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(http://fc05.deviantart.net/fs70/i/2012/077/f/9/eldt_by_kingcloud-d4t5ftd.jpg)
Eldt
«
La communauté d’Eldt est heureuse de vous accueillir, nobles voyageurs. »
C’est avec cette voix mélodieuse que
Venlian (http://fc08.deviantart.net/fs70/f/2013/291/f/3/dragoness_by_venlian-d6qwjfv.jpg), Matriarche d’Eldt, salua la venue de la caravane marchande venant d’Edoras. C’était une longue caravane, qui effectuait un voyage tout aussi long, consistant à traverser une bonne partie de Terra, en suivant les grandes routes commerciales, et en s’arrêtant à différentes escales pour vendre des biens, délaisser plusieurs marchands, et en accueillir d’autres. Dans la foulée, la caravane marchande accueillait aussi de simples touristes, des voyageurs, et bénéficiait d’une escorte armée. Elle venait de rejoindre l’Empire d’Ashnard, et avait rejoint la ville elfique d’Eldt.
C’était une ville impressionnante, bâtie dans une grande et millénaire forêt, ancestrale, abritant un clan elfique depuis des temps ancestraux. La forêt était particulièrement grande, avec des arbres gigantesques au milieu d’arbres plus normaux, de grandes rivières avec des cascades immenses. La belle Matriarche les accueillit donc à l’entrée de la ville. Parmi tous les membres de la caravane, il y avait une femme,
Alix (http://fc05.deviantart.net/fs71/i/2014/001/d/9/alix_cousland_by_ellinsworth-d6zlh8l.jpg). Cette femme était une guerrière qui avait pour charge de protéger la caravane, et qui veillait notamment sur les petites fesses d’une timide neko qui rougit devant le corps magnifique et les beaux yeux violets de Venlian : Luna. La petite neko était actuellement en train de voyager dans cette caravane, afin de rejoindre les profondeurs d’Ashnard, où elle devait retrouver ses nouvelles Maîtresses, les jumelles Karistal. Son voyage n’avait pas été de tout repos, car Luna avait notamment croisé le chemin d’une Déesse dans un désert, la belle Bastet, dont Luna conservait encore de très heureux souvenirs. C’était après ce séjour qu’elle avait croisé la belle Alix, qui veillait sur elle, et qui lui faisait des câlins tous les soirs.
Eldt était une communauté marchande, qui vendait les produits de la Nature, et en recevait d’autres. Ce clan elfique était intégré à l’Empire depuis des siècles, et était notamment connu pour les dragons que les elfes utilisaient. Eldt disposait d’un ordre de dragonniers, et leurs dragons vivaient dans les hauteurs des grands arbres millénaires. Venlian leur offrait l’hospitalité pendant plusieurs jours, et Luna suivit la troupe, dans une auberge que la caravane avait réservé.
«
Voici ta chambre, Luna, expliqua Alix.
Elle est individuelle, mais je dormirais juste à côté de toi. -
D’accord... »
Luna ronronnait légèrement, attirée par l’odeur très agréable d’Eldt. Elle reniflait les bonnes senteurs s’échapper de cette forêt, et, une fois que la caravane fut prête, et que les marchands commençaient à déballer leurs affaires, sur ses quatre petites pattes, la petite neko s’empressa de sortir de l’auberge, dévalant des marches en bois pour rejoindre les prairies, en contrebas. Au milieu des ruisseaux, des rivières, elle s’amusa au milieu des sapins, des bosquets, coursant des papillons, ou roulant sur le sol. Luna avait toujours aimé la forêt, et, pour le coup, elle avait vraiment le sentiment d’être au Paradis. Tout sentait terriblement bon dans cette forêt, tout n’était qu’une ode perpétuelle à la beauté et à la sérénité.
La petite neko était aux anges, et, pourtant, ce n’était qu’un début...
-
Les sœurs Lilianstar étaient de grandes voyageuses : elles avaient visité de nombreux mondes, rencontré de nombreux visages et fait l'amour avec de nombreuses partenaires, à travers tout cet univers. Pourtant, il y avait une région dont elles n'avaient jamais osées s'approcher : la dictature d'Ashnard. Depuis qu'elles étaient petites, leur entourage leur racontait de terribles histoires à propos de cette région, où les terranides finissaient enchaînés et vendus comme esclaves, pour être ensuite torturés et abusés jusqu'à la fin de leurs jours. Elles avaient eu si peur de ces histoires qu'elles avaient juré de ne jamais s'approcher de ce terrible empire.
Mais aujourd'hui qu'elles étaient grandes, leur curiosité avait eu raison de cette promesse d'enfance. Elles avaient donc décidé d'aller à Ashnard, à bord d'une caravane marchande venant d'Edoras et faisant plusieurs escales à travers Terra. Aujourd'hui, la caravane faisait un arrêt dans la ville elfique d'Eldt, rattachée à l'empire d'Ashnard.
« La communauté d’Eldt est heureuse de vous accueillir, nobles voyageurs. »
Dès l'arrêt de la caravane, Pleione se jeta dehors, respira à plein poumons et s'étira de tout son corps.
« Ashnard ! Enfin, nous y sommes ! J'ai cru qu'on y arriverait jamais ! »
La jeune neko détestait les espaces confinés. Et surtout, elle détestait attendre. Aussi fut elle très contente d'être enfin à destination, et de pouvoir descendre.
Antares, en revanche, n'était pas aussi enthousiaste. Elle sortit lentement sa tête dehors, l'air inquiète, en regardant de tous les côtés, comme si elle cherchait un danger.
« Antares, dépêche toi ! Je veux aller m'allonger dans un vrai lit ! »
« Pleione, s'il te plaît... Ne me brusque pas. »
Antares avait toujours été timide et nerveuse face à l'inconnu... mais là, il était clair qu'il y avait autre chose. Malgré son envie de découvrir Ashnard, elle n'avait jamais pu oublier les histoires horribles qu'on lui avait raconté sur cet empire. Elle avait peur qu'au moindre coin de rue, un individu ne l'attrape pour aller la vendre comme esclave. Cette pensée la terrifiait au plus haut point. Mais heureusement, Pleione était là pour la rassurer. Elle s'approcha d'elle, lui prit la main pour l'aider à descendre et, d'une voix douce et protectrice, elle lui dit :
« Ne t'en fais pas. Personne ne s'attaquera à nous. »
« Comment tu peux en être sur ? »
« Personne à Ashnard ne serait assez fou pour enlever les filles du plus grand importateur d'énergie du plan de Terra. C'est l'assurance de se retrouver avec une armée à ses trousses. »
« ... »
« En plus, nous ne sommes pas seules. »
Elles regardèrent discrètement autour d'elles. Parmi la garde de la caravane se trouvait des soldats mandatés spécialement pour assurer leur sécurité. Leur père avait refusé de les laisser partir seules pour Ashnard, alors il leur avait imposé une escorte. Pleione ne voulait pas être surveillée en permanence, mais sa sœur avait besoin de se sentir en sécurité, alors elle s'était forcée à accepter. Ainsi, leur garde personnelle se joignit à l'escorte de la caravane.
« Et si ça ne suffit pas, je te défendrai moi-même ! »
« Pleione... »
Antares se mit à sourire. Entendre sa sœur parler ainsi et sentir sa main dans la sienne lui réchauffait le cœur. Dans un élan de joie, elle entraîna Pleione à l'abri des regards. Évidemment, les gardes les suivirent.
« Antares, qu'est ce que tu fais ? »
« Tu vas voir. »
Elles s'arrêtèrent derrière un grand arbre.
« Il faut faire vite avant que les gardes ne nous trouvent. »
« Tu veux dire... »
Antares embrassa sa sœur. Un baiser doux, délicieux et, bien que court, très plaisant. Elles se séparèrent avec un peu de peine.
« Merci Pleione. »
« Enfreindre les règles de sécurité pour satisfaire un envie personnelle... tu m'as l'air d'aller beaucoup mieux. »
« N'espère pas que j'en fasse une habitude. »
C'est là que les gardes arrivèrent. L'un d'entre eux prit un ton sévère, mais respectueux, pour les réprimander.
« Mesdemoiselles, vous ne devez pas vous éloigner sans nous prévenir. Nous sommes responsables de vous. »
« Excusez nous, nous ne voulions pas vous inquiéter. »
« Bon, on peut aller dans notre chambre maintenant ? Je suis fatiguée ! »
Les gardes les escortèrent jusqu'à leur chambre, puis allèrent se poster dans l'auberge pour avoir une surveillance totale de l'établissement et repérer les éventuelles menaces. Elles étaient enfin seules, dans cette belle chambre réservée aux invités importants, avec un grand lit double recouvert de pétales de roses, exigé par les sœurs, une décoration typiquement elfique et une fenêtre offrant une magnifique vue de la forêt. Tandis qu'Antares observait avec émerveillement la beauté à la fois simple et raffinée de la chambre, Pleione s'allongea sur le lit pour en apprécier le confort, fit voler quelques pétales puis se tourna vers sa sœur avec un sourire malicieux.
« Antares... approche. »
« On vient juste d'arriver Pleione. C'est un peu tôt pour faire l'amour. »
Antares se tourna vers la fenêtre.
« Viens plutôt voir dehors. La vue est vraiment splendide. »
« Pff...Tu n'es pas drôle. »
Elle alla quand même voir. La vue depuis leur chambre leur offrait un spectacle ravissant : une nature verdoyante, des milliers d'arbres de toutes sortes, et d'immenses clairières dans lesquelles les animaux s'ébattaient... un spectacle qu'il est impossible de voir dans les terres gelées et hostiles du royaume Terranide.
Soudain, Pleione crut voir quelque chose d'étrange au milieu de l'herbe. Elle y regarda de plus près, avec sa vision affûtée de félin... et elle la vit. Au milieu de la clairière gambadait une jolie fille neko, se roulant dans l'herbe et chassant les papillons. Pleione ne pouvait plus détacher son regard de ses grands yeux, ses petites oreilles, sa queue remuante, sa peau lisse, ses longs cheveux blonds, ses seins bien ronds et ses fesses voluptueuses, à peine cachés par ses vêtements. Elle se voyait déjà en train de l'embrasser et la caresser partout...
« Splendide... »
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Eldt était un magnifique endroit, et cette forêt gigantesque était, pour Luna, une zone merveilleuse. Les nekos comme elle avaient des sensibilités olfactives très poussées, conformément aux animaux félins dont ils tenaient leur spécificité. Un chat se reposait surtout sur ses narines, et, de la même manière, Luna était très sensible aux odeurs. De fait, une bonne odeur pouvait très souvent l’exciter, sexuellement parlant. Il fallait bien avouer qu’elle avait une formation en la matière. Après avoir subi, pendant des mois, l’appétit sexuel dévorant de Maîtresse Alaunriina, elle avait fini par voir les relations sexuelles comme une chose totalement normale, assimilable, selon elle, à un simple câlin. En effet, là encore, conformément aux chats, Luna adorait les câlins. Son sens du toucher était aussi assez poussé, et le fait de la frotter suffisait généralement à la faire furieusement ronronner. Pour l’heure, Luna ne pensait à rien d’autre que gambader sur ce petit îlot juché au milieu d’une grande rivière.
Il y avait quantité d’animaux, de plantes, de fleurs, d’aromes, et Luna, sans se rendre compte que des femmes l’observaient, dansaient sur place, bondissant sur le sol, se roulant sur l’herbe. Elle allait ensuite jouer avec ses griffes sur l’écorce des arbres, les limant, ou bondissant dessus. Luna portait avec elle une belle robe pâle, et, comme à chaque fois, elle était bonne pour le lavage. Luna jouait donc, et, si deux nekos l’observaient, elles n’étaient pas les seules à le faire. Depuis une plateforme en bois, bras croisés, Alix regardait la neko danser. Les deux femmes s’étaient rapprochées après que la caravane ait fait escale à Baltherossa, et que Luna se soit perdue dans le désert. Alix avait reçu de la part de Bubastis et de la Déesse Bastet l’ordre de la défendre. La guerrière, qui avait fondamentalement bon fond, et qui était hostile à l’esclavage, avait accepté, et ce même en sachant que Luna était une esclave. Elle avait lu l’acte de vente. Luna avait été vendue par la Princesse Kaguya, d’Edoras, aux jumelles Karistal, pour une belle somme. Alix connaissait les Karistal, et elle savait que ces deux jumelles adoraient les nekos. Elles n’avaient pas la mainmise sur la fortune familiale, mais c’était comme si... Leurs parents semblaient leur accorder le moindre caprice, et, de ce que la guerrière savait, leur affaire était bien prise en main. Luna ne serait pas malheureuse chez elles, et Alix avait bien compris que Luna était une esclave... Et qu’elle avait été tellement dressée qu’elle ne pouvait pas se concevoir autrement.
Alix la laissait jouer, et Luna joua donc. Elle bondissait sur place, prise dans un jeu imaginaire, aux règles connues d’elle seule. Elle se frottait sur le dos, tourbillonnant sur elle-même, sa queue s’enroulant parfois autour de ses jambes. Courser les papillons semblait être son plus grand plaisir, et on pouvait l’entendre glousser et rire.
« C’est beau, un tel entrain... »
La guerrière tourna la tête vers Venlian, qui venait d’arriver à côté d’elle. La Matriarche restait à proximité de l’auberge, et avait entendu les gloussements de la neko.
« Oui... Elle aime beaucoup la forêt... Et salit à chaque fois ses vêtements...
- C’est dommage, c’est une belle robe... »
Alix acquiesça lentement. Du tissu edorassien... Une robe qui avait dû lui être faite sur mesure. Elle moulait parfaitement ses fesses, et, alors qu’Alix voyait Luna bondir sur un arbre, la main de Venlian se posa sur son épaule.
« L’auberge a une buanderie... J’espère juste qu’elle a une tenue de rechange. »
Difficile de savoir ce que Venlian pensait. L’elfe s’écarta ensuite, et Alix laissa encore Luna jouer quelques minutes, avant de siffler. Luna releva alors immédiatement la tête, avec un peu de terre sur le nez.
« Fini de jouer, Luna ! s’exclama Alix à voix haute.
- O-Oui, Maîtresse ! »
Alix soupira en se pinçant les lèvres.
« Pour la centième fois, Luna, je ne suis pas ta Maîtresse !
- Euh... Oui, oui, bien sûr ! »
Luna grimpa des escaliers en bois, et rejoignit ainsi la plateforme d’observation de l’auberge. Alix ne put résister à caresser son crâne, ses doigts filant entre ses cheveux. La queue caudale de Luna se redressa, et une vibration s’échappa de son corps. Alix ouvrit une porte, et les deux femmes filèrent dans un couloir.
« Ta robe est toute sale, Luna ! »
La neko, sentant le reproche dans la voix de celle qu’elle considérait instinctivement comme sa nouvelle Maîtresse du moment, baissa les oreilles, marchant naturellement à quatre pattes. Elle roulait des hanches en marchant, et Alix ouvrit une porte, la menant à sa chambre.
« Pa... Pardon, Luna n’a... Elle n’a pas pu se retenir... »
Luna parlait toujours d’elle-même à la troisième personne, et Alix sourit lentement.
« Je vais aller la mettre à laver, Luna... »
Luna acquiesça, et la retira, finissant toute nue. Elle frissonna, puis alla sur le lit, et se roula en boule. Alix la regarda une ultime fois, en esquissant un léger sourire, puis elle sortit, fermant la porte derrière elle... Il n’y avait donc plus personne pour veiller sur Luna, et, guère farouche, si on frappait à la porte, cette dernière n’hésiterait pas à l’ouvrir.
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Pleione était fascinée par la jolie neko qu'elle voyait jouer dans la forêt, folle de joie. Elle avait déjà observé, avec un certain intérêt, de nombreux terranides laissant libre cours à leurs instincts sauvages, mais celle-ci provoquait chez elle un autre sentiment, un sentiment de fascination et un amour naissant. Son regard suivait la neko partout où elle allait, sans s'arrêter d'imaginer à quel point faire l'amour à cette superbe créature pourrait être satisfaisant. Elle ne put s'empêcher de ronronner, ce qui attira l'attention de sa sœur, pensant que ces ronronnements étaient pour elle.
« Pleione, je t'ai déjà dit que... ? Qu'est ce que tu as vu ? »
Pleione ne l'écoutait pas. Alors Antares regarda dans la direction où se dirigeait son regard et, à son tour, vit la neko jouant dans la forêt. Elle fut également intéressée, mais pas autant que sa sœur pouvait l'être : pour Antares, cette fille n'était rien d'autre qu'une terranide se laissant aller à un amusement bestial, une tentation à laquelle même elle et sa sœur avaient déjà cédées. Elle ne lui prêtait pas assez d'attention pour y voir ce que Pleione avait vue : une partenaire potentielle.
Les deux sœurs restèrent un instant à l'observer, avant que la neko ne lève la tête, comme si elle était appelée, et ne retourne dans l'auberge. En la voyant revenir, Pleione se dit que c'était l'occasion idéale pour aller la retrouver. Sans attendre, elle se dirigea vers la porte. Antares l'arrêta avant qu'elle ne sorte.
« Où vas-tu Pleione ? »
« Je... je vais faire un tour dehors. »
Hésitante, elle se retourna pour se confronter au regard d'Antares et tenter de la convaincre qu'elle disait la vérité.
« Menteuse. »
Antares s'approcha de sa sœur. Son visage affichait une expression sévère, mais son regard contenait une étincelle de malice. Pour Pleione, quand sa sœur affichait cette expression, ça ne pouvait vouloir dire qu'une chose : dans très peu de temps, elle allait finir nue sur le lit, à se faire câliner par Antares. Et ce serait tellement bon qu'elle en oublierait tout le reste.
« Tu ne vas pas me laisser toute seule quand même ? »
« Je vais juste faire un tour. Je ne serai pas partie longtemps. »
« Tu mens. Et tu sais comment je suis quand tu me mens. »
Pleione déglutit. Pour une raison que personne n'a jamais pu expliquer, quand elle mentait à Antares et que cette dernière le savait, elle était à la fois en colère et excitée. Comme si le fait de voir sa sœur faire la vilaine fille lui donnait envie de se jeter sur elle.
Antares embrassa gentiment Pleione sur la joue, lui lécha le cou et se serra contre elle, la prenant au piège entre elle et la porte. Pleione commença à perdre ses moyens. Elle se sentait de plus en plus excitée par sa sœur qui jouait les allumeuses. Il fallait qu'elle sorte vite avant de ne plus pouvoir se soustraire à ses envies de câlins.
« Je croyais que tu n'avais pas envie de le faire tout de suite. »
« J'ai changé d'avis. Je crois que je commence à me réchauffer. »
La situation se compliquait.
« Si on allait essayer ce lit ? Pour voir s'il peut supporter nos poids combinés. »
Si Pleione ne connaissait pas sa sœur, elle penserait qu'elle faisait tout pour la garder dans cette chambre. Mais Antares déteste se forcer à faire l'amour, donc c'est qu'elle en avait vraiment envie. Pleione ne voulait pas repousser sa sœur, mais la perspective de faire l'amour à cette mystérieuse neko l'attirait magnétiquement. Antares et elle auront des années pour faire l'amour ensemble, mais faire l'amour à cette neko est une occasion qui ne se représentera peut-être jamais. Il fallait qu'elle aille la voir.
Tout doucement, elle éloigna Antares.
« Il faut vraiment que je sorte. »
« Pourquoi ? »
« Je suis restée trop longtemps assise dans la caravane. J'ai besoin de faire un peu d'exercice. »
Utiliser une vérité pour dissimuler ses intentions réelles était le seul moyen qu'elle avait pour échapper à la vigilance d'Antares.
« Tu peux très bien faire de l'exercice ici. »
« Pas ce genre d'exercice. Je veux aller m'aérer un peu. »
Antares réfléchit un instant.
« Bon d'accord. Mais demande à un garde de venir avec toi. »
« Je sais, il ne faut pas s'aventurer seule à Ashnard quand on est une terranide. »
Pleione allait sortir quand Antares posa une main sur son épaule.
« Et reviens vite... que je puisse m'occuper de toi. »
Elle lui donna un autre bisou sur la joue, et la laissa finalement partir.
Pleione descendit jusqu'à l'accueil de l'auberge, dans l'espoir de tomber sur la jolie neko, mais elle n'y était plus. Mais elle n'allait pas se décourager pour si peu, et commença à arpenter les couloirs, jetant un coup d’œil partout où elle pouvait. Au détour d'un couloir, alors qu'elle ne regardait pas où elle allait, elle percuta Venlian (http://fc08.deviantart.net/fs70/f/2013/291/f/3/dragoness_by_venlian-d6qwjfv.jpg), la Matriarche d'Eldt, l'hôte de la caravane. En la voyant, elle l'aida immédiatement à se relever et s'aplatit en excuses.
« Je suis désolé. Terriblement désolé. C'est entièrement de ma faute. »
« Ce n'est rien. Je m'en remettrai. Oh, mais dis moi, tu es Pleione Lilianstar. »
« Oui madame. C'est moi. »
« Je ne m'attendais pas à te voir si tôt. J'avais entendu que toi et ta sœur, vous étiez dans la caravane, mais les gardes qui vous accompagnent m'ont dit que vous ne sortiriez de votre chambre que pour le dîner. »
« C'était ce qui était prévu, mais les choses ont évolué. Il faut que je trouve quelqu'un au plus vite. »
« Vraiment ? Je peux peut-être t'aider ? »
« Vous feriez ça ? »
« Bien sur. Vous êtes mes invités, c'est mon devoir de vous satisfaire durant votre séjour. Alors, qui cherches tu ? »
« Je cherche une jeune neko qui était dans la caravane. Savez vous où je peux la trouver ? »
« Ah, tu dois parler de Luna. »
Luna... La jolie neko avait enfin un nom.
« Vous la connaissez ? »
« Oui, et je sais où elle est. Suis moi. »
Venlian guida Pleione jusqu'à la chambre de Luna.
« Voilà, elle est ici. »
« Merci infiniment. »
Pleione salua Venlian qui s'en allait. Puis elle prit une grande inspiration et tapa à la porte. Luna vint lui ouvrir, entièrement nue.
-
Après avoir fait la fofolle dehors, Luna était en train de se nettoyer, et léchait sa queue. Elle était couchée en boule, et venait de se faire tremper dans la salle de bains. Les chats n’aimaient pas l’eau, et, sur ce point, Luna était différente. L’eau, elle aimait bien ça, car c’était agréable et chaud, et, de plus, contrairement aux chats, elle n’avait pas une épaisse fourrure. Elle pouvait donc tout simplement se contenter de se nettoyer le corps, et elle s’était ensuite enroulée dans une serviette, frissonnant, avant de coucher la serviette, et de se coucher au coin du feu. Un feu brûlait en effet dans la pièce, dans l’âtre d’une cheminée, à côté du lit. La chambre était une agréable pièce en bois, avec des poutres apparentes, et plusieurs tableaux impressionnistes faisant office de paysages, montrant la région, avec les arbres gigantesques et les grandes cascades. Luna, couchée sur le sol, ronronnait doucement, et ne tarda pas à lécher et à suçoter sa propre queue.
*L’air est si bon ici... C’est un endroit tellement paisible...*
Oh oui, elle avait rarement été dans un tel endroit ! Même chez Maîtresse Hinata, dans le jardin du Temple de la Lune, un bel endroit magnifique et très floral, Luna n’avait jamais ressenti une telle odeur, une telle atmosphère. Tout était si serein ici, si paisible, si calme et si beau... Reniflant l’air, Luna se reposait, en somnolant. D’ici quelques semaines, maintenant, elle rencontrerait enfin ses nouvelles Maîtresses. Un long voyage qui prendrait fin, un voyage où elle avait eu l’occasion de rencontrer bien du monde. Là, elle se sentait apaisée, sereine, étrangement détendue... Et très impatiente. Est-ce qu’elle serait à la hauteur de ses Maîtresses ? Maîtresse Hinata lui avait dit qu’elle avait été une petite neko adorable et magnifique, talentueuse et douée, et qu’elle n’avait nullement à rougir de sa prestation et de ses performances à son service. En entendant cela, Luna avait rougi comme une petite folle, et, maintenant, elle léchait sa queue.
Laissant ses pensées vaquer, ces dernières revinrent rapidement à ce qui avait défini sa vie depuis sa première Maîtresse, Maîtresse Alaunriina : le sexe. Cette dernière, cette belle Drow, lui avait montré les joies du sexe. Ensemble, elles avaient fait l’amour tous les jours, dans toutes les positions possibles et inimaginables. Maîtresse Alaunriina avait été une puissante magicienne, qui avait utilisé des clones sexuels de Luna pour la violer, des arbres tentaculaires pour la pénétrer dans tous les sens, l’avait jeté en pâture à ses gobelins et à ses gardes, ou avait créé un propre clone d’elle-même pour la prendre en sandwich... Oui, la perversion de sa première Maîtresse n’avait eu aucune limite, et, même si Luna avait découvert d’autres choses avec Maîtresse Mirei et Maîtresse Hinata, son inconscient était encore profondément marqué par Maîtresse Alaunriina. On lui avait dit que les Maîtresses Karistal étaient de grandes perverses. Est-ce qu’elles arriveraient à succéder à Maîtresse Alaunriina ? Luna n’en savait rien, et, pendant ce temps, dans sa tête, elle revoyait sa Maîtresse en train de caresser ses fesses, de venir la pénétrer sur son pouf pendant qu’elle dormait, en lui disant qu’une bonne esclave se devait d’être toujours prête pour sa Maîtresse.
« Nyuuu... »
La queue caudale de Luna se déplaça lentement, vint se glisser entre ses cuisses, le bout poilu frottant machinalement son intimité. Des ronronnements s’échappèrent alors de son corps, et remplirent l’espace de la chambre. Elle ronronnait et miaulait, sa queue caudale s’enfonçant de plus en plus en elle, faisant pointer de la mouille le long de ses poils... Jusqu’à ce qu’ont ape à la porte.
« Huu ?! »
Luna releva la tête, et s’approcha de la porte, trottinant sur ses quatre petites pattes. Était-ce Maîtresse Axis ? Luna ne se posa même pas la question, ni ne songea à s’enrouler dans une serviette. La nudité était un concept très particulier chez elle, car elle avait grandi dans une tribu de nekos en pleine forêt, où s’habiller ne présentait aucun intérêt. Maîtresse Alaunriina lui avait dit qu’elle ne voyait aucun problème à ce que Luna reste nue, et ce n’était concrètement qu’avec Maîtresse Mirei que Luna avait dû apprendre à s’habiller.
Elle se rapprocha donc de la porte, et l’ouvrit sans problème... Puis sursauta en voyant, non pas Maîtresse Axis, mais une autre neko, comme elle, face à la porte, avec une longue chevelure brune. Il n’y avait qu’elle, et Luna cligna des yeux pendant quelques secondes, évidemment surprise.
« Nyuuu... ? Que... Que voulez-vous, Madame ?! »
Elle avait posé cette question d’une toute petite voix, douce et tendre, qui exprimait toute sa curiosité, et elle observait cette neko avec de grands yeux ronds, tout en la reniflant un peu, instinctivement...
...Et elle sentait très bon.
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Tout le calme de Pleione disparut en un instant. Ses pensées se troublèrent, son corps se figea, elle ne pouvait plus rien faire, à part regarder. Luna était là, devant elle, totalement nue, avec ses grands yeux ronds, sa queue remuante et ses oreilles tremblotantes.
« Oh bon sang... C'est vrai que je voulais la voir nue... mais là, c'est plutôt précipité... »
Pleione n'arrivait pas à comprendre pourquoi Luna agissait comme elle le faisait : elle qui avait amadoué ses instincts d'animaux, elle ne pouvait même pas concevoir le façon de penser d'une jeune neko sauvage comme Luna. Cette dernière n'éprouvait aucune gêne, aucune pudeur. En d'autres circonstances, c'était un problème. Mais en cet instant, Pleione voyait son comportement comme une chance pour elle : si Luna n'avait aucun mal à se montrer nue devant une inconnue, la convaincre d'aller un peu plus loin avec cette même inconnue ne devrait pas demander un effort colossal. Certaines de ses anciennes partenaires lui avaient donné du fil à retordre, parce qu'elles étaient difficiles à persuader, à exciter ou à faire jouir, mais, au final, Pleione obtenait toujours ce qu'elle voulait. Et ce qu'elle voulait maintenant, c'était Luna.
« Nyuuu... ? Que... Que voulez-vous, Madame ?! »
Luna posa sa question avec une voix douce et tendre, signe évident de sa curiosité naturelle, qui fit fondre Pleione intérieurement. Avant même qu'elle ait une réponse, Luna renifla gentiment la neko devant elle, une autre preuve de sa nature plus proche de la chatte que de l'humaine. Son odeur la fit sourire.
« Euh, je... je suis venue te voir. »
Pleione ne savait pas quoi dire d'autre : elle s'était précipitée tellement vite pour trouver Luna qu'elle n'avait même pas pris le temps de penser à ce qu'elle allait dire ou faire pour l'aborder, ajouté à cela sa perte de moyens après l'avoir vue en tenue d’Ève dès son arrivée. Elle essayait de réfléchir, mais ses pensées étaient trop embrouillés. C'est là qu'un souvenir d'une ancienne conquête lui revint.
Une nuit, alors qu'elle était en vacances sur Terre, elle était allée dans un bar pour faire des rencontres, mais elle n'avait été abordée que par des gros pervers, imbibés d'alcool et assommés par le bruit. Après une heure de déception, elle était partie, furieuse, en pestant contre tout et tout le monde. Sur le chemin du retour, elle croisa une jeune lycéenne, en pleurs, (http://p8.storage.canalblog.com/85/42/1119809/86005521_o.jpg) sur le toboggan d'une aire de jeux pour enfants. C'était une jolie brune portant un bel uniforme rouge (http://oi40.tinypic.com/rhmrtd.jpg). Elle voulait aller la voir, mais ne savait pas comment l'aborder. C'est alors qu'elle avait eu une idée des plus simples : pour entamer la conversation avec quelqu'un, il suffisait de le regarder, et de lui dire honnêtement ce que cette personne inspirait chez elle. Elle alla vers la lycéenne et lui parla honnêtement.
« Bonjour. Je peux m'asseoir ? »
La jeune fille voulut la repousser, mais quelque chose dans la voix de Pleione la rassurait. La neko put s'asseoir, et elles se mirent à discuter.
« Qu'est ce qui ne va pas ? »
« Snif... Je n'ai pas envie d'en parler. »
« Ça te ferait du bien pourtant. La tristesse ne peut partir que si on la laisse sortir. »
Bien qu'elle venait de la rencontrer, la jeune fille se sentit en confiance avec Pleione, et eut le courage de lui raconter ses malheurs.
« Snif... c'est... c'est à cause d'une fille... que je connais. Je lui ai dit... que j'étais amoureuse d'elle... mais... snif... elle m'a dit qu'elle préférerait sortir avec un âne... plutôt qu'avec moi. Et ensuite... elle l'a dit à tout le monde... et tout le monde s'est moquée de moi...snif... »
L'histoire tragique, mais pas si rare, d'une lesbienne qui avait subi les moqueries d'idiots incapables de comprendre la beauté d'un amour entre filles. Pleione était vraiment triste pour cette fille. Elle la regarda et continua à dire ce qu'elle pensait en la voyant.
« Si cette fille n'est pas capable de comprendre tes sentiments, alors elle ne mérite pas que tu verses des larmes pour elle. En plus, tu es bien plus jolie quand tu ne pleures pas. »
Pleione essuya les larmes qui coulaient sur sa joue, puis lui donna un baiser sur cette même joue. La lycéenne la regarda, intriguée.
« Crois moi : un jour, tu réussiras à l'oublier, et tu trouveras quelqu'un qui saura t'aimer comme tu le mérites. »
Contente d'avoir pu l'aider, Pleione allait partir, mais la lycéenne la retint. Elle voulait que Pleione reste avec elle encore un peu. Elles sympathisèrent très vite, et finirent la soirée dans la chambre de Pleione, se faisant tendrement l'amour. Une première fois merveilleuse pour elle, qui fit disparaître, l'espace d'un instant, la tristesse de son esprit. Le lendemain, la jeune fille, dont Pleione n'avait même pas demandé le nom, était parti, en laissant un petit mot : Merci.
Ce souvenir était l'un des plus doux de Pleione, et l'un de ses succès les plus rapides avec une fille inconnue. Elle décida donc d'utiliser la même technique pour Luna. Elle regarda la neko, observa tout son corps, de ses yeux ronds remplis d'innocence à sa queue caudale se balançant lentement. C'est là qu'elle remarqua que les poils au bout de sa queue étaient humides, et dégageaient une odeur qu'elle reconnut aisément.
« C'est pas vrai. Ne me dites qu'elle était en train de se masturber avec sa queue ? »
Pleione sentit ses tétons se durcir et son intimité se mouiller. Rien que d'imaginer une créature à l'air aussi naïf et innocent que Luna en train de se faire du bien avec sa propre queue, elle se sentait de plus en plus excitée. Impossible d'attendre plus longtemps, tout son corps lui hurlait de se lancer.
« Je suis venue pour te voir, ma jolie petite neko. Je me suis dit que tu devais te sentir un peu seule dans cette chambre. »
Lentement, elle se mit à genoux pour faire face à Luna. Cette dernière n'arrivait pas à comprendre comment la neko face à elle pouvait la connaître. C'est là que Pleione s'était dit que, pour avoir la confiance de cette neko sauvage, il fallait qu'elle lui dise exactement qui elle était.
« Je m'appelle Pleione. Comme tu peux le voir, je suis une terranide neko, comme toi. Je suis en voyage vers Ashnard, dans la même caravane que toi. J'étais en train de me détendre dans ma chambre, avec ma sœur Antares, quand, en regardant par la fenêtre, j'ai vu quelqu'un d'absolument magnifique. Tu sais qui c'était ? »
Luna fut intriguée.
« C'est toi que j'ai vue, pendant que tu jouais dans la forêt. Quand mon regard s'est posé sur toi, je t'ai trouvée tellement belle que j'ai eu envie de te retrouver pour te faire des caresses. Et peut-être même plus, qui sait... »
Pleione parlait maladroitement, mais ses paroles étaient guidées par son cœur, tandis qu'elle observait Luna. A l'inverse de sa sœur, elle n'était pas habituée à discuter, préférant largement les actions aux mots, mais elle le devait pour obtenir la confiance de celle qu'elle désirait. Lentement, elle approcha une de ses mains de la tête de Luna.
« S'il te plaît... tu veux bien que je te caresse les oreilles ? »
-
Luna se trouvait donc face à une neko, qui se tenait sur ses pattes arrière, et était toute habillée. Elle sentait bon, mais sa présence intriguait un peu la neko... Tout en l’inquiétant aussi. Avec tout ce que Luna avait vécu, elle avait relativement peur des personnes étrangères. Cependant, cette femme lui inspirait confiance, car elle sentait bon... Et elle était belle. Et puis, comme elle, elle était une neko.
Un peu surprise en la voyant, la mystérieuse neko aux longs cheveux bruns
« Euh, je... je suis venue te voir.
- Me... Me voir ? »
Luna était un peu intriguée, et son interlocutrice sembla s’absenter pendant quelques secondes. Nullement gênée en étant nue devant elle, elle pencha la tête sur le côté. Luna était assise sur les fesses, avec les jambes recourbées. Que voulait-elle ? Luna en profitait pour la renifler un peu, sentant son agréable parfum, et sentit des frissons la traverser dans son dos. Elle reprit alors, et se mit à genoux devant elle, leurs regards se croisant. Luna clignait des yeux à plusieurs reprises, troublée devant cette femme. Elle était belle, et sa présence l’intimidait. Que désirait-elle ? Elle lui avait dit qu’elle était seule, et qu’elle devait se sentir seule... Puis, en disant cela, la mystérieuse neko se mit à genoux devant elle, leurs regards se croisant.
Cette dernière ne tarda pas à se présenter davantage :
« Je m'appelle Pleione. Comme tu peux le voir, je suis une terranide neko, comme toi. Je suis en voyage vers Ashnard, dans la même caravane que toi. J'étais en train de me détendre dans ma chambre, avec ma sœur Antares, quand, en regardant par la fenêtre, j'ai vu quelqu'un d'absolument magnifique. Tu sais qui c'était ?
- Non... C’était qui ?! »
Luna avait pour habitude d’être très naïve. Elle ouvrait de grands yeux ronds devant l’histoire de Pleione la Terranide neko, et elle s’était un peu plus penchée vers elle, sa queue poilue remuant dans son dos. Sachant son petit effet, la femme attendit un peu, avant de préciser :
« C'est toi que j'ai vue, pendant que tu jouais dans la forêt. Quand mon regard s'est posé sur toi, je t'ai trouvée tellement belle que j'ai eu envie de te retrouver pour te faire des caresses. Et peut-être même plus, qui sait... »
Luna écarquilla les yeux, et se mit à rougir, ses joues s’empourprant, tandis qu’une vibration traversa son corps. Elle ronronnait lentement, flattée par les compliments de la neko. Elle, « absolument magnifique »... Hu, que c’était agréable à entendre ! Elle se mordillait les lèvres en sentant ses griffes pointer. Pleione restait à côté d’elle, et Luna se mordilla les lèvres. La petite neko remuait sa queue de droite à gauche, et, avec son corps nu, on pouvait voir ses tétons pointer plus facilement, tandis que ses poils caudaux durcirent un peu autour de sa queue.
Pleione approchait sa main d’elle, et demanda à pouvoir caresser les oreilles de Luna. La neko cligna des yeux à plusieurs reprises, et répondit en léchouillant ses doigts, instinctivement, sa bouche filant sur eux, et sa langue allant les caresser. Elle hocha la tête de haut en bas, puis frotta sa joue contre ses doigts.
« O-Oui, Lu... Luna aime bien les câlins... »
Et, déjà, on pouvait l’entendre ronronner, ce qui ne promettait que de s’améliorer.
-
Pleione, face à Luna, agissait de manière instinctive : elle regardait la neko sauvage, savourait chaque détail de son merveilleux corps, et essayait de transcrire ce qu'elle voyait avec des mots. Aucune réflexion inutile, elle ne faisait que regarder et parler. Et à chacun de ses mots, elle se sentait plus fébrile à l'idée qu'elle puisse se rapprocher de Luna, caresser ses oreilles, sa queue, ses seins, ses fesses, son intimité... D'ailleurs, celle de Pleione était de plus en plus humide, tant ses fantasmes étaient omniprésents dans son esprit.
Après quelques phrases de présentation, les joues de Luna s’empourprèrent, son corps vibrait, et la jeune neko ronronnait doucement. On pouvait également voir les tétons de ses seins nus pointer légèrement, ainsi que les poils de sa queue caudale se hérisser. Tous ces signes laissaient penser à Pleione que son interlocutrice était de plus en plus intéressée par elle. Et cela ne faisait que la mettre plus en joie, si bien qu'elle avait du mal à se retenir de sauter sur Luna pour l'embrasser. Tout son corps la brûlait, ses tétons semblaient vouloir déchirer son soutien-gorge et son entrejambe était tellement trempée que des gouttes de cyprine commençaient à lui couler le long de la jambe. Et quand Luna lui dit qu'elle était d'accord pour se laisser caresser les oreilles, qu'elle vint lécher ses doigts et frotter sa joue contre eux, la neko moins sauvage sentit tout son être se transformer en fournaise. Lentement, elle porta sa main à la tête de Luna, et frotta gentiment ses petites oreilles poilues. Sous l'effet du plaisir ressenti par ce geste tendre, la neko sauvage ronronna, ce qui ne fit que jeter de l'huile sur le feu qu'était Pleione.
« Ohlàlà, ohlàlà, ohlàlà... je suis en train de bouillir sur place. J'aimerais tellement pouvoir me déshabiller devant elle. Tellement... »
Son esprit commençait à se réchauffer au même point que son corps. Elle n'était plus qu'un tas d'excitation sexuelle avec une apparence de terranide. Elle essayait de toutes ses forces de se contrôler, mais l'envie était de plus en plus forte. Alors elle se concentra sur la seule pensée qui la gardait en place.
« Si je la brusque, elle va s'en aller... Si je la brusque, elle va s'en aller... »
Pleione se répéta cette phrase dans sa tête, encore et encore, en s'arrêtant seulement pour contempler Luna, et apprécier le contact de sa main sur ses oreilles. Elle ne s'en rendait même pas compte, mais elle ronronnait à son tour, une chose qui semblait intriguer Luna, comme la plupart des choses qu'elle avait vue depuis qu'elle s'était présentée à elle. Elle ne contrôlait même plus son plaisir, elle pouvait juste l'empêcher d'aller trop loin.
Après quelques minutes à lui gratter les oreilles, Pleione se rappela qu'elle avait dit à Antares qu'elle reviendrait vite. Et telle qu'elle connaissait sa sœur, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne vienne la chercher. Pas question pour la sœur rebelle d'abandonner Luna à cause de sa grande sœur si sage, il fallait trouver un moyen de l'amener avec elle. C'est là qu'une idée lui germa dans la tête, pour se cacher d'Antares et pour se rapprocher de Luna. Une pierre, deux coups !
Elle lâcha la tête de la jolie neko, qui demanda d'autres caresses.
« Je serai ravie de continuer à te caresser. Mais d'abord, tu veux bien me laisser entrer dans ta chambre ? J'aimerais te faire un câlin au coin du feu. »
Pleione avait en effet remarqué la chaleur d'un feu de cheminée, le genre de choses devant lesquelles un chat aime s'endormir. Luna, toujours méfiante, ne semblait pas décidée à la laisser entrer. Alors Pleione prit sa voix la plus douce pour lui parler.
« Ne t'en fais pas, je ne te ferai aucun mal. Je suis juste là pour te tenir compagnie. »
Pourvu que cela suffise...
-
Luna sentit la main de la belle neko lui caresser ses cheveux, et, naturellement, le contact de cette douce main avec ses cheveux entraîna, chez elle, une série de ronronnements et de vibrations sonores, les poils de sa queue caudale venant se dresser et se raidir sur place. Elle miaula faiblement, penchant la tête vers le bas, sentant cette belle main jouer sur sa tête, glissant entre ses oreilles. Sa queue filait de droite à gauche, et Luna serra le spoings, sentant un intense frisson de désir la traverser.
« Nyuuuu… »
Ah, foi de neko, que c’était agréable ! Elle ronronnait tendrement, remuant la tête de droite à gauche, yeux clos, savourant ce moment, sans aucune restriction possible… Cette neko était très douée, et, quand elle ouvrit à nouveau la bouche, Luna rouvrit les yeux, relevant la tête pour la regarder.
« Je serai ravie de continuer à te caresser. Mais d'abord, tu veux bien me laisser entrer dans ta chambre ? J'aimerais te faire un câlin au coin du feu. »
La belle Luna venait de la forêt, et n’avait aucune conception, ou alors très réduite, du concept de « propriété privée ». C’était quelque chose qu’on pouvait tout à fait observer en ce moment, la requête de Pleione ne soulevant aucun problème quelconque chez elle. Maîtresse Mirei avait bien essayé, jadis, de lui inculquer certaines notions fondamentales… Non, il ne fallait pas ouvrir la porte aux étrangers, non, il ne fallait pas les laisser rentrer, ni se laisser tripoter par quiconque… Malheureusement pour elle, Luna étant accroc aux câlins et aux gourmandises, elle faisait un piètre chien de garde. Lors de son bref séjour à Tekhos, il lui était arrivé, à plusieurs reprises, d’être emmenée par une femme dans une ruelle isolée, puis de se faire pénétrer, ou alors de faire l’amour avec elle dans l’un des squares de la ville. Pour Luna, tout cela était totalement normal. En quoi était-il problématique de se faire des câlins si on s’appréciait ? Pourquoi refuser de laisser passer quelqu’un qui avait l’air gentil ? Et qui, de surcroît, était gentil avec vous ?
Opinant de la tête, Luna s’écarta un peu.
« Et bien… Oui, tu peux rentrer, Luna t’apprécie beaucoup. »
Elle se pencha vers elle, et lécha son cou, une sorte de marque d’affection, puis elle alla ensuite vers le coin du feu, sans se soucier de fermer la porte. Là encore, les portes ne faisaient pas partie de sa culture, d’autant plus que, avec Maîtresse Alaunriina, elle faisait souvent l’amour en public, portes ouvertes, afin de permettre aux autres gens de les rejoindre. Luna s’approcha donc du coin de feu, toujours aussi nue, et posa ses pattes sur le tapis, bombant ses fesses vers l’arrière en étirant ses pattes de devant, et en profita pour pousser un miaulement. Elle étirait ses muscles, et sa queue caudale continuait à remuer de gauche à droite.
« Miaaaawww… Luna aime beaucoup les câlins ! Est-ce que Madame Pleione va lui en faire beaucoup ? Luna ne demande que ça ! »
Sa voix était guillerette et enjouée.
-
Il est étonnant de voir à quel point les nekos pouvaient être sensibles aux sensations sur leur peau. Mais Pleione le savait bien. Après tout, elle était elle-même une neko. Et de voir la jolie neko sauvage devant elle frissonner de plaisir en sentant sa main lui grattouiller les oreilles fit remonter en elle des souvenirs de nuits passées aux côtés de sa sœur. Par sa douceur naturelle, Antares possédait un vrai talent pour les caresses. Et Pleione ne comptait plus le nombre de ronronnements et de miaulements qu'elle avait laissé sortir de sa bouche en sentant les mains expertes de sa grande sœur parcourir son corps, aussi bien ses points non-sensibles que ses attributs de neko ou ses zones érogènes. Mais, à plonger trop loin dans ses pensées, Pleione ne faisait que se réchauffer encore plus, ses vêtements étant déjà un sauna pour elle. Alors elle essaya de faire abstraction de ses pensées pour ne se concentrer plus que sur celle qu'elle caressait.
Luna semblait beaucoup aimer les caresses de Pleione. Elle les aimait à un tel point qu'elle l'avait laissé, elle qui était une étrangère totale il y a encore quelques minutes, entrer dans sa chambre, sans éprouver trop de méfiance. Elle vint même lui lécher le cou en signe d'affection. Si les nekos étaient sensibles au goût qu'au toucher, elle aurait sûrement sentie à quel point son geste avait excité la neko habillée.
Oui, oui, oui, enfin... Enfin, je peux rentrer.
Pleione entra dans la chambre, folle de joie intérieurement, mais sans le laisser paraître à l'extérieur. Contrairement à celle où elle était avec sa sœur, la chambre de Luna était beaucoup plus modeste : une pièce en bois avec des poutres apparentes, et à la place des fenêtres, des tableaux impressionnistes accrochés aux murs, représentant des paysages de la région. Ce n'était guère guilleret comparé à la belle chambre aéré et éclairé où elle dormait, mais après tout, la jeune neko n'était pas là pour la chambre. Elle était là pour son occupante.
Elle jeta un rapide coup d’œil dehors, pour s'assurer que personne ne les observait, puis elle ferma la porte. Elle s'étonna d'ailleurs que la neko sauvage ne l'ait pas faite elle même. Mais après tout, ce n'était qu'une autre preuve de sa nature animale.
Pleione tourna la tête vers le feu de cheminée, et vit Luna, au coin du feu, les fesses pointées vers elle et la queue remuante tandis qu'elle s'étirait. Encore une vue particulièrement alléchante qui fit frissonner Pleione. Elle même se demandait comment elle pouvait encore se retenir de ne pas agripper la chair de Luna pour aller tripoter ses zones sensibles. En fait, c'était une simple pensée, un simple fait observé, qui lui tournait dans la tête en boucle.
Luna n'est pas comme ces allumeuses que j'ai pu croiser dans les bars terrestres. C'est une créature sauvage et fragile, qui se méfie des étrangers. Si je fais n'importe quoi, elle va me repousser. Je ne dois pas y aller de force. Cette fois ci, la douceur est de mise.
Elle ravala sa lubricité et ses désirs, prit un instant pour refroidir le feu qui brûlait dans sa poitrine et dans son sexe, puis alla vers la cheminée. Elle s'assit sur les genoux, face au feu, et tapota ses cuisses avec ses mains, tout en regardant Luna.
« Viens poser ta tête sur mes jambes. Comme ça, tu seras confortablement installée et tu profiteras de la chaleur du feu tout en recevant mes câlins. Car crois moi, je vais t'en faire plein, des câlins. »
Luna vint mettre sa tête sur les cuisses de Pleione.
« Ah, et au fait, tu n'as pas besoin de m'appeler "Madame". Appelle moi juste Pleione, ce sera suffisant. »
Cette dernière se mit à lui caresser les oreilles, passant son autre main dans ses cheveux. Les deux nekos étaient au paradis.
Que Jacob Lilianstar m'en soit témoin... Dusse-je rester dans cette chambre jusqu'à demain matin, je cajolerai Luna jusqu'à ce qu'elle accepte de faire l'amour avec moi !
Quel doux blasphème envers son ancêtre cela était. Mais elle semblait oublier que, dans sa chambre, sa sœur l'attendait.
D'ailleurs, Antares, en ayant assez de guetter le retour de sa petite sœur, s'était mise à se caresser en pensant à elle.
« Aahh... Pleione... »
-
Luna laissa donc Madame Pleione entrer, et s’écarta prudemment… Et, par une sorte d’ultime sursaut, elle songea à fermer la porte, qui claqua derrière les deux femmes. Elle observa ensuite discrètement Madame Pleione, humant sa bonne odeur. Elle était, comme elle, une neko, mais elle avait l’air… Différente. Plus affirmée. Est-ce qu’elle était, comme Luna, une esclave ? Luna ne voyait sur elle aucun collier, mais, après tout, elle-même n,’en avait pas, puisqu’elle n’avait pas encore rejoint ses nouvelles Maîtresses. Sa queue remuait de droite à gauche, Luna observant, un peu circonspecte, cette étrange femme, qui se rapprocha du feu. Ce câlin lui avait fait beaucoup de bien, et, chez Luna, c’était toujours le meilleur moyen d’abaisser sa vigilance, en lui grattouillant la tête, en faisant preuve d’affection avec elle. Luna adorait les câlins, tout simplement, et, dès qu’on avait compris ça, on avait compris comment abaisser toutes les barrières chez la neko… Une neko qui resterait toujours sauvage, même malgré les efforts de Maîtresse Mirei pour qu’elle change.
Madame Pleione s’était installée sur le tapis, au coin du feu, et lui présenta ses genoux :
« Viens poser ta tête sur mes jambes. Comme ça, tu seras confortablement installée et tu profiteras de la chaleur du feu tout en recevant mes câlins. Car crois-moi, je vais t'en faire plein, des câlins.
- Nyuuu… » miaula Luna en s’approchant.
Elle avançait évidemment à quatre pattes, et alla ainsi se coucher aux pieds de Madame Pleione, nichant sa tête dans le creux de ses genoux. Le feu réchauffait son petit corps frais, et sa queue caudale se mit à remuer de gauche à droite. Luna dormait fréquemment au coin du feu. Maîtresse Alaunriina le savait plutôt bien, et, parfois, quand Luna se couchait sur les peaux de bêtes de sa Maîtresse, elle se réveillait au petit matin en étant nichée dans les bras de sa Maîtresse, qui était venue la rejoindre pendant la nuit, et en profitait ensuite pour lui faire l’amour… Autant dire qu’il s’agissait là de magnifiques souvenirs pour elle, et dormir au coin du feu le lui rappelait... Même si le tapis était moins confortable qu’une peau de bête, Luna pouvait s’y faire, et ce d’autant mieux que sa tête était posée sur des cuisses.
La neko ronronnait toujours encore un petit peu, jusqu’à ce que Madame Pleione lui fasse une remarque qui amena les oreilles pointues de Luna à se redresser un peu :
« Ah, et au fait, tu n'as pas besoin de m'appeler "Madame". Appelle moi juste Pleione, ce sera suffisant. »
Luna cligna des yeux à plusieurs reprises. À force d’être l’esclave de Maîtresse Alaunriina, Luna avait intégré, en son inconscient, à coup de fouet, l’usage des termes respectueux, et elle n’avait pas l’habitude de le faire. Pour elle, Madame Pleione venait de lui donner un ordre, et, dans sa tête, de manière inconsciente, Madame Pleione était déjà devenue Maîtresse Pleione. Luna hocha donc la tête, de haut en bas.
« Luna vous appellera juste Pleione, alors… »
Après avoir dit cela, la neko retourna poser sa tête sur les genoux de Maîtresse Pleione, et s’y frotta un petit peu, sa queue caudale continuant, de son côté, à se déplacer de droite à gauche. Son corps réclamait les câlins promis… Et, quand ces derniers vinrent sur sa tête, Luna se mit à lécher et à embrasser les cuisses de Maîtresse Pleione, ronronnant doucement… Doucement et tendrement.
-
Avec Luna dans le creux de ses genoux, Pleione était au paradis tandis qu'elle caressait cette neko sauvage. Pendant que ses mains caressaient ses cheveux lisses et ses oreilles remuantes, elle observait sa queue blonde aller de gauche à droite sous l'effet du plaisir. Elle en était tellement fascinée qu'elle ne remarquait même pas que sa propre queue, aux poils bruns et blancs, était en train de remuer elle aussi, tant l'excitation la parcourait. La température de son corps continuait d'augmenter, ses tétons se redressaient et son intimité recommençait à s'humidifier. Elle n'en pouvait plus d'attendre. Elle voulait Luna, ici et maintenant. Alors elle tenta de se convaincre elle-même que les choses allaient dans le bon sens, et que Luna allait accepter de se laisser caresser de façon plus intime.
Elle m'a laissée entrer dans sa chambre. Elle a accepté de m'appeler seulement Pleione, elle ronronne quand je la cajole... et si je continue d'attendre éternellement, je ne pourrai jamais lui faire l'amour. Pire encore, Antares risque de me retrouver. Et en plus du sermon des gardes pour m'être éloigné de ma chambre sans les avoir prévenu, je devrais ensuite subir... la punition d'Antares.
Les propres pensées de Pleione la firent trembler. Elle se sentit parcouru par un sentiment entre la crainte et l'excitation, à l'idée de ce que sa sœur pourrait lui faire.
Quand Pleione désobéissait à Antares après s'être engagée à l'écouter et à suivre ses consignes, sa grande sœur avait un moyen bien à elle de la punir. D'abord, elle lui infligeait un châtiment corporel particulièrement honteux pour la corriger. A chaque fois, ce châtiment était fait pour exciter sa jeune soeur. Ensuite, quand Pleione la suppliait de lui faire l'amour, Antares refusait et lui interdisait de se masturber pour se soulager. Son supplice durait pendant des heures puis, si elle avait fait une grosse bêtise, elle avait droit à un autre châtiment et une autre période d'attente, afin que le message rentre bien dans sa tête de pioche. Sinon, sa grande sœur la libérait. Ce genre de traitement révélait une partie de la personnalité d'Antares qu'elle ne montrait devant personne d'autre que sa petite sœur : elle pouvait aussi bien être une gentille fille emplie de tendresse... qu'une méchante fille emplie de sadisme.
Pleione s'arracha à sa rêverie pour revenir à Luna. Juste à temps pour voir cette dernière venir lécher et embrasser ses cuisses nues, dont l'intérieur, très proche, était l'une de ses zones érogènes. Ce fut le coup de grâce pour les derniers doutes de la neko. Sans hésiter plus longtemps, elle se décida enfin à passer à l'action. D'un geste fin, elle alla poser sa main libre sur le dos de la jolie neko. Un frisson parcourut cette dernière en la sentant.
« Excuse moi. Tout va bien ? »
Impossible de savoir si les frissons de Luna étaient des frissons de plaisir ou de crainte. Mais, dans le doute, Pleione continua très doucement ses caresses. Son excitation était trop grande, elle ne pouvait plus se retenir.
Plus loin, dans sa chambre, Antares était tout aussi excitée. Quand sa sœur était partie, elle avait soudain ressenti un intense désir dans son bas-ventre. Convaincue que Pleione ne serait pas sortie longtemps, la neko blonde avait choisi de l'attendre bien sagement, pour la jeter sur le lit et la prendre toute entière dès son retour. Mais tandis que les minutes défilaient, aucun signe du retour de Pleione. N'en pouvant plus d'attendre, Antares, assise sur le grand lit de leur chambre, avait commencé à caresser son intimité par-dessus sa culotte. Très vite, sa main est passée en dessous du tissu, pour venir la toucher directement, puis son autre main est allée se glisser sous son soutien-gorge. A présent, elle se masturbait de toutes ses forces, toujours avec la même pensée dans sa tête : sa sœur.
« Aahh... aahh... aahh... »
Une chance que la chambre était bien insonorisée, sinon les gardes postés dans le couloir se seraient déjà précipités à l'intérieur en entendant ses gémissements.
-
Pour Luna, il n’y avait aucune différence de fond entre l’affection et le sexe, entre un câlin et le fait d’avoir une relation sexuelle. De son point de vue, il s’agissait juste de la même chose, avec une intensité différente dans les deux cas. En tout état de cause, elle continuait à lécher les cuisses de Pleione, ronronnant de plaisir, se rapprochant de plus en plus de son intimité. Les tétons de Luna avaient durci et ses seins pointaient. Elle n’éprouvait aucune gêne dans ce qu’elle faisait, et sa queue caudale continuait à remuer de droite à gauche, témoignant de toute son excitation. Luna léchait donc, et sentit la main de Plieone glisser sur son dos.
« Nyuuu… » ronronna Luna.
Elle adorait faire l’amour avec les autres nekos, et cette Pleione était aussi tendre que belle. Luna se frottait contre elle, et releva la tête quand Pleione lui posa une question :
« Excuse-moi. Tout va bien ? »
La question la surprit, et Luna cligna des yeux, puis se releva alors, en posant ses pattes avant sur le torse de Pleione, ce qui eut pour effet de la faire tomber en arrière. Pleione se coucha ainsi sur el dos, et Luna se pencha au-dessus d’elle. Leurs seins se caressèrent, et elle lui lécha la joue, en se blottissant tout contre elle.
« Oui… Luna est heureuse d’avoir une nouvelle amie à qui faire des câlins… »
La neko avait de gros besoins affectifs. Elle adorait tant les câlins qu’en être séparée était toujours pour elle une lourde et douloureuse épreuve. Elle se blottit donc contre Pleione, léchant son visage, puis l’embrassa, brièvement, ses mains s’appuyant sur ses épaules. La belle Pleione n’avait probablement pas vu venir ce coup, mais Luna était ainsi. Maîtresse Alaunriina l’avait très bien formé, et le sexe était profondément ancré en elle… Comme on pouvait le réaliser en ce moment.
Elle continua ensuite à lécher les lèvres de Pleione, remuant son corps d’avant en arrière sur le sien, le frottant contre celui de la femme… Et son corps, lui, continuait à délicieusement ronronner.
-
Plus de doute possible, Luna aimait ce que Pleione lui faisait. Sinon, elle ne se serait pas relevée pour poser ses mains sur le torse de sa nouvelle amie, presque sur ses petits seins, pour la faire tomber en arrière et atterrir sur le dos, avec la neko sauvage au-dessus d'elle. L'esprit de la neko civilisée avait un peu de mal à assimiler ce qui se passait : même si elle voulait que Luna et elle se fassent l'amour, elle n'arrivait plus à suivre l'enchaînement des événements, tant ce geste de la part de l'autre neko lui semblait soudain. Elle avait été si nerveuse, si intimidée lors de leurs premiers contacts, qu'elle ne pensait pas arriver à une telle position en si peu de temps.
Avec Luna penchée sur elle, frottant son corps nu contre le sien en ronronnant, lui léchant la joue et lui disant qu'elle était contente de pouvoir faire des câlins à quelqu'un, Pleione jouissait intérieurement. Son objectif était enfin à portée de main.
Pendant que Luna lui léchait le visage, Pleione lui caressait le corps : son dos, ses hanches, et finalement, elle alla lui masser les fesses. Depuis le temps qu'elle en avait envie, maintenant que Luna s'offrait à elle, la jeune neko n'allait pas se priver. Elle caressa, tripota et malaxa ce fessier bien rond et bien ferme, et chaque seconde passée la rendait plus excitée. Très vite, elle n'arriva plus à retenir ses gémissements et ses ronronnements, interrompus seulement lorsque Luna vint l'embrasser brièvement, avec ses mains sur ses épaules. A ce moment, Pleione crut que son corps était en train d'exploser : elle adorait les baisers, en particulier les baisers doux, comme ceux de sa sœur ou de certaines de ses anciennes partenaires, et celui de Luna était si délicat qu'elle en voulait plus. Alors, quand sa partenaire (car il ne faisait plus aucun doute qu'elle l'était) vint lui lécher les lèvres, elle sauta sur l'occasion.
« Luna ! »
D'un mouvement rapide, Pleione colla ses lèvres à celle de Luna. Dans le même temps, elle lâcha ses fesses pour faire remonter ses mains, d'abord sur le bout de sa queue attachée à sa peau, puis le long de son dos, en suivant le tracé de sa colonne vertébrale, pour finir sur ses omoplates. De cette façon, la jeune neko pouvait garder sa partenaire contre elle et l'empêcher d'échapper à ce baiser avant qu'elle l'ait décidée.
Après avoir savouré le bord de sa bouche, elle ouvrit un accès vers l'intérieur avec sa langue, pour venir rencontrer sa jumelle. Les organes buccaux des deux nekos se mêlèrent dans un ballet sensuel et endiablé, rythmé par le bruit étouffé de leurs couinements de plaisir.
Après plus de deux minutes, Pleione libéra enfin Luna. Mais cette dernière, à voir comment elle se frottait à sa partenaire, voulait plus de câlins. La jeune neko allait se faire un plaisir de faire de ses désirs une réalité.
Elle écarta légèrement sa jolie neko pour pouvoir se redresser et se rasseoir, puis vint lui caresser la joue.
« Tu veux encore me faire des câlins ? Alors aide moi à me déshabiller. De cette façon, tu pourras sentir mon corps nu se frotter contre le tien. A moins que tu ne préfères que je garde mes sous-vêtements pour l'instant ? A toi de choisir. »
-
Le câlin se poursuivait, tout simplement... Et Luna l’aimait bien, ce câlin. Ses lèvres se plaquèrent donc sur celles de Pleione, et, quand elle sentit les mains de la neko appuyer sur ses fesses, un frémissement parcourut tout le corps de Luna, qui se mit à ronronner furieusement, miaulant dans la bouche de Pleione. Elle l’embrassa plus vigoureusement, en fourrant sa langue, comme Maîtresse Alaunriiina lui avait appris à le faire. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, cherchant celle de son amante, qu’elle se mit à caresser, tout en se lovant contre elle. Pleione était belle, et sentait très bon, ce qui, pour Luna, méritait d’être signalée, au vu de l’importance qu’elle accordait aux odeurs. Elles s’embrassèrent donc pendant plusieurs minutes, Luna sentant ses seins durcir, et tout son corps devenir beaucoup plus réceptif et beaucoup plus sensible au toucher.
« Rrrrr... »
La queue de Luna fouettait l’air de droite à gauche, tandis que le baiser se poursuivait... Jusqu’à ce que Pleione ne finisse par s’écarter un peu d’elle, laissant une Luna surexcitée, avec les sens en feu. La petite neko se mordilla les lèvres, observant avec des yeux ravis et pleins d’amour sa belle amante. Pleione savait comment l’embrasser, et Luna avait sur ses lèvres le goût sucré et délicieux de sa bouche. Un contact particulièrement délicieux, qui amena Luna à se pourlécher légèrement les babines, sa langue filant le long de sa bouche.
Pleione se releva, et Luna se coucha sur le côté, sentant l’une des mains de la femme venir caresser l’une de ses joues. Elle se mit ensuite à lui parler, évoquant la suite de leurs jeux.
« Tu veux encore me faire des câlins ? Alors aide moi à me déshabiller. De cette façon, tu pourras sentir mon corps nu se frotter contre le tien. A moins que tu ne préfères que je garde mes sous-vêtements pour l'instant ? A toi de choisir. »
Un choix... C’était intéressant ! Luna n’avait pas l’habitude de choisir, et elle se redressa à son tour, puis, en souriant, poussa Pleione, la renvoyant se coucher sur le dos. Ayant jadis été une grande naturiste, Luna avait un peu du mal avec les vêtements. Elle s’était souvent demandée leur utilité, si ce n’est se protéger du froid. Pour elle, on était tellement mieux sans ces horribles tenues ! Malheureusement, tout le monde en portait, et Luna avait dû s’y habituer... Mais, si on lui offrait l’occasion de les retirer, alors là, elle ne se le faisait pas redire deux fois.
Ses mains glissèrent donc sur les vêtements de la neko, et elle la déshabilla entièrement, tirant sur ses vêtements, sur les nœuds, sur les lacets, sur tout ce qui était susceptible de la retenir. Finalement, Pleione se retrouva aussi nue qu’elle, et Luna lui lécha amoureusement une joue, frottant son nez contre son corps, se blottissant tendrement contre elle.
« Rrrrr... Mrrraaaww... Pleione est bien plus belle comme ça, sans aucun vêtement sur sa peau ! Luna n’aime pas les vêtements, elle préfère être libre ! Elle se sent entravée et enlisée dans des vêtements ! »
Et ça, foi de neko, c’était bien vrai !
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Il ne fallait pas le dire deux fois à Luna : à peine Pleione eut elle fini de parler qu'elle se fit à nouveau coucher sur le sol par sa partenaire, qui tira ensuite sur tous les rubans, nœuds et lacets qui pouvaient tenir la robe de la neko sur son corps. Puis ce fut au tour de ses sous-vêtements, que Luna enleva avec un peu plus de facilité, la mettant ainsi totalement nue.
Pleione aurait du se sentir nerveuse en dévoilant ses courbes plutôt pauvres devant sa partenaire au corps si ferme et généreux. Pourtant, elle n'était absolument pas gênée ou complexée : son désir de se coller contre sa neko sauvage éclipsait tout autre sentiment, comme la honte de son corps ou la crainte de se faire prendre.
Une fois qu'elle l'eut déshabillée, Luna vint se coller contre Pleione, la léchant amoureusement et se frottant contre elle avec tendresse. Elle paraissait encore plus contente et excitée maintenant que sa partenaire n'était plus vêtue. La neko civilisée, convaincue qu'il n'y avait plus aucun risque, portée par la vague du plaisir, se laissa aller : d'un mouvement agile du bassin, elle roula sur le côté, entraînant sa partenaire avec elle. Cette dernière était maintenant au sol, sur le dos, surplombée par son amie neko. Pleione l'embrassa et la lécha sur tout le visage et dans le cou, mordillant parfois ce dernier sous le coup de l'excitation, elle remua son corps tout en se collant au sien et, surtout, elle lui fit plein de caresses avec ses mains : d'abord sur son ventre, pour réveiller son plaisir, puis sur sa queue et ses oreilles, les stimulant en même temps, sachant très bien qu'une neko devenait rapidement folle quand on titillait ses parties animales, puis sur l'extérieur de ses cuisses, une zone très chatouilleuse et très érogène. Finalement, elle s'attaqua à la partie qui l'alléchait le plus sur le corps de sa partenaire : ses magnifiques seins, bien ronds et bien soutenus, avec des tétons tendus à l'extrême par le désir de leur propriétaire.
Depuis son entrée dans cette chambre, Pleione fantasmait sur Luna. Mais ce qu'elle regardait par dessus tout, c'était sa poitrine. N'ayant elle même que peu de volume à ce niveau, elle s'intéressait beaucoup aux poitrines bien formées qu'elle trouvait chez ses partenaires, comme sa sœur ou Luna.
Pleione vint planter ses mains avides de caresses sur les seins de sa partenaire. Elle en apprécia la rondeur, la souplesse et la douceur. Elle commença par les caresser entièrement, les paumes de ses mains étendues sur toute la surface de ces délicieux globes de chair. Elle écouta avec bonheur les miaulements de plaisir de la neko sauvage et en poussa quelques uns en réponse.
« Si tu aimes ce que je te fais... mrrraaaww... attends un peu de voir la suite. »
Pleione fit converger ses doigts sur l'extrémité des seins de Luna, ses petits tétons roses et droits comme des piquets. Elle les tortilla et les dessina avec beaucoup de passion et de tendresse, afin que sa partenaire y prenne un plaisir absolu. Et à entendre la force de ses miaulements, qui ressemblaient de plus en plus à des cris, elle perdit peu à peu le contrôle de son corps. Une fois qu'elle en eut assez de juste les toucher, elle dirigea sa bouche vers le téton droit de Luna. Elle commença par le lécher, pour en découvrir le goût, puis elle alla ensuite le sucer affectueusement, comme un petit chaton qui téterait sa maman pour avoir son lait.
C'était un fantasme récurrent chez Pleione : dès qu'elle couchait avec une femme possédant une poitrine bien fournie, elle ne pouvait pas s'empêcher de sauter sur ses seins pour les téter. La seule chose qu'elle y regrettait, c'était qu'il n'y ait souvent aucun écoulement laiteux qui sortait de ces délicieux seins. Sur la myriade de filles et de femmes avec lesquelles Pleione avait eu des rapports intimes, très peu d'entre elles avait fait sortir du lait de leur poitrine pour rassasier leur petit chaton gourmand. Il y avait eu quelques terranides vaches, ou des femmes ayant accouchée peu de temps avant, mais il y en avait si peu...
La neko se détacha un bref instant de la poitrine de Luna car quelque chose la dérangeait : la dureté des planches de bois du sol n'étaient pas faites pour échanger caresses et baisers. Alors elle se leva, alla se mettre sur le lit, s'allongea sur le côté du fond, et caressa la partie du lit encore vide en faisant signe à Luna.
« Viens Luna. Ce sera bien plus confortable sur le lit. Je ne voudrais pas que tu te fasses mal sur ce sol si dur. »
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Luna avait intégralement déshabillé Madame Pleione, et frottait son corps nu contre le sien. Hum, il était si bon de sentir la chair se claquer mutuellement ! De sentir les corps s’unir et se lier, se frotter ensemble, langoureusement et longuement. Luna se faisait plaisir, profitant du corps de Pleione, et son amante finit par agir. Elle retourna Luna, et ses mains s’activèrent sur ses seins, venant les pincer et les presser.
« Nyuuu... !! »
La neko se mit à ronronner encore plus fort, se tortillant sur le sol, en sentant les doigts de Pleione sur ses seins. Son amante avait caressé tout le reste de son corps, s’attardant sur les zones de plaisir de Luna (on disait « érogènes », et ce mot revint à l’esprit de Luna, même si elle ne savait plus quelle Maîtresse le lui avait enseigné). Elle s’était ensuite concentrée sur les seins de Luna, et la neko vibrait de plaisir. Il y avait si longtemps qu’on ne lui avait pas fait un tel câlin ! Et puis, avec une neko, en plus ! Une autre elle, une autre Luna ! Luna sentait que Madame Pleione s’activait énormément sur sa poitrine. Aimait-elle donc les beaux seins de Luna ? Il fallait bien reconnaître que, sur ce point, la Nature avait été généreuse avec Luna, même s’il avait fallu qu’elle soit chez Maîtresse Alaunriina pour vraiment comprendre l’intérêt de cette poitrine. Le sexe était quelque chose qui lui était alors totalement inédit, et elle avait appris sur le tard. Maintenant, elle s’en sortait plutôt bien, mais avait toujours cette version candide et quelque peu touchante du sexe... Même si elle était très perverse.
Jouant avec Pleione, elle soupirait et couinait, se pinçant les lèvres, nullement dérangée par la dureté du sol. Elle avait l’habitude de coucher contre le mur, le sol, prise entre deux corps, ou enroulée dans de multiples tentacules. Alors, ce n’était pas un sol en bois qui allait la perturber plus que ça... Luna se laissait caresser et prendre par Pleione, jusqu’à ce que cette dernière lui demande d’aller sur le lit :
« Viens Luna. Ce sera bien plus confortable sur le lit. Je ne voudrais pas que tu te fasses mal sur ce sol si dur. »
Elle s’était écartée d’elle, et venait de se poser sur le lit. Luna, elle, s’était retournée, se couchant sur le ventre, puis se redressa rapidement.
« D’accord... »
Marchant à quatre pattes, elle rejoignit rapidement le rebord du lit, et bondit dessus, se mettant à côté de Pleione. Luna lui sourit, et posa une main sur l’épaule de la femme, puis lui vola un baiser. Pleione avait une petite poitrine, mais ça ne dérangeait pas Luna, et ça ne l’empêcha pas de venir lécher chacun de ses seins, tout en continuant à ronronner de plaisir.
« Tu as une peau délicieuse, Pleione... »
Luna se lovait désormais contre elle, et déplaça ses doigts, venant caresser les hanches de son amante, avant de s’approcher de ses cuisses, caressant ses lèvres intimes, avant de glisser ses doigts en elle. La neko n’avait pas pour habitude de traîner... Et elle le montrait bien !
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Luna se retourna sur le ventre puis bondit à quatre pattes sur le lit pour venir se mettre à côté de Pleione. Avant que la neko civilisée ne puisse faire un geste, la neko sauvage vint poser une main sur son épaule, et lui vola un baiser si rapidement que sa partenaire n'eut même pas le temps de vraiment le savourer. Cela la décevait un peu, mais elle l'oublia très vite lorsque Luna vint lover son corps contre le sien et coller sa bouche contre les seins de Pleione, qu'elle lécha avec plaisir. La neko brune miaula de toute sa voix tant elle se sentait bien quand la petite langue rose de sa partenaire venait caresser ses tétons tous durs de plaisir. La jeune neko adorait se faire lécher sur ses zones érogènes, mais elle était clairement plus exciteé quand c'était une autre membre de son espèce qui venait la lécher, comme sa sœur ou Luna. Tout en la léchant, Luna fit un compliment à sa partenaire sur la douceur de sa peau.
Pleione atteignit l'extase émotionnelle en l'entendant. Une neko aussi jolie et bien fournie que Luna qui la complimentait sur son corps qui la complexait tant ? Il n'en fallait pas plus pour faire son bonheur. C'est alors que la neko sauvage posa ses mains sur les hanches de sa partenaire pour en caresser le creux. Pleione fut assaillie par la douceur de ces caresses, peut-être aussi douces que celles d'Antares. Puis sa partenaire dirigea ses doigts vers ses lèvres intimes, les frottant un peu avant de s'enfoncer à l'intérieur.
Pleione lâcha un miaulement d'extase semblable à un cri en sentant les doigts de Luna frotter ses parois intimes. Cette neko avait, par son comportement affectueux et son habileté à faire l'amour, réveillé en elle des pulsions animales qu'elle croyait refoulées depuis son enfance, quand son comportement était assez semblable à celui de sa partenaire. Ses pulsions primaires remontaient le long de son échine et lui procuraient un tel plaisir qu'elle choisit de se laisser aller. Elle qui voulait tant faire l'amour à Luna, voilà qui était en train de se faire.
« Han... han... oui... oui... myaaa »
Portée par la vague de plaisir qui la traversait et par les bruits humides faits par les doigts de Luna faisant des allées et venues dans son vagin, Pleione mit ses mains sur les parties de neko de sa partenaire pour les stimuler en même temps : une main lui grattouillait les oreilles, l'autre masturbait sa queue remuante comme s'il s'agissait d'un membre masculin. En tant que neko, elle savait que sa partenaire tirerait un immense plaisir d'un harcèlement de ces deux endroits en même temps. Tout en s'activant avec ses mains, elle vint lécher le visage de la neko sauvage.
« Ah... Luna... plus fort... plus vite... aahh... »
Pleione se sentait perdre prise sur ses inhibitions sans rien pouvoir y faire. Et elle adorait ça.
Pendant ce temps, dans la chambre des sœurs, Antares continuait ses plaisirs solitaires. Sa main gauche jouait avec son opulente poitrine, la tirant, la malaxant et la griffant avec bonheur, tandis que sa main droite s'activait spasmodiquement dans son vagin, faisant des allées et venues de plus en plus rapides à mesure qu'elle s'approchait de la jouissance. Cependant, elle prenait garde de ne pas aller trop vite et d'atteindre lentement l'orgasme, pour avoir de l'énergie quand sa petite sœur reviendrait. D'ailleurs, elle se masturbait aussi en pensant à ce qu'elle allait lui faire une fois qu'elle l'aurait sous la main. Peut-être même lui donnerait elle une fessée pour la punir de l'avoir tant faite attendre.
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La belle petite neko n’avait que des raisons d’être heureuse en ce moment. Tout, ici, tout tendait à la faire exploser de plaisir. La Terranide embrassait ses seins, et remontait pour lécher son cou, pour embrasser sa nuque, ou pour embrasser sa joue. Ses deux doigts remuaient longuement en elle, d’avant en arrière, et elle pouvait sentir toute la mouille de la femme, ainsi que ses vibrations. Heureuses et excitées, les deux nekos ronronnaient comme des turbines d’avions, comme si de petits moteurs à réaction venaient de s’allumer dans la pièce. Elle léchait sa peau, alternant entre des soupirs, des lèchements, et des gémissements. Pleione ne tarda pas à lui rendre son plaisir, en venant masturber sa queue caudale, qui se dressa et se raidit, faisant miauler la belle petite neko.
« Miiiaaaaa… !! »
En ce moment, Luna ne pensait à rien d’autre que se faire plaisir. Pleione savait où la caresser pour lui faire plaisir, et, tout en frottant sa queue caudale, elle grattouillait ses oreilles. Deux belles nekos en train de se faire l’amour, de se faire un long et torride et sensuel câlin… C’était quelque chose de magnifique, quelque chose qu’elle adorait toujours, encore et encore, malgré le poids des années. Les deux femmes se frottaient ensemble, et la langue de Pleione alla se poser sur son visage, léchant cette dernière.
Pleione lui demandait de continuer dans ce sens, d’aller encore plus vite, d’être encore plus talentueuse, encore plus énergique. Souriant délicatement, elle embrassa la femme sur les lèvres, goûtant à sa belle bouche, tirant sur ses lèvres, et enfonça sa langue dans sa bouche, jouant avec elle… Et, probablement à la surprise de Pleione, Luna retira alors ses doigts de son sexe. Ils étaient recouverts de mouille, et elle posa sa main sur les hanches de son amante neko, délaissant sur sa peau des traînées humides. Sa queue caudale se déplaça alors, formant une boucle, et la pointe se rapprocha des lèvres intimes de Pleione.
« Nyaaa… Me voilà, Pleione… Je vais te baiser… Bien fort… »
Elle avait soufflé ces mots dans le creux de l’une des deux oreilles pointues de la femme, et elle la grattouillait tendrement. Elle aussi, elle grattait les oreilles, car elle aimait bien qu’on s’attaque à cette partie de son corps… Alors, si elle, elle aimait bien, ce devait aussi être le cas pour les autres nekos, non ? En tout cas, c’était l’idée que Luna suivait, et sa queue caudale remuait dans les lèvres intimes de Pleione, faisant office de verge poilue et très longue. Ses mains étant libres, elle en profita pour glisser l’autre sur les fesses de Pleione, tout en léchant sa joue, et en se frottant contre elle.
« Nyuuu… Laisse-toi aller, Pleione… Laisse Luna faire jouir ce magnifique corps qu’est le tien, miaaaaawww… ! »
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Tandis que Luna activait ses doigts dans l'antre de Pleione, elle alla embrasser la femme, jouant avec ses lèvres et sa langue pour lui faire autant de bien que possible. La neko brune couinait de bonheur, mais elle déchanta très vite quand, d'un coup, la neko blonde retira ses doigts de son intimité. Elle se sentit toute triste et était prête à supplier sa partenaire pour qu'elle continue à jouer avec elle. Heureusement, elle n'eut pas à en arriver là, puisque Luna dirigea ses doigts trempés de mouille sur ses hanches pour y laisser des sillons humides. Pleione en ronronna, et sursauta l'instant d'après quand elle sentit la queue caudale de la neko sauvage frotter contre ses lèvres intimes. Luna vint ensuite lui murmurer qu'elle allait la baiser bien fort. La neko brune s'étonna d'entendre des mots aussi crus dans la bouche d'une neko aux airs si enfantins, mais fut très contente de les entendre, surtout que le souffle chaud de sa partenaire lui arrivait dans une de ses oreilles.
Tout en lui grattouillant son oreille, Luna enfonça sa queue caudale dans le vagin de Pleione. La neko miaula de toute sa voix quand la queue entra en elle comme une longue verge poilue. Elle qui n'avait pas l'habitude de se faire pénétrer avec des jouets ou des organes de futanari, elle en faisait toujours beaucoup quand quelque chose remuait en elle. En même temps que la queue allait et venait, la neko blonde frottait les oreilles de sa partenaire comme cette dernière le lui avait fait précédemment. Avec autant de stimulus en même temps, Pleione savait qu'il ne lui faudrait pas longtemps avant de jouir. D'ailleurs, Luna l'encourageait à le faire.
« Myaaaawwww... Oui... Luna... Fais moi jouir... aahh... »
Entre couinements, gémissements et miaulements, Pleione n'entendait et ne faisait plus rien. Le corps crispé, étendu de tout son long sur le lit, les mains serrant les draps, elle se laissait totalement faire, allant de plus en plus vite vers l'orgasme. Elle voulait tellement sentir sa mouille s'expulser de son corps et recouvrir la queue de Luna. Elle voulait laisser exploser toute cette envie qu'elle retenait depuis son arrivée dans cette chambre. Elle en bavait de désir.
« Myaa... myaaa... oui... oui... encore... myaa... »
Finalement, à force de remuer, la queue de la neko blonde la fit jouir.
« MYYYYYAAAAAAA !!! »
Pleione lâcha un miaulement suraigu, accompagnée d'un grand sourire. Sa cyprine s'expulsa bruyamment de son vagin et se répandit sur l'extrémité poilue de Luna. Puis la neko brune s'étala sur les draps, muscles relâchés, le visage rouge, la bave aux coins des lèvres et des larmes de joie aux coins des yeux. Elle avait atteint l'extase physique, et ne comptait pas en rester là.
La Lilianstar eut un dernier couinement quand la queue de sa partenaire sortit de son antre mouillée. Et alors qu'elle s'éloignait, la neko l'attrapa dans sa main.
« Pas... si vite... »
Elle mit la queue dans sa bouche pour lécher la cyprine sur ses poils. C'était aussi bon pour elle que ça pouvait l'être pour Luna de se faire sucer l'une de ses parties de neko. Puis, une fois la queue à sec, Pleione la lâcha. Toute la cyprine qu'il y avait sur la queue avait été remplacée par de la salive.
« Rrrrrrrrr... J'espère... que tu as... aimé... »
La neko brune se lova tout contre sa neko blonde, passant ses bras autour d'elle et frottant amoureusement son visage au sien. Son récent orgasme l'avait rendu bien plus tendre et plus câline. Mais elle voulait aussi que sa partenaire ait aussi la chance de pouvoir jouir.
« Myuuu... C'est à moi de te faire jouir... »
La queue de Pleione cessa de remuer pour venir glisser entre les jambes de Luna. Elle frotta un peu ses lèvres intimes, puis entra en elle. La neko sauvage miaula joyeusement.
« Rrrrrrrr... J'aime entendre ta voix, ma neko d'amour... »
-
Luna savait user de sa queue pour faire plaisir à ses amantes. Maîtresse Alaunriina lui avait appris à s’en servir. Au début, il fallait bien reconnaître que ça avait été très difficile, car, quand on touchait à la petite queue poilue de Luna, elle tremblait sur tous ses membres, et était incapable de faire autre chose que ressentir des frissons. À l’époque de sa famille, certains nekos s’amusaient avec ça, en tirant sur la queue de Luna, pour le plaisir d’entendre cette dernière protester vigoureusement. Grâce à Maîtresse Alaunriina, elle avait progressivement appris à gérer les fortes sensations de plaisir qui découlaient de sa queue, et à apprendre à l’utiliser pour faire du plaisir aux autres. Insuffler la joie et l’extase, c’était tout ce que Luna faisait. C’est quand elle réalisait ça qu’elle était véritablement heureuse, heureuse et détendue, soulagée et joyeuse, joyeuse de faire du bien, joyeuse de faire plaisir aux autres. Sa queue caudale remuait d’avant en arrière, longuement et profondément. Elle s’enfonçait longuement, avant de revenir en arrière, et de repartir en avant, tout en remuant sur elle-même de gauche à droite. Luna vibrait de plaisir, ses mains appuyées sur les seins de Pleione, et, tout en le faisant, elle sentait son amante miauler et gémir, hurler même. Le plaisir était là, et Luna le sentait le long de ses poils, à chaque fois que de la mouille s’y collait. La belle petite Pleione était surexcitée, approchant rapidement du point d’extase. Luna comptait bien la faire jouir, et, pour ça, elle employait tous les moyens dont elle disposait, sa queue continuant à remuer en elle, encore et encore.
« Haaaa… »
La neko blonde mouillait aussi, car sa queue était très sensible. Ses doigts se crispaient sur les seins de la femme, s’attaquant à ses tétons. Elle les pinçait et les écartait de gauche à droite, remuant ses seins dans tous les sens, tout en léchant son cou. Elle se frottait contre elle, mordillant sa peau, encore et encore, sa queue continuant à remuer, toujours plus profondément. Oh, elle comptait bien la faire jouir, cette petite chérie ! Et elle y approcha rapidement. Madame Pleione ne pouvait pas résister face aux assauts de Luna, dont la queue remontait et redescendait, de plus en plus vite, jusqu’à la faire jouir.
Pleione se crispa, et poussa un long cri en atteignant son orgasme, que Luna sentit venir sans problème. Esquissant un léger sourire, elle l’embrassa brièvement sur les lèvres, puis se retira ensuite. Le bout de sa queue était trempé, mais, au même moment, Pleione tira dessus, soulevant un peu les fesses de Luna au passage.
« Nyuuu… »
Elle vit la bouche de Pleione goûter à sa queue, et Luna se crispa à nouveau sur les seins de Pleione. Toute rouge, Luna se mit à ronronner, et remua un peu sa queue en elle, glissant dedans, filant légèrement. Ses poils étaient léchés par Pleione, qui continuait à tenir sa queue d’une main, l’empêchant ainsi de pouvoir la retirer. C’était… Ah, c’était particulièrement agréable, il fallait bien le reconnaître. Luna adorait ça, et Madame Pleione ne laissa sa queue sortir que quand elle était bien propre. Se mordillant les lèvres, Luna vibrait longuement, et cligna des yeux à plusieurs reprises.
Les rôles allaient maintenant s’inverser, et, en souriant, Luna se glissa sur le côté, se couchant sur le dos, laissant ainsi à Pleione l’occasion de pouvoir lui faire l’amour. Elle sentit sa queue se rapprocher de ses cuisses, et Luna soupira, glissant une main sur son dos, grattant profondément cette dernière.
« Nyuuuuu… Mrraaawwww… !! »
Luna hurlait et couinait en se tortillant sur le lit, et ses mains glissèrent pour se poser sur les fesses de Pleione, se crispant à cette dernière. Elle remuait sur le lit, et vibrait de plaisir, longuement et profondément, tout son corps en osmose et excitée. Luna mouillait abondamment, et ses mains jouaient avec le petit cul de Madame Pleione, venant l’écarter de gauche à droite, écartant ses fesses.
« Haaaaann… Ouuuiii… Baise la petite Luna, Ple… Pleione, haaaaann… !! NYYYUUUUUUUU !! »
Et, encore et encore, elle mouillait abondamment.
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Pleione était couchée sur Luna, la queue dans son intimité, écoutant avec délice ses miaulements de plaisir qui se mêlaient aux siens. Pour elle, avoir sa queue caudale qui remuait à l'intérieur d'un vagin, c'était comme quand la queue d'un homme se retrouvait au même endroit : un plaisir grisant, fabuleux, qu'on veut garder actif le plus longtemps possible. C'est pourquoi la neko brune prenait soin de faire des vas-et-viens d'une lenteur presque insoutenable, qui donnaient envie à la neko blonde de lui griffer le dos. Après quoi, elle glissa ses mains sur ses fesses et se mit à les écarter de gauche à droite, jouant avec son postérieur. Une action qui ne laissait pas Pleione indifférente.
En réponse à cela, elle approcha son visage de Luna pour l'embrasser avec ardeur, faisant batailler sa langue avec celle de sa partenaire dans une lutte endiablée et délicieuse. Ensuite, elle s'attaqua au reste de son visage, qu'elle lécha tendrement avec sa langue râpeuse. Puis elle passa dans le creux de son cou, léchant et mordillant cette peau si délicieuse, arrachant de petits miaulements plus aigus à Luna. Après quoi, elle retourna poser ses lèvres contre les magnifiques seins de sa partenaire pour lui mordiller les tétons. Poussée par l'excitation, elle était de moins en moins câline et redevenait peu à peu une neko sauvage, amatrice de coups de dents.
Pendant que sa langue passait sur toutes les zones sensibles que la neko blonde pouvait avoir entre son visage et sa poitrine, la brune utilisa une de ses mains pour venir caresser le creux de ses cuisses, à proximité de sa queue. L'excitation montait en flèche des deux côtés. Les miaulements se mêlaient dans un bruit assourdissant, les corps remuaient de partout et le plaisir embrumait toute la pièce. Un spectacle de luxure que beaucoup auraient voulu pouvoir observer, caché derrière un rideau.
Finalement, Luna atteignit l'orgasme. Ses mains se crispèrent sur les fesses de Pleione, et elle envoya sa mouille sur la queue marron et blanche de la neko. Son visage, ainsi que les ronronnements mêlés à ses soupirs, montraient bien qu'elle était ravie. Quand à la neko brune, son ravissement se faisait d'avoir pu faire jouir sa partenaire. Il lui en fallait peu pour être heureuse. Elle vint à nouveau coller son corps contre celui de la blonde pour lui faire un gros câlin et caresser ses oreilles avec une de ses mains.
« Myaaa... Tu es si mignonne quand tu jouis, Luna... »
Après les ronronnements et les caresses, Pleione revint à des choses plus perverses et approcha sa queue caudale de la bouche de Luna.
« Tu veux la lécher, comme je l'ai fait avec la tienne ? »
Ce genre de proposition, ça ne se refuse pas.
Dans la chambre des Lilianstar, Antares avait déjà joui deux fois. Pourtant, elle n'en avait pas encore assez. Toujours la main dans sa culotte, trempée par sa mouille et bonne à laver, elle se faisait toujours autant plaisir avec ses doigts dans son intimité. La pensée de sa sœur en train de lui faire l'amour l'obnubilait. Mais après son troisième orgasme, elle ne pouvait plus continuer. Son corps avait besoin de repos. Et elle savait que, si elle n'était pas en forme, elle ne pourrait pas tenir la route plus tard.
La neko blonde alla changer de culotte, ne pouvant plus porter l'autre sans se sentir gênée, et commença à se demander où était passée Pleione. Depuis le temps, elle aurait déjà du rentrer. Inquiète, elle alla interroger les gardes postés devant sa porte.
« Excusez moi. Vous avez des nouvelles de Pleione ? »
« Non, mademoiselle. Pourquoi, nous devrions ? »
Antares eut un premier sursaut.
« Bien sur que oui. Elle m'a dit qu'elle allait faire une promenade dehors. Des gardes sont censés l'accompagner. »
« Navré mademoiselle, mais quand Mademoiselle Pleione est sortie de votre chambre, elle nous a dit qu'elle n'allait pas quitter l'auberge. Et les gardes à l'entrée ne l'ont pas vu sortir. »
En un éclair, l’énervement se mêla à la crainte dans le cœur d'Antares. Elle savait que sa sœur n'aurait pas prise le risque de sortir sans escorte, même si elle se fichait des consignes de sécurité. Donc, elle était toujours dans l'auberge et avait, par conséquent, menti à sa sœur.
La sale petite peste...
La neko se tourna vers les gardes.
« Écoutez moi. Pleione se cache quelque part dans cette auberge, et elle ne veut pas qu'on la trouve. C'est une raison suffisante pour la chercher. Retournez cet endroit de fond en comble, et ne revenez pas avant de l'avoir trouvée. »
« Bien compris, mademoiselle. »
Les deux terranides partirent chercher leurs collègues pour organiser une grande fouille de l'auberge. Et Antares aussi allait être de la partie.
Je ne sais pas ce que tu fais, petite sœur... Mais quand je t'aurais trouvé, tu regretteras de m'avoir menti.
-
À l’entrée d’Eldt, une nouvelle caravane approchait. Plus petite et moins impressionnante que la caravane marchande ayant amené Luna, elle était entourée de plusieurs cavaliers en armure, brandissant des étendards sur lesquels un drapeau rouge flamboyant remuait avec le vent. Ils protégeaient le chariot, et rejoignirent sans encombres les faubourgs d’Eldt. Ils avançaient au niveau du sol, entre les immenses arbres de cette immense et ancestrale forêt. Ils formaient un petit convoi solide et sûr d’eux, croisant plusieurs gardes postés le long de tours en bois et de plateformes en hauteur, plantés le long des arbres. Les chevaux avançaient le long d’un sentier en bois, filant sur des petits ponts, au milieu de multiples cours d’eau, et sous les regards curieux des badauds.
« Place ! hurla le capitaine de cette petite garde. Faites place à la Princesse ! »
Les badauds s’écartaient donc, et d’autres, depuis la ville en hauteur, observaient le curieux convoi. Il n’y avait qu’un seul chariot, bien entouré, avec une arrière-garde. Une dizaine de chevaliers, en tout, entourait l’ensemble du véhicule, et, à l’intérieur, depuis un siège, Alice Korvander (http://img110.xooimage.com/files/6/f/5/3aece6bbad794391a...44f54c0c-47ca810.jpg), la Princesse de Sylvandell, observait depuis les fenêtres les hauteurs de la cité d’Eldt. Elle avait entendu parler de cette ville auprès de marchands ou en consultant des livres. Elle devait admettre que cette cité elfique était assez impressionnante. Elle avait été construite en hauteur, et était une cité à la fois horizontale et verticale, s’étalant le long des arbres, chaque arbre faisant office de « quartier ». C’était réellement un spectacle singulier, dont Alice ne se lassait pas. Ses mains étaient recouvertes par de fins gants blancs, et un rayon de soleil éclairait son visage, mettant en perspective ses seins sous sa confortable robe blanche et sa cape bleue. Elle portait aussi des collants et de belles bottes.
Assise face à elle, Cirillia (http://nsa32.casimages.com/img/2012/12/18/121218093046697207.jpg), sa garde du corps attitrée, n’en perdait bien entendu pas une miette. Alice était tout simplement magnifique, avec sa cascade de cheveux blonds, son décolleté… Elle avait encore envie de lui faire l’amour, même si ce n’était pas très raisonnable. La sorceleuse et chasseuse de monstres était la garde du corps d’Alice depuis quelques mois, maintenant, et aussi sa formatrice. Elle lui apprenait à se battre, mais la mauvaise volonté de la Princesse amenait très souvent Ciri’ à devoir la violer après leurs entraînements… Ce qui ne dérangeait visiblement pas beaucoup Alice. Ciri’, elle, ne portait aucun autre uniforme que sa tenue normale, à savoir un pantalon en cuir, et un corset laissant la moitié de son ventre à l’air libre, avec des gants cloutés.
« C’est vraiment une ville impressionnante… Les elfes sont nettement une civilisation très avancée…
- Mmhm… Ce ne sont que des planches de bois, Princesse… »
Alice sourit en la regardant, et secoua la tête.
« Tu es vraiment terre-à-terre, ma chère Ciri’…
- Oh non… Des joyaux architecturaux, je sais quand les reconnaître. J’ai été dans des forts impressionnants comme Kaer Morhen, tu sais… Ou à Sylvandell. Mais, honnêtement, pourquoi me soucier de ces arbres gigantesques, quand j’ai devant moi une belle petite perle, hum ? »
La Princesse se mit à rougir, et Ciri’ se rapprocha d’elle. Elle caressa l’une de ses joues, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, se lovant un peu contre elle. Alice gémit… Et la caravane s’arrêta alors, en atteignant une estrade en bois. Alice repoussa alors Ciri’ quand la porte s’ouvrit. Le capitaine vit clairement ce qui se passait entre les deux femmes, et ce d’autant plus que les joues rouges de la Princesse ne mentaient pas.
« Venlian vous attend, Majesté…
- Oh… Euh… Oui, bien sûr ! »
Alice remit ses cheveux en place. Ciri’, elle, conservait sur ses lèvres un sourire énigmatique, et Alice sortit, pour voir la Matriarche d’Eldt, Venlian… Une elfe magnifique et majestueuse.
Pendant ce temps, dans l’auberge, Luna était en train de se faire joyeusement prendre par Madame Pleione, qui devenait de plus en plus intense, de plus en plus… Câline, sauvage, féline. Luna la laissait faire, ses mains continuant à se crisper sur ses fesses, les griffant parfois quand Madame Pleione se montrait plus animale, en la mordillant. La douleur… Quelque chose que Luna aimait bien dans le sexe, qu’elle avait appris à aimer et à adorer. Elle laissait donc Madame Pleione la prendre, et Luna finit par jouir.
« Nyyyyyyyyyyyyyyuuuu… !! MRRRRAAAAAAWWWWW !!! »
Les miaulements se succédaient et s’enchaînaient, jusqu’à ce qu’elle jouisse, ses griffes s’enfonçant dans la chair de son amante, sans pour autant la faire saigner. Elle écartait en revanche ses belles petites fesses l’une de l’autre. Elle avait donc eu son orgasme, et sentit la queue caudale de Pleione se retirer de son intimité pour se redresser. Un peu de mouille coulait le long de ses poils pour heurter son corps, la faisant frissonner. Luna ronronnait légèrement, et avait les joues toutes rouges. Oh oui ! Comme elle était heureuse ! La neko goûtait à un bonheur incroyable, et elle sentit la queue caudale se rapprocher de ses lèvres.
Madame Pleione l’invitait à venir lécher sa queue, et Luna hocha la tête, puis la lécha tendrement, sa petite langue filant le long des poils, avalant cette mouille, la suçotant.
*SLURP ! SLURP !*
On pouvait l’entendre lécher cette queue. Luna caressait le corps de la femme, toute heureuse, toute contente. Même après son orgasme, elle continuait à baigner dans une saine ambiance de luxure. Très heureuse, Luna continuait à la lécher, s’abandonnant dans ce geste… Quand on frappa soudain à la porte.
« Hîîîî !! »
Elle écarquilla les yeux en tournant la tête.
« Service de chambre ! Pourriez-vous ouvrir la porte, s’il-vous-plaît ?! »
Luna cligna des yeux à plusieurs reprises, regardant la porte, puis Madame Pleione… Derrière, il y avait les gardes envoyés par Antares pour retrouver sa sœur.
-
Luna n'hésita pas à venir lécher la queue de Pleione, pour la nettoyer de la mouille qui s'y trouvait. Suçotant affectueusement l'appendice caudal, elle arrachait des miaulements de joie à Pleione. Après tout, lécher la queue d'une neko est un excellent moyen de la satisfaire. Même si, dans le cas présent, les deux partenaires étaient entièrement satisfaites. Chacune caressant tendrement le corps de l'autre, les deux femmes baignaient toujours dans la luxure malgré leurs orgasmes respectifs. Tout était parfait... mais cela fut soudainement interrompu quand quelqu'un frappa à la porte. Effrayée, Luna lâcha la queue de Pleione et dirigea ses grands yeux ronds vers la porte. La neko brune se mettait elle aussi à paniquer, car elle avait reconnu la voix derrière la porte. C'était la voix d'Andreas (http://i789.photobucket.com/albums/yy179/XxpandakittyxX/Anime%20Boys/ReadingAnimeGirl.jpg), le capitaine de l'escouade de gardes qui accompagnait les sœurs dans leur voyage vers Ashnard. Un homme avec la beauté d'une divinité grecque au firmament de sa jeunesse, et l'attitude héroïque et distinguée d'un chevalier anglais. Le genre d'individu qui est un fantasme personnifié pour toutes les femmes hétéro du monde. Cependant, à cause de son léger côté androgyne, il arrivait parfois qu'on le prenne pour une femme, ce qui était assez comique à voir.
Sa présence devant la porte signifiait clairement pour la Lilianstar que sa sœur était à sa recherche.
Elle a du en avoir marre d'attendre que je revienne... Si elle croit qu'on va s'envoyer en l'air ensemble après ça, elle peut toujours courir...
Pleione savait qu'Andreas ne s'en irait pas sans avoir fouillé la chambre, même si personne ne lui répondait, même s'il devait défoncer la porte pour entrer. Quand il s'agit d'accomplir son devoir, il est prêt à tout. La neko réfléchit à toute vitesse pour trouver un moyen de se débarrasser de lui sans qu'il se doute de sa présence dans cette chambre. Et la tension montait à chaque fois qu'il tapait à la porte pour demander à entrer. Puis elle eut enfin une idée. Mais pour cela, elle allait avoir besoin de Luna. Elle mit ses mains sur ses épaules pour avoir son attention.
« Luna, ma chérie, j'ai besoin de toi. L'homme qui se trouve derrière la porte veut m'emmener loin de toi. Et moi, je ne veux pas être séparée de toi, mon adorable petite chatte. »
La neko lécha affectueusement le visage de sa partenaire pour illustrer ses propos.
« Alors je voudrais que tu ailles ouvrir la porte à l'homme qui est là-bas, et que tu lui dises de ne pas entrer.
Sinon, si tu as peur d'aller lui parler, il faudrait juste que tu te couches près du feu de cheminée. En te voyant entièrement nue et en train de dormir, il s'en ira sûrement.
Pendant ce temps, j'irai me cacher sous le lit, et tu devras faire comme si tu étais seule. »
Pleione embrassa Luna avec passion.
« Une fois qu'il sera parti, je te promets que l'on pourra à nouveau se faire des câlins. »
La jeune fille misait sur l'idée que l'attitude pudique et respectueuse du garde neko le découragerait de fouiller la chambre d'une personne endormie, nue ou les deux en même temps. Elle alla se cacher sous le lit, attendant que Luna agisse.
Antares cherchait sa sœur sans relâche, partagée entre la crainte qu'il lui soit arrivée malheur et la colère qu'elle lui ait menti. Elle arpentait les couloirs avec ferveur pour trouver Pleione, et laissait la fouille des chambres aux gardes. Après plusieurs minutes de fouille infructueuse, elle eut l'idée d'aller interroger Venlian, la matriarche d'Eldt. Peut-être qu'elle serait au courant de quelque chose, où qu'elle aurait vu passer Pleione.
Grâce au personnel de l'auberge, Antares apprit que Venlian était à l'entrée pour accueillir une visiteuse importante. Elle s'y rendit donc, dans l'espoir d'avancer sur la recherche de sa sœur. Une fois devant l'entrée, elle aperçut une caravane, plutôt petite, protégée par plusieurs cavaliers en armure, avec un étendard rouge flottant au vent. Venlian était bien là, avec une femme en corset et pantalon de cuir, et une autre femme, blonde, vêtue d'une très jolie robe blanche, dont le charme ne laissa pas Antares indifférente. Mais il y avait autre chose.
Curieux... Son visage me dit quelque chose, mais je n'arrive pas à me souvenir quoi.
-
Madame Pleione lui expliqua que la porte derrière la porte était un individu qui voulait séparer Luna de Madame Pleione, ce qui amena la petite neko à écarquiller les yeux sous l’effet de la surprise. Se séparer ? Mais pourquoi ?! Pourquoi est-ce qu’on voulait les séparer ? Est-ce que Luna avait fait trop de bruits en miaulant ? Elle ne comprenait pas, mais Madame Pleione lui expliqua qu’il y avait deux solutions pour faire partir cet enquiquineur : soit que Luna aille lui ouvrir la porte en lui disant de partir, soit qu’elle fasse semblant de dormir. Ouhlàlà ! Tant de décisions, pour une servile neko, c’était à avoir un mal de tête carabiné ! Elle n’avait pas l’habitude de prendre des choix, et, depuis qu’elle était l’esclave de Maîtresse Alaunriina, toute sa vie n’avait été qu’une succession d’ordres et de commandements auxquels elle obéissait. Et là, prendre une décision... Mais al personne derrière insistait.
Madame Pleione l’embrassa alors, comme pour lui donner du courage, puis elle alla se cacher sous le lit. Se mordillant les lèvres, toujours sur le lit, Luna regarda derrière elle. L’homme ne comptait pas partir, et, même s’il n’en avait pas le droit, il entrerait sûrement... Du moins, ça semblait une évidence pour Luna, qui, malgré l’éducation de Maîtresse Alaunriina, n’avait encore jamais véritablement acquis le concept de vie privée.
*Je ne veux pas être séparée de Madame Pleione... Mais je ne veux pas d’ennuis non plus !*
Luna était en train de paniquer, s’imaginant des scénarios catastrophiques, et, surtout, elle savait qu’elle était incapable de mentir. Si elle venait ouvrir la porte, elle serait toute tremblante, et le Monsieur derrière réaliserait vite qu’elle lui dissimulait quelque chose. Elle pouvait toujours renifler sa présence, et, après tout ce temps, il posa sa main sur la clenche de la porte. Andreas n’avait effectivement pas pour habitude d’échouer dans ce qu’il faisait. Antares lui avait demandé de fouiller toute l’auberge pour retrouver sa sœur, et il comptait la prendre aux pieds de la lettre. Quel mal y avait-il à jeter un petit regard ? Si la porte était fermée, il lui suffirait de la crocheter. Le neko ouvrit donc la porte...
...Et vit une neko allongée devant la cheminée, sur un confortable tapis. Il pouvait voir son dos, avec sa queue caudale qui frottait sur le sol, et son corps légèrement recroquevillé, en paix. Surpris, l’homme s’arrêta sur place, observant la créature endormie sans rien dire. La rougeur monta ensuite à ses joues. La neko dormait, visiblement d’un sommeil de plomb, ses flancs se soulevant et s’abaissant. Il regarda brièvement autour, mais plus par gêne qu’autre chose. Un lit légèrement défait, des affaires dans un coin... Le Maître de cette neko, ou sa Maîtresse, avait dû sortir profiter des charmes de la ville d’Eldt.
Allait-il partir, ou allait-il poursuivre ses investigations ? Luna, qui n’en savait rien, ne pouvait que spéculer...
« Votre voyage s’est-il bien passé ?
- Oh oui, aucun incident à signaler. Il est bon de se promener dans des provinces impériales qui soient sûres. »
À côté l’une de l’autre, Venlian et Alice grimpaient les marches en bois menant, non pas vers l’auberge, mais vers la Hutte de Venlian, qui faisait un peu office de centre de commandement local... Comme une sorte de mairie. Le fonctionnement d’une cité elfique était assez différent d’une cité humaine, tout en ayant d’autres caractéristiques. Les elfes étaient un peuple très paradoxal, à la fois très obéissants envers l’autorité, mais aussi très autonomes les uns des autres. On avait coutume de dire que les elfes ne s’unifiaient vraiment qu’ne cas de crise ou de guerres, quand il était nécessaire d’avoir un commandant. La Matriarche d’Eldt était surtout un titre honorifique, mais qui permettait à Venlian de se charger des réceptions diplomatiques.
Le couple s’avançait lentement. Eldt était un client intéressant, et les raisons amenant Alice à venir ici étaient assez mercantiles : elle venait proposer de vendre aux elfes des armes sylvandines.
« Ce qui n’est pas le cas d’autres provinces... »
Alice hocha lentement la tête. Elle avait entendu parler du conflit à Papua. La région était assez éloignée de Sylvandell, mais l’édit impérial avait filé dans toutes les contrées de l’Empire, et Eldt avait décidé d’y répondre... C’était suite à cela que les elfes avaient contacté les Sylvandins, afin d’obtenir des armures et des armes. Sylvandell, qui hésitait toujours sur le fait de répondre à cet édit ou non, avait accepté
Les deux femmes longèrent l’auberge, et Alice vit une petite neko blonde qui se tenait à proximité, et qui les regardait. Comme elle la trouvait mignonne, elle leva la main, et la salua d’un geste rapide, et d’un beau sourire sur les lèvres, avant de regarder à nouveau droit devant elle.
Elle n’avait après tout aucune raison logique de s’arrêter devant cette neko, et, derrière elle, son cortège n’aurait aucune raison de se mettre à paniquer.
-
Cachée sous le lit de la chambre, Pleione n'attendait plus que l'action de Luna pour repousser Andreas. Cette dernière choisit la solution passive, et alla se coucher près de la cheminée pour faire semblant de dormir. Cela n'avait rien d'étonnant pour la neko brune : après tout ce qu'elle avait du faire pour la convaincre de sa bonne foi, pouvoir entrer dans sa chambre et faire l'amour avec elle, il aurait été surprenant qu'elle ouvre sa porte à un parfait inconnu. Mais peu importe, la Lilianstar connaissait bien Andreas, et elle savait qu'il n'oserait jamais fouiller une chambre avec une personne dormant dedans, sauf en cas de danger de mort.
Le captaine des gardes entra dans la chambre après avoir crocheté la serrure, et vit immédiatement Luna, couchée sur le tapis de la chambre, près du feu de cheminée, complètement nue et avec une expression de paix sur son visage. L'illusion qu'elle dormait était parfaite, à tel point que le neko détourna les yeux pour ne pas se laisser tenter à l'observer. Le visage rougi par la gêne, il se remit à sa tâche et regarda autour de lui pour essayer de trouver un signe de la demoiselle, mais surtout pour ne pas regarder celle qui dormait près de lui.
Au premier coup d'œil, il n'y avait rien de vraiment surprenant : les draps du lit un peu défaits, sûrement parce que la neko y avait dormi ; des vêtements entassés au pied du lit, présumés être ceux de l'occupante de la chambre puisqu'elle dormait actuellement nue ; pas de trace du passage récent d'une autre personne. Cependant, fidèle à son sens du détail, Andreas entreprit de faire un rapide tour de la chambre pour s'assurer qu'il n'y avait vraiment aucune trace d'un passage possible de Mademoiselle Pleione. La neko, toujours cachée sous le lit, se mit à trembler en voyant le garde se mettre à bouger dans la chambre. Son plan reposait sur l'idée qu'il allait partir dès l'instant où il verrait Luna. Mais s'il fouillait la chambre correctement, il ne lui faudrait pas longtemps avant de trouver celle qu'il cherchait.
Heureusement pour elle, Andreas était bien trop embarrassé de fouiller la chambre d'une personne pendant que celle ci y dormait nue pour le faire correctement. Il passa rapidement un œil dans la salle de bains de la chambre, une petite pièce qui se parcourait rapidement, ouvrit le placard pour s'assurer qu'il était bien vide, parcourut en express la chambre, sans même prendre la peine de s'intéresser au dessous du lit ou aux vêtements tassés en boule, et repartit ensuite d'un pas léger, presque persuadé que la demoiselle ne se trouvait pas ici. Il ouvrit discrètement la porte, sortit de la chambre et la referma tout aussi doucement.
Pleione attendit une ou deux minutes après son départ, pour s'assurer qu'il s'était bien éloigné, puis sortit du lit en jubilant d'avoir trompé le capitaine des gardes.
« Luna. C'est bon, tu peux te réveiller. »
La neko blonde ouvrit les yeux et regarda sa partenaire revenir jusqu'à elle.
« Maintenant qu'il est parti, je vais à nouveau pouvoir te faire plein de câlins. »
Pleione fit coucher Luna sur le dos, se mit au-dessus d'elle et vint l'embrasser. Un baiser plein d'envie, qui reflétait bien le bonheur de ces deux adorables chattes de se retrouver. Même si elles n'avaient été séparées que pendant quelques minutes, forcer une neko à arrêter de faire des câlins est une chose qui lui fait beaucoup de mal. Alors, pour se consoler de cette séparation, ces deux jolies chattes s'embrassaient.
Antares alla d'un pas calme vers Venlian et celle qui l'accompagnait, craignant qu'un geste trop brusque ne fasse partir au quart de tour le cortège qui les suivait. Pour les obliger à ralentir, elle appela l'elfe.
« Matriarche Venlian ! »
Tout le groupe se retourna en entendant la voix de la neko. Et tandis qu'elle approchait d'eux, les gardes devinrent de plus en plus nerveux et tendus. Sans doute qu'ils craignaient une attaque. Pour les rassurer, elle leva les mains en l'air.
« Du calme, messieurs. Je ne suis pas là pour vous attaquer. Je veux juste parler à la matriarche Venlian. »
L'elfe laissa Antares approcher. Cette dernière voyait bien qu'elle n'arrivait pas au meilleur moment, alors elle parla rapidement.
« Navrée de vous déranger, Matriarche, mais c'est une urgence. Ma sœur a disparu. Nous ignorons où elle peut bien se trouver en ce moment, et je suis très inquiète. Est ce que vous l'avez vu récemment ? »
La neko tourna rapidement le regard vers la femme à côté de Venlian. Définitivement, il y avait quelque chose chez elle qui lui était familier.
« Excusez moi madame. Cela va peut-être vous paraître étrange mais... Est ce qu'on ne se serait pas déjà croisées ? »
-
LUNA EARTHWELL
Luna était un peu nerveuse... Elle avait peur que cet homme remarque son jeu, et ne lui dise qu’elle était une menteuse... Car, en définitive, c’était bien cela que Luna était en train de faire : de
mentir ! Or, Maîtresse Alaunriina lui avait, à maintes et maintes fois, répété ô combien il était mal de mentir. Certes, elle n’était plus sa Maîtresse, mais cette leçon avait durablement imprimé l’esprit de Luna, qui se refusait maintenant à commettre le moindre mensonge. Et pourtant... Elle mentait par omission, elle mentait en ne disant rien, mais Madame Pleione lui avait offert sa confiance, et elle ne voulait pas la décevoir... Elle avait donc choisi de suivre son histoire, et, dans son dos, elle finit par entendre l’homme partir, fermant la porte derrière lui.
Madame Pleione en profita pour sortir rapidement des profondeurs du lit, et se rapprocha de Luna. La petite neko n’eut pas le temps de faire grand-chose que Madame Pleione s’empressa de reprendre leurs échanges. Elle s’empressa de la coucher sur le dos, près du feu de cheminée, et un ronronnement s’échappa du corps de la neko, qui entrouvrit les lèvres, et oublia totalement leur mystérieux visiteur en goûtant aux lèvres de la femme. Madame Pleione se pressa contre elle, sensuellement, pour un long et succulent baiser, savoureux et onctueux. Gémissant lentement, Luna miaulait, et ses mains enlacèrent la neko, ainsi que sa queue caudale, qui s’enroula autour de la taille de la femme, et se pressa contre elle.
«
Hmmmm... !! »
Luna se tortillait lentement sur le sol, en sentant les lèvres de Madame Pleione se presser davantage contre elles. Elles s’embrassèrent, encore et encore, et la main de Luna se déplaça pour aller empoigner les fesses de Madame Pleione, et elle s’empressa de la retourner, venant ainsi se poser sur son ventre. Une main restait sur son épaule, en soutien, et elle en profita pour l’embrasser à nouveau, tendrement, et longuement, enfonçant volontiers sa langue dans sa bouche, remuant la sienne avec elle, se frottant tout contre son corps. Leurs ventres se frottaient ensemble, leurs chairs claquaient les unes contre les autres, et Luna continuait à lui faire l’amour, poursuivant leur long câlin. Elle remuait son bassin contre le sien, donnant des coups de reins de haut en bas, sa langue continuant à s’enfoncer dans la bouche de Madame Pleione, à jouer avec elle, sans relâche, avec la même et éternelle passion, une ardeur sans failles.
La petite neko adorait après tout autant les câlins que Madame Pleione !
ALICE KORVANDER
Eldt était une région bien différente de Sylvandell, nettement différente du paysage montagneux qui consistait le décor du royaume aérien. C’était une profonde forêt millénaire, de ces ancestrales forêts dont les légendes et les contes évoquaient la richesse et la beauté. C’était typiquement ça... Une région calme et paisible, avec un peuple elfique vivant en profonde harmonie avec la Nature et les animaux. Alice était sous le charme de cet endroit, et se demandait, en voyant cette ville, à quoi pouvait bien ressembler le Bosquet des Hauts-Elfes de Nexus. On disait que c’était un endroit magnifique, et, s’il était à l’image d’Eldt, Alice n’en avait aucun doute.
Très sincèrement, voir ces maisons fixées le long des arbres, défiant la gravité, était un spectacle architectural, quelque chose sur lequel on aurait pu disserter pendant des heures. Alice avançait le long des marches quand une neko à la chevelure blonde s’approche, interpellant Venlian. La Matriarche tourna la tête, et la neko se mit à parler d’une sœur qu’elle aurait perdu en cours de route, dans l’auberge centrale d’Eldt. Face à l’hostilité des gardes, Venlian leva une main, les incitant à se détendre, et laissa ensuite la femme s’exprimer :
«
Navrée de vous déranger, Matriarche, mais c'est une urgence. Ma sœur a disparu. Nous ignorons où elle peut bien se trouver en ce moment, et je suis très inquiète. Est-ce que vous l'avez vu récemment ? »
Une urgence... Venlian la regarda, puis regarda autour d’elle :
«
Je ne l’ai pas vu, non... Mais toutes les entrées de l’auberge sont surveillées par des sentinelles, et le visage de ta sœur est connu. Tu n’as qu’à aller leur demander s’ils l’ont vu. Si ce n’est pas le cas, c’est qu’elle est toujours à l’intérieur. »
Pour Venlian, il était inutile de paniquer, car Antares ne devait être séparée de sa sœur que depuis une heure ou deux... Qu’elle s’inquiète pour Pleione témoignait de l’amour qu’elle lui vouait, mais il n’était peut-être pas nécessaire, pour l’heure, d’appeler les autorités. L’auberge n’avait aucune sortie secrète, et les gardes elfiques de Venlian étaient très doués.
Antares écouta à peine la réponse de Venlian, car elle se tourna vers Alice, et l’apostropha rapidement, faisant sursauter la jeune femme. Un peu surprise, Alice papillonna des yeux à plusieurs reprises, puis entreprit de lui répondre :
«
Euh... Je pense que je m’en souviendrais, mais... Il m’arrive souvent de croiser beaucoup de monde quand je vais à des réceptions ou à des soirées... »
La jeune femme finit par hausser les épaules, et offrit un beau sourire à Antares :
«
Je m’appelle Alice Korvander. Et vous ? »
-
PLEIONE
Contente de retrouver sa neko adorée, Pleione embrassait Luna avec toute la passion qu'elle possédait. Sa partenaire était si câline, si joyeuse et pleine de vie, lui faire l'amour était une joie sans bornes. Même si elle avait déjà fait l'amour avec d'autres nekos au cours des dernières années, jamais aucune ne lui avait donné une telle impression de bonheur et d'excitation. Elle embrassait la blonde avec joie, tandis que la queue caudale de cette dernière venait s'enrouler autour de son ventre et que ses mains l'enlaçaient pour la serrer plus fort contre elle. Après quoi, elle n'était plus la seule à gémir.
« Hmmm... hmmm... »
Pleione sentait Luna se trémousser sous elle, mais elle n'y prêta que peu d'attention, préférant se concentrer sur leur délicieux baiser, qui ne cessait pas de les faire gémir et ronronner comme des moteurs. Soudain, la neko brune eut un petit sursaut quand elle sentit un des mains de sa partenaire lui empoigner les fesses. Ce bref instant d'inattention de sa part permit à la neko blonde de la retourner sur le dos et de reprendre les rennes, puisqu'elle était maintenant sur le dessus, le corps posé contre celui de sa partenaire. Une main était en rappel sur son épaule, l'autre toujours agrippée à son derrière. Puis la blonde se mit à remuer son corps d'avant en arrière. Pleione pouvait sentir les lourds seins de Luna se plaquer et frotter contre sa petite poitrine, son ventre remuer contre le sien et leurs clitoris se rencontrer à chaque mouvement. En plus de ça, leurs langues jouaient toujours plus énergiquement. C'était une véritable extase.
« Rrrrrr... Hhmmm... Rrrrr... »
Entre gémissements et miaulements, Pleione ne savait plus trop où elle en était. Guidée par son excitation, elle amena ses mains dans le dos de Luna pour le caresser lentement et tendrement, appuyant parfois un peu plus ses doigts pour griffer la peau de la neko. Si elle pouvait parler, elle lui dirait à quel point elle se sent bien avec elle. Mais peut-être le savait-elle déjà...
ANTARES
Venlian n'avait pas vu Pleione, mais invita Antares à aller questionner les gardes qui veillaient sur toutes les entrées de l'auberge. Si sa sœur était sortie, l'un d'entre eux l'aurait sûrement vue.
« Merci Matriarche. »
Quant à l'humaine blonde à côté de la dame elfe, sa première réaction en entendant la question de la neko fut la surprise, suivie d'une réponse un peu hasardeuse, comme quoi elle croisait beaucoup de monde dans des réceptions où des soirées. Sans doute une femme importante.
« Hum... Laissez moi réfléchir... »
Au milieu de ses réflexions, Antares vit quand même la jeune femme lui adresser un beau sourire, et l'entendit dire qu'elle s'appelait Alice Korvander. Ce nom trottait dans la tête de la neko, qui était sure qu'elle avait déjà vu cette femme quelque part. La frustration se lisait sur son visage.
« Antares. Antares Lilianstar.
Ha... je suis sur de vous avoir croisé, pourtant... attendez... »
Il lui fallut presque trente secondes, mais finalement... Le déclic !
« Ça y est, je me rappelle.
Il y a cinq ans, mon père, Edward Lilianstar, avait organisé une grande réception pour fêter le deux-centième anniversaire de la fondation de l'empire commercial des Lilianstar par notre ancêtre Jacob. Votre famille faisait partie des invités. »
Les souvenirs de la fête revinrent à Antares : la grande réception, leurs robes de soirée, le passage rapide dans la foule aux côtés de ses parents et de sa petite sœur, le grand banquet, la soirée dansante, la minute de silence en mémoire de leur ancêtre Jacob... Une soirée mémorable. Pourtant, il lui avait fallu un moment pour se rappeler qu'elle y avait vu la famille Korvander, les souverains de la nation de Sylvandell. Surtout Alice, la fille du roi, une jeune femme aux charmes déjà bien apparents, qui n'avait pas laissé la jeune fille, alors âgé de 13 ans, dans l'indifférence.
Mais peu importe. Pour l'instant, la seule chose qui comptait, c'était de retrouver Pleione. Antares s'inclina respectueusement.
« Merci pour votre aide, Matriarche. Princesse Korvander, ce fut un plaisir de vous revoir. »
La neko fila vers l'auberge à toute vitesse. Deux des gardes de son escorte l'attendaient à l'entrée.
« Vous l'avez trouvée ? »
« Navré mademoiselle. »
« Mon dieu... »
Antares était de plus en plus inquiète. Qui sait où sa sœur avait pu finir...
« Interrogez toutes les sentinelles aux entrées de l'auberge. Si l'une d'entre elles a vu Pleione sortir, prévenez moi immédiatement. Pendant ce temps, je vais refaire un tour de l'auberge. »
« Oui mademoiselle. »
Les gardes filèrent transmettre l'information à leurs collègues. Tandis qu'elle se remettait en route, la neko tomba sur Andreas.
« Andreas ! Je vous en prie, dites moi que vous l'avez trouvée. »
« Navré mademoiselle. Aucune trace d'elle. »
« Vous avez fouillé toutes les chambres ? »
« Avec l'aide de mes hommes, oui. Et nous n'avons rien trouvé. »
« Alors vous et moi allons recommencer. Je veux être absolument certaine que Pleione n'est plus dans l'auberge avant d'alerter Père. »
« Bien mademoiselle. Suivez moi, s'il vous plaît. »
-
LUNA EARTHWELL
Située sur Madame Pleione, Luna se faisait plaisir. Le corps chaud et tendre de cette dernière était un véritable régal, et la neko se régalait, l’embrassant goulûment, la lécha nt, se pressant contre son corps. Elle poursuivait son long baiser, éprouvant en ce moment pour Madame Pleione un amour profond et sincère. Elle cherchait à l’embrasser, car elle aimait énormément les baisers, et celui-là se prolongeait donc. Elle déplaça sa main des fesses de la femme, et frissonna, poussant un ronronnement quand elle sentit la main de Pleione filer le long de son dos, caressant tendrement sa peau, la griffant même.
«
Nyyyyyuuuu… »
Luna rompit le baiser en se mordillant les lèvres, puis l’embrassa ensuite dans le creux du cou, léchant sa belle peau, son nez se frottant contre sa joue. Elle pouvait ainsi entendre Pleione gémir et miauler, provoquant des sons très agréables à entendre. Luna adorait ça, et comprenait encore mieux pourquoi Maîtresse Alaunriina avait tant aimé, dans le passé, l’entendre gémir et miauler. Luna mordillait son cou, et sa queue recommençait à se déplacer, caressant les lèvres intimes de sa neko. Elles continuaient à se faire l’amour, encore et encore, revenant toujours au même point, mais, fort heureusement, Luna avait plusieurs idées derrière la tête.
Imaginative, elle finit ainsi par se redresser, et lécha l’oreille de Pleione, puis invita cette dernière à se laisser faire. Luna se retourna ensuite, et se redressa au-dessus de Madame Pleione, son bassin à hauteur du visage de son amante, et son propre visage à hauteur de son bassin. C’était une position qu’elle aimait beaucoup faire, et qu’elle avait fréquemment réalisé avec Maîtresse Alaunriina. Pour elle, c’était donc l’occasion de l’expérimenter à nouveau. S’humectant les lèvres, Luna se pencha ainsi vers l’intimité de son amante, et la lécha, tout en continuant à ronronner, sa queue caudale se déplaçant un peu pour venir caresser les cheveux et les oreilles pointues de la neko.
«
Rrrrrrrr… !! »
ALICE KORVANDER
Antares Lilianstar… Le nom ne dit pas grand-chose à Alice, qui dut faire appel à ses souvenirs pour se rappeler des Lilianstar… Un Empire commercial en pleine expansion, venant de Zon’Da, ce mystérieux royaume gelé qui attirait bien des conversations. L’Empire ignorait encore comment traiter Zon’Da, c’est-à-dire le considérer comme un royaume neutre, un État finançant les mouvements terroristes… Ou même le considérer comme un État tout court. Alice se rappelait, maintenant… La famille royale avait été invitée par les Lilianstar, afin d’obtenir des contrats avec le royaume montagnard. Des contrats difficiles, compte tenu du contexte international et juridique. Le Royaume terranide était récemment apparu sur l’échiquier politique, et, si ce dernier se considérait comme un État à part entier, les diplomates ashnardiens avaient une autre approche, voyant d’un mauvais œil un royaume composé majoritairement d’anciens esclaves. C’était assez compliqué, et, à l’époque, Alice avait été trop jeune pour véritablement s’y intéresser. Visiblement, les Lilianstar avaient continué leur petit bout de chemin sans avoir à souffrir des répercussions politiques… C’était une bonne chose pour eux.
La jeune neko blonde partit toutefois assez rapidement, afin de retrouver sa sœur, et Alice regarda Venlian.
«
Elle a l’air proche de sa sœur… -
Oui… En effet. »
Venlian ne pouvait qu’acquiescer, la Matriarche ayant eu l’occasion de constater cela par elle-même. Alice aurait bien aimé l’aider, car elle voyait bien toute la détresse de la jeune femme, mais… Et bien, elle avait des négociations à faire avec Venlian, et elle ne pouvait guère se permettre de les retarder pour une histoire qui ne la concernait pas. À défaut, elle se retourna vers Cirillia, et demanda à cette dernière de bien vouloir aider Antares.
«
C’est une blague ?! rétorqua l’intéressée.
-
Je suis extrêmement sérieuse, Ciri’, répliqua Alice.
Les Lilianstar sont des partenaires commerciaux, et c’est une manière de bien se faire voir d’eux. »
Le froncement de sourcils sceptique de Cirillia exprimait l’étendue de ses doutes vis-à-vis de cette affirmation. Néanmoins, elle finit par soupirer, haussa les épaules, puis, convaincue qu’il ne risquait rien d’arriver à Alice, rejoignit l’auberge.
Trouver une neko ne devrait pas être si compliqué…
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PLEIONE
Les miaulements de Luna ne laissaient aucun doute quant à ce qu'elle ressentait tandis que Pleione lui caressait et lui griffait le dos. La neko brune faisait tout ce qu'elle pouvait pour booster le plaisir de sa partenaire aussi bien avec ses mains qu'avec sa langue. Mais quand la neko sauvage mit fin au baiser, les lèvres de sa partenaire claquèrent dans le vent. Ce baiser était si délicieux, pourquoi l'arrêter ? Mais les malheurs de Pleione ne durèrent pas longtemps, car Luna s'empressa de venir l'embrasser dans le cou tout en frottant son petit nez contre l'une des joues de la brune.
« Nyyyaaa... Aahh... Myyyuuu... »
La neko adorait ça. Son cou était une zone particulièrement sensible, sur laquelle elle adorait sentir les baisers et les coups de dents. Ceux que lui donnaient sa partenaire étaient vraiment délicieux et, du coup, elle ne retenait pas sa voix. En plus, elle sentait la queue caudale de la neko la chevauchant qui caressait son entrejambe. Allait elle encore la pénétrer avec sa queue ? Elle ne pouvait qu'espérer.
« Myyyaaa... Luna... »
Après s'être fait dévorer le cou, Pleione se fit lécher l'oreille et entendit Luna lui susurrer de se laisser faire. Suite à quoi, sa partenaire se retourna et finit avec la tête au niveau de l'entrejambe ruisselante de la brune, tandis qu'elle offrait la vue de son propre sexe au dessus du visage de la neko. La prendre en 69 ? Mais quelle bonne idée !
Luna fut la première à attaquer : elle léchait l'intimité de Pleione avec sa langue râpeuse de neko, tandis que sa queue caudale caressait ses oreilles pointues. Un bonheur total et absolu.
« Nyyyaaa... Oui... C'est si bon... Aahh... »
La brune suivit l'exemple de son amante, et se mit à lécher sa vulve humide tout en utilisant sa queue caudale pour lui caresser les oreilles. La stimulation combinée sur le sexe et les oreilles de neko donnait à chacune des deux filles un bonheur physique incroyable. Leurs gémissements et miaulements respectifs s'étouffaient dans leurs bouches, collées contre leurs intimités respectives. Pourtant, Pleione en voulait plus. Beaucoup plus...
Afin de procurer plus de plaisir à Luna, elle prit dans sa bouche le clitoris déjà bien gonflé qui s'offrait à sa vue, et se mit à le suçoter gentiment. Elle savait que ce petit bouton pouvait être la source d'un plaisir infini, à force d'utiliser celui d'Antares pour la faire allègrement jouir. En plus, l'avoir en bouche était toujours plaisant.
Tout le corps de Luna se mit à trembler tandis que son amante aspirait son bouton à plaisir.
Jouis, ma petite neko... Recouvre moi le visage avec ta cyprine.
ANTARES
Antares suivait Andreas comme son ombre. A eux deux, ils s'étaient entrepris de refouiller l'auberge, en particulier les chambres. Pour la neko, il était hors de question de faire une pause avant qu'elle ait retrouvé sa sœur. Certains auraient peut-être trouvé qu'elle paniquait trop alors que Pleione n'avait disparu que depuis une heure, mais elle ne l'entendait pas de cette oreille. Leurs parents les avait suffisamment mises en garde sur les dangers qu'encourent des femelles terranides aussi attirantes qu'elles dans une région comme Ashnard : esclavagisme, viols, kidnappings... Antares imaginait déjà le pire, et ne voulait pas perdre de temps car une seconde pouvait faire toute la différence.
La neko et son garde du corps fouillèrent toutes les chambres dans lesquels ils passaient, subissant plaintes, cris et tentatives d'agression physique de la part de certains clients plutôt mécontents de voir des inconnus débarquer dans leur chambre. Surtout que, au milieu du tas, ils avaient interrompus deux couples hétéro en pleine action.
Après avoir parcouru une vingtaine de chambres en trente minutes, Antares avait le souffle court et son cœur battait un peu trop vite. Elle se sentit obligée de faire une pause, et s'assit dans un des escaliers de l'auberge. Andreas s'assit à côté d'elle. Le pauvre bougre se sentait responsable de la situation dans laquelle ils se trouvaient : si ses gardes avaient été plus efficaces, peut-être que Pleione n'aurait pas disparue. Quant à la sœur aînée, elle se sentait coupable d'avoir laissé sa petite sœur partir sans vérifier qu'un garde l'accompagnait bien. Et sa culpabilité la rongeait à tel point qu'elle se mit à pleurer.
« Mademoiselle ! Qu'est ce qui ne va pas ? Vous vous êtes blessée ? »
« Snif... C'est ma faute... »
« Hein ? »
« Je n'ai pas... veillée sur elle... snif... comme une sœur... devrait le faire... Et maintenant... elle est... elle est... »
Antares pleurait d'une immense tristesse. Perdre sa sœur était sans doute son pire cauchemar, car elle allait non seulement perdre un membre de sa famille, mais aussi son premier amour. Celle avec qui elle avait perdu sa virginité, celle qui partageait ses moments de joie comme de peine, celle à qui elle pouvait tout dire... Et, en ce moment, il était impossible de savoir où elle était, ni même si elle allait bien.
Andreas prit doucement la jeune demoiselle dans ses bras, faisant preuve d'une douceur que personne n'aurait pu soupçonner en lui. Même s'il appréhendait un peu la réaction de la neko, elle ne sembla pas lui en tenir rigueur. Elle était même contente d'avoir quelqu'un contre qui elle puisse pleurer.
« Vous n'avez pas à vous sentir coupable, mademoiselle. Vous ne pouviez pas savoir. »
« Mais... snif... J'ai... »
« S'il faut blâmer quelqu'un, ça ne peut être que moi. C'était ma responsabilité d'assurer votre protection, et j'ai échoué. »
« Andreas... »
« Mais je peux vous promettre une chose : mes hommes et moi, nous ne dormirons ni ne mangerons tant que nous n'aurons pas retrouvé et ramené mademoiselle Pleione saine et sauve. Je vous le jure sur mon honneur d'homme. »
Andreas prenait un peu trop à cœur son personnage de ''chevalier servant''. Mais ces mots suffirent à réconforter la jeune demoiselle qu'il tenait dans ses bras. Elle se défit de son étreinte, essuya ses larmes puis le regarda dans les yeux.
« Dans ce cas, commençons immédiatement. Il reste encore beaucoup de chambres à fouiller. »
« Oui mademoiselle. »
Parcourue par une nouvelle énergie après le discours du capitaine des gardes, Antares partit à toute vitesse vers la prochaine chambre.
« Mademoiselle ! Attendez moi. »
Pendant ce temps, dans une autre partie de l'auberge, la garde du corps de la princesse Alice Korvander arpentait le bâtiment pour trouver Pleione. Et même si elle ne le savait pas, elle se rapprochait du but.
-
LUNA EARTHWELL
Luna était la première à reconnaître qu’elle n’était pas la plus maligne de toutes les nekos. Guère débrouillarde, incapable de se débrouiller longtemps quand elle était toute seule, elle avait ainsi un besoin vital d’être sous les ordres de quelqu’un, que quelqu’un la commande et la dirige… Et, pour autant, en matière de sexe, elle pouvait se montrer particulièrement inventive et imaginative. Oui, dans ce domaine, Luna était une experte, bien formée, et qui osait prendre des initiatives. En somme, c’était dans le sexe que sa personnalité effacée et soumise s’affirmait, car c’était ainsi que Maîtresse Alaunriina avait veillé à la former, en faisant en sorte que Luna ne s’affirme réellement qu’en couchant avec sa Maîtresse elfique, elle ne se sublime qu’à travers le sexe, car c’était dans le sexe que sa Maîtresse lui avait progressivement dit de prendre des initiatives, et de laisser parler son imagination. Luna, autrement dit, avait été parfaitement éduquée pour être la plus servile des créatures, et, dans ce domaine, elle se surpassait… Ce qu’elle prouvait en ce moment. Le sexe, tout simplement, était comme une bouffée de liberté, car c’était un domaine où elle était sûre qu’elle pourrait être compétente.
La jeune neko se débrouillait donc pour la lécher du mieux qu’elle pouvait, sa bouche s’enfonçant contre ses cuisses, remontant tout le long de sa vulve, d’avant en arrière, décrivant des mouvements amples et rapides, tandis qu’elle se tortillait au-dessus de la tête de Maîtresse Pleione. Les deux nekos se léchaient mutuellement, ronronnant ensemble, des ronrons forts, produisant des vibrations qui résonnaient dans toute la chambre. Luna léchait, miaulait, la bouche pleine de mouille, son corps se bandant peu à peu, ses muscles se roidissant.
«
HNNNNNNNNNN… !! »
Elle obtint son orgasme, et répandit sur la tête de Madame Pleione sa mouille, en continuant à lécher et à doigter furieusement l’amante. Les deux femmes s’abandonnèrent avec délice au plaisir suprême, et Luna, après avoir bien joui, et avoir la tête et les cuisses recouvertes de mouille, roula sur le côté, et s’affala sur le dos, en soupirant longuement.
«
Haaaa… Luna est heureuse… »
Luna s’avança vers elle, et entreprit de lécher un peu son visage.
«
Hmmm… Luna doit nettoyer le visage de Madame Pleione… »
À l’entendre, on pouvait presque croire que Luna avait totalement oublié leur curieuse visite de tout à l’heure, car elle s’absorbait pleinement dans ce qu’elle était en train de faire en ce moment.
CIRILLIA
Débusquer des Terranides… Ciri’ avait envie de pester contre cette perte de temps ! Heureusement que son salaire en tant que garde du corps des petites fesses d’Alice était suffisamment conséquent. Autrement, Ciri’ n’aurait très certainement pas perdu son temps en venant jusqu’ici, et en perdant ses journées dans un chariot. Elle avait des dettes avec son frère, qui était un forgeron s’occupant de l’entretien de son équipement… Et, vu les combats que Ciri menait en tant que sorceleuse, son équipement était fréquemment endommagé. De plus, elle allait régulièrement à la banque obtenir des prêts, afin de pouvoir graver des runes sur ses lames, ou obtenir, auprès d’alchimistes, des ingrédients alchimiques qu’elle n’arrivait pas à trouver en pleine Nature. Vivre en tant que sorceleuse, c’était pourtant apprendre à se servir de son environnement, afin de trouver tout ce qu’il était possible de trouver pour espérer survivre… Et, maintenant, elle allait chercher une neko.
*
Ça doit être une blague…*
Ciri’ était entrée par une autre porte, et, en voyant les séries de portes fermées, elle sortit de sa ceinture un élixir spécial, qui affinait ses capacités sensorielles. Elle savait que les Terranides dégageaient une odeur assez particulière, et, ainsi, elle pourrait les repérer plus facilement. Elle avala donc l’élixir, puis cligna des yeux. Cet élixir, elle l’avait récupéré auprès d’un alchimiste quand on l’avait embauché pour retrouver des Terranides qui avaient été capturés par une créature arachnéenne géante voulant s’en servir pour nourrir toute une portée.
Cirillia avançait donc le long des portes, et perçut soudain une vive odeur émanant de l’une d’elles. Elle resta derrière la porte, hésitante… Puis, sans s’embarrasser d’un quelconque avertissement, ouvrit cette dernière…
-
PLEIONE
Dans un gémissement étouffé, Luna jouit sur le visage de Pleione. La brune ne tarda par à suivre le mouvement, et aspergea à son tour le visage de la blonde avec sa mouille.
« NNNYYYAAA ! »
Après quoi, Luna tomba sur le dos à côté de Pleione, qui reprenait bruyamment son souffle. Certes, cet orgasme avait été aussi bon pour elle que pour sa partenaire, mais cela lui avait quand même pris beaucoup d'énergie.
« Myuuu... Je suis heureuse aussi... Luna... »
La neko sauvage approcha du visage de sa partenaire et s'entreprit de le lécher. La brune n'allait pas l'en empêcher : pourquoi se priver d'avoir la langue râpeuse d'une si jolie neko qui lui frotte sur le visage ?
« Oui ma belle... Tu peux me lécher le visage... Mais je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler ''Madame''. Appelle moi juste Pleione. »
La Lilianstar se sentait un peu mal à l'aise quand Luna l'appelait ''Madame'', parce que cela semblait vouloir dire qu'elle était au dessus d'elle en terme d'importance. Et ce n'est parce qu'elle était la fille du plus grand magnat de l'énergie terranide qu'elle en pardait pour autant le sens des réalités. Elle n'aimait pas qu'on la voit comme plus importante que d'autres personnes juste à cause de sa famille.
Quand Luna lui nettoyait le visage, Pleione ronronnait de bonheur. Cette neko était décidément un bonheur comme partenaire sexuelle. Une fois qu'elle fut bien propre, ce fut elle qui s'attaqua au visage de sa partenaire, un grand sourire sur le visage.
« Myyyaaa... Moi aussi, je vais te nettoyer le visage, ma petite Luna... »
Néanmoins, malgré sa joie, quelque chose tourmentait la neko. Penser à la façon dont la blonde l'appelait lui rapella qu'elle parlait d'elle à la troisième personne : jamais de ''je'' ou de ''moi'', seulement ''Luna''. Et cela inquiétait la brune. Du coup, après la séance de léchouilles, une fois la blonde bien propre, Pleione s'entreprit de la questionner un peu.
« Dis moi, Luna... Pourquoi tu ne parles jamais de toi à la première personne ? Ça ne me regarde peut-être pas, mais je suis quand même un peu curieuse. »
La neko lui donna un début d'explication sur sa nature d'esclave, mais elle ne put aller très loin car, sans prévenir, une personne entra dans la chambre. Instinctivement, Pleione se mit devant Luna pour la protéger, puis observa attentivement la femme qui venait d'entrer : une femme de grande taille, aux cheveux noirs avec des mèches rouges, avec un corset offrant une vue bien dégagée sur son décolleté et sur son ventre, des gants cloutés et un pantalon en cuir. Rien qu'à la voir, la brune sentait que ça risquait de mal se passer. Mais elle ne perdit pas son instinct de combat pour autant.
« Grrr... Qui êtes vous ? »
ANTARES
Antares et Andreas parcouraient toutes les chambres de l'auberge aussi vite qu'il leur en était possible. A chaque essai infructueux, ils étaient reboostés parce que cela voulait dire qu'ils se rapprochaient de leur objectif final. Les premiers étages fouillés, il ne leur restait que quelques dizaines de chambre à faire. En espérant que Pleione soit bien dans l'une d'entre elles, et pas hors de l'auberge. Malgré ce que Venlian lui avait dit, Antares ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'elle avait peut être pu filer ou se faire kidnapper sans qu'on l'ait vu sortir du bâtiment.
Alors qu'ils arrivaient à l'étage suivant, un des hommes d'Andreas croisa leur chemin.
« Capitaine ! Mademoiselle ! Enfin. Je vous ai cherché partout. »
« Que se passe-t-il ? »
« Toutes les sentinelles affirment qu'elles n'ont pas vu Mademoiselle Pleione quitter le bâtiment. »
« Bien. Au moins, notre périmètre de recherche est assez réduit. »
« J'ai également parlé à une des personnes du convoi qui dit avoir vu Mademoiselle Pleione passer dans un couloir en compagnie de la matriarche Venlian. »
« Pardon ? »
Antares n'en croyait pas ses oreilles. L'elfe lui avait affirmé qu'elle n'avait pas vu sa sœur. Pourquoi lui avoir menti ?
« Vous êtes bien sur qu'il a parlé de Venlian ? »
« Absolument, Mademoiselle. »
La neko prit une grande inspiration pour tenter de se calmer un peu et faire face à la déferlante de colère qui l'envahissait.
« Andreas, vous venez avec moi. Nous allons interroger Venlian. »
« Oui mademoiselle. »
« Quant à vous, retrouvez ce témoin et amenez le dans le jardin près de l'entrée de l'auberge. Nous le confronterons à la matriarche pour voir qui nous dit la vérité. »
« A vos ordres. »
Antares partit comme une fusée vers la sortie de l'auberge. Elle fulminait de colère qu'on ait pu lui mentir alors que la sécurité de sa sœur était peut-être en jeu. La prochaine discussion avec Venlian risquait de rapidement s'envenimer.
-
Luna léchait joyeusement le visage de Madame Pleione. C’était comme une sorte de grosse sucrerie. Sa langue filait dessus, de haut en bas, et elle continuait à filer dessus. Ses mains étaient posées sur les épaules de Madame Pleione, en appui, et elle continuait à remuer sa langue sur ses joues, son nez, ses lèvres, ses yeux... Luna ne lui épargnait rien... Parfois, quand elle jouissait sur Maîtresse Alaunriina, sur son visage, son ancienne Maîtresse lui demandait de la lécher avec sa langue, et, depuis lors, la neko y avait pris goût, et avait un sac ré coup de langue. Elle frottait aussi son nez contre elle, et déposait plusieurs baisers, notamment dans le creux de son cou, une zone qu’elle savait sensible, ou encore à nouveau sur ses lèvres.
« Myaaawww... Rrrrrr... »
La langue de Luna continuait à filer, encore et encore, et, tout en se déplaçant, ses seins se frottaient contre les siens, et sa queue caudale glissait le long des jambes de la jeune fille. Les Terranides se faisaient plaisir ensemble, et c’était bien la seule chose qui importait en ce moment. Luna finit par enfoncer sa langue dans sa bouche, ses mains remontant de ses épaules pour se poser sur chacune des joues de la femme. Elle roula sa langue avec la sienne, puis releva son visage, et alla désormais l’embrasser sur tout le pourtour de son visage. Le front, le bout du nez, les sourcils... Ses lèvres filaient tout le long de son visage, et elle remuait de haut en bas, continuant à frotter son corps contre le sien.
Oui, elles avaient joui, mais ce n’était pas une raison pour négliger ainsi les suites. Luna était une petite boule de nerfs et de poils, qui était en grande attente de câlins et de tendresse. Elle continuait donc à jouer avec elle, lorsque Madame Pleione lui dit de ne pas l’appeler « Madame Pleione », et poursuivit ensuite en lui demandant pourquoi Luna ne parlait jamais d’elle à la première personne. Luna la regarda avec de grands yeux ronds, interloqués, et cligna des yeux à plusieurs reprises.
« Euh... »
C’était une drôle de question, et Luna pencha la tête sur le côté, avant de s’humecter les lèvres. Elle était allongée sur le corps de cette femme, et donna ses explications :
« C’est que Maîtresse Alaunriina m’a éduqué en me disant que Luna ne devait jamais parler d’elle à la première personne, car Luna n’est pas du même niveau que Maîtresse Alaunriina, et que... »
Elle n’eut pas le temps d’achever que la porte s’ouvrit soudain. Madame Pleione se redressa alors subitement, et se mit devant Luna, sur ses quatre pattes, face à une curieuse femme dans un pantalon de cuir. Elle s’arrêta sur le palier, et Luna fila prudemment derrière Madame Pleione, se couchant sur le sol, soudainement inquiète. Est-ce que cette femme venait après son mensonge ? Est-ce qu’elle venait pour l’emmener ?
« Nyuuu... » soupira-t-elle, toute nerveuse.
La femme face à elles ne dit rien pendant quelques secondes, observant le duo, puis entrouvrit les lèvres.
« Toi, tu dois être la neko que l’autre hystérique recherche partout... Ta sœur, je crois. Elle est en train de faire une syncope parce qu’elle ne sait pas où tu es... Mais je vois qu’elle n’avait aucune raison de s’inquiéter... »
Un léger sourire amusé traversa les lèvres de la mystérieuse femme, qui avait deux épées nichées dans le dos, et qui secoua la tête.
« Si j’étais toi, j’irais la voir avant qu’elle n’appelle l’armée... »
En secouant encore la tête, la femme se retourna, et referma la porte en maugréant sur elle-même. Luna toute nerveuse, releva lentement la tête.
« Tu... Pleione a une sœur ? »
-
PLEIONE
Le corps de Pleione était tendu comme un ressort. Elle avait beau n'avoir aucun moyen de se défendre d'une éventuelle attaque, elle ne comptait pas plier ou trembler devant quelqu'un qui venait d'interrompre ses ébats amoureux. Même une personne avec deux épées dans le dos.
La femme ne lui donna pas son nom, elle lui dit juste que sa sœur était en train de faire une crise d'hystérie parce qu'elle ignorait où elle se trouvait, et lui conseilla d'aller la voir avant qu'elle n'appelle l'armée. Elle partit ensuite en maugréant et en claquant la porte. Pleione, secouée comme si une tempête s'était abattue sur elle, marcha en tremblant jusqu'au lit de la chambre et s'y assit. Luna vint s'asseoir à côté d'elle et lui demanda si elle avait une sœur.
« Oui... Elle s'appelle Antares... C'est ma grande sœur... »
La neko était trop troublée pour réfléchir correctement. Elle était tellement désireuse de faire l'amour avec Luna qu'elle en avait complètement oublié que son aînée l'attendait dans leur lit, et qu'elle avait prétendu aller faire une balade dans les alentours de l'auberge avec un de leurs gardes assignés. Si elle s'est rendue compte qu'elle n'était pas partie escortée, qui sait ce qu'elle avait pu s'imaginer avec toutes les histoires que leurs parents leur avaient racontées sur Ashnard et ses alentours. Et maintenant, la cadette paniquait à son tour. Si sa sœur lui mettait la main dessus maintenant, il était indéniable qu'elle allait se faire sévèrement punir par elle et Andreas. Mais si elle restait ici, Antares risquait de faire une attaque cardiaque à force de s'inquiéter. Pendant un long moment, elle resta assise, sans bouger, juste à réfléchir sur la situation. Et finalement, elle prit la décison qui semblait la plus raisonnable.
« Excuse moi, jolie Luna, mais il faut que je parte. Si j'ai l'occasion de venir te revoir, je le ferais. »
Pleione se rhabilla à contrecœur, se retint de verser une larme et se dirigea vers la porte de la chambre, en essayant de ne pas trop accorder d'attention au comportement de sa partenaire, sinon elle craignait de fondre en larmes.
ANTARES
Antares et Andreas marchèrent d'un pas pressé vers la cour de l'auberge pour retrouver Venlian et obtenir des réponses. Elle leur avait menti, elle devait s'expliquer sur les raisons. Mais alors qu'ils atteignaient le hall, ils croisèrent une femme que la neko reconnut immédiatement comme la garde du corps de la princesse Korvander. La femme lui dit qu'elle avait retrouvé Pleione. Le visage d'Antares s'illumina comme une étoile, Andreas poussa un grand soupir de soulagement. Mais cette joie et cette crainte dissipée se remplacèrent bien vite par de la crainte et de l'interrogation quand la garde du corps ajouta qu'elle était accompagnée d'une autre neko. La sœur aînée comprit très vite de quoi il pouvait s'agir, et devait donc se débarrasser d'Andreas pour aller voir Pleione.
« Andreas, si vous accompagniez madame la garde du corps de la Princesse ? Allez interroger Venlian sur notre affaire. Moi, je vais parler à ma sœur. »
« Je ne peux pas vous laisser seule, Mademoiselle. J'ai déjà failli perdre votre sœur, je ne prendrais le même risque avec vous. »
« C'est un ordre, Andreas. »
« Mais je... »
Antares adressa au capitaine des gardes un regard empli de colère, ce qui ne lui ressemblait absolument pas. Devant cette forme si inhabituelle d'expression sur le visage de la demoiselle, l'homme se sentit presque effrayé et préféra faire ce qu'elle lui demandait.
« Madame, je vous suis. »
Les deux soldats partirent vers la forêt tandis que la neko partit vers la chambre que lui avait indiqué la femme. Elle marchait d'un pas moins rapide mais bien plus colérique. Déjà, dans sa tête, elle voyait toutes les façons dont elle allait pouvoir punir sa sœur, chacune étant plus méchante que la précédente. Elle n'avait jamais été aussi en colère de sa vie qu'à cet instant précis.
Une fois devant la porte de la chambre, elle entra sans prévenir et se retrouva nez à nez avec sa sœur.
-
Madame Pleione semblait… Toute confuse. Les oreilles basses, Luna la vit s’asseoir sur le lit, et la petite tête de la neko se posa dessus, avec ses oreilles pointues au-dessus de sa tête. La neko avait peur, peur que les soucis entre Madame Pleione et sa sœur soient liées à elle. Après tout, c’était elle qui avait retenu Madame Pleione en lui faisant l’amour. Elle se sentait donc naturellement responsable pour le désarroi de Madame Pleione, et jetait sur elle des yeux larmoyants, prête à faire n’importe quoi pour qu’elle aille mieux. La réponse de Madame Pleione fut rapide et expéditive. Elle se releva, et s’excusa, disant qu’elle devait revoir sa sœur, Antares.
« Très bien, Luna espère que Pleione reverra vite sa sœur ! »
Elle la vit filer rapidement vers la porte, mais, alors qu’elle allait l’ouvrir, cette dernière s’ouvrit alors… Et Luna vit une autre neko débarquer, avec une longue chevelure blonde, et elle écarquilla les yeux. Luna était toujours nue, après tout, et elle vit également la mystérieuse femme rousse qui était venue les voir, et qui repartit à nouveau en grommelant. Elle laissa le trio, et Luna resta derrière, sans trop savoir quoi dire. Pour la petite neko, les évènements s’étaient assez vite enchaînés, et elle était un peu larguée.
*Ce doit être Madame Antares…*
Luna usa de son flair pour renifler l’air, et sentit ainsi une sorte d’odeur commune entre les deux femmes… Si ce n’est que Madame Antares était nettement plus rouge, et semblait clairement être en colère. Luna espérait bien que ce ne soit pas contre elle, et elle baissa la tête, en se recroquevillant sur place, essayant de se faire toute petite.
Qu’on ne s’intéresse surtout pas à elle !
-
Pleione se retrouva nez à nez avec sa sœur à la seconde même où elle ouvrit la porte. Mais elle crut ne pas la reconnaître à cause de l'expression de colère sur son visage. D'aussi loin qu'elle pouvait se souvenir, jamais Antares n'avait eu l'air aussi énervée en sa présence.
« Pleione Lilianstar, je vais te faire regretter le jour où tu es venue au monde. »
« Attends, je peux tout t'expliquer... »
« Silence ! »
La cadette cessa immédiatement de parler en entendant la voix autoritaire de son aînée. Il était rare de l'entendre être aussi directe, mieux valait ne pas en rajouter.
Antares ferma la porte de la chambre. Elle était tellement en colère qu'elle ne remarqua même pas la présence de l'autre neko dans la pièce.
« Tu te rends compte à quel point ce que tu as fait est dangereux et irresponsable ? »
« Oui, et je m'en excuse, mais... »
« Pas de mais ! Tu es partie sans prévenir les gardes, sans dire à personne où tu allais et sans te faire escorter. Tu sais ce qui aurait pu arriver dans un endroit pareil ? »
« Je... »
« Je n'ai pas terminée. Il y a une dernière chose à laquelle tu n'as pas réfléchi avant d'agir. Et c'est sans doute ce qui me fait le plus de peine. »
La neko blonde s'approcha plus près de sa sœur.
« A aucun moment, tu ne t'es demandé ce que j'allais ressentir en apprenant que tu avais disparue. »
L'ambiance devint soudain plus pesante.
« Tu ne t'es pas souciée du fait que j'allais mourir d'angoisse en m'attendant à tout instant qu'on vienne me dire que tu avais été kidnappée... ou même pire. Tu n'as pas pensé que j'allais remuer cette auberge de fond en comble dans l'espoir de te retrouver. »
De petites larmes commencèrent à apparaître aux coins des yeux des deux nekos.
« Tu imagines à quel point ta disparition aurait pu nous faire souffrir. Tu as pensé à moi ? A nos parents ? Aux gardes chargés de notre sécurité ? C'est notre vie à tous qui aurait été détruite.
Et tout ça pour quoi ? Pour que tu ailles t'envoyer en l'air avec une neko inconnue, alors que je t'attendais dans notre lit ? »
Antares ne se retenait même plus de pleurer.
« Est ce que... je t'ennuie à ce point... que tu te sentes obligée... de me mentir et de me fuir ? »
Pleione se sentit tout à coup assommée par le poids de la culpabilité. Voir sa sœur ainsi lui déchirait le cœur, et elle se mit elle aussi à pleurer. Elle voulut la prendre dans ses bras, mais Antares la repoussa. Elle n'était pas encore d'humeur à faire des câlins.
« Non... Antares... Je ne voulais pas... Je ne... Je n'ai aucune excuse mais, s'il te plaît... Si tu me détestes, qu'est ce que je vais devenir ? »
Les deux nekos se regardèrent dans leurs yeux pleins de larmes. L'aînée se sentit incapable de refuser de câlin à sa cadette plus longtemps. Sans compter que, elle aussi, avait besoin de se reconnecter avec elle.
Les Lilianstar se prirent l'une-l'autre dans les bras pour se consoler mutuellement.
« Je suis désolée... Antares... Je suis désolée... Snif... »
« Je sais, Pleione... Snif... Je sais... »
Une magnifique démonstration de l'amour à la fois sentimental et familial qui les unissait.
Elles restèrent ainsi pendant deux minutes, le temps de se calmer. Quand elles se séparèrent, tout n'était pas encore pardonnée, mais c'était bien entamée.
« Allez, maintenant on retourne à notre chambre fissa. »
« Attends. Je voudrais te présenter quelqu'un avant.
C'est bon Luna, tu peux venir. »
La petite neko, recroquevillée dans un coin, se releva timidement. Pleione lui prit la main et la fit doucement se relever.
« Antares, voici Luna, la neko que je suis venue rejoindre. Ne te mets pas en colère contre elle, ce qui s'est passé est entièrement de ma faute.
Il faut absolument que tu essaies le sexe avec elle, c'est vraiment géant. »
-
Toute nerveuse et paniquée, Luan choisit à nouveau de se réfugier sous le lit quand Madame Pleione tomba sur une autre neko, une dame à la longue chevelure blonde, qui la gronda. Sous son lit, Luna se tassa, se faisant toute petite, yeux écarquillés par la peur. La Madame blonde se mit à crier sur Madame Pleione, et Luna se recroquevilla encore, oreilles basses, sa queue caudale venant tapoter ses lèvres. Elle la suçota nerveusement. Luna n’avait jamais aimé quand les autres haussaient le ton, qu’on hurlait et que ça criait. Les hurlements lui faisaient peur, et elle tremblait sur place, toute nerveuse, papillonnant des yeux à plusieurs reprises, espérant surtout que Madame-Blonde, l’autre neko, ne vienne pas la gronder, elle aussi. Les deux femmes parlaient à voix forte, et Madame Pleione n’arrivait pas à en poser une, Madame-Blonde continuant à parler, puis elles se mirent toutes les deux à pleurer... Ou seulement une. Luna ne savait pas trop, et espérait juste que Madame-Blonde allait partir, car elle lui faisait peur. Luna dut même fermer les yeux et respirer, car ses yeux s’étaient embués.
*Madame-Blonde n’est pas contente parce que tu as retenu Madame Pleione... Luna, vilaine neko ! Vilaine, vilaine, vilaine !*
Elle se pinça les lèvres, en essayant de se convaincre qu’elle n’était pas responsable de cette dispute. Les deux nekos semblaient proches, et Madame-Blonde avait visiblement beaucoup souffert, ce qui peinait profondément Luna... Car, si elle n’avait pas fait l’amour avec Madame Pleione, et bien, Madame-Blonde ne serait pas aussi triste... Dès lors, comment ne pas se sentir coupable ? Luna se recroquevilla davantage sous le lit, en se mordillant les lèvres. Les deux nekos étaient maintenant en train de s’enlacer, se câlinant tendrement et respectueusement.
Madame-Blonde proposa de retourner dans leur chambre, mais Madame Pleione parla alors de « Luna ». En entendant son nom, Luna écarquilla les yeux, redressant instinctivement les oreilles, et sa tête frôla le lit. Elle couina faiblement, rendant dès lors impossible de la dissimuler, et Madame Pleione marcha vers elle. Le premier réflexe de Luna fut de filer au fond du lit.
*Non ! Elles vont me punir !*
Madame Pleione lui demanda de venir, et, s’il était tentant de faire la morte, Luna ne pouvait pas refuser un ordre direct... Car elle analysa, dans son esprit inconscient, cette demande comme un ordre. La neko sortit donc de sous le lit, tête la première, puis vit la main de Madame Pleione entrer dans son champ de vision. Luna releva la tête, croisa son regard, puis la prit dans sa main. Elle était toute nue, mais, si ses joues étaient rouges, ce n’était pas à cause de sa nudité... Mais parce qu’elle se retrouva devant Madame-Blonde. De mémoire, Madame Pleione l’avait appelé « Antares », ce qui était sans aucun doute mieux pour l’appeler que « Madame-Blonde ».
Son regard croisa celui de Madame-Blonde. Elle remonta ses yeux, observant ainsi ses jambes, son bassin, sa poitrine, puis son visage. Elle était très belle, mais semblait aussi... Très énervée. Luna baissa la tête, oreilles basses, et se recroquevilla sur place. Elle se tint en position de chatte assise, assise sur les cuisses, s’appuyant sur ses pattes avant.
« Luna est désolée d’avoir retenu Madame Pleione, Ma... Madame-Blonde... Elle... Elle ne pensait pas que cela vous attristerait, Luna est désolée, elle ne voulait pas vous faire souffrir ! »
On l’entendit alors sangloter, et sa queue caudale se déplaça, venant sécher ses yeux remplis de larmes.
« Lu... Luna est désolée... »
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La pauvre Luna tremblait et avait les joues rouges. Et ce n'était pas à cause de sa nudité, Pleione le savait bien. Elle était ainsi parce qu'elle avait pris peur en entendant les deux sœurs régler leurs comptes. Antares n'avait jamais élevé la voix comme ça, même sa petite sœur en avait eu des tremblements.
La neko sauvage releva d'abord la tête pour regarder l'aînée Lilianstar dans les yeux, mais dès qu'elle atteignit son visage, elle baissa à nouveau la tête et les oreilles et se recroquevilla sur place. Elle présenta ses excuses à Antares en s'accusant de l'avoir fait souffrir en retenant Pleione, puis elle se mit à sangloter en répétant qu'elle était désolée. Pleione fut la première à réagir et s'approcha de la neko.
« Non non, Luna, ne t'excuse pas. Ce qui s'est passé n'est pas de ta faute. Aucune de nous ne t'en veux pour ça. »
Elle fit ensuite un discret signe à sa sœur pour l'inciter à dire quelque chose. Cette dernière hésita un moment à cause de la soudaineté de la situation, mais en voyant cette petite boule de poils sangloter à cause de quelque chose que sa sœur avait fait, elle se sentit comme envahie de compassion et se mit à genoux devant Luna pour pouvoir la prendre dans ses bras tout en lui caressant les oreilles.
« Chut, chut... Tu n'as pas à t'en vouloir. Aucune de nous n'est fâchée contre toi. La seule responsable de cette situation, c'est la petite peste brune à côté de toi. Toi, tu es juste une gentille neko en manque d'affection. »
Évidemment, Antares ne pouvait pas totalement refouler le ressentiment qu'elle éprouvait. Mais en cet instant, elle en fit tout simplement abstraction.
Luna se calma un peu après ce câlin, et se redressa ensuite. Pleione attira son attention.
« Et je t'ai déjà dit de ne pas nous appeler ''Madame''. Tu as juste à nous appeler par nos prénoms, d'accord ? »
La neko sauvage acquiesça, mais la brune savait que le message n'était pas encore bien entré. Pour une neko esclave, ce genre de comportement était instinctif.
« Bon, ce n'est pas que je veuille te fausser compagnie, mais il faut absolument que ma sœur et moi, nous retournions à notre chambre avant que les gardes ne se remettent à paniquer. Tu viens Pleione ? »
Alors qu'elles se dirigeaient vers la porte, la cadette s'arrêta d'un coup.
« Attends, je n'ai pas envie de la laisser toute seule ici. »
« Elle n'est sûrement pas venue dans cette auberge seule. Quelqu'un doit l'accompagner. »
« Oui, mais quand même... »
L'aînée n'était vraiment pas d'humeur à discuter, mais elle savait que sa sœur pouvait être particulièrement insistante. Alors elle se décida à aller dans son sens pour sortir au plus vite de ce guêpier.
« Qu'est ce que tu proposes ? »
« Qu'elle nous rejoigne après le dîner. Tu verras, c'est vraiment une amante du tonnerre. »
« Eh ben dis donc, tu ne perds pas le nord, toi. »
« S'il te plaît. Le convoi repart demain, on ne la reverra peut-être plus... »
Antares soupira un grand coup.
« Très bien. Mais au moindre problème, je te laisserai t'expliquer avec Andreas, puis avec nos parents. »
Pleione sautilla de joie et alla vite voir Luna pour lui annoncer la nouvelle.
« Écoute moi, Luna. Quand la personne chargée de te surveiller reviendra te voir, je veux que tu lui dises que nous t'avons invité dans notre chambre pour la soirée. N'oublie pas de préciser que nous sommes les Lilianstar. Notre chambre se trouve à l'étage en-dessous, il y a deux gardes devant la porte.
J'espère te revoir vite, ma jolie petite neko. »
Elle lui fit un bisou sur le front et repartit en vitesse avec sa sœur. Elle savait qu'elle allait avoir de gros ennuis avec Andreas, mais ce qu'elle avait fait avec Luna le compensait bien.
Une fois de retour dans leur chambre, les deux sœurs y retrouvèrent, sans trop de surprise, le capitaine des gardes avec une tête peu encourageante. Antares recula d'un pas, laissant Pleione seule face à son sermonneur.
« Mademoiselle Pleione. Avez vous la moindre idée de la peur que vous nous avez fait ? »
« Non, Andreas. Et je ne pense pas pouvoir m'en faire une idée. Je n'ai aucune justification pour mon comportement irréfléchi et irresponsable, je vous présente mes plus sincères excuses, je vous garantis que je ne recommencerai pas et je vous remercie de tous les efforts que vous avez déployés dans vos recherches, vous ainsi que vos hommes. »
Ce petit discours cloua le neko sur place. D'habitude, la cadette était beaucoup plus insistante et toujours la recherche d'une porte de sortie. Mais là, elle faisait face à ses torts et ne cherchait pas à se justifier. Il ne put que s'en sentir impressionné.
« Je vois. Dans ce cas, je vais... y aller. J'ai encore du travail. »
Il se dirigea vers la porte...
« Je vous préviendrai quand le dîner sera prêt. »
… et sortit. Les filles s'allongèrent sur leur lit dans l'intention de faire une petite sieste en attendant le repas. Toutes ces émotions les avaient épuisées.
« Tu crois qu'il se doute de quelque chose ? »
« Non. J'ai fait en sorte que ce ne soit pas le cas. »
« Tu crois que j'en ai trop fait sur mes excuses ? »
« J'en sais rien. On se souciera de ça plus tard. Pour l'instant, dodo. »
« Bonne idée. »
Pleione s'installa au creux des bras d'Antares, usant de sa poitrine comme oreiller, et ferma les yeux. La soirée s'annonçait bonne.
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Luna, tout simplement, n’aimait pas quand les gens élevaient la voix, ou se disputaient. Son réflexe était alors de se cacher derrière tout ce qui était possible de servir de cachette, et de disparaître, en mode « neko-ninja », afin que tout le monde ne l’oublie, et que personne ne vienne la gronder. C’était curieux, mais, malgré tout ce qu’elle avait vécu, malgré tout ce que Maîtresse Alaunriina avait fait sur elle, Luna détestait toujours autant se faire gronder. Se faire fouetter ne posait aucun problème, mais les cris... Elle avait les oreilles basses et tremblait comme une feuille, en étant systématiquement sur le point de pleurer ! Et là, c’est ce qui se passait, où elle sentait les larmes venir. Pour le comprendre, il aurait fallu connaître le passé de Luna à l’époque de Maîtresse Alaunriina. Maîtresse Alaunriina la battait pour le plaisir, et Luna vibrait de plaisir à chaque fois qu’elle se faisait fesser ou fouetter, tandis que sa Maîtresse ne la punissait qu’en grondant la voix. Luna n’aimait donc pas se faire disputer, car elle voulait être une neko adorable, serviable, douce et aimante.
Ou peut-être que c’était une technique pour recevoir des câlins, car qui ne succomberait pas devant une belle petite neko en train de pleurer et d’essuyer ses yeux avec sa queue, comme Luna était en train de le faire en ce moment, tête baissée et oreilles basses ? En tout cas, elle sentit Madame-Blonde se mettre à genoux, et la prendra dans ses bras. Luna miaula faiblement en s’entendant dire qu’elle était « une gentille neko en manque d’affection », mais ne dit rien. Ses oreilles se redressèrent toutefois quand Madame Pleione lui rappela de ne pas les appeler « Madame ». Peine perdue pour Luna, évidemment, car le seul fait de dire ça l’incitait à se dire, inconsciemment, qu’il y avait un rapport de domination entre elle et Madame Pleione. La neko avait été bien éduquée, et ne pouvait pas se concevoir de vivre comme libre, mais en vivant uniquement dans la soumission.
Madame-Blonde annonça ensuite que les deux femmes devaient repartir, et Luna hocha la tête, en reniflant une ultime fois.
« Oui, Luna comprend... »
Elle ne pouvait pas non plus imposer à ces deux femmes de rester avec elle ad vitam æternam. Ces deux femmes avaient sûrement d’autres impératifs, et Luna le comprenait volontiers. Elle s’écarta donc un peu, et les regarda s’approcher jusqu’à la porte, avant que les deux nekos ne discutent entre elles, et ne finissent par proposer à Luna de venir chez elle après le dîner, sous réserve que Luna en parle bien à Maîtresse Alix (http://fc05.deviantart.net/fs71/i/2014/001/d/9/alix_cousland_by_ellinsworth-d6zlh8l.jpg), même si cette dernière refusait aussi qu’elle l’appelle « Maîtresse ».
Néanmoins, l’idée de revoir Madame Pleione lui faisait beaucoup plaisir, même si ça impliquait aussi d’avoir Madame-Blonde, qui lui faisait un petit peu peur, même si elle était jolie. Aussi, la neko hocha la tête.
« Luna en parle à Madame Alix ! Luna a hâté de pouvoir retrouver son amie ce soir !! Ainsi que Madame-Blonde aussi !! »
Elle se frotta un peu contre Madame Plleione, mais les deux nekos n’avaient plus le temps de jouer, et la laissèrent seule. Elle ne comptait pas sortir, car Maîtresse Alix lui avait dit d’attendre son retour, et de ne pas trop s’éloigner... Et, de fait, elle revint une dizaine de minutes après le départ des sœurs Lilianstar, et fronça rapidement les sourcils, tandis que Luna venait se frotter contre ses jambes en ronronnant.
« Tu es toujours aussi câline, toi... Et tu t’es visiblement fait beaucoup plaisir. »
Maîtresse Alix était une femme relativement pieuse (c’est ce que Maîtresse Alix lui avait dit, mais Luna n’avait pas trop compris ce que ça voulait dire), et elle avait vite compris que Luna était une esclave sexuelle. Elle avait essayé, pendant un temps, de lui dire de ne pas avoir de relations sexuelles, mais c’était impossible, et, plutôt que de la voir se rapprocher d’individus peu recommandables, Maîtresse Alix avait fini par la masturber. Sa spécialité était d’asseoir Luna sur ses genoux, jambes bien écartées, et de la masturber. C’est ce qu’elle fit d’ailleurs en ce moment, en constatant que Luna était toute excitée.
Elle s’assit sur le rebord du lit, puis agrippa Luna. Cette dernière s’assit contre elle, et les doigts d’Alix remuèrent dans son intimité&, tandis que, avec son autre main, elle alla masser l’un de ses seins, le pressant tendrement, tout en embrassant sa nuque. Et c’est ainsi que, en miaulant, en ronronnant, et en jouissant, Luna lui parla des Lilianstar... Et ce nom n’était évidemment pas inconnu aux oreilles d’Alix.
Le soir, beaucoup de personnes mangeaient dans la grande pièce de l’auberge, où on offrait de la viande, du poulet, et quantité d’autres produits issus de la forêt. Après leur câlin, Alix avait été promener Luna dans la forêt, souriant en la voyant chasser des papillons, ou se rouler dans le sol, ou encore plonger dans l’eau, jouant avec les flaques d’eau.
Le banquet arriva donc, et Luna mangea dans son assiette, de bonnes ailes de poulet, tandis que d’autres personnes étaient également présentes... Comme Alice Korvander. Et la Princesse de Sylvandell ne tarda pas à voir, du coin de l’œil, la fameuse neko blonde totalement paniquée de tantôt, à côté d’une autre femme. En souriant alors, elle s’approcha. Dans la foulée, elle avait appris qui étaient les Lilianstar, et elle se demandait donc si ces dernières ne connaissaient pas Mélinda. Elle se rapprocha donc des deux femmes, et, une fois dans leur dos, s’humecta la gorge, puis se mit à parler :
« Alors, vous avez retrouvé votre sœur, Antares ? M’en voilà ravie... »
-
Antares et Pleione dormirent l'une près de l'autre jusqu'à ce qu'on vienne les réveiller pour leur dire qu'il allait bientôt être l'heure de dîner. Elles se levèrent, changèrent de robe vu que celles qu'elles portaient avaient été salies par leurs activités respectives, et descendirent jusqu'à la grande pièce de l'auberge entourée de gardes, avec Andreas en tête de marche. Après ce qui s'était passé avec Pleione, il ne comptait plus laisser les sœurs sans surveillance un seul instant, il en allait de son devoir.
Une fois arrivée, Antares observa la pièce dans laquelle elle et sa sœur allaient manger : une grande pièce aux murs boisés, avec nombre de tableaux de paysages de la forêt, depuis les cascades d'eau cristalline jusqu'à une vue de la lumière du soleil filant par les interstices des branches, en passant par une grande clairière d'herbe verte. Il y avait beaucoup de tables, chacune pouvant accueillir entre deux et huit personnes selon les dimensions. Des table faites également en bois, avec des chaises dont on voyait la finition faite à la main. De son côté, Pleione préféra chercher sa chère Luna, espérant pouvoir aller discuter avec celle qui la surveillait à propos de la soirée qu'elle voulait partager avec cette jolie petite neko. Elle finit par l'apercevoir, assise à une table pour deux, vêtue d'une robe et mangeant des ailes de poulet avec entrain. A côté d'elle se trouvait une femme en armure, visiblement une combattante, sans doute la femme chargée de veiller sur cette petite créature sans défense. La brune voulut aller les voir, mais son aînée la retint en lui faisant signe d'attendre. Il y avait trop de monde ici, et jamais Andreas ne les laisserait tranquille tant qu'elles ne seraient pas retournées dans leur chambre.
Les Lilianstar furent installées à une table pour deux. Le capitaine donna ses ordres à ses hommes : un garde à chaque entrée et sortie possible, lui resterait à proximité de la table pour surveiller ces jeunes demoiselles. Et alors qu'on leur servait les premiers plats, une femme qu'Andreas n'avait pas identifié comme dangereuse puisqu'il l'avait déjà vue s'approcha d'elles dans leur dos. C'était la princesse Alice Korvander, qu'Antares salua immédiatement.
« Oui, je l'ai retrouvée. Au fait, remerciez de ma part votre garde du corps pour l'aide qu'elle nous a apportée. C'était vraiment très gentil de sa part. »
L'aînée Lilianstar tourna légèrement le regard et vit que sa cadette semblait un peu perdue.
« Oh, mais je manque à tous mes devoirs. Princesse, je vous présente mon adorable (mais néanmoins insupportable) petite sœur, Pleione Lilianstar. Pleione, tu te souviens de la princesse Alice Korvander ? »
« Pas vraiment, non. »
« Mais si, rappelle toi. Elle était présente lors de la célébration du bi-centenaire de la fondation de l'empire commercial des Lilianstar. Ne me dis pas que tu as oubliée ? »
« Ben, j'ai beau me triturer les méninges... Non. »
La jeune fille se tourna vers la princesse.
« N'y voyez pas une offense personnelle princesse, mais ça fait si longtemps... »
Alice lui répondit qu'elle comprenait. Elles discutèrent un peu, puis la princesse dut repartir pour aller retrouver sa garde du corps qu'elle avait laissée en plan. Après quoi, les nekos reprirent leur repas. Pleione était impatiente de terminer pour pouvoir enfin aller voir Luna, ainsi que celle qui la surveillait, et discuter de cette fameuse soirée.
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Les auberges elfiques n’avaient rien à voir avec les bruyantes auberges humaines ou naines. Ici, tout était beau, et en accord avec la nature profondément calme et sage des elfes. Coincée, auraient pu dire les médisants, mais, quand on était une Princesse habituée à manger dans la Cour royale de Sylvandell, entourée de guerriers qui parlaient fort, rotaient bruyamment en buvant, et riaient grassement en enchaînant les blagues grivoises, un tel changement était bienvenu. Les elfes rigolaient entre eux, mais à voix calme, et certains chantaient dans les coins, des bardes qui enchantaient les enfants les observant de leurs grands yeux ébahis. Il y avait une ribambelle d’animaux qui se promenaient, sages et disciplinés, essentiellement des chats. Les murs étaient décorés de tableaux représentant des paysages, ou la Matriarche Venlian. Et l’ambiance était calme, apaisante, et la nourriture était bonne, parfumée de sauces, d’épices et de fines herbes, mélangeant à la merveille les plantes et la viande.
« Nous, les elfes, considérons la cuisine comme un art à part entier. Nos cuisiniers sont de véritables artistes. »
Chez les elfes, l’art avait une grande importance, ne se limitant pas qu’à une simple distraction culturelle. Peintres et poètes avaient une influence aussi grande que des dirigeants politiques. Alice était impressionnée par tant de majesté, confirmant, à ses yeux, que les elfes étaient une espèce bénie par les Anges. Les elfes avaient toujours affirmé qu’ils étaient l’espèce la plus proche des Anges, s’étant battus avec eux à l’époque de la Grande Guerre. De vieilles légendes que les elfes se plaisaient régulièrement à ressortir, comme pour rappeler aux autres espèces en quoi elle leur était supérieure.
Alice mangeait tranquillement, après une journée de négociations, quand elle avait vu les deux femmes... Dont la fameuse Antares. Après son intervention, Alice s’était un peu rappelée d’elles. Elle avait été invitée il y a de cela quelques années, en compagnie de son père et d’autres dignitaires, à une célébration. Elle ne se souvenait pas de grand-chose de cette époque, si ce n’est qu’elle avait eu froid. S’excusant auprès de la Matriarche, la Princesse s’était donc rapprochée des deux femmes, avant de leur parler.
Pleione, qui était aussi mignonne qu’Antares, ne se souvenait pas du tout de la Princesse, ce qui fit sourire cette dernière :
« Oh, je ne vous en veux pas, j’étais moi-même assez jeune, à cette époque, je ne me souviens pas moi non plus de vous... Même si je ne peux que me sermonner, car c’est vraiment un crime d’oublier deux aussi jolis visages... »
Elle leur sourit en leur adressant un clin d’œil, puis laissa ensuite Antares à la joie d’avoir retrouvé sa sœur.
De son côté, Luna se trouvait sur une autre table, assise sur les genoux de Maîtresse Alix. Quand Maîtresse Alix l’avait fait asseoir à côté d’elle, Luna avait baissé les oreilles, convaincue d’avoir fait une bêtise, car ses Maîtresses adoraient toujours qu’elle soit posée sur leurs genoux. Maîtresse Alix s’était donc faite une raison, et laissait Luna manger dans son assiette, tout en câlinant tendrement ses cheveux, ses doigts glissant dans ses mèches. Elle disait sans cesse à Luna qu’elle était une belle neko, adorable et magnifique.
« Tes galipettes t’ont affamé, ma petite Luna, tu manges comme dix...
- Pardon, Maîtreche...
- Oh, ne t’excuse pas pour ça, voyons... Mais on ne parle pas la bouche pleine pour autant ! »
Ce n’est pas de sa faute, Luna adorait cette nourriture ! Elle dévorait à pleines dents les délicieuses cuisses de poulet qu’on lui offrait, tout en ronronnant légèrement et joyeusement. Elle aimait qu’on lui caresse les cheveux, et ce surtout que, parfois, Maîtresse Axis aimait grattouiller ses oreilles, ce qui la faisait parfois soupirer. Elle se dandinait sur place, se rappelant très bien de son après-midi, se demandant si Madame Pleione et Madame-Blonde allaient venir...
-
Antares savourait son repas, l'esprit tranquille et le cœur libéré du poids de l'inquiétude de ne pas savoir où était sa petite sœur. Pleione, elle, mangeait son repas en observant Luna, assise sur les genoux de sa protectrice en armure, mangeant ses ailes de poulet à pleines mains comme une enfant. Elle ne pensait qu'à la suite de la soirée, et à toutes les galipettes qu'elle allait pouvoir faire avec ce joli petit bout de neko. Et avec un peu de chance, peut-être que sa grande sœur participerait aussi. En tout cas, les deux Lilianstar s'accordaient au moins sur un point : le cadre de cette auberge elfe était exquis, aussi bien au niveau de la nourriture que de l'ambiance. Les clients étaient joyeux mais silencieux, et le mariage entre la viande et les herbes était délicieux en bouche.
« Hum... Ce repas est une merveille. Qu'en penses tu Pleione ? »
La neko brune ne répondit pas. Elle avait le regard bloqué sur Luna.
« Pleione ? »
Elle remarqua alors que sa sœur l'appelait.
« Hein ? Euh... Ah oui. Le repas. Excellent. Délicieux. Mes compliments au chef. »
Et elle retourna à son furetage. La neko blonde soupira.
« Toi, tu penses encore à Luna. »
La cadette se tourna.
« Et alors, où est le problème ? »
« Tu devrais mesurer ton enthousiasme. Nous ne sommes pas sûres de la revoir. »
« Pas avec un pessimisme pareil en tout cas. »
« Pleione... »
« Penses ce que tu veux, mais moi je reste convaincue qu'on la reverra ce soir. »
Le repas continua dans le silence. Antares ne voulait pas gâcher les espoirs de sa petite sœur, mais elle se devait aussi d'être réaliste : entre la surveillance des gardes et le fait que Luna soit accompagnée, leur rencontre de ce soir risquait d'être impossible. De son côté, Pleione ne lâchait pas son objectif des yeux. Cinq minutes après, elle vit la femme en armure et la neko se lever et quitter la salle à manger. Elle se sentit prise de l'envie de les suivre, mais il fallait d'abord se débarrasser d'Andreas. Dès qu'elle se leva, le capitaine des gardes l'interpella.
« Où allez vous mademoiselle ? »
« Aux toilettes de l'auberge. Vous voulez m'accompagner ? »
« Euh... Pas à l'intérieur, cela va de soi. Mais je vous suis jusqu'à la porte et je vous attendrais derrière. »
Il fit signe à un de ses hommes de venir se mettre à son poste, puis il invita Pleione à avancer. Cette dernière fit un signe à sa sœur pour lui demander de l'aide, mais elle lui répondit avec un regard qui disait « Ne compte pas sur moi ».
La neko brune entra dans les toilettes et resta ensuite debout près des lavabos, sans aucune idée de comment elle allait se sortir de cette impasse. Il fallait qu'elle voit Luna et sa surveillante, mais elle ne voyait pas comment. La seule chose envisageable aurait été qu'elles viennent la rejoindre ici même, mais les chances pour qu'elles se retrouvent toutes les trois au même endroit au même moment et isolées de toute nuisance étaient extrêmement faibles.
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Comme d’habitude, Luna mangeait avec appétit, dévorant joyeusement son plat, sans aucune difficulté notable. Et, comme d’habitude, elle avait les yeux plus gros que le ventre. C’était quelque chose à quoi on finissait par s’habituer avec elle. Luna était une neko très gourmande, et elle adorait le poulet, la volaille, la viande… Bref, tous les trucs bons, quoi ! Et ce bon poulet blanc préparé par les elfes était tout simplement magnifique. Elle le mangeait avec appétit, de manière déraisonnable, ce qui fit que, à la fin de la soirée, elle se retrouva avec son petit bedon tout plein.
« Huufff !! Luna a beaucoup mangé !
- Je vois ça, soupira sa Maîtresse en secouant la tête. Et elle en a mis partout… Laisse-moi t’essuyer un peu. »
Toute contente d’avoir bien mangé, Luna se massait le ventre, et ouvrit la bouche, laissant ainsi le soin à sa Maîtresse de nettoyer son visage avec un mouchoir. Ensuite, elles auraient normalement dû aller se coucher, mais, alors que les deux femmes se rapprochaient de la sortie de l’auberge, ou, plutôt, de l’escalier menant à l’étage, Luna s’arrêta sur place, et serra les cuisses. La femme qui l’accompagnait soupira, s’adossant contre le mur en comprenant tout à fait ce que Luna avait. Les joues toutes rouges, elle fila vers les toilettes à quatre pattes, comme une petite fusée… Et heurta en chemin la Princesse de Sylvandell, ou, plutôt, le serveur à côté d’elle. Déstabilisé, ce dernier, qui tendait un verre de vin vers la Princesse, bascula en avant, et balança le contenu du verre sur la poitrine de la Princesse.
Malheureusement, la responsable de ce forfait était déjà parti loin, à l’opposé de la grande salle. La seul fois où elle avait commis l’erreur d’effectuer ses besoins naturels dans un coin, Maîtresse Alaunriina l’avait battue, en lui ordonnant d’utiliser les toilettes. Luna avait versé toutes les larmes de son corps, mais elle avait retenu cette leçon. Elle faisait désormais toujours ses besoins dans les toilettes, quitte à se retenir pendant des heures, sauf si sa Maîtresse lui disait qu’elle pouvait uriner. Luna était une bonne esclave, mais, là, sa Maîtresse lui avait donné l’autorisation.
Pendant ce temps, Alice était toute rouge, gênée, mais pas autant que le serveur, qui avait également les joues cramoisies.
« Madame, je… Je ne sais pas quoi dire, et je…
- Oh, euh, ce n’est rien, vraiment… Ce n’est pas de votre faute, après tout, un obus a traversé cette auberge… »
L’elfe le savait, mais il savait aussi qu’il avait affaire à une Princesse impériale… Et, de manière générale, ce genre d’incidents était inacceptable dans un établissement elfique de renom. Elle lui sourit donc, et lui demanda juste d’aller chercher un autre verre, tandis qu’elle-même comptait se nettoyer un peu aux toilettes. L’alcool avait après tout éclaboussé certaines de ses mèches de cheveux, et elle refusa que Cirillia l’accompagne.
« Ça va, je devrais encore pouvoir m’en sortir en rejoignant les toilettes… »
Luna, de son côté, ouvrit rapidement la porte des toilettes, et baissa alors la tête, usant de sa petite taille pour voir quelles cabines étaient vides ou non. Fort heureusement, la première l’était, et, sans même voir qui se tenait à l’intérieur des toilettes, elle fila dans la cabine, la referma avec sa queue caudale, puis se posa sur le trône…
…Et, quelques instants plus tard, Alice entra à son tour, pile au même moment où Luna sortit des toilettes.
« Hu ? » finit-elle par minauder entre ses lèvres, en penchant la tête sur le côté.
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Tant qu'elle était là, Pleione décida d'aller s'asseoir sur le trône, ce qui lui donna l'occasion de mieux s'isoler pour réfléchir. Il fallait qu'elle parle à Luna sans qu'Andreas la voie, mais après la panique qu'elle avait déclenchée, ce pot de colle n'allait plus la lâcher d'une semelle jusqu'au départ du convoi demain matin. Après ça, elle ne reverrait peut-être plus jamais Luna. Il fallait qu'elle trouve une solution, mais aucune ne lui venait à l'esprit. Elle sortit dépitée de la cabine, mais redressa vite la tête quand elle vit Luna et la princesse Korvander près des lavabos, en train de se fixer comme si elles cherchaient quoi se dire. La neko blonde reconnut immédiatement sa semblable brune, mais cette dernière lui mit vite la main sur la bouche pour ne pas qu'elle alerte Andreas.
« Chuuut. Ne parle pas trop fort ma petite Luna, il ne faut pas qu'on puisse t'entendre. Tu m'as bien compris ? »
Luna fit oui de la tête et Pleione libéra sa bouche. Elle voulait lui demander ce qu'il en était pour ce soir, mais cette chère princesse était avec elles, et la Lilianstar n'était pas sûre de pouvoir lui faire confiance. Alors elle le lui dit franchement.
« Excusez nous princesse, mais nous devons parler d'un sujet en privé. »
La neko traîna sa comparse jusqu'à la cabine de toilettes la plus éloignée de la porte d'entrée, s'enferma dedans avec elle puis se mit à lui parler à voix basse.
« Alors, tu as discuté avec celle qui t'accompagne ? Elle est d'accord pour qu'on se rencontre ? »
Luna répondit qu'elle en avait bien parlé, mais que celle qu'elle appelait ''Maîtresse Alix'' ne lui avait pas encore dit si elle était d'accord pour que sa protégée aille retrouver les deux nekos dans leur chambre et y passe la nuit. Apparemment, elle voulait rencontrer les sœurs en personne. Pleione fut quelque peu embêtée : jamais les gardes ne la lâcheraient de vue assez longtemps pour qu'elle puisse parler avec cette Alix. En plus, il faudrait qu'Antares soit présente aussi. Ce qui voulait dire quatre femmes ensemble, dont deux devaient restées inconnues à Andreas et à ses hommes. La chose pouvait sembler ardue mais, quand la neko mit ces conditions en lien avec celles de sa rencontre fortuite avec sa neko chérie, les choses lui parurent alors limpides. Elle savait comment faire.
Avec le bruit du lavabo en fond sonore, elle supposa que la princesse ne leur prêtait pas attention, alors elle parla librement mais toujours en chuchotant à l'oreille de son amie.
« Va dire à maîtresse Alix que moi et ma sœur sommes prêtes à la rencontrer à 20 heures dans les toilettes pour dames. C'est le seul endroit sûr où personne ne nous surveillera. Surtout, insiste bien sur le fait que cette rencontre doit se faire dans le plus grand secret. »
Luna hocha la tête pour dire qu'elle avait bien compris. Alors Pleione lui sourit et frotta son nez contre le sien tout en lui grattant les oreilles.
« Gentille Luna. Maintenant, va vite la retrouver. »
La neko ne tarda pas à s'exécuter et sortit rapidement des toilettes. La Lilianstar vit que la princesse était toujours en train de nettoyer sa robe d'une vilaine tâche de vin. Elle se lava les mains à côté d'elle, et la salua en sortant.
« Princesse. »
Dès qu'elle sortit, Andreas lui emboîta le pas pour la raccompagner jusqu'à la table du repas. A présent, Pleione ne pensait plus qu'à ce soir, et à ce rendez-vous secret qui déboucherait peut-être sur une délicieuse soirée.
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Luna acquiesça aux instructions de Maîtresse Pleione (c’était bien sa Maîtresse, puisqu’elle lui avait donné un ordre, Luna n’était quand même pas folle), qu’elle avait compris. Retourner voir Maîtresse Alix, et lui dire de revenir ici vers vingt heures, soit dans un peu moins d’une heure. Elle sortit en chemin, et passa à côté de la mystérieuse femme blonde, sans même réaliser qu’elle l’avait bousculé préalablement. La Princesse, quant à elle, l’observa détaler... Puis haussa les épaules, en décidant de laisser courir. Les envies pressantes, elle savait ce que c’est, et elle avait des robes de rechange dans sa chambre. Elle entreprit donc de la nettoyer un peu, mais une belle tâche ornait sa poitrine.
« Crotte ! »
Elle était bonne pour le lavage... La Princesse soupira, puis vit ensuite l’autre neko, qui lui fit une révérence. Elle la regarda partir, en se disant que ces deux nekos étaient bien curieuses... Puis sortit à son tour.
Plus tard...
« C’est vraiment un lieu curieux pour un rendez-vous...
- Mais Luna ne ment pas, c’est bien ce que Madame Pleione a dit ! »
Maîtresse Alix esquissa un léger sourire et hocha la tête, sa main venant caresser délicatement les cheveux de Luna, faisant vibrer un peu cette dernière. Sa queue caudale remuait de gauche à droite, et elle avait peur que Maîtresse Alix ne la prenne pas au sérieux. En réalité, tout ce qu’Alix voulait, c’était s’assurer que Luna tomberait sur des personnes de confiance... Et ce parce que Luna était la définition même de la naïveté et de la soumission. Or, Alix n’avait pas envie qu’il lui arrive du mal, non seulement parce que c’était son devoir, mais aussi parce que, outre ses obligations, elle aimait bien cette neko. C’était une grande perverse, oui, mais, à sa manière, elle était pure... Pure dans le sens où sa grande naïveté faisait qu’elle avait bon cœur, et qu’elle avait juste eu une éducation spéciale. La neko était treès sensible,e t, en ce moment, elle était très excitée.
De fait, revoir Madame Pleione plaisait beaucoup à Luna, même si Madame-Blonde continuait à lui faire peur, ce qu’elle avait bien entendu confié à Maîtresse Alix, Luna étant incapable de mentir. Alix voulait donc vérifier tout cela par elle-même. Elle ne se faisait néanmoins pas trop de soucis, car elle connaissait la réputation des Lilianstar, des femmes d’affaires qu’on disait intègres et honnêtes.
En attendant, les deux femmes patientaient à l’entrée des toilettes, Alix adossée contre le mur, bras croisés, tandis que Maîtresse Luna léchait sa queue caudale en attendant.
Elles n’allaient sûrement plus tarder, non ?
-
Il était 19h50. Le rendez-vous allait bientôt avoir lieu et Pleione avait longuement réfléchi sur un moyen de se débarrasser d'Andreas. Il fallait qu'elle puisse rester assez longtemps aux toilettes pour pouvoir négocier avec la fameuse Alix sans que ça paraisse suspect pour le capitaine des gardes. Donc, pendant le dîner, elle avait subtilement signalé que le poisson qu'elle et sa sœur avaient mangé sentait bizarre, insinuant par la même occasion qu'il était possible que le plat soit périmé ou usé. Ensuite, elle n'aurait plus qu'à prétendre qu'elle allait aux toilettes parce qu'elle avait mal au ventre à cause du poisson. Il fallait en faire juste assez pour confirmer une mauvaise digestion mais pas assez pour que les cuisiniers de l'auberge se fassent réprimander. Inutile de les impliquer là-dedans. Le plus gros problème dans ce plan était de convaincre Antares d'assister à la rencontre car la cadette savait pertinemment qu'elle ne pourrait pas profiter de la soirée sans la complicité de son aînée. Elle tenta d'abord de la convaincre par la logique de ses arguments, puis par tout un tas de promesses invraisemblables, avant de trouver la bonne méthode : la prendre par les sentiments. Elle lui fit son visage de petite neko toute triste, la suppliant de faire son bonheur en venant voir Luna et Alix, frotta sa joue avec la sienne, lui fit des câlins jusqu'à ce que la grande blonde cède devant son côté si mignon et si doux, ce côté d'elle qu'elle retrouvait durant leurs nuits ensemble et qui lui faisait fondre son petit cœur. Elle accepta d'apporter sa complicité à ce plan délirant, avec des chances de succès trop hasardeuses pour qu'il soit vraiment sûr. Néanmoins, la neko brune croyait vraiment à ce qu'elle faisait et n'allait pas se laisser arrêter dans son élan, peu importe les conséquences.
Antares fut la première à sortir de la chambre et attira l'attention d'Andreas.
« Un problème mademoiselle ? »
« Il faut que j'aille aux toilettes. Je crois que je digère mal le poisson. »
« Ah. Votre sœur avait bien dit que quelque chose n'allait pas. J'irais dire deux mots aux cuisiniers. »
« Oh non, ne les embêtons pas pour si peu. Pour l'instant, il faut vraiment que j'y aille. Vous m'accompagnez ? »
« Bien sûr. »
Les deux nekos partirent en direction des toilettes mais, conformément au plan de Pleione, Antares allait prendre un autre chemin que le plus direct pour laisser à sa sœur le temps de s'y rendre avant Andreas. Dix secondes après leur départ, ce fut la neko brune qui sortit.
« Où allez vous mademoiselle ? »
« Aux toilettes. Le poisson me secoue l'estomac. »
« Le capitaine impose que vous soyez surveillée en permanence. »
« Justement. Si je vais le retrouver, je ne serais pas sans surveillance. »
« Je regrette mais nous avons des ordres. »
« Alors en voici d'autres : j'aimerais pouvoir marcher ne serait-ce qu'une minute sans avoir quelqu'un pour regarder par-dessus mon épaule. Est ce vraiment trop demandé ? »
« Mais... »
« Vous ne voulez tout de même pas que je me couche en colère, n'est ce pas ? »
Pleione avait cet incroyable talent d'intimider tous ceux qui travaillaient pour ses parents, y compris les valeureux soldats chargés de sa protection. Edward était bien connu pour vouer un amour sans bornes à ses filles, et les deux gardes à l'entrée de la chambre n'osaient pas imaginer quelle genre de sanction ils recevraient si la fille cadette allait dire à son papa qu'elle n'a pas pu avoir une minute de tranquillité dans une auberge sûre et surveillée de tous les côtés. Ils choisirent de renoncer.
« Bien. Mais si jamais il y a le moindre problème, criez de toutes vos forces. »
« C'est promis. Merci. »
La Lilianstar marcha d'un pas léger jusqu'à l'entrée des toilettes pour femmes, où elle eut la joie de retrouver Luna et Alix, qui patientaient visiblement depuis peu. La neko brune fit un câlin à l'autre neko et serra la main de la garde du corps.
« Merci d'être venues. Si on allait à l'intérieur ? »
Pleione ouvrit la porte, Luna et Alix lui emboîtèrent le pas. Une fois les trois femmes à l'intérieur, il ne manquait plus qu'Antares. Moins d'une minute après, on entendit sa voix venant du couloir.
« Oui, je vous assure que ça va aller. »
« Bien. Je vous attendrais ici. »
L'aînée Lilianstar entra et ferma bien la porte derrière elle. Elle salua timidement les autres invitées de ce rendez-vous un peu particulier. La cadette leur fit discrètement signe d'avancer jusqu'au mur du fond pour s'éloigner de la porte pour éviter que le garde neko n'entende trop, puis leur fit signe de parler à voix basse.
« Merci à vous deux d'avoir répondu présentes. Je sais que ces conditions sont un peu étranges, mais il faut absolument que tout ça reste secret. »
Alix ne comprit pas pourquoi tant de mystère.
« Personne n'est au courant pour notre orientation sexuelle, ni pour ce que nous nous apprêtons à faire, et il faut que ça reste ainsi. Faute de quoi tout tombera à l'eau. Est ce qu'on peut compter sur votre silence ? »
Évidemment, Luna était d'accord. Sa nature soumise avait déjà inscrite toute demande de Pleione comme un ordre. Quant à la femme l'accompagnant, elle ne savait pas trop quoi penser. Ce qu'elle voulait avant tout, c'était le bonheur de la neko qu'elle protégeait.
« Je peux vous assurer que nous ne lui ferons rien de dégradant ou de blessant. Tout ce que nous voulons, c'est la câliner aussi doucement qu'on pourrait le faire avec un chaton. Si on omet le côté sexuel bien sûr.
Que je vous explique : nous voudrions inviter Luna pour une soirée. Nous ferons l'amour toutes les trois, puis nous la laisserons repartir ensuite. Rien ne sera fait sans son consentement, personne ne saura qu'elle a été dans notre chambre et, par-dessus tout, nous ferons en sorte qu'elle prenne autant son pied que nous. Pas d'ennuis, pas de problèmes, que du plaisir.
J'ai déjà prévu un plan pour la faire rentrer : vous vous ferez passer pour une serveuse de l'auberge qui nous amènera un plateau de gourmandises offert par la matriarche. Je sais où piquer un chariot, il suffira de cacher Luna dedans pour la faire entrer, puis nous le réutiliserons pour la faire sortir. Ni vu ni connu. En plus, si c'est vous qui amenez le chariot, vous pourrez vérifier que nous ne cachons rien et que nous ne sommes animées que de bonnes intentions.
Alors, qu'en dites vous ? »
-
La belle Alix haussa les sourcils devant le plan compliqué de Pleione. Tout ça pour s’envoyer en l’air ?! Bras croisés, adossée contre le mur, elle écoutait les explications des Lilianstar, tandis que Luna, entre les trois femmes, ne disait rien, en étant assise sur ses fesses. Alix avait bien compris l’essentiel de la situation : les gardes collaient les Lilianstar comme des sangsues, et ces dernières, pour une raison qu’Alix ne s’expliquait pas non plus, se refusaient à dire qu’elles étaient attirées par le beau sexe. Sur le coup, Alix ne comprenait pas le problème de le dire, mais ça, à la limite, ça ne la regardait pas. Elle, en revanche, elle avait pour tâche de surveiller et de protéger Luna, une tâche qui n’était pas si facile que ça, Luna étant tout, sauf la méfiance incarnée. Très naïve et très soumise, il suffisait d’hausser un peu le ton pour qu’elle fasse n’importe quoi, et, même si elle respectait Alix et ses points de vue, dès que quelqu’un d’autre lui tombait dessus en lui donnant un ordre, Luna l’exécutait. La petite neko avait malheureusement été trop bien dressée par ses anciens esclavagistes, comme cette Drow dont Luna parlait fréquemment quand on lui demandait qui avaient été ses anciens propriétaires.
En conséquence, il était impossible de demander à Luna son avis, ce qu’elle voulait, car cette dernière avait été éduquée de telle manière que ses propres désirs se noyaient devant ceux des autres. Les Lilianstar voulaient coucher avec elle, et Luna aussi... Néanmoins, du peu qu’Alix savait de Luna, elle pensait que, pour le coup, coucher avec les Lilianstar ne pourrait que lui faire plaisir, et ce dans la mesure où, comme elle, elles étaient des nekos.
Luna, quant à elle, était donc assise à côté, et vint se lécher une patte. Elle ne disait rien, car elle savait très bien que le choix appartenait à Maîtresse Alix, et que cette dernière s’énervait si Luna faisait des choses sans lui dire. Or, Luna n’avait pas envie d’irriter Maîtresse Alix, car elle était sa Maîtresse, elle veillait sur elle, et, même sans tenir compte de tous ces éléments, Luna se devait d’être une bonne esclave, silencieuse et dévouée. C’est ce qu’on attendait des esclaves, et elle finit donc par se coucher lentement, posant sa tête sur ses pattes avant, dodelinant ensuite de gauche à droite, tout en clignant des yeux.
« Vous savez, je ne porte pas cette armure sans raison, releva alors Alix. Je suis un Paladin, de l’Ordre de Saint-Nicodème. L’Ordre m’a chargé de protéger ce convoi, et notamment de veiller sur notre amie neko. »
En entendant parler d’elle, Luna releva la tête, ses oreilles se hérissant subitement.
« Néanmoins, j’ai fait des vœux, et, si vous voulez coucher avec Luna, je dois m’assurer qu’elle soit en sécurité. Que se passera-t-il si vos omniprésents gardes lui tombent dessus ? Je ne veux pas qu’elle soit jetée dehors, ou traitée comme un vulgaire vaurien. Et, en tout état de cause, je me refuse à mentir ou à m’attribuer de fausses qualités. Il en va de mon intégrité et de la réputation de mon Ordre, que je représente en étant ici. »
Elle décroisa les bras, et fléchit les genoux, puis alla caresser les cheveux de Luna, qui miaula faiblement, en baissant les yeux.
« Alors, pourquoi ne dites-vous pas juste à vos gardes que vous aimez les femmes ? Ou que Luna est une amie ? Je pense que n’importe quel garde, aussi buté soit-il, comprendra vite que Luna est tout, sauf une menace... »
Les caresses sur sa nuque, la faisaient ronronner, et elle se redressa rapidement, sa queue caudale s’élevant, tandis que Maîtresse Alix grattait sa nuque, avant de remonter sur ses cheveux, fourrant ses doigts entre ses oreilles. Comment croire, en effet, que Luna puisse être dangereuse ?
C’était une vraie peluche !
-
Le plan de Pleione était on-ne peut plus ingénieux, bien qu'un peu compliqué et trop hasardeux sur le résultat. Et malgré ça, Alix ne semblait pas être convaincue. Elle fit toute une tirade sur sa mission de protection, sur l'importance qu'elle donnait à la sécurité de Luna, et elle refusa de mentir ou de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Il en allait de son intégrité. Elle proposa des solutions alternatives qui impliquaient toutes de révéler la même vérité : avouer aux gardes de l'escorte qu'elles allaient coucher avec une autre femme. La sœur cadette fulmina en silence, bien que ce soit pas l'envie de hurler qui lui manquait.
Pourquoi faut-il que de si nobles principes viennent se mettre sur mon chemin ? C'est trop injuste ! Aaahhh !
Voyant la détresse de sa sœur, Antares voulut essayer de calmer le jeu.
« Je comprends votre point de vue et je le respecte, croyez moi. Mais nous ne pouvons pas faire entrer Luna par la grande porte ou dire pourquoi elle est là. Les gardes mettront moins de cinq minutes à faire le lien. »
Alix demanda encore en quoi c'était un problème. Et cette fois, la neko brune ne put plus contenir son énervement.
« Si nos gardes apprennent ce que nous avons fait, ils vont le répéter à nos parents. S'ils le répètent à nos parents, ces derniers vont nous tomber dessus. C'est de notre bouche qu'ils doivent l'apprendre, et ils doivent l'apprendre à un moment où ils ne pourront pas essayer de nous caser avec le premier venu pour étouffer nos envies saphiques. Il n'y a pas à transiger : personne d'autre ne doit être au courant. »
« Même si je ne suis pas sûr que ma mère serait prête à aller aussi loin, il est possible que mon père en soit capable. Nous préférons ne pas prendre de risques. »
Les Lilianstar avaient de bons arguments, mais la paladine se refusait elle aussi à tout compromis : la vérité sinon rien. Pleione était au bord de la crise de nerfs et Antares préférait se rendre à l'évidence. Elle posa une main sur l'épaule de sa sœur.
« Pleione... Il faut renoncer. »
« Quoi ? »
« Nous ne pouvons pas forcer madame Alix à satisfaire nos exigences, pas plus qu'elle ne peut nous obliger à satisfaire les siennes. C'est une situation sans issue. »
« Et tu préfères abandonner ? »
La petite sœur était déjà en train de pleurer. La grande sœur la regarda avec son regard le plus affectueux et la prit dans ses bras pour essayer de la calmer.
« C'est la seule chose à faire. »
Pleione se débattait et pleurait contre le corps d'Antares, mais l'aînée ne bougea pas d'un pouce et continua de réconforter sa petite sœur toute triste. La soirée semblait être sur le point de s'arrêter quand, tout à coup...
« Ou bien vous pourriez tout simplement arrêter de nous prendre pour des billes, moi et mes hommes. »
Tout le monde se tourna vers la porte. Andreas était entré dans les toilettes et avait toute la scène en face des yeux. Les Lilianstar se figèrent sur place, observant avec consternation l'air si serein du capitaine de leur garde rapprochée.
« Andreas... que... »
« Comment... »
« Eh bien d'abord, vous avez oublié que, dans les grandes auberges, la nourriture destinée aux personnes de la haute classe sociale est toujours goûtée avant d'être servie. Et le serveur m'a assuré que votre poisson n'était ni empoisonné ni périmé. Du coup, j'ai tout de suite su que vous mentiez. J'ai joué le jeu au début, mais après ce qui s'était déjà passé avec mademoiselle Pleione, j'ai fini par laisser traîner mon oreille. Et cette porte est si fine que j'ai peut entendre au travers. »
Les deux nekos étaient terrorisées. Si Andreas avait tout entendu de la conversation alors il était maintenant au courant du grand secret qu'elles cachaient. Pleione s'arrêta de réfléchir et passa à l'action : elle se détacha de l'étreinte d'Antares et se jeta sur le garde neko.
« Écoutez moi très attentivement Andreas. Si jamais vous parlez à qui que ce soit de ce que vous avez entendu, ou de ce que vous avez appris sur nous, j'irai dire à mon père que vous avez abusé de moi pendant le voyage. »
« Même si je sais que vous en seriez capable, je ne suis pas là pour ça. Je suis là pour vous apporter une solution. »
« Hein ? »
« Je suis au service de vos parents depuis maintenant cinq ans. Mais avant ça, j'étais un paladin de l'Ordre de Saint-André. L'une des premières leçons que l'on m'a appris là bas était que la vérité est la base d'un monde en paix. Le mensonge détruit les liens de confiance et plonge les hommes dans l'anarchie et la violence. Ce sont vos mensonges qui vous empêchent de pouvoir profiter de la compagnie de Luna. Alors maintenant, vos mensonges doivent cesser. »
« Vous croyez que c'est aussi simple ? Personne ne doit savoir ce que nous voulons faire avec elle. Vous n'auriez même pas du l'apprendre. »
« Ah bon ? Parce que, de mon point de vue, maintenant que je sais ce que vous mijotez, je peux vous aider pour le mettre en place. »
« Quoi ? »
« Je vais envoyer mes gars dans les autres postes de surveillance de l'auberge et je resterais près de la porte de votre chambre. Je m'assurerais que vous ne soyez pas dérangées. »
« Et pourquoi vous feriez ça ? »
« Parce que vos parents me payent pour assurer votre sécurité. Tout ce qui ne vous met pas en danger ne me concerne pas. Alors si vous voulez coucher avec cette neko, je n'ai pas l'autorisation de vous dire non. »
Les deux nekos étaient abasourdies. Jamais elles n'auraient pensé qu'Andreas aurait accepté de participer à leurs manigances. C'était un miracle inespéré. Tellement inespéré que la cadette avait encore du mal à y croire.
« Et pour nos parents ? Qu'est ce que vous allez leur dire ? »
« S'ils m'interrogent, je ne mentirais pas. Mais ce n'est pas mentir que de ne rien dire si on ne demande rien. »
Ce neko avait plus d'un tour en réserve. Et grâce à sa participation, le groupe allait pouvoir entrer dans la chambre par la grande porte et les sœurs allaient passer la soirée avec Luna sans risquer de se faire coincer. Restait à savoir si cette nouvelle façon de faire convenait à Alix.
-
Visiblement, les évènements se compliquèrent encore, sans que Luna ne puisse vraiment comprendre ce qui se passait. Tout cela était très compliqué pour elle, mais elle crut comprendre que, visiblement, Madame Pleione et Madame-Blonde ne pouvaient pas faire des câlins si facilement. Pourquoi ? C’était là un autre des grands mystères de l’humanité, de cette humanité que Luna était bien incapable de comprendre. Elle, elle venait d’une forêt où tout était simple, et, quand elle avait grandi avec Maîtresse Alaunriina, Maîtresse lui avait expliqué qu’il était normal qu’elle ne comprenne pas le monde qui l’entoure, et qu’elle n’avait, de toute manière, pas à le comprendre. Sa seule obligation était d’être la plus parfaite esclave qui soit, et une esclave n’avait pas à être cultivée, simplement à obéir. C’était quelque chose de logique ; moins un esclave était cultivé, et plus la liberté l’effraierait. Ainsi, il serait d’autant plus enclin à l’obéissance servile. Cette logique fonctionnait à merveille avec la petite Luna, une neko docile, qui écoutait la conversation entre les deux femmes sans trop comprendre... Avant qu’un homme ne débarque.
Nerveusement, car elle avait toujours peur des personnes qu’elle ne connaissait pas, Luna alla bravement se dissimuler derrière les jambes de Maîtresse Alix. Cette dernière ne tiqua pas à la présence de l’homme. Elle ne comptait nullement faire le pitre pour deux femmes nekos qui craignaient la colère de leurs parents. Alix laissa donc les deux nekos se dépatouiller avec leur garde, un certain Andreas, tandis que Luna, nerveuse, vint à frotter un peu son visage contre la jambe d’Alix.
« N’aie pas peur, Luna, tout se passe bien... »
La neko hocha lentement la tête, émettant malgré tout un petit miaulement craintif. La conversation au sein du trio se poursuivait, jusqu’à ce qu’ils semblent tous parvenir à un accord. Alix se pencha alors vers Luna, et traduisit ce qui venait de se passer :
« Tu vas pouvoir passer la nuit avec tes deux amies, Luna... »
Suite à cette phrase, la neko cligna des yeux à plusieurs reprises, et un frisson de plaisir la traversa. Un sourire vint perler sur ses lèvres.
« Vraiment ? »
Alix hocha la tête, et caressa tendrement les cheveux de la neko.
« Tu es heureuse, Luna ? Tu es sûre que tu en as vraiment envie ?
- Oh oui ! Oui, oui, Luna veut faire plaisir aux deux nekos Lilianstar ! »
La paladine se contenta d’un léger sourire, et hocha la tête.
« Parfait, alors ! »
Alix se retourna vers les Lilianstar, et poursuivit:
« Je viendrais la récupérer demain matin... Ça vous convient ? »
-
A peine le groupe des Lilianstar avait il fini de parler qu'Alix était en train d'annoncer à Luna qu'elle allait pouvoir passer la soirée avec ses amies. La neko en était ravie, de même que les deux autres nekos.
« Je viendrais la récupérer demain matin... Ça vous convient ? »
« Absolument. Encore merci de nous faire confiance. »
« Mais n'arrivez pas trop tôt quand même. Les nekos ont besoin de sommeil, et j'ai le sentiment que nous n'allons pas beaucoup dormir cette nuit. »
Sur ces mots plein de perversité, toute la bande se mit en route pour la chambre des sœurs. Sur le chemin, Andreas perdit plusieurs fois son regard sur le corps en armure d'Alix qu'il trouvait des plus attirants. Même s'il savait qu'un paladin faisait vœu de pureté et ne se laissait pas tenter par les affres de la passion, ça ne tuait personne de jeter un petit coup d'œil. Quand le groupe arriva à la porte, les deux gardes chargés de la surveiller se mirent au garde-à-vous en voyant leur supérieur approcher.
« La nuit va bientôt tomber. Allez avec les autres pour organiser les tours de garde. »
« Mais capitaine, et la surveillance de la porte ? »
« C'est moi qui m'en chargerais. Je veux que tous les éléments soient prêts à intervenir à l'extérieur au moindre problème. C'est clair ? »
« Oui capitaine. »
Les deux hommes filèrent rapidement. Alix souhaita une bonne soirée à Luna puis repartit vers sa chambre. Antares, Pleione et leur invitée entrèrent dans la chambre et Andreas ferma la porte derrière elles en soupirant.
Oh misère. Mais dans quoi je me suis embarqué ?
Il se consolait en se disant qu'il avait le bonheur des filles de son patron.
La chambre des Lilianstar baignait dans la lumière du soleil couchant. Émerveillée par ce spectacle naturel, Antares alla à la fenêtre pour mieux le voir.
« Venez voir. C'est magnifique. »
Pleione et Luna la rejoignirent, et elles regardèrent ensemble le soleil se coucher dans un flot de lumière orange puis rouge. Ce spectacle était un grand classique en matière de romantisme, l'idéal pour bien débuter une soirée en amoureuses.
Une fois le soleil couché, les deux Lilianstar se regardèrent dans les yeux. Chacune pouviat voir dans le regard de l'autre le même sentiment d'amour profond, et elles ne résistèrent pas au plaisir de s'embrasser. Un baiser passionné dans lequel elles se pardonnaient leurs erreurs de la journée pour commencer cette soirée dans la meilleure ambiance possible alors que le soleil se couchait enfin et que la nuit tombait lentement.
« Je t'aime Pleione. »
« Je t'aime aussi Antares. »
Mais dans leur romance, les deux nekos en avaient oublié cette chère Luna. Pleione alla la voir pour lui caresser la tête.
« Tu vas voir ma petite Luna, on va bien s'amuser ce soir. Allez viens. »
Le joyeux petit groupe alla s'installer sur le lit double de la chambre, encore couvert de pétales de rose. Une fois bien installée, Antares fut la première à parler.
« Avant qu'on commence, j'aimerais dire quelque chose. »
Elle se tourna vers l'autre neko blonde.
« Luna, je sais que j'ai pu te paraître un peu méchante quand je suis venu récupérer Pleione, mais j'étais sous le coup de la colère et je m'en veux terriblement maintenant. Je te promets que ce soir, je vais être la plus douce des nekos pour toi. Si tu as aimé les caresses de ma petite sœur, alors les miennes vont te mettre la tête à l'envers. »
Bien qu'un peu troublantes, l'aînée Lilianstar espérait que ces paroles aient été comprises par cette charmante boule de poils.
« Bon, passons aux choses sérieuses. Ma petite Luna, tu peux te déshabiller toute seule ou tu veux qu'on t'aide ? »
-
Luna suivit donc ses nouvelles amies, Madame-Blonde et Madame Pleione, dans leur chambre. En toute honnêteté, la neko n’avait pas trop bien compris ce qui venait de se passer dans les toilettes, et avait, sur ce point, un raisonnement d’enfant. Luna se disait juste que, parfois, les humains avaient la mauvaise habitude de se prendre la tête avec des problèmes inexistants. Pourquoi vouloir empêcher des personnes de se faire des câlins ? C’était un simple geste d’affection et de tendresse, rien de plus ! Il y avait hélas bien longtemps que Luna s’était résolue à ne pas comprendre les cheminements de pensée tortueux des humains. Par exemple, elle ne comprenait pas pourquoi ces derniers devaient toujours se couvrir, et pourquoi elle n’avait pas le droit de ne porter aucun vêtement quand elle avait chaud. Si elle comprenait l’utilité d’en porter quand il faisait froid, en cas de forte chaleur, les vêtements collaient, et étaient plus dérangeants qu’autre chose. Si Maîtresse Alaunriina aimait bien la voir nue, Maîtresse Mirei s’était toujours offusquée de voir Luna nue dans l’appartement, et lui avait dit de ne jamais faire ça... Sauf quand on se baigne, parce que l’eau colle les vêtements, et que c’est embêtant. Mais ça collait aussi quand on suait !! Alors voilà, Luna ne comprenait rien à la logique des humains, et se disait donc qu’ils devaient aimer compliquer des choses simples... Précisément comme en ce moment, où tout ce qu’elle voulait, c’était faire l’amour avec ses copines. Il avait pourtant fallu tout un cheminement compliqué pour quelque chose qui, aux yeux de Luna, était la simplicité même.
En tout cas, les trois nekos finirent par se retrouver seules dans une chambre, et les deux sœurs s’approchèrent de la terrasse. Luna les rejoignit, posa ses fesses sur le sol, et admira également le coucher de soleil. Il était ici amplifié par les immenses arbres, rappelant à Luna... Son ancienne vie, son clan natal, dont il lui arrivait parfois de rêver. Jadis, elle avait caressé l’espoir de les retrouver, ce qui l’avait même amené à tenter de fuir Maîtresse Alaunriina, avant de voir que cette dernière était dans un terrifiant désert où elle avait failli mourir. Elle avait ainsi accepté sa destinée d’esclave. Rêvait-elle toujours de retrouver sa famille natale ? Sa mère biologique ? Difficile à dire... Si ses songes y pensaient, Luna, elle, avait des envies très simples... Elle ne souhaitait pas de grandes épopées, ni un grand destin, simplement le confort, l’amour, et une bonne Maîtresse pour s’occuper d’elle... Ce vers quoi elle était censée se rendre. De fait, les différentes Maîtresses l’ayant successivement abandonné avaient miné l’humeur de Luna bien plus que les souvenirs lointains et fugaces de son ancienne vie, celle où elle pensait que le monde se résumait à une profonde forêt, et où cette vie idyllique s’était brutalement terminée quand des chasseurs avaient jailli dans sa forêt, et l’avaient capturé. Ses cauchemars se nourrissaient encore de tels souvenirs pour la hanter, mais, maintenant qu’elle avait une Maîtresse, un tel scénario ne viendrait jamais se reproduire.
Jamais !
Elle observa donc le coucher de soleil, puis tourna la tête en voyant les deux nekos s’embrasser à pleine bouche. Luna pencha la tête sur le côté en se mordillant les lèvres, et vit ensuite Madame-Blonde se retourner. La neko blonde était sans aucun doute belle, mais elle continuait à faire peur à Luna, parce que, la première fois qu’elle l’avait vue, elle avait grondé, et Luna avait peur des femmes qui criaient. Fort heureusement, il s’avéra que Madame-Blonde en avait bien conscience, et se mit à se pardonner, en parlant d’une voix toute douce.
Luna cligna des yeux, un peu surprise, et frissonna quand Madame-Blonde parla de la caresser et de la faire frissonner.
« Luna ne demande que ça, nyaaa... Et Luna ne t’en veut pas, parce que tu as une voix toute douce, et que tu es toute belle... »
Comme pour le prouver, elle alla lécher la joue de Madame-Blonde, puis Madame Pleione se retourna vers elle, et lui demanda si elle pouvait se déshabiller toute seule.
« Bien sûr que Luna peut le faire ! » répondit-elle instantanément.
Néanmoins, une idée venait de germer dans son esprit pervers, et sa queue caudale se déplaça entre ses cuisses, pour tapoter ses lèvres, signe que la petite neko réfléchissait.
« Mais... Luna se dit que... Peut-être que vous deux préférer la déshabiller par vous-mêmes ? Luna aime sentir vos mains douces et chaudes sur son corps... Et le corps de Luna est le vôtre pour cette nuit ! »
Pour cette nuit, Luna allait agir comme si elle était leur esclave, qu’elles le veuillent ou non.
-
Luna accepta de pardonner à Antares son excès de zèle dans sa chambre un peu plus tôt dans la journée, puis répondit instantanément à Pleione qu'elle était parfaitement capable de se déshabiller toute seule, mais ajouta par la suite qu'elle aurait aimé sentir les mains douces et chaudes des deux sœurs lui retirer ses vêtements. Les deux nekos se regardèrent brièvement dans les yeux et se comprirent sans avoir à prononcer un seul mot.
« Ce sera un plaisir ma petite Luna. »
Antares se plaça dans le dos de la neko, posa ses mains sur ses épaules et fit glisser sa robe le long de son corps avec une douceur presque palpable tant elle était forte. Elle tenait à montrer à son invitée à quel point elle pouvait être une jeune fille aimable et tendre. Une fois la robe retirée, elle la garda un petit moment entre les mains en sentant la douceur du tissu. Pour elle qui s'intéressait à la mode dans tout Terra, il était évident que cette robe était faite en tissu édorassien, un tissu de grande qualité. Elle même ne possédait qu'une seule robe faite dans ce tissu car il était très rare d'en trouver d'aussi bonne qualité.
Antares finit par délaisser la robe pour se concentrer sur le corps nu de celle qui la portait. Luna avait une peau claire et lisse, une poitrine à la taille plus que plaisante et un fessier aussi rond et ferme que ses seins. La neko Lilianstar approcha tout doucement de la créature, posa timidement ses mains sur ses épaules dans son dos pour les lui masser tandis que Pleione approchait devant elle.
« Oh ma gentille Luna... Tu es une créature ravissante. Je dois dire que tu avais raison : les vêtements sont encombrants et ils cachent notre beauté. Alors pourquoi les garder sur notre dos ? »
En un éclair, la neko brune se débarrassa de sa robe, de son soutien-gorge et de sa culotte, un spectacle qui fit le plaisir visuel des deux autres nekos, et s'approcha tout près de son invitée, assez près pour qu'elle puisse entendre ses touts petits miaulements de joie dus au massage que lui offrait la grande neko blonde.
« Mmrrraaawww... Je t'adore ma belle... »
Pleione planta son regard dans celui et se mit à lui grattouiller une de ses oreilles de neko. Ses miaulements devinrent plus forts et elle se mit à sourire. Dans son dos, Antares était heureuse de voir que son invitée se détendait enfin.
« Oh oui, tu aimes qu'on te gratte derrière les oreilles n'est ce pas ? »
La neko brune profita de la situation et embrassa son amante dans un baiser léger et doux, juste de quoi lui montrer qu'elle était entre des mains expertes. Elle se sépara d'elle assez rapidement, mais n'arrêta pas de la grattouiller pour autant.
« Allonge toi sur le lit, on va bien s'occuper de toi. »
« Attends Pleione. J'aimerais d'abord lui demander un service. »
Luna se tourna vers Antares, et cette dernière se mit dos à elle.
« Tu veux bien m'aider à retirer ma robe ? J'ai envie de sentir tes douces petites mains sur mon corps. Si tu as besoin d'aide, demande à Pleione. »
La sœur cadette approcha sa bouche de l'oreille de la neko sauvage pour lui murmurer quelques mots.
« Et une fois que ma sœur sera nue comme toi et moi, elle te fera des caresses si douces que tu en perdras la tête. »
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Oh, la vilaine petite neko ! Honteusement, elle profitait du fait d’être avec les Madames pour demander, de sa petite voix toute timide, à ce qu’elles la déshabillent. Luna aurait très bien pu le faire par elle-même, comme elle le leur avait dit, mais... Et bien, elle voulait sentir leurs mains, et ce fut ce à quoi elle eut droit. Luna fonctionnait et raisonnait comme une peluche, aimant les câlins, aimant qu’on la palpe, qu’on la touche, qu’on la serre, qu’on la mordille, qu’on la lèche... Une vraie poupée ! Et la poupée, en ce moment, était ravie qu’on s’occupe d’elle. Madame Pleione se déshabilla également, et Luna sourit devant son corps parfait. Nya, qu’elle était belle ! La neko se mit à ronronner de plaisir, tout en sentant Madame Antares se nicher dans son dos. Devenue nue, Madame Pleione alla lui gratter les oreilles, ce qui amena Luna à ronronner, et à frotter sa tête contre elle, yeux clos, une expression heureuse et épanouie sur le visage. Nyuu, que c’était bon !
« Ouiiii, Luna aime... Luna aime beaucoup !! »
Voilà des femmes comme elle les aimait ! Elles étaient tendres et douces, et elles aimaient bien faire des câlins, ce que Luna adorait par-dessus tout. Luna sourit donc, et eut droit à un baiser, ce qui amena sa queue caudale à se durcir... Puis Madame Pleione lui proposa d’aller sur le lit, mais, avant que Luna ne s’exécute, Madame Antares lui demanda d’attendre, car elle avait un service à proposer à Luna.
« Luna écoute ! » s’exclama la neko sur un ton jovial.
Que voulaient-elles que Luna fasse ? Serviable et dévouée, Luna était prête à faire tout, absolument tout ! Elle vit alors Madame Antares se retourner, lui offrant son dos. Elle demanda alors, de sa tendre voix, à ce que Luna vienne la déshabiller, et la neko se mit à sourire, puis hocha la tête. Cependant, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, elle sentit Madame Pleione se nicher dans son dos, en venant lui dire qu’elle aurait droit à plein de câlins en la déshabillant.
Luna sourit donc, et hocha la tête :
« Oui, Luna aime les câlins... Et elle aime aussi déshabiller les belles femmes ! »
La neko se glissa donc dans le dos de la femme, et entreprit de la déshabiller. Elle agit avec ses mains et avec sa langue, en profitant pour lécher la peau de la femme, et défit sa robe blanche, puis le reste de ses vêtements, y compris ses sous-vêtements, en terminant par sa culotte, qu’elle observa en louchant sur son délicieux cul. Madame-Blonde était vraiment très belle ! Luna l’observa en souriant, et frotta son visage contre ses cuisses, ronronnant de plaisir.
« Hum-humm... Vous êtes belle, et, et... Vous avez une peau toute douce ! »
Luna s’amusait à lécher sa jambe, sans aucune hésitation, ronronnant fiévreusement.
Que de délicieuses sensations, en effet !
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Pleione savait que Luna était une neko docile et obéissante et qu'elle ne dirait pas non à la demande de sa sœur. Elle la regarda se glisser dans le dos d'Antares, jouer de ses mains et de sa langue sur la peau de son aînée tout en lui retirant sa robe blanche, ainsi que ses sous-vêtements blancs, jusqu'à ce que la neko finisse complètement nue. Tout comme la neko sauvage, la cadette Lilianstar ne put s'empêcher de loucher sur le délicieux cul de son aînée. Elle avait vraiment un physique agréable à regarder. Quand Antares se rassit, Luna vint tout de suite frotter sa tête contre sa cuisse en ronronnant de plaisir, allant même jusqu'à lécher sa peau. Pour la récompenser de son attention, la neko Lilianstar incita la neko sauvage à poser sa tête sur sa cuisse pour lui caresser la tête de sa main légère et tendre.
« Tu es vraiment adorable Luna. Tu es la neko la plus câline que j'ai jamais vue. »
« Eh ! Et moi alors ? »
« Toi tu es une neko capricieuse et désobéissante. Tu es gentille mais infernale. »
« Maieuh ! C'est pas gentil. »
Faisant une petite bouille boudeuse, Pleione vint frotter sa tête dans le cou de sa sœur en ronronnant. Même si elle savait qu'elle avait méritée cette petite pique après la panique qu'elle avait causée, elle en était quand même vexée et faisait tout pour recevoir les compliments de son aînée. Cette dernière, voyant les efforts de sa cadette, lui grattouilla le menton de sa main encore libre puis lui fit poser sa tête sur son autre cuisse pour la lui caresser.
Antares vivait un moment des plus plaisants : sous ses mains toutes douces se trouvaient deux têtes de nekos encore plus douces, qui ronronnaient comme des moteurs, avaient le sourire aux lèvres et remuaient sur place en réclamant toujours plus de caresses. L'aînée des Lilianstar aimait voir ses partenaire se laisser aller à la douceur qu'elle pouvait leur prodiguer, et avoir deux autres nekos avec elle était l'occasion idéale de donner des caresses, encore et encore, jusqu'à les en faire miauler de bonheur. Et dans le cas présent, elle avait sous la main une neko totalement soumise qui ne refuserait jamais ses douces caresses, contrairement à sa têtue de sœur qui serait capable de lui dire non.
A plusieurs reprises, Pleione voulut sortir de l'emprise que sa sœur avait établie sur elle, mais ses caresses sur sa tête de neko étaient si agréables que sa volonté en était comme affaiblie. Pendant de longues minutes, elle se tortilla sous la main de son aînée, miaulant et ronronnant de plaisir, mais finit par en avoir vraiment assez de jouer le rôle du chaton domestique, alors elle rassembla sa motivation et leva sa tête de la cuisse de sa sœur.
« Et si on passait aux choses sérieuses maintenant ? »
« Pourquoi ? Tu es pressée ? »
« J'ai envie de jouer avec Luna. »
« Pour l'instant, Luna s'amuse à recevoir mes caresses sur sa jolie petite tête de neko. »
« Mais imagine comme ce serait bon si on la caressait ensemble. Toi sur le haut de son corps, et moi sur le bas. On lui fera un bien fou... »
« Hum... »
Convaincue par les arguments de sa sœur, Antares leva sa main de la tête de Luna et lui fit signe de s'allonger sur le lit. Évidemment, la neko obéit sans discuter, et les deux Lilianstar s'allongèrent ensuite près d'elle. L'aînée caressa tendrement sa joue pour garder ses yeux rivés sur les siens pendant que la cadette lui donnait des petits bisous dans le cou.
« Allonge toi et détends toi Luna, nous allons te faire du bien. »
« Et tu vas adorer ça, petite neko en chaleur. »
Antares resta à hauteur du buste de la neko sauvage pendant que Pleione descendait vers ses cuisses. Les deux nekos étaient assoiffées de caresses, et seul le sexe pouvait calmer leurs envies.
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Pour Luna, être nue était plus naturel qu’être habillée. Elle était donc encore plus détendue sans tous ces vêtements qui collaient à la peau. Luna aimait bien porter des vêtements amples et légers, qui ne gênaient pas trop, mais, quand il s’agissait de tenues moulantes ou collantes, comme des collants (le nom était bien porté !), Luna avait l’impression d’étouffer. Ah, ce qu’il fallait parfois faire pour plaire à ses Maîtresses ! Mais, là, en ce moment, Luna était heureuse. Tête posée sur la cuisse de Madame Antares, elle sentait cette dernière câliner sa tête, la faisant ronronner. Le visage de Luna remuait contre son corps, et on pouvait l’entendre soupirer de plaisir. Oh, qui n’aimait pas les frottes ? Sûrement pas elle ! Elle sentait la douce main de Madame-Blonde continuer à filer le long de son crâne, lui procurant quantité de jouissives sensations, et la tête de Luna remuait lentement, cette dernière miaulant joyeusement. Madame Pleione la rejoignit bien rapidement de l’autre côté, et, pendant de longues minutes, les femmes se contentèrent d’être câlinées, Luna appréciant pleinement ce moment.
« Myaaaw... »
Elle ronronnait de plaisir, encore et encore, tandis que les douces mains de la femme glissaient sur leurs têtes. Les oreilles pointues des deux nekos se frottaient lentement, tandis que les caresses, encore et encore, venaient à se poursuivre, jusqu’à ce que Madame Pleione ne finisse par relever la tête. Cette dernière voulait faire autre chose que simplement se faire câliner, et fit à sa sœur une proposition qui amena les oreilles de Luna à se redresser.
« Nyu ? »
S’occuper de Luna ? Voilà une perspective terriblement intéressante ! Au milieu de tous ces câlins, en avoir encore plus ne pouvait évidemment qu’enthousiasmer la petite neko ! Elle hocha donc la tête, et, quand on lui ordonna de se coucher sur le lit, s’exécuta docilement, et avec envie. Se couchant sur le dos, Luna vibrait de plaisir, et vit les deux femmes se poser à droite et à gauche d’elle. Ses joues étaient rouges, envahies par le plaisir, et il suffisait d’entendre sa respiration frénétique, de voir ses yeux écarquillés, sa poitrine se soulever et s’abaisser rapidement, pour comprendre qu’elle était surexcitée.
« Oui, venez caresser et lécher Luna, Luna est votre poupée neko... »
Soupirs et soupirs se mélangeaient dans la bouche de la femme, sa queue frottant sur le sol. Elle sentit les deux nekos se rapprocher d’elle, l’une filant entre ses cuisses, Luna écartant ses jambes... Tandis que l’autre s’approcha de son buste. Luna remua lentement les jambes en se mordillant les lèvres, et ses mains remontèrent, venant caresser les joues de Madame Antares.
« Myaaaawww... »
Oh, qu’elle était heureuse !
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Dans la chambre des Lilianstar, la chaleur grimpait et les ronrons se répandaient telle une douce mélodie. Pendant que Pleione glissait sa tête entre les jambes remuantes de Luna, Antares se concentrait sur sa tête et sa poitrine tout en recevant avec joie les caresses de la neko sur ses joues. Oh oui, cette neko allait être le sujet de toutes leurs attentions ce soir.
« Mrrraaawww... Quelle belle neko tu es Luna... »
La sœur aînée offrit un tendre baiser à la neko. Pendant que sa langue dansait avec la sienne, une de ses mains alla caresser un de ses seins, bien rond et formé.
« Nyyyuuu... Oh que je vais aimer te faire l'amour... »
La sœur cadette attaqua son cunnilingus sans attendre. Sa petite langue râpeuse commença par lécher les lèvres extérieures, mais elle passa assez vite à la vitesse supérieure et utilisa ses mains pour écarter ces mêmes lèvres pour aller titiller le petit bouton de sa partenaire. Et alors qu'elle s'attendait à entendre un concert de gémissements et de miaulements, elle n'entendit rien car sa sœur était toujours occupée à embrasser la neko.
« Eh Antares ! Lâche un peu sa bouche que je puisse entendre ses couinements. »
Antares accepta de libérer la bouche de Luna pour pouvoir elle aussi profiter du doux son qu'était ses ronronnements de bonheur. Elle reporta ses baisers sur le cou de la terranide, sur sa douce et belle peau qu'elle ne se lassait pas de lécher. Oh oui, cette créature était belle et adorable, et faire l'amour avec elle était une chance. Les deux Lilianstar en étaient pleinement conscientes.
Après avoir couvert le cou de Luna de baisers, Antares descendit sa bouche jusqu'à l'un des tétons de la neko et se mit à le lécher, à le tortiller avec sa langue avant de se mettre à le suçoter. De son côté, après s'être bien occupée du clitoris de la terranide, Pleione fit entrer sa langue à l'intérieur de cette cavité rose, chaude et humide. Son orifice buccal remuait à l'intérieur et donnait un plaisir fou à la neko sauvage, qui ne cessait de miauler en signe de plaisir. C'est vrai que les Lilianstar avaient une chance folle de pouvoir faire l'amour avec cette terranide, mais cette dernière avait aussi de la chance d'être tombée sur des nekos aussi passionnées et douées avec chacune des parties de leurs corps.
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Luna la peluche n’avait que pour seul objectif, en ce moment, de faire plaisir à ses deux amies... Car, en ce qui la concernait elle-même, le moindre câlin la faisait frissonner et l’excitait tout particulièrement. Elle ne se faisait donc aucun doute sur ses capacités à être pouponnée et à jouir... Surtout quand Madame Pleione s’attaqua à lécher son sexe, y goûtant goulûment. Luna se tortilla à nouveau sur le lit, ronronnant encore plus fort, tout en répondant au baiser de la femme. Sa langue jouait avec celle de Madame Antares, et Luna se faisait plaisir. Elle ronronnait longuement, joyeusement, sa queue caudale fouettant sur le lit, et sa main caressait la joue de la femme. La petite poupée était vraiment contente en ce moment, car les deux femmes s’occupaient d’elle, et c’était tout ce dont la pauvre Luna avait besoin : qu’on s’occupe d’elle, qu’on la câline, qu’on la cajole, et qu’on lui montre de l’affection, qu’on lui montre qu’on tenait à elle.
« Mmmhmmm... »
Rien ne semblait pouvoir décoller leurs lèvres, et Luna continuait à l’embrasser, sa main caressant sa joue, son autre main glissant le long des hanches de la femme, et elle gémissait contre elle, jouant avec sa langue, tout en continuant à mouiller. Sa bouche remuait contre la sienne, et elle remonta son autre main pour caresser les cheveux de la femme, continuant à soupirer longuement... Puis Madame Pleione releva la tête, et demanda à la belle neko blonde de cesser de l’embrasser, afin de l’entendre gémir. Luna, un peu absente, sentit alors le magnifique baiser se rompre, et cligna des yeux.
Elle miaula faiblement, et gémit ensuite quand la femme alla embrasser son cou, suçotant sa peau. Luna gémit encore, ses seins tendus et lourds exprimant son désir, et elle déplaça ses mains, venant en utiliser une pour pincer son propre sein, et l’autre pour caresser les cheveux de la femme.
« Mmmmrraaaaawwww... !! Nyyyyyyuuuu... !! »
Luna se dandinait sur place, et sa main caressait joyeusement les cheveux de Madame Pleione, tandis qu’elle mouillait, et continuait encore à mouiller, miaulant, miaulant de joie et de plaisir, remuant sur le lit. Oh oui, comme elle était heureuse ! Tant d’affections, tant de câlins tendres et doux ! Elle n’était rien de plus que la petite peluche de ces deux femmes, et ce rôle lui plaisait énormément.
« Haaa... Rrrrrr... »
La neko se mordillait les lèvres, toute heureuse, et continuait à se masser les seins, tout en venant quémander, d’une petite voix sensuelle et excitée :
« Mes... Mes seins, hummm... Ils... Ils font mal à Luna... »
Pourquoi ne pas venir s’en occuper ?
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Pour les Lilianstar, les instants de plaisir entre nekos sont toujours des moments délicieusement jouissifs, que ce soit dans leurs actes incestueux ou avec d'autres nekos, et cette partie de jambes en l'air avec Luna ne faisait pas exception à la règle. La belle neko blonde, qui recevait simultanément les gâteries d'Antares sur son visage et sur sa poitrine et le cunnilingus de Pleione. Elle était toute contente, ronronnait comme une turbine d'avion et jouait même de ses mains, l'une allant pincer l'un de ses seins, l'autre caressant les cheveux de la neko logée entre ses cuisses.
« Mes... Mes seins, hummm... Ils... Ils font mal à Luna... »
En voyant cette adorable petite chatte quémander des caresses, se pincer les lèvres et tortiller un de ses tétons entre ses doigts, Antares décida d'agir. Lentement, et avec une grande douceur, elle retira la main que Luna utilisait pour jouer avec ses seins et approcha sa bouche.
« Je vais soulager tes petits bouts de seins ma chérie. »
La neko blonde prit un des tétons de la neko sauvage dans sa bouche et se mit à le téter, pendant qu'une de ses mains allait pincer l'autre et que son autre main lui caressait les oreilles. La terranide ne se contentait plus de miauler, elle criait de plaisir, pour le plus grand bonheur des oreilles de ses deux ''maîtresses'' qui jouaient avec elle comme si elle était une grosse peluche.
De son côté, Pleione n'était pas en reste en terme de plaisir. Elle léchait le sexe de Luna sans interruption, avec toujours plus d'énergie, visant les points les plus sensibles pour que cette superbe chatte vive à nouveau une expérience sensuelle délicieuse. Leur première séance de sexe ensemble avait provoqué un vent de panique dans tout son entourage, elle comptait bien profiter de cette nouvelle occasion, qui serait peut-être aussi la dernière, pour prouver à cette adorable neko sauvage à quel point elle aimait être avec elle. Alors que sa langue passait sur ses lèvres intimes, elle sentit son clitoris caché sous sa peau, et se mit à le harceler du bout de sa langue, lui procurant sans doute une sensation de plaisir sans commune mesure. Après tout, ce petit bouton est le point le plus sensible du corps d'une femme, et la cadette des Lilianstar l'a appris à ses dépends la première fois que son aînée est allée la toucher intimement. Il lui avait suffi de quelques caresses sur ce point précis pour faire jouir sa petite sœur en un éclair. Entraînée par ce souvenir merveilleux, d'autres pensées érotiques arrivèrent dans l'esprit de la neko brune. Chauffée par tous les miaulements, les gémissements et les cris qui emplissaient cette chambre, elle n'arriva plus à retenir son propre plaisir et se mit à utiliser sa queue caudale pour se caresser, tandis qu'elle revoyait mentalement les nuits qu'elle avait passé avec sa sœur neko et sa première extase avec Luna. Son esprit devint un rêve rose empli de nekos.
Entre Luna, Antares et Pleione, c'était l'extase physique. Restait à savoir qui allait jouir la première...
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Luna était heureuse, si heureuse d’être avec des personnes aussi talentueuses et aussi douées. Même si elles ne voulaient pas du qualificatif de « Maîtresses », c’était pourtant bien comme ça que, dans sa petite tête, Luna les voyait. La neko ronronnait de plaisir, sous les corps de ces deux femmes, sentant leurs belles bouches et leurs beaux corps se frotter contre son corps. Très excitée, la neko ronronnait de plaisir, et, quand la bouche de Madame Antares alla se poser sur l’un de ses seins, le plaisir décrut encore plus, et on put entendre les délicieux soupirs et miaulements de la ronronnante neko. Luna avait toujours adoré les câlins, et cette adoration se retrouvait clairement en ce moment, où les deux nekos continuaient à la câliner et à l’embrasser.
« Miiiiaaaaa... Rwwwwaaarrrr... »
On aurait presque dit une délicieuse petite turbine d’avion, tant Luna ronronnait. Tout son corps était devenu extrêmement sensible, et chacun des attouchements de ces femmes était de magnifiques moments, inoubliables, qui s’imprimaient et se marquaient dans sa chair. Luna se tortillait sur le lit, encore et encore, tout en sentant les femmes continuer à jouer avec elle, avec son délicieux petit corps. Oh oui, comme elle aimait ça ! Comme elle aimait qu’on la câline, qu’on la caresse, qu’on la frotte, qu’on s’occupe d’elle... Cette affection sexuelle était particulièrement marquante, et Luna adorait sentir la bouche de Madame Antares venir se poser sur ses seins, tirant dessus, malmenant ses tétons avec ses belles dents et avec sa langue. Autant de magnifiques sensations, et les mains de Luna, loin d’être inactives, câlinaient les têtes des deux femmes, comme pour leur montrer son affection. Ses belles joues rougissaient de plaisir, tandis que les deux sœurs continuaient à lui faire plaisir.
Madame Pleione, en effet, n’était pas en reste, et léchait le sexe de Luna, son petit minou, en s’attachant à s’attaquer à son clitoris, ce qui, à chaque fois, déclenchait d’irrépressibles et terribles vagues dans tout le corps de Luna, qui se tordait sur le lit, en continuant à miauler joyeusement.
« Mrrrrrwww... Miiiiaaaaawwww... !! »
Elle mouillait, encore et encore, joyeusement... Et, comme on pouvait s’y attendre, son orgasme vint au bout de quelques minutes. Ses seins étaient de plus en plus douloureux, et, dans de délicieux soupirs, de longs cris de jouissance, elle se vida, répandant sa délicieuse cyprine sur le visage de Madame Pleione, dans un ultime cri de jouissance :
« Nyyyyyyyyyyyyyyyuuuu... !! »
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Des miaulements. Des ronronnements. Des gémissements. C'était tout ce qu'on pouvait entendre dans la chambre des Lilianstar. En compagnie de Luna, les deux sœurs s'en donnaient à cœur joie. Cette neko était friande de caresses, d'attentions sur tout son petit corps, que ce soit la bouche d'Antares sur ses seins ou la langue de Pleione sur son intimité. Et finalement, elle fut la première à jouir : dans de longs et délicieux soupirs d'extase, elle envoya des jets de sa mouille directement sur le visage de la neko nichée entre ses jambes, ses mains nerveusement crispées sur la tête de ses ''maîtresses''. Une fois la tempête passée, la neko sauvage ne semblait pas avoir envie de s'arrêter le temps de faire une petite pause. L'aînée Lilianstar pensait qu'il valait mieux s'accorder un break, même rapide, mais la cadette préféra suivre la volonté de son invitée et remonta sa tête au niveau de la sienne, la prenant ainsi en sandwich entre elle et sa sœur.
« Approche belle neko, et viens me nettoyer le visage. »
Luna ne se fit pas prier et alla avec joie lécher le visage de Pleione, récupérant sur sa langue la moindre goutte de cyprine sur sa belle peau. Ce fut un moment très plaisant pour la neko, qui frémissait à chaque fois qu'elle sentait l'organe buccal de son amante passer sur ses joues ou sur une autre partie de son visage. Une fois qu'elle fut complètement nettoyée, elle alla serrer Luna comme une grosse peluche, frottant sa joue contre la sienne et souriant tandis qu'elle l'écoutait ronronner. Très vite, son aînée vint la rejoindre, et elles se mirent à câliner la neko à deux. Leurs ronrons réunis faisaient tellement de bruit qu'on aurait pu croire à un tremblement de terre. Par chance, les murs de la chambre semblaient capables d'étouffer le bruit puisque que, de l'autre côté de la porte, Andreas n'entendait que de légers ronrons. Et pourtant, ces sons suffisaient à le rendre nerveux.
Après être restées blotties les unes contre les autres pendant de longues minutes, les nekos se séparèrent pour pouvoir à nouveau se caresser les unes les autres. Antares prit la parole.
« Allez Luna, on va s'occuper de Pleione ensemble. »
« Quoi ? Eh, att... »
Trop tard ! La neko n'eut pas le temps d'essayer de s'échapper qu'elle était déjà plaquée sur le dos, coincée par sa grande sœur et la neko sauvage, qui se léchaient les babines à l'idée de faire du bien à la terranide.
« Eh, c'est pas juste. Pourquoi c'est moi qui... »
Antares posa un de ses doigts sur les lèvres de Pleione pour la faire taire.
« Chuuuut. Ne parle pas. Savoure. »
La cadette Lilianstar se sentit soudain plus chaude. Sa sœur avait cette incroyable capacité à passer en un éclair de la gentille neko câline et prude à la féline provocatrice et incendiaire. Et la voir ainsi la rendait si désireuse… Quand son aînée libéra ses lèvres, elle ne dit pas un mot, elle ferma juste les yeux pour signaler qu'elle voulait un baiser. L'aînée Lilianstar lui offrit ce plaisir et l'embrassa très tendrement, jouant habilement de sa langue pour la faire couiner, et se délectait de ces bruits. Ah qu'il était plaisant, même pendant un court moment, de voir sa jeune sœur au tempérament impulsif et irréfléchi devenir une neko toute gentille entre ses doigts.
Quand leurs lèvres se séparèrent, Antares parla à Luna.
« Je vais m'occuper de sa tête et de son cou. Toi, ma petite neko, fais ce qu'il faut pour qu'elle se sente bien… et qu'elle prenne son temps pour jouir. »
Pourquoi expédier les choses ? Il était tellement plus plaisant de voir le plaisir gagner Pleione peu à peu, lentement, délicieusement, jusqu'à ce que l'orgasme arrive en point d'orgue de tout ce plaisir.
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Luna restait toujours une neko docile, obéissant toujours aux ordres qu’on lui donnait... Et, même si les sœurs Lilianstar étaient des nekos lui ayant bien spécifié qu’elles n’étaient pas ses Maîtresses, dans la psychologie très limitée de Luna, elle ne pouvait pas les voir autrement que comme des Maîtresses. L’esprit de cette jeune neko avait été formaté à la perfection par sa toute première Maîtresse, Alaunriina Arkenviir, et on en voyait actuellement le résultat : une neko docile, sage et obéissante, qui vint lécher avec plaisir le visage de Madame Pleione. C’était avec plaisir qu’elle jouait avec ces deux sœurs perverses, qui aimaient autant se faire plaisir entre elles, qu’avec les autres. Infatigable dans le domaine du sexe, Luna aimait toutes les attentions qu’on pouvait lui prodiguer, et, quand Madame Antares plaqua Madame Pleione sur le lit, en demandant à Luna d’agir, la neko hocha la tête.
« O-Oui ! »
La neko avait encore le goût de la mouille de Madame Pleione dans sa bouche, mais était prête à obéir. Elle posa donc ses petites pattes sur les jambes de Madame Pleione, non sans regarder les deux filles s’embrasser, sa queue caudale se hérissant et se durcissant pour exprimer tout le plaisir qu’elle ressentait en ce moment. Se mordillant les lèvres, Luna se décida ensuite à agir. Chacune de ses mains était posée sur les collants de Madame Pleione, à hauteur de ses cuisses, et, tandis que Madame Antares s’occupait de sa bouche, Luna, elle, se rapprocha de son intimité.
Elle se mit à la renifler, puis la lécha tendrement, en remuant la tête. Lécher, ça, Luna savait faire, elle avait appris ! Maîtresse Arkenviir avait adoré que Luna lui lèche le petit minou, qui se transformait parfois en une belle verge qu’elle devait enfouir bien profondément dans sa bouche, comme une grosse sucette... Mais, ici, le petit minou resterait le petit minou, et elle pouvait donc le lécher... Tout en ayant bien retenu qu’elle ne devait pas faire jouir Madame Pleione. Luna avait compris les instructions, elle n’était pas bête !
« Rrrrr... »
Ronronnant joyeusement, elle continuait à lécher la femme, encore et encore, et déposait parfois des baisers sur son intimité, avant de cesser de lécher les tréfonds de sa fleur intime, pour se contenter des côtés, qu’elle embrassait et mordillait, avec un plaisir espiègle et mutin. La neko adorait ça, ces moments, et elle continuait à se faire plaisir, savourant la belle peau de la femme.
« Hmmmm... Madame Pleione a... Une peau très douce, très... Très tendre... Luna adore l’em... L’embrasser... »
Elle continuait donc à se faire plaisir dessus, encore et encore, léchant goulûment, embrassant le pourtour de son sexe, avant de retourner lécher cette fente rose, ou de se déplacer pour lécher et embrasser son aine. Oh oui ! Que c’était bon de l’embrasser ainsi... Luna continuait à agir, jusqu’à attendre les instructions de Madame Antares...
-
Antares était une neko de nature gentille, parfois même trop gentille. Cependant, il ne fallait pas sous-estimer son sens du charme et de la séduction quand elle s'y mettait vraiment. La preuve en était qu'elle avait réussi à amadouer sa cadette en un instant, malgré la personnalité brûlante de cette dernière. Pleione était l'une des rares personnes à avoir vraiment vu tout ce dont sa sœur était capable. Du moins, c'était ce qu'elle croyait, parce qu'elle n'imaginait pas que sa sœur, si sage et si prude, soit capable de plus. Même quand elle donnait des ordres à Luan, elle paraissait toujours gentille. C'était principalement pour cette raison que la cadette Lilianstar se laissa manipuler par son aînée et la neko sauvage. En plus, les deux étaient si douées dans ce qu'elles faisaient.
Pleione recevait avec joie chaque baiser, chaque coup de langue, chaque caresse de sa sœur, qui couvrait sa peau depuis son front jusqu'au bas de son cou, juste au-dessus de ses seins. A chaque fois, c'était un pur délice. Son aînée savait vraiment s'y prendre pour rendre ses gestes à la fois doux et puissants. Pendant ce temps, au niveau de ses jambes, elle pouvait sentir les petites mains de Luna, posées contre ses collants, qui écartaient le passage menant à son intimité. Elle ne tarda pas à se mettre à le lécher tout en ronronnant, et ses ronrons se mêlèrent à ceux de la neko brune.
« Rrrrr... Nyyyaaa... »
De toutes les espèces de terranide, les nekos font clairement partie des plus sensibles aux stimulus du toucher. Alors se faire caresser par deux amantes en même temps, pour Pleione c'était une vraie extase. Elle concentrait surtout son attention sur les actions de Luna : elle sentait sa petite langue caresser les contours de son sexe, remuer à l'intérieur, elle sentait les baisers déposés sur ses grandes lèvres, autour de ces lèvres, les endroits de sa peau où elle la mordillait... Bref, elle aimait tout et était satisfaite en permanence. Elle aurait voulu remercier la neko sauvage pour son compliment, mais elle n'arrivait pas à parler. Entre ses gémissements et sa sœur qui l'embrassait à tout va...
« Hhnn... Myyyaaa... »
Mais plus le temps passait, plus Pleione avait envie de jouir. Elle voulait se libérer de cette tension qui commençait à s'accumuler en elle, laisser sa mouille jaillir et son plaisir exploser, mais Luna faisait toujours en sorte de ne pas l'amener à la jouissance parce qu'Antares le lui avait demandé. Ou plus exactement, elle avait demandé que sa sœur ne jouisse pas trop vite. Pour rectifier cette erreur, la neko rassembla ses forces et, profitant que sa sœur n'ait pas sa bouche collée sur la sienne, s'adressa à la neko sauvage.
« Aahh... Luna... je t'en prie... fais moi jouir... je n'en peux plus... nnnyyyaaa... »
Après ça, Pleione replongea dans son plaisir. Luna ne savait pas quoi faire : elle voulait obéir à Pleione, mais elle ne voulait pas désobéir à Antares pour autant. Cette dernière, voyant que sa sœur était à deux doigts d'exploser, lui sourit tendrement, déposa un baiser sur son front puis se tourna vers la neko sauvage, avec toujours le même sourire aux lèvres.
« Tu peux y aller Luna. »
Même quand elle donnait des ordres, sa voix sonnait comme si c'était juste une demande. Rassurée, Luna se jeta à nouveau sur le minou de Pleione, et la neko brune repartit très vite dans un concert de miaulements. Antares continua de la couvrir de petites attentions pour lui faire encore plus de bien, et il ne fallut pas énormément de temps avant que la neko n'arrive au point d'orgue.
« MMMIIIAAAOOOUUU !!! »
Pleione se laissa complètement aller et, outre l'incroyable quantité de salive qui dégoulinait de sa bouche, son sexe libéra un flot de cyprine qui fut accueilli par le visage et la bouche de Luna. La neko brune avait les poils tout hérissés pendant son orgasme, et ils retombèrent tandis que sa tension retombait. Antares et Luna vinrent se serrer contre elle pour lui faire de longs et langoureux câlins le temps qu'elle reprenne des forces. Et à peine était elle à nouveau d'attaque qu'une lumière malicieuse anima ses yeux. Elle se jeta sur sa sœur, la plaqua sur le lit et se mit à quatre pattes au-dessus d'elle.
« Tu t'es bien amusée... maintenant c'est mon tour. Allez viens Luna, on va téter ses énormes seins. »
Pleione posa sa bouche sur l'un des tétons nus d'Antares et se mit à l'aspirer.
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Pour Luna, le sexe, c’était comme un câlin, c’était de l’affection, et elle ne faisait aucune différence. Pour elle, dans son esprit un peu enfantin, c’était la même chose. Très soumise et très docile, Luna se laissait faire, obéissant fidèlement aux instructions qu’on lui donnait. Que les nekos en face d’elle ne veulent pas être considérées comme ses Maîtresses était une envie louable, mais, avec la psychologie très limitée de Luna, il lui était difficile de la comprendre. Elle avait tout simplement très peu de référents culturels, et voyait presque toute personne ayant un semblant d’autorité comme un Maître ou comme une Maîtresse potentielle... Et c’était aussi ce qu’elle voulait. La liberté effrayait Luna, le sentiment d’être seule, abandonnée, dans un monde qu’elle ne connaissait pas, un monde hostile et sauvage. Elle était encore traumatisée par le moment où, alors qu’elle était une mauvaise neko, Maîtresse Alaunriina l’avait abandonné dans le désert. C’était véritablement à partir de ce moment-là que Luna avait compris qu’elle était faite pour être une esclave, et qu’elle ne pourrait s’épanouir qu’ainsi.
Et elle s’épanouissait, en ce moment, en léchant tendrement le petit minou de Madame Pleione. Sa langue filait en elle, et elle se tortillait lentement sur le lit, frottant son corps contre les jambes de la femme. Ah, qu’elle aimait ça ! Ce moment était très plaisant, très agréable. Une vague de tendresse et de plaisir remuait dans tout son corps, la faisant frémir. Sa langue léchait le corps de la femme, son intérieur, ses bouts roses, et elle ronronnait de plaisir, en miaulant légèrement.
« Rrrr... Miaaaww... »
Luna continuait à agir, sans aucune hésitation, son petit nez s’appuyant contre la peau chaude et douce de la femme. Douée, la neko continuait à agir, jusqu’à ce que Madame Pleione ne finisse par demander l’orgasme... Luna aurait pu la faire jouir, mais elle suivait les instructions de Madame Antares, et, penaude, releva la tête. Le choix ! L’horreur de Luna ! Elle était incapable de choisir, incapable de se décider ! Elle écarquilla les yeux, et, comprenant visiblement ce qui paniquait Luna, Madame Antares l’autorisa à la faire jouir.
La neko hocha donc la tête, avec un sourire sur le coin des lèvres :
« Oui, Luna peut le faire ! »
Et elle le fera ! La neko alla lécher plus avidement le sexe de la femme, remuant en elle, encore et encore, en glissant ses doigts, et se concentra sur le bouton de plaisir de Madame Pleione. La jeune neko ronronnait de plaisir, et elle continuait à agir, à exciter ce corps, goûtant à la belle mouille de Madame Pleione, à ce nectar intime et humide... Jusqu’à la faire jouir. Madame Pleione explosa tout contre le visage de Luna, qui en était toute contente !
Luna se redressa ensuite, en voyant les rôles s’inverser entre les deux sœurs. L’orgasme n’avait nullement calmé Madame Pleione, qui renversa Madame Antares, en lui ordonnant de venir jouer avec l’un des seins de sa sœur. Cette dernière acquiesça en hochant la tête, et se rapprocha, posant l’une de ses pattes avant sur le ventre de Madame Antares, avant de se coucher contre elle, et d’approcher sa bouche de son sein.
« Hmmm... Mhmmm... »
La bouche de Luna alla se coller sur le sein de Madame Antares, et elle remua dessus, venant le sucer, mordillant son téton, tout en ronronnant tendrement. Sa langue léchait le téton, et elle mordillait parfois son sein avec ses dents, tout en continuant à se faire plaisir, gémissant et soupirant... Et ronronnant, bien entendu.
« Haaaa... Rrrrrrr... »
Qu’elle était heureuse !
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En un éclair, la position des nekos venaient de changer du tout au tout : Antares était couchée sur le lit, et ses seins volumineux subissaient les attaques de Pleione et de Luna, qui la tétaient comme des voraces. A les voir, on aurait pu croire qu'elles espéraient tirer du lait de ces deux beaux globes, mais il n'y avait aucune chance qu'elles y arrivent. Néanmoins, elles se faisaient quand même plaisir, ronronnant toutes comme les chattes en chaleur qu'elles étaient maintenant.
« Mrrraaawww... »
« Nyyyuuuwww... »
Antares aimait beaucoup que l'on s'occupe de ses seins, mais elle avait une préférence particulière quand c'était Pleione qui s'en chargeait. Sa petite sœur, complexée par son physique moins généreux que celui de son aînée, avait sa façon bien à elle de gérer ses complexes : quand le corps de sa sœur lui était offert, la neko se jetait sur elle comme une vorace et la ''dévorait'' sans interruption. Ainsi, à défaut d'être la plus belle physiquement, elle serait la plus efficace sur le plan sexuel. C'était, à ses yeux, le seul moyen de dépasser sa grande sœur.
« Myu... Pleione... petite gourmande... sois un peu plus calme... »
Mais la neko ne l'écoutait pas, et pinçait et mordillait ses tétons en réponse.
« Pas question. Je vais titiller tes pointes jusqu'à ce que tu en sois complètement trempée... et ensuite j'irai dévorer ton minou. »
Un jeu de mots bien trouvé pour une neko.
De son côté, Luna était toujours aussi docile, passant sa langue et ses petites dents sur l'autre téton d'Antares, en ronronnant gentiment. Elle était une adorable petite chatte d'amour, dont l'attitude attendrissait le cœur de l'aînée Lilianstar. Elle passa sa main dans les cheveux de la neko sauvage, l'écoutant ronronner plus fort.
« Aahh... Ouuhh... Luna... aahh... »
En voyant comment sa sœur préférait se concentrer sur Luna plutôt que sur elle, Pleione détacha ses lèvres du sein qu'elle léchait pour remonter son petit visage vers celui de son aînée, et se mit à quémander des caresses avec son air de neko plaintive. Évidemment, sa sœur ne put lui résister bien longtemps, et posa une main sur sa nuque pour amener ses lèvres jusqu'aux siennes. La cadette Lilianstar eut droit à un autre délicieux baiser, dans lequel elle put goûter à nouveau aux lèvres lisses et à la langue remuante d'Antares. C'était dans ce genre de moments qu'elle devenait une petite chatte docile, et ce fut encore mieux quand elle sentit la main de sa sœur caresser sa tête et ses oreilles remuantes.
« Mmmmhhhh... »
Puis, quand leurs lèvres se séparèrent, Pleione miaula tout doucement pour signifier son contentement. Antares lui caressa le menton, puis la joue, savourant la vue de sa petite sœur si calme et si charmante. Un vrai petit ange.
Si seulement elle pouvait être comme ça plus souvent.
Tout en continuant à cajoler sa cadette, Antares posa une main sur la tête de Luna et l'amena à approcher son petit visage tout mignon. Elle l'embrassa à son tour, puis s'adressa aux deux nekos.
« Pleione, puisque tu tiens tant à me satisfaire... va donc me faire un cunni comme tu sais si bien les faire. »
« Oui Antares. »
« Luna, si tu venais me faire des bisous partout ? Sur le visage, dans le cou... Et ensuite, tu iras téter mes seins à nouveau, d'accord ? »
Chacune des nekos prit la place qu'Antares leur avait donné. Pleione alla docilement nicher sa tête entre les jambes de sa sœur, et Luna alla approcher son visage de celui de l'aînée Lilianstar. L'ambiance était si douce que la neko se sentait fondre intérieurement. Et en plus, elle commençait à prendre goût au fait de donner des ordres.
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Luna ronronnait de plaisir, car, honnêtement, comment aurait-elle pu ne pas être heureuse ? Elle jouait avec le sein de Madame Antares, le suçant tendrement. Yeux clos, elle ronronnait de plaisir, en déplaçant légèrement son corps, le frottant contre celui de Madame Antares, tandis que Madame Pleione allait finalement embrasser sa sœur. Luna, elle, s’en moquait. Elle faisait ce qu’on lui disait de faire, et c’était comme ça qu’elle était heureuse. La jeune neko ronronnait joyeusement, en se tortillant le long du lit. Tout son corps se réchauffait de plaisir, et sa bouche glissait sur le sein de la femme. Elle le mordillait, elle le suçait tendrement, sa langue filant sur son téton, avant de le mordiller. Elle était peut-être un peu moins endiablé que Madame Pleione, mais elle faisait quand même preuve d’entrain et de vigueur, parce que le sexe était une chose qu’elle aimait. Les câlins, chez elle, avaient quelque chose de merveilleux, et, dans ce domaine, elle s’avérait être très soumise. Le sexe ne pouvait s’envisager, chez elle, que dans la soumission, et ça, les deux nekos l’avaient bien compris. Madame Pleione se déplaça pour jouer avec le sexe de Madame Antares, pendant que Luna, continuait à jouer sur son sein... Jusqu’à recevoir un ordre contraire émanant de la part de Madame Antares.
« Nyuuu... »
En soupirant légèrement, Luna se redressa, et obtempéra, venant embrasser la femme, très tendrement, dans le creux du cou, avant d’aller lécher sa joue, et de l’embrasser également, en posant ses pattes avant sur son corps, près de ses seins.
« Hnnn... Luna... Luna trouve la peau de Madame Antares très douce... Luna aime beaucoup l’embrasser. »
Luna continuait donc, en soupirant encore, embrassant le torse de la femme, puis ses épaules. Embrasser un corps ne la dérangeait pas du tout, car elle avait appris à le faire avec Maîtresse Alaunriina, car Maîtresse Alaunriina avait beaucoup aimé quand Luna l’embrassait partout, partout... Alors, Luna, elle, elle obéissait, et elle embrassait partout, en ronronnant et en vibrant de plaisir. C’était très agréable, très bon, et Luna continuait, poursuivait dans cet élan, sans relâche.
La neko ronronnait de plaisir, et revenait de temps en temps embrasser un peu les seins de la femme, mais en se concentrant surtout sur tout le haut de son corps, y compris son visage, qu’elle ponctionnait de baisers et de léchouilles, avant d’y frotter aussi son petit nez. Luna se faisait ainsi plaisir, et c’était important, mais, le plus important, pour elle, c’était que Madame Antares soit contente de ses services...
Ça, c’était même fondamental !
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Antares se fit couvrir de baisers tendres et délicats par Luna sur toute la partie haute de son corps. Son cou, ses joues, ses lèvres, ses épaules et sa poitrine, rien n'était épargné. Les yeux fermés, elle se laissait porter par le contact doux des lèvres de la neko sauvage sur sa peau, et par le bruit apaisant de ses ronronnements. Elle s'y prenait avec une telle adresse et une telle fougue pour embrasser que c'en était un vrai bonheur pour la neko Lilianstar, qui ronronnait aussi. Au milieu des baisers et des léchouilles, elle se sentait dans son élément.
De son côté, Pleione avait la tête nichée entre les cuisses de sa sœur et s'efforçait de la faire grimper aux rideaux en léchant avidement son entrejambe. Après avoir fait des dizaines de cunni à sa sœur, elle connaissait tous les points les plus sensibles de son intimité, elle savait donc comment faire pour lui donner le plus de plaisir possible en se focalisant sur ces points. Et son aînée sentait chacun des coups de langue râpeux qui passaient sur son sexe humide, lui procurant ainsi un plaisir immense. Un vrai délice.
« Aaahhh... Oh oui... Pleione... Luna... »
Antares était coincée entre ses deux nekos pleines d'attention pour elle... et c'était le summum de l'excitation. Être stimulée par deux endroits en même temps, mais quel bonheur ! Si elle était hétéro ou bisexuelle, elle aurait sans doute eu un goût pour le gangbang. Perdue dans son extase, elle n'en oubliait pas pour autant de gâter ces deux petites chattes toutes mignonnes en caressant leur tête et leurs oreilles. Pleione y était très sensible, et ronronnait aussi fort que Luna, qui faisait pourtant autant de bruit qu'un moteur. Autant dire qu'il était difficile de s'entendre gémir au milieu de tous ces ronrons.
Très vite, Antares sentit arriver le point d'orgue de son plaisir...
« Nya... Nyyyaaa... NNNYYYAAA !!! »
… et jouit dans un grand miaulement. Sa cyprine finit sur le visage de Pleione, qui l'avala avec bonheur, et Luna alla embrasser l'aînée Lilianstar avec fougue. Après quoi, cette dernière se releva et s'assit en tailleur sur le lit en faisant signe aux deux autres nekos.
« Revenez poser vos têtes mes chéries. J'ai encore envie de vous faire des caresses. »
Luna obéit gentiment, Pleione fut un peu plus dur à convaincre, mais au final, elles mirent toutes les deux leurs têtes sur les cuisses d'Antares, qui se mit à gentiment caresser leurs cheveux et leurs oreilles. Elle était toute sourire à les voir ainsi, douces, calmes, souriantes et ronronnantes. Les amantes parfaites selon elle. Et maintenant qu'elles avaient toutes pu jouir une fois en solitaire, il était temps qu'elles s'offrent un orgasme final.
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Luna aimait énormément ces deux femmes. Deux belles Madames nekos rien que pour elle ! Rien que pour Luna ! La petite chanceuse ! Luna adorait les câlins, elle adorait coucher avec les belles femmes, et, naturellement, elle adorait encore plus les nekos ! Alors, pensons donc, un mix’ des trois... C’était... Nyuuuu !! Luna en tremblait sur place, toute excitée, et elle embrassa le visage et les épaules de Madame Antares, léchant et mordillant sa peau. Maîtresse Alaunriina, à l’époque, aimait aussi beaucoup les « massages buccaux » de Luna, comme Maîtresse Alaunriina les appelait. Alors, Luna était très douée, et elle embrassait la peau de Madame Antares, cherchant les petites zones de graisse, là où elle pouvait « regrouper » la peau et la tirer un peu, avant de lécher et d’embrasser, prenant appui avec l’une de ses mains sur l’un des seins de Madame Antares, qu’elle pétrissait au passage, pour revenir ensuite lécher et embrasser son cou.
« Hmmmm... Nyaaaa... »
La petite neko se dandinait sur place, sa queue glissant sur le lit, et elle continuait à ronronner et à soupirer, continuant à délicieusement jouer avec les tendres seins de la Madame... Et, évidemment, Madame Antares, incapable de se retenir, finit par jouir, déversant sa mouille contre la bouche de sa sœur. Toute heureuse, Luna continuait à frissonner, Madame Antares continuant à régulièrement la câliner et la frotter, comme pour mieux la flatter et la remercier d’être là... Puis elle alla leur proposer de se coucher, et, sagement, Luna s’exécuta, venant se lover contre l’une des jambes de Madame Antares, sa tête allant se poser tout contre son bassin.
Toute heureuse, Luna continuait à frotter les jambes de la femme avec sa queue.
« Luna est heureuse... Luna n’aurait jamais pensé rencontrer de si belles et de si joyeuses nekos que vous deux, alors Luna est très, très heureuse, de vous avoir rencontré ! »
Luna pouvait le dire, parce que c’était vrai !
Heureuse, elle était très heureuse !
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Pour Antares, la douceur était une composante essentielle d'un bon rapport sexuel, mais elle commençait à se dire que le fait de pouvoir ''commander'' pouvait aussi être excitant. Elle en voulait pour preuve que, tandis qu'elles caressaient les têtes de Pleione et Luna, passant ses doigts dans leurs belles chevelures et titillant leurs oreilles pointues, elle éprouvait plus d'excitation que d'habitude, et elle supposait que c'était parce qu'elle avait réussi à se faire obéir de sa sœur et que la neko sauvage était naturellement soumise. Mais elle avait encore du mal à admettre cette hypothèse, ce qui était normal si on prenait en compte sa personnalité gentille, calme et plus encline à obéir qu'à contester ou à donner des ordres.
Allongées sur le lit, la tête posée contre les cuisses d'Antares, Pleione et Luna ronronnaient furieusement en sentant les mains de la neko les caresser. La cadette Lilianstar ne se lassait jamais de la façon dont sa grande sœur changeait une petite attention en un moment hyper excitant par sa douceur et son doigté. C'était une artiste dans son genre, et son talent s'exprimait pleinement avec ces deux adorables nekos ronronnantes, qui remuaient leurs têtes sous ses paumes pour sentir encore mieux ces caresses. Mais ce moment de douceur pure et innocente fut interrompu lorsque la neko brune, déjà bien excité par le cunni qu'elle avait fait sa sœur, se mit à nouveau à mouiller.
En voyant cela, Antares retira ses mains, décidant qu'il était temps pour les trois nekos de s'offrir l'ultime orgasme avant de profiter d'une bonne nuit de sommeil. La nuit était déjà bien avancé, et le réveil allait se faire assez tôt demain pour le départ du convoi. Pas question qu'elles aient une panne d'oreiller. L'aînée Lilianstar fit signe à ses deux belles petites chattes de se relever. Elle savait déjà exactement comment faire pour qu'elles jouissent toutes ensemble, mais cela allait nécessiter un placement un peu étrange.
« Pleione, tu vas t'allonger sur le lit, et moi je vais me mettre en position de 69 avec toi, mais ce n'est pas toi que je vais lécher.
Luna, tu vas te mettre à genoux devant moi, pour que j'ai accès à ta vulve et que je puisse te lécher, pendant que tu utiliseras ta queue caudale pour pénétrer ma petite sœur chérie. De cette façon, nous aurons toutes une personne à gâter et une personne qui nous gâtera.
Des question ? Des objections ? Des suggestions ? »
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Luna se mordillait les lèvres, toute ravie, véritablement, de coucher avec ses deux femmes. Les sœurs Lilianstar étaient de redoutables perverses, qui aimaient se faire joyeusement l’amour, et coucher avec elles, pour Luna, était vraiment un pur bonheur. Les deux sœurs étaient aussi belles que gourmandes, et elles la regardèrent, tandis que Madame Antares exposa une idée, une idée pour que toutes les nekos se fassent plaisir. Luna, elle, continuait à ronronner, en ayant le goût de la mouille dans la bouche. Souriant légèrement, elle écouta les instructions de Madame Antares, et hocha la tête, faisant remuer ses belles oreilles pointues.
« Oui ! Luna est heureuse, et ravie de servir et de faire l’amour avec les belles Sœurs ! »
Sa queue caudale remuait de gauche à droite, et elle vit ces dernières se déplacer, Madame Antares et Madame Pleione venant s’allonger l’une contre l’autre, en position inversée. La fameuse pose du « 69 », que Luna avait longuement utilisé avec Maîtresse Alaunriina. Elle se rappelait, comme tant d’autres choses, de ces moments, où elle suçait la grosse queue de sa Maîtresse, qui remontait dans sa gorge, tout en sentant la langue de la Drow filer dans sa bouche, ses doigts rentrant dans son cul. Luna avait couiné et soupiré longuement, en se laissant pleinement aller, et elle repensait à ça tout en voyant les deux sœurs se coucher l’une contre l’autre.
Madame Pleione se coucha donc sur le lit, ses jambes arrivant à gauche et à droite de celles de Luna. Elle cligna des yeux, et se mordilla ensuite les lèvres en voyant Madame Antares s’allonger à son tour, posant ses mains sur les cuisses de Madame Pleione… Puis elle se pencha à son tour, et Luna déplaça sa queue caudale, venant l’enfoncer dans la chatte de Madame Pleione, où elle se mit à remuer et à tortiller sur place. Entre-temps, la bouche de Madame Antares se rapprocha de son intimité, et les douces mains de Luna allèrent se crisper sur ses cheveux, venant s’y appuyer, tout en sentant la langue de la neko se rapprocher de son sexe.
« Hmmmm… Nyaaaaa… »
Luna se mit à soupirer de plaisir, en clignant des yeux à plusieurs reprises, sa mouille glissant le long des lèvres de Madame Antares… Haaann, que c’était bon ! La petite Luna gémissait et couinait sous les multiples traitements qu’elle recevait, se dandinant sur place, enfonçant sa queue caudale dans le corps chaud et doux de Madame Pleione, la remuant en elle, d’avant en arrière, comme une espèce de langoureux serpent.
« Nyaaaawww… Hmmmm… »
La neko soupirait et gémissait, heureuse…
Tellement heureuse !
Plus ! Voilà tout ce qu’elle demandait !
En avoir plus !
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Puisque tout le monde semblait d'accord avec l'idée d'Antares, le trio de nekos se mit en place. Pleione se coucha sur le dos, Antares se mit à quatre pattes au-dessus d'elle et Luna se plaça devant l'aînée Lilianstar. Sa queue caudale alla pénétrer l'intimité de la sœur cadette, tandis que l'autre sœur alla lécher l'intimité de la neko sauvage, et sa propre intimité subit l'assaut lingual de la neko qui se faisait pénétrer.
Il fallut quelques minutes au trio de nekos pour bien trouver leur rythme et leurs marques mais, une fois que la machine fut bien lancée, elles furent toutes envahies par un torrent de plaisir. Pleione sentait la queue poilue de Luna remuer en elle comme un serpent duveteux couvert d'un pelage blond-or, chacun de ces poils chatouillait ses parois vaginales et la faisait miauler d'extase. Elle reportait son plaisir dans ses coups de langue, qui fouissaient directement dans la chair chaude et humide de l'intérieur de sa sœur. Cette dernière, elle aussi assommée par l'excitation, léchait le minou de Luna en avalant la moindre goutte de cyprine qui en sortait, allant parfois s'aventurer directement à l'intérieur de ce minou pour faire miauler plus fort la neko sauvage. Elle se délectait de ses bruits, qui la désaltéraient presque autant que la mouille qu'elle buvait comme du petit lait. Quant à la troisième neko, on pouvait supposer qu'elle trouvait aussi son plaisir vu l'expression sur son visage et les multiples petits miaulements qu'elle lâchait.
Ce moment était à la fois doux et bestial, calme et sauvage, apaisé et enflammé. Les trois nekos se faisaient respectivement du bien sans aucune retenue. Langues et queues stimulaient les intimités respectives de chaque neko, qui rendait le plaisir qu'elle ressentait à travers ses gestes pour faire plaisir à une autre neko. Ainsi, chacune y trouvait son compte et personne n'était laissé à part. C'était une situation tellement délicieuse que, malgré tous les stimulus sur leurs parties intimes, aucune neko ne semblait être prête à jouir, comme si elles se retenaient pour ne pas mettre fin à leur plaisir. Mais pourtant, elles n'y allaient pas de main morte : la langue de Pleione n'arrêtait pas de titiller le clitoris de sa grande sœur, la langue d'Antares fouissait au plus profond du conduit de la neko sauvage, et la queue de Luna allait et venait jusqu'aux entrailles de la cadette Lilianstar tout en caressant son clitoris à chaque passage. Autant dire qu'aucune d'elles n'était en manque. Et elles n'allaient plus pouvoir tenir bien longtemps à ce rythme là, même si elles le voulaient.
« Nyyyuuu… Rrrrr… Kyaahh... »
« Myyyaaa… Oohh… Aahh... »
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« Miaaaawww... Rrrrr... »
Pour ronronner, Luna ronronnait ! La jeune neko se tortillait à côté des deux nekos. Madame Antares et Madame Pleione étaient, à ses yeux, de fantastiques amantes, et leur faire ainsi l’amour était, pour Luna, une chose absolument merveilleuse, dont la jeune neko ne se lassait guère. Elle ronronnait furieusement, son corps émettant de multiples vibrations de plaisir, tandis que sa queue caudale continuait à pénétrer l’intimité de la femme, s’enfonçant joyeusement en elle, remuant et se tortillant dans tous les sens. Oui, oui, Luna était sincèrement très excitée par ce moment, par ce doux moment de jouissance mutuelle, et elle exprimait tout son plaisir, que ce soit en ronronnant, en miaulant, en soupirant, ou même en gémissant. Pour elle, c’était là tout ce qu’elle souhaitait : jouir, et se faire plaisir. Son corps se tortillait et ondulait contre les deux femmes, et ses douces mains caressaient la tête de Madame Antares. Elle la léchait avec perfection, Luna n’avait aucun problème à le reconnaître, et le plaisir, fort, jouissif, résonnait et vibrait dans tout son corps. La neko soupirait donc, encore et encore, tout en ondulant son corps d’avant en arrière, très légèrement.
Le sexe était une chose que Luna adorait, en tout état de cause, et en n’importe quelle situation. Faire l’amour, pour elle, c’était se rapprocher des êtres, c’était former un tout magnifique et indissociable, c’était s’unir et vivre en harmonie avec les autres, leur montrer toute son affection... Et c’était surtout ça : de l’affection. Une chose dont Luna avait, plus que toute autre chose, désespérément besoin. Elle était une petite neko qui était toujours en manque d’affection et d’attention, et qui, ce faisant, fantasmait sur tout type de câlin... Comme en ce moment.
« Nyyyaaawwww... !! »
Sa queue caudale se recouvrait de mouille à son extrémité, en continuant à pénétrer Madame Pleione, et sa propre mouille tombait de ses cuisses pour venir sur les jambes de son amante, ou même sur certaines parties de sa belle queue poilue. Heureuse et comblée, Luna était traversée par de multiples vagues de plaisir, et on pouvait l’entendre gémir, soupirer, et ronronner, encore et encore.
Et Luna finit par jouir, dans d’énièmes soupirs, ses petites mains se crispant contre les cheveux de Madame Antares. Dans un ultime cri, elle se vida, et sa mouille éclata contre les tendres lèvres de Madame Antares.
« Haaaaaawwww... Nyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyuuuu... !! »
Dans un ultime cri, Luna venait de jouir...
Et ça faisait du bien !
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Le plaisir était omniprésent dans la chambre des Lilianstar : Antares, Pleione et Luna miaulaient aussi fort qu'elles mouillaient, s'activaient sur le corps de leur partenaire respective et prenaient leur pied comme rarement elles l'avaient fait dans le passé. Antares fouissait la fente baveuse de Luna avec sa langue, Pleione faisait de même avecla fente d'Antares et Luna pénétrait Pleione avec sa queue, qu'elle utilisait comme une longue verge poilue. Mais aussi bon que puisse être ce moment, il fallut bien qu'il ait une fin. Et lorsque les trois nekos atteignirent l'orgasme, ce fut un moment d'une intensité si puissante que, pendant un court moment, les sœurs eurent l'impression que le temps et l'espace s'étaient figés autour d'elles.
Les mains crispées sur les fesses de Luna, Antares envoya allègrement sa mouille sur le visage de Pleione, qui la reçut avec plaisir, tandis que cette dernière laissa sa cyprine se déverser sur la queue de la neko sauvage en serrant le cul de son aînée avec ses petits doigts. Quant à Luna, son éjaculation finit presque intégralement dans la bouche d'Antares, tandis qu'elle serrait ses mains dans les cheveux blonds de la neko Lilianstar. Bref, une vraie déferlante de cyprine sortit de leurs intimités, apportant ainsi un point d'orgue monumental à ce plan à trois.
Après s'être complètement lâchées, les trois nekos se laissèrent retomber sur leur lit. Antares et Pleione étaient fatiguées, mais elles s'étaient rarement senties aussi bien après fait l'amour. La présence de Luna leur avait apporté quelque chose en plus, quelque chose qui avait dynamisé leur libido et leur inventivité, les rendant bien plus efficaces dans leurs ébats. Lentement, la cadette alla rejoindre son aînée, se blottit contre elle et l'embrassa, mais sépara ses lèvres assez vite des siennes par manque de souffle.
« Aahh... Antares, c'était... incroyable... ce qu'on a fait... »
« Han... Oui Pleione... et c'est grâce à Luna... »
La grande sœur fit signe à la neko sauvage de venir les rejoindre, et la prit dans ses bras avec sa cadette. Ah, qu'est ce qu'elle aimait sentir ces deux corps chauds et ronronnants contre le sien, les entendre miauler de plaisir quand on leur caressait les oreilles ou le dessous du menton... Il n'y avait rien de meilleur. En même temps, elle jeta un coup d’œil rapide à la fenêtre, et s'aperçut que la nuit était déjà bien avancé. Et demain, il fallait se lever tôt pour le départ du convoi.
« Ouh là ! Il est déjà tard ! On ferait bien d'aller se coucher mes chéries. »
Antares fila sous les draps du lit et passa chacun de ses bras autour d'une neko, qui l'utilisa comme oreiller : Pleione à sa droite, Luna à sa gauche. Les deux nekos ronronnaient furieusement, heureuses de pouvoir dormir auprès de l'aînée Lilianstar. Une fois sous la couette, le trio ne mit qu'une petite demi-heure à s'endormir. Toutes ces émotions les avaient bien assez fatiguées comme ça.
De l'autre côté de la porte, Andreas tendit l'oreille pour essayer d'entendre un bruit signe d'activité... mais rien. Il entrouvrit la porte, et vit les demoiselles Lilianstar ainsi que Luna endormies profondément. Il referma la porte et sourit.
Parfait, elles se sont enfin endormies. Je vais venir deux gardes pour surveiller cette porte...
Il bailla un grand coup, la main devant la bouche.
...et je vais me coucher. Une ou deux heures de sommeil ne seront pas du luxe.