À l’entrée d’Eldt, une nouvelle caravane approchait. Plus petite et moins impressionnante que la caravane marchande ayant amené Luna, elle était entourée de plusieurs cavaliers en armure, brandissant des étendards sur lesquels un drapeau rouge flamboyant remuait avec le vent. Ils protégeaient le chariot, et rejoignirent sans encombres les faubourgs d’Eldt. Ils avançaient au niveau du sol, entre les immenses arbres de cette immense et ancestrale forêt. Ils formaient un petit convoi solide et sûr d’eux, croisant plusieurs gardes postés le long de tours en bois et de plateformes en hauteur, plantés le long des arbres. Les chevaux avançaient le long d’un sentier en bois, filant sur des petits ponts, au milieu de multiples cours d’eau, et sous les regards curieux des badauds.
«
Place ! hurla le capitaine de cette petite garde.
Faites place à la Princesse ! »
Les badauds s’écartaient donc, et d’autres, depuis la ville en hauteur, observaient le curieux convoi. Il n’y avait qu’un seul chariot, bien entouré, avec une arrière-garde. Une dizaine de chevaliers, en tout, entourait l’ensemble du véhicule, et, à l’intérieur, depuis un siège,
Alice Korvander, la Princesse de Sylvandell, observait depuis les fenêtres les hauteurs de la cité d’Eldt. Elle avait entendu parler de cette ville auprès de marchands ou en consultant des livres. Elle devait admettre que cette cité elfique était assez impressionnante. Elle avait été construite en hauteur, et était une cité à la fois horizontale et verticale, s’étalant le long des arbres, chaque arbre faisant office de « quartier ». C’était réellement un spectacle singulier, dont Alice ne se lassait pas. Ses mains étaient recouvertes par de fins gants blancs, et un rayon de soleil éclairait son visage, mettant en perspective ses seins sous sa confortable robe blanche et sa cape bleue. Elle portait aussi des collants et de belles bottes.
Assise face à elle,
Cirillia, sa garde du corps attitrée, n’en perdait bien entendu pas une miette. Alice était tout simplement magnifique, avec sa cascade de cheveux blonds, son décolleté… Elle avait encore envie de lui faire l’amour, même si ce n’était pas très raisonnable. La sorceleuse et chasseuse de monstres était la garde du corps d’Alice depuis quelques mois, maintenant, et aussi sa formatrice. Elle lui apprenait à se battre, mais la mauvaise volonté de la Princesse amenait très souvent Ciri’ à devoir la violer après leurs entraînements… Ce qui ne dérangeait visiblement pas beaucoup Alice. Ciri’, elle, ne portait aucun autre uniforme que sa tenue normale, à savoir un pantalon en cuir, et un corset laissant la moitié de son ventre à l’air libre, avec des gants cloutés.
«
C’est vraiment une ville impressionnante… Les elfes sont nettement une civilisation très avancée… -
Mmhm… Ce ne sont que des planches de bois, Princesse… »
Alice sourit en la regardant, et secoua la tête.
«
Tu es vraiment terre-à-terre, ma chère Ciri’… -
Oh non… Des joyaux architecturaux, je sais quand les reconnaître. J’ai été dans des forts impressionnants comme Kaer Morhen, tu sais… Ou à Sylvandell. Mais, honnêtement, pourquoi me soucier de ces arbres gigantesques, quand j’ai devant moi une belle petite perle, hum ? »
La Princesse se mit à rougir, et Ciri’ se rapprocha d’elle. Elle caressa l’une de ses joues, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, se lovant un peu contre elle. Alice gémit… Et la caravane s’arrêta alors, en atteignant une estrade en bois. Alice repoussa alors Ciri’ quand la porte s’ouvrit. Le capitaine vit clairement ce qui se passait entre les deux femmes, et ce d’autant plus que les joues rouges de la Princesse ne mentaient pas.
«
Venlian vous attend, Majesté… -
Oh… Euh… Oui, bien sûr ! »
Alice remit ses cheveux en place. Ciri’, elle, conservait sur ses lèvres un sourire énigmatique, et Alice sortit, pour voir la Matriarche d’Eldt, Venlian… Une elfe magnifique et majestueuse.
Pendant ce temps, dans l’auberge, Luna était en train de se faire joyeusement prendre par Madame Pleione, qui devenait de plus en plus intense, de plus en plus… Câline, sauvage,
féline. Luna la laissait faire, ses mains continuant à se crisper sur ses fesses, les griffant parfois quand Madame Pleione se montrait plus animale, en la mordillant. La douleur… Quelque chose que Luna aimait bien dans le sexe, qu’elle avait appris à aimer et à adorer. Elle laissait donc Madame Pleione la prendre, et Luna finit par jouir.
«
Nyyyyyyyyyyyyyyuuuu… !! MRRRRAAAAAAWWWWW !!! »
Les miaulements se succédaient et s’enchaînaient, jusqu’à ce qu’elle jouisse, ses griffes s’enfonçant dans la chair de son amante, sans pour autant la faire saigner. Elle écartait en revanche ses belles petites fesses l’une de l’autre. Elle avait donc eu son orgasme, et sentit la queue caudale de Pleione se retirer de son intimité pour se redresser. Un peu de mouille coulait le long de ses poils pour heurter son corps, la faisant frissonner. Luna ronronnait légèrement, et avait les joues toutes rouges. Oh oui ! Comme elle était heureuse ! La neko goûtait à un bonheur incroyable, et elle sentit la queue caudale se rapprocher de ses lèvres.
Madame Pleione l’invitait à venir lécher sa queue, et Luna hocha la tête, puis la lécha tendrement, sa petite langue filant le long des poils, avalant cette mouille, la suçotant.
*
SLURP ! SLURP !*
On pouvait l’entendre lécher cette queue. Luna caressait le corps de la femme, toute heureuse, toute contente. Même après son orgasme, elle continuait à baigner dans une saine ambiance de luxure. Très heureuse, Luna continuait à la lécher, s’abandonnant dans ce geste… Quand on frappa soudain à la porte.
«
Hîîîî !! »
Elle écarquilla les yeux en tournant la tête.
«
Service de chambre ! Pourriez-vous ouvrir la porte, s’il-vous-plaît ?! »
Luna cligna des yeux à plusieurs reprises, regardant la porte, puis Madame Pleione… Derrière, il y avait les gardes envoyés par Antares pour retrouver sa sœur.