Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

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Senri Dokkyo

Humain(e)

Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 15 vendredi 26 juin 2015, 10:52:48

Nu comme un ver, à quatre pattes, le jeune homme pouvait ressentir bien des choses. La légère brise fraiche de la nuit, venant caresser et envelopper son corps, lui arrachant alors quelques frissons de temps à autres. La froideur du sol, inoccupé depuis des heures, perdant alors toute trace de chaleur jusqu'au moment où ses paumes ne s'y pose, collant un corps froid contre une surface froide, tous deux cherchant à se réchauffer. Mais plus encore, Senri pouvait sentir la jeune femme derrière lui. Gourmande, excitée. Tout comme lui. Il fallait le reconnaitre, malgré l'inévitable, le jeune homme ne pouvait cacher une certaine excitation. Sentir les mains de sa maitresse se poser sur ses fesses, les caresser, les malaxer était une sensation toujours aussi troublante. Détestait-il ? Non. Aimait-il ? Non. Il ne saurait dire. Pour être le plus précis possible, on aurait pu dire qu'il s'en accommodait. Incapable de l'arrêter mais incapable d'en redemander plus tard, il faisait avec l'instant présent.

Lors des premiers instants, alors qu'un premier doigt le pénétrait, forçant sur ses muscles pour rentrer dans ce petit trou si intime et si particulier, le jeune homme ne put que souffler tout en se crispant. Ce n'était pas la première fois qu'il sentait cette sensation. Il l'avait déjà subi. Des femmes décidées à glisser quelques doigts en lui pour le tourmenter ou pour accroitre son plaisir. Un bon nombre pensait que venir le pénétrer d'un ou deux doigts en lui le temps d'une fellation augmenterait son éjaculation. Et elles avaient raison. Mais certaines avaient été plus loin. Désireuses de le pénétrer avec un gode, pour un simple plaisir. Senri pouvait se rappeler toutes ces fois, les comptant sur le doigt d'une main. Certaines avaient été douloureuses, d'autres l'avaient amené à prendre bien du plaisir. À chaque fois, il avait pressenti si cela serait bon ou non et à chaque fois, il avait vu juste. Pour cette fois-ci, il ne doutait pas de ce qui allait arriver. Il était excité et ne pouvait que le reconnaitre. Sans doute était-ce lié au fait que ce serait sa première fois qu'il le ferait nu dans un parc ? Probablement.

Le temps de ses pensées, son corps s'était laissé aller, seul, réagissant sous les doigts qui l'occupaient, allant et venant en lui, le préparant petit à petit pour la suite. Son corps s'était tendu, ses bras et ses jambes s'étaient crispés pour ne pas trop bouger et rester immobile. Il avait instinctivement pincé ses lèvres pour ne laisser que quelques soupirs s'échapper. Une habitude qu'il avait depuis toujours. Peu expressif, même dans de tels ébats, il se retenait au maximum, incapable de vraiment exprimer ses émotions sans penser à son image de l'instant.
Et lorsqu'elle remplaça finalement ses doigts par le gode qu'elle portait, il soupira un peu plus, laissant échapper ce qu'on aurait pu considérer comme un petit couinement. Un bruit impossible à refaire parfaitement. Il pouvait le sentir. Il ne pouvait sentir que ça pour ainsi dire. L'objet était là, en lui, remplissant son petit cul comme elle l'avait si bien dis. En soi, ce n'était pas réellement douloureux. Après tout, il avait dissocié le mot douleur à cette pratique depuis longtemps. C'était juste prenant. Sans mauvais jeu de mot. Il ne pouvait éloigner son esprit des sensations qu'il ressentait alors que le gode était en lui bien qu'immobile. C'était l'étape supérieure. Il fallait d'ailleurs l'atteindre. Certain qu'elle apprécierait l'idée, le jeune homme essaya de se cambrer, même un minimum, pour lui présenter sa croupe. Pour lui indiquer, sans un mot, qu'il s'offrait à elle, qu'en bon soumis, il était prêt à lui offrir son corps au moindre de ses caprices. S'humectant un instant les lèvres, il tourna la tête pour la regarder, esquisser un faible sourire et reprendre la parole avec cette fois, une expression qu'on aurait pu assimilé à un certain contentement.

Waf waf !

Mélinda Warren

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 16 samedi 27 juin 2015, 02:32:17

Elle allait le sodomiser... Enculer son petit chiot, rentrer ce gode humide dans son cul, et le faire couiner ! Oh, qu’est-ce que ça allait être bon ! À cette idée, Gia en était toute tremblante. Elle s’enfonça donc dans le corps de l’homme, et un long frisson de plaisir la traversa. Se mordillant les lèvres, Gia remua dans son corps, d’avant en arrière. Le cul de Senri était naturellement étroit, et elle dut y aller tranquillement, forçant le passage en soupirant. À chaque fois que Maîtresse la prenait par là, Gia poussait de longs hurlements de douleur.  Elle pensait ne jamais oublier la première fois qu’elle avait été prise par là. La douleur avait été terrible au début. Gia avait hurlé comme une folle, mais, ensuite, le plaisir avait explosé en elle. Maîtresse Mélinda savait comment y faire, et Gia espérait bien être à la hauteur. Ses mains se crispaient sur les hanches de l’homme, et elle s’enfonçait donc en lui, accélérant progressivement le rythme, au fur et à mesure qu’elle pouvait sentir l’homme gémir, et qu’elle sentait ses parois s’écarter. Elle remuait en lui, un peu plus profondément, crispant ses doigts en latex, caressant et griffant sa belle peau en sueur.

« Hun... Hnnnn... !! Ouiii.. Haaaa, mon petit chien, haaaa... !! »

Pénétrer ainsi cet homme était naturellement très agréable, et, même si elle portait un gode, soit une verge artificielle, Gia sentait le plaisir émaner. C’était forcément bien moins douloureux que si elle devait frotter une vraie queue en lui, mais elle devait, malgré tout, forcer. Et, en forçant, elle avait mal... Et tout ça était magnifique. Elle le baisait en plein milieu du parc. N’importe qui pouvait les observer, les filmait, retranscrire ensuite les images sur Internet, ou juste se branler... Se branler en voyant le corps moulé en latex de Gia, se masturber en voyant les réactions de Senri, qui faisait à merveille le petit chien... Elle le prenait joyeusement, s’enfonçant en lui, s’enfonçant de plus en plus loin, et de plus en plus facilement, courbant peu à peu son corps sur lui.

Plus le temps passait, et plus cette sodomie gagnait en intensité et en force. Elle ne le ménageait pas. Gia rentrait profondément en lui, d’avant en arrière, dans des mouvements de plus en plus violents, de plus en plus forts, de plus en plus lourds. Tout le corps de Senri suivait le sien, suivait sa verge artificielle qui remuait dans son corps.

« Haaaa... Senri, haaaaaaannnn... Haaaaaaaaaaaannnn...!! »

Gia était en train de mouiller sur place, et continua ainsi à le baiser, l’enculant sans relâche, pendant de longues minutes. Sa mouille glissait des rebords de sa culotte pour frotter ses cuisses, ses jambes, puis le sol, et elle, elle, elle continuait à le prendre, encore et encore. Elle allait de plus en plus fort, soupirant et haletant, son membre filant dans le cul proprement écartelé de l’homme, tout en le fessant de temps en temps, ses joues bien rouges, son corps lancé à toute allure.

C’était bon, c’était même magnifique, et Gia haletait et gémissait longuement, longuement et fort !

Et elle lui bourrait le cul.

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Senri Dokkyo

Humain(e)

Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 17 dimanche 28 juin 2015, 10:41:15

Un soupir, un deuxième. Un autre. Il devenait difficile de ne pas se laisser aller. Son corps, malgré la fraicheur de la nuit, se réchauffait petit à petit sous les coups de hanches de la jeune femme. Le gode le pénétrait encore et encore, l'envahissant totalement pour se reculer légèrement et revenir à la charge. Les mouvements incessants avaient peu à peu stimulé le corps du jeune homme qui ne pouvait alors s'arrêter de bander. C'était dur à admettre mais c'était ainsi. Senri était-il excité ? Assurément. Aimait-il se faire sodomiser ainsi ? Probablement un peu moins, mais les faits étaient là et il ne pouvait le nier. Son corps en réclamait même peut-être un peu plus. Plus ? Difficile de savoir ce qu'il aurait pu vouloir de plus.

Son corps entier répondait aux vagues de sensations que lui envoyait son bassin. Son corps suivait légèrement le mouvement de vas et viens de Gia, bougeant un peu en avant lorsqu'elle le pénétrait de tout son long, reculant un peu alors qu'elle se retirait. Sous la tension, ses bras tremblaient un peu, il était plus difficile de rester aussi stoïque qu'on ne pouvait l'imaginer. Ses coudes voulaient naturellement se plier, pour relâcher un peu la pression de ses paumes et laisser son corps à de telles sensations. Ce qui ne tarda d'ailleurs pas. Alors que les pénétrations redoublaient d'ardeur, le jeune homme finit par plier ses bras, son visage se rapprochant dangereusement du sol tandis que son bassin restait à la même hauteur. Cambré ? On pouvait le dire oui. Ainsi, il avait l'impression de s'offrir encore un peu plus. Les sensations avaient même légèrement changés. Sans doute y était-elle pour quelques choses. Elle et sa voix qui lui parvint jusqu'à ses oreilles. Des mots si simples. Son prénom et quelques gémissements. C'était dur de ne pas prendre plaisir à entendre ça. Plus dur encore de ne pas répondre par quelques retours.

Mh... Mmmh...

Toujours réservé, le jeune homme avait du mal à laisser passer des gémissements ou des soupirs tels que les siens. Il était plus du genre à se mordre la lèvre, de plus en plus fort parfois jusqu'au sang pour ne rien laisser sortir. Stupide ? Oui, il le savait. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement laisser son corps s'exprimer ? Il n'en avait pas la moindre idée et pour l'heure, c'était la dernière de ses questions. Non, il y en avait une qui venait à trotter dans son esprit. Comment tout cela se terminerait-il ? Il ne parlait pas de l'avenir mi-proche mi-lointain, de ce qu'il se passerait dans quelques heures, dans quelques jours. Non, il pensait à ce qu'il se passerait dans quelques minutes. Comment cette sodomie se finirait-elle ? Normalement, lorsqu'il s'agissait d'un homme, la réponse était simple. Cela finissait autour de son éjaculation. Un peu avant, un peu après, tout dépendait des envies. Mais pour une femme usant d'un sexe factice ? Comment définissait-on la fin ? Lorsqu'elle en aurait assez ? Lorsqu'elle serait fatiguée ? Lorsqu'elle aurait eu ce qu'elle voulait  ? Que voulait Gia ?

Alors qu'il commençait à se poser de nouvelles questions, Senri rouvrit les yeux qu'il avait fermé jusque là sous le plaisir. Sa tête était naturellement baissée, penchée vers le bas pour que le haut de son crane ne touche le sol en premier. De ce fait, son visage était tourné vers le bas de son corps, tourné vers le corps de sa maitresse qui se tenait juste derrière lui. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour remarquer les fines gouttes qui coulaient le long de ses cuisses et de ses jambes pour finir par s'agglutiner sur le sol. Instinctivement, le jeune homme se lécha les lèvres. Ces dernières tremblèrent un peu. Qu'il aimerait la gouter, juste un peu. Sentir son doux nectar couler entre ses lèvres, sur sa langue, dans sa gorge... Mais pour l'heure, c'était une chose inaccessible. Pour l'heure, il sentait le gode aller et venir en lui tandis que son corps étaient parcourus de longs frissons. Des nouveaux soupirs ne tardèrent pas à sortir de ses lèvres, plus forts, plus longs, moins retenus.

Mélinda Warren

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 18 vendredi 03 juillet 2015, 01:58:06

Gia, de fait, aurait pu continuer longtemps cette sodomie. Ce n’était certainement pas Senri qui serait contre, vu tout le plaisir qu’il ressentait en ce moment. Gia remuait donc en lui, poursuivant volontiers sa longue et ardente sodomie. Son gode s’enfonçait de plus en plus profondément dans le petit cul étroit de Senri, dont les parois étaient bien écartées. Elle continuait donc à le prendre, les minutes s’écoulant. Malgré la fraîcheur de la nuit, Gia avait chaud. Son corps produisait de l’activité physique, au fur et à mesure qu’elle remuait en lui, encore et encore, sans relâche. Elle soupirait de plus en plus fort, s’enfonçant parfois tant et si bien qu’elle ne retenait plus sa salive. Elle finit par se retirer du corps de Senri en poussant dessus, envoyant l’homme devant elle.

« Haaaaaaaaaaaa... !! »

La jeune femme reprenait son souffle, les sens en feu. Elle marcha un peu sur le sol, faisant claquer ses talons, et tourna autour de Senri. Sa main caressait son corps, et, lentement, elle reprenait son souffle. Est-ce que Senri avait joui ? Ça lui semblait peu probable, vu que son sexe n’avait pas été titillé... Et puis, ce que Gia voulait, après tout, était le frustrer. Elle voulait que le désir sexuel monte en lui, qu’il monte très haut, afin de développer son taux d’insatisfaction. Ses doigts continuaient à caresser son dos, et elle retourna derrière l’homme, puis tripatouilla ensuite dans son sac à main.

Elle était restée étrangement silencieuse, puis finit par se mettre à parler :

« Il est temps de faire notre promenade, petit chiot... Tonj cul est vraiment très agréable. Et, ensuite, nous irons à la maison. »

Gia avait hâte de présenter Senri à Mélinda ! Sa Maîtresse allait être ravie de la voir, ravie de voir que Gia avait trouvé pour elle un nouvel esclave. Oh oui, elle avait hâte de voir ça ! Elle sortit de son sac à mains un nouvel objet, et se rapprocha encore de Senri. Elle glissa alors dans ses fesses un autre gode... Un gode qui avait la particularité d’avoir, à son extrémité, une queue poilue remontant en arc de cercle.

« Et voilà... ! »

Gia avait un grand sourire, et sortit encore de sa besace un nouvel objet : une télécommande. Elle appuya sur un bouton, et le gode se mit à vibrer, remuant dans les fesses de l’homme.

« Allons-y, Senri... »

Elle tira sur la laisse, puis marcha, bien décidée à faire tout le tour du parc. Fait notable : Gia n’avait pas retiré son gode. Autant dire que les deux formaient un duo improbable, qui risquait de surprendre bien des promeneurs nocturnes qui passeraient par là...

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Senri Dokkyo

Humain(e)

Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 19 samedi 04 juillet 2015, 10:02:42

Les mouvements allaient et venaient, laissant le gode pénétrer le jeune homme au rythme que sa domina choisissait. Douloureux ? Plus maintenant, la sensation qu'il ressentait n'était plus vraiment de la douleur. Du plaisir ? Peut-être un peu. Mais ce n'était pas un réel plaisir charnel, il s'agissait plus d'un plaisir spirituel. Celui de servir sa maitresse, de l'aider à prendre plaisir, à la rendre satisfaite. Et pourtant... Quand Gia se retira de lui,  Senri se sentit étrangement vide. Une sensation de mal être le prit l'espace d'un instant avant que son esprit ne revienne à la réalité, ignorant ce détail pour se reporter sur la suite.

Visiblement satisfaite, la jeune femme tournait à nouveau autour de lui, le jugeant sans doute, temporisant l'action pour refaire le bilan de ce qu'il venait de se passer ou pour souffler un peu. Ce que faisait Senri sans se cacher. Même s'il était plus ou moins resté passif, son fondement venait d'être mis à rude épreuve et même si cela semblait anodin, ses bras et ses jambes aussi. Après tout,  ils avaient supporté toute la tension de l'instant. Malheureusement pour eux, cela ne semblait pas se terminer. Après tout, comme venait de l'annoncer Gia, il restai la promenade.
Placée derrière lui, le jeune homme pouvait l'entendre fouiller dans son sac. Que cherchait-elle ? Pire, combien de chose avait-elle là dedans ? N'y avait-il que des objets de plaisirs ? Que des objets pour son plaisir ? Difficile à dire mais Senri n'aurait pas été contre l'idée de le savoir. Mieux encore, si tout était pour lui, il était prêt à tout essayer, après tout, il avait soif de nouveauté, autant qu'il avait soif d'envie et de luxure.

Un peu tendu, soufflant malgré tout, le jeune homme attendait alors de savoir ce que pouvait chercher sa maitresse. Curieux, il s'était plus ou moins courbé, tournant la tête sur le côté pour voir ce qu'elle venait finalement de trouver. L'objet qu'elle en sortit n'était pas inconnu au jeune homme et était finalement loin de lui déplaire. Un gode surmonté d'une queue factice qui donnerait l'illusion d'une vraie queue. Un objet qui allait à merveille lors de ce genre de jeu. Un objet pour le rendre un peu plus.... chien. À ses tous débuts, Senri avait eu un peu de mal a accepté l'idée, mais aujourd'hui, après tant d'expérience, ce soir, après ces longues minutes de sodomie, un gode semblait être le cadet de ses soucis. Soufflant un peu quand l'objet commença à le pénétrer, le jeune homme ne tarda pas à le sentir totalement ancré en lui, La sensation était légèrement différente de la précédente mais pas moins excitante. Voulant prouver son contentement, il la regarda alors et sourit un peu venant lui lécher la main avant de prendre la parole, enfin, à sa façon.

[color]Waf ![/color]

Montant un peu dans la tonalité pour montrer qu'il appréciait. Et puis elle sortit une télécommande qui fit vibrer le gode. Une surprise. Senri ne s'y attendait pas, vraiment pas. Ses doigts se crispèrent un peu et il se cambra légèrement avant de souffler pour essayer de se détendre. C'était la seule chose à faire. Enfin, la seule avant qu'elle ne prenne sa laisse et commence à marcher. Là, il la suivit alors. Ses paumes réchauffées rencontraient à nouveau le sol froid du parc, tout comme ses genoux d'ailleurs. La sensation paraissait vivifiante, rappelant alors au corps toute une multitude de petites stimulations aussi simplistes que cela. Tandis que de l'autre côté, chaque mouvement de son bassin titillait un peu plus le gode en lui, amplifiant l'espace de quelques secondes la sensation du gode le pénétrant et vibrant en lui. Si bien qu'au bout de quelques minutes, le jeune homme ne pu retenir un léger couinement. Gia l'avait-elle entendu ? Difficile à dire. Qu'importe, pour l'heure, Senri se préoccupait plus de la suivre, ce qui se révélait être une tache moins aisée qu'on pouvait le penser. La regardant malgré tout de temps en temps, il ne pouvait s'empêcher de sourire un peu, terriblement excité par cette femme et ravi de la voir enfin.

Jusqu'au moment où un son se fit entendre devant eux, au loin. Craignant une quelconque rencontre le jeune homme s'arrêta alors. Portant tous ses sens en avant, essayant de distingué quoique ce soit. Des bruits de pas, des voix. Ils étaient deux, peut-être plus... Des bruits qui semblaient venir dans leur direction, mais c'était plutôt difficile à dire... Immobile et craignant le pire, Senri se mettait tout simplement à paniquer, refusant d'avancer un pas de plus.

Mélinda Warren

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 20 vendredi 10 juillet 2015, 02:15:37

Gia ne tarda pas à faire du hors-piste, en avançant le long du gazon, car elle ne voulait pas que son chiot se blesse sur les graviers. La jeune femme, après tout, restait une Maîtresse avenante et prudente, pensant à la santé de son petit esclave. Elle l’avait entendu couiner, et supposait donc qu’il irait mieux sur la pelouse. Le parc, fort heureusement, comprenait beaucoup d’espaces verts, et elle avançait donc, heureuse. L’air frais de la nuit caressait son corps, ses cuisses, et, avec sa main libre, elle caressait parfois son gode, machinalement, presque par habitude. Elle tirait ensuite sur la laisse, tout en continuant à marcher. L’air frais lui faisait du bien, mais ce qui devait arriver finit par arriver... Gia entendit du bruit, et tourna la tête vers la droite. Ils étaient au milieu de la pelouse, sans aucun arbre derrière lequel s’abriter, et elle sentit Senri tirer instinctivement sur la laisse, comme s’il avait soudain peur.

« Allons, Senri, nous ne faisons rien de mal... »

La jeune femme avait un peu peur, aussi... Mais cette peur était noyée dans une forte dose d’excitation et d’impatience. Elle avait envie de s’afficher... Mélinda et son comportement libéral influaient énormément sur elle, et elle s’en rendait précisément compte en ce moment. Avant de venir ici, elle avait pensé que la bienséance, ou sa pudeur, l’auraient amené à éviter cette situation... Mais, maintenant qu’elle était face au fait accompli, et qu’un tiers se rapprochait, Gia n’avait qu’une seule envie : s’afficher devant cette personne.

Elle resta donc là, et vit la silhouette s’approcher. C’était une jeune femme avec un chandail noir, une belle frange... Et qui promenait son chien. Devant l’ironie de la situation, Gia ne put s’empêcher de sourire. Le silence n’était rompu que par les bruits de ses talons et par le moteur du gode. Gia s’avança un peu, ver selle, mais sentit la laisse tirer. Elle se retourna, et constata que Senri, les yeux exorbités, se refusait à avancer.

*Évidemment...*

La femme ne les avait pas encore vus, car ils étaient dans une zone non éclairée du parc... Mais Gia avait envie de passer juste à côté d’elle, de la saluer de la main, et de voir la tête qu’elle ferait en voyant son chien à elle. Qui sait ? Peut-être qu’elle aurait envie de participer ? Ou alors, elle détalerait juste en hurlant. Dans tous les cas, Gia aurait de quoi parler avec les copines. Encore, toutefois, fallait-il convaincre Senri...

« Allez, avance ! Tu es mon chien, tu dois obéir à ta Maîtresse. Avance. Vilain chien ! Vilain chien !! »

En haussant le ton, elle prenait le risque de se faire entendre... Mais, comme si les Dieux avaient décidé d’être du côté de Senri ce soir, la femme qui marchait, perdue dans ses pensées, avait des écouteurs sur les oreilles, et était plongée dans sa musique. Cependant, ses pas, petit à petit, la rapprochaient d’eux... Et Gia, elle, continuait à tirer sur la laisse.

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Senri Dokkyo

Humain(e)

Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 21 lundi 13 juillet 2015, 11:02:05

Anxieux, c'était le mot. Il n'y en avait pas d'autres pour qualifié l'esprit actuel de Senri. Lui qui était allé si loin ce soir dans la soumission, se soumettant à une femme qu'il voyait pour la première fois en face à face voila qui hésitait maintenant à continuer ou du moins à obéir à un nouvel ordre. Jouer au chien n'avait rien de bien méchant en soi, c'était même plutôt excitant. La présence d'un gode vibrant servant à maintenir une queue factice pour lui donner un air plus réel était même bien pensée, un peu gênant mais cela restait excitant. Au moins un peu. En revanche, devoir être vu ainsi d'une personne totalement inconnue qui allait alors le voir et sans aucun doute le juger était une chose totalement différente. Intimidante ? Effrayante même.

Pourtant, une pensée traversa l'esprit du jeune homme. C'était totalement farfelu, totalement stupide mais si tout cela était un test ? Si la présence de cette personne était prévue ? Pour tester la soumission et la dévotion du jeune homme ? Gia était-elle fourbe et manipulatrice à ce point ? Difficile à dire. Senri ne la connaissait pas encore assez pour le dire mais que cette idée soit possible tourmentait le jeune homme. Et si à ce moment même il la décevait ? Voila le dilemme dans lequel il se retrouvait à présent. Refuser d'avancer pouvait la contrarier, elle pourrait alors tout cesser et jamais plus ils ne se reverraient. En soi, ils se connaissaient peu alors le jeune homme s'en remettrait probablement, mais d'un côté, il sentait qu'avec elle, la soumission pourrait prendre un tout autre tournant. La conclusion se fit finalement vite. Il ne voulait pas que ça se termine alors s'il fallait en passer par là et être vu d'une personne... Il n'y avait pas d'autres choix que de le faire le plus rapidement possible.

Visiblement impatiente, sa maitresse avait tiré sur sa laisse avec la ferme intention d'avancer dans sa direction. Jusque là, Senri avait refusé de bouger, tirant un peu de son côté pour montrer qu'il refusait d'avancer, mais il céda finalement et lorsqu'elle tira une fois de plus, il avança doucement non sans un petit couinement faible pour faire part de ses pensées.

Il n'avait fallu que quelques pas pour que le jeune homme ne voit la personne qui se rapprochait d'eux. Une jeune femme, plutôt pas mal d'ailleurs, qui promenait son chien, son vrai chien, en écoutant visiblement un peu de musique. Ce qui était surprenant était que normalement le parc était censé être fermé. Enfin, normalement... Qu'importe ce détail. Dès à présent, la jeune femme pouvait sans doute les voir, pour peu qu'elle relevait la tête ou ne prenne pas peur en les voyant. Quelle serait sa réaction ? Feinterait-elle l'indifférence ? Voudrait-elle en savoir plus ? Participer ? Fuirait-elle ? Si Senri pouvait choisir, il aurait sans doute choisi l'indifférence, ou peut-être la participation, après tout, avoir deux belles jeunes femmes qui s'attardaient sur lui était un réel bonheur non ? Mais bon, aux vues de la situation, il se demandait si cela ne serait pas plus gênant que plaisant...

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 22 mardi 14 juillet 2015, 02:14:10

Seikusu n’était pas une ville comme les autres. La plupart des habitants étaient des locaux, des gens qui avaient été élevés au lycée Mishima, ce qui ressortait de tous les sondages et les recensements de populations, que la ville menait chaque année. La grande majorité des gens étaient passées par le lycée Mishima, et avaient donc goûté aux joies secrètes de ce lycée. Mishima n’était pas le seul lycée de la ville, mais c’était le principal. Proportionnellement, il y avait donc énormément de chances de tomber sur d’anciens élèves du lycée. Est-ce que cette fille en faisait partie ? Gia n’en savait rien... Mais, fondamentalement, ça ne changeait rien. L’une des principales leçons de Maîtresse Mélinda, c’était de savoir d’adapter face à l’imprévu et aux éléments inconnus. Et, pour cela, il ne fallait jamais déroger face à ce qu’on faisait, et lutter contre la panique. Ce n’est que de cette manière qu’on pouvait apprécier le sexe en public, l’exhibitionnisme, et tout ce genre de choses. Un domaine dans lequel Mélinda, en tout point de vue, excellait. Et ça, Gia le reconnaissait volontiers, car elle était son modèle, et ce n’était pas pour rien.

Finalement, Senri finit par s’avancer, et Gia poursuivit sa marche, en lui caressant les cheveux. Elle avait entendu son couinement, et savait qu’il avait peur.

« Ne me refais plus jamais un coup pareil, Senri ! Je suis ta Maîtresse, et tu dois obéir à ta Maîtresse ! Si tu me refais encore ça, je disparaîtrai de ta vie, et tu ne me reverras plus jamais ! »

Elle reprit ensuite sa marche, humant le bon air frais, se rapprochant de plus en plus de la mystérieuse femme. Cette dernière continuait à marcher quand son portable vibra. Elle le prit, le regarda, puis soupira, le rangea, tourna la tête... Et s’arrêta sur place, avant d’ouvrir la bouche, surprise en voyant ce spectacle. Le parc était certes fermé, mais il existait un endroit où la serrure était cassée, permettant d’y passer sans problème.

« Que... ?! »

L’incompréhension la plus totale pouvait se lire dans le visage de la femme, et Gia lui sourit, en levant la main.

« Bonsoir ! Vous promenez votre chien, vous aussi ? Le mien est un peu timide... »

N’avoir honte de rien, n’avoir honte de rien... C’était le credo qu’elle se répétait.

« Ben, euh... Je... Euh... J’dois filer !! »

La femme, s’attendant à un coup louche, partit rapidement, et Gia se mit à pouffer, avant de regarder son chien.

« Et bien, tu vois ? Ce n’était pas si effrayant ! J’aurais bien aimé qu’elle te caresse un peu, toutefois... Tu aimes qu’on te câline là, hein ? »

Joignant le geste à la parole, Gia s’empressa de gratter sa nuque, avec un sourire pervers sur le coin des lèvres.

N’avoir honte de rien.

DC d’Alice Korvander.

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Senri Dokkyo

Humain(e)

Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 23 vendredi 17 juillet 2015, 09:48:47

Ce que redoutait Senri venait d'arriver. Quelques mots qui le glacèrent d'effroi l'espace de quelques instants alors que ses pas le menaient toujours vers cette jeune femme qui promenait son chien. Gia venait de le menacer de disparaitre de sa vie s'il refaisait un coup pareil. Elle était sa maitresse et il devait obéir. Cette idée provoquait malgré tout un petit débat dans l'arrière fond de son esprit. Pourquoi une telle menace lui ferait-il peur ? Après tout, il la connaissait à peine. Quelques échanges, une première rencontre sous le signe de l'étrangeté et de la perversion. Il était vrai qu'il avait rapidement aimé leur rencontre et avait ressenti une excitation folle, aussi bien derrière son ordinateur que depuis qu'il l'avait vu et qu'il s'était mis à quatre pattes pour elle. Lui lécher les bottes ou même se faire prendre par un gode ceinture. Mais il n'en restait pas moins qu'il la connaissait à peine. Pourquoi alors avait-il si peur de la perdre ? Difficile à dire. L'envie, sans doute. Tout était dans l'excitation et l'envie, depuis toujours.

Quoiqu'il en était, le drôle de duo était arrivé à hauteur de la jeune femme qui promenait son chien et Senri redoutait cet instant. Tant la réaction du chien que de sa propriétaire. L'instant où la jeune femme allait répondre n'était plus très loin et arriva même très vite. Par chance, ce fut de l'incompréhension qui se dessina sur son visage. Rougissait-elle ? Ce fut étrange de voir une telle réaction. Attendrissant peut-être même. Enfin, ce qui surprit un peu plus le jeune homme, ce fut l'aisance de sa maitresse.  Elle semblait si naturelle, si à l'aise. C'en était troublant.
L'échange ne dura finalement pas puisque la jeune femme partit sans demander son reste tirant sans aucun doute sur la laisse pour que son chien ne traine pas, curieux de cette étrange rencontre. Poussant un soupir de soulagement qu'il retint à moitié, Senri ne tarda pas à entendre Gia lui parler, énonçant le fait que ce n'était pas si effrayant que ça. Ce qui était vrai, étrangement. Mieux encore, elle le taquina en parlant de l'idée qu'elle aurait pu le caresser un peu avant de joindre le geste à la parole et de venir lui gratter la nuque. Le pire était qu'elle avait raison, la sensation des grattements n'étaient pas désagréables du tout. Non, cela lui arracha même un petit soupir de plaisir et quelques frissons. Rapidement, Senri se redressa pour presser sa nuque contre ses doigts pour lui montrer qu'il appréciait effectivement la chose, accompagnant ceci à un petit aboiement.

Waf waf !

"Petit" n'était surement pas vraiment approprié. C'était sans doute l'aboiement le plus enthousiaste qu'il avait poussé depuis le début. S'il aurait pu, il aurait sans doute remuer la queue... Enfin, laquelle ? Les deux ? Bonne question. Mais il y en avait une meilleure à se poser. Et maintenant ? Il était clair que Senri ne voulait pas que ça se termine, mais il doutait que Gia avait prévu de se balader toute la nuit dans le par à taquiner tous les éventuels passants.

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 24 dimanche 19 juillet 2015, 02:40:51

Gia était contente de voir que les choses se passaient plutôt bien. Elle était en train de jouer un rôle, et il était curieux de voir comment une même personne pouvait porter des masques, et agir différemment. Gia tenait Senri par la laisse, et jouait le rôle de la Maîtresse. Elle avait réussi à faire partir cette femme, et voyait que Senri était rassuré, et avait davantage confiance en elle, se frottant contre ses doigts. La femme sourit donc, puis hocha la tête.

« Bien, bien ! Nous allons aller à la maison, maintenant, mon petit chien... »

Ils revinrent au point de départ, et elle lui dit de s’habiller, puis de se remettre debout. Le duo sortit ensuite du parc, et Gia, qui avait remis son manteau, fila dans la voiture. Elle laissa Senri s’asseoir à côté d’elle. Il avait toujours son collier autour du cou, et Gia fila sur la route, puis roula vers le manoir de Mélinda. Ce dernier se trouvait dans les hauteurs de la ville, dans un quartier résidentiel composé de manoirs, de villas, et de grandes maisons, un endroit sécurisé, où une compagnie de sécurité privée assurait la protection des rues. C’était un quartier connu pour héberger les pontes des clans yakuzas, la preuve en étant qu’il se trouvait à proximité de Muramasa-jo, le château traditionnel de Seikusu, qui appartenait maintenant à Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan Guramu, et l’un des hommes les plus influents de Seikusu. Rien à voir avec la Toussaint, autrement dit.

Tout en roulant, Gia donnait quelques explications à Senri sur ce qui l’attendait.

« Ce qu’il faut que tu saches, c’est que, même si je suis ta Maîtresse, j’appartiens à une autre personne... Si tu connais le lycée Mishima, tu as peut-être entendu parler d’elle... C’est Mélinda Warren. Ma Maîtresse. Et ta Maîtresse, maintenant. »

Gia ne pouvait pas supplanter l’autorité de sa Maîtresse. Elle avait juste pour tâche de lui apporter d’autres esclaves, et elle sourit à Senri, avant de caresser brièvement sa nuque.

« Mais tu resteras toujours mon petit chien... De toute manière, il y a peu d’hommes dans le manoir... Alors, votre tâche est plutôt d’obéir à nos fantasmes, que de s’imposer. »

Mélinda avait surtout des esclaves de sexe féminin, et, mis à part Bran, son grand-frère, les hommes étaient souvent les soumis, même par rapport à ces femmes. Difficile de s’imposer quand le rapport de force était de un contre dix. Gia continuait à rouler, rejoignant les routes qui permettaient d’atteindre les hauteurs de la ville. Le quartier résidentiel était là. On aurait presque dit un quartier américain, avec de grandes rues agréables, une absence notable de bâtiments, et des rangées de superbes maisons, certaines entourées par des murs.

Gia continua à rouler, longeant un long mur blanc qui semblait entourer une grosse propriété, à la lisière de la ville. On pouvait voir les abords de l’une des nombreuses forêts qui longeaient la ville. Ils longeaient en réalité le mur entourant le manoir de Mélinda.

« Je pense que Maîtresse ne verra aucune objection à ce que tu résides chez elle... »

La voiture s’arrêta devant un portail, et Gia sortit un petit badge, puis appuya dessus, et le portail s’ouvrit rapidement. Il y avait un petit chemin en lacet au milieu des arbres, qui débouchait ensuite sur le manoir. Ce dernier était à une cinquantaine de mètres, au bout de cette petite route privée, et on en voyait la façade. C’était un manoir assez grand, de style victorien, comprenant trois étages, et qui était en forme de U. Gia arrêta sa voiture sur la cour.

« Nous y voilà ! Tu as hâte de rencontrer ta Maîtresse, je suppose ? »

Pour Gia, cette question était une pure question rhétorique !

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 25 dimanche 19 juillet 2015, 09:59:08

La balade était alors terminée. Une fois qu'ils s'étaient retrouvés seule à seul, Gia avait décidé de mettre fin à la visite, l'emmenant au point de départ, là où tout avait commencé. Difficile de ne pas repenser à ses premiers instants même si cela remontait à une petite demi-heure tout au plus. Les premiers regards, les premiers mots et les premiers gestes qui l'avaient entrainé à quatre pattes,  à ses pieds. Y repenser ne pouvait qu'exciter le jeune homme qui avait eu l'autorisation de se remettre debout. Même si marcher à quatre pattes lui rappelait sa condition de soumis et amenait une excitation certaine, il fallait reconnaitre que pouvoir remarcher normalement faisait le plus grand bien, autant pour ses genoux, pour ses bras que pour son dos.

Silencieusement, Senri avait suivi sa maitresse jusqu'à une voiture qui transpirait la richesse. Jamais le jeune homme n'aurait pu avoir une telle voiture. Si bien qu'il commençait à se demander de quel milieu venait Gia. Une interrogation qui se confirmait sur la route alors qu'elle empruntait des routes que le jeune homme n'avait jamais emprunté. Tant par le fait qu'elles étaient dangereuses que par le fait qu'elles étaient surtout pour les riches. Enfin, Senri, bien que résident à Seikusu, n'avait jamais vraiment pris le temps de tout visiter et tout connaitre, alors il se fiait surtout aux rumeurs et aux ragots. Mais pour l'heure, rien de tout n'importait. Son regard variait entre la fenêtre et la jeune femme qui conduisait tout en prenant la parole pour expliquer à son soumis ce qui l'attendait une fois là-bas.

Ce fut une surprise. Il n'y avait pas d'autres mots. En quelques mots, Gia venait de perturber le jeune homme qui n'était pas sur de tout comprendre. Elle venait de dire que bien qu'elle était sa Maitresse, elle appartenait à quelqu'un d'autre. Une certaine Mélinda Warren. Un nom qui ne disait absolument rien à Senri contrairement au lycée Mishima. Enfin... Il le connaissait, de nom. Il n'y était pas allé et ne s'y était pas vraiment rendu. Il restait alors à savoir quel était le lien entre ce lycée et cette Mélinda. Cette Mélinda qui serait donc sa maitresse également. Un concept étrange avec une pointe d'érotisme et d'excitation cependant. Pour le jeune homme, cette idée prenait davantage une tournure érotique et excitante que bizarre. Enfin, si on s'en tenait à ça. Mais il y avait autre chose.
Visiblement, il n'était pas le seul soumis. Il y avait peu d'hommes dans le manoir ? Combien y en avait-il ? Non, cela n'avait pas d'importance. Pourquoi y avait-il d'autres hommes dans le manoir ? Chargés d'obéir à leurs fantasmes. Cette idée sonnait plus bizarre que jamais. Pour Senri qui s'attendait à une relation plus ou moins privée entre Gia et lui, voila qu'il y avait une foule qui semblait les attendre. Dans quoi s'était-il fourré encore ?

Désormais un peu anxieux, Senri déglutissait aux propos suivants. Sa maitresse n'aurait probablement pas d'objection à ce qu'il réside chez elle. Mais avait-il envie de le faire ? Vivre en totale soumission, à chaque heure de la journée dans un manoir dont il ignorait tout ? C'était peut-être un peu trop rapide pour lui. Et pourtant, une petite voix dans sa tête lui rappelait l'excitation que cela pouvait lui procurer. Pris de doute mais aussi très curieux, le jeune homme regardait le portail et les arbres de la résidence d'un regard absent. Projeté dans un avenir qu'il essayait de deviner, il revint plus ou moins à lui lorsque la voiture s'arrêta et que sa Maitresse lui demanda s'il était impatient de rencontrer sa Maitresse. Ou plutôt sa Grande Maitresse puisque, pour lui, Gia était sa Maitresse. Des annotations personnelles un poil amusantes, au moins un peu.

O-Oui...

Puisqu'ils n'étaient plus vraiment dans le jeu du chien et de sa propriétaire, le jeune homme avait enfin prononcé quelques mots et pensait bien en profiter un peu, tant qu'ils étaient seuls. Si bien qu'il reprit alors rapidement, contournant la voiture pour la rejoindre.

Dites... Y'a combien de personnes ici ?

Ce n'était sans doute pas le plus important, Senri avait d'ailleurs une bonne vingtaine de questions en tête, mais il fallait bien commencer quelque part ou au moins avoir une réponse à l'une de ses questions les plus ridicules mais qui pourrait sans doute le rassurer. Enfin, fallait-il espérer. Ou peut-être le serait-il un peu plus quand il aurait rencontré Mélinda. Nul doute qu'il serait fixé après ça.

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 26 dimanche 19 juillet 2015, 14:16:27

De nombreuses lumières derrière les fenêtres indiquaient que le manoir était bien vivant, et peuplé. Gia avait arrêta la voiture, et sortit donc, toute impatiente de montrer à ses copines sa nouvelle acquisition. De son côté, Senri avait du mal à cacher sa nervosité. Ce qu’il avait cru être une relation intime entre deux personnes se révélait être quelque chose de beaucoup plus grand, et de beaucoup plus pervers. C’était normal d’avoir peur, Gia était passée par là, comme tous les autres. Et, de fait, il y avait quelque chose d’assez frustrant quand on réalisait qu’on n’aurait pas un lien d’exclusivité avec sa Maîtresse, mais qu’on ne serait qu’une esclave parmi tant d’autres. C’était frustrant, mais, en un sens, ça vous amenait aussi à vous surpasser pour que votre Maîtresse vous remarque. Et puis, un lien d’exclusivité aurait supposé que l’esclave soit à la même échelle que la Maîtresse... Ce qui, bien entendu, n’était pas possible. Gia était en fait assez admirative de Mélinda, cette petite vampire qui, au fil des siècles, avait réussi à se fonder une véritable entreprise familiale.

Senri lui demanda combien ils étaient, et Gia sourit, avant de cligner des yeux :

« En tout ? Quelques centaines... Mais nous ne sommes pas tous toujours dans le manoir en même temps. »

Il était encore un peu trop tôt pour lui parler du harem, de Terra, d’Ashnard, des nekos... Il le verrait par lui-même. Gia s’approcha de l’entrée, un agréable perron, qui menait à un vestibule. Le vestibule lui-même menait sur un grand salon d’entrée, avec un escalier intérieur se composant de deux rangées filant à gauche et à droite. Un énorme lustre se trouvait sur le plafond, et il y avait une porte au fond, à double battant, qui conduisait sur l’extérieur, plusieurs portes à droite, et une porte à gauche, menant à la salle à manger. Les spécialistes avaient fait remarquer que le manoir de Mélinda ressemblait assez, dans sa formation, au manoir Spencer. C’était une plaisanterie entre les filles.

Gia s’avança rapidement, et désigna de la main la salle à manger. Le repas était fini, et la vaisselle avait été faite, mais il y avait encore du monde. Contre la table, un couple s’envoyait en l’air, et, dans un coin, d’autres jouaient à la console, s’entretuant joyeusement sur un FPS endiablé.

« Salut, les filles ! Vous savez où est Mélinda ? »

L’une des filles tourna sa tête, et lui expliqua qu’elle était dans son bureau. Gia la remercia, puis se tourna vers Senri.

« Je vais aller la chercher, tu n’as qu’à faire connaissance... »

Juste avant de filer, Gia haussa la voix, s’adressant aux autres filles :

« C’est notre nouvel esclave. Il s’appelle Senri ! »

Senri allait de surprise en surprise...

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Senri Dokkyo

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 27 dimanche 19 juillet 2015, 15:25:20

Quelques centaines... Senri crut avoir un vertige. Comment imaginer une centaine d'esclave et de maitre dans ce manoir ? Certes, Gia avait rassuré rapidement en énonçant que tout le monde n'était pas toujours là en même temps, mais tout de même. Une centaine de personnes ce n'était pas rien. Comment s'y retrouvaient-ils ? Comment était établi la hiérarchie ? Qui était la maitresse de qui ? Le jeune homme se sentait totalement déboussolé et il savait qu'il y aurait pour lui qu'un moyen de ne pas se prendre : rester près de Gia, très près. Plus que sa maitresse, elle devenait alors son guide, sa boussole. Son seul repère dans un monde qui lui était totalement inconnu.

Silencieux mais toujours suffisamment attentif pour pouvoir la suivre, le jeune homme jeta à peine un regard au manoir qu'il découvrait pourtant pour la première fois. L'entrée était déjà immense, des escaliers menant à des portes nombreuses menant probablement à des couloirs menant probablement à d'autres couloirs qui enfin menaient à diverses pièces. Rapidement et visiblement tout à son aise, la jeune femme s'était rendu vers une porte qui donnait sur ce qui ressemblait à une salle à manger. La pièce était immense et pouvait sans doute accueillir un grand nombre de personne. Il y avait d'ailleurs encore du monde. Le bruit d'un jeu résonnait dans la pièce au rythme des  tirs et des exclamations de joueurs visiblement habitués à voir des gens copuler ici et là. Surpris, le jeune homme regarda un instant ses étreintes aussi naturelles et passionnées comme si le lieu n'avait guère d'importance. Ce fut d'ailleurs face à un tel spectacle que Senri comprit pourquoi Gia semblait aussi à l'aise en public ou avec des inconnus.

Mais le pire pour Senri arriva lorsque sa maitresse prit la parole pour demander où était Mélinda. Trouvant réponse d'une jeune femme, elle lui proposa de faire connaissance le temps qu'elle n'aille la chercher. Voulant protester, il n'en eut pas le temps, puisqu'elle était déjà partie non sans avoir ramener l'attention sur lui en le présentant rapidement comme le nouvel esclave. Déglutissant alors, il sentit rapidement quelques regards se tourner vers lui. D'ores et déjà jugés, sans aucun doute, il se força à laisser un sourire paraitre sur le visage avant de lâcher le premier mot qu'il lui vint en tête. Un mot on ne peut plus normal et logique.

Sa-salut, enchanté ?

Bon, il s'agissait de deux mots, mais quelle importance. Toujours aussi mal à l'aise d'être lâché dans ce qui ressemblait à une cage au lion, il ne fut guère rassuré quand on se rapproche de lui, se mettant alors à lui poser quelques questions auxquelles il répondit à moitié, son esprit réclamant le retour de sa maitresse. Ou du moins, de ses maitresses. Peut-être valait-il mieux commencer à s'habituer à penser ainsi.

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 28 vendredi 24 juillet 2015, 02:07:52

Scène normale au manoir de Mélinda : contre la table, Myriam, aussi nue qu’un jeune bébé, était en train de pénétrer Asuri, qui avait enfilé pour l’occasion une étrange tenue rouge, évoquant légèrement une robe de Noël. Myriam la pénétrait depuis maintenant une dizaine de minutes, à l’aide d’une verge, qu’on ne voyait pas depuis l’extérieur, car elle était couverte par les jambes et par le manteau rouge d’Asuri. Myriam tourna néanmoins la tête vers Senri. Elle avait une main en appui sur le rebord de la table, l’autre sur le corps d’Asuri, et elle sentit la bouche de son amante mordiller son cou, tandis qu’elle répondit à son salut en hochant la tête.

Senri n’eut heureusement pas trop à attendre. Gia ne tarda pas à revenir.

« Oh, quel grand timide ! se moqua-t-elle en voyant qu’il était resté à l’entrée. Allez, viens, Mélinda a hâte de te voir ! »

Gia fila tout aussi rapidement qu’elle était venue, et grimpa à l’escalier, en compagnie de Senri. Ils s’avancèrent dans quelques couloirs, puis elle s’approcha d’une porte à double battant, et se retourna vers lui, en lui faisant un clin d’œil.

« Ça se passe là-derrière... Mais je préfère que tu y ailles tout seul. »

Tout s’enchaînait pour Senri. Gia comprenait qu’il pouvait se sentir déboussolé, mais c’était mieux qu’ils agissent ainsi. Alors que sa main se rapprocha de la poignée de la porte, elle se pencha soudain sur lui, l’enlaçant à hauteur du cou, et l’embrassa tendrement. Un baiser rapide, comme pour lui montrer qu’elle pensait toujours à lui. Gia était en fait surexcitée. C’était son premier esclave, et il allait rencontrer leur Maîtresse ! C’était un grand moment ! Elle termina donc le baiser, puis s’écarta ensuite, et lui donna une tape sur les fesses.

« Allez, file... Ne t’en fais pas, tout ira bien ! »

Ce qui l’attendait derrière n’avait rien d’horrible. C’était une pièce assez grande, avec une cheminée, dans laquelle crépitait un tendre feu. Au bout de la pièce, un bureau. Au milieu, plusieurs fauteuils autour d’une table basse. Derrière le bureau, une fenêtre légèrement ouverte. L’éclairage aurait pu venir des lampes électriques, mais Mélinda était une traditionaliste, et elle préférait les flammes des bougies. Plusieurs candélabres sur les meubles donnaient donc à la pièce une lueur tamisée et chaude, renforcée par l’odeur d’encens qui s’échappait de quelques objets diffusant une saine odeur dans la pièce.

Mélinda était là, dans sa belle robe dorée, tenant à la main une tasse contenant un liquide pourpre, et elle le buvait légèrement. Jambes croisées, toujours aussi belle, elle releva la tête vers Senri, et sourit, révélant ses belles dents blanches.

« Senri Dokkyo, c’est ça ? J’ai beaucoup entendu parler de toi, et je voulais te souhaiter la bienvenue dans mon manoir. Je t’en prie, installe-toi ! »

Il y avait un fauteuil juste en face du sien, et elle attendit patiemment que Senri s’installe.

« Si tu veux boire quelque chose, mon frère te servira ce que tu veux. Il est là, dans un coin. »

Bran était dissimulé partiellement dans l’ombre, bras croisés, silhouette musclée et impressionnante.

« En ce qui nous concerne, sache que je m’appelle Mélinda... Comme Gia a dû te le dire. Et je suppose que le petit homme que tu es doit avoir tout un tas de questions en tête... »

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Senri Dokkyo

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Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]

Réponse 29 vendredi 24 juillet 2015, 11:02:58

Mal à l'aise, c'était le mot qui convenait le mieux. Le seul et unique. Difficile de penser à autre chose ou d'être autre chose lorsqu'on était ainsi largué dans un univers totalement différent du sien. Alors soit il s'agissait de jeunes femmes absolument ravissantes ou mignonnes, mais c'était bien trop étrange pour Senri. Enfin, pour le moment. Peut-être s'y habituerait-il avec le temps. Par chance, Gia ne tarda pas à revenir. Seule. N'était-elle pas aller chercher Mélinda ? Quoique, cela semblait plus logique que ce soit lui qui vienne à elle. Acquiesçant alors, le jeune homme avait rapidement suivi la jeune femme dans ce grand escalier suivi de quelques couloirs. Leur chemin se fit sans un mot et se termina devant une porte à double battant. Pour sur, les choses n'étaient déjà pas assez effrayantes, il fallait en rajouter. Gia, ou plutôt sa maitresse, li disait que ça se passait derrière mais qu'il devrait y aller seul.

Dans un coin de son esprit, le jeune homme ne put comparer cette scène qu'à un sacrifice. Telle une biche qu'on offrait à un prédateur qui n'en ferait qu'une bouchée. Ou quelque chose du genre. Déglutissant, il allait prononcer quelques mots mais s'en abstint alors qu'elle se pencha, l'enlaça et l'embrassa. Un baiser qui lui fit le plus grand bien et qui fit fuir toutes ces réticences. Il savait alors qu'elle le soutenait et qu'il n'était pas réellement seul. Mieux encore, il savait que c'était pour elle et pour les futurs plaisirs qu'il pourrait probablement vivre ensembles. Réunissant alors son courage, il passa la porte.

L'atmosphère de cette pièce était tout autre. Éclairée par le feu d'une cheminée et quelques bougies disposées ici et là, la pièce avait un air plus... Sombre ? Non. Ce n'était pas vraiment le cas, mais qu'importe le terme exact, Senri avait quelque chose de plus important à faire. Ses yeux balayèrent alors rapidement la pièce avant de tomber sur la jeune femme assise sur  sur l'un des fauteuils au centre de la pièce. En la voyant, le jeune homme comprit comment tout un univers de personne pouvait tourner autour d'elle et graviter aussi normalement. Elle était resplendissante. À couper le souffle. Vêtue d'une robe dorée, il pouvait deviner un corps sans imperfection et une grâce sans pareille. Déglutissant un peu, se sentant presque misérable et loin d'être à la hauteur, il la regarda un instant alors qu'elle releva la tête pour le regarder et lui sourire. Lorsque ses mots brisèrent le silence, le jeune homme ne put réprimer un frisson.

Sans précipitation, il vint s'asseoir en face d'elle, essayant de s'installer le mieux possible, tant pour ne pas avoir l'air irrespectueux que maladroit ou totalement stupide. Si proche d'elle, il semblait difficile pour lui de rester lui-même ou de ne pas être totalement... confiant. Et ce fut pire encore lorsqu'elle lui proposa à boire. Une boisson qui serait servi par son frère qui se trouvait là-bas, dans un coin de la pièce. À ses mots, Senri essaya de trouver ce frère en question et déglutit en le voyant à peine. Lui qui croyait qu'ils seraient seuls. Cette situation n'en devenait que plus gênante. Comment rester soi-même et pouvoir discuter convenablement. En plus d'être un homme, c'était son frère. Senri se demandait s'il n'en était pas venu à couper une discussion entre un frère et une sœur. Est-ce qu'il était si mal tombé que ça ? Un si mauvais timing était-il possible ? Sans savoir pourquoi, il en doutait. Enfin, ce n'avait aucune importance. C'était maintenant sa chance de parler et de poser ses questions. Il n'allait pas s'en priver, mais là comme ça, cela allait être difficile. Non, il fallait un peu de temps au jeune homme pour réunir ses esprits et trouver les questions. Temps qu'il gagna en répondant à la première proposition.

Merci mais pour l'instant ça va, je n'ai pas très soif.

Comment aurait-il pu avoir soif ? Senri n'était généralement pas timide mais il avait toujours eu un peu de mal avec tout ce qui touchait à l'administration et étrangement, cette scène y ressemblait beaucoup. Inspirant alors un peu, le jeune homme enchaina alors sans trop y réfléchir.

Oui, Gia me l'a dit. J'ai en effet pas mal de question, après tout, Gia m'a un peu pris de court et ce que j'ai vu m'a un peu... Surpris. Enfin bref, je me demandais si...

Et là, ce fut le drame. Rien ne vint. Il avait des questions. Il en était certain... Mais pourtant, aucune question ne voulait sortir la première. Impossible d'en caler une avant l'autre. Devait-il toutes les prononcer en même temps ? Non, c'était stupide. Face à ce désarroi, Senri se pinça la lèvre. Pourquoi il passait maintenant. Pour un abruti ramener par une fille que la maitresse de maison, ou plutôt de manoir, avait ramené ? Il n'aimait pas ça. Pas ça du tout. Le silence avait duré quelques secondes à peine depuis ses derniers mots mais pour lui cela durait déjà trop longtemps. Incapable de mettre la main sur une question simple et acceptable, puisque après tout, demander si son frère pouvait les laisser ne semblait pas une question viable, Senri décida de changer de fusil d'épaule et de poser sa question autrement.

J'aurais aimé savoir ce qu'il va se passer ou comment ça va se passer... Quand j'ai rencontré Gia, j'étais loin de penser qu'il y avait derrière elle tout un groupe de personne tournant autour de la domination et la soumission. J'avoue que du coup, je suis pas mal perdu et j'aurais au moins savoir ce que vous attendiez de moi. Gia m'a dit que vous étiez la maitresse de tout le monde ici, alors dois-je vous considérer aussi comme ma maitresse, ou dois-je m'en tenir à servir Gia ? Quel serait mes rapports avec les autres ?

Voila, c'était enfin sorti. Pas tout à fait comme il l'aurait voulu, mais c'était pas mal. En revanche, ce que redoutait maintenant le jeune homme s'était la réaction de son interlocutrice. Il ignorait tout d'elle et il savait que sa façon de parler était peut-être un peu étrange ou décalée. Mais une chose était sure, il serait sans nul doute fixé. Bientôt...


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