Anaé ne sut rien dire d'autres que quelques borborygmes sans intérêt lorsque la femme passa dans son dos et posa les mains sur ses épaules. Et ces mains étaient loin d'être désagréables. Elles diffusaient une douce chaleur qui gagnait ses épaules, sa nuque, sa tête, et bientôt, elle se sentit cotonneuse. Anaé s'abandonna lentement, comme si la femme était devenue un lit douillet, dont les coussins, deux seins qu'elle avait deviné comme bien généreux, étaient incroyablement doux.
Tu sens ces mains ? Qu'elles sont douces...Tu les imagines posées sur tes seins, arrondissant leur forme, soulevant leur masse, excitant leurs tétons...
Anaé peina à réprimer le doux soupir que cette pensée lui évoquait. Elle sentait ses tétons se dresser dans son soutien-gorge, frotter le tissu, s'agacer sur sa douceur.
Et imagine les descendre sur ton ventre pour écarter tes cuisses ? Tu aimerais les sentir caresser l'intérieur de tes cuisses, se rejoindre sur ton pubis, écarter tes lèvres intimes, masser ton clitoris, pénétrer ton sexe...
Cette fois, Anaé gémit et sentit à nouveau des gouttes perler entre ses cuisses et venir maculer le tissu de sa culotte. Ses yeux fermés, elle se laissait faire, s'abandonnant de plus en plus à ce délice, que les maigres protections magiques de l'exorciste de son enfance ne pouvaient plus contenir. En elle, Selena ruait comme un pur-sang en colère, tentant de briser les sceaux qui la retenaient, se gorgeant des énergies sexuelles qui émanaient du corps d'Anaé...