[FINI] Tentacles & Monsters [Édéline de Roncenoire]

Il y a plus d’une vingtaine d’années, le nord de Tekhos était une zone reculée, paisible, verdoyante, constituée de plaines, de forêts, de rivières... Une végétation paisible composée de multiples forêts, dans une zone isolée, bien éloignée du centre du continent principal où la guerre entre Nexus et l’Empire d’Ashnard faisait rage. C’était une région sans histoire, éloignée de l’armée tekhane, qui avait renforcé ses frontières limitrophes avec l’Empire d’Ashnard, en s’attendant à une invasion... Ou peut-être que Tekhos, cet État futuriste disposant d’une technologie très avancée par rapport au reste du monde, se préparait justement à envahir Ashnard, afin de protéger son partenaire économique, Nexus. L’Histoire, sur ce point, est restée floue. Ce dont nous pouvons être sûrs, c’est que les plans de l’état-major tekhan changèrent totalement quand, jaillissant des profondeurs du cosmos, un astéroïde s’écrasa sur cette zone au nord. Un immense cratère se dessina autour de l’astéroïde, et, loin d’être vide, l’astéroïde ouvrit le passage à une armée de monstres.

Terra faisait pour la première fois la connaissance avec les Formiens, une race insectoïde fonctionnant avec un esprit de ruche, et qui, dans le reste de l’Univers, est une menace prioritaire pour quantité de puissances galactiques, au premier rang desquels on trouve, par exemple, l’Empire de Gordan. La Fourmilière fut le nom donné à cet astéroïde, dont le but était d’infester le reste de Terra. Les Formiens déferlèrent, et commencèrent à envahir les métropoles et les campagnes au nord, formant une terrifiante force d’invasion, une force qui redéfinissait le concept de « guerre totale ». L’armée tekhane dut se déplacer intégralement, mais, pour ralentir la marche des Formiens, l’état-major n’eut pas d’autres options que de recourir à l’arme atomique, balançant sur les villes tekhanes et les régions infestées des bombes nucléaires. Les décimations permirent à l’armée d’arriver, et de repousser les Formiens jusqu’à la Fourmilière.

Pendant des mois, les Tekhanes tentèrent d’envahir la Fourmilière, mais chacune des forces militaires envoyées dans ce corps stellaire échouait. On choisit alors de bombarder massivement la Fourmilière, tout en construisant, autour de cette dernière, bunkers et campements militaires. La Fourmilière était comme un gros caillou planté au milieu d’un désert aride, cerclé par des falaises, et c’est sur ces falaises qu’on installa des canons, et qu’on bombarda férocement la Fourmilière. Hélas, les plus puissants tirs tekhans ne parvinrent jamais à percer les multiples couches protectrices de la Fourmilière, qui se reconstruisit, se régénérant, tout en plantant ses racines dans le sol, absorbant les ressources minérales pour s’implanter.

Vingt ans plus tard, la Fourmilière était toujours là, et les environs avaient bien changé... C’était maintenant l’une des zones les plus militarisées au monde, connue sous le nom de « Containment Point ». Ne pouvant détruire les Formiens, les Tekhanes avaient construit une immense base, tout le long de la falaise, se composant de nombreux bunkers, de super-tranchées, de casernes. Elles avaient taillé dans la falaise pour planter leurs bâtiments, et avaient construit dans le sol pour faire des bunkers, des patrouilles, afin de retenir, autant que possible, les Formiens, qui tentaient régulièrement de passer, à la fois sous terre, et sur terre.

Tout autour du Containment Point, la Nature avait repris ses droits, et, près des falaises, outre des routes, on avait construit des aérodromes, des bases secondaires, des miradors, des barbelés, des champs de mines... La zone était devenue une zone interdite aux civils, même s’il arrivait encore parfois que des touristes s’y perdent. En effet, la zone environnante s’étalait sur de nombreux hectares, avec des forêts, des marécages, et il était très difficile, pour l’armée, de surveiller tout ça.  De plus, régulièrement, les Formiens contournaient leurs lignes de défense pour venir s’installer à l’extérieur.

C’était le cas dans l’une des forêts entourant le Containment Point, où un Formien s’avançait lentement. Une créature massive, mais très discrète, qui pouvait, grâce à des gènes de caméléon, se dissimuler dans le paysage. C’était une grosse créature, furtive, conçue pour capturer des proies et pour le repérage. Ainsi, quand le Formien repérait une proie féminine, il s’approchait d’elle, et sa gueule massive s’ouvrait sur un énorme tentacule rose que le Formien utilisait pour « avaler » ses proies, et, ainsi, les transporter en lieu sûr...

...Et le Formien venait justement de percevoir une présence féminine, et s’en rapprochait lentement...

Le Formien s’avança lentement, pour ne pas faire fuir sa proie, attirée par cette créature à l’odeur de femme... Et, quand il la sentit, et quand il fut suffisamment proche, il bondit sur elle... La jeune femme ne put rien faire, manquant de vigilance, et vit un immense dôme de chair rose fondre sur elle, l’avalant progressivement. Le Formien se redressa, se hissant sur ses pattes arrière, tandis que, dans sa bouche, des tentacules jaillissaient pour tracter la femme, les parois gluantes et mouillées du monstre se refermant sur leur proie, l’étouffant à moitié, tout en l’avalant. Elle finit par glisser, et le Formien soupira lentement, avant de refermer son long tentacule, retrouvant sa bouche normale, tandis que la femme disparut dans son ventre, des sucs venant se répandre sur son corps. Ils n’avaient pas pour objectif de la faire fondre, simplement de la préparer...

Une fois la cible avalée, le Formien retourna sur ses pattes, puis commença à creuser un trou, et s’enfonça profondément sous terre, emmenant avec lui son butin, filmant près des bunkers et des patrouilles des Tekhanes, pour rejoindre son antre, la Fourmilière...

Sa marche prit bien plusieurs heures, jusqu’à rejoindre les zones sécurisées, où il rejoignit une zone près d’un nid... Où il put balancer sa pensionnaire, la recrachant, avant de rester en retrait.

Cette dernière atterrit sur un sol organique, dans une sorte de grotte organique, où les parois semblaient vivantes... Et où un étrange mobilier se trouvait devant elle.

Il y avait, devant elle, une succession d’œufs suffisamment gros pour abriter un être humain, et, outre ça, on pouvait voir, le long des murs, de curieuses choses... À savoir des femmes encastrées dans les murs organiques, avec d’énormes tentacules phalliques labourant leur anus et leur vagin, leurs jambes se déplaçant légèrement, comme pour attester qu’elles étaient encore en vie. Une épaisse odeur de profonde luxure se dégageait de cet endroit, tandis que els cocons remuaient parfois, vibrant en émettant de la chaleur.

Alors que ce spectacle s’imposait aux yeux de la jeune femme, des bruits de pas se firent entendre dans son dos...

« Tiens, tiens, une nouvelle arrivante... »

Un sourire moqueur apparut alors sur le visage d’une femme portant une combinaison noire moulante, qui n’était rien de plus qu’une autre esclave de la Fourmilière, avec une peau sombre, et une combinaison noire moulante, qui l’accueillit avec un grand sourire, tandis que quatre tentacules semblaient partir de ses fesses, tournant autour d’elle comme des espèces de pattes d’araignées gluantes.

« Je te souhaite la bienvenue dans l’antre de Sarah Kerrigan, sœur-esclave ! »

Quel était le nom de cette femme ? Quelle importance ? Elle était ici depuis tellement longtemps qu’elle avait oublié son ancienne existence. Sarah Kerrigan lui avait offert une nouvelle existence, et, même si elle était, comme toutes les autres, une esclave, son ancienneté faisait qu’elle avait un statut particulier... Celui de former les jeunes esclaves et les jeunes incubatrices, comme cette femme.

« Toutefois, ta tenue n’est pas adaptée... »

Elle lui sourit alors, et balança sur le sol, devant la jeune femme, une tenue moulante... Une tentacle suit !

« Tu peux choisir de l’enfiler toute seule, ou de résister... En sachant que j’adore mater les petites putes qui font de la résistance ! »

La plupart des autres Annexiens ne s’embêtaient guère à accueillir leurs nouvelles incubatrices... Ils se contentaient de les balancer dans les nids, mais la Reine avait opté pour une approche différente, car elle avait noté que les incubatrices de ce style étaient moins productives que des femmes qui apprenaient où elles étaient. Cependant, compte tenu du grand nombre d’incubatrices, Kerrigan ne pouvait pas les accueillir à chaque fois en personne. Elle avait donc chargé cela à des esclaves totalement pervertis et corrompus par la Luxure, à tel point qu’elles en avaient oublié ce qu’elles étaient jadis. Cette femme à la peau basanée avait, pour elle, toujours grandi ici, à tel point que des tentacules phalliques sortaient de ses fesses sans trop la gêner. Un petit Formien était niché dans son cul, et les tentacules dans le dos de la femme étaient ses « pattes », des excroissances de son propre corps. Il se nourrissait des fluides sexuels de la femme.

Cette dernière vit alors la femme en face faire disparaître ses vêtements...

*De la magie... Il va falloir être prudente...*

Les magiciennes pouvaient toujours poser problème, même si la magie ne fonctionnait pas très bien ici... Quand on avait un tentacule dans le cul, on était moins apte à se servir de la magie. Docilement, la femme enfila néanmoins la combinaison, une autre innovation de Kerrigan, probablement une résurgence de sa psychologie humaine. Si la jeune magicienne espérait sortir d’ici rapidement, elle se trompait... Mais ça, la femme en face d’elle évita bien de lui dire pour le moment. Un séjour au sein de la Fourmilière était un voyage à sens unique. La preuve, elle-même n’en était jamais sortie, et n’avait guère envie de le faire... Aucune envie, en fait ! Outre le sexe, chaque nuit, les esclaves endormis subissaient un lavage de cerveaux, afin de les amener à comprendre que leur nouvelle vie était ici, à servir Sarah Kerrigan, à servir la Cause, et à produire des bébés.

En ce moment, la femme à la peau noire était d’ailleurs enceinte. Sarah l’appelait parfois « Alisha », mais la femme avait du mal à se dire que c’était son prénom. Kerrigan aurait pu l’appeler « Tisha » ou « Balai-à-chiottes » que ça aurait été pareil pour elle... Elle n’existait que pour servir la Reine. Elle vit donc la femme enfiler la combinaison, ainsi que les collants noirs.

« Parfait ! Tu es bien docile, c’est bien... Nous allons pouvoir commencer sans plus attendre ! Il faut faire des bébés, beaucoup de bébés ! »

On put entendre de drôles de bruits... Puis, jaillissant du plafond et du sol, plusieurs tentacules roses jaillirent. Ils s’enroulèrent autour des poignets de la femme, de ses chevilles, et entreprirent de la soulever. En souriant, Alisha  se rapprocha, et caressa les hanches de la femme, ses mains glissant sur sa peau.

« Ton rôle est simple, ma chérie... Offrir des bébés pour notre Reine... Oublie ton ancienne existence, tes anciens soucis, amours, familles, ou que sais-je d’autre... Désormais, tu appartiens à une cause qui dépasse les simples individualités égoïstes. Tu appartiens à un Tout immense et collectif ! Tu appartiens à l’Essaim ! »

Des tentacules se rapprochèrent alors... Dont un tentacule phallique, qui alla se glisser sous la combinaison, et pénétra la femme, sans guère attendre plus longtemps.

Il fallait faire des bébés !

« Tu parles trop... Laisse-moi t’aider... »

La patience n’avait jamais été le fort des Formiens. Ils étaient des violeurs brutaux et rapides, rapides en ce qu’ils ne s’embarrassaient guère d’ennuyeux préliminaires, et filaient directement à l’essentiel : la procréation. Baiser, quoi. Un tentacule phallique avait ainsi rapidement commencé à prendre la femme, la magie crépitant autour d’elle... Et, tandis qu’elle exigeait de rencontrer la Reine, un autre se rapprocha, et profita du fait qu’elle parlait pour se nicher dans sa bouche, tandis que son corps se tendait vers l’arrière, ondulant sur place. Les tentacules à hauteur des poignets tiraient le corps d’Édéline vers l’arrière, ce qui fit que, concrètement, elle passa d’une position debout à une position presque couchée, avec le buste légèrement relevé, et les jambes heurtant le sol. Les deux tentacules remuaient en elle, et le tentacule à hauteur de son vagin sécrétait autour de lui une bave liquide, dont le but était de lubrifier les parois internes de la proie, afin de faciliter la pénétration.

Cependant, Alisha ne comptait prendre aucun risque, et, tandis que la femme se débattait entre les deux tentacules, d’autres approchèrent... Dont un doté d’une seringue. Alisha, elle, s’était mise sur le côté, et caressait tendrement le ventre de la femme. Elle entendait sa combinaison crisser. C’était une texture très particulière, similaire à du latex, mais sans en être vraiment. Une combinaison qui n’avait à vrai dire pas de nom sur Tekhos, car elle venait de l’espace, d’une autre civilisation, asservie par la Fourmilière. Une combinaison très agréable, en réalité, et c’était pour ça que Sarah l’utilisait pour ses esclaves... Pour qu’ils conservent un semblant de dignité, mais aussi parce qu’ils étaient plus... Excitants.

Les doigts d’Alisha caressaient donc son ventre, tandis que la seringue se plantait dans son cou, répandant un puissant aphrodisiaque.

« Tu es au Paradis, et tu veux déjà en partie... La Reine ne se rencontre pas si facilement, ma chérie... Mais tu ne passeras pas des mois à attendre tes premiers bébés. Chez les Formiens, la période d’incubation maternelle est extrêmement rapide. »

Quelques jours, si ce n’est quelques heures... Une fois le Formien né, il était ensuite envoyé dans les bassins génétiques de la Fourmilière, où il était imprégné du code génétique des Formiens, et rentrait en phase de chrysalide, dans un cocon, d’où ils ressortaient ensuite, pleinement accompli et mué.

« Maintenant, laisse-toi aller... Jouis, et offre de beaux bébés... »

Les tentacules enserraient ses jambes et ses poignets, chauds, gluants, et tendres, répandant sur sa peau leur liquide, un liquide qui empêchait l’irritation de la peau, et le corps d’Édéline se mit à remuer dans tous les sens. Une toute nouvelle vie s’offrait maintenant pour la jeune femme, et le fait qu’elle soit une sorcière ne pourrait que l’aider à accoucher encore plus vite... C’était une magnifique recrue ! Alisha était contente !

Peut-être bien qu’elle rencontrerait la Reine plus rapidement que prévue, car Alisha comptait bien parler d’elle à l’une des Cérébrates de Sarah, quand elle viendrait faire son inspection, et chercher de nouvelles pondeuses pour ses Xénomorphes...

Alisha avait un sourire ravi sur le coin des lèvres en regardant son invitée se tortiller dans tous les sens. Quand elle ne se plaignait plus, elle était bien plus préférable ! Avec son sourire ravi, la femme caressait son ventre, tout en sentant les tentacules remuer près d’elle. La Fourmilière était un immense organisme vivant, ce qui signifiait que le sol ou les murs ne constituaient pas un simple décor, mais des constructions organiques, vivantes. Il fallait se méfier de tout ici, et Édéline était en train d’en prendre conscience, visiblement, alors qu’elle se faisait joyeusement prendre. Son corps se redressa rapidement, tandis qu’Alisha lui tournait autour, en souriant.

Les tentacules immobilisant ses poignets et ses chevilles libéraient une sorte de substance baveuse qui avait pour but de lubrifier le corps humain. Moins d’irritation... Et, pendant ce temps, le corps de la jeune femme continuait à se crisper, le costume crissant lentement, sous le regard fiévreux et plein de désir de la jeune femme. L’esclave de Kerrigan se rinçait l’œil, et gémit en sentant les tentacules s’exciter dans son fondement. Elle caressa l’un des tentacules qui pénétraient la magicienne, à savoir celui planté dans son intimité, et fléchit même les genoux. Tandis que le corps de sa prisonnière remuait et se tortillait, et que le plaisir se répandait en elle, Alisha, elle, caressait et embrassait ce tentacule.

« Hmm... Il est si beau... »

Comment ne pas être frappée et heurtée par la singulière beauté se dégageant de cet appendice ? Elle l’embrassa tendrement, goûtant à ce tentacule baveux et gluant, le mordillant même, tout en commençant à mouiller, ce qui amena l’un des tentacules pointant hors de son cul à se déplacer, et à la pénétrer, la faisant soupirer. Les drogues et les injections formiennes faisaient que les sujets n’arrivaient jamais à se lasser du sexe. Si on avait demandé à Alisha ce à quoi le Paradis pourrait correspondre, elle aurait répondu, sans aucune hésitation : « Ici ».

« Haaaa... Oh ouii... »

Elle se pinça donc les lèvres, dans une délicieuse expression de plaisir en se redressant, et marcha un peu. Un autre tentacule jaillit alors du mur, et s’approcha du fondement de la magicienne, laissée en retrait et en paix pour le moment. Ce membre heurta ses fesses, et de petites langues jaillirent de l’extrémité de ce membre, écartant la combinaison, avant de se poser sur sa peau. Ces langues étaient collantes, comme des ventouses, et écartèrent ainsi ses parois, permettant au tentacule de se rapprocher de son petit fondement, ce délicat trou étroit... Qu’il aspergea de son liquide lubrifiant, avant de s’y rapprocher.

Une scène à laquelle Alisha n’échappa nullement, même si elle soupirait et gémissait, en mouillant abondamment, le tentacule grossissant dans son vagin pour foncer le plus profondément possible dans son corps, dont la morphologie avait été légèrement modifiée par le traitement des Formiens.

« Navrée, nous avions oublié ton petit cul, ma chérie... Il faut bien que ton traitement soit complet pour que tes premiers bébés soient les plus beaux possibles... »

Elle lui fit un nouveau sourire, avant d’aller chaudement l’embrasser sur la joue... Puis de gémir contre l’une de ses oreilles quand le tentacule se mit à vibrer en elle.

La belle Alisha se régalait de ce moment. Son invitée se tortillait le long des multiples tentacules la prenant dans tous les sens, et elle-même appréciait énormément de sentir, encore une fois, un tentacule dans ses entrailles. La jeune femme à la peau noire goûtait décidément ici à une vie merveilleuse, et elle pouvait sentir ce tentacule remuant encore en elle, la faisant soupirer. Oui, Alisha mouillait. Elle se dandinait contre ce tentacule, et déplaçait ses mains, alternant entre caresser le corps de sa captive, ou des tentacules. Une nouvelle pensionnaire ! Une nouvelle femme pour remplir le ventre de la Nuée ! Et ce sous la garde d’Alisha ! Oh, c’était sûr, Irina serait contente ! Quand la Fille de la Reine, la Cérébrate, arriverait, elle la récompenserait certainement ! Mine de rien, cet endroit était un véritable nid de femmes. Il y en avait bien plus qu’on ne le croyait, et il y avait bien une cinquantaine de jeunes femmes, ici, coincées dans les nids, dans les murs... Au sein de la Fourmilière, les apparences étaient trompeuses, car, étant purement organique, la structure interne de la Fourmilière changeait et évoluait continuellement.

La belle esclave aux cheveux roux gémissait en remuant, et Alisha, au bout de plusieurs minutes, esquissa un léger sourire. Les tentacules pénétrant Édéline continuaient à la remplir, et, en caressant son ventre, Alisha pouvait voir le tentacule pénétrant son cul répandre en elle une série d’œufs. Ils s’enfonçaient dans son corps, et venaient ainsi la remplir, continuant à la rendre enceinte.

« Oh oui, tu as un corps très fertile, ma chérie... Laisse les jolis œufs se répandre dans ton corps... »

De toute façon, ce n’était pas comme si elle pouvait y faire grand-chose ! Les œufs continuaient à venir, puis Alisha se redressa, et les tentacules se redressèrent aussi, plaquant la belle Édéline contre un mur... Un mur organique, qui se mit à remuer, un mur violet qui commençait à la recouvrir progressivement.

« Regarde, ma belle, fit Alisha en désignant un mur. Regarde tes autres pensionnaires... »

Un mur était en train de remuer, s’ouvrant progressivement en deux, pour révéler la présence, en son sein, d’une femme prisonnière, cloisonnée dans le mur, bras et jambes entourés par des tentacules, ses mains et ses pieds disparaissant dans le mur. Alisha sourit en la regardant, puis observa encore sa nouvelle captive. La première était coincée dans le mur depuis... En fait, Alisha ne le savait même pas !

« Maintenant, à ton tour de te reposer, ma belle... Ne t’inquiète pas, je suis sûre que notre Cérébrate aimera ta présence... Et peut-être même te conduira-t-elle auprès de notre Reine ! »

Alisha lui fit un nouveau sourire, puis, lentement, le mur vint la recouvrir, la faisant disparaître à l’intérieur...

La période d’incubation humaine se composait en une seule phase de neuf mois, ce qui, somme toute, était relativement long. La période d’incubation formienne était, elle, bien plus courte, et le temps variait entre les individus, selon toute une série de critères. Chez Édéline, le fait qu’elle soit une magicienne accélérait le processus, ce qui fit que, au bout de quelques heures, elle était prête à accoucher. Ce fait n’échappa pas à Alisha, et encore moins à sa supérieure naturelle, la tendre, belle, et sensuelle Cérébrate Irina. La superbe femme à la peau bleue était la plus jeune Fille de Sarah Kerrigan, et était, à ce titre, sa Cérébrate. Autrement dit, une sorte de lieutenante ayant pour tâche de diriger une partie de la Horde sa Mère. Irina, concrètement, avait en charge la gestion de la Horde, des couveuses et des reproductrices, des nids, et, surtout, des Chasseurs xénos. Elle avait été choisie par Sarah pour ses talents et pour sa passion envers ces créatures noirâtres à la longue queue. Irina, en effet, n’était pas une télépathe, mais, avant d’être une Formienne, elle avait été une scientifique tekhane talentueuse, spécialisée dans la xénobiologie, et qui avait été mutée au Containment Point.

Ici, elle avait étudié au plus près des Chasseurs xénos, ces longs Xénomorphes à la peau noire, et ses fantasmes n’avaient pas échappé à Sarah, qui avait lentement réussi à la corrompre, à tel point qu’Irina avait profité d’une mission dans l’un des bunkers de l’armée pour s’enfuir dans une galerie. Les Formiens l’avaient violé sur place, puis l’avaient amené auprès de Sarah, qui avait choisi de la transformer, afin qu’elle utilise son savoir pour parvenir à mieux contrôler les Xénomorphes. Naturellement, se faire transformer en Formienne avait aussi considérablement accru la perversion d’Irina.

« La voici,  Maîtresse... »

D’une voix chargée d’excitation, Alisha lui présenta une portion de mur, qui ne tarda pas à s’ouvrir en deux, révélant, sous le mur, le corps grossi d’Édéline. Son ventre avait bien grossi, prenant la forme d’une femme enceinte de neuf mois, et sa tête disparaissait dans un tentacule, tout comme ses jambes, ses bras, son bassin. Seul son torse apparaissait, son ventre agrandi et grossi par les multiples œufs à l’intérieur. Irina esquissa un léger sourire en caressant le ventre de la femme.

« Oui... Je sens la magie en elle... Elle l’aide... »

Alisha esquissa un sourire. Elle aussi était actuellement enceinte, mais elle, elle n’avait aucun pouvoir magique. Cependant, elle n’était pas jalouse de la nouvelle pensionnaire, mais ravie de pouvoir en offrir cadeau à Irina. La Cérébrate, en réalité, avait continuellement besoin de pondeuses fortes, suffisamment solides pour pouvoir copuler avec les Xénomorphes, et, surtout, donner naissance à de beaux bébés xénos. Se mordillant les lèvres, Irina continua à caresser la femme, qui, elle, était en train de se faire prendre par toute une série de tentacules...

« Oui, elle sera parfaite... »

Les tentacules se retirèrent alors, et Édéline put retrouver la vue, avant de sortir légèrement du mur, retenue néanmoins par les bras et par les jambes, en position de croix. Elle était suspendue au-dessus du sol, et Irina ne tarda pas à caresser son visage, avec ses magnifiques doigts griffus.

« Salut, ma chérie... Je m’appelle Irina, et je suis ravie de te compter parmi nous... Donne naissance à tes premiers bébés, ma chérie... Il te suffit juste de pousser, mais, pour t’aider un peu... »

C’était comme quand on accouchait, il suffisait de pousser. Et, pour l’aider à forcer, un tentacule retourna se planter dans ses fesses, afin de la sodomiser.

Ses premiers bébés présenteraient la forme de petits œufs qui allaient tomber sur le sol, où ils pourraient ensuite être fertilisés.

Une scène qu’Irina avait toujours adoré observer.

Ravie, Irina vit la magicienne donner naissance à toute une série de nouveaux Formiens. Les œufs tombèrent sur le sol, sur cette étrange matière violette qui recouvrait l’intégralité de la Fourmilière, et, pendant plusieurs minutes, Irina ne dit rien, se contentant juste de regarder la femme donner naissance à des Formiens, tandis que le tentacule planté dans ses fesses remuait légèrement, afin de l’aider. Une fois qu’Édéline eût mis au monde les petits Formiens, il y avait plusieurs oeufs ensemble. Certains étaient déjà craquelés. Le miracle de la Vie... Mais, alors que la femme implorait qu’on la libère, le tentacule anal remua encore, et répandit dans le corps de la femme une substance destinée à l’exciter.

En tant que scientifique, Irina savait que les zones érogènes se décomposaient en deux groupes : les zones érogènes dites primaires, qui pouvaient provoquer un orgasme, et les zones érogènes dites secondaires, favorisant l’excitation sexuelle, mais insusceptibles, ou presque, de déclencher un orgasme. Les Tekhanes avaient fait des études très sérieuses sur ces notions, notamment à des fins commerciales, que ce soit pour vendre des sex toys, ou pour réaliser des opérations chirurgicales. Irina savait donc que l’anus était plutôt une zone érogène secondaire, mais, grâce aux produits naturels des Formiens, il était possible d’accroître la sensibilité d’une partie du corps. De manière générale, la manière dont le corps réagissait à la sexualité était encore un grand mystère pour la science humaine, et ce malgré toutes les innovations en ce sens. Déterminer ce qu’était une zone érogène, par exemple, n’était pas très simple. Les scientifiques déterminaient qu’une zone érogène était une zone spéciale du corps, constituée par une peau particulière, à mi-chemin entre la peau externe et les muqueuses, une autre « couche » constituant la peau du corps humain. Même pour Irina, tout cela était compliqué, mais, pour les Formiens, c’était quelque chose d’instinctif, et les substances formiennes pouvaient ainsi jouer avec les zones érogènes.

En clair, Irina agit pour qu’Édéline ait un orgasme suite à cette sodomie, et sa mouille se déversa sur les œufs.

« Parfait ! Une naissance parfaite !! »

Toute excitée, et se moquant alors comme d’une guigne des souhaits de la magicienne, Irina fléchit les genoux, et regarda les œufs légèrement remuer, avant de tous se craqueler et se fissurer. De minuscules larves jaillirent. Des créatures ressemblant à des sortes de vers, qui se mirent à flotter dans la cyprine de leur génitrice... Puis le sol les absorba alors.

« Tes bébés vont aller dans le bassin génétique, où ils seront imprégnés par notre ADN commun. Ensuite, ils évolueront et deviendront les Formiens dont la Horde a besoin. »

C’était le processus de formation classique, tout simplement. Irina se redressa donc, mais constata vite qu’Édéline était fatiguée. Elle laissa donc plusieurs tentacules venir la piquer, répandant en elle de la vitamine.

« Le temps que la vitamine fasse effet, je vais aller offrir de nouveaux bébés à la Horde... »

Alisha se rapprocha alors, et se glissa dans le dos d’Édéline, venant tendrement la câliner, embrassant le creux de son cou.

« C’est très bien, Édéline... Rends-toi compte, tu vas être transférée du réservoir commun vers les nids personnels de la Cérébrate Irina ! Bientôt, tu pourras coucher avec notre Reine ! »

Alisha était toute excitée en disant ça...

...Et, pendant ce temps, Irina se rapprocha d’une sorte de monticule organique, qui s’écarta légèrement, révélant un petit cul avec des jambes. Il s’agissait de ces femmes encastrées qu’Édéline avait pu apercevoir tantôt. Irina posa ses mains sur leur croupe, puis s’empressa d’en pénétrer, poussant léger soupir, avant de remuer d’avant en arrière.

« Elle va en féconder une petite dizaine, puis elle reviendra s’occuper de toi et de ton ventre, ma chérie... Tu ne peux pas rester comme ça trop longtemps, il faut toujours être fertile ici ! »

« Haaa... »

Les femmes à l’intérieur de ces cocons étaient de vraies femmes, des créatures comme Alisha ou comme Édéline, et qui avaient donc une conscience et une existence. Ici, au sein de la Fourmilière, elles étaient réduites à leur plus simple appareil. Une telle chose n’avait en soi rien d’impossible, car elles étaient nourries par intraveineuses, et vivaient dans un état curieux, qui ne connaissait pas vraiment de mot dans la langue pour le définir. Une sorte d’état végétatif, semi-conscient, onirique. Elles avaient perdu la conscience du temps et de l’espace, et Irina alla joyeusement les pénétrer, sous le regard effrayé d’Édéline. Le tentacule anal se retira, lui, de ses fesses, laissant ainsi à Alisha le soin de se lover contre elle, massant son corps, caressant sa combinaison. La jeune sorcière rousse implorait ses geôlières de ne pas la transformer ainsi, en une espèce de pondeuse vivante. Ses femmes n’avaient plus aucune autre fonction que d’offrir des bébés, et, l’une après l’autre, Irina les pénétrait joyeusement, giflant parfois leurs fesses, se faisant plaisir à défoncer tous ces culs. Elle en sodomisait, parfois, ce qui n’avait pas trop d’importance, car son sperme se déplaçait ensuite au bon endroit.

Irina les prenait donc, pendant qu’Alisha, elle, continuait à masser le corps de la femme... Et Irina finit par revenir, tandis que les cocons recouvraient les corps des femmes, après les avoir pénétrée. Irina sourit à la magicienne, son membre toujours dressé, et caressa le visage de la femme, sa main bleuâtre retournant caresser sa joue, puis ses lèvres.

« Pourquoi tant d’empressement à vouloir nous quitter ? Tu ne te sens pas bien avec nous ? Mais soit... Je comprends que tu ne veuilles pas être un objet. Sache que toutes ces femmes sont ainsi parce qu’elles ont refusé l’opportunité que nous leur offrions. Si tu respectes ce que la Reine souhaite, elle pourra t’autoriser à sortir. Nous avons plusieurs pondeuses qui sortent régulièrement. »

Un choix qui pouvait surprendre, mais qui, en réalité, s’expliquait facilement. Les pondeuses n’avaient aucun gène formien dans le sang, et pouvaient donc servir d’agentes infiltrées, afin de ramener des pondeuses supplémentaires.

« Pour le reste, la Horde nécessite une très grosse production, et nous avons donc besoin de beaucoup de pondeuses... mais la qualité des Formiens varie selon tout un tas de critères, et, pour simplifier, plus une pondeuse est déterminée et consentante, et plus les bébés qu’elle produit sont forts. Tu veux servir volontairement ? Très bien, donc... »

Les tentacules retenant Édéline se desserrèrent, et la femme tomba sur le sol, face à Irina, et face à sa verge, et face au sourire amusé et excité de la femme.

« Viens sucer ma queue, ma chérie, montre-moi ta dévotion... »

Les différentes expériences et études menées par Sarah Kerrigan avaient déterminé une corrélation entre l’efficacité des Formiens, leur croissance, et le moral de leur pondeuse. Plus la pondeuse était apathique et déprimée, et plus la croissance était ralentie. C’était pour ça que Sarah essayait d’avoir des pondeuses comme Alisha, mais il fallait bien reconnaître que c’était difficile. Ses principales victimes étaient des Tekhanes, et, pour les soumettre comme Alisha, il fallait des semaines et des semaines de dressage. Ces femmes dans les cocons étaient là depuis parfois des mois, avant d’être libérées. L’idée était de les briser, de détruire leur identité. Le cerveau humain, en effet, était comme un muscle qui avait besoin d’agir pour ne pas dépérir. En les enfermant ainsi, Sarah faisait progressivement perdre à ses femmes toute notion de temps, de durée... Tous leurs sens étaient bloqués, et il ne restait plus qu’une seule sensation : le sexe. Quand ces femmes ressortaient des cocons, elles étaient de nouveaux êtres, les cocons remplissant ainsi leurs fonctions premières : celle d’être une chrysalide, dont le but était donc, en conséquence, de transformer les gens. Et, une fois les gens transformés, ils ressortaient... Différents. On pouvait alors remodeler leurs esprits, et ainsi en faire de magnifiques esclaves. C’est ce qui était arrivé à Alisha, une forte tête, avant d’être brisée.

Irina, elle, ne voyait pas trop de problèmes à ce genre de choses. Elle était une Formienne, maintenant, et elle aimait donc le sexe. Engrosser des pondeuses ne la gênait pas, et, au contraire, cette idée l’excitait férocement... Mais il y avait aussi quelque chose de délicieux à voir les esclaves agir par eux-mêmes, comme le fit Édéline en venant sucer sa queue. Progressivement, elle se laissait aller, sans aucun doute en comprenant que se soumettre était la meilleure chose qu’elle pouvait faire. Mais, si la belle pensait en avoir fini avec les monstres et les tentacules, elle se trompait lourdement. Irina était juste en train de se faire un extra, par pure gourmandise.

« Haaaa... Ouuui, humm... »

Fermant les yeux, Irina soupirait de plaisir, massant les beaux cheveux roux d’Édéline. Cette dernière était vraiment douée, et suçait sa queue avec passion.

« Là, oui... Enfonce-toi, ma chérie, hmmm... »

Il fallait bien avouer que c’était agréable. Une fellation était toujours aussi bonne, et Irina massait les cheveux de la femme, s’appuyant sur ces derniers. La tête d’Édéline remuait d’avant en arrière, et la Cérébrate soupirait de plaisir, sous le regard ravi d’Alisha... Et aussi excité. Pour la jeune femme, c’était un spectacle des plus excitants à voir. Elle avait sucé un grand nombre de fois la belle queue d’Irina, sa Maîtresse, et elle était ravie de voir qu’Édéline y avait droit si vite. Bientôt, très bientôt, elle verrait la Reine, leur belle et forte Reine... Mais, pour l’heure, Édéline continuait à sucer la belle queue d’Irina, un membre qui vint à grossir et durcir dans la bouche de  la femme.

Puis, peu à peu, Irina se mettait à remuer, d’avant en arrière, en soupirant et en gémissant, multipliant ses fellations, enchaînant progressivement les gorges profondes, sa queue allant taper contre la gorge de la femme, filant ensuite en arrière, avant de repartir en avant, encore et encore.

« Hmmmm... Mmhmmmm... ! »

Au bout de plusieurs minutes de ce jouissif traitement, dans un énième soupir, Irina alla se vider dans la bouche d’Édéline, lui offrant sa délicieuse crème, son sexe masculin expulsant tout ce foutre.

Voilà ce qu’on pouvait appeler un magnifique moment !

Il était inévitable qu’Irina jouirait dans sa bouche, et son orgasme vint donc. Humaine, elle avait toujours été sexuellement frustrée, une faiblesse que Sarah avait utilisé au mieux pour la soumettre. Irina n’avait pas pu lui résister longtemps, et, maintenant, elle vivait une vie magnifique. Elle jouit ainsi dans la belle bouche d’Édéline, vidant ses testicules dans son corps, en soupirant longuement, joyeusement. De jolis soupirs qui s’échappèrent de ses lèvres, et elle reprit ensuite ses forces, en retirant sa belle queue. Elle vit alors Édéline, qui, plutôt qu’avaler directement son sperme, le montra à Irina, faisant sourire cette dernière. Et c’était elle qui disait vouloir partir ? Sa perversion ne pourrait véritablement s’accomplir et se multiplier qu’ici, au sein de la Nuée ! Elle avala ensuite tout le délicieux sperme d’Irina, avant de lui demander si elle avait aimé ça. La Cérébrate fléchit les genoux en souriant, et caressa les cheveux d’Édéline.

« Bien sûr que j’ai aimé ! Tu es très douée, ma petite ! »

Elle l’embrassa sur le front, puis se redressa ensuite, en maintenant les mains de la magicienne dans les siennes, l’aidant aussi à se relever.

« Maintenant, avant de voir ma Reine, tu dois encore rendre un service à la Nuée... Un service qui montrera ton engagement et ta dévotion. Après... Après, nous laisserons à notre Reine le soin de savoir si elle peut te libérer ou non. »

Irina lui sourit, puis tendit la main vers le mur, qui s’ouvrit alors, révélant un couloir circulaire... Ou, plutôt, le couloir venait de se former. La Fourmilière continuait à prouver sa grande complexité. Impossible d’en faire un plan fixe, car son architecture interne changeait tout le temps. Il n’y avait que quelques points fixes, et les Cérébrates de Kerrigan pouvaient manipuler cette architecture comme elles l’entendaient, preuve ultime que tout, ici, était vivant. C’était la vie qui suintait ici, dans ce macrocosme, une vie sous sa forme la plus pure, la plus primitive qui soit, une vie sexuelle.

Avant de partir, néanmoins, Alysha posa une main sur l’épaule d’Édéline, et, quand la sorcière se retourna, la femme se mit à lui sourire, et l’embrassa sur les lèvres, en la serrant contre elle :

« J’espère bien pouvoir de nouveau jouer avec toi sous peu, ma belle... »

Ce ne serait peut-être pas forcément réciproque pour Édéline, mais, au sein de la Fourmilière, nul n’avait le droit de refuser de faire l’amour, et ce parce que le viol, tout simplement, n’existait pas. Irina marcha ensuite avec Édéline dans le couloir, un couloir rose, avec des tentacules qui trônaient ici et là, comme des espèces de veines, de nervures saillantes.

« Je vais te présenter à mes bébés... Ta magie te sera utile pour t’accoupler avec eux. »

Derrière les deux femmes, le mur se refermait progressivement, tout en s’ouvrant devant. Impossible de se repérer ici, la Fourmilière était une prison parfaite, car c’était un labyrinthe en construction, avec une carte qui évoluait et changeait continuellement. Irina marchait donc, jusqu’à se retourner devant Édéline.

« C’est là... Ne t’inquiète pas, tu t’en sortiras très bien... »

Le sol s’ouvrit alors sous les pieds de la magicienne, qui tomba dans une sorte de toboggan étroit, rebondissant ici et là, pendant de nombreuses secondes, jusqu’à tomber sur le sol, roulant par terre sur plusieurs mètres.

Elle était dans une espèce de grotte noirâtre avec des œufs chauds et visqueux dans les coins... Et, alors que la femme reprenait des forces, des bruits de claquements se firent entendre... Puis trois créatures immenses et massives tombèrent du plafond devant elle. Ses futurs amants.

Des Xénos !

Édéline avait débarqué dans l’une des tanières d’Irina, l’un des endroits où la Cérébrate adorait s’envoyer en l’air avec ceux qu’elle considérait comme étant « ses bébés », et ce même s’ils faisaient une taille particulièrement impressionnante. Massifs et voluptueux, les Xénomorphes se rapprochaient de la femme. Oh, comment ne pas tomber sous leur charme ? Ils avaient des corps puissants, esthétiques, anguleux, pleins d’une sorte de grâce bestiale et sauvage. Aux yeux d’Irina, ils avaient toujours été la perfection. Une perfection génétique, d’abord, car, quand elle était une généticienne tekhane, elle avait longuement étudié les gènes de ces monstres. Ils étaient conçus par la Nature pour être des prédateurs parfaits. Que ce soit sous des températures hivernales ou très chaudes, ou même dans l’espace, les Xénomorphes restaient des chasseurs meurtriers, capables de se fondre dans leur environnement, et de se rendre indétectables auprès de n’importe quel détecteur de chaleur, en retenant leur chaleur… Ou alors, en se sevrant de leur épaisse peau, qui pouvait retenir la chaleur que leur corps émettait. Le Xénomorphe, tout simplement, était une perfection, une force brute et pure de la Nature, que rien ne pouvait arrêter.

Et, même au-delà de ce critère génétique, ils formaient, sociétalement, une société qui, aux yeux d’une Tekhane, était un paradigme : une société primitive, matriarcale, où la femelle était une Reine ayant droit de vie et de mort sur les mâles. Aucun Xénomorphe ne se révoltait contre sa Reine. Ils avaient en eux un esprit formien profondément ancré, ce qui était aussi une certaine difficulté, car même les Xénomorphes issus des bassins génétiques formiens ressentaient une attirance profonde envers la Reine xéno… Plus qu’envers leur Annexien. C’est pour cela que les Formiens n’utilisaient pas autant que ça les Xénomorphes, car ils étaient difficiles à contrôler, et, si on tentait de les brimer de trop, ils perdaient de leur agressivité naturelle. Pour Kerrigan, c’était un vrai dilemme, dilemme qui expliquait en grande partie l’existence d’Irina. La spécialiste des Xénomorphes avait pour but, au sein de la Horde, de les contrôler, de les diriger, et de les aiguiller.

Même en tant qu’humaine, elle aimait cette race plus que sa propre espèce, et, là, en voyant les trois Xénomorphes se rapprocher d’Édéline, la reniflant et l’humant, elle sourit, jalouse de cette sorcière. Irina, elle, se débrouillait pour toujours avoir, dans le ventre, un bébé xénomorphe prêt à naître et à se développer. Voilà pourquoi elle n’assistait pas la belle sorcière en ce moment… Mais ça ne l’empêchait pas de l’observer, et de se rincer proprement l’œil.

*Oh ça oui… Elle va nous faire un beau petit bébé…*

Les trois créatures noirâtres s’approchèrent, et finirent par agir, l’une d’elle soulevant la sorcière, comme si elle n’avait été qu’une simple poupée de chiffon entre leurs solides mains. C’était une créature massive et puissante, et, entre ses cuisses, une grosse verge noirâtre ne tarda pas à pousser, se redressant, bien dure, et bien tendue. Quelle queue ! Une grosse queue impatiente, qui s’approcha lentement du corps de la femme, tandis que les mains épaisses du Xéno’ formèrent comme des étaux, s’appuyant sur sa chair, la comprimant et la marquant….

…Puis sa queue rentra en elle, sans ménagement, et une autre queue s’enfonça dans la bouche de la sorcière, son corps suspendu en l’air, maintenu entre les corps solides deux créatures par leurs bras et par leurs verges.

« Kssssss… !!
 -  Hhhhooouuiiiiiiinnnnnnn… !! »

Pour exprimer leur plaisir, les Xénomorphes grognaient et gémissaient, tout en continuant à prendre la femme, remuant voracement et férocement en elle. La pauvre sorcière était ainsi sévèrement tringlée entre les corps massifs des deux monstres noirs, qui la défonçaient joyeusement. Les griffes meurtrissaient sa chair, ou se posaient sur sa combinaison, ce qui était moins douloureux pour elle… Mais, en toute honnêteté, la douleur émanant des griffures devait être bien faible, en comparaison de tout ce que la femme ressentait en ce moment. Elle devait surtout penser aux deux queues qui étaient en train de la broyer de l’intérieur, en s’enfonçant lourdement et profondément en elle, sans chercher aucunement à la ménager.

Les deux Xénomorphes grognaient et soupiraient, et le troisième, de son côté, se promenait autour, attendant son tour… Mais il tint tout de même à se rappeler à ce trio, et alla lécher le corps de la femme, sa longue langue visqueuse glissant sur ses seins. Édéline, de son côté, voyait ses articulations tenir et fléchir, au fur et à mesure que ses puissants amants continuaient à jouer avec son corps. Il se redressait en s’inclinant vers le haut, avant de se relâcher, et de se tendre à nouveau, comme une espèce d’arc-de-cercle, au fur et à mesure que le Xénomorphe devant elle continuait à la bourrer.

Et, pour ne rien arranger, cet amant s’avérait insatiable, et inépuisable, rallongeant le supplice que la brave sorcière était en train de subir.

Il existait certaines catégories d’insectes qui pouvaient se faire l’amour pendant plusieurs jours d’affilée. Ces espèces insectoïdes étaient d’autant plus terribles que la verge venait à gonfler dans le corps de la femme, et ne pouvait tout simplement plus se retirer avant que le partenaire ne soit totalement rassasié. Fascinant, de voir comment la Nature réagissait et pouvait surprendre et dépasser l’imagination de tout ce qu’on pouvait, scientifiquement, envisager. C’était ici le cas, où les verges des Xénos grossissaient dans le corps d’Édéline, ce qui expliquait aussi pourquoi les femmes avaient bien du mal à les supporter. Il fallait vraiment être très endurant pour coucher avec eux, et, instinctivement, la sorcière utilisait sa magie blanche pour se protéger contre les terribles assauts de ces Xénomorphes. Ils grognaient et soupiraient, et Irina, elle, continuait à les observer, en se mordillant le bout de son pouce.

*Quel spectacle…*

Et, tandis qu’elle les observait, Irina était en train de mouiller sur place, en sentant sa gourmandise croître et exploser. La Cérébrate se mordilla les lèvres, et gémit quand elle vit l’un des Xénomorphes jouir abondamment en elle. Il se vida les bourses dans la bouche de la femme, balançant ses chapelets de foutre, remplissant la gorge de la femme. La bête grogna et siffla, faisant claquer sa langue, tout en continuant à éjaculer, balançant des litres et des litres de foutre. Il y en avait tellement que du sperme remonta par les narines de la femme, l’étouffant à moitié, puis le Xénomorphe se retira, la queue toujours tendue, en grognant… Et un autre vint vite le remplacer, en s’enfonçant dans le cul de la femme, la coinçant entre les corps des monstres.

Leurs griffes labouraient sa chair, et, pendant ce temps, l’autre Xénomorphe posa sa main griffue sur son sexe, et jouit encore, balançant son foutre sur le corps de la femme.

« Ils sont gourmands, hein ? »

Irina venait de débarquer, et caressa, avec sa main, le flanc de la femme, recouvert de sperme, et le lécha entre ses doigts. La belle Édéline ne pouvait même plus répondre, tant les deux verges noires s’enfonçaient rudement en elle. Irina n’avait pas menti en lui disant que le sexe avec ces monstres était intense. Comment ne pas être excitée par un tel spectacle ? Se mordillant les lèvres, Irina les regardait, avec un léger sourire sur le coin des lèvres.

« Je vais vous rejoindre… Ce spectacle est trop excitant pour que je reste simple spectatrice… Mes tétons en sont tout durs ! »

Un autre Xénomorphe se rapprocha dans le dos d’Irina, reniflant ses fesses, et la main d’Irina alla lui caresser la tête, tandis que son autre main caressa celle du Xénomorphe occupé à bourrer la chatte d’Édéline… Et cette créature alla soudain enfoncer sa langue dans la bouche de la femme, partageant avec elle un baiser très humide, enfonçant ses griffes dans sa chair, tandis que les deux femmes devenaient les victimes sexuelles de ce nid de terribles prédateurs sexuels…

Un aller-simple en ligne directe tout droit vers le Paradis !

Les Xénomorphes figuraient parmi les plus rudes amants disponibles au sein de la Nuée de Sarah Kerrigan. Épais, forts, et très pervers, ils étaient des amants terribles, et la sorcière, en ce moment, en faisait l’expérience. Elle se retrouva prise contre un œuf, le Xéno donnant de multiples coups de reins, enfonçant sa longue, grosse, et dure queue, en elle, la perforant par l’arrière, la faisant hurler… Des hurlements qui se turent bien vite quand une nouvelle queue rentra en elle, violant sa bouche sauvagement, faisant couler son sang. La situation était lentement en train de déparer, le tempérament violent des Xénomorphes refaisant surface. C’était aussi l’une des raisons pour laquelle il était très difficile de trouver des amantes, car elles avaient souvent à mourir sous les puissantes bourrades de ces monstres. La magie blanche d’Édéline devenait dès lors indispensable pour permettre à cette dernière de survivre, et ce d’autant plus qu’elle ne pouvait pas compter sur l’aide d’Irina, car elle-même était en train de se faire prendre par deux Xénomorphes… Qui n’étaient pas plus tendres avec elle qu’ils ne l’étaient avec Édéline. La différence entre les deux, toutefois, était qu’Irina, étant une Formienne, était, par défaut, plus résistante que la jeune femme.

Ainsi, Irina endurait les multiples assauts voraces et les coups de reins des deux Xzénomorphes, couinant et gémissant, mais sans perdre le fil. Elle adorait tout simplement ça… Sentir ces corps spongieux et durs se frotter contre elle, leurs mains grosses et douloureuses martelant sa chair, leurs muscles se comprimant contre son corps… C’était une sensation exquise et magnifique, une expérience profonde et jouissive de la douleur. Rien d’autre à faire que de se laisser porter, et Irina, entre plusieurs baisers, hurlait.

« HAAAAAAAAAAAAAA… HAAAAAAAAAAAAAAAANNNN.. !! »

Ses mains caressaient la tête gélatineuse du monstre devant elle, et elle continuait à se faire prendre, encore et encore, dans une danse frénétique du cul et de la joie sexuelle. Impatient, le monstre s’avérait entreprenant, lourd, costaud, une vraie brute… De quoi exciter n’importe qui ! Irina se laissait donc joyeusement prendre, et les minutes s’écoulèrent ainsi, jusqu’à ce que ses deux bébés ne jouissent en elle, avec la force qui les caractérisait. Ils s’abandonnèrent joyeusement en elle, et la laissèrent ensuite tomber sur le sol, le foutre et la mouille s’échappant de ses cuisses pour inonder et recouvrir le sol.

« Haaaaa… »

Couchée sur le ventre, Irina voyait Édéline, à côté d’elle, brisé sur le sol. L’un des Xénos l’avait fouetté avec sa queue, ce qui n’était jamais totalement indolore. La belle sorcière implorait la clémence d’Irina, qui entreprit de se redresser lentement. Son ventre s’était bien arrondi, et elle tituba un peu, avant de finir à genoux à côté d’Édéline. Sa main se posa sur son ventre, le caressant, et un fin sourire vint étirer les lèvres d’Irina.

« Ce n’est pas… Ce n’est pas ce que ton corps me dit, Édéline. Ton corps me dit que tu es très excitée par ce qu’on t’a fait, et que tu n’as aucune envie que cela s’arrête maintenant… Et je te comprends… »

Elle pouvait sentir, dans le ventre d’Édéline, un bébé xéno en train de se former. Une larve était en train de pousser en elle, mais il ne serait pas dit qu’Irina serait cruelle. De plus, elle voulait s’assurer que la grossesse se passe bien, ce qui amena sa main à caresser doucement la joue de la sorcière, ses doigts venant tripoter ses lèvres. Plusieurs tentacules saisirent alors Édéline par les poignets et par les chevilles, et entreprirent de la soulever, la déplaçant, de manière à positionner son visage devant le sommet de l’œuf.

« Tu es prête à être incubée… Je ne veux prendre aucun risque pour le petit bébé qui sommeille en toi… »

Aucun risque, n’était-ce pas là le signe qu’elle était une mère attentionnée et aimante ? Elle caressa donc le ventre d’Édéline en souriant, pendant que le sommet de l’œuf se mit à remuer, avant de fondre, de se craqueler, libérant de la vapeur, une vapeur puante, mais étrangement excitante aussi, par le biais de phéromones formiennes. Et la main d’Irina, elle, continuait à caresser le ventre d’Édéline, jusqu’à l’amener à recracher le surplus de foutre… En pissant. Elle se pissa sur elle-même, sans pouvoir se retenir, balançant sur le sol une flaque de foutre et d’urine, pendant que la créature à l’intérieur de l’œuf était en train de présenter de petites pattes jaunâtres.

« Tu vas pouvoir te reposer un peu, Édéline… »

Juste un peu… Car le Facehugger venait d’apparaître, et bondit ensuite sur le visage de la femme. Il était comme une espèce d’araignée sans poils, avec six pattes et une peau spongieuse, visqueuse, gluante, qui alla s’aplatir sur le visage de la femme, obstruant sa vue, ses pattes venant ensuite s’enrouler autour de sa nuque. Depuis la bouche du monstre, un tentacule jaillit, et s’enfonça dans la bouche d’Édéline. Ce Facehugger était la première véritable étape dans la création d’un Xénomorphe. Il allait balancer dans le ventre d’Édéline une larve, ce qui prendrait quelques heures, avant que, ensuite, el Facehugger, mort, ne se rétracte, et ne tombe sur le sol.

La séance de sexe d’avant avait eu pour effet de préparer le ventre d’Édéline, et le sperme qui était en elle allait permettre d’ensemencer la larve, lui permettant d’éclore plus vite.

« Repose-toi bien, ma chérie… »

En réalité, Édéline n’allait pas beaucoup se reposer, car Irina posa ses mains sur elle, et fit pointer sa propre verge… Puis la pénétra par l’arrière, s’enfonçant dans son vagin, et entreprit de la prendre ainsi, en soupirant et en gémissant de plaisir.

Évidemment, le « repos », au sens formien, n’avait pas le sens  qu’on lui donnait traditionnellement. Attachée devant l’œuf, Édéline était enfantée par le Facehugger, qui remuait sa queue en elle. Parfois, la queue grossissait et enflait, quand elle libérait des minuscules œufs dans la gorge de la femme. Les pattes du Facehugger se crispaient également parfois un peu, et, sur tout le visage de la sorcière, un liquide jaillissait de la peau gélatineuse de la créature... Et, pendant ce temps, Irina la pénétrait donc. Cette fois, c’était juste pour le plaisir. Il n’y avait aucune volonté de procréation, car le Facehugger s’en occupait déjà... Nin, la Cérébrate utilisait juste Édéline comme vide-couilles, car, comme souvent, coucher avec ses bébés l’avait furieusement excité, et il fallait bien qu’elle se décharge de ce trop-plein de désir et d’envie qui brûlait en elle.

« Hmmm... »

La belle Cérébrate à la peau bleue continua à la prendre pendant de longues minutes, avant de s’abandonner, une fois n’est pas coutume, en elle. Dans un énième soupir, Irina se redressa, et libéra le cul de la femme. Quand son sexe se retira, le foutre dégoulina des fesses de la femme, venant tomber sur le sol.

« Haaaa... Voilà qui soulage ! »

Irina entreprit ensuite de soulager encore Édéline, et caressa son ventre, bien rebondi, et appuya un peu dessus, ce qui eut pour effet d’encourager sa vessie... Et, achevant son humiliation, la Cérébrate amena la belle sorcière rousse à se pisser dessus, en vidant sa vessie sur le sol, et le long de ses jambes.

« Voilà... On se sent mieux après ça, non ? »

Bien sûr, Édéline ne pouvait pas lui répondre, mais ce n’était pas bien grave.

Irina s’écarta ensuite, et laissa la femme seule, pendant plusieurs heures. Pendant toute cette durée, le Facehugger continua à la prendre et à la féconder, remuant joyeusement en elle, encore et encore, jusqu’à finir par se calmer. Sa peau devenait de plus en plus sèche, et ses pattes finirent par se relâcher... Puis le monstre finit par se retirer, et tomba mollement sur le sol, ses pattes se contractant dans un ultime spasme musculaire... Avant de mourir.

Et les tentacules retenant Édéline la relâchèrent, mais, au lieu de tomber sur l’œuf, elle tomba sur une surface violette, signe qu’elle s’était déplacée... Et, devant elle, elle put entendre des bruits de pas. Une femme à l’apparence violette se planta devant elle, une main sur la hanche :

« Alors, voilà donc la femme qui fait fantasmer ma fille... »

Édéline avait enfin rencontré la femme qu’elle voulait voir...

Sarah Kerrigan !