Retour aux sources [libre]

Anaé sentit un profond soulagement en entrant dans les allées terreuses du parc, sous la couverture ombreuse des arbres et le souffle du petit vent qui venait soulever parfois quelques feuilles mortes. Il faisait bon, comme une douce soirée d'été, mais les couleurs de l'après-midi commençaient à faire rougir lentement les arborescences. Une certaine quiétude régnait en ces lieux qui lui rappelaient tant sa jeunesse, qui avait été si insouciante jusqu'à...jusqu'au grand vide qui lui avait coupé presque une année de vie. Les moines avaient été gentils, et il l'avaient très vite laissée s'occuper du jardin zen, d'aller cueillir des baies, des champignons et des herbes aromatiques dans la forêt.

Elle se souvenait de chaque balade qu'elle y faisait, seule, et du plaisir qu'elle ressentait en s'allongeant dans les herbes fraîches, à humer les odeurs de la Nature. Combien de fois s'était-elle assoupie sans prévenir et s'était-elle réveillée, la culotte trempée par l'herbe fraîche, l'obligeant à rentrer honteuse au monastère pour faire sa lessive ?

C'est avec un grand sourire qu'elle découvrit une petite fontaine zen, qui menait, par un sentier, à un petit calvaire. Quelques vieux encens demeuraient là, et Anaé regretta de ne pas en avoir apporté. Elle le ferait la prochaine fois. Le lieu méritait son attention, et sa confiance. Elle lissa sa petite jupe et s'allongea dans l'herbe, comme autrefois, et plongea son regard dans le ciel, tentant de distinguer quelque message dans le ciel aux nuages moutonneux.

Tessia était un peu agacée. Elle avait à l'origine prévue de passer sa soirée à faire des boutiques de lingerie et des sex-shops quand elle avait sentie une sorte de pic d'énergie frapper son véhicule charnel. Tout d'abords elle avait cru que ce n'était qu'une sorte de salutation à toutes créature démoniaque des environs et avait répondu par un autre pic d'énergie. Et puis soudain, comme si elle avait relâché le barrage d'un lac, elle avait été arrosée de signaux qui dans les grandes lignes pouvaient se résumer à un "à l'aide" crié en boucle.

La succube qui pensait passer un après-midi tranquille avait été horriblement vexée. Elle avait passé ces derniers siècles à se vautrer dans la luxure avec ses autres sœurs et appréciait assez d'avoir la possibilité de faire un peu autre chose que baiser à bride abattue. Donc devoir répondre à un appel à l'aide ne l'enchantait guère. Surtout si cela devait, d'une manière ou d'une autre, impliquer de défendre sa consœur contre une entité quelconque.

Je ne perds que mon temps à aller voir. Mais si il y a le moindre trouble de catégorie combattante, qu'elle se débrouille !

Mais, il semblait qu'en plus sa consœur prenait un malin plaisir à ne pas rester une seule seconde en place. Elle avait donc passé plusieurs heures à chasser le "signal" dans le centre commercial avant de le suivre jusqu'au parc se Seikusu là où il s'était finalement stabilisé.

Par l'Enfer, c'est pas trop tôt !

Suivant la piste, la démone finit par apercevoir une fontaine Zen qui la mena à un petit calvaire où elle trouva l'origine de l'énergie démoniaque. Son vaisseau semblait en prière devant la fontaine.

- Bonsoir ma sœur, grogna Tessia d'une voix agacée. J'ai répondu à l'appel, alors si tu pouvais couper ton signal ça m'arrangerai bien avant que quelque chose de plus enquiquinant nous tombe dessus.

Anaé sursauta en entendant une voix de femme tour prêt et se redressa sans comprendre ce qu'elle disait. La surprise et le détachement soudain du ciel nuageux lui donna vaguement le tournis et elle mit quelques secondes à braquer son regard sur la femme qui la regardait d'un air peu amène. Un peu intimidée, Anaé tenta d'arborer un beau sourire et rajusta sa jupe devant sa petite culotte verte, offerte à toutes les vues dans sa pose innocemment indécente.

"Excusez-moi, c'est à moi que vous parliez ? Je suis confuse, je n'ai rien compris, j'étais dans la lune...enfin, dans les nuages..."

Elle ponctua sa déclaration d'un petit rire rendu nerveux par la situation. La femme la regardait et, étrangement, Anaé sentit une chaleur cogner dans son corps, comme si elle tentait de sortir. La sensation était assez oppressante, lui portant au coeur, puis descendant lentement. Et Anaé rougit lorsque, sans comprendre pourquoi, elle sentit son jus intime couler dans sa culotte, sans la moindre stimulation...

Tessia regarda la jeune fille d'un air surprise. Les signaux venaient bien d'elle, mais ils étaient confus, comme étouffés.

Serait-il possible que...

S'approchant d'un peu plus près, elle s'assit sur ses talons et tenta une approche plus neutre.

- Ce n'est rien, dit-elle d'un ton aimable en tendant la main en direction de la jeune fille pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Ce faisant, elle se servit du contact pour essayer de comprendre ce que voulait l'entité démoniaque à l'intérieur.

La surprise lui fit ouvrir plus grand les yeux quant elle sentit les sceaux et les protections à l'intérieur du corps de la jeune fille et elle eut envie de pouffer de rire.

Tu t'es faites attraper ma sœur ! C'est pathétique !

Puis, la regardant d'un peu plus près, Tessia sourit.

- Je vous connais, vous êtes élève au lycée où j'enseigne, constata-t-elle. Je suis Madame Alexanders, prof d'anglais de japonais et d'informatique.

Elle remarqua ensuite une odeur caractéristique de cyprine et sourit plus largement.

- Vous semblez dans le besoin jeune enfant. Puis-je vous aider ?

Dès qu'elle se fut présentée, Anaé regarda sa mystérieuse visiteuse avec le respect dû à une enseignante et baissa les yeux. Elle arrêta son regard sur les beaux escarpins de cette femme, et notamment sur ses longues jambes et ses pieds magnifiques, gainés de bas.

Ils doivent être délicieux à lécher, tu ne crois pas ?

Anaé se força à détacher son regard des pieds qui lui faisaient face et remonta son regard sur son interlocutrice, qui semblait vouloir sympathiser avec elle. Son sourire large l'accueillit et Anaé se sentit soulagée, tout en repérant une odeur étrange, entêtante, qui semblait trouver un écho en elle, comme un souvenir imprécis.

"Vous semblez dans le besoin, jeune enfant. Puis-je vous aider ?"

Anaé voulut parler, mais elle inspira une nouvelle bouffée de ce parfum si sensuel et sentit son esprit s'embrouiller. La chaleur qui était née entre ses cuisses se manifesta à nouveau et une nouvelle goutte de plaisir du s'étaler dans le fond de sa culotte. Elle rougit aussitôt.

"Euh...je...non, madame...tout va...tout va bien... Pourquoi ?"

Tessia sourit, amusée par l'air innocent de la jeune demoiselle. Mais elle doutait que son hôte lui aie laissé atteindre cet âge en la laissant vierge.

- Allons, inutile d'être timide, sourit-elle. Je vous sens légèrement tendue, peut-être voudriez-vous que je vous masse un peu ? Proposa la succube.

Puis sans attendre, Tessia passa dans le dos de la jeune fille et posa doucement ses mains sur ses épaules.

- N'ayez pas peur, ça va vous faire du bien... Commenta la démone en pressant de manière peu innocente son opulente poitrine contre le dos du vaisseau de sa consœur.

Saisissant ensuite l’opportunité qui lui était donnée, la succube testa légèrement les barrières qui contenaient l'énergie de son alter égo dans la demoiselle avant de rendre compte que celles-ci avaient de nombreuses lacunes et pouvaient permettre à son hôte d'émerger parfois.

Et comme de raison, j'imagine que c'est quand son vaisseau est chaude comme l'enfer qu'elle peut émerger... Bon, ça tombe bien, ce n'est pas comme si j'étais novice dans l'art d'allumer des brasiers entre les cuisses de jeune lycéennes.

En songeant à cela, La succube commença à masser les épaules et la nuque de la jeune fille, la poussant à se détendre, ses seins toujours plaqués contre son dos.

Sors un peu toi, qu'on puisse mettre les choses au point...

Anaé ne sut rien dire d'autres que quelques borborygmes sans intérêt lorsque la femme passa dans son dos et posa les mains sur ses épaules. Et ces mains étaient loin d'être désagréables. Elles diffusaient une douce chaleur qui gagnait ses épaules, sa nuque, sa tête, et bientôt, elle se sentit cotonneuse. Anaé s'abandonna lentement, comme si la femme était devenue un lit douillet, dont les coussins, deux seins qu'elle avait deviné comme bien généreux, étaient incroyablement doux.

Tu sens ces mains ? Qu'elles sont douces...Tu les imagines posées sur tes seins, arrondissant leur forme, soulevant leur masse, excitant leurs tétons...

Anaé peina à réprimer le doux soupir que cette pensée lui évoquait. Elle sentait ses tétons se dresser dans son soutien-gorge, frotter le tissu, s'agacer sur sa douceur.

Et imagine les descendre sur ton ventre pour écarter tes cuisses ? Tu aimerais les sentir caresser l'intérieur de tes cuisses, se rejoindre sur ton pubis, écarter tes lèvres intimes, masser ton clitoris, pénétrer ton sexe...

Cette fois, Anaé gémit et sentit à nouveau des gouttes perler entre ses cuisses et venir maculer le tissu de sa culotte. Ses yeux fermés, elle se laissait faire, s'abandonnant de plus en plus à ce délice, que les maigres protections magiques de l'exorciste de son enfance ne pouvaient plus contenir. En elle, Selena ruait comme un pur-sang en colère, tentant de briser les sceaux qui la retenaient, se gorgeant des énergies sexuelles qui émanaient du corps d'Anaé...

Tessia ne fut pas très surprise de voir la jeune fille se laisser aller très vite. contrairement à nombre de mortelles, elle pouvait sentir la démone en train de ruer comme une folle dans la prison de sa chair pour tenter de s'emparer d'elle. Mais la succube ne l'entendait pas tout à fait de cette oreille. Si sa consœur avait été trop stupide pour vouloir s'emparer d'un véhicule préexistant et non s'en créer un comme elle-même l'avait fait, il lui semblait juste qu'elle en paie les conséquences. Et la démone se sentait d'humeur à faire des crasses à celle qui avait interrompu son après-midi shopping.

Se penchant à l'oreille de la jeune fille, elle commença à lui souffler dans le creux de l'oreille un petite incantation.

- Qui non est de hoc mundo esse nego. (Toi qui n'est pas de ce monde, je nie ton existence.) Cujus nomen inhibetur recuso appellem. (Toi dont le nom est interdit, je me refuse à t'appeler.) Quae sine rate, teipsum non portem. (Toi qui est sans vaisseau, je ne te porterais pas.) Et ab his tribus prohibitionibus nego tibi iure procederet. (Par ces trois interdits, je te nie le droit de sortir.) Hoc interdictum addo condicionum. (À cet interdit, j'ajoute mes conditions.) nunc solum libido est key. (la luxure est désormais ton unique clé.)

Avec un sourire sadique et retors, Tessia laissa couler son énergie vitale par ses mains en contact avec la peau nue de la jeune fille, formant un nouveau niveau de protection venant s'ajouter à ceux imparfaits de l'exorciste. Mais La succube ne voulait pas enfermer plus sa consœur. Au contraire, elle voulait juste la frustrer un peu plus. C'est pourquoi la protection de Tessia combla certains vides laissé par les enchantements de l'exorciste et répara certaines barrières endommagées, mais en échange, elle "agrandit" un peu le trou permettant à sa consœur d'influer sur la libido de son vaisseau afin de lui permettre de sortir plus facilement en cas d'excitation de la jeune humaine.

Je crains que cette prochaine décennie, tu ne possède pas encore librement ce vaisseau ma sœur.

Puis, estimant qu'elle avait suffisamment joué et que sa victime état assez relâchée, elle glissa innocemment ses mains dans son col, les descendit sur la peau de la jeune fille pour doucement les lover autour de la poitrine de cette dernière, à l'intérieur de son soutiens-gorge.

À toute chose, malheur est bon. Tu as trouvé un joli lot ma sœur... Songea-t-elle en caressant avec bonheur cette poitrine gonflée aux tétons dressés.

Selena s'arrêta dans ses efforts pour briser les sceaux qui la retenaient en cage et les vit gagner en intensité, tout en percevant la malédiction latine de la nouvelle venue. Non, c'était impossible, pas une de ses semblables ! Non ! NON ! Elle tenta vainement de fracasser les sceaux, plus par frustration que par espoir de les briser.

Salope ! Tu me le paieras ! Elle est à moi, cette petite nymphette ! Elle aurait dû m'appartenir pleinement ! Je ne serai pas ton esclave ! Ni moi, ni elle !

Elle s'aperçut qu'elle s'inquiétait autant pour elle que pour Anaé, et cela lui fit de nouveau réfléchir à cet étrange sentiment qui s'emparait d'elle parfois. Et puis, un nouvel afflux d'énergie arriva. Cette traîtresse lui donnait davantage de pouvoir sur Anaé, tout en l'enfermant à jamais en elle : elle ne pourrait jamais la posséder, juste la corrompre. En gros, elle la condamnait à vivre le sort de ces démons malicieux de bas rang qui s'amusaient à tourmenter les cibles les plus médiocres de la Bête.

Un nouvel afflux lui parvint, cette fois bien plus commun. Elle sentit Anaé réagir mollement lorsque les mains de la succube vinrent se glisser dans son décolleté. Un bouton du chemisier sauta opportunément, les mains chaudes de la succube se glissèrent sur la peau frissonnante de la poitrine d'Anaé, puis se glissèrent dans les bonnets de son soutien-gorge au doux tissu...

Nunc solum libido clavis est ! Tu veux me laisser une porte de sortie par la luxure ? Tu crois que je ne saurai pas m'en sortir mieux que toi dans ce domaine ? Tu vas voir !

Soudain, les seins d'Anaé firent un bond et gonflèrent, ses tétons s'élargirent et perlèrent dans les mains de la succube. Anaé voulut émerger du semi-coma dans lequel elle plongeait lentement. Elle sentit une légère douleur à la poitrine lorsque les premières gouttes de lait jaillir dans les paumes de la femme dans son dos et sentit sa culotte s'humidifier intensément. Elle marmonna d'une voix presque ensommeillée :

"Je suis désolée..."

Tessia considéra la jeune fille d'un air un peu surprise quand la poitrine de celle-ci prit en tout cas une bonne taille de bonnet en plus au moment où il se gonflèrent de lait. Elle senti le liquide chaud et crémeux lui couler entre les doigts.

"Je suis désolée..." Murmura la jeune fille tandis qu'elle sombrait et qu'une odeur très forte de cyprine commençait à s'échapper de son entrejambe.

- Dors bien belle enfant, lui souhaita la succube avec douceur tout en usant un peu plus de son énergie pour envelopper l'esprit de la demoiselle et le protéger quelque part dans la tête de cette dernière au moment où sa consœur émergeait.

Quand elle fut sure que l'une avait bien cédé la place à l'autre, elle pressa plus fortement les seins entre ses mains, faisant couler plus de liquide blanc des tétons de la jeune fille.

- Alors ma sœur, tu sors enfin pour te présenter ? Gorgna Tessia d'un ton mi amusé-mi agacé. Lucifer me garde, c'est pas trop tôt ! Qu'est-ce qui te prends de lancer des signaux de détresse à tout va comme ça ? Tu veux attirer les anges ou quoi ?

Anaé fut bientôt recluse dans les tréfonds de son inconscience, mais pas détruite. Selena avait presque le plein contrôle, mais le "presque" valait tout.


"Je me fous des anges, espèce de mânes dégénérées, catin du Styx ! Pourquoi veux-tu me retenir en elle ? Pourquoi ne pas faire sauter ces protections et me laisser me réaliser pleinement dans ce corps fait pour honorer le Porteur de Lumière ! Si Lucifer apprenait que tu m'as laissée là-dedans, il te ferait souffrir autant qu'il a souffert en étant jeté de Là-Haut !"

Selena voulut se dégager, mais l'emprise de sa consoeur était bien trop puissante. Elle continuait à maintenir à moitié allongé le corps d'Anaé, en empaumant ses seins avec délectation.

"Qu'est-ce que tu veux, traîtresse ?"

- Mânes dégénérée ? Catin du Styx ? Releva Tessia en fronçant le nez. Tes manières laissent à désirer ma soeur. Et pourquoi je ne te libère pas ? Pour la même raison que je parviens à te brider sans peine. Tu es affaiblie et vulnérable ! Te lâcher la bride au cou maintenant reviendrais probablement à ce que tu ailles voler toute l'énergie du premier mortel qui te passera sous la main pour te refaire. Ce faisant, tu laissera derrière toi un cadavre des plus dérangeants pour toutes tes sœurs dans cette ville. Alors il n'est pas question de te laisser sortir tant que tu ne montera pas plus de retenue ! Termina la succube d'un ton ferme.

Ce disant, elle palpa plus avant la poitrine qui lui était offerte, faisant couler toujours plus de lait de celle-ci, trempant petit à petit les habits de la jeune fille.

- Quant à l'esprit à qui appartiens ce corps, il est ta meilleure défense pauvre sotte ! Une façade derrière laquelle te cacher si les choses viennent à tourner au vinaigre. Tu ferais mieux de faire la paix avec elle et essayer de trouver un terrain d'entente plutôt que de l'écarter avec la délicatesse d'un taureau en rut à chaque fois que tu sors. Si tu la brises, elle finira par faire des bêtises et risque d'attenter à votre survie à toutes les deux ou pire, s’injecter n'importe quoi dans le corps. Sans compter qu'à t'agiter contre tes sceaux comme une folle, tu peut aussi attirer l'attention d'un esprit angélique qui te bannira simplement et tu seras revenue à la case départ plus faible que tu n'es partie.

Ce disant, Tessia se pencha au-dessus de la demoiselle en dégageant une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Embrasse-moi, je vais te nourrir puisque tu n'en est pas capable seule, lui intima Tessia en rassemblant une grosse quantité d'énergie vitale dans la bouche de son incarnation charnelle.

Elle aurait besoin de se refaire plus tôt que prévu, mais au moins elle avait plusieurs victimes consentantes qui faisaient la queue pour obtenir ses faveurs. Elle n'aurait qu'à prélever un peu à chaque pour compenser ce manque.

Et ça devrait lui permettre de se rassasier en partie.

Selena devait se l'avouer, sa consoeur avait raison. Les rituels, même inachevés, de l'exorciste l'avaient laissée vidée des énergies élémentaires dont elle peinait à se gorger, malgré ce qu'elle faisait vivre à Anaé sans que celle-ci n'en ait conscience. Pour autant, il était impossible pour elle de passer pour une faible.

Elle regarda Tessia accumuler de l'énergie dans son baiser, et Selena monopolisa de ses forces pour établir un canal parfait. Les lèvres se rapprochèrent, mais, au dernier moment, Selena libéra une vague d'énergie qu'elle gardait en réserve pour les urgences. Elle sentit l'afflux d'énergie de sa consoeur, mais également sa surprise lorsque le baiser se transforma en ballet de langues, de salive et de désir. Selena poussa son avantage et ressentit de la souffrance, mais refusa de relâcher l'étreinte. Les échanges d'énergie transformèrent les sous-vêtements d'Anaé en serpillière, son soutien-gorge débordant de lait, son slip dégoulinant de cyprine. Mais elle ne renonça pas et ressentit une profonde fierté lorsqu'elle s'infiltra dans les défenses de Tessia.

<Ploc>

Le baiser se rompit, laissant Selena essoufflée et Tessia abasourdie : sa consoeur, qu'elle jugeait si faible, venait de lui faire mouiller le fond de sa culotte, et son sexe était en feu ! Faible, peut-être, mais douée, c'était certain !

Tessia n'en revenait pas. Alors qu'elle prenait sur elle pour nourrir une consoeur au bord de l'inanition, celle-ci usait l'énergie qui lui restait pour stimuler la libido de son vaisseau. De son propre vaisseau. Trop surprise pour réagir, la succube se retrouvait désormais avec le souffle un peu court, sa poitrine se gonflant de désir tandis que, humiliation suprême, sa consœur lui ayant fait mouiller même rien que d'une goutte sa petite culotte.

- Ho toi ! Ragea la succube soudain prise d'une folle envie d'enfermer définitivement la succube sans espoir de sortie tout en ayant aussi une furieuse envie de violer son vaisseau sur place. Espèce de... De rebut de... De... Commença Tessia en se sentant perdre son calme.

Elle se força à se calmer et à reprendre son souffle.

- Bon très, bien, je suis chaude maintenant... Tu es contente j'imagine ? Grogna-t-elle d'un ton agacé.

Elle se mit à regarder autour d'elle pour voir si personne ne les avait vu. Ce point de détail confirmé, elle se pencha pour regarder sa soeur droit dans les yeux.

- Très bien petite emmerdeuse. Tu m'as cherchée ? Parfait, tu viens de me trouver ! Et crois-moi je ne te lâche plus tant que je ne serais pas satisfaite !

Appelant à elle son énergie, Tessia activa son sort de rappel d'urgence, les téléportant toutes les deux dans son appartement, plus précisément dans sa chambre à coucher. Elle se sentit la tête tourner un peu de la dépense d'énergie, mais il n'était pas question que sa consoeur ait un instant de répit.

Rassemblant ses forces dans les muscles de son incarnation charnelle, Tessia souleva la lycéenne et la plaqua la tête la première dans les draps de son lit avant de tirer sa culotte en bas.

- Tu m'as cherchée, tu m'as trouvée ! Répéta tessia en plaquant ensuite sa main contre l'intimité dégoulinante de la jeune fille pour se livrer à une stimulation clitoridienne intense.

En un instant, la situation changea. Selena n'avait plus face à elle une consoeur dominante, elle avait une adversaire de luxure, prête à une lutte d'égale à égale pour prouver son emprise sur le stupre. Le seul fait de plonger Tessia dans une rage folle, au point qu'elle s'était mise à bredouiller, motiva Selena à continuer son oeuvre. Mais elle n'en eut pas le temps ; le monde se déforma, se fissura et en un instant, elles furent ailleurs, dans un appartement plutôt cossu, dans une chambre qui n'avait pas dû entendre que les soupirs de dormeurs. Le monde tourna à nouveau, mais ce n'était plus de la magie, juste la poigne de fer de Tessia qui la propulsait sur le lit et tirait sa culotte vers le bas, découvrant son sexe dégoulinant, dont le tissu se sépara en des filets de désirs humides. La main vigoureuse empauma la motte baveuse et commença à stimuler violemment le clitoris d'Anaé.

Son adversaire était définitivement doué, et le corps d'Anaé devenait difficile à retenir. Des spasmes de plaisir l'agitaient tandis que son sexe projetait nerveusement des gouttes de cyprine à chaque mouvement de poignet de Tessia. Mais Selena n'était pas prête à abandonner. Elle s'agrippa au poignet de de sa consoeur, non pas pour tenter de l'arrêter, mais pour aider son véhicule à se redresser et à venir embrasser Tessia dans le cou. il ne lui fallut que quelques secondes pour localiser le point sensible et venir lui mordiller la jugulaire, forçant sa consoeur à gémir et à détourner un instant son attention. C'était plus que ce qu'il ne fallait à Selena pour soulever la jupe de Tessia pour dévoiler ses fesses et s'emparer de sa culotte.

"Bientôt, c'est toi qui me suppliera de te faire jouir encore et encore !"

Et elle tira adroitement la culotte pour que l'entrejambe vienne délicatement écarter ses lèvres intimes et frotter intensément le clitoris de Tessia. Elle avait réussi précédemment à lui faire lâcher une goutte de désir dans sa culotte, bientôt, celle-ci deviendrait une vraie serpillière !