait qu’elle était une humaine qui faisait qu’elle pouvait décider d’être autre chose qu’une salope ! Cependant... Ce plaisir... Ce plaisir qui littéralement la prenait toute entière. Elle tentait d’y resister, mais comment ? C’était trop de plaisir pour elle, elle qui n’en n’avait jamais eu... La preuve, finalement, elle avait jouit, pour la première fois de sa vie...
« Hmmm... Oui, ma chérie, voilà... Jouis, ma belle, jouis !! Laisse le plaisir éclater en toi ! »
« Noooooooon ! »
Non, elle ne voulait pas ! Elle ne voulait pas que la fameuse... Elle ne savait même plus comment décrire cette fameuse Sarah ! Etait-ce un démon, une alien, une créature tout autre... Ou tout ça à la fois ? Elle n’en savait strictement rien. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elles souffrait, et qu’elle ne rêvait que d’une seule et unique chose, que Dieu la foudroie, là, maintenant... Cependant, la divinité suprème des Chrétiens semblaient soit d’humeur taquine, ou d’humeur flemmarde, au choix, et ne s’intéressait vraiment pas au malheur de Marie... Heureusement pour la fameuse religieuse, l’heure de ne devenir qu’un ventre, littéralement au service de sa majesté ne semblait pas encore être arrivée, car en effet... La pénétration prit fin... Sarah avait d’autres choses... A faire, disons...
« Tu le sens, Marie ? Ce plaisir ? »
Oui... Que trop bien même... Elle sentait, à cause de cette tentacule, son plaisir, son immonde plaisir à ce qui lui était arrivé...
« C’est ta mouille, petite catin... Tu as joui en étant baisée par un monstre aux ongles griffus, et en étant serrée par de multiples tentacules. Tu vois, Marie ? Tu as succombé, petite religieuse. Et c’est bon, hein ? Le fruit du péché, l’appel de la Luxure... Délicieux, non ? Je suis sûre que ton corps n’est pas encore rassasié, qu’il en redemande... »
« Non... Vous m’avez forcé... »
Elle n’avait pas succombé... Oui, c’était de la mouille, mais on l’avait forcée à ressentir cela. Oh oui, elle allait continuer à le dire, car elle le pensait. Elle le pensait vraiment, elle n’avait pas eu le choix. Se dire cela, le répéter, encore et toujours, c’était le seul moyen qu’elle avait pour se confirmer qu’elle ne prenait pas de plaisir volontairement. Qu’on lui forçait à prendre du plaisir... Elle ne comptait pas céder aussi facilement, même si elle savait au fond d’elle, qu’elle ressentait ce plaisir... Et qu’elle ne faisait pas que le ressentir, elle... Elle aimait ça !
« Reprenons... »
Et elle se fit repênétrée. Elle s’y « attendait », bien que cela la prit d’un coup, quand même ! Elle constata avec horreur qu’elle n’eut pas de douleur sur cette seconde pénétration... Bon sang, elle était si mouillée que ça ? Et ouais ma cochonne ! Elle mouillait maintenant énormément... Mais le pire était encore à venir, et cela, elle ne le savait pas... enfin, si, étant donné que cela arriva soudainement. Une nouvelle tentacule, relativement similaire à la précédente, vint lui piquer de nouveau dans le cou... Encore ? Elle ressentait déjà assez de plaisir, elle doutait fortement qu’elle puisse en ressentir encore plus... Elle n’imaginait pas à quel point elle avait tord d’imaginer que Sarah ferait deux fois la même chose... Heureusement, son interlocutrice décida de ne pas jouer le jeu de la surprise, mais révéla ce qu’elle avait fait... En ponctuant même son discours d’un magnifique rire !
« Bien... Tu te demandes... Hmmmm, petite salope... Tu te demandes ce qui se passe, hein ? Ce venin qui se dilue dans tes veines... Il ne va pas court-circuiter le plaisir, mais... Il va t’empêcher de jouir, sale pute ! Tu ne pourras pas jouir, sauf si je t’injecte un antidote, HAHA ! Antidote, hmmm... T’es vraiment bonne, ma chienne... Antidote, donc, que je ne te donnerai... Que si tu me supplies ! Si tu me pries, moi, ta Déesse !! »
« Ja... Jamais... »
Elle ne comprenait pas... Et bien, tant mieux ! Elle ne jouirait pas, elle prouverait ainsi que plus aisément qu’elle souffrait, et que ce qu’elle faisait... Et bien, ce n’était que des réactions incontrôlable de son corps, et nullement quelques choses qui touchait vraiment elle, dans son esprit, dans sa volonté, dans ce qu’elle voulait faire... Après tout, elle ne contrôlait pas son corps, c’était vrai... Mais en quoi cela prouvait qu’elle voulait cela ? Et bien, ouais, en quoi cela faisait qu’elle était une « salope » ? Elle ne contrôlait pas son corps, elle ne voulait pas vivre cela... Sauf que les vas et viens continuaient, continuaient encore et toujours, sans faire de pause, sans même ne serait-ce que ralentir le rythme... Et ouais, tout allait de plus en plus vite, lui donnant toujours plus de plaisir... Ce qui faisait...
« Aaah... C’est trop bon... Non... Pourquoi ça s’arrête ainsi... Aaah... Aaaahh... »
La réalité était bien cruelle n’est-ce pas ? Alors qu’elle se pensait forte, et qu’elle estimait que le fait qu’elle n’allait pas jouir allait être la preuve qu’elle ne voulait pas vivre cela, c’était exactement le contraire qui arriva... En effet, le plaisir était toujours là, elle ressentait toujours ce plaisir, c’était si bon, elle ne pouvait pas le nier... Mais quand elle sentait que ça y est, le plus satisfaisant arrivait... Et bien, rien ! Rien du tout ! C’était... C’était une souffrance terrible... Bon sang, qu’est-ce qui se passait ? Ce n’était pas possible... Elle... Elle ne pouvait pas se retrouver dans une telle situation... ? Mais si, c’était malheureusement pour elle bien le cas, elle était littéralement entrain de tenter de quémander le droit de plaisir... Le droit de jouir... D’une façon pitoyable, elle commença alors à déclarer...
« C’est... par pitié... Arrêtez ça, ou laisser moi jouir... C’est... Je... Je ne peux... Cette privation... Pitié... Faites quelques chose... »
Elle suppliait... Mais quoi ? Et bien, qu’il se passe quelques chose. N’importe, qu’on lui donne du plaisir, et que ça s’arrête... Mais quelques choses ! Elle n’en pouvait plus de cette entre deux, elle voulait jouir, où elle voulait que cela s’arrête à jamais, et qu’elle retrouve sa liberté et la vie pure qu’elle avait vécu autrefois... Mais il fallait qu’il se passe quelques choses ! Là, elle sentait le vas et viens, elle sentait le plaisir... Mais bon sang, aucune conclusion ! Rien, rien vraiment rien ! Cela renforçait une frustration infinie... Que quelques choses se passe ! Elle se haïssait, mais elle se sentait faible... Oui, elle avait cédée aussi rapidement, mais ce n’était pas sa faute... la drogue était l’unique et ultime responsable... Bon sang, cette frustration... Mais que quelqu’un fasse quelques chose, par pitié !