Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Mélinda Warren le dimanche 31 mai 2015, 02:07:49

Titre: L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 31 mai 2015, 02:07:49
Depuis maintenant de nombreux mois, Gia (http://fc04.deviantart.net/fs38/f/2008/358/2/c/Gia_by_WarrenLouw.jpg) était l’esclave de Mélinda Warren. Cette lycéenne, en dernière année, avait découvert une nouvelle vie avec elle, et elle était, en ce moment, dans sa chambre, en train de découvrir, devant son ordinateur, l’une des joies qu’il y avait à être l’esclave d’une vampire centenaire et particulièrement perverse. Ce que Mélinda avait offert à Gia était l’acceptation de ce que, fondamentalement, elle était, à savoir une perverse. Une femme qui avait pris goût à la soumission, mais aussi à la domination, et qui avait aimé amener ses meilleures amies à devenir les esclaves de Mélinda. De fait, avant qu’elle ne les rapproche, Gia avait tendance à s’éloigner d’elles, ce qui était dommage, car certaines étaient des amies d’enfance. Elle avait donc pris le risque de les présenter à la redoutable vampire, et Mélinda avait su quoi faire d’elles... Et Gia allait maintenant faire autre chose... Quelque chose qui avait reçu l’assentiment de sa Maîtresse.

Depuis plusieurs semaines, elle était inscrite sur un site de rencontres en ligne très particulier... Un site où, dès l’arrivée, un disclaimer vous informait du contenu mâture du site, et vous invitait à affirmer que vous étiez majeure. La majorité étant fixée à vingt ans au Japon, Gia ne l’était pas, mais, comme il n’y avait aucune vérification, ce n’était pas très grave. Le site répondait au nom anglais de Mistress’X’Slaves, un site axé BDSM en ligne, et qui agissait comme une sorte de speed dating, ou de marché aux esclaves virtuel. Chaque « Slave » proposait une fiche, en mettant une photographie de lui ou un simple avatar, et la fiche détaillait ses goûts, ses pratiques sexuelles, son expérience sexuelle. Il fallait ensuite attendre un peu de temps, pour qu’une « Mistresss » le choisisse, et puisse, depuis les réseaux sécurisés du site, se lancer dans une relation privée avec lui. Préférentiellement, les fiches proposées étaient faites en fonction de la localisation géographique, et, comme on pouvait s’y attendre, Seikusu avait un nombre élevé de « Mistresses » et de « Slaves ». Gia, elle, était une « Mistress », et avait rapidement craqué sur un « Slave », qu’elle avait réservé, et avec lequel elle entraînait, depuis plusieurs jours, une romance épistolaire. Elle se rappelait de la première fois où elle avait découvert cet homme. Elle, qui était habituée à se faire cravacher ou dresser, inversait les rôles. Elle s’était masturbée comme une folle en devant retenir son imagination, qui s’emballait furieusement.

Maintenant, ils approchaient du point de rencontre... Gia avait encore une ultime épreuve à soumettre à son « Slave », à qui elle avait déjà offert des photos d’elle en tenue de dominatrice... À savoir des gants noirs en latex, un corset sanglé, de longs collants noirs en latex... Cuir et latex, avec le fouet, la cravache, et une photographie de la salle de plaisir de Mélinda, son donjon, abritant une quantité impressionnante de fouets, de croix, de chevalets, de masques de domination, de gag-balls, et d’autres objets plus insolites et excitants les uns que les autres. Elle lui avait dit par écrit qu’elle comptait dresser l’impertinent petit esclave qu’il était, le sodomiser,  et le fesser... Secrètement, Gia s’inspirait des méthodes d’une autre esclave du harem, Yukie (http://img110.xooimage.com/files/a/e/3/yukie-484fd36.jpg), ou « Maman Yukie », comme elle aimait qu’on la surnomme.

Ses doigts continuaient à filer sur le clavier, distribuant ses dernières informations :

Citer
Je veux que tu te mettes nu, Esclave, et que tu te masturbes devant moi... Et même que tu jouisses sur ta caméra, ou sur ton écran.

Pour commencer.

Le ton était autoritaire, convenant tout à fait à celui d’une « Mistress », ce que, présentement, elle était.

Et, si son petit puceau accomplissait tout ce que la femme voulait, alors, cette nuit, il pouvait espérer dormir à ses pieds...

Ce qui était très excitant !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 31 mai 2015, 11:07:42
Cela faisait déjà quelques semaines que tout avait commencé. Cette rencontre tout aussi étrange qu'intéressante et même excitante. Oui, cette rencontre avait rapidement pris une tournure érotique, mais en pouvait-il être autrement alors qu'elle s'était faite sur un site spécialisé ? Le genre de site permettant à deux personnes de se rencontrer tout en restant derrière leur écran, à l'abri des regards et des jugements. Derrière son écran, on pouvait être ce qu'on l'on voulait, ce que l'on était. Ignorant la timidité des rencontres en face à face, on pouvait simplement être soi et avouer des choses que jamais on n'aurait osé dire en face d'une quelconque personne. C'était ce qu'il s'était passé avec Senri lorsqu'il était aller sur ce site. Spécialisé dans les rencontres entre dominatrices et soumis, il proposait un service qui avait rapidement attiré l'attention du jeune homme.

Depuis quelques mois, le jeune homme avait eu cette envie de soumission, laissant alors le contrôle à une femme qui mènerait la danse et le mènerait vers un monde qui lui était encore méconnu. Enfin, il était plus exact de dire qu'il était connu dans la théorie mais totalement inconnu dans les sensations et dans le vécu. Lecteur chevronné, Senri avait lu beaucoup de chose sans jamais les vivre et c'était ce qu'il tentait de remédier aujourd'hui. Mais dans la vie de tous les jours, il était bien difficile de satisfaire ses envies. Trouver une femme, la mener jusqu'à l'envie d'intimité d'érotisme était une chose bien difficile, sans compter la probabilité qu'elle n'ait rien d'une dominante. Ce site, Mistress’X’Slaves, avait  le mérite de pouvoir aider le jeune homme qui avait alors sauté sur l'occasion. Il s'était rapidement inscrit et avait rempli le formulaire sous le pseudonyme peu original de Senri. Il avait alors ajouté ses préférences, indiquant qu'il était hétérosexuelle et s'en contentait très bien, ne préférant pas dériver. Remplissant le reste consciencieusement, parlant alors de son expérience sexuelle en indiquant qu'il n'était en soi pas très expérimenté dans le domaine bien qu'informé sur ce qu'on pouvait y trouver, le jeune homme s'était cependant laisser aller dans ses goûts et ses fantasmes. Il avait précisé son affection particulière pour le bondage et l'utilisation d'accessoire aussi divers et variés, citant alors les bâillons qu'il appréciait également. Ajoutant sa préférence pour de belles tenues en dentelle, en cuir ou pourquoi pas même en latex ainsi quelques fétichismes qu'il aurait voulu découvrir auprès d'une femme, il  avait terminé  alors sa fiche non sans ressentir cette légère excitation en écrivant cette fiche, imaginant alors ce moment où peut-être il vivrait tout cela. Finissant par une photo de lui qu'il avait pris pour l'occasion, il avait posé vêtu d'une simple chemise blanche dont les trois premiers boutons étaient ouverts montrant suffisamment son torse pour désirer voir le reste ou même le caresser. C'était du moins son attention...

Par chance, le jeune homme avait obtenu réponse auprès d'une dominante qui était intéressé par son profil. Là, ils avaient alors échangé longuement et avait rapidement ressenti l'envie de la voir en face à face. Mais ce n'était pas à lui de décider et avait alors fait en sorte de parvenir à ses fins, répondant par l'affirmation à tout ce qu'elle désirait. Ce soir, alors qu'il semblait plus très loin d'atteindre son but, sa mistress venait de lui ordonner de se mettre nu et de se masturber devant elle jusqu'en jouir sur la webcam ou l'écran. Une demande qui l'avait fait frémir, fallait-il l'avouer.

Citer
Oui, Maitresse.

Simple, concis mais suffisant. Se levant tout en ajustant un peu l'angle de la webcam, le jeune homme s'était lentement reculé et s'était déshabillé rapidement, ôtant le T-shirt et le short qu'il portait simplement chez lui. Sans oublier son boxer, évidemment. Une fois nu, il se rapprocha d'un pas et pris son sexe en main et le caressa doucement avant de commencer des mouvements de vas et viens. Se mordant la lèvre, il fermait simplement les yeux et repensait à ces photos qu'elle lui avait envoyé et qui l'avait hautement excité. Il avait alterné la vitesse des mouvements, accélérant tantôt, ralentissant ensuite, faisant durer un peu le plaisir. Mais ce qui devait arriver arriva et finalement, il se laissa jouir, orientant les jets vers sa webcam. C'était toujours mieux que son écran qu'il ne voulait salir de peur de ne plus pouvoir la voir, de ne plus pouvoir communiquer. Frissonnant alors un peu maintenant que l'excitation retombait au minimum, le jeune homme attendait, les yeux rivés sur son écran, gardant ses doigts le long de son sexe, attendant l'ordre prochain de sa maitresse.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 06 juin 2015, 20:08:55
Gia serra ses doigts et se mordilla les lèvres en voyant l’homme mettre sa webcam, puis se déshabiller. Elle put voir quelques vêtements tomber, et, ensuite, une fois nu comme un ver, Senri alla relever la webcam. Contrairement à Gia, il n’avait pas pris le soin de choisir un surnom. Enfin, Gia n’avait aucune preuve que Senri soit son véritable prénom, mais elle avait senti qu’il y avait en lui la perle rare, un homme qui serait véritablement excité par l’idée de se soumettre, de devenir un esclave, et non simplement quelqu’un qui verrait ça comme une passade, ou comme un hobby passager. Gia n’avait pas encore le niveau de sa Maîtresse, et elle était donc assez nerveuse à l’idée d’obtenir un autre esclave, de l’offrir à sa Maîtresse... Nerveuse et excitée, car, en vérité, offrir un esclave serait pour elle un immense et magnifique honneur.

Il se masturba donc... Oh, ce n’était trois fois rien, des gamines prépubères pouvaient faire la même chose sur Skype, mais, Dieu, que c’était excitant ! Elle le regardait faire en se mordillant les lèvres, crispant et décrispant ses doigts en voyant l’homme se masturber. Gia frissonna, et se mordilla les lèvres, en se dandinant de gauche à droite. Son intimité était en train de s’enflammer, trahissant le plaisir qu’elle était en train de ressentir en ce moment. Elle se caressait, et, au bout de quelques minutes, son petit esclave finit par jouir, maculant la webcam, ce qui amena Gia à crier silencieusement, les joues légèrement rouges.

*Putain, ce que c’est excitant !*

Clair ! Gia était surexcitée ! Quand elle était devenue une esclave, elle avait évidemment flippé au début, convaincue d’être tombée dans une sorte de spirale infernale qui la consumerait totalement, persuadée qu’elle allait se réveiller ligotée dans une cave, et serait découpée en rondelles... Mais il n’en avait été rien de tel. Sa Maîtresse avait su la convaincre des bienfaits de la soumission, en lui exposant sa théorie, à savoir que l’être humain avait, depuis l’aube des temps, un goût irrésistible pour la soumission, qu’il était, depuis toujours, fondamentalement attiré par elle. Elle s’était laissée bercer, et, maintenant, elle allait gagner d’un rang dans l’organisation sociale de sa Maîtresse.

Néanmoins, elle ne voulait pas que Senri s’impatiente, et elle finit donc par pianoter quelques mots sur son clavier :

Citer
C’était magnifique, mon petit chiot ♥ !

Elle se craqua encore les doigts, sachant que Senri attendait ses instructions.

*Par l’Enfer, je n’arrête pas de trembler ! Impossible d’écrire correctement... Comment est-ce que Mélinda fait pour rester si calme ?!*

C’était plus fort qu’elle... Gia tremblait de toutes parts, d’irrépressibles vibrations nerveuses qui secouaient ses doigts et son épiderme, et qu’elle n’arrivait pas à contrôler. Elle se contrôla donc, reprenant son souffle, puis tapa quelques mots supplémentaires.

Citer
Je crois que tu as mérité ta première récompense de la soirée...

Et elle appuya sur le bouton pour mettre en marche sa propre webcam. Gia était assise dans un confortable fauteuil... Avec une tenue qu’elle trouvait particulièrement sexy (http://img110.xooimage.com/files/e/0/9/gia_suit-4b76a0c.jpg). Il n’y avait plus qu’à espérer que son « petit chiot » la trouverait également à son goût...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 07 juin 2015, 10:48:58
Le souffle court, son corps légèrement tendu, le jeune homme laissait retomber l'excitation qui venait de le gagner. Il venait de jouir et aurait, comme à son habitude, envie de se laisser tomber dans son lit ou son fauteuil le temps de souffler un peu, mais il n'en fit rien. Pas tant qu'elle ne lui disait rien. Inspirant et expirant doucement, il regardait son écran, impatient de voir la réponse de sa maitresse. Une réponse qui ne tarda pas et qui lui arracha un petit frisson qui parcouru doucement son dos pour venir se poser sur sa nuque un instant. Magnifique, c'était le mot qu'elle avait employé pour décrire ça. Ce simple petit spectacle. Mais en soi, ce qui l'avait fait frémir ce n'était pas ce compliment mais bien son surnom. Petit chiot. Ce n'était pas très rare qu'on attribue au soumis le rôle du chien, lui donnant alors des surnoms tournant autour. Mais c'était toujours une chose d'être appelé ainsi. Fermant les yeux un instant, le jeune homme répéta silencieusement ce surnom. Il aurait tant aimé l'entendre le lui dire, directement.

Doucement, il sortit de sa torpeur et baissa la webcam laissant alors une vue magnifique sur son sexe encore dressé mais de plus en plus mou. Devait-il la nettoyer ? La laisser ainsi ? Attrapant un mouchoir, il s'occupa déjà de ses doigts, nettoyant les quelques gouttes qui avaient perlé le long de son sexe pour s'étaler sur ses doigts. Une fois fini, il jeta rapidement le mouchoir avant de s'arrêter de bouger. Elle venait d'allumer la webcam après quelques mots. Une récompense ? Oui, il allait l'apprécier. Vraiment. Il l'avait si peu vu. Quelques photos qu'elle avait pu lui envoyé, le laissant plus sur une certaine frustration que l'excitation. Fixement, il regarda son écran. Enfin, la webcam s'afficha et il put la voir. Sa maitresse. Assise sur un fauteuil, vêtue d'une tenue en cuir. La décrire aurait été une perte de temps mais Senri la détaillait, des pieds à la tête, s'attardant sur chaque zone. Il se pinça alors la lèvre. Dieu ce qu'elle était magnifique. Des photos c'était une chose, mais la voir, c'était tout autre chose. Un nouveau frisson le parcouru alors qu'il se pencha pour écrire sur son clavier.

Citer
Oh, Maitresse... Vous êtes magnifique. Que j'aimerais être à vos pieds en ce moment.

Senri avait eu un instant d'hésitation. Par chance, il écrivait, pouvant user de cette fameuse touche effacer. S'il avait un instant hésité à parler de ses côtés et non de ses pieds, il avait rapidement changé pour la seconde option. D'ailleurs, il aurait sans doute aimé l'être littéralement. Il s'imagina un instant agenouillé à ses pieds, la tête près de ses bottes, déposant quelques baisers ici et là tandis qu'elle lui parlait ou le flattait un peu. Il aurait aimé alors remonter le long de ses jambes et caresser ses cuisses dénudées de sa joue ou de ses lèvres. Soupirant à ses pensées, il se pencha à nouveau pour écrire à nouveau, non sans faire des vas et viens entre son clavier et son écran pour l'observer.

Citer
Pardonnez mon audace mais : Quand pourrions-nous nous voir, j'ai tellement envie...

Envie d'être à elle, de lui obéir, de sentir son parfum, son souffle, ses caresses. D'entendre sa voix, ses ordres. L'excitation remontait doucement, tout comme son sexe qui reprenait petit à petit de sa robustesse sous toutes ces pensées. Finalement, tandis qu'il l'observait, attendant qu'elle ne réponde, le jeune homme entreprit de prendre un second mouchoir pour nettoyer sa webcam et son bureau, se disant que ce serait sans doute mieux ainsi.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 07 juin 2015, 11:35:46
Les multiples frissons que Gia ressentait étaient on peut plus clairs, et indiquaient toute l’excitation qu’elle ressentait à l’idée de jouer la dominatrice. Qui aurait cru qu’elle aurait pu finir ainsi ? Mélinda avait su réveiller en elle d’anciens désirs, des pulsions profondes, ses fantasmes inconscients, elle avait su les stimuler, les réveiller, et, surtout, elle avait su amener Gia à en prendre connaissance, et à devoir les utiliser. Maintenant, Gia était dans sa tenue érotique, noire, sanglée, en cuir et en latex, et sa main caressait lascivement sa culotte, non pas pour se faire plaisir, mais avant tout pour exciter l’homme en face d’elle… Elle remuait ainsi ses doigts sur ses cuisses, dessinant des cercles le long de son cercle, les enfonçant parfois un peu, juste pour le plaisir de frustrer l’homme. Elle pouvait l’imaginer, de l’autre côté de son écran, en train de trembler sur place. Sur le sien, Gia pouvait voir l’icône indiquant que Senri était en train d’écrire, et elle esquissa un sourire en voyant les messages défiler sur son écran… Il voulait la voir, être « à ses pieds »…  Et, Dieu sait pourquoi, mais voir ces trois petits mots amena Gia à se mordiller les lèvres, en sentant une vague de plaisir la traverser de part en part. Elle serra à nouveau ses poings, tout en envisageant sérieusement de le rencontrer.

Leur relation épistolaire durait maintenant depuis quelques semaines, et les autres filles du manoir le savaient, car Gia leur en avait parlé. Elles en avaient été amusées, tout en lui disant de ne pas hésiter à le faire venir ici… Ce que Mélinda avait confirmé, la vampire étant toujours intéressée à l’idée que ses esclaves lui donnent d’autres esclaves. Gia avait donc carte blanche pour le faire… La seule question qui restait en suspens était de savoir si elle serait capable de donner le change en vrai. Face à un écran numérique, il était facile de se faire passer pour ce qu’on n’était pas, mais, en vrai, c’était toujours un peu plus compliqué. Elle prenait comme modèle Mélinda, Mélinda et ses petits jeux pervers qui, lentement, amenaient ses esclaves à participer d’eux-mêmes au processus de soumission, sans que ce dernier ne leur soit imposé totalement. C’était quelque chose de fort, mais qui, en réalité, était assez difficile à effectuer.

*Réfléchis, Gia, réfléchis…* songeait la jeune femme en se tripotant les lèvres.

Elle avait déplacé la webcam de manière à ce que Senri ait une vue plongeante allant de son décolleté à ses cuisses. Elle s’humecta les lèvres, puis revint à son idée initiale… Dès le début, elle avait eu envie de passer l’étape au-dessus. L’ancienne Gia serait bien restée des mois dans cette situation… Mais l’ancienne Gia n’aurait jamais été s’afficher sur une webcam dans une telle tenue, et n’aurait jamais ressenti de telles frissons d’excitation glisser le long de son échine. Non, l’ancienne Gia aurait été terrifiée, terrorisée par ce qu’elle était en train de faire, par la profonde perversion qui se dégageait de son comportement et de ses actions. Mais là, ce n’était pas la peur qu’elle ressentait…

La jeune femme retourna donc sur le clavier, et écrivit :

Citer
Oui, petit chien, nous allons nous voir, et tu pourras lécher mes belles bottes…

Elle attendit quelques secondes, remettant de l’ordre dans ses pensées, puis écrivit encore, donnant ses instructions, en sentant de nouvelles bouffées d’excitation la traverser. Il restait en effet encore à exposer son plan, et, pour ça, elle avait une idée… Une idée qui lui était propre, une idée qui n’avait pas été dictée par sa Maîtresse !

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Et, comme tu es un chien, nous nous rencontrerons au parc, où tu feras ta sortie nocturne… Alors, je veux que tu portes un collier, pour que je puisse te repérer… N’enfile qu’un manteau pour te recouvrir, je ne veux RIEN en-dessous. RIEN !

Elle se retenait de mettre des smileys pour exprimer son émotion, estimant que ce serait mieux en ne mettant aucun signe, et en se contentant de donner des ordres.

Citer
Je te retrouverai dans une demie-heure au kiosque du parc central, près de l’aire de jeux… Tiens-toi prêt, nous allons faire un petit tour ensemble <3 !

Bon, okay, elle n’avait pas pu se retenir ! Elle se mordilla les lèvres, puis mit fin à la connexion.

Une demie-heure pour rejoindre le parc…  Elle allait devoir se dépêcher ! Elle comptait dissimuler sa tenue de Maîtresse derrière un grand manteau, qu’elle retirerait bien entendu en atteignant le parc.

*Et je vais avoir un esclave… Trop cool !*
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 07 juin 2015, 12:06:22
L'envie de la voir avait été si forte. Une envie qui ne resterait pas plus longtemps sans réponse. Un à un, les messages s'étaient affichés, laissant alors le jeune homme monter de cran en cran dans l'excitation. La vue qu'il avait sur le corps pour le moins délicieux de sa maitresse n'arrangeait rien. Le cuir et le latex qu'elle portait mettait son corps en valeur et aurait fait succomber n'importe quel homme sain d'esprit. Comment ne pas tomber dans l'ivresse de la luxure et de l'envie ? Soufflant alors, son corps se tendit à chaque mot qu'il lisait. Et puis elle se déconnecta. Ses instructions avaient été donné. Plusieurs fois, le jeune homme lu et relu ce qu'elle venait d'envoyer. La webcam avait beau être éteinte, Senri avait encore l'image persistante dans sa maitresse en tête. Doucement, il s'humecta les lèvres avant d'éteindre son ordinateur.

Ses instructions étaient maintenant dans sa tête.  Impossible de les oublier. Venir dans le parc dans trente minutes, nu sous un manteau. Avec un collier. Fichtre, que c'était enthousiasmant. Excité, il fila rapidement dans sa chambre. Il n'avait pas vraiment grand chose à faire. Déjà nu, il avait juste à trouver un manteau qui le couvrirait assez et le collier. Le manteau, ce ne fut pas dur, un imperméable que le jeune homme sortait en hiver lorsqu'il pleuvait. Bizarrement, il rappelait aussi les pervers dans les mangas qui faisaient la même chose qu'il allait faire. Se balader nu en dessous. Mais contrairement à eux, ce n'était pas par question d'exhibition ou d'harcèlement de jeune femme. Non, Senri le ferait pour une cause qu'il jugeait plus noble, il le ferait pour une maitresse. En tant que bon soumis.
L'imperméable posé sur son lit, le jeune homme alla ouvrir un tiroir de sa commode. Là, il souleva quelques affaires et en sorti un collier en cuir. Était-ce surprenant d'en avoir un ? Pas pour lui qui aimait se plonger dans la soumission. Soupirant un peu, il regarda le collier et le caressa du bout des doigts. Il l'avait déjà porté auparavant mais jamais il ne s'était senti aussi excité à l'idée de l'avoir autour du coup. Il inspira alors un peu avant de le passer autour de son cou. Les yeux clos, il le resserra un peu, suffisamment pour ne pas laisser trop de moue sans pour autant l'étrangler. Ainsi, il pouvait bien le sentir. Enfilant ensuite le manteau, le jeune homme sortit sans plus attendre, n'oubliant évidemment pas le minimum, à savoir ses clés et son portable.

Dehors, il ne put que frissonner. Il ne faisait pas vraiment froid mais les légères brises glissaient sous les pans du manteau et flirtaient avec sa peau, lui arrachant quelques frissons. C'était étrange. Malgré le peu d'hésitation à le faire, c'était la première fois pour Senri. Sortir nu comme un ver sous un manteau pour rencontrer une femme la nuit. Le regrettait-il ? Non. Il était bien trop excité et impatient de le faire. Il allait enfin la voir, en vrai. Bien sur, ce serait sur un lieu public et ils ne pourraient alors pas s'adonner à tout ce qu'il aurait aimé, mais, allait-il déjà se plaindre ? Bien sur que non. Rapidement, il se dirigea vers le parc qui, par chance, n'était pas bien loin.
Marchant d'un pas vif, le jeune homme ne tarda pas à arriver. Le petit effort avait réchauffé son corps et il n'avait donc plus réellement froid. D'autant plus que l'impatience venait de gagner en intensité. Il y était maintenant. Au parc. Il n'avait d'ailleurs pu s'empêcher de jeter des regards un peu inquiet aux alentours. Y aurait-il des passants ? Vu l'heure, c'était peu probable, pourtant, il avait du mal à se dire qu'ils seraient totalement seuls. Enfin, qu'importe. Arrivé à l'endroit du rendez-vous, le jeune homme remit correctement son col pour laisser voir son collier. Après tout, celui-ci était leur signe de reconnaissance non ? D'ailleurs ? Comment la reconnaitrait-il ? Serait-ce si difficile ? Pas besoin de s'inquiéter. Il la reconnaitrait, il le savait. Il le sentait. Bouillant d'impatience, le jeune homme commença à faire les cents pas, regardant son téléphone de temps à autre. Encore cinq minutes. Dieu que c'était long...

*Allez Maitresse... Dépêchez vous...*
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 08 juin 2015, 01:40:05
Gia enfila un long trench coat pour recouvrir son corps, dissimulant son corset, sa culotte, et l’essentiel de son corps. En fait, on ne voyait plus que ses gants noirs, ses bottes, et une partie de ses collants. Elle avait noué correctement le manteau, puis ouvrit un placard, et mit dans son sac à main des objets divers et variés, puis sortit, toute excitée. La jeune femme traversa les dédales de ce grand manoir victorien, pour sortir dehors. Mélinda avait énormément d’argent, et elle avait acheté plus d’une dizaine de voitures de luxe, incluant une limousine, que Gia conduisait souvent, et des voitures de sport. Pour elle qui avait récemment décroché son permis de conduire, piloter de tels engins était une aubaine. La vampire les avait achetés pour ses esclaves, car, étant originaire d’Ashnard, Mélinda ne savait pas conduire. Gia récupéra les clefs de la Mercedes (http://img110.xooimage.com/files/e/6/c/mercedes-benz-cla...11_2012_-4b8b7c3.jpg), et sortit rapidement du manoir, pour rejoindre le parc.

Elle mit un peu plus d’une demi-heure à arriver, et, fort heureusement, à cette heure avancée, le centre-ville était relativement désert. Elle rejoignit ainsi le grand parc central, et se gara le long de la rue. Le parc était fermé à cette heure. La municipalité avait choisi de le fermer après le nombre élevé d’agressions sexuelles ayant lieu dans ce parc. De fait, quantité de rumeurs folles circulaient sur cet endroit. On disait que des Terranides y vivaient, et que certains arbres étaient vivants, se dotant de tentacules pouvant vous violer sur place toute la nuit… Sans parler des habituels pervers et violeurs… Et des esclavagistes s’amusant ici, comme Gia. Elle se pinça les lèvres, sortit de la voiture, puis enjamba le muret, et atterrit sur l’herbe, puis marcha vers le kiosque où elle avait donné rendez-vous à l'homme. Ses talons claquaient sur le sol, et elle sortit ses mains de ses poches. Gia s’était attendue à être affreusement stressée… Mais, au lieu de ça, elle sentait une sourde excitation remuer en elle.

*Inspire-toi de Mélinda, inspire-toi de Mélinda…*

C’est ce qu’elle se répétait, et c’est ce qu’elle faisait. La jeune femme finit par voir Senri, et esquissa un sourire. Il était devant le kiosque, et il n’y avait visiblement personne d’autre qu’eux… Et les hiboux et autres animaux nocturnes qui hululaient dans le coin.

« Mon petit chien… »

Elle lui sourit, restant face à lui, et, pendant quelques seconds, la jeune femme resta silencieuse. S’humectant les lèvres, Gia réfléchit un peu, le toisant des pieds à la tête.

« Déshabille-toi, petit chien… »

Sa voix était empreinte d’excitation, et, pendant qu’il retirait son manteau, elle ôta également le sien… Et Senri put alors voir la présence d’un gode noire, que Gia avait monté sur sa culotte en sortant de sa voiture. Son trench coat tomba sur le sol, et une vague de vent frais fit frissonner la jeune femme, qui se mordilla les lèvres, appréciant, comme toujours, le contact du cuir et du latex sur son corps.

Elle tendit sa main, et effleura son sexe, venant le caresser délicatement, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Voilà ce que j’appelle une belle queue… Hum… Tu es encore plus beau que ce que je croyais… Et plus grand, aussi. »

De fait, Gia était même un peu plus petite que lui, et elle alla l’embrasser sur les lèvres, venant caresser son corps avec ses mains, s’appuyant contre ce dernier. Leurs lèvres se frottèrent donc, et elle l’embrassa donc pendant quelques secondes, avant de s’écarter de lui, et de récupérer son sac à main, qu’elle avait posé sur le sol. Elle en sortit une laisse noire bien recourbée, et qu’elle attacha sur le collier de l’homme, avant de sourire.

« Tu es content, mon petit chiot ? Ta Maîtresse est là… »

Et elle était sincèrement fière et ravie de voir ce corps dressé devant elle, ce corps musclé et bien bâti qui lui appartenait… Et c’était particulièrement jouissif !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le lundi 08 juin 2015, 10:18:03
Anxieux, le jeune homme avait entamé quelques pas pour essayé d'évacuer ce qui ressemblait étrangement à un peu de stress. Ou était-ce de l'impatience ? Difficile à dire. Regardant toujours plus son téléphone, il commença à paniquer et à se demander si on ne s'était pas joué de lui. Non, elle n'oserait pas. Quoique. Il la connaissait si peu. Les seules choses qu'il savait étaient qu'elle était foutrement sexy et qu'elle voulait faire de lui un soumis. Son soumis. Frémissant encore à cette idée et en repensant à la tenue qu'elle avait arboré une demi-heure plus tôt, Senri cessa toute activité quand des bruits se firent entendre au loin. Une voiture qui s'arrêta. Peut-être que ? Rapidement, le silence revint pour se retirer une nouvelle fois, laissant le bruit de pas le remplacer. Des bottes claquaient sur le sol du parc. De ce qu'il s'était renseigné, le parc était fermé la nuit suite à quelques... soucis municipaux. De ce fait, c'était soit elle, soit un gardien. Soit le Paradis, soit l'Enfer. Comment aurait-il expliqué sa présence ? D'autant plus qu'il était nu sous son manteau. Pour quoi passerait-il ?

Quand la silhouette se dessina petit à petit, le jeune homme déglutit avant de souffler de soulagement. La silhouette ressemblait fort à celle de sa maitresse. Et s'éloignait de plus en plus de celle d'un quelconque gardien. Petit à petit, il pouvait la voir, arrivé dans un trench coat, dissimulant tout autant ses vêtements que son imperméable le faisait. De là, il ne voyait pas grand chose si ce n'était que ses jambes, longues, fines et élancées. Il s'y attarda un instant, se pinçant alors la lèvre tandis qu'il voyait ses bottes et une partie de ses collants. Une bien trop maigre partie d'ailleurs. Soufflant une dernière fois, son souffla se coupa alors qu'elle prit la parole. Des mots qui le firent frémir de la tête aux pieds. Devait-il se jeter à genou ? À ses pieds et lui dire combien il était heureux de la voir ? Tétanisé, sous le charme, il n'en fit rien, restant alors debout à la regarder. À détailler sa silhouette encore cachée par ce vêtement ennuyant. Il imaginait à la perfection son corps en dessous, se remémorant la tenue d'un peu plus tôt. La portait-elle encore ? Il l'espérait.

Quelques secondes étaient passées depuis que leur regard s'étaient posé l'un sur l'autre. Et le silence voulait revenir à la charge,renvoyé par quelques mots de sa voix gracieuse et qui trahissait une pointe d'autorité. Délicieuse mélodie. Sans tarder, le jeune homme s'exécuta et obéit simplement. Il ouvrit son manteau et le laissa tomber sur le sol. Un frisson le parcouru alors que la fraicheur de la nuit vint flirter avec sa peau. Jusque là, son manteau le maintenait au chaud, maintenant, il ne lui restait rien, si ce n'était peut-être que son excitation. Cette dernière grandit d'ailleurs alors qu'elle ôta elle-même son vêtement, dévoilant alors la même tenue qu'elle portait lors de leur échange vidéo. À une différence près. Ses yeux étaient allés et venus sur son corps, observant sa poitrine, ses hanches, sa taille et ses hanches avant d'être arrêté par la présence de quelque chose qu'il n'avait pas vu un peu plus tôt. Un gode pendait doucement entre ses cuisses tel le sexe d'un homme, attendant alors son heure. À cette vue, Senri se pinça la lèvre mais ne dit rien, préférant ne pas s'y attarder pour l'instant, revenant au plus essentiel.

Frémissant par la suite, alors qu'elle vint doucement caresser son sexe qui ne tarda pas à pointer midi dans une érection forte mais qui n'était pas encore à son maximum, le jeune homme ferma simplement les yeux lorsqu'elle l'embrassa, répondant avec  envie et dévotion. Frustré qu'il ne dure que quelques secondes, il ne dit rien et l'observa alors sortir de son sac à main une laisse qu'elle accrocha sans tarder à son collier. Voila, ils y étaient. Il était maintenant son chien et elle le savait. Un nouveau frisson le parcouru alors que ses yeux continuaient de la contempler. Lorsqu'elle reprit ses mots, il hésita à nouveau. Devait-il simplement aboyer ? Devait-il tomber à quatre pattes  ? Ou devait-il simplement répondre ? Sa décision fut rapide, se disant qu'après tout, s'il ne faisait rien, elle le lui dirait, non, elle le lui ordonnerait et il pourrait alors entendre sa voix qu'il aimait déjà. Se pinçant alors la lèvre le temps de choisir ses mots, il répondit finalement.

Je suis le plus heureux des chiens, Maitresse. Vous êtes si belle...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 10 juin 2015, 02:01:33
Elle y était enfin ! Ah, heureuse Gia ! Son propre esclave… Son esclave ! Un magnifique présent pour sa Maîtresse… Car Senri ne resterait pas très longtemps son esclave… Même s’il serait toujours le « petit chien » de Gia, concrètement, il allait appartenir à Mélinda. Qu’il le veuille ou non, pour lui, il était maintenant trop tard pour revenir en arrière… Et puis, pourquoi le voudrait-il ? Il avait tout à fait raison de vouloir se soumettre à de jolies filles perverses. C’était un fantasme japonais, et Senri ne dérogeait pas à la règle. Après ce bref baiser, Gia se mordilla les lèvres, avant de se contrôler. Non, elle ne devait pas agir comme une simple amante, mais bien comme une Maîtresse… Et, si être esclave était souvent une position de sûreté, avec ce nouveau statut, Gia ne pouvait pas se permettre de rester passive, ou de ne pas être à la hauteur des espérances de Senri. Elle se devait donc d’agir, et, après l’aveu de Senri, elle retint un sourire, se contentant de rester froide et posée.

Quantité d’idées déferlaient dans l’esprit de Gia. La jeunesse amenait l’imagination et la perversion, et c’était particulièrement vrai ici. Les idées fusaient en elle comme des pops-ups en se promenant sur un site porno.

« Merci, petit chien… Flatter ta Maîtresse est toujours un bon moyen d’avoir une récompense, tant que ce n’est pas trop obséquieux… »

Elle caressait son torse, ses hanches, salivant sur ce beau corps, ce corps musclé et parfait, qui lui appartenait ! Ah, comme elle comprenait Mélinda quand elle se tenait au milieu de ses esclaves, et pouvait sentir le pouvoir en donnant des ordres. C’était quelque chose de particulièrement gratifiant, que Gia ressentait très précisément en ce moment. Elle soupira donc, et reprit rapidement.

« Et mon petit chiot mérite une récompense… »

Il la méritait d’autant mieux que Gia pouvait sentir, contre ses cuisses, le sexe de l’homme, qui caressait son corps et sa culotte en latex. Elle le poussa donc, un peu, puis fléchit les genoux, son visage près de son sexe. Les hommes aimaient toujours les fellations ; Gia le savait bien, car elle avait fait des fellations à tous les hommes qu’elle avait eu comme amants. Elle effleura ce sexe avec son visage, et le masturba ensuite à nouveau, un sourire sur les lèvres, le léchant ensuite. Pour Senri, ce devait être bien différent du pilote automatique, avec sa propre main… Le contact devait être nettement plus agréable maintenant.

C’était la récompense qu’elle comptait lui faire, sa récompense pour être venu ici, pour avoir osé venir en étant pratiquement à poil… C’était, soit un acte de confiance impressionnant, soit un acte profondément stupide, mais, dans tous les cas, c’était très mignon à voir. Elle le suçait donc, généreusement, enfonçant son sexe dans sa bouche, en relevant les yeux pour le voir… Et, quand son regard fit miner de s’écarter, Gia cessa la fellation, et fronça les sourcils.

« Non… Je veux que tu me regardes tout du long… Je veux que tes yeux m’observent sans arrêt pendant que je te sucerai la queue… »

Et, après cette phrase, elle recommença à le prendre en bouche…
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le mercredi 10 juin 2015, 11:47:23
Aux premiers abords, en voyant le parc, le collier, la laisse et le petit surnom que Gia lui avait donné par tant de fois déjà, Senri avait pensé qu'ils n'auraient pas tardé à se promener. Mais au lieu de ça, la maitresse du jeune homme parlait de récompense. Une récompense qu'il avait visiblement mérité en la flattant. L'avait-il fait ? Pas à ses yeux. Certes, il l'avait complimenté, mais ce n'était que pure vérité. Les courbes de son corps étaient mis en avant par sa tenue finement choisie. Sa peau semblait si douce que le regard du jeune homme glissait le long de son corps comme lorsqu'on caressait du velours. Une sensation aussi douce et agréable que plaisante. Méritait-il une récompense ? D'après lui, non, après tout, il n'avait fait que présenter le fond de sa pensée, mais qui était-il pour contrarier la volonté de sa maitresse ?

D'autant plus qu'une récompense était toujours bon à prendre, à savourer. Et celle-ci d'autant plus. Doucement, le jeune homme s'était pincé la lèvre en observant sa maitresse s'agenouiller devant lui. Il aurait voulu la presser de se relever, trouvant cela indigne pour elle d'être à genou devant un homme. Après tout, n'était-ce pas au soumis de rester à genou devant sa maitresse ? Se pinçant plus fort sa lèvre pour ne rien dire, il se contenta alors de l'observer, adossé au kiosque contre lequel il s'était retrouvé après qu'elle ne l'ait poussé. Soufflant doucement, le jeune homme sentait avec délectation la poigne de sa main autour de son sexe. Ni trop dur, ni trop doux, elle le masturbait à bonne allure et complétait alors l'érection qui venait d'atteindre son maximum. Le plaisir n'était pas total ni extrême, il était juste sous sa forme la plus simple. La délicieuse caresse d'une main féminine sur son sexe, à des kilomètres du simple plaisir de sentir sa propre main.

Lorsqu'elle le lécha, il cessa de se pincer la lèvre pour la mordre doucement. Quelques soupirs s'écrasaient contre ses lèvres fermées tandis que sa respiration devenait un désordre total. Et si son regard la suivait jusqu'à maintenant, il finit par se détourner le regard, regardant le sol, incapable de rester simplement à la regarder ainsi. Incapable ou peu envieux ? Difficile à dire. Pourquoi ? Bonne question. Mais lorsqu'elle s'arrêta pour un nouvel ordre, celui de regarder le spectacle qu'elle lui offrait, celui de la regarder le sucer, lui offrir sa récompense, il sut qu'il n'avait pas le choix. Hochant alors la tête, il répondit d'une voix qu'il allait souvent adopter désormais, surtout en sa présence. Une voix qui n'était pas faible mais plutôt douce, transpirant la docilité et la servitude.

Bien Maitresse

Aurait-il du se taire ou avait-il bien fait de répondre, même par ces simples mots ? Inutile de trop y penser, ce qui était fait était fait. Inspirant alors, il reposa les yeux sur le visage de la jeune femme qui venait d'aspirer sa verge entre ses lèvres. Dieu que c'était bon, et dire que ce n'était que le début...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 16 juin 2015, 00:48:07
Elle le suça donc, avec un plaisir certain. L’odeur inimitable et incomparable d’un chibre... Dire qu’au début, elle avait éprouvé un intense sentiment de dégoût vis-à-vis des verges, et, surtout, de cette odeur moisie qui s’en dégageait... Mais c’était comme un dentifrice au mauvais goût. À force de l’utiliser, on finissait par s’y habituer, et, pour Gia, c’était exactement ça. Relevant régulièrement les yeux, elle pouvait constater que Senri obéissait scrupuleusement à ses ordres, l’observant... Et elle continua à aspirer sa queue entre ses belles et tendres lèvres, encore et encore, pompant sur sa verge, puis, au bout d’un moment, se redressa. Il n’avait pas encore joui, et, comme pour lui rappeler qu’elle était la Maîtresse, elle l’embrassa, approcha sa main gantée de son sexe, comme pour le masturber... Puis le serra ensuite entre ses doigts, tout en mordillant ses lèvres, tirant sur sa lèvre du bas, avant de sourire.

« Hum... Bien.. J’aime quand mes chiens ont la queue raide et dressée... »

Elle s’écarta ensuite, hésitant sur la suite du programme. La promenade, bien sûr... Mais ils n’étaient pas pressés, et Gia était tellement excitée et heureuse de pouvoir enfin jouer le rôle de la dominatrice qu’elle avait un peu envie d’en profiter. Elle serra les poings à plusieurs reprises, puis alla s’asseoir sur le banc, face à l’homme. Elle observa sa verge, et croisa élégamment les jambes, faisant crisser ses collants en latex entre eux. Le latex, une autre des choses qu’elle adorait porter depuis qu’elle connaissait Mélinda... Qui aurait cru que sa vie serait si belle en ce moment ? Grâce à cette femme, Gia accomplissait ses rêves les plus fous. Elle pencha la tête sur le côté, souriant vers Senri.

De la main, elle caressait ses lèvres, son autre main allant lascivement frotter ses cuisses. Tout était dans le jeu de séduction, dans les regards croisés, les petits gestes... Le sexe reposait grandement sur le langage non-verbal, au moins pour les préliminaires. Il ne fallait pas en faire trop, tout en étant suffisamment talentueux dans les gestes pour capter l’attention de sa proie.

« Mets-toi à quatre pattes, petit chien... Et viens m’apporter mon sac à mains... Tu n’auras qu’à utiliser ta bouche... Et, ensuite, tu me lécheras les pieds. Il est temps pour toi de devenir définitivement l’animal que tu es censé être, alors... Dorénavant, tu aboieras. Comme un chien ! »

Les choses sérieuses commençaient doucement... Gia ne voulait pas précipiter les choses, mais elle avait des idées très claires dans sa tête sur leur « promenade » à venir.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le jeudi 18 juin 2015, 11:03:55
Gêné, non. Troublé. Il était difficile de ne pas l'être en cette occasion. Pour le jeune homme, s'était dans doute la première fois. Non, ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait une fellation. C'était la première fois qu'on le faisait dans de telles circonstances. Bien que le fait d'être nu dans un parc aussi tardivement était déjà troublant, le plus troublant restait de devoir garder son regard sur la femme qui était accroupie devant lui, prenant son sexe entre ses lèvres. Devoir garder le contact visuel était devenu, petit à petit, aussi troublant qu'excitant. La regarder faire avait un côté un peu nouveau, voir son sexe disparaitre entre ses lèvres était une chose pour le moins agréable à voir. Enfin... Comme toute chose, celle-ci allait avoir une fin et ce ne fut pas celle que Senri pensait.

Avant qu'il ne jouisse, elle cessa et se redressa. Elle l'embrassa. Aurait-il du préciser qu'il n'était pas amateur de son propre gout ? Peut-être, mais il était trop tard maintenant. Plus encore, sentir ses lèvres sur les siennes était bien plus bénéfique que le possible arrière gout. Enfin, qu'importe. Le baiser ne dura pas plus qu'une seconde alors qu'elle tenait encore son sexe durci entre ses doigts. Puis elle se recula, allant s'asseoir sur le banc qui n'était pas très loin. Les jambes croisées, elle semblait tout à son aise, se satisfaisant du spectacle que lui offrait le jeune homme. Ce dernier continuait de l'observer, ses yeux allant et venant sur son corps, incapable de se fixer sur un point tant le tout était délicieux à regarder. Et puis elle commença à se caresser les lèvres tout en se caressant les cuisses d'une main. Il allait devenir fou. Ses yeux ne pouvaient-ils pas regarder deux choses en même temps ? S'y fixer et contempler ces petits gestes dans les moindres détails ? Hélas, non.

Sortant de sa torpeur alors que la voix de son interlocutrice lui parvint, il s'exécuta sans tarder. Pas besoin de réfléchir. Ses propos étaient simples. Ses ordres étaient clairs. En un instant, le jeune homme se laissa tomber sur le sol, à quatre pattes. Il peut sentir le froid du sol, la dureté des pavés sur lesquels il avait tant marché. Ne s'y attardant pas, il lui adressa un petit regard. Son point de vue avait radicalement changé. Si avant il avait une vue du dessus, maintenant c'était tout l'inverse et cela ne faisait que renforcer l'idée de soumission. Pas étonnant que tant de femmes aimaient voir leur soumis à quatre pattes. Ne s'attardant pas pour ne pas l'impatienter, le jeune homme fila rapidement chercher le sac qui n'était pas très loin. Il prit les   sangles entre ses dents et releva un peu la tête pour le soulever. Il put constater le poids de celui-ci. Était-ce surprenant ? Peut-être un peu. Incapable de ne pas imaginer ce qu'il y avait dedans, le jeune homme se mit en route pour rejoindre sa maitresse. Arrivé à son niveau, quelques secondes plus tard, il se redressa et le lui tendit simplement. Ceci fait, il fut la seule chose la plus logique à faire.

Waf !

Qu'on aurait sans doute pu traduire par un : « Et voila, maitresse. » mais puisqu'il devait aboyer. Ceci était chose faite. Pour le coup, il n'avait pas aboyer bien fort, encore un peu craintif d'attirer l'attention d'un éventuel gardien de nuit passant dans le coin, capable d'entendre ce bruit si distinctif. Malgré tout, le jeune homme avait essayé de laisser paraitre l'enthousiasme et l'excitation qu'il ressentait en ce moment. L'avait-elle ressenti ? C'était une toute autre histoire.

Ne s'attardant pas pour si peu, le jeune homme continua alors sa tâche. Son aboiement terminé, il se recula un peu et alla se placer devant les pieds de sa maitresse. Enfin devant les bottes. Doucement, il s'en rapprocha et déposa un baiser contre le textile pour en jauger le toucher. Était-ce important ? Pour Senri, oui. Cela pouvait s'apparenter à une mise en bouche, à une petite introduction. Mais bien sur, il ne tarda pas à obéir réellement. Lentement, il sortit sa langue et la déposa non loin du bout de la pointe pour remonter à peine, commençant alors par de petits coups de langue. De petits coups qui furent rapidement nombreux mais toujours aussi courts. De quoi s'habituer correctement avant de passer à de plus longues caresses partant de la pointe pour s'arrêter non loin de la cheville. Le toucher était loin d'être désagréable mais le jeune homme aurait préféré ne pas sentir ses bottes. Sentir sa langue passer sur ses pieds, sur sa peau. Sans un quelconque vêtement pour séparer ce contact électrisant. Fermant doucement les yeux, le jeune homme continuait sa tâche, penchant parfois la tête sur le côté pour aller lécher le flanc de son pied. Il ne voulait rien laisser, il allait recouvrir chaque parcelle de son pied d'un coup de langue au moins en attendant la suite des évènements. Cette fameuse promenade...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 19 juin 2015, 01:50:12
Il y avait des codes à avoir quand on faisait la Maîtresse... Des codes que Gia implantait grâce à son expérience personnelle. La première chose était de ne pas montrer à son esclave trop d’importance, mais, au contraire, de banaliser ce qu’on faisait... Comme une manière de dire que l’esclave n’était pas si important que ça, et sa Maîtresse était digne de ce statut, car elle en avait vu d’autres. Pour Gia, c’était un semi-mensonge, car, si elle avait déjà vu des actes de domination, elle n’avait jamais été de l’autre côté, comme maintenant. Senri amena donc son sac, et aboya, ce qui la fit sourire. Elle lui caressa la tête, avant de la tapoter, comme elle le ferait à un petit chien. Senri avait toujours le chapiteau dressé, et, plus le temps passerait, et plus il aurait envie de jouir. Tout cela était calculé par Gia. La frustration était toujours une chose qui la rendait folle et incroyablement soumise, et elle usait tout simplement de son expérience pour pouvoir davantage soumettre le jeune homme.

Ce dernier entreprit de lui lécher les bottes, et elle le regarda faire pendant quelques secondes, ressentant, encore, ces pointes de désir, des vagues qui remontaient tout le long de son être, la faisant frissonner de part en part. La femme se pinça les lèvres en retenant plusieurs gémissements, puis observa son sac à main, et commença par sortir son téléphone portable. Elle avait reçu quelques messages amusés de ses amies, lui demandant comment se passait « la promenade ».

*C’est terrible, nous parlons de sexe comme si on faisait du shopping !*

C’était bien la plus belle preuve que, chez Mélinda, le sexe, sans devenir banal, avait perdu de son caractère sacré, et, en tout cas, tabou. Les esclaves de Mélinda en parlaient et le faisaient librement, car, quand on voyait le degré de perversion dont Mélinda et ses plus proches servantes étaient capables, on ne pouvait que se laisser emporter. Sur ce point, il fallait bien reconnaître tout le talent de leur Maîtresse, un talent qui était communicatif, et qu’on retrouvait chez les autres... Comme chez Gia. Du moins, l’espérait-elle. Les minutes défilaient ainsi dans le parc, et Gia était occupée à envoyer des SMS, tandis que Senri, dans une indifférence feinte pour Gia, était en train de lécher et d’embrasser ses bottes. On pouvait entendre, entre les bruissements de sa langue et de ses lèvres sur le cuir, le son des doigts de Gia pianotant sur ses claviers.

Au bout de quelques minutes, elle finit par ranger son portable, puis farfouilla dans son sac, et sortit un autre objet.

« Bien... Nous allons pouvoir commencer à te dresser, mon petit chien. »

Esquissant un sourire malicieux sur les lèvres, Gia tenait entre les mains une culotte noire avec un gode. Elle se releva, et s’empressa de l’enfiler, puis entreprit de le lubrifier à l’aide d’un produit, tout en souriant malicieusement devant Senri. Comme elle l’avait dit, les choses sérieuses étaient en train de commencer, et le duo allait passer un cran au-dessus.

« Mets-toi en place, mon petit chiot... Je vais te donner l’occasion de couiner ! »
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le vendredi 19 juin 2015, 11:45:08
Des coups de langue, des baisers. Voila ce que le jeune homme usait pour obéir à sa dominante. Maitresse ? Il aurait aimé l'appeler ainsi, mais il était peut-être un peu trop tôt pour la surnommer ainsi en son for intérieur. Après tout, allaient-ils se revoir après cette balade ? Il l'espérait, mais serait-ce le cas ? C'était une autre histoire. Pour l'heure, Senri mettait ces questions de côté et se contentait de faire son travail. Sa langue courrait sur la botte de la jeune femme tandis que ses lèvres venaient conclure de temps en temps, lui laissant le temps d'humidifier un peu sa bouche.

Changeant de pieds après un instant, il n'avait pu que remarquer l'occupation de Gia pendant que lui s'afférait à la satisfaire. Celle-ci semblait pianoter sur son téléphone pour répondre à quelques textos. Difficile à dire quelle genre de réaction adopter. Elle ne lui devait rien et faisait ce qu'elle voulait, c'était le rôle d'une maitresse, mais de là à envoyer des sms. Difficile à avaler ? Pas vraiment, pas en s'imaginant projeter dans l'avenir. Oui, Senri se réconfortait par l'idée que plus tard, il serait toujours à ses pieds, sa langue collée contre ceux-ci tandis qu'elle s'occuperait autrement. Mais encore une fois, c'était idiot de penser ainsi. Encore une fois, il dut freiner ses pensées pour se contenter sur l'instant présent. L'instant qui allait prendre une nouvelle tournure.

Lorsque Gia rangea son téléphone, le jeune homme ne put qu'être un peu content, plus encore lorsqu'elle parla de commencer son dressage. Amusant de voir comme cela pouvait le satisfaire. Être dressé. Tout le monde n'aurait pas eu la même réaction. Enfin, qu'importe. Relevant alors la tête, cessant de lécher ses bottes, il se figea un instant en voyant l'objet qu'elle venait de sortir. Une culotte noire à laquelle on avait rattaché un gode. Lorsqu'elle l'enfila, il n'y avait plus vraiment de doute quant à son utilisation quasiment instantanée. Il n'y en eu absolument aucun lorsqu'elle commença à le lubrifier. Si jusque là il y avait encore une ou deux possibilités d'utilisation, maintenant, il n'y en avait plus qu'une et il savait laquelle. Couiner ? Oui, il allait le faire. Bien que soumis, le jeune homme était loin d'être un adepte de la sodomie, surtout de la subir. Certes il n'était pas vierge de cet endroit et avait déjà subi quelques sévices mais de là à entrer aussi rapidement dans le vif du sujet, c'était autre chose.

Lui adressant un regard, le jeune homme ne bougea toujours pas. Toujours à quatre pattes devant elle, une question persistait. Qu'entendait-elle par se mettre en place ? Devait-il grimper sur le banc pour éviter qu'elle ne se baisse ? Devait-il simplement se retourner pour lui présenter son fessier ? Difficile à dire. Senri avait beaucoup lu et vu de choses à ce sujet et finalement, chaque dominante avait une façon différente de voir les choses. Se mettre en place changeait donc à chaque fois. Allait-il demander plus de précisions  ? Non. Il en resta au plus simple. Doucement, il se retourna pour être dos à elle. Nu et à quatre pattes, son fondement n'était pas des plus difficiles à atteindre, non, il était même certain que de sa position, elle pouvait déjà admirer son petit trou qui allait sans doute passer un mauvais quart d'heure. Déglutissant un peu, le jeune homme baissa la tête pour attendre avec une certaine appréhension. Incapable de rester totalement silencieux, il prononça l'un des seuls mots qu'il pouvait encore prononcer bien que pour cette fois, il n'y avait pas un réel entrain.

Wouf.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 23 juin 2015, 00:14:43
Gia pouvait sentir la peur dans les yeux de Senri, l’inquiétude quand il vit ce gros gode noir, et la main de Gia en train de le lubrifier. Normal qu’il ait peur, car il n’y avait qu’un seul endroit dans lequel Gia pouvait rentrer… Et cet endroit était connu pour sa grande sensibilité. Gia avait ressenti la même angoisse quand Mélinda l’avait sodomisé pour la première fois, et, e fait, elle avait effectivement eu mal… Une souffrance terrible qui avait explosé dans tout son corps, mais qui avait donné naissance à un plaisir particulièrement jouissif. Mélinda lui avait expliqué que, dans la sodomie, il fallait tomber sur une personne expérimentée pour que le résultat final soit inoubliable. Gia avait retenu cette leçon, et, depuis lors, elle avait été sodomisée bien des fois, et espérait bien se montrer à la hauteur. Pour elle, c’était un sacré défi, et elle se rapprocha de Senri, se mordillant les lèvres. Ses mains continuaient à trembler, le vent caressant son corps, faisant frissonner la pointe de ses tétons. Ses seins étaient tendus et gonflés, les bouts rosés de ses bosses ressortant de ses bonnets en latex. Son gode heurta les fesses de l’homme, caressant lentement sa peau, et, en souriant, elle posa ses mains sur chacune de ses fesses, et les malaxa. Elle avait peur de tout perdre sous l’effet du stress… Mais, de fait, tout lui revint sans problème, et elle pensa surtout à ses pouces, les amenant près de la croupe de Senri, «écartant ainsi sa peau à plusieurs reprises.

« Voilà la petite porte de mon petit chien… Ne t’inquiète pas, ta Maîtresse va bien s’occuper de toi… »

Sa voix était gonflée de plaisir, et elle se mordilla encore les lèvres. Elle aurait pu le sodomiser tout de suite, mais elle se doutait bien que l’homme devait avoir une faible expérience sexuelle… Peut-être même était-il vierge d’ici ? Et puis, elle savait les hommes naturellement plus réfractaires que les femmes à se faire prendre par là… Pour le coup, elle était donc heureuse de voir que Senri n’était pas opposé, sur le principe, et elle approcha lentement ses doigts de son fessier.

Délicatement, l’un de ses doigts gantés s’enfonça en lui, dans ce canal très étroit, très serré. Ses doigts étaient encore imbibés du liquide qu’elle avait utilisé pour lubrifier son gode, et elle déplaça son doigt. Gia n’était pas encore une Futanari, ce qui expliquait pourquoi elle revenait aux anciennes méthodes, efficaces, et qui avaient, à de maintes reprises, prouvé leur efficacité. Ses doigts remuaient en lui, d’avant en arrière, et elle finit par en glisser deux, d’avant en arrière, pendant de longues secondes… De fait, elle le fit assez longuement, afin d’habituer Senri à ce contact, son autre main caressant son dos, ou griffant ses côtes.

« Mon chiot a un beau petit cul, lâchait-elle, afin de le complimenter. Il est bien propre… »

C’était très agréable à prendre… Gia continuait à se faire plaisir, puis finit par retirer ses doigts, puis approcha ensuite son gode de ses fesses. Maintenant que Senri était prêt, Gia put rapprocher son sexe, et pénétra doucement l’homme.

« Haaaa… !! » s’exclama-t-elle.

Son gode s’enfonça en lui, et elle força un peu, en grognant, et en crispant ses mains sur son corps. La sodomie commençait… Et elle espérait bien faire aboyer à la nuit son chien…
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le vendredi 26 juin 2015, 10:52:48
Nu comme un ver, à quatre pattes, le jeune homme pouvait ressentir bien des choses. La légère brise fraiche de la nuit, venant caresser et envelopper son corps, lui arrachant alors quelques frissons de temps à autres. La froideur du sol, inoccupé depuis des heures, perdant alors toute trace de chaleur jusqu'au moment où ses paumes ne s'y pose, collant un corps froid contre une surface froide, tous deux cherchant à se réchauffer. Mais plus encore, Senri pouvait sentir la jeune femme derrière lui. Gourmande, excitée. Tout comme lui. Il fallait le reconnaitre, malgré l'inévitable, le jeune homme ne pouvait cacher une certaine excitation. Sentir les mains de sa maitresse se poser sur ses fesses, les caresser, les malaxer était une sensation toujours aussi troublante. Détestait-il ? Non. Aimait-il ? Non. Il ne saurait dire. Pour être le plus précis possible, on aurait pu dire qu'il s'en accommodait. Incapable de l'arrêter mais incapable d'en redemander plus tard, il faisait avec l'instant présent.

Lors des premiers instants, alors qu'un premier doigt le pénétrait, forçant sur ses muscles pour rentrer dans ce petit trou si intime et si particulier, le jeune homme ne put que souffler tout en se crispant. Ce n'était pas la première fois qu'il sentait cette sensation. Il l'avait déjà subi. Des femmes décidées à glisser quelques doigts en lui pour le tourmenter ou pour accroitre son plaisir. Un bon nombre pensait que venir le pénétrer d'un ou deux doigts en lui le temps d'une fellation augmenterait son éjaculation. Et elles avaient raison. Mais certaines avaient été plus loin. Désireuses de le pénétrer avec un gode, pour un simple plaisir. Senri pouvait se rappeler toutes ces fois, les comptant sur le doigt d'une main. Certaines avaient été douloureuses, d'autres l'avaient amené à prendre bien du plaisir. À chaque fois, il avait pressenti si cela serait bon ou non et à chaque fois, il avait vu juste. Pour cette fois-ci, il ne doutait pas de ce qui allait arriver. Il était excité et ne pouvait que le reconnaitre. Sans doute était-ce lié au fait que ce serait sa première fois qu'il le ferait nu dans un parc ? Probablement.

Le temps de ses pensées, son corps s'était laissé aller, seul, réagissant sous les doigts qui l'occupaient, allant et venant en lui, le préparant petit à petit pour la suite. Son corps s'était tendu, ses bras et ses jambes s'étaient crispés pour ne pas trop bouger et rester immobile. Il avait instinctivement pincé ses lèvres pour ne laisser que quelques soupirs s'échapper. Une habitude qu'il avait depuis toujours. Peu expressif, même dans de tels ébats, il se retenait au maximum, incapable de vraiment exprimer ses émotions sans penser à son image de l'instant.
Et lorsqu'elle remplaça finalement ses doigts par le gode qu'elle portait, il soupira un peu plus, laissant échapper ce qu'on aurait pu considérer comme un petit couinement. Un bruit impossible à refaire parfaitement. Il pouvait le sentir. Il ne pouvait sentir que ça pour ainsi dire. L'objet était là, en lui, remplissant son petit cul comme elle l'avait si bien dis. En soi, ce n'était pas réellement douloureux. Après tout, il avait dissocié le mot douleur à cette pratique depuis longtemps. C'était juste prenant. Sans mauvais jeu de mot. Il ne pouvait éloigner son esprit des sensations qu'il ressentait alors que le gode était en lui bien qu'immobile. C'était l'étape supérieure. Il fallait d'ailleurs l'atteindre. Certain qu'elle apprécierait l'idée, le jeune homme essaya de se cambrer, même un minimum, pour lui présenter sa croupe. Pour lui indiquer, sans un mot, qu'il s'offrait à elle, qu'en bon soumis, il était prêt à lui offrir son corps au moindre de ses caprices. S'humectant un instant les lèvres, il tourna la tête pour la regarder, esquisser un faible sourire et reprendre la parole avec cette fois, une expression qu'on aurait pu assimilé à un certain contentement.

Waf waf !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 27 juin 2015, 02:32:17
Elle allait le sodomiser... Enculer son petit chiot, rentrer ce gode humide dans son cul, et le faire couiner ! Oh, qu’est-ce que ça allait être bon ! À cette idée, Gia en était toute tremblante. Elle s’enfonça donc dans le corps de l’homme, et un long frisson de plaisir la traversa. Se mordillant les lèvres, Gia remua dans son corps, d’avant en arrière. Le cul de Senri était naturellement étroit, et elle dut y aller tranquillement, forçant le passage en soupirant. À chaque fois que Maîtresse la prenait par là, Gia poussait de longs hurlements de douleur.  Elle pensait ne jamais oublier la première fois qu’elle avait été prise par là. La douleur avait été terrible au début. Gia avait hurlé comme une folle, mais, ensuite, le plaisir avait explosé en elle. Maîtresse Mélinda savait comment y faire, et Gia espérait bien être à la hauteur. Ses mains se crispaient sur les hanches de l’homme, et elle s’enfonçait donc en lui, accélérant progressivement le rythme, au fur et à mesure qu’elle pouvait sentir l’homme gémir, et qu’elle sentait ses parois s’écarter. Elle remuait en lui, un peu plus profondément, crispant ses doigts en latex, caressant et griffant sa belle peau en sueur.

« Hun... Hnnnn... !! Ouiii.. Haaaa, mon petit chien, haaaa... !! »

Pénétrer ainsi cet homme était naturellement très agréable, et, même si elle portait un gode, soit une verge artificielle, Gia sentait le plaisir émaner. C’était forcément bien moins douloureux que si elle devait frotter une vraie queue en lui, mais elle devait, malgré tout, forcer. Et, en forçant, elle avait mal... Et tout ça était magnifique. Elle le baisait en plein milieu du parc. N’importe qui pouvait les observer, les filmait, retranscrire ensuite les images sur Internet, ou juste se branler... Se branler en voyant le corps moulé en latex de Gia, se masturber en voyant les réactions de Senri, qui faisait à merveille le petit chien... Elle le prenait joyeusement, s’enfonçant en lui, s’enfonçant de plus en plus loin, et de plus en plus facilement, courbant peu à peu son corps sur lui.

Plus le temps passait, et plus cette sodomie gagnait en intensité et en force. Elle ne le ménageait pas. Gia rentrait profondément en lui, d’avant en arrière, dans des mouvements de plus en plus violents, de plus en plus forts, de plus en plus lourds. Tout le corps de Senri suivait le sien, suivait sa verge artificielle qui remuait dans son corps.

« Haaaa... Senri, haaaaaaannnn... Haaaaaaaaaaaannnn...!! »

Gia était en train de mouiller sur place, et continua ainsi à le baiser, l’enculant sans relâche, pendant de longues minutes. Sa mouille glissait des rebords de sa culotte pour frotter ses cuisses, ses jambes, puis le sol, et elle, elle, elle continuait à le prendre, encore et encore. Elle allait de plus en plus fort, soupirant et haletant, son membre filant dans le cul proprement écartelé de l’homme, tout en le fessant de temps en temps, ses joues bien rouges, son corps lancé à toute allure.

C’était bon, c’était même magnifique, et Gia haletait et gémissait longuement, longuement et fort !

Et elle lui bourrait le cul.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 28 juin 2015, 10:41:15
Un soupir, un deuxième. Un autre. Il devenait difficile de ne pas se laisser aller. Son corps, malgré la fraicheur de la nuit, se réchauffait petit à petit sous les coups de hanches de la jeune femme. Le gode le pénétrait encore et encore, l'envahissant totalement pour se reculer légèrement et revenir à la charge. Les mouvements incessants avaient peu à peu stimulé le corps du jeune homme qui ne pouvait alors s'arrêter de bander. C'était dur à admettre mais c'était ainsi. Senri était-il excité ? Assurément. Aimait-il se faire sodomiser ainsi ? Probablement un peu moins, mais les faits étaient là et il ne pouvait le nier. Son corps en réclamait même peut-être un peu plus. Plus ? Difficile de savoir ce qu'il aurait pu vouloir de plus.

Son corps entier répondait aux vagues de sensations que lui envoyait son bassin. Son corps suivait légèrement le mouvement de vas et viens de Gia, bougeant un peu en avant lorsqu'elle le pénétrait de tout son long, reculant un peu alors qu'elle se retirait. Sous la tension, ses bras tremblaient un peu, il était plus difficile de rester aussi stoïque qu'on ne pouvait l'imaginer. Ses coudes voulaient naturellement se plier, pour relâcher un peu la pression de ses paumes et laisser son corps à de telles sensations. Ce qui ne tarda d'ailleurs pas. Alors que les pénétrations redoublaient d'ardeur, le jeune homme finit par plier ses bras, son visage se rapprochant dangereusement du sol tandis que son bassin restait à la même hauteur. Cambré ? On pouvait le dire oui. Ainsi, il avait l'impression de s'offrir encore un peu plus. Les sensations avaient même légèrement changés. Sans doute y était-elle pour quelques choses. Elle et sa voix qui lui parvint jusqu'à ses oreilles. Des mots si simples. Son prénom et quelques gémissements. C'était dur de ne pas prendre plaisir à entendre ça. Plus dur encore de ne pas répondre par quelques retours.

Mh... Mmmh...

Toujours réservé, le jeune homme avait du mal à laisser passer des gémissements ou des soupirs tels que les siens. Il était plus du genre à se mordre la lèvre, de plus en plus fort parfois jusqu'au sang pour ne rien laisser sortir. Stupide ? Oui, il le savait. Pourquoi ne pouvait-il pas simplement laisser son corps s'exprimer ? Il n'en avait pas la moindre idée et pour l'heure, c'était la dernière de ses questions. Non, il y en avait une qui venait à trotter dans son esprit. Comment tout cela se terminerait-il ? Il ne parlait pas de l'avenir mi-proche mi-lointain, de ce qu'il se passerait dans quelques heures, dans quelques jours. Non, il pensait à ce qu'il se passerait dans quelques minutes. Comment cette sodomie se finirait-elle ? Normalement, lorsqu'il s'agissait d'un homme, la réponse était simple. Cela finissait autour de son éjaculation. Un peu avant, un peu après, tout dépendait des envies. Mais pour une femme usant d'un sexe factice ? Comment définissait-on la fin ? Lorsqu'elle en aurait assez ? Lorsqu'elle serait fatiguée ? Lorsqu'elle aurait eu ce qu'elle voulait  ? Que voulait Gia ?

Alors qu'il commençait à se poser de nouvelles questions, Senri rouvrit les yeux qu'il avait fermé jusque là sous le plaisir. Sa tête était naturellement baissée, penchée vers le bas pour que le haut de son crane ne touche le sol en premier. De ce fait, son visage était tourné vers le bas de son corps, tourné vers le corps de sa maitresse qui se tenait juste derrière lui. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour remarquer les fines gouttes qui coulaient le long de ses cuisses et de ses jambes pour finir par s'agglutiner sur le sol. Instinctivement, le jeune homme se lécha les lèvres. Ces dernières tremblèrent un peu. Qu'il aimerait la gouter, juste un peu. Sentir son doux nectar couler entre ses lèvres, sur sa langue, dans sa gorge... Mais pour l'heure, c'était une chose inaccessible. Pour l'heure, il sentait le gode aller et venir en lui tandis que son corps étaient parcourus de longs frissons. Des nouveaux soupirs ne tardèrent pas à sortir de ses lèvres, plus forts, plus longs, moins retenus.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 03 juillet 2015, 01:58:06
Gia, de fait, aurait pu continuer longtemps cette sodomie. Ce n’était certainement pas Senri qui serait contre, vu tout le plaisir qu’il ressentait en ce moment. Gia remuait donc en lui, poursuivant volontiers sa longue et ardente sodomie. Son gode s’enfonçait de plus en plus profondément dans le petit cul étroit de Senri, dont les parois étaient bien écartées. Elle continuait donc à le prendre, les minutes s’écoulant. Malgré la fraîcheur de la nuit, Gia avait chaud. Son corps produisait de l’activité physique, au fur et à mesure qu’elle remuait en lui, encore et encore, sans relâche. Elle soupirait de plus en plus fort, s’enfonçant parfois tant et si bien qu’elle ne retenait plus sa salive. Elle finit par se retirer du corps de Senri en poussant dessus, envoyant l’homme devant elle.

« Haaaaaaaaaaaa... !! »

La jeune femme reprenait son souffle, les sens en feu. Elle marcha un peu sur le sol, faisant claquer ses talons, et tourna autour de Senri. Sa main caressait son corps, et, lentement, elle reprenait son souffle. Est-ce que Senri avait joui ? Ça lui semblait peu probable, vu que son sexe n’avait pas été titillé... Et puis, ce que Gia voulait, après tout, était le frustrer. Elle voulait que le désir sexuel monte en lui, qu’il monte très haut, afin de développer son taux d’insatisfaction. Ses doigts continuaient à caresser son dos, et elle retourna derrière l’homme, puis tripatouilla ensuite dans son sac à main.

Elle était restée étrangement silencieuse, puis finit par se mettre à parler :

« Il est temps de faire notre promenade, petit chiot... Tonj cul est vraiment très agréable. Et, ensuite, nous irons à la maison. »

Gia avait hâte de présenter Senri à Mélinda ! Sa Maîtresse allait être ravie de la voir, ravie de voir que Gia avait trouvé pour elle un nouvel esclave. Oh oui, elle avait hâte de voir ça ! Elle sortit de son sac à mains un nouvel objet, et se rapprocha encore de Senri. Elle glissa alors dans ses fesses un autre gode... Un gode qui avait la particularité d’avoir, à son extrémité, une queue poilue remontant en arc de cercle.

« Et voilà... ! »

Gia avait un grand sourire, et sortit encore de sa besace un nouvel objet : une télécommande. Elle appuya sur un bouton, et le gode se mit à vibrer, remuant dans les fesses de l’homme.

« Allons-y, Senri... »

Elle tira sur la laisse, puis marcha, bien décidée à faire tout le tour du parc. Fait notable : Gia n’avait pas retiré son gode. Autant dire que les deux formaient un duo improbable, qui risquait de surprendre bien des promeneurs nocturnes qui passeraient par là...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le samedi 04 juillet 2015, 10:02:42
Les mouvements allaient et venaient, laissant le gode pénétrer le jeune homme au rythme que sa domina choisissait. Douloureux ? Plus maintenant, la sensation qu'il ressentait n'était plus vraiment de la douleur. Du plaisir ? Peut-être un peu. Mais ce n'était pas un réel plaisir charnel, il s'agissait plus d'un plaisir spirituel. Celui de servir sa maitresse, de l'aider à prendre plaisir, à la rendre satisfaite. Et pourtant... Quand Gia se retira de lui,  Senri se sentit étrangement vide. Une sensation de mal être le prit l'espace d'un instant avant que son esprit ne revienne à la réalité, ignorant ce détail pour se reporter sur la suite.

Visiblement satisfaite, la jeune femme tournait à nouveau autour de lui, le jugeant sans doute, temporisant l'action pour refaire le bilan de ce qu'il venait de se passer ou pour souffler un peu. Ce que faisait Senri sans se cacher. Même s'il était plus ou moins resté passif, son fondement venait d'être mis à rude épreuve et même si cela semblait anodin, ses bras et ses jambes aussi. Après tout,  ils avaient supporté toute la tension de l'instant. Malheureusement pour eux, cela ne semblait pas se terminer. Après tout, comme venait de l'annoncer Gia, il restai la promenade.
Placée derrière lui, le jeune homme pouvait l'entendre fouiller dans son sac. Que cherchait-elle ? Pire, combien de chose avait-elle là dedans ? N'y avait-il que des objets de plaisirs ? Que des objets pour son plaisir ? Difficile à dire mais Senri n'aurait pas été contre l'idée de le savoir. Mieux encore, si tout était pour lui, il était prêt à tout essayer, après tout, il avait soif de nouveauté, autant qu'il avait soif d'envie et de luxure.

Un peu tendu, soufflant malgré tout, le jeune homme attendait alors de savoir ce que pouvait chercher sa maitresse. Curieux, il s'était plus ou moins courbé, tournant la tête sur le côté pour voir ce qu'elle venait finalement de trouver. L'objet qu'elle en sortit n'était pas inconnu au jeune homme et était finalement loin de lui déplaire. Un gode surmonté d'une queue factice qui donnerait l'illusion d'une vraie queue. Un objet qui allait à merveille lors de ce genre de jeu. Un objet pour le rendre un peu plus.... chien. À ses tous débuts, Senri avait eu un peu de mal a accepté l'idée, mais aujourd'hui, après tant d'expérience, ce soir, après ces longues minutes de sodomie, un gode semblait être le cadet de ses soucis. Soufflant un peu quand l'objet commença à le pénétrer, le jeune homme ne tarda pas à le sentir totalement ancré en lui, La sensation était légèrement différente de la précédente mais pas moins excitante. Voulant prouver son contentement, il la regarda alors et sourit un peu venant lui lécher la main avant de prendre la parole, enfin, à sa façon.

[color]Waf ![/color]

Montant un peu dans la tonalité pour montrer qu'il appréciait. Et puis elle sortit une télécommande qui fit vibrer le gode. Une surprise. Senri ne s'y attendait pas, vraiment pas. Ses doigts se crispèrent un peu et il se cambra légèrement avant de souffler pour essayer de se détendre. C'était la seule chose à faire. Enfin, la seule avant qu'elle ne prenne sa laisse et commence à marcher. Là, il la suivit alors. Ses paumes réchauffées rencontraient à nouveau le sol froid du parc, tout comme ses genoux d'ailleurs. La sensation paraissait vivifiante, rappelant alors au corps toute une multitude de petites stimulations aussi simplistes que cela. Tandis que de l'autre côté, chaque mouvement de son bassin titillait un peu plus le gode en lui, amplifiant l'espace de quelques secondes la sensation du gode le pénétrant et vibrant en lui. Si bien qu'au bout de quelques minutes, le jeune homme ne pu retenir un léger couinement. Gia l'avait-elle entendu ? Difficile à dire. Qu'importe, pour l'heure, Senri se préoccupait plus de la suivre, ce qui se révélait être une tache moins aisée qu'on pouvait le penser. La regardant malgré tout de temps en temps, il ne pouvait s'empêcher de sourire un peu, terriblement excité par cette femme et ravi de la voir enfin.

Jusqu'au moment où un son se fit entendre devant eux, au loin. Craignant une quelconque rencontre le jeune homme s'arrêta alors. Portant tous ses sens en avant, essayant de distingué quoique ce soit. Des bruits de pas, des voix. Ils étaient deux, peut-être plus... Des bruits qui semblaient venir dans leur direction, mais c'était plutôt difficile à dire... Immobile et craignant le pire, Senri se mettait tout simplement à paniquer, refusant d'avancer un pas de plus.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 10 juillet 2015, 02:15:37
Gia ne tarda pas à faire du hors-piste, en avançant le long du gazon, car elle ne voulait pas que son chiot se blesse sur les graviers. La jeune femme, après tout, restait une Maîtresse avenante et prudente, pensant à la santé de son petit esclave. Elle l’avait entendu couiner, et supposait donc qu’il irait mieux sur la pelouse. Le parc, fort heureusement, comprenait beaucoup d’espaces verts, et elle avançait donc, heureuse. L’air frais de la nuit caressait son corps, ses cuisses, et, avec sa main libre, elle caressait parfois son gode, machinalement, presque par habitude. Elle tirait ensuite sur la laisse, tout en continuant à marcher. L’air frais lui faisait du bien, mais ce qui devait arriver finit par arriver... Gia entendit du bruit, et tourna la tête vers la droite. Ils étaient au milieu de la pelouse, sans aucun arbre derrière lequel s’abriter, et elle sentit Senri tirer instinctivement sur la laisse, comme s’il avait soudain peur.

« Allons, Senri, nous ne faisons rien de mal... »

La jeune femme avait un peu peur, aussi... Mais cette peur était noyée dans une forte dose d’excitation et d’impatience. Elle avait envie de s’afficher... Mélinda et son comportement libéral influaient énormément sur elle, et elle s’en rendait précisément compte en ce moment. Avant de venir ici, elle avait pensé que la bienséance, ou sa pudeur, l’auraient amené à éviter cette situation... Mais, maintenant qu’elle était face au fait accompli, et qu’un tiers se rapprochait, Gia n’avait qu’une seule envie : s’afficher devant cette personne.

Elle resta donc là, et vit la silhouette s’approcher. C’était une jeune femme (http://orig06.deviantart.net/b771/f/2008/158/f/8/f8120c1bd6fc94ffa603f84933f44a80.jpg) avec un chandail noir, une belle frange... Et qui promenait son chien. Devant l’ironie de la situation, Gia ne put s’empêcher de sourire. Le silence n’était rompu que par les bruits de ses talons et par le moteur du gode. Gia s’avança un peu, ver selle, mais sentit la laisse tirer. Elle se retourna, et constata que Senri, les yeux exorbités, se refusait à avancer.

*Évidemment...*

La femme ne les avait pas encore vus, car ils étaient dans une zone non éclairée du parc... Mais Gia avait envie de passer juste à côté d’elle, de la saluer de la main, et de voir la tête qu’elle ferait en voyant son chien à elle. Qui sait ? Peut-être qu’elle aurait envie de participer ? Ou alors, elle détalerait juste en hurlant. Dans tous les cas, Gia aurait de quoi parler avec les copines. Encore, toutefois, fallait-il convaincre Senri...

« Allez, avance ! Tu es mon chien, tu dois obéir à ta Maîtresse. Avance. Vilain chien ! Vilain chien !! »

En haussant le ton, elle prenait le risque de se faire entendre... Mais, comme si les Dieux avaient décidé d’être du côté de Senri ce soir, la femme qui marchait, perdue dans ses pensées, avait des écouteurs sur les oreilles, et était plongée dans sa musique. Cependant, ses pas, petit à petit, la rapprochaient d’eux... Et Gia, elle, continuait à tirer sur la laisse.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le lundi 13 juillet 2015, 11:02:05
Anxieux, c'était le mot. Il n'y en avait pas d'autres pour qualifié l'esprit actuel de Senri. Lui qui était allé si loin ce soir dans la soumission, se soumettant à une femme qu'il voyait pour la première fois en face à face voila qui hésitait maintenant à continuer ou du moins à obéir à un nouvel ordre. Jouer au chien n'avait rien de bien méchant en soi, c'était même plutôt excitant. La présence d'un gode vibrant servant à maintenir une queue factice pour lui donner un air plus réel était même bien pensée, un peu gênant mais cela restait excitant. Au moins un peu. En revanche, devoir être vu ainsi d'une personne totalement inconnue qui allait alors le voir et sans aucun doute le juger était une chose totalement différente. Intimidante ? Effrayante même.

Pourtant, une pensée traversa l'esprit du jeune homme. C'était totalement farfelu, totalement stupide mais si tout cela était un test ? Si la présence de cette personne était prévue ? Pour tester la soumission et la dévotion du jeune homme ? Gia était-elle fourbe et manipulatrice à ce point ? Difficile à dire. Senri ne la connaissait pas encore assez pour le dire mais que cette idée soit possible tourmentait le jeune homme. Et si à ce moment même il la décevait ? Voila le dilemme dans lequel il se retrouvait à présent. Refuser d'avancer pouvait la contrarier, elle pourrait alors tout cesser et jamais plus ils ne se reverraient. En soi, ils se connaissaient peu alors le jeune homme s'en remettrait probablement, mais d'un côté, il sentait qu'avec elle, la soumission pourrait prendre un tout autre tournant. La conclusion se fit finalement vite. Il ne voulait pas que ça se termine alors s'il fallait en passer par là et être vu d'une personne... Il n'y avait pas d'autres choix que de le faire le plus rapidement possible.

Visiblement impatiente, sa maitresse avait tiré sur sa laisse avec la ferme intention d'avancer dans sa direction. Jusque là, Senri avait refusé de bouger, tirant un peu de son côté pour montrer qu'il refusait d'avancer, mais il céda finalement et lorsqu'elle tira une fois de plus, il avança doucement non sans un petit couinement faible pour faire part de ses pensées.

Il n'avait fallu que quelques pas pour que le jeune homme ne voit la personne qui se rapprochait d'eux. Une jeune femme, plutôt pas mal d'ailleurs, qui promenait son chien, son vrai chien, en écoutant visiblement un peu de musique. Ce qui était surprenant était que normalement le parc était censé être fermé. Enfin, normalement... Qu'importe ce détail. Dès à présent, la jeune femme pouvait sans doute les voir, pour peu qu'elle relevait la tête ou ne prenne pas peur en les voyant. Quelle serait sa réaction ? Feinterait-elle l'indifférence ? Voudrait-elle en savoir plus ? Participer ? Fuirait-elle ? Si Senri pouvait choisir, il aurait sans doute choisi l'indifférence, ou peut-être la participation, après tout, avoir deux belles jeunes femmes qui s'attardaient sur lui était un réel bonheur non ? Mais bon, aux vues de la situation, il se demandait si cela ne serait pas plus gênant que plaisant...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le mardi 14 juillet 2015, 02:14:10
Seikusu n’était pas une ville comme les autres. La plupart des habitants étaient des locaux, des gens qui avaient été élevés au lycée Mishima, ce qui ressortait de tous les sondages et les recensements de populations, que la ville menait chaque année. La grande majorité des gens étaient passées par le lycée Mishima, et avaient donc goûté aux joies secrètes de ce lycée. Mishima n’était pas le seul lycée de la ville, mais c’était le principal. Proportionnellement, il y avait donc énormément de chances de tomber sur d’anciens élèves du lycée. Est-ce que cette fille en faisait partie ? Gia n’en savait rien... Mais, fondamentalement, ça ne changeait rien. L’une des principales leçons de Maîtresse Mélinda, c’était de savoir d’adapter face à l’imprévu et aux éléments inconnus. Et, pour cela, il ne fallait jamais déroger face à ce qu’on faisait, et lutter contre la panique. Ce n’est que de cette manière qu’on pouvait apprécier le sexe en public, l’exhibitionnisme, et tout ce genre de choses. Un domaine dans lequel Mélinda, en tout point de vue, excellait. Et ça, Gia le reconnaissait volontiers, car elle était son modèle, et ce n’était pas pour rien.

Finalement, Senri finit par s’avancer, et Gia poursuivit sa marche, en lui caressant les cheveux. Elle avait entendu son couinement, et savait qu’il avait peur.

« Ne me refais plus jamais un coup pareil, Senri ! Je suis ta Maîtresse, et tu dois obéir à ta Maîtresse ! Si tu me refais encore ça, je disparaîtrai de ta vie, et tu ne me reverras plus jamais ! »

Elle reprit ensuite sa marche, humant le bon air frais, se rapprochant de plus en plus de la mystérieuse femme. Cette dernière continuait à marcher quand son portable vibra. Elle le prit, le regarda, puis soupira, le rangea, tourna la tête... Et s’arrêta sur place, avant d’ouvrir la bouche, surprise en voyant ce spectacle. Le parc était certes fermé, mais il existait un endroit où la serrure était cassée, permettant d’y passer sans problème.

« Que... ?! »

L’incompréhension la plus totale pouvait se lire dans le visage de la femme, et Gia lui sourit, en levant la main.

« Bonsoir ! Vous promenez votre chien, vous aussi ? Le mien est un peu timide... »

N’avoir honte de rien, n’avoir honte de rien... C’était le credo qu’elle se répétait.

« Ben, euh... Je... Euh... J’dois filer !! »

La femme, s’attendant à un coup louche, partit rapidement, et Gia se mit à pouffer, avant de regarder son chien.

« Et bien, tu vois ? Ce n’était pas si effrayant ! J’aurais bien aimé qu’elle te caresse un peu, toutefois... Tu aimes qu’on te câline là, hein ? »

Joignant le geste à la parole, Gia s’empressa de gratter sa nuque, avec un sourire pervers sur le coin des lèvres.

N’avoir honte de rien.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le vendredi 17 juillet 2015, 09:48:47
Ce que redoutait Senri venait d'arriver. Quelques mots qui le glacèrent d'effroi l'espace de quelques instants alors que ses pas le menaient toujours vers cette jeune femme qui promenait son chien. Gia venait de le menacer de disparaitre de sa vie s'il refaisait un coup pareil. Elle était sa maitresse et il devait obéir. Cette idée provoquait malgré tout un petit débat dans l'arrière fond de son esprit. Pourquoi une telle menace lui ferait-il peur ? Après tout, il la connaissait à peine. Quelques échanges, une première rencontre sous le signe de l'étrangeté et de la perversion. Il était vrai qu'il avait rapidement aimé leur rencontre et avait ressenti une excitation folle, aussi bien derrière son ordinateur que depuis qu'il l'avait vu et qu'il s'était mis à quatre pattes pour elle. Lui lécher les bottes ou même se faire prendre par un gode ceinture. Mais il n'en restait pas moins qu'il la connaissait à peine. Pourquoi alors avait-il si peur de la perdre ? Difficile à dire. L'envie, sans doute. Tout était dans l'excitation et l'envie, depuis toujours.

Quoiqu'il en était, le drôle de duo était arrivé à hauteur de la jeune femme qui promenait son chien et Senri redoutait cet instant. Tant la réaction du chien que de sa propriétaire. L'instant où la jeune femme allait répondre n'était plus très loin et arriva même très vite. Par chance, ce fut de l'incompréhension qui se dessina sur son visage. Rougissait-elle ? Ce fut étrange de voir une telle réaction. Attendrissant peut-être même. Enfin, ce qui surprit un peu plus le jeune homme, ce fut l'aisance de sa maitresse.  Elle semblait si naturelle, si à l'aise. C'en était troublant.
L'échange ne dura finalement pas puisque la jeune femme partit sans demander son reste tirant sans aucun doute sur la laisse pour que son chien ne traine pas, curieux de cette étrange rencontre. Poussant un soupir de soulagement qu'il retint à moitié, Senri ne tarda pas à entendre Gia lui parler, énonçant le fait que ce n'était pas si effrayant que ça. Ce qui était vrai, étrangement. Mieux encore, elle le taquina en parlant de l'idée qu'elle aurait pu le caresser un peu avant de joindre le geste à la parole et de venir lui gratter la nuque. Le pire était qu'elle avait raison, la sensation des grattements n'étaient pas désagréables du tout. Non, cela lui arracha même un petit soupir de plaisir et quelques frissons. Rapidement, Senri se redressa pour presser sa nuque contre ses doigts pour lui montrer qu'il appréciait effectivement la chose, accompagnant ceci à un petit aboiement.

Waf waf !

"Petit" n'était surement pas vraiment approprié. C'était sans doute l'aboiement le plus enthousiaste qu'il avait poussé depuis le début. S'il aurait pu, il aurait sans doute remuer la queue... Enfin, laquelle ? Les deux ? Bonne question. Mais il y en avait une meilleure à se poser. Et maintenant ? Il était clair que Senri ne voulait pas que ça se termine, mais il doutait que Gia avait prévu de se balader toute la nuit dans le par à taquiner tous les éventuels passants.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 19 juillet 2015, 02:40:51
Gia était contente de voir que les choses se passaient plutôt bien. Elle était en train de jouer un rôle, et il était curieux de voir comment une même personne pouvait porter des masques, et agir différemment. Gia tenait Senri par la laisse, et jouait le rôle de la Maîtresse. Elle avait réussi à faire partir cette femme, et voyait que Senri était rassuré, et avait davantage confiance en elle, se frottant contre ses doigts. La femme sourit donc, puis hocha la tête.

« Bien, bien ! Nous allons aller à la maison, maintenant, mon petit chien... »

Ils revinrent au point de départ, et elle lui dit de s’habiller, puis de se remettre debout. Le duo sortit ensuite du parc, et Gia, qui avait remis son manteau, fila dans la voiture. Elle laissa Senri s’asseoir à côté d’elle. Il avait toujours son collier autour du cou, et Gia fila sur la route, puis roula vers le manoir de Mélinda. Ce dernier se trouvait dans les hauteurs de la ville, dans un quartier résidentiel composé de manoirs, de villas, et de grandes maisons, un endroit sécurisé, où une compagnie de sécurité privée assurait la protection des rues. C’était un quartier connu pour héberger les pontes des clans yakuzas, la preuve en étant qu’il se trouvait à proximité de Muramasa-jo, le château traditionnel de Seikusu, qui appartenait maintenant à Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan Guramu, et l’un des hommes les plus influents de Seikusu. Rien à voir avec la Toussaint, autrement dit.

Tout en roulant, Gia donnait quelques explications à Senri sur ce qui l’attendait.

« Ce qu’il faut que tu saches, c’est que, même si je suis ta Maîtresse, j’appartiens à une autre personne... Si tu connais le lycée Mishima, tu as peut-être entendu parler d’elle... C’est Mélinda Warren. Ma Maîtresse. Et ta Maîtresse, maintenant. »

Gia ne pouvait pas supplanter l’autorité de sa Maîtresse. Elle avait juste pour tâche de lui apporter d’autres esclaves, et elle sourit à Senri, avant de caresser brièvement sa nuque.

« Mais tu resteras toujours mon petit chien... De toute manière, il y a peu d’hommes dans le manoir... Alors, votre tâche est plutôt d’obéir à nos fantasmes, que de s’imposer. »

Mélinda avait surtout des esclaves de sexe féminin, et, mis à part Bran, son grand-frère, les hommes étaient souvent les soumis, même par rapport à ces femmes. Difficile de s’imposer quand le rapport de force était de un contre dix. Gia continuait à rouler, rejoignant les routes qui permettaient d’atteindre les hauteurs de la ville. Le quartier résidentiel était là. On aurait presque dit un quartier américain, avec de grandes rues agréables, une absence notable de bâtiments, et des rangées de superbes maisons, certaines entourées par des murs.

Gia continua à rouler, longeant un long mur blanc qui semblait entourer une grosse propriété, à la lisière de la ville. On pouvait voir les abords de l’une des nombreuses forêts qui longeaient la ville. Ils longeaient en réalité le mur entourant le manoir de Mélinda.

« Je pense que Maîtresse ne verra aucune objection à ce que tu résides chez elle... »

La voiture s’arrêta devant un portail, et Gia sortit un petit badge, puis appuya dessus, et le portail s’ouvrit rapidement. Il y avait un petit chemin en lacet au milieu des arbres, qui débouchait ensuite sur le manoir. Ce dernier était à une cinquantaine de mètres, au bout de cette petite route privée, et on en voyait la façade. C’était un manoir assez grand, de style victorien, comprenant trois étages, et qui était en forme de U. Gia arrêta sa voiture sur la cour.

« Nous y voilà ! Tu as hâte de rencontrer ta Maîtresse, je suppose ? »

Pour Gia, cette question était une pure question rhétorique !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 19 juillet 2015, 09:59:08
La balade était alors terminée. Une fois qu'ils s'étaient retrouvés seule à seul, Gia avait décidé de mettre fin à la visite, l'emmenant au point de départ, là où tout avait commencé. Difficile de ne pas repenser à ses premiers instants même si cela remontait à une petite demi-heure tout au plus. Les premiers regards, les premiers mots et les premiers gestes qui l'avaient entrainé à quatre pattes,  à ses pieds. Y repenser ne pouvait qu'exciter le jeune homme qui avait eu l'autorisation de se remettre debout. Même si marcher à quatre pattes lui rappelait sa condition de soumis et amenait une excitation certaine, il fallait reconnaitre que pouvoir remarcher normalement faisait le plus grand bien, autant pour ses genoux, pour ses bras que pour son dos.

Silencieusement, Senri avait suivi sa maitresse jusqu'à une voiture qui transpirait la richesse. Jamais le jeune homme n'aurait pu avoir une telle voiture. Si bien qu'il commençait à se demander de quel milieu venait Gia. Une interrogation qui se confirmait sur la route alors qu'elle empruntait des routes que le jeune homme n'avait jamais emprunté. Tant par le fait qu'elles étaient dangereuses que par le fait qu'elles étaient surtout pour les riches. Enfin, Senri, bien que résident à Seikusu, n'avait jamais vraiment pris le temps de tout visiter et tout connaitre, alors il se fiait surtout aux rumeurs et aux ragots. Mais pour l'heure, rien de tout n'importait. Son regard variait entre la fenêtre et la jeune femme qui conduisait tout en prenant la parole pour expliquer à son soumis ce qui l'attendait une fois là-bas.

Ce fut une surprise. Il n'y avait pas d'autres mots. En quelques mots, Gia venait de perturber le jeune homme qui n'était pas sur de tout comprendre. Elle venait de dire que bien qu'elle était sa Maitresse, elle appartenait à quelqu'un d'autre. Une certaine Mélinda Warren. Un nom qui ne disait absolument rien à Senri contrairement au lycée Mishima. Enfin... Il le connaissait, de nom. Il n'y était pas allé et ne s'y était pas vraiment rendu. Il restait alors à savoir quel était le lien entre ce lycée et cette Mélinda. Cette Mélinda qui serait donc sa maitresse également. Un concept étrange avec une pointe d'érotisme et d'excitation cependant. Pour le jeune homme, cette idée prenait davantage une tournure érotique et excitante que bizarre. Enfin, si on s'en tenait à ça. Mais il y avait autre chose.
Visiblement, il n'était pas le seul soumis. Il y avait peu d'hommes dans le manoir ? Combien y en avait-il ? Non, cela n'avait pas d'importance. Pourquoi y avait-il d'autres hommes dans le manoir ? Chargés d'obéir à leurs fantasmes. Cette idée sonnait plus bizarre que jamais. Pour Senri qui s'attendait à une relation plus ou moins privée entre Gia et lui, voila qu'il y avait une foule qui semblait les attendre. Dans quoi s'était-il fourré encore ?

Désormais un peu anxieux, Senri déglutissait aux propos suivants. Sa maitresse n'aurait probablement pas d'objection à ce qu'il réside chez elle. Mais avait-il envie de le faire ? Vivre en totale soumission, à chaque heure de la journée dans un manoir dont il ignorait tout ? C'était peut-être un peu trop rapide pour lui. Et pourtant, une petite voix dans sa tête lui rappelait l'excitation que cela pouvait lui procurer. Pris de doute mais aussi très curieux, le jeune homme regardait le portail et les arbres de la résidence d'un regard absent. Projeté dans un avenir qu'il essayait de deviner, il revint plus ou moins à lui lorsque la voiture s'arrêta et que sa Maitresse lui demanda s'il était impatient de rencontrer sa Maitresse. Ou plutôt sa Grande Maitresse puisque, pour lui, Gia était sa Maitresse. Des annotations personnelles un poil amusantes, au moins un peu.

O-Oui...

Puisqu'ils n'étaient plus vraiment dans le jeu du chien et de sa propriétaire, le jeune homme avait enfin prononcé quelques mots et pensait bien en profiter un peu, tant qu'ils étaient seuls. Si bien qu'il reprit alors rapidement, contournant la voiture pour la rejoindre.

Dites... Y'a combien de personnes ici ?

Ce n'était sans doute pas le plus important, Senri avait d'ailleurs une bonne vingtaine de questions en tête, mais il fallait bien commencer quelque part ou au moins avoir une réponse à l'une de ses questions les plus ridicules mais qui pourrait sans doute le rassurer. Enfin, fallait-il espérer. Ou peut-être le serait-il un peu plus quand il aurait rencontré Mélinda. Nul doute qu'il serait fixé après ça.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 19 juillet 2015, 14:16:27
De nombreuses lumières derrière les fenêtres indiquaient que le manoir était bien vivant, et peuplé. Gia avait arrêta la voiture, et sortit donc, toute impatiente de montrer à ses copines sa nouvelle acquisition. De son côté, Senri avait du mal à cacher sa nervosité. Ce qu’il avait cru être une relation intime entre deux personnes se révélait être quelque chose de beaucoup plus grand, et de beaucoup plus pervers. C’était normal d’avoir peur, Gia était passée par là, comme tous les autres. Et, de fait, il y avait quelque chose d’assez frustrant quand on réalisait qu’on n’aurait pas un lien d’exclusivité avec sa Maîtresse, mais qu’on ne serait qu’une esclave parmi tant d’autres. C’était frustrant, mais, en un sens, ça vous amenait aussi à vous surpasser pour que votre Maîtresse vous remarque. Et puis, un lien d’exclusivité aurait supposé que l’esclave soit à la même échelle que la Maîtresse... Ce qui, bien entendu, n’était pas possible. Gia était en fait assez admirative de Mélinda, cette petite vampire qui, au fil des siècles, avait réussi à se fonder une véritable entreprise familiale.

Senri lui demanda combien ils étaient, et Gia sourit, avant de cligner des yeux :

« En tout ? Quelques centaines... Mais nous ne sommes pas tous toujours dans le manoir en même temps. »

Il était encore un peu trop tôt pour lui parler du harem, de Terra, d’Ashnard, des nekos... Il le verrait par lui-même. Gia s’approcha de l’entrée, un agréable perron, qui menait à un vestibule. Le vestibule lui-même menait sur un grand salon d’entrée, avec un escalier intérieur se composant de deux rangées filant à gauche et à droite. Un énorme lustre se trouvait sur le plafond, et il y avait une porte au fond, à double battant, qui conduisait sur l’extérieur, plusieurs portes à droite, et une porte à gauche, menant à la salle à manger. Les spécialistes avaient fait remarquer que le manoir de Mélinda ressemblait assez, dans sa formation, au manoir Spencer. C’était une plaisanterie entre les filles.

Gia s’avança rapidement, et désigna de la main la salle à manger. Le repas était fini, et la vaisselle avait été faite, mais il y avait encore du monde. Contre la table, un couple s’envoyait en l’air, et, dans un coin, d’autres jouaient à la console, s’entretuant joyeusement sur un FPS endiablé.

« Salut, les filles ! Vous savez où est Mélinda ? »

L’une des filles tourna sa tête, et lui expliqua qu’elle était dans son bureau. Gia la remercia, puis se tourna vers Senri.

« Je vais aller la chercher, tu n’as qu’à faire connaissance... »

Juste avant de filer, Gia haussa la voix, s’adressant aux autres filles :

« C’est notre nouvel esclave. Il s’appelle Senri ! »

Senri allait de surprise en surprise...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 19 juillet 2015, 15:25:20
Quelques centaines... Senri crut avoir un vertige. Comment imaginer une centaine d'esclave et de maitre dans ce manoir ? Certes, Gia avait rassuré rapidement en énonçant que tout le monde n'était pas toujours là en même temps, mais tout de même. Une centaine de personnes ce n'était pas rien. Comment s'y retrouvaient-ils ? Comment était établi la hiérarchie ? Qui était la maitresse de qui ? Le jeune homme se sentait totalement déboussolé et il savait qu'il y aurait pour lui qu'un moyen de ne pas se prendre : rester près de Gia, très près. Plus que sa maitresse, elle devenait alors son guide, sa boussole. Son seul repère dans un monde qui lui était totalement inconnu.

Silencieux mais toujours suffisamment attentif pour pouvoir la suivre, le jeune homme jeta à peine un regard au manoir qu'il découvrait pourtant pour la première fois. L'entrée était déjà immense, des escaliers menant à des portes nombreuses menant probablement à des couloirs menant probablement à d'autres couloirs qui enfin menaient à diverses pièces. Rapidement et visiblement tout à son aise, la jeune femme s'était rendu vers une porte qui donnait sur ce qui ressemblait à une salle à manger. La pièce était immense et pouvait sans doute accueillir un grand nombre de personne. Il y avait d'ailleurs encore du monde. Le bruit d'un jeu résonnait dans la pièce au rythme des  tirs et des exclamations de joueurs visiblement habitués à voir des gens copuler ici et là. Surpris, le jeune homme regarda un instant ses étreintes aussi naturelles et passionnées comme si le lieu n'avait guère d'importance. Ce fut d'ailleurs face à un tel spectacle que Senri comprit pourquoi Gia semblait aussi à l'aise en public ou avec des inconnus.

Mais le pire pour Senri arriva lorsque sa maitresse prit la parole pour demander où était Mélinda. Trouvant réponse d'une jeune femme, elle lui proposa de faire connaissance le temps qu'elle n'aille la chercher. Voulant protester, il n'en eut pas le temps, puisqu'elle était déjà partie non sans avoir ramener l'attention sur lui en le présentant rapidement comme le nouvel esclave. Déglutissant alors, il sentit rapidement quelques regards se tourner vers lui. D'ores et déjà jugés, sans aucun doute, il se força à laisser un sourire paraitre sur le visage avant de lâcher le premier mot qu'il lui vint en tête. Un mot on ne peut plus normal et logique.

Sa-salut, enchanté ?

Bon, il s'agissait de deux mots, mais quelle importance. Toujours aussi mal à l'aise d'être lâché dans ce qui ressemblait à une cage au lion, il ne fut guère rassuré quand on se rapproche de lui, se mettant alors à lui poser quelques questions auxquelles il répondit à moitié, son esprit réclamant le retour de sa maitresse. Ou du moins, de ses maitresses. Peut-être valait-il mieux commencer à s'habituer à penser ainsi.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 24 juillet 2015, 02:07:52
Scène normale au manoir de Mélinda : contre la table, Myriam (http://img99.xooimage.com/files/d/0/f/myriam-429e100.jpg), aussi nue qu’un jeune bébé, était en train de pénétrer Asuri (http://img96.xooimage.com/files/c/e/5/asuri-429e318.jpg), qui avait enfilé pour l’occasion une étrange tenue rouge, évoquant légèrement une robe de Noël. Myriam la pénétrait depuis maintenant une dizaine de minutes, à l’aide d’une verge, qu’on ne voyait pas depuis l’extérieur, car elle était couverte par les jambes et par le manteau rouge d’Asuri. Myriam tourna néanmoins la tête vers Senri. Elle avait une main en appui sur le rebord de la table, l’autre sur le corps d’Asuri, et elle sentit la bouche de son amante mordiller son cou, tandis qu’elle répondit à son salut en hochant la tête.

Senri n’eut heureusement pas trop à attendre. Gia ne tarda pas à revenir.

« Oh, quel grand timide ! se moqua-t-elle en voyant qu’il était resté à l’entrée. Allez, viens, Mélinda a hâte de te voir ! »

Gia fila tout aussi rapidement qu’elle était venue, et grimpa à l’escalier, en compagnie de Senri. Ils s’avancèrent dans quelques couloirs, puis elle s’approcha d’une porte à double battant, et se retourna vers lui, en lui faisant un clin d’œil.

« Ça se passe là-derrière... Mais je préfère que tu y ailles tout seul. »

Tout s’enchaînait pour Senri. Gia comprenait qu’il pouvait se sentir déboussolé, mais c’était mieux qu’ils agissent ainsi. Alors que sa main se rapprocha de la poignée de la porte, elle se pencha soudain sur lui, l’enlaçant à hauteur du cou, et l’embrassa tendrement. Un baiser rapide, comme pour lui montrer qu’elle pensait toujours à lui. Gia était en fait surexcitée. C’était son premier esclave, et il allait rencontrer leur Maîtresse ! C’était un grand moment ! Elle termina donc le baiser, puis s’écarta ensuite, et lui donna une tape sur les fesses.

« Allez, file... Ne t’en fais pas, tout ira bien ! »

Ce qui l’attendait derrière n’avait rien d’horrible. C’était une pièce assez grande, avec une cheminée, dans laquelle crépitait un tendre feu. Au bout de la pièce, un bureau. Au milieu, plusieurs fauteuils autour d’une table basse. Derrière le bureau, une fenêtre légèrement ouverte. L’éclairage aurait pu venir des lampes électriques, mais Mélinda était une traditionaliste, et elle préférait les flammes des bougies. Plusieurs candélabres sur les meubles donnaient donc à la pièce une lueur tamisée et chaude, renforcée par l’odeur d’encens qui s’échappait de quelques objets diffusant une saine odeur dans la pièce.

Mélinda était là, dans sa belle robe dorée, tenant à la main une tasse contenant un liquide pourpre, et elle le buvait légèrement. Jambes croisées, toujours aussi belle, elle releva la tête vers Senri, et sourit, révélant ses belles dents blanches.

« Senri Dokkyo, c’est ça ? J’ai beaucoup entendu parler de toi, et je voulais te souhaiter la bienvenue dans mon manoir. Je t’en prie, installe-toi ! »

Il y avait un fauteuil juste en face du sien, et elle attendit patiemment que Senri s’installe.

« Si tu veux boire quelque chose, mon frère te servira ce que tu veux. Il est là, dans un coin. »

Bran était dissimulé partiellement dans l’ombre, bras croisés, silhouette musclée et impressionnante.

« En ce qui nous concerne, sache que je m’appelle Mélinda... Comme Gia a dû te le dire. Et je suppose que le petit homme que tu es doit avoir tout un tas de questions en tête... »
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le vendredi 24 juillet 2015, 11:02:58
Mal à l'aise, c'était le mot qui convenait le mieux. Le seul et unique. Difficile de penser à autre chose ou d'être autre chose lorsqu'on était ainsi largué dans un univers totalement différent du sien. Alors soit il s'agissait de jeunes femmes absolument ravissantes ou mignonnes, mais c'était bien trop étrange pour Senri. Enfin, pour le moment. Peut-être s'y habituerait-il avec le temps. Par chance, Gia ne tarda pas à revenir. Seule. N'était-elle pas aller chercher Mélinda ? Quoique, cela semblait plus logique que ce soit lui qui vienne à elle. Acquiesçant alors, le jeune homme avait rapidement suivi la jeune femme dans ce grand escalier suivi de quelques couloirs. Leur chemin se fit sans un mot et se termina devant une porte à double battant. Pour sur, les choses n'étaient déjà pas assez effrayantes, il fallait en rajouter. Gia, ou plutôt sa maitresse, li disait que ça se passait derrière mais qu'il devrait y aller seul.

Dans un coin de son esprit, le jeune homme ne put comparer cette scène qu'à un sacrifice. Telle une biche qu'on offrait à un prédateur qui n'en ferait qu'une bouchée. Ou quelque chose du genre. Déglutissant, il allait prononcer quelques mots mais s'en abstint alors qu'elle se pencha, l'enlaça et l'embrassa. Un baiser qui lui fit le plus grand bien et qui fit fuir toutes ces réticences. Il savait alors qu'elle le soutenait et qu'il n'était pas réellement seul. Mieux encore, il savait que c'était pour elle et pour les futurs plaisirs qu'il pourrait probablement vivre ensembles. Réunissant alors son courage, il passa la porte.

L'atmosphère de cette pièce était tout autre. Éclairée par le feu d'une cheminée et quelques bougies disposées ici et là, la pièce avait un air plus... Sombre ? Non. Ce n'était pas vraiment le cas, mais qu'importe le terme exact, Senri avait quelque chose de plus important à faire. Ses yeux balayèrent alors rapidement la pièce avant de tomber sur la jeune femme assise sur  sur l'un des fauteuils au centre de la pièce. En la voyant, le jeune homme comprit comment tout un univers de personne pouvait tourner autour d'elle et graviter aussi normalement. Elle était resplendissante. À couper le souffle. Vêtue d'une robe dorée, il pouvait deviner un corps sans imperfection et une grâce sans pareille. Déglutissant un peu, se sentant presque misérable et loin d'être à la hauteur, il la regarda un instant alors qu'elle releva la tête pour le regarder et lui sourire. Lorsque ses mots brisèrent le silence, le jeune homme ne put réprimer un frisson.

Sans précipitation, il vint s'asseoir en face d'elle, essayant de s'installer le mieux possible, tant pour ne pas avoir l'air irrespectueux que maladroit ou totalement stupide. Si proche d'elle, il semblait difficile pour lui de rester lui-même ou de ne pas être totalement... confiant. Et ce fut pire encore lorsqu'elle lui proposa à boire. Une boisson qui serait servi par son frère qui se trouvait là-bas, dans un coin de la pièce. À ses mots, Senri essaya de trouver ce frère en question et déglutit en le voyant à peine. Lui qui croyait qu'ils seraient seuls. Cette situation n'en devenait que plus gênante. Comment rester soi-même et pouvoir discuter convenablement. En plus d'être un homme, c'était son frère. Senri se demandait s'il n'en était pas venu à couper une discussion entre un frère et une sœur. Est-ce qu'il était si mal tombé que ça ? Un si mauvais timing était-il possible ? Sans savoir pourquoi, il en doutait. Enfin, ce n'avait aucune importance. C'était maintenant sa chance de parler et de poser ses questions. Il n'allait pas s'en priver, mais là comme ça, cela allait être difficile. Non, il fallait un peu de temps au jeune homme pour réunir ses esprits et trouver les questions. Temps qu'il gagna en répondant à la première proposition.

Merci mais pour l'instant ça va, je n'ai pas très soif.

Comment aurait-il pu avoir soif ? Senri n'était généralement pas timide mais il avait toujours eu un peu de mal avec tout ce qui touchait à l'administration et étrangement, cette scène y ressemblait beaucoup. Inspirant alors un peu, le jeune homme enchaina alors sans trop y réfléchir.

Oui, Gia me l'a dit. J'ai en effet pas mal de question, après tout, Gia m'a un peu pris de court et ce que j'ai vu m'a un peu... Surpris. Enfin bref, je me demandais si...

Et là, ce fut le drame. Rien ne vint. Il avait des questions. Il en était certain... Mais pourtant, aucune question ne voulait sortir la première. Impossible d'en caler une avant l'autre. Devait-il toutes les prononcer en même temps ? Non, c'était stupide. Face à ce désarroi, Senri se pinça la lèvre. Pourquoi il passait maintenant. Pour un abruti ramener par une fille que la maitresse de maison, ou plutôt de manoir, avait ramené ? Il n'aimait pas ça. Pas ça du tout. Le silence avait duré quelques secondes à peine depuis ses derniers mots mais pour lui cela durait déjà trop longtemps. Incapable de mettre la main sur une question simple et acceptable, puisque après tout, demander si son frère pouvait les laisser ne semblait pas une question viable, Senri décida de changer de fusil d'épaule et de poser sa question autrement.

J'aurais aimé savoir ce qu'il va se passer ou comment ça va se passer... Quand j'ai rencontré Gia, j'étais loin de penser qu'il y avait derrière elle tout un groupe de personne tournant autour de la domination et la soumission. J'avoue que du coup, je suis pas mal perdu et j'aurais au moins savoir ce que vous attendiez de moi. Gia m'a dit que vous étiez la maitresse de tout le monde ici, alors dois-je vous considérer aussi comme ma maitresse, ou dois-je m'en tenir à servir Gia ? Quel serait mes rapports avec les autres ?

Voila, c'était enfin sorti. Pas tout à fait comme il l'aurait voulu, mais c'était pas mal. En revanche, ce que redoutait maintenant le jeune homme s'était la réaction de son interlocutrice. Il ignorait tout d'elle et il savait que sa façon de parler était peut-être un peu étrange ou décalée. Mais une chose était sure, il serait sans nul doute fixé. Bientôt...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 30 juillet 2015, 11:26:12
Le jeune Senri semblait être secoué, et nerveux. Une nervosité que Mélinda pouvait comprendre, puisqu’il était en face d’elle, et que sa beauté, ainsi que sa nature vampirique, étaient souvent très détonantes pour les humains. Mélinda se disait souvent que, instinctivement, les humains devaient ressentir la supériorité génétique des vampires. Il ne fallait effectivement pas croire que Mélinda était une femme modeste et humble. Pour elle, les vampires étaient des êtres supérieurs, supérieurs aux êtres humains, et elle ne se privait pas pour le faire savoir. Le beau et timide Senri, intimidé par cet environnement, semblait peiner à trouver ses mots, ce qui fit que, pendant de nombreuses secondes, il se contenta de regarder Mélinda ou de fixer le vide, en semblant tenter de mettre de l’ordre dans ses pensées. Finalement, il finit par tout balancer d’un coup, et Mélinda, silencieuse, avait patiemment attendu. Elle était habituée à cette gêne, et elle appréciait de la voir. La petite vampire esquissa un léger sourire.

« Ce que j’attends de toi... Ce n’est pas bien compliqué. J’attends juste de toi que tu sois mon petit soumis. »

Mélinda sourit légèrement, révélant à nouveau ses belles dents blanches. Quand ils ne parlaient pas, le silence n’était rompu que par le crépitement de la cheminée, et le bruit des branches se craquelant dans l’âtre de la cheminée.

« Je suis effectivement ta Maîtresse... Mais sache que tu as encore le choix de repartir. Bien que je comprenne que tout cela puisse être déroutant pour toi, si tu ne le sens pas, tu peux encore partir. Maintenant, sache que, officiellement, il y a moi, ta Maîtresse, et les autres esclaves, et que, toujours officiellement, vous êtes tous les mêmes. Cependant... »

Les choses n’étaient évidemment pas aussi simples, car, dans ce cas, et bien, ce serait trop facile. Mélinda avait quelques précisions à faire, car elle avait conscience qu’être le soumis de Gia puisse surprendre Senri, si, en réalité, Mélinda était la seule Maîtresse.

« Cependant, disais-je donc, il y a des variances, qui tiennent compte de la personnalité de chacun de mes esclaves. Je suis leur Maîtresse, c’est vrai, mais ce n’est pas pour autant que je vais les brimer. Je vois ce manoir comme un lieu d’épanouissement personnel, un endroit où chacun et chacune est libre d’exprimer ses fantasmes et ses désirs sans avoir à craindre le regard des autres. »

Elle ne mentait pas en disant ça. En réalité, c’était un peu plus qu’un simple « lieu d’épanouissement personnel », mais, vu sa nervosité, elle ne se voyait pas déjà lui parler de Terra, d’Ashnard, et du harem, sous peine de le voir fuir à bride abattue en hurlant tous les Saints. Dans les faits, si Mélinda lui donnait le choix, en lui indiquant qu’il pouvait partir, elle était en train de délivrer suffisamment d’informations pour limiter ce choix. Elle partait ainsi du principe que, si Gia avait été jusqu’à le ramener ici, c’est que Senri était un petit pervers, et avait donc toute sa place dans le manoir. Tout ce qu’il fallait faire, maintenant, c’était de le rassurer, et de le convaincre qu’il n’y avait aucun autre endroit au monde où il serait plus heureux qu’ici.

Mélinda laissa donc passer quelques secondes, et reprit :

« Pour ces raisons, il existe des esclaves qui sont un peu plus dominateurs que les autres. On peut voir ça comme une sorte d’échelle, si tu veux, où, au premier échelon, il y aurait de jeunes novices comme toi, et, au dernier échelon, des esclaves dominatrices, qu’on appelle ‘‘Maîtresse’’ par jeu, mais qui restent mes esclaves. Gia, elle, fut pendant très longtemps une soumise, comme toi, et elle espère juste pouvoir augmenter. C’est pour ça qu’elle t’a ramené... Mais, comme tu es son premier esclave, je pense qu’elle aura encore envie de jouer avec toi. »

La vampire lui sourit, révélant à nouveau ses belles dents, ses jambes toujours croisées.

« En clair, si tu acceptes d’être ici, tu seras mon esclave, mais tu continueras continuer à être aussi celui de Gia, si tu le souhaites... Ou d’autres personnes. Il y a très peu de garçons dans mon manoir, alors, généralement, les garçons ont tendance à être les soumis d’un peu tout le monde. »

Mélinda termina ensuite :

« D’autres questions ? »
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le vendredi 31 juillet 2015, 10:52:01
Senri écoutait attentivement la réponse de son interlocutrice. C'était essentiel, crucial pour ne pas dire vital même. On lui proposait de plonger dans un monde très particulier où les choses communes perdaient un peu de leur valeur. Un monde où le plaisir régnait en maitre et où chacun et chacune pouvait alors s'exprimer. Enfin, plus ou moins. En réalité, face aux propos de Mélinda, le jeune homme voyait ce manoir comme un gigantesque champ de parties de jambes en l'air avec à son sommet, elle. La Maitresse des lieux, la Maitresse de tous, jaugeant et profitant du spectacle, venant parfois s'y mêler. Était-ce une erreur de penser ainsi ? Difficile à dire. En revanche, il semblait évident que la simple image d'une dominante et de son esclave était ridicule. C'était bien plus complexe.

Toujours pendu à ses lèvres, le jeune homme assimilait les réponses et les informations que lui donnait son interlocutrice. Celle-ci semblait sourire de temps en temps. Amusement ? Réflexe ? Inutile de s'y attarder, après tout, même si cela lui donnait un air plus séduisant encore, ce n'était pas son sourire le plus important pour l'heure. C'était bel et bien ses propos. Triturant ses doigts durant le temps où il écoutait, son esprit lui, s'amusait à balancer des pensées et des images aussi inutiles que sans rapport avec le plus important. Enfin, si, parfois, les images des jeunes femmes s'envoyant en l'air sur un siège lui revenaient en tête, le mêlant alors d'une façon quelconque. Cela signifiait-il que son esprit lubrique était déjà sur un petit nuage ? Pensant pouvoir avoir en ces lieux même l'opportunité d'avoir des amantes sous la main ? Pas sur. Après tout, tout était une question d'épanouissement personnel et de soumission non ?

D'ailleurs, les propos suivants de Mélinda rendirent Senri un peu plus sceptique. À l'entendre, il semblait exister des rangs, ou des paliers dans ce petit groupe. L'une plus dominante que l'autre, ou l'une plus gradée que l'autre, ayant alors plus de pouvoir. De pouvoirs ? Qu'est-ce que cela représentait ? En réalité, une multitude de questions lui venait en tête au fil des secondes mais chacune pouvait trouver une réponse avec un peu de temps. Chacune trouverait réponse s'il restait ici. Oui, il y pensait déjà. Il n'avait pas vraiment besoin de temps pour y réfléchir. Après tout, on lui proposait de s'immerger dans un monde où le plaisir était le principal objectif. Dans ce manoir, on lui proposait de s'immerger dans la vie d'un soumis jour après jour. Cela serait sans doute très différents de ce qu'il avait pu voir ou entendre à propos de la vie quotidienne d'un soumis, mais il était évident que cela serait une sacrée expérience. De ce fait, le jeune homme n'avait finalement plus qu'une question. Question qu'il posa alors qu'elle lui demanda s'il en avait. Hochant alors la tête, il s'humecta à nouveau les lèvres avant de prendre la parole.

Oui, j'ai encore deux questions à vrai dire... La première : Est-ce que je devrais vivre ici et me consacrer entièrement à vous ou à ce manoir ou est-ce que je pourrais continuer de vivre chez moi mais venir ici régulièrement ? Comme des heures fixes.

Une question qui lui semblait importante en soi. Même s'il avait vraiment envie de se plonger dans une telle vie tous les jours, il n'était pas à l'aise au moins de simplement tout quitter pour venir s'installer ici et vivre une nouvelle vie. Non, d'un certain côté, Senri avait un côté casanier. Aimant vivre dans son petit chez lui, avec son rythme et ses envies. Sans oublier ses manières. Tout abandonner pour venir ici... Était-il prêt à le faire ? Bonne question. Cependant, pour l'heure, le jeune homme avait parlé de deux questions. La première était posée, la seconde n'en était pas vraiment une. Disons que ce serait juste le moyen d'essayer de finir d'être convaincu. Quel meilleur moyen de faire alors face à la Maitresse de ces lieux et la tester. Enfin, façon de parler... Après tout, le jeune homme n'avait jamais été à l'aise avec tout ce qui ressemblait à l'administration où les entretiens sérieux. Plus encore, comment pourrait-il simplement rester assis là, sérieux et formel alors qu'une si belle femme était devant lui. Inspirant alors tout en se glissant du fauteuil pour se mettre à genoux, il se laissa à sourire un peu avant de demander d'une voix avec une légère nuance dans sa tonalité. Respect ? Dévotion, ou serviabilité ? Dur à dire qu'elle notion ressortait le plus à ce moment là.

Et... Je me demandais... Que puis-je faire pour satisfaire ma Maitresse ?

Cela pouvait paraitre stupide ou ridicule, d'autant plus qu'ils avaient sans doute beaucoup à parler, mais Senri n'aimait pas simplement l'idée de donner à tout ça un côté trop sérieux. N'étaient-ils pas là pour un peu de plaisir ? Pourquoi devraient-ils simplement rester assis l'un en face de l'autre à user de formalités et à sortir un stylo, prêts à signer un contrat avec une centaines de clauses et de pages. Non, les choses tournaient toujours mieux ainsi. Enfin, le pensait-il.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le mercredi 05 août 2015, 02:40:19
Elle lui laissait le temps de réfléchir, d’analyser tout ce qu’elle venait de dire, et d’en tirer les conclusions qui s’imposaient. En aucun cas, Mélinda ne voulait donner à Senri le sentiment qu’il n’était pas libre de faire ce qu’il veut… Ou, plutôt, lui donner le sentiment qu’il était sa proie, et qu’elle allait le manger tout cru. Déboussolé par ses explications, le jeune homme ne semblait plus trop où se mettre, et finit par annoncer deux questions, et par en poser une. Bien entendu, Mélinda l’écouta, mais, dans la mesure où il avait précisé avoir deux questions, elle conserva la première dans un coin de sa tête, et attendit la seconde. Elle avait toujours les jambes croisées, ce qui, généralement, avait tendance à lui donner une silhouette magnifique. Sa robe dorée se soulevait en effet pour révéler ses longues jambes fuselées, et, si on observait bien le bas de ses jambes, on pourrait voir qu’elle n’avait aucune chaussure. Mélinda se tenait donc là, un sourire sur le coin des lèvres, cet éternel sourire qui semblait si fréquemment niché sur son beau visage, quand Senri demanda ce qu’il pouvait faire pour sa « Maîtresse ».

Le sourire s’agrandit alors, révélant ses dents blanches, devenant un peu plus coquin, et elle remua un peu sur son fauteuil. C’était une bonne question… Une très bonne manière de dire qu’il était d’accord pour devenir l’esclave de Mélinda, pour jouer à ce nouveau jeu, étrange et inédit, où la soumission ne serait pas une activité ludique, annexe à ses propres activités, mais un élément structurant de son existence, quelque chose autour de quoi sa vie se développerait et s’axerait. Car, quand on se rapprochait de Mélinda, on ne sortait pas si facilement de ses magnifiques griffes.

« Hum… J’ai cru comprendre que tu aimais bien lécher les pieds, Senri… Alors… »

Mélinda remua les doigts de pied de sa jambe située par-dessus l’autre.

« Mes petits pieds ont besoin d’être nettoyés tous les jours… Viens les lécher. »

Elle était sûre qu’il avait déjà fait quelque chose de similaire avec Gia, et ce parce que, Gia étant relativement jeune, elle fonctionnerait par mimétisme. Comme un enfant recopiant les gestes de ses parents. Senri se rapprocha donc, et Mélinda le laissa faire. Fétichiste, elle avait toujours adoré qu’on joue ainsi avec ses pieds, et ses esclaves les plus âgées et les plus expérimentées savaient comment en tirer partie… Il fallait bien dire qu’elles avaient dû lécher pendant des milliers d’heures, en tout, les pieds de leur belle Maîtresse.

Tandis que Senri s’exécutait, Mélinda lui répondit, en prenant son temps :

« Tu sais, il y a une chose que j’ai compris sur vous, les humains, en étudiant votre histoire. Quand on veut vous retirer votre liberté, vous vous défendez et vous vous débattez contre quelque chose qui vous semble injuste. Vous criez, vous gesticulez, vous remuez, vous menacez, et vous vous battez, même. Inversement, quand il s’agit d’offrir vos libertés, vous êtes les premiers à le faire, et ce massivement. Tu vois, j’ai lu ce livre, il y a quelques temps, 1984… On y parle de télévisions agissant comme des caméras, et installées dans les salons de n’importe quel foyer. Et bien, tu vois, en 2015, ces caméras d’espionnage ont été remplacés par les réseaux sociaux. »

Quel était l’objectif de cette litanie ? Si Senri écoutait bien, il pourrait trouver surprenant que Mélinda semble se démarquer de l’espèce humaine… Mais, dans la mesure où elle était une vampire, c’était un choix logique. Elle poursuivit rapidement :

« Très simplement, je pense qu’il est plus rentable de vous laisser choisir. Ce soir, tu vas goûter à des délices qui dépasseront tes rêves les plus fous, et, quand tu retourneras chez toi, que tu seras tout seul, que tu t’ennuieras au lycée, c’est toi-même qui iras voir mes filles, qui demanderas à retourner au manoir… »

Du moins, en théorie. Mélinda reprit ensuite, tête baissée vers Senri :

« Donc, pour te répondre clairement, tu pourras organiser ton emploi du temps comme tu le souhaites. »

Pour elle, c’était clair, et elle termina par une question :

« Est-ce que mes pieds te plaisent ? »
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le jeudi 06 août 2015, 09:18:56
Que pouvait-il faire pour la satisfaire ? C'était la question que le jeune homme avait posé, autant pour passer à autre chose que cette longue conversation qui le mettait un peu mal à l'aise que pour finalement, briser le glace. Il savait que d'un certain côté, le meilleur moyen de se sentir plus à l'aise avec son interlocutrice était de franchir le pas et ce, même si ce pas ne permettait de marche arrière. Était-il prêt à tout ? Probablement pas, mais à beaucoup de chose, c'était certain. Alors quand elle agita ses doigts de pieds et tout en prenant la parole, il comprit et ne se fit pas tarder. Glissant de son fauteuil, il se mit à genou devant elle et posa sans plus attendre ses lèvres contre la peau qui se révéla être particulièrement douce, de ses pieds.

Elle avait cru comprendre qu'il aimait lécher les pieds. Comment ? Probablement Gia. Enfin, dans un sens cela n'avait aucune importance. Aimait-il réellement lécher des pieds ? Jusque là, il avait toujours considéré cela comme une tâche à accomplir pour prouver sa soumission ou faire plaisir à sa dominante. Y éprouvait-il un quelconque plaisir ? Il fallait avouer que c'était bien possible... Si tel était le cas, alors autant en profiter. Rapidement mais pas brusquement, le jeune homme avait sorti sa langue et avait commencé par la passer le long du plat de son pied, découvrant alors la douceur et la sensualité de la peau de sa Maitresse. Attentif, il se concentra sur sa tâche avant de l'écouter d'un oreille.

Ce qu'elle disait alors était étrange. À l'entendre, on aurait cru qu'elle se considérait supérieure aux restes des Hommes. Elle parlait d'humains, comme si elle n'en faisait pas partie. Plutôt curieux. Quoique, on parlait partout d'étranges créatures ou d'extra-terrestres. En était-elle une ? Difficile à dire... Enfin, pour l'instant, cela importait peu, Senri préférait se consacrer un peu plus à sa tâche pour lui montrer qu'il n'était pas un incapable et qu'elle pourrait prendre plaisir avec lui. Sa langue avait abandonné le plat du pied pour lécher le flanc et passer sur sa plante, glissant en somme sa langue sous son pied. Partant du talon, il remontait jusqu'à la base des orteils qu'il n'approchait pas encore. Il fallait prendre son temps, montrer qu'il était appliqué et ne pas oublier la moindre parcelle de sa peau.

Petit à petit, le jeune homme dut avouer qu'une certaine excitation revint à la charge. Simplement parce qu'il léchait un pied ? Non. Son esprit était celui qui animait le plus cette excitation. Notamment par les envies et les images qui le traversaient alors qu'il savait pertinemment qu'il était un soumis face à une dominante. Et cette dernière était loin d'être stupide ou inexpérimentée. Il savait, en ayant vu le manoir et les quelques résidents qu'elle avait probablement un don pour la domination. Pire encore, elle avait annoncé que ce soit il découvrirait des délices qui dépasseraient ses rêves les plus fous. Aussi curieux et impatient de voir ça, Senri était cependant rassuré de savoir que finalement, il pouvait choisir de retourner chez lui ou non tout en venant au manoir. Et le fait d'entendre qu'elle le pensait encore au lycée l'amusa plus qu'il ne l'offusqua, n'y faisant alors guère attention, le jeune homme releva les yeux alors qu'il sentait le regard de Mélinda sur lui.

Face à cette nouvelle question qui ne tarda pas, il ne put que sourire légèrement. Venant doucement frotter sa joue contre le bout de son pied, il savait que cette question et la réponse qui en suivrait clôturerait les autres questions qu'il jugeait administratives. Après cela, il n'y aurait sans doute que délice et plaisir. N'était-ce pas ce qu'elle avait dit ? Bien qu'impatient, il savait qu'il fallait répondre, aussi le fit-il en déposant un doux baiser sur son pied avant de prendre la parole.

Oui, beaucoup Maitresse. Je pourrais m'en occuper pendant des heures...

Faire ce genre de déclaration pouvait être idiot, surtout quand l'un et l'autre se découvraient plus ou moins, mais il voulait la complimenter et lui faire comprendre que pour lui c'était agréable. Et dire que ses pieds étaient doux ou sensuels n'était pas ce qu'il avait jugé de mieux. Et puis, dans le pire des cas, et bien il serait mis au défi et le ferait. Sans aucun doute. Avalant un instant le surplus de salive qui s'était alors accumulé, Senri ne tarda pas à reposer ses lèvres contre son pied, s'attaquant cette fois-ci à ses orteils. Doucement, il déposa quelques baisers avant d'y passer sa langue prenant soin de la passer entre. Puis, finalement, tout en portant son regard vers elle pour juger si cela lui plaisait ou non, le jeune homme prit son pouce entre ses lèvres pour le suçoter lentement mais surement. C'était un moyen de savoir si cela lui plaisait ou si elle attendait autre chose. Si cela lui plaisait, il continuerait alors sur sa lancée et suçoterait chacun de ses orteils avant de probablement repasser sa langue le long de son pied mais quelque chose lui disait qu'elle avait prévu autre chose que se faire lécher les pieds toute la soirée. Enfin, probablement.
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le vendredi 07 août 2015, 23:34:52
Senri léchait donc ses pieds, et, clairement, l’homme se débrouillait bien. Il manifestait un intérêt certain pour le fétichisme, ce qui était une bonne chose... Car le fétichisme était une valeur cardinale au sein du harem, un moyen de toujours se faire bien voir. La vampire adorait qu’on lèche ses petits pieds, car, de cette façon, elle pouvait exprimer toute sa supériorité sur eux. Senri frotta sa joue contre sa peau, et répondit à sa question. Sa réponse pouvait faire affreusement cliché, Mélinda en avait conscience, mais ça ne l’empêcha pas d’esquisser sur ses lèvres un sourire amusé. Oui, mine de rien, elle aimait qu’on la complimente sur ses pieds, et ce sans raison particulière. C’était juste... Et bien, c’était juste qu’elle était Mélinda Warren, et que Mélinda Warren adorait les compliments, les louanges, tant qu’ils ne faisaient pas faux derche, ce qui n’était pas le cas avec Senri. L’homme s’attaquait donc à ses pieds, et il fallait admettre qu’il le faisait plutôt bien.

L’homme choisit de se focaliser sur ses orteils. Un pied présentait plusieurs régions, et la manière de s’en occuper n’était pas la même ; entre les orteils et la plante, on ne réagissait pas de la même façon. Les orteils constituaient la zone sensible, et, quand la langue de Senri se glissa entre, Mélinda se mordilla les lèvres, remuant légèrement sur son fauteuil, serrant ses mains contre les accoudoirs du fauteuil. Elle aidait l’homme, bien entendu, en décontractant ses pieds, et en écartant autant que possible ses doigts de pied.

« Hmmm... »

Senri entreprenait de sucer ses doigts de pied, les gobant entre ses lèvres, refermant sa bouche sur eux, et Mélinda, tout naturellement, le laissait faire. Elle n’avait, sur ce point, absolument aucune raison de le repousser, car ce qu’il lui faisait était tout simplement magnifique, délicieux et tendre. Il avait commencé par le pouce, et, devant l’expression ravie de sa Maîtresse, s’attaqua aux autres. Mélinda déplaça alors son autre pied, et vint caresser le visage de l’homme, ses ongles raclant sa joue, remontant de bas en haut.

Un sourire amusé éclairait ses lèvres, tandis qu’elle voyait la tête de l’homme se déplacer.

« Tu t’en sors vraiment très bien, Senri... Et ce n’est pas un simple compliment que je te fais, car, généralement, les hommes ne s’en sortent pas très bien quand il s’agit d’explorer l’anatomie des pieds... »

Elle le disait en connaissance de cause. Mélinda était intimement convaincue que, en matière de sexe, les femmes étaient plus compétentes que les hommes. Avec leur verge qui pointait à chaque excitation, les hommes avaient toujours du mal à se concentrer, à se contrôler, contrairement aux femmes, ce qui faisait que, avec une femme, le plaisir pouvait durer... Mais, bien sûr, il y avait toujours des exceptions, et Senri en était la preuve. L’homme était doué, et adorait visiblement beaucoup lécher les pieds, ce qui fit que Mélinda le laissa lécher pendant un certain temps, sans l’interrompre. Elle le laissa jouer avec ses pieds.

Il les explorait, les léchait, les embrassait, et elle le guidait, lui disant de remonter, d’embrasser sa plante, de lécher ce qu’il y avait sous son pied. Le temps passait ainsi, délicatement, les pieds de la vampire se recouvrant de la salive de l’homme, et, tandis qu’il léchait, elle, elle pouvait sentir l’excitation de l’homme augmenter... Dans son corps, son sang était de plus en plus vif, le signe qu’il était très excité par tout ce qu’il ressentait en ce moment. Et tout ça donnait à Mélinda des idées.

Difficile de dire combien de minutes s’étaient écoulées, mais elle finit par se redresser un peu, et écarta son pied.

« Bien... Déshabille-toi intégralement, maintenant, et couche-toi sur le dos... Le bassin près de mes pieds. »

Cette dernière précision était importante.

Il aimait ses pieds ?

Et bien, il allait avoir l’occasion de les adorer !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le dimanche 09 août 2015, 10:02:23
Inlassable, c'était sans doute l'une des plus grandes qualités du jeune homme. Cela s'était révélé depuis sa plus tendre enfance de maintes façons à de maintes occasions. Si ses petites camarades de son âge se lassaient vite d'un jeu, en trouvant d'autres pour relancer leurs envies et leurs plaisirs, le jeune homme lui n'avait pas ce soucis. Adolescent et même plus tard, ce trait de caractère n'avait pas changé. Capable de jouer à un même jeu, plus vidéo que physique maintenant que l'ère des consoles était arrivée, Senri n'avait jamais eu aucun mal à continuer à répéter encore et encore la même chose. Des dizaines de fois. Des centaines. Là où beaucoup se lassaient dans le farm, lui pouvait le faire, des jours, des semaines, des mois. Des années ? Probablement... Tout était une question de volonté et dans le cas présent, la volonté était plus que présente. Il voulait continuer. Continuer de lécher les pieds de cette jeune femme qu'il connaissait à peine mais qu'il considérait déjà comme une des personnes les plus importantes ? Non, pas seulement. Ce qu'il voulait, et cela aussi avait une pointe d'étrangeté, c'était son plaisir. Et si son plaisir passait par un fétichisme, alors c'est ce que le jeune homme ferait, inlassablement.

Durant de longues minutes, Senri avait passé sa langue et ses lèvres contre la peau de ses pieds, suivant ses indications après ce qui avait ressemblé à de sincères compliments qui l'avait empli d'une certaine fierté et d'un engouement certain. Après tout, un compliment incitait toujours l'autre à continuer sur cette lancée. Non ? Et puis, continuer en obéissant à de simples petits ordres qu'elle donnait ici et là, désirant sans nul doute tester sa capacité d'écoute et d'obéissant tout en profitant de sa langue à certains endroits de son pied était quelque chose d'assez plaisant. Être soumis à ce point était une chose que le jeune homme appréciait pour une raison inconnue. Il n'avait jamais vraiment compris pourquoi il voulait à ce point l'être et pourquoi il avait un pseudo dégout pour la domination, mais il pouvait commencer à comprendre pourquoi il aimait ça.  Être soumis, c'était aussi être guidé, par une personne qui savait généralement ce qu'elle faisait et pourquoi elle le faisait. Pouvoir juste se laisser aller et suivre cette personne, c'était quelque chose de particulier, parfois d'excitant, mais souvent de reposant. Enfin, en un sens.

Alors qu'il continuait sa tâche, le jeune homme s'arrêta alors que la jeune femme reprit la parole en écartant son pied. L'espace d'une fraction de seconde, Senri fut déçu. Il avait apprécié pouvoir s'occuper de ses pieds mais aussi de les sentir caresser son visage. Mais les propos de sa maitresse l'avaient rapidement rassuré et le rendaient quelque peu impatient. Sans tarder, il retira sa chemise puis son pantalon et son caleçon d'un même mouvement. Totalement nu, un léger frisson le parcouru. La fraicheur de la pièce ? Non. L'excitation le tenait dans une sorte de cocon de chaleur, d'autant plus que la pièce n'était pas si froide que ça. C'était simplement le fait d'être ainsi, totalement nu devant une femme qu'il connaissait si peu et pour qui il avait déjà une totale soumission. C'était... fascinant. Nu. Il ne pouvait caché son érection et ne prenait pas la peine de le faire. Mélinda semblait être une femme capable. Elle devait bien se douter qu'un homme sain d'esprit ne pourrait pas s'empêcher de bander alors que le plaisir l'envahissait.
La suite fut simple : il obéit simplement à ses ordres, minutieusement. S'allongeant non loin de ses pieds, il prit le soin de bien placer son bassin près de ceux-ci. Pourquoi un tel ordre ? Il avait une petite idée, mais serait-ce vraiment ça ? Possible. Il le saurait bientôt, sans aucun doute. Pour l'heure, il ne pouvait qu'obéir et se coucher sur le sol comme elle le lui avait ordonné, la regardant alors discrètement d'un angle de vue qui n'inspirait que la soumission. Une chose étonnamment agréable, en un certain sens...
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 10 août 2015, 01:57:44
Si Senri aimait tant que ça lécher ses pieds, ce ne serait vraiment pas un problème dans le futur. Elle laisserait volontiers les lécher pendant des heures, par exemple quand elle était dans son bureau, et qu’elle devait lire des contrats, les signer, ou en rédiger. Senri aurait donc amplement l’occasion d’explorer cette partie de l’anatomie de Mélinda... Mais, pour l’heure, elle voulait essayer autre chose, tout en restant, bien entendu, dans la même thématique. Il fallait battre le fer tant qu’il est encore chaud, et, à cet égard, elle comptait bien s’amuser avec Senri. Un peu surpris, l’homme obtempéra silencieusement, sans rien dire, tout soumis qu’il était. Un délicat sourire orna ainsi les lèvres de la vampire, qui le laissa s’allonger sur le sol, face à elle.

Après avoir laissé passé quelques secondes, Mélinda fit claquer sa langue contre ses lèvres, signe qu’elle était prête à continuer leur petit jeu. Ses pieds se posèrent alors sur son bassin, au sommet de ses jambes, et elle les contracta, ses doigts de pied glissant ainsi contre la peau de l’homme. Une peau chaude et tendre, qui frissonna un peu au contact des pieds remplis de salive de la vampire. Cette dernière esquissa un sourire amusé, une délicieuse petite moue sur son visage. Elle déplaça encore un peu ses pieds, sans rien dire, laissant ainsi à Senri son imagination prendre le relais. Ce genre de moments, c’était important... Ne jamais aller trop vite, ne jamais se presser, toujours prendre le temps de faire monter le désir, en jouant pour cela sur la frustration et sur l’imagination du sujet. Entre ses jambes, elle voyait le membre de Senri, se dressant fièrement. Mélinda trouvait ça particulièrement excitant... Faire jouir son partenaire tout en étant encore toute habillée. Et elle était sûre que Senri savait ce qui allait arriver, maintenant.

« Tu as très bien léché mes pieds, Senri... Alors, laisse ta Maîtresse te récompenser... »

Mélinda se redressa alors un peu, et ses pieds vinrent caresser son sexe, dans le but de le masturber. Son pied glissa ainsi le long de sa verge, du bas vers le haut, tandis que l’autre flattait ses bourses, glissant tendrement dessus. Se mordillant les lèvres, Mélinda était concentrée, s’appliquant dans sa partie, dans le but de prodiguer à l’homme le plus de plaisir possible. Elle remua ensuite ses pieds, et coinça sa queue entre chacun d’entre eux, le coinçant entre les talons, l’écrabouillant avant de le relâcher, puis d’appuyer à nouveau. La vampire jouait avec ce sexe, tout simplement, et on pouvait dire qu’elle le faisait avec un certain talent. Elle le masturbait avec ses doigts, encore et encore, avant de l’écraser, s’amusant alors à « marcher » dessus, son talon enfonçant le pénis de l’homme contre son ventre.

Ensuite, elle le relâchait, conservant sur ses lèvres un petit sourire amusé, et recommençait ensuite à jouer avec elle. Si on voyait son visage, on pouvait voir qu’elle prenait son pied (sans mauvais jeu de mots), allant jusqu’à se pincer les lèvres, ce qui faisait ressortir ses belles dents blanches. La vampire le masturbait, encore et encore. Là encore, le temps n’avait aucune importance. Elle remuait ce sexe dans tous les sens.

La vampire ne s’arrêterait que quand l’homme aurait joui...

...Afin de passer à la suite !
Titre: Re : L'art de la soumission [Senri Dokkyo]
Posté par: Senri Dokkyo le mercredi 12 août 2015, 09:18:34
Une récompense ? C'était le genre de mot qui laissait à Senri une certaine appréhension. Il ne détestait pas entendre ça. Avoir une récompense. Outre le fait que ça sous-entendait un bon comportement ou une bonne action, ça apportait généralement un cadeau ou quelque chose s'y rapprochant. Cependant, sous certains aspects cela ressemblait à ces petites friandises que l'on donnait à un animal quand il avait bien obéit. Un susucre pour le bon chien à sa mémère ? Même si le jeune homme pouvait bien jouer le chien dans un esprit de soumission, cette pensée le faisait frissonner et réfléchir. Disait-il que c'en était mal ? Pour l'heure, il était bien trop excité pour s'y attarder.

Allongé aux pieds de sa Maitresse, il la regardait d'un œil, ne voulant l'offusquer de trop la regarder. Après tout, baisser les yeux était souvent une chose élémentaire dans la soumission. Enfin, ce n'était qu'un détail car bientôt le jeune homme senti sur son sexe les pieds de la jeune femme, enfin, physiquement parlant. Il s'en était un peu douté lorsqu'elle lui avait demandé de s'allonger ainsi. Pourquoi ? Sans doute car c'était une suite logique. Une suite à laquelle le jeune homme avait pensé et commençait d'ores et déjà à donner une nouvelle suite. Enfin, tout en profitant de la sensation aussi inhabituelle qu'excitante. Lécher des pieds était presque une banalité, bien que cela n'avait rien perdu en sensation ou en intensité, mais se faire masturber par des pieds était une expérience que Senri avait vécu de très peu nombreuses fois. Sans doute même pouvait-on les compter sur les doigts d'une main. Aimait-il ça ? Évidemment, mais ce n'en devenait pas un fantasme pour autant.

Petit à petit, son corps se crispait tandis que son sexe était recouvert d'attention. Mélinda alternait particulièrement bien entre caresses et légères pressions pour faire croitre le plaisir, forçant alors Senri à soupirer pour tenter vainement de reprendre une respiration régulière. Tantôt courte, tantôt coupée, elle ne revenait qu'avec ce genre de long soupir qu'il essayait de faire discret. Une chose était sure : Elle était habile de ses pieds. Et si elle était aussi habile avec cette partie du corps, il était difficile d'imaginer à quel point elle pouvait l'être avec le reste de son corps. Ses mains, ses lèvres... Frémissant alors, le jeune homme ne put s'empêcher d'imaginer autre chose que ses pieds sur son sexe. Aurait-il seulement l'occasion de sentir ses doigts s'enrouler autour de sa verge, allant et venant dans une étreinte mêlant fermeté et douceur ? Aurait-il seulement l'occasion de sentir ses lèvres l'engloutir et l'accueillir dans sa bouche ? Il l'espérait et ferait en sorte que cela arrive. Enfin, s'il pouvait avoir un quelconque contrôle sur la suite des évènements. Une idée totalement contradictoire avec cette envie de soumission et de perte de contrôle...

Le temps passait doucement, Senri, tiraillé par le plaisir, n'y faisait cependant pas attention. Cela aurait pu continuer des heures qu'il ne s'en serait pas plaint. Comment le pourrait-il ? Son plaisir était grandissant et malgré un certain doute, celui de devoir lui lécher encore ses pieds, sans doute couvert de quelques gouttes de sa propre semence, une chose qu'il détesterait probablement, le jeune homme finit par jouir. Il n'avait pas prévenu, sans doute car il avait jugé cela inutile. N'était-ce pas le but de Mélinda que de le faire jouir ? De longues secondes, son sexe avait eu quelques sursauts, laissant quelques longs jets venir s'écraser sur le bas ventre du jeune homme tandis qu'une autre partie s'écoulait simplement le long de son gland. Par chance, sa Maitresse semblait avoir placé son pied de manière à éviter d'être touché par le fruit de sa jouissance. Volontairement ? D'un certain côté, il ne pouvait que l'espérer De l'autre, il ne pouvait encore le dire, c'était trop tôt.
Déglutissant alors tandis que son corps reprenait une respiration un peu près normal et que ses muscles cessaient de se contracter inutilement, le jeune homme reporta son regard vers sa partenaire et ne put alors que prendre la parole. Après tout, toute récompense méritait remerciements, non ?

Mer...Merci Maitresse pour cette récompense.

Que dire de plus ? C'était amplement suffisant. Pas besoin d'en faire des tonnes. Déglutissant silencieusement, craignant que cela ne se termine déjà, bien que cela aurait été surprenant, Senri décida de rajouter quelques mots, qui colleraient parfaitement tout en montrant que pour sa part, il était prêt à continuer encore un peu.

Que puis-je faire d'autre pour vous servir ?