Couchée sur le lit, la Princesse sentait autant la force que la fougue de son amant. Le diable d’Ariman venait de la clouer au lit, et fourrait rageusement sa langue dans son sexe. C’était un grand lit, confortable, qui se mit rapidement à craquer sous leurs poids. Les fesses de Sélène avaient malencontreusement heurté un objet (la fameuse télécommande d’Ariman), qu’elle repoussa rapidement, tout en soupirant et en gémissant. Elle laissa l’homme agir ainsi pendant quelques minutes, ce dernier enfonçant goulûment sa langue. Elle glissait en elle, s’immisçant dans les tréfonds de sa chair, remuant fougueusement sa langue, encore et encore.
«
Haaaa... Ariman... ! »
Il s’avéra rapidement que la frustration d’Ariman était également partagée par Sélène. L’aventure à Tetsihéane avait développé son adrénaline, sa combativité, et elle voyait ici un moyen très efficace d’épancher sa soif, et ce d’autant plus qu’elle était avec un amant particulièrement vigoureux. L’
Obliterator avait envie de profiter de son corps, et Sélène, elle, en voulait
plus... Ce qui l’amena rapidement à réagir.
Bandant ses muscles, Sélène enroula ses cuisses autour du cou de l’homme, et le retourna alors, inversant les rôles par cette prise de combat. Ariman se retrouva couchée sur le dos, et Sélène se mit à califourchon sur lui, sourire vorace et conquérant sur les lèvres. Elle posa sa main sur le torse de l’homme, sentant son énergie, sa puissance, ce souffle puissant qui pulsait dans la poitrine de son amant. Elle sourit donc, lueur victorieuse dans ses yeux, puis se pencha en arrière, sentant contre ses fesses le vit de son amant.
«
Et si on passait directement aux choses sérieuses, hum ? Je dois t’admettre être... Plutôt affamée en ce moment. »
Sélène esquissa un nouveau sourire, puis se redressa, et se laissa ensuite tomber, agrippant d’une main la puissante verge de l’homme. Et, s’en servant comme d’un point d’ancrage, elle s’empala dessus, sentant ce le membre heurter la frontière de son sexe, tapant dessus, avant de forcer progressivement le passage. Au contact de cette épaisse queue, Sélène émit un nouveau gémissement de plaisir et de douleur, et commença ensuite à coulisser le long de vit, s’appuyant avec ses genoux sur le lit, s’en servant pour se hisser d’avant en arrière, accompagnant ainsi les mouvements de bassin d’Ariman.
«
Hnnnnn... !! »
La rééducation de Clara se passait admirablement vite, et ses jambes décrivaient des mouvements circulaires d’avant en arrière, tandis qu’elle se suspendait à deux barres, s’en servant pour avancer. L’Amazone avait repris bien vite l’usage de ses jambes, et se sentait... Étonnamment bien. C’était la preuve de la légendaire constitution des Amazones, femmes habituées à être blessées, et à devoir se battre. Son corps s’était bien remis, pour le plus grand plaisir de Bure et de l’infirmière veillant sur elle, Maven Skoral. Cette puissante femme géante n’avait pas le carrure d’une infirmière, mais, malgré sa taille massive, elle massait plutôt bien Clara.
Apprendre que les Moires avaient été vaincues, et que toutes ses sœurs allaient bien, n’avaient fait que balayer tous ses doutes. Maintenant, l’archère était apaisée, heureuse de voir qu’elle savaient réussi l’impossible, en terrassant les C’tan, et en repoussant une invasion extraterrestre. Autant dire que cette quête était un formidable succès !
Elle reposa ses pieds sur le sol, sautant à terre, et entendit soudain les haut-parleurs grésiller. Relevant la tête, elle fronça les sourcils, surprise, avant de sourire en entendant les gémissements de Sélène :
«
Ouuuiii... Ouuuuiiii... HAAAAAAAAAAAAAA... !! »
Maven fit un commentaire, non sans regarder Clara, avec une petite lueur dans le regard qui la fit tiquer. Clara hocha la tête, et se déplaça à son tour. Elle ne portait pas sa tenue de combat, mais une tenue de patiente, une longue chemise qu’elle détacha alors, dans le dos de Maven, qui avait à nouveau regardé devant elle. La puissante femme put néanmoins entendre le glissement de la chemise médicale sur le sol, et, quand elle se retourna, ce fut pour voir que Clara était toute nue, exhibant fièrement ses magnifiques pectoraux, ses hanches, sa lourde poitrine.
On pouvait ainsi voir combien Clara était une femme belle, une guerrière aux hanches puissantes, qui regarda Maven avec assurance, avant de lui sourire doucement.
«
Je sens que mon corps va bien, mais... Je crois qu’un examen médical complet très poussé de toi permettra enfin de s’assurer que j’aie récupéré toutes mes capacités... »
«
Leurs connaissances sont impressionnantes... -
Cet Ariman est vraiment un individu fascinant, confirma Mythilène,
je n’aurais jamais cru qu’un agent du Chaos puisse être aussi érudit. Mais, après tout, c’est peut-être là les raisons de sa capacité à lutter contre la corruption du Chaos. »
Mythilène consultait de multiples essais, se concentrant surtout sur la magie. Cette dernière n’était pas l’apanage de Terra, et elle avait ainsi pu commencer à voir qu’il existait beaucoup de races, au-delà de Terra, manipulant également la magie. Pour les guider, un jeune page timide les accompagnait,
Bauda. Il ne disait pas grand-chose, et bégayait fréquemment, peinant à articuler trois mots. Mythilène et Léda parlaient donc entre elles, quand les haut-parleurs se mirent à crachoter.
Levant la tête, Mythilène sourit en voyant que Sélène avait retrouvé son vitalité... Puis elle et Léda perçurent alors quelque chose émanant de Bauda. Mythilène sourit silencieusement.
«
Un problème, Bauda ? Tu m’as l’air... Très rouge... »
De la main, elle utilisa un sortilège, et le livre que le jeune Bauda avait attrapé se souleva brusquement, et s’envola comme par enchantement, atterrissant à côté de Mythilène. Devant la vue de sa verge, Mythilène sourit encore, tout comme Léda.
«
Je ne savais pas que l’étude de livres était... Aussi stimulante, gloussait Léda.
-
Oui... Ou alors, c’est la voix mélodieuse de notre Princesse qui perturbe le jeune homme... »
Les doigts de Mythilène continuèrent à creuser des sillons dans l’air, et elle usa alors de sa magie, venant comprimer l’air autour de la verge du jeune homme, et commença ainsi à le masturber, le mettant encore plus mal à l’aise.
Il n’y avait pas que la bibliothèque du «
Terminus » qui était bien fournie, l’armurerie comprenait également un grand-nombre d’armes. Si Cynna s’intéressait beaucoup aux fusils et aux modificateurs d’armes à greffer sur la sienne, Naora, elle, s’était rapprochée des drones, et des robots. Elle les examinait silencieusement, avec l’œil d’une experte et d’une femme passionnée. Les deux femmes se faisaient largement plaisir ici.
«
C’est une sacrée collection... -
Je vais pouvoir sensiblement améliorer mes drones ici. Ariman est bien équipé. -
Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! »
Ravie, Cynna était en train de succomber devant son fétichisme des armes. Elle avait beau être une femme, elle était typiquement du genre à préférer ces ateliers remplis de crasses, de cambouis, d’armes portées par des corps musclés, que de se pavaner dans des palais faits de broderie et de soie.
La voix de plaisir de Sélène réveilla l’excitation des créatures bestiales et aliens qui les entouraient, et les deux femmes ne purent que sourire en les voyant se rapprochant. La main de Cynna caresse la tête reptilienne d’un homme-lézard, avant de partager un baiser avec lui.
«
Ouais... On va s’éclater, hmm... !! »