L’ondinisme, un fantasme pervers, sale, qui consistait à braver des interdits, mais qui, pour d’inexplicables raisons, s’avérait très excitant. Mélinda ne pissait pas souvent sur ses partenaires, mais elle devait bien admettre que se vider ainsi sur Ishtar avait été loin d’être déplaisant. La vampire en ressortait toute excitée, les joues rougies par le plaisir, tout en voyant le corps d’Ishtar, recouvert d’urine, le jaune se mélangeant à ses écailles noires, formant comme de longues petites rivières qui glissaient le long de la peau d’Ishtar, habillant cette dernière. Le souffle court, la vampire reprenait lentement sa respiration, tandis qu’Ishtar, en se relevant, l’invita près du lit. Le sang de la Dragonne tambourinait furieusement dans ses veines, faisant écho à celui de Mélinda, qui s’avérait être également furieux et violent.
En souriant, elle la rejoignit donc vers le grand lit, confirmant les attentes de son amante :
« Et je peux en dire autant sur les vampires… »
Elles avaient déjà baisé pendant quatre longues heures, mais c’était comme si quatre secondes s’étaient passées, car Mélinda ressentait toujours, en elle, cette soif, et cette envie féroce de sexe. Boire du sang n’avait fait que renforcer son impatience, son excitation, son désir, son envie. Elle avait maintenant à nouveau envie de baiser, de baiser méchamment, et elle savait que, dans ce domaine, Ishtar était la seule, en ce moment, à pouvoir la contenter.
L’épaisse dragonne se rapprocha d’elle, et Mélinda se retrouva bientôt à califourchon sur elle, puis allongée à l’inverse, venant sucer et lécher son mandrin, tout en faisant pointer, également, sa queue. Une simple mise-en-bouche, au sens propre comme au sens figuré.
« Hmmm… Hmmmm… !! »
Han ! Qu’il était bon de sentir cette grosse queue, de la mordiller, et de la lécher. Mélinda la prenait comme une sorte de grosse glace, juteuse et bien dure, la suçant et la goûtant avec plaisir. Sa bouche remuait dessus, d’avant en arrière, et elle fermait les yeux, salivant sous ce contact, celui d’une grosse queue bien dure. Sa propre queue était dure et grosse, gonflée aux stéroïdes, en l’occurrence, le sang de Theorem. Malgré son tempérament soumis, Theorem avait un sang d’une exceptionnelle qualité, ce qui suffisait à relancer les forces de Mélinda, et à intensifier ses érections. Elle remuait donc, faisant crisser sa combinaison contre celle d’Ishtar, tout en la suçant. Crissements de latex se mélangeaient ainsi à leurs bruits de succions et aux délicats craquements du lit résultant de leurs mouvements frénétiques. Elles étaient comme deux amantes affamées, deux amantes en manque, à baiser comme des hyènes, alors que leur dernière fois ne remontait qu’à quelques minutes, à peine.
Mélinda continuait donc à la sucer, avec appétit, soulevant et abaissant son corps. Il état logique qu’elle soit au-dessus, compte tenu de la corpulence d’Ishtar, et elle sentait, encore, sa queue s’enfoncer dans sa gorge, la vampire se forçant à la prendre jusqu’à la garde, massant les testicules d’Ishtar avec ses mains. Elle couinait et gémissait, jusqu’à sentir Ishtar se redresser, en lui présentant un nouveau jouet.
La bouche encore un peu pâteuse, Mélinda se retrouva assise sur le sol, et finit par sourire en voyant ce que la femme lui proposait. Un petit sourire mielleux et joueur, puis elle vit Ishtar s’enfoncer l’un des extrémités de ce double gode anal dans ses fesses, en demandant ensuite à Mélinda de faire de même.
« Oui… J’arrive ! »
Mélinda se redressa, puis se mit face à Ishtar. Elle se mit debout au début, et utilisa sa main pour guider ce gode… Puis elle se mit ensuite à genoux, et l’enfonça ensuite en elle ; sa bouche s’ouvrant en grand dans un cri de plaisir, avant que son corps ne se mette à remuer d’avant en arrière, les mains de la vampire se crispant sur le lit.
« Haaaaaaaaaaaaaannn… HHHHAAAAAAAAAAAAAANNNNN… !! »
La vampire soupirait, couinait, gémissait, ses griffes s’enfonçant dans la couverture, tout en se déplaçant d’avant en arrière, son cul venant ainsi, par moment, taper contre celui d’Ishtar. Cependant, encore une fois, les différences physiques reprenaient le dessus, et c’était surtout Ishtar qui imposait son tempo, même si Mélinda faisait de son mieux pour lui rendre la réplique.
Le tout en soupirant et gémissant, cela va de soi.