Voilà, on y était ! Édéline s’écroulait sur place, et Sarah, en souriant, comprenait que toute sa résistance n’était que le fruit d’un refus conscient, de sa part, d’accepter le plaisir qu’elle ressentait. Étant une ancienne humaine, Sarah savait que l’esprit humain était divisé en deux grandes parties : le «
conscient », et l’«
inconscient ». Et, si le conscient d’Édéline s’opposait drastiquement à ce qu’elle subissait, l’inconscient ne pouvait que s’en régaler, et ce parce que l’inconscient était, en majeure partie, composée uniquement de plaisir et de satisfaction égocentrique, ce qu’on appelait le «
ça ». Il n’y avait, en fait, que le sens du devoir de la sorcière, son «
sur-moi », qui agissait pour l’empêcher de véritablement prendre son pied… Mais son corps la trahissait, et Sarah la sentit donc jouir, ayant un orgasme sous les assauts féroces du Zergling.
C’était comme se faire prendre par un gros chien. Rien à voir avec la queue et avec l’ardeur d’un humain, car une bête ne s’arrêtait pas, elle, et elle vous pilonnait jusqu’à en avoir assez, le tout en faisant preuve d’une vigueur exceptionnelle. Le Zergling était ainsi, et son ventre continuait à taper contre le dos de la femme. La créature ne sentait pas particulièrement bon, et l’orgasme d’Édéline n’avait nullement restreint son ardeur.
En souriant, Sarah croisa les jambes, sa main caressant la tête d’un autre Zergling, puis elle lui fit signe de s’approcher.
«
Arrêter ? Mais pourquoi donc, ma chérie ? Non, je crois au contraire qu’il faut continuer à te faire plaisir… »
Et, pour ça, le second Zergling s’approchait. Le premier bourrait toujours l’intimité de la brave sorcière, et la gueule béante du second monstre se rapprocha de son visage. Son haleine fétide heurta le visage de la sorcière, s’accompagnant d’une grosse langue baveuse violette parcourue de pustules. Il lécha sa joue, puis ses lèvres, et frotta son visage contre le sien, grognant contre elle, avant d’enfoncer sa langue dans sa bouche.
Une orgie bien naturelle au sein de la Fourmilière, et Sarah, excitée par ce spectacle, claqua dans ses doigts, faisant signe à une esclave de s’approcher. Et ce n’était pas n’importe qui, car il s’agissait d’une vieille connaissance d’Édéline :
Alisha ! Sarah lui fit donc signe d’approcher, et on pouvait voir qu’une verge pointait hors de son corps, dressée en l’air.
«
Viens me sucer, salope… -
Oui, ma Reine… »
Et Alisha s’exécuta, pendant que, silencieuse, Sarah observait le singulier spectacle qui avait lieu sous son nez.