Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Anaé le mercredi 22 octobre 2014, 12:08:55
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Anaé sentit un profond soulagement en entrant dans les allées terreuses du parc, sous la couverture ombreuse des arbres et le souffle du petit vent qui venait soulever parfois quelques feuilles mortes. Il faisait bon, comme une douce soirée d'été, mais les couleurs de l'après-midi commençaient à faire rougir lentement les arborescences. Une certaine quiétude régnait en ces lieux qui lui rappelaient tant sa jeunesse, qui avait été si insouciante jusqu'à...jusqu'au grand vide qui lui avait coupé presque une année de vie. Les moines avaient été gentils, et il l'avaient très vite laissée s'occuper du jardin zen, d'aller cueillir des baies, des champignons et des herbes aromatiques dans la forêt.
Elle se souvenait de chaque balade qu'elle y faisait, seule, et du plaisir qu'elle ressentait en s'allongeant dans les herbes fraîches, à humer les odeurs de la Nature. Combien de fois s'était-elle assoupie sans prévenir et s'était-elle réveillée, la culotte trempée par l'herbe fraîche, l'obligeant à rentrer honteuse au monastère pour faire sa lessive ?
C'est avec un grand sourire qu'elle découvrit une petite fontaine zen, qui menait, par un sentier, à un petit calvaire. Quelques vieux encens demeuraient là, et Anaé regretta de ne pas en avoir apporté. Elle le ferait la prochaine fois. Le lieu méritait son attention, et sa confiance. Elle lissa sa petite jupe et s'allongea dans l'herbe, comme autrefois, et plongea son regard dans le ciel, tentant de distinguer quelque message dans le ciel aux nuages moutonneux.
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Tessia était un peu agacée. Elle avait à l'origine prévue de passer sa soirée à faire des boutiques de lingerie et des sex-shops quand elle avait sentie une sorte de pic d'énergie frapper son véhicule charnel. Tout d'abords elle avait cru que ce n'était qu'une sorte de salutation à toutes créature démoniaque des environs et avait répondu par un autre pic d'énergie. Et puis soudain, comme si elle avait relâché le barrage d'un lac, elle avait été arrosée de signaux qui dans les grandes lignes pouvaient se résumer à un "à l'aide" crié en boucle.
La succube qui pensait passer un après-midi tranquille avait été horriblement vexée. Elle avait passé ces derniers siècles à se vautrer dans la luxure avec ses autres sœurs et appréciait assez d'avoir la possibilité de faire un peu autre chose que baiser à bride abattue. Donc devoir répondre à un appel à l'aide ne l'enchantait guère. Surtout si cela devait, d'une manière ou d'une autre, impliquer de défendre sa consœur contre une entité quelconque.
Je ne perds que mon temps à aller voir. Mais si il y a le moindre trouble de catégorie combattante, qu'elle se débrouille !
Mais, il semblait qu'en plus sa consœur prenait un malin plaisir à ne pas rester une seule seconde en place. Elle avait donc passé plusieurs heures à chasser le "signal" dans le centre commercial avant de le suivre jusqu'au parc se Seikusu là où il s'était finalement stabilisé.
Par l'Enfer, c'est pas trop tôt !
Suivant la piste, la démone finit par apercevoir une fontaine Zen qui la mena à un petit calvaire où elle trouva l'origine de l'énergie démoniaque. Son vaisseau semblait en prière devant la fontaine.
- Bonsoir ma sœur, grogna Tessia d'une voix agacée. J'ai répondu à l'appel, alors si tu pouvais couper ton signal ça m'arrangerai bien avant que quelque chose de plus enquiquinant nous tombe dessus.
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Anaé sursauta en entendant une voix de femme tour prêt et se redressa sans comprendre ce qu'elle disait. La surprise et le détachement soudain du ciel nuageux lui donna vaguement le tournis et elle mit quelques secondes à braquer son regard sur la femme qui la regardait d'un air peu amène. Un peu intimidée, Anaé tenta d'arborer un beau sourire et rajusta sa jupe devant sa petite culotte verte, offerte à toutes les vues dans sa pose innocemment indécente.
"Excusez-moi, c'est à moi que vous parliez ? Je suis confuse, je n'ai rien compris, j'étais dans la lune...enfin, dans les nuages..."
Elle ponctua sa déclaration d'un petit rire rendu nerveux par la situation. La femme la regardait et, étrangement, Anaé sentit une chaleur cogner dans son corps, comme si elle tentait de sortir. La sensation était assez oppressante, lui portant au coeur, puis descendant lentement. Et Anaé rougit lorsque, sans comprendre pourquoi, elle sentit son jus intime couler dans sa culotte, sans la moindre stimulation...
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Tessia regarda la jeune fille d'un air surprise. Les signaux venaient bien d'elle, mais ils étaient confus, comme étouffés.
Serait-il possible que...
S'approchant d'un peu plus près, elle s'assit sur ses talons et tenta une approche plus neutre.
- Ce n'est rien, dit-elle d'un ton aimable en tendant la main en direction de la jeune fille pour remettre une mèche de cheveux derrière son oreille. Ce faisant, elle se servit du contact pour essayer de comprendre ce que voulait l'entité démoniaque à l'intérieur.
La surprise lui fit ouvrir plus grand les yeux quant elle sentit les sceaux et les protections à l'intérieur du corps de la jeune fille et elle eut envie de pouffer de rire.
Tu t'es faites attraper ma sœur ! C'est pathétique !
Puis, la regardant d'un peu plus près, Tessia sourit.
- Je vous connais, vous êtes élève au lycée où j'enseigne, constata-t-elle. Je suis Madame Alexanders, prof d'anglais de japonais et d'informatique.
Elle remarqua ensuite une odeur caractéristique de cyprine et sourit plus largement.
- Vous semblez dans le besoin jeune enfant. Puis-je vous aider ?
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Dès qu'elle se fut présentée, Anaé regarda sa mystérieuse visiteuse avec le respect dû à une enseignante et baissa les yeux. Elle arrêta son regard sur les beaux escarpins de cette femme, et notamment sur ses longues jambes et ses pieds magnifiques, gainés de bas.
Ils doivent être délicieux à lécher, tu ne crois pas ?
Anaé se força à détacher son regard des pieds qui lui faisaient face et remonta son regard sur son interlocutrice, qui semblait vouloir sympathiser avec elle. Son sourire large l'accueillit et Anaé se sentit soulagée, tout en repérant une odeur étrange, entêtante, qui semblait trouver un écho en elle, comme un souvenir imprécis.
"Vous semblez dans le besoin, jeune enfant. Puis-je vous aider ?"
Anaé voulut parler, mais elle inspira une nouvelle bouffée de ce parfum si sensuel et sentit son esprit s'embrouiller. La chaleur qui était née entre ses cuisses se manifesta à nouveau et une nouvelle goutte de plaisir du s'étaler dans le fond de sa culotte. Elle rougit aussitôt.
"Euh...je...non, madame...tout va...tout va bien... Pourquoi ?"
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Tessia sourit, amusée par l'air innocent de la jeune demoiselle. Mais elle doutait que son hôte lui aie laissé atteindre cet âge en la laissant vierge.
- Allons, inutile d'être timide, sourit-elle. Je vous sens légèrement tendue, peut-être voudriez-vous que je vous masse un peu ? Proposa la succube.
Puis sans attendre, Tessia passa dans le dos de la jeune fille et posa doucement ses mains sur ses épaules.
- N'ayez pas peur, ça va vous faire du bien... Commenta la démone en pressant de manière peu innocente son opulente poitrine contre le dos du vaisseau de sa consœur.
Saisissant ensuite l’opportunité qui lui était donnée, la succube testa légèrement les barrières qui contenaient l'énergie de son alter égo dans la demoiselle avant de rendre compte que celles-ci avaient de nombreuses lacunes et pouvaient permettre à son hôte d'émerger parfois.
Et comme de raison, j'imagine que c'est quand son vaisseau est chaude comme l'enfer qu'elle peut émerger... Bon, ça tombe bien, ce n'est pas comme si j'étais novice dans l'art d'allumer des brasiers entre les cuisses de jeune lycéennes.
En songeant à cela, La succube commença à masser les épaules et la nuque de la jeune fille, la poussant à se détendre, ses seins toujours plaqués contre son dos.
Sors un peu toi, qu'on puisse mettre les choses au point...
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Anaé ne sut rien dire d'autres que quelques borborygmes sans intérêt lorsque la femme passa dans son dos et posa les mains sur ses épaules. Et ces mains étaient loin d'être désagréables. Elles diffusaient une douce chaleur qui gagnait ses épaules, sa nuque, sa tête, et bientôt, elle se sentit cotonneuse. Anaé s'abandonna lentement, comme si la femme était devenue un lit douillet, dont les coussins, deux seins qu'elle avait deviné comme bien généreux, étaient incroyablement doux.
Tu sens ces mains ? Qu'elles sont douces...Tu les imagines posées sur tes seins, arrondissant leur forme, soulevant leur masse, excitant leurs tétons...
Anaé peina à réprimer le doux soupir que cette pensée lui évoquait. Elle sentait ses tétons se dresser dans son soutien-gorge, frotter le tissu, s'agacer sur sa douceur.
Et imagine les descendre sur ton ventre pour écarter tes cuisses ? Tu aimerais les sentir caresser l'intérieur de tes cuisses, se rejoindre sur ton pubis, écarter tes lèvres intimes, masser ton clitoris, pénétrer ton sexe...
Cette fois, Anaé gémit et sentit à nouveau des gouttes perler entre ses cuisses et venir maculer le tissu de sa culotte. Ses yeux fermés, elle se laissait faire, s'abandonnant de plus en plus à ce délice, que les maigres protections magiques de l'exorciste de son enfance ne pouvaient plus contenir. En elle, Selena ruait comme un pur-sang en colère, tentant de briser les sceaux qui la retenaient, se gorgeant des énergies sexuelles qui émanaient du corps d'Anaé...
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Tessia ne fut pas très surprise de voir la jeune fille se laisser aller très vite. contrairement à nombre de mortelles, elle pouvait sentir la démone en train de ruer comme une folle dans la prison de sa chair pour tenter de s'emparer d'elle. Mais la succube ne l'entendait pas tout à fait de cette oreille. Si sa consœur avait été trop stupide pour vouloir s'emparer d'un véhicule préexistant et non s'en créer un comme elle-même l'avait fait, il lui semblait juste qu'elle en paie les conséquences. Et la démone se sentait d'humeur à faire des crasses à celle qui avait interrompu son après-midi shopping.
Se penchant à l'oreille de la jeune fille, elle commença à lui souffler dans le creux de l'oreille un petite incantation.
- Qui non est de hoc mundo esse nego. (Toi qui n'est pas de ce monde, je nie ton existence.) Cujus nomen inhibetur recuso appellem. (Toi dont le nom est interdit, je me refuse à t'appeler.) Quae sine rate, teipsum non portem. (Toi qui est sans vaisseau, je ne te porterais pas.) Et ab his tribus prohibitionibus nego tibi iure procederet. (Par ces trois interdits, je te nie le droit de sortir.) Hoc interdictum addo condicionum. (À cet interdit, j'ajoute mes conditions.) nunc solum libido est key. (la luxure est désormais ton unique clé.)
Avec un sourire sadique et retors, Tessia laissa couler son énergie vitale par ses mains en contact avec la peau nue de la jeune fille, formant un nouveau niveau de protection venant s'ajouter à ceux imparfaits de l'exorciste. Mais La succube ne voulait pas enfermer plus sa consœur. Au contraire, elle voulait juste la frustrer un peu plus. C'est pourquoi la protection de Tessia combla certains vides laissé par les enchantements de l'exorciste et répara certaines barrières endommagées, mais en échange, elle "agrandit" un peu le trou permettant à sa consœur d'influer sur la libido de son vaisseau afin de lui permettre de sortir plus facilement en cas d'excitation de la jeune humaine.
Je crains que cette prochaine décennie, tu ne possède pas encore librement ce vaisseau ma sœur.
Puis, estimant qu'elle avait suffisamment joué et que sa victime état assez relâchée, elle glissa innocemment ses mains dans son col, les descendit sur la peau de la jeune fille pour doucement les lover autour de la poitrine de cette dernière, à l'intérieur de son soutiens-gorge.
À toute chose, malheur est bon. Tu as trouvé un joli lot ma sœur... Songea-t-elle en caressant avec bonheur cette poitrine gonflée aux tétons dressés.
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Selena s'arrêta dans ses efforts pour briser les sceaux qui la retenaient en cage et les vit gagner en intensité, tout en percevant la malédiction latine de la nouvelle venue. Non, c'était impossible, pas une de ses semblables ! Non ! NON ! Elle tenta vainement de fracasser les sceaux, plus par frustration que par espoir de les briser.
Salope ! Tu me le paieras ! Elle est à moi, cette petite nymphette ! Elle aurait dû m'appartenir pleinement ! Je ne serai pas ton esclave ! Ni moi, ni elle !
Elle s'aperçut qu'elle s'inquiétait autant pour elle que pour Anaé, et cela lui fit de nouveau réfléchir à cet étrange sentiment qui s'emparait d'elle parfois. Et puis, un nouvel afflux d'énergie arriva. Cette traîtresse lui donnait davantage de pouvoir sur Anaé, tout en l'enfermant à jamais en elle : elle ne pourrait jamais la posséder, juste la corrompre. En gros, elle la condamnait à vivre le sort de ces démons malicieux de bas rang qui s'amusaient à tourmenter les cibles les plus médiocres de la Bête.
Un nouvel afflux lui parvint, cette fois bien plus commun. Elle sentit Anaé réagir mollement lorsque les mains de la succube vinrent se glisser dans son décolleté. Un bouton du chemisier sauta opportunément, les mains chaudes de la succube se glissèrent sur la peau frissonnante de la poitrine d'Anaé, puis se glissèrent dans les bonnets de son soutien-gorge au doux tissu...
Nunc solum libido clavis est ! Tu veux me laisser une porte de sortie par la luxure ? Tu crois que je ne saurai pas m'en sortir mieux que toi dans ce domaine ? Tu vas voir !
Soudain, les seins d'Anaé firent un bond et gonflèrent, ses tétons s'élargirent et perlèrent dans les mains de la succube. Anaé voulut émerger du semi-coma dans lequel elle plongeait lentement. Elle sentit une légère douleur à la poitrine lorsque les premières gouttes de lait jaillir dans les paumes de la femme dans son dos et sentit sa culotte s'humidifier intensément. Elle marmonna d'une voix presque ensommeillée :
"Je suis désolée..."
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Tessia considéra la jeune fille d'un air un peu surprise quand la poitrine de celle-ci prit en tout cas une bonne taille de bonnet en plus au moment où il se gonflèrent de lait. Elle senti le liquide chaud et crémeux lui couler entre les doigts.
"Je suis désolée..." Murmura la jeune fille tandis qu'elle sombrait et qu'une odeur très forte de cyprine commençait à s'échapper de son entrejambe.
- Dors bien belle enfant, lui souhaita la succube avec douceur tout en usant un peu plus de son énergie pour envelopper l'esprit de la demoiselle et le protéger quelque part dans la tête de cette dernière au moment où sa consœur émergeait.
Quand elle fut sure que l'une avait bien cédé la place à l'autre, elle pressa plus fortement les seins entre ses mains, faisant couler plus de liquide blanc des tétons de la jeune fille.
- Alors ma sœur, tu sors enfin pour te présenter ? Gorgna Tessia d'un ton mi amusé-mi agacé. Lucifer me garde, c'est pas trop tôt ! Qu'est-ce qui te prends de lancer des signaux de détresse à tout va comme ça ? Tu veux attirer les anges ou quoi ?
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Anaé fut bientôt recluse dans les tréfonds de son inconscience, mais pas détruite. Selena avait presque le plein contrôle, mais le "presque" valait tout.
"Je me fous des anges, espèce de mânes dégénérées, catin du Styx ! Pourquoi veux-tu me retenir en elle ? Pourquoi ne pas faire sauter ces protections et me laisser me réaliser pleinement dans ce corps fait pour honorer le Porteur de Lumière ! Si Lucifer apprenait que tu m'as laissée là-dedans, il te ferait souffrir autant qu'il a souffert en étant jeté de Là-Haut !"
Selena voulut se dégager, mais l'emprise de sa consoeur était bien trop puissante. Elle continuait à maintenir à moitié allongé le corps d'Anaé, en empaumant ses seins avec délectation.
"Qu'est-ce que tu veux, traîtresse ?"
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- Mânes dégénérée ? Catin du Styx ? Releva Tessia en fronçant le nez. Tes manières laissent à désirer ma soeur. Et pourquoi je ne te libère pas ? Pour la même raison que je parviens à te brider sans peine. Tu es affaiblie et vulnérable ! Te lâcher la bride au cou maintenant reviendrais probablement à ce que tu ailles voler toute l'énergie du premier mortel qui te passera sous la main pour te refaire. Ce faisant, tu laissera derrière toi un cadavre des plus dérangeants pour toutes tes sœurs dans cette ville. Alors il n'est pas question de te laisser sortir tant que tu ne montera pas plus de retenue ! Termina la succube d'un ton ferme.
Ce disant, elle palpa plus avant la poitrine qui lui était offerte, faisant couler toujours plus de lait de celle-ci, trempant petit à petit les habits de la jeune fille.
- Quant à l'esprit à qui appartiens ce corps, il est ta meilleure défense pauvre sotte ! Une façade derrière laquelle te cacher si les choses viennent à tourner au vinaigre. Tu ferais mieux de faire la paix avec elle et essayer de trouver un terrain d'entente plutôt que de l'écarter avec la délicatesse d'un taureau en rut à chaque fois que tu sors. Si tu la brises, elle finira par faire des bêtises et risque d'attenter à votre survie à toutes les deux ou pire, s’injecter n'importe quoi dans le corps. Sans compter qu'à t'agiter contre tes sceaux comme une folle, tu peut aussi attirer l'attention d'un esprit angélique qui te bannira simplement et tu seras revenue à la case départ plus faible que tu n'es partie.
Ce disant, Tessia se pencha au-dessus de la demoiselle en dégageant une mèche de cheveux derrière son oreille.
- Embrasse-moi, je vais te nourrir puisque tu n'en est pas capable seule, lui intima Tessia en rassemblant une grosse quantité d'énergie vitale dans la bouche de son incarnation charnelle.
Elle aurait besoin de se refaire plus tôt que prévu, mais au moins elle avait plusieurs victimes consentantes qui faisaient la queue pour obtenir ses faveurs. Elle n'aurait qu'à prélever un peu à chaque pour compenser ce manque.
Et ça devrait lui permettre de se rassasier en partie.
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Selena devait se l'avouer, sa consoeur avait raison. Les rituels, même inachevés, de l'exorciste l'avaient laissée vidée des énergies élémentaires dont elle peinait à se gorger, malgré ce qu'elle faisait vivre à Anaé sans que celle-ci n'en ait conscience. Pour autant, il était impossible pour elle de passer pour une faible.
Elle regarda Tessia accumuler de l'énergie dans son baiser, et Selena monopolisa de ses forces pour établir un canal parfait. Les lèvres se rapprochèrent, mais, au dernier moment, Selena libéra une vague d'énergie qu'elle gardait en réserve pour les urgences. Elle sentit l'afflux d'énergie de sa consoeur, mais également sa surprise lorsque le baiser se transforma en ballet de langues, de salive et de désir. Selena poussa son avantage et ressentit de la souffrance, mais refusa de relâcher l'étreinte. Les échanges d'énergie transformèrent les sous-vêtements d'Anaé en serpillière, son soutien-gorge débordant de lait, son slip dégoulinant de cyprine. Mais elle ne renonça pas et ressentit une profonde fierté lorsqu'elle s'infiltra dans les défenses de Tessia.
<Ploc>
Le baiser se rompit, laissant Selena essoufflée et Tessia abasourdie : sa consoeur, qu'elle jugeait si faible, venait de lui faire mouiller le fond de sa culotte, et son sexe était en feu ! Faible, peut-être, mais douée, c'était certain !
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Tessia n'en revenait pas. Alors qu'elle prenait sur elle pour nourrir une consoeur au bord de l'inanition, celle-ci usait l'énergie qui lui restait pour stimuler la libido de son vaisseau. De son propre vaisseau. Trop surprise pour réagir, la succube se retrouvait désormais avec le souffle un peu court, sa poitrine se gonflant de désir tandis que, humiliation suprême, sa consœur lui ayant fait mouiller même rien que d'une goutte sa petite culotte.
- Ho toi ! Ragea la succube soudain prise d'une folle envie d'enfermer définitivement la succube sans espoir de sortie tout en ayant aussi une furieuse envie de violer son vaisseau sur place. Espèce de... De rebut de... De... Commença Tessia en se sentant perdre son calme.
Elle se força à se calmer et à reprendre son souffle.
- Bon très, bien, je suis chaude maintenant... Tu es contente j'imagine ? Grogna-t-elle d'un ton agacé.
Elle se mit à regarder autour d'elle pour voir si personne ne les avait vu. Ce point de détail confirmé, elle se pencha pour regarder sa soeur droit dans les yeux.
- Très bien petite emmerdeuse. Tu m'as cherchée ? Parfait, tu viens de me trouver ! Et crois-moi je ne te lâche plus tant que je ne serais pas satisfaite !
Appelant à elle son énergie, Tessia activa son sort de rappel d'urgence, les téléportant toutes les deux dans son appartement, plus précisément dans sa chambre à coucher. Elle se sentit la tête tourner un peu de la dépense d'énergie, mais il n'était pas question que sa consoeur ait un instant de répit.
Rassemblant ses forces dans les muscles de son incarnation charnelle, Tessia souleva la lycéenne et la plaqua la tête la première dans les draps de son lit avant de tirer sa culotte en bas.
- Tu m'as cherchée, tu m'as trouvée ! Répéta tessia en plaquant ensuite sa main contre l'intimité dégoulinante de la jeune fille pour se livrer à une stimulation clitoridienne intense.
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En un instant, la situation changea. Selena n'avait plus face à elle une consoeur dominante, elle avait une adversaire de luxure, prête à une lutte d'égale à égale pour prouver son emprise sur le stupre. Le seul fait de plonger Tessia dans une rage folle, au point qu'elle s'était mise à bredouiller, motiva Selena à continuer son oeuvre. Mais elle n'en eut pas le temps ; le monde se déforma, se fissura et en un instant, elles furent ailleurs, dans un appartement plutôt cossu, dans une chambre qui n'avait pas dû entendre que les soupirs de dormeurs. Le monde tourna à nouveau, mais ce n'était plus de la magie, juste la poigne de fer de Tessia qui la propulsait sur le lit et tirait sa culotte vers le bas, découvrant son sexe dégoulinant, dont le tissu se sépara en des filets de désirs humides. La main vigoureuse empauma la motte baveuse et commença à stimuler violemment le clitoris d'Anaé.
Son adversaire était définitivement doué, et le corps d'Anaé devenait difficile à retenir. Des spasmes de plaisir l'agitaient tandis que son sexe projetait nerveusement des gouttes de cyprine à chaque mouvement de poignet de Tessia. Mais Selena n'était pas prête à abandonner. Elle s'agrippa au poignet de de sa consoeur, non pas pour tenter de l'arrêter, mais pour aider son véhicule à se redresser et à venir embrasser Tessia dans le cou. il ne lui fallut que quelques secondes pour localiser le point sensible et venir lui mordiller la jugulaire, forçant sa consoeur à gémir et à détourner un instant son attention. C'était plus que ce qu'il ne fallait à Selena pour soulever la jupe de Tessia pour dévoiler ses fesses et s'emparer de sa culotte.
"Bientôt, c'est toi qui me suppliera de te faire jouir encore et encore !"
Et elle tira adroitement la culotte pour que l'entrejambe vienne délicatement écarter ses lèvres intimes et frotter intensément le clitoris de Tessia. Elle avait réussi précédemment à lui faire lâcher une goutte de désir dans sa culotte, bientôt, celle-ci deviendrait une vraie serpillière !
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Tessia senti sa consoeur redresser son vaisseau pour s'attaquer à son cou, ce qu'elle laissa faire en trouvant l'approche peu conventionnelle. Elle fut assez surprise de trouver ça si bon quand l'autre succube lui mordilla la jugulaire, mais elle n'avait plus batifolé avec d'autres démones depuis des décennies et avait un peu oublié à quel point elles étaient douées pour les préliminaires.
J'ai eu trop de jeunes filles inexpérimentées dans mon lit ces derniers temps, il faudrait que je me remette à jour... Songea Tessia avant de lâcher un couinement de surprise quand elle senti sa consœur relever sa jupe et lui scier l'entrejambe au moyen de sa propre culotte.
"Bientôt, c'est toi qui me suppliera de te faire jouir encore et encore !" Me dit-elle alors qu'elle même a une piscine entre les cuisses.
- Chiche que tu me supplies la première ma soeur ? Rétorqua-t-elle en retirant sa main avant de replier don majeur pour ensuite faire entrer son index dans l'anus du vaisseau de sa consœur tandis que l'annulaire et l'auriculaire pénétraient sa matrice dégoulinante.
Elle commença ensuite des mouvement de vas-et-viens allant crescendo, tandis que Tessia se mordait la lèvre pour ne pas elle-même gémir de ce que sa soeur lui faisait subir malgré que sa propre vulve soit en train de humidifier très rapidement.
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Le corps d'Anaé se raidit par réflexe et Selena comprit qu'elle n'avait pas encore suffisamment fait joujou avec cette partie de l'anatomie de son véhicule cellulaire. De plus, Tessia avait l'air d'être une experte dans ce genre de caresse anale, son index était très agile, venant en un instant ouvrir son petit trou plissé et le dilater. Avec les deux doigts qu'elle faisait jouer en elle, Selena peinait à garder le contrôle. Elle tira plus fort la culotte et entendit vaguement le tissu geindre et menacer de craquer, et les fesses nues lui donnèrent une idée. Ni une, ni deux, sa main libre s'abattit, entraînant un claquement sonore.
Il y eut un moment d'arrêt, Tessia semblait abasourdie qu'elle ait osé faire cela. Selena avait ce qui l'attendait. Ce serait sûrement pire, encore plus agressif et violent...et ça l'excitait encore plus. Le regard de Tessia la bouleversa et elle s'aperçut qu'elle avait envie...de l'embrasser, sans chercher à la dominer. Que Satan la garde, elle passait trop de temps au contact des pensées d'Anaé !
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Tessia glapit quand sa consœur la fessa sans le moindre signe de respect. La succube regarda l'autre dans les yeux, la colère et l’amusement se mêlant de plus en plus tandis qu'elle sentait son intimité couler le long de ses cuisses alors qu'elle-même avait déjà trois doigts occupés dans les orifices du vaisseau charnel de sa consœur. De son autre main, Tessia saisit alors le seins gauche de sa victime et en pinça fortement le téton, faisait gicler un peu de lait sur son lit.
La petite prisonnière voulait jouer avec elle ? Tant mieux ! Elle se sentait d'humeur joueuse !
Elle se sentait d'ailleurs d'humeur si joueuse que quand elle vit le désir dans les yeux de son vaisseau charnel et ses lèvres s'agiter convulsivement, la démone institutrice ne réfléchit pas beaucoup et fit ce qu'elle faisait habituellement avec les élèves qui avaient cet airs-là quand elle les avait dans son lit : Elle relâcha le sein de son vaisseau charnel et pris son menton entre son pouce et son index pour forcer ses lèvres contre les siennes, envahissant sa bouche de sa langue avant de commencer à l’embrasser passionnément, sans cesser pourtant de ramoner plus sauvagement son intérieur de ses doigts dégourdis.
- Hmmmmmm... Soupira-t-elle de plaisir.
Je t'aurais salope ! Je fais le serment que je te défoncerais les orifices de ton vaisseau et lui déboîterais les hanches ou alors je ne m'appelle plus Tessia ! Songea-t-elle en sentant sa propre intimité commencer à la brûler.
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Tessia était douée, Selena n'avait jamais vu Anaé mouiller autant, des gouttes de cyprine roulaient sur la peau de ses cuisses, tout son bassin était d'une humidité incroyable. Et lorsqu'elle lui pinça le téton, du lait de plaisir gicla des seins généreux d'Anaé, que Selena aimait faire suinter.
Et soudain, avant même que Selena n'aille flanquer une seconde fessée, Tessia vint l'embrasser, fracturant le sceau de ses lèvres. Pour Selena, il n'y eut qu'un seul réflexe : sa langue vint s'enrouler autour de celle de Tessia, goûtant sa salive et lui offrant la sienne. Mais Selena n'était toujours pas prête à baisser les armes, de moins en moins, à dire vrai. D'un mouvement de hanche, elle pirouetta avec son adversaire, l'obligeant à tourner le dos au lit, et tendit la jambe entre les siennes. Anaé était plutôt musclée, grâce à sa pratique de la natation, et ses jambes étaient de vraies armes : elle la cala sur le lit et remonta son genou, l'appuyant contre le mont de Vénus de Tessia. Par ce seul contact, Selena comprit à quel point son adversaire était, elle aussi, trempée, car de la cyprine vint maculer sa rotule. Peu importait, Selena fit se serrer Anaé contre le corps de Tessia. Seins contre seins, l'étreinte de leurs langues était encore plus sensuelle, mais, de plus, le genou d'Anaé appuyait plus fort sur le sexe et le clitoris de Tessia...
Celle-ci retira son visage. Elles se jaugèrent un instant, de la salive jusqu'au menton, le souffle court, puis elles reprirent le combat en s'embrassant si langoureusement qu'elles auraient rendues jalouses les plus grandes catins des Enfers...
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Tessia ne put empêcher un petit couinement de surprise d'échapper de ses lèvres fermées sur celles de sa consœur enfermée quand elle senti son genou s'appuyer contre son intimité. Quand leurs lèvres se séparèrent, La succube regarda son alter ego d'un air un peu moins dominateur, un peu plus amoureuse. Elle n'avais pas fait l'amour aussi sauvagement ni aussi intensément depuis plusieurs années et Tessia appréciait ça malgré tout.
Mais elle souhaitait aussi ne pas perdre. Ses doigts avaient été sortis lorsque sa victime avait pivoté son bassin, elle ne la retenait plus que par le menton et avait désormais envie d'elle.
Avec un sourire joueur, Tessia activa à nouveau le cercle contenu dans son appartement, déclenchant la transformation qui la rendait souvent si redoutable auprès de nombre de ses victimes et qui, heureusement pour elle, marchait aussi très bien sur ses consœurs succubes.
De sa main libre, elle repoussa le genoux du vaisseau charnel de Selena tandis qu'un phallus s'extrayait de son intimité pour se dresser dans toute sa splendeur et fièrement dressé entre ses cuisses. Elle avait goûte bien assez de liquides corporels de sa victime et avait pu utiliser cette "fonction" qu'ont toutes les succubes de lire dans les fantasmes des personnes avec qui elles couchaient. Le seul doute qu'elle avait à ce sujet était de savoir si, comme sa consœur n'était pas seule dans sa tête, ce phallus avait la forme d'un fantasme de son vaisseau ou d'elle-même.
- Je vais te faire hurler... Tu me suppliera de te laisser jouir... Haleta la succube en laissant sa sœur explorer du regard ce qui allait bientôt lui ravager l'intérieur.
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Soudain, Anaé se retrouva repoussée et tituba, le souffle encore court d'une étreinte aussi intense. Tessia la regardait avec les yeux brillants quand elle acheva de baisser sa culotte trempée et fit apparaître un phallus déjà gonflé et lubrifié de désir.
"Je vais te faire hurler...Tu me supplieras de te laisser jouir..."
Tessia était pleine d'assurance, Selena un peu moins, mais elle était provocatrice et arrogante.
"J'ai déjà vu des sexes plus appétissants, mais je m'en contenterai... J'ai peur que tu sois bientôt à sec, tant tu auras joui pitoyablement...."
Et Anaé tomba à genou devant le sexe dressé et luisant. Selena mobilisa sa puissance et la bouche d'Anaé s'ouvrit, laissant le passage à une langue si longue qu'elle entoura en une spirale de chairs humides le phallus et commença à une caresse intime dégoulinante. Cette fellation devait être d'une douceur intense, et peu à peu, Anaé s'approcha, laissant entrer lentement le pénis dans sa bouche brûlante, sa langue démoniaque déjà propriétaire de ce membre masculin émergé d'un corps délicieusement féminin...
-
Tessia poussa un long gémissement étouffé tandis que sa consœur sortait enfin les gros arguments sous la forme d'une langue de taille démesurée. Celle-ci s'enroula ensuite autour de son sexe en une chaude et humide étreinte qui rappela à Tessia de merveilleux souvenirs de sa jeunesse au palais des plaisirs de Lilith. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas eu droit à une fellation de cette qualité que la démone du se faire violence pour ne pas jouir dans les minutes qui suivirent.
Elle senti la bouche du vaisseau charnel de sa sœur se refermer autour de son sexe dressé, celle-ci appliquant à la lettre tout ce qu'il fallait pour rendre n'importe quelle créature folle de plaisir et cela fonctionnait plutôt bien.
La succube se retenait aux draps en poussant de longs gémissement qu'elle retenait comme elle pouvait en se mordant la lèvre inférieure, laissant sa consœur la torturer de la plus lubrique des façons. Puis, elle retira doucement son sexe de la gorge du vaisseau de Selena tandis qu'elle usait de ses pouvoirs pour animer les chaînes cachées sous son lit. Celles-ci s'enroulèrent autour des membres de la demoiselle et la tirèrent en arrière sur le lit, bras te jambes en croix, malgré ses protestations.
- Allons ma soeur, gloussa Tessia en se penchant à son tour. Soit bonne joueuse, nous commençons à peine...
D'une main, elle écarta l'éponge qui servait de culotte au vaisseau charnel de Selena et fit elle aussi sortir une langue monstrueuse dont elle entrepris d'user sur l'intimité dégoulinante de sa sœur prisonnière. Désormais, elle se refuserait à elle tant qu'elle ne lui aurait pas arraché le premier orgasme. Et pour ce faire, elle déroula trente bon centimètres de langue hors de sa bouche qu'elle enfonça tendrement dans la matrice humide de sa sœur tout en en faisant glisser chaque centimètres préalablement contre le clitoris de cette dernière avant de commencer de long vas-et-viens ainsi, stimulant à la fois le clitoris et la chatte de Selena.
Pour forcer encore le trait, elle continua à user de ses doigts agiles pour délivrer de tendres caresses anales au corps de la jeune fille.
Résiste à cela ma sœur. Voyons si tu le peux.
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Selena ragea intérieurement alors que les chaînes s'enroulaient autour des membres d'Anaé, laissant le champ libre à Tessia. Elle était sur le terrain de sa consoeur, un défaut qui se montrait de plus en plus préoccupant, l'exposant aux délices les plus pervers, mais aussi à une défaite annoncée... Selena comprit qu'elle perdrait d'ici peu le contrôle des émotions du corps d'Anaé et qu'elle jouirait indéniablement sous les coups de langue de Tessia. Son appendice envahissait sa matrice, ses doigts avaient pris possession de son anus, plus rien ne la protégeait. Selena n'avait plus qu'une solution : perdre mais avec l'honneur pervers des succubes.
Elle ouvrit les vannes de la sensibilité et le corps d'Anaé fut pris de tels soubresauts que Tessia écarquilla les yeux. Elle comprit ce qui allait se passer, mais il était trop tard, et le visage d'Anaé refléta le plaisir pervers de Selena de prendre sa consoeur ainsi par surprise. Tessia tenta de retirer sa langue, mais elle était trop profondément implantée. Anaé se mit à hurler, à jouir si violemment qu'un flot de cyprine repoussa Tessia et la couvrit d'humeur claire, d'odeurs de plaisir et de gouttes de stupre. Tessia fut tellement prise au dépourvu qu'elle se retrouva sur les fesses, trempées sur une bonne moitié du corps, son visage luisant, le sol couvert de traces humides. Sa concentration était rompue et Selena se redressa presque instantanément, malgré les spasmes d'Anaé.
Bien sûr, Tessia la capturerait à nouveau en un instant, mais elle voulait juste montrer qu'elle n'était pas la faible succube que sa consoeur croyait.
"Allons, ma soeur... Je suis bonne joueuse, nous commençons à peine..."
Et elle s'assit sur le lit, jambes et bras écartés, attendant le retour des chaînes, avec un sourire pervers.
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Tessia fut plus que surprise par la réaction disproportionnée qu'elle senti soudain enfler dans le vaisseau charnel de Selena. Avant même de s'en rendre compte, elle fut aspergée sur tout le haut du corps par la jouissance presque instantanée qui s'empara du corps de l'hôte de sa consœur. Tandis que cette dernière hurlait littéralement de plaisir, Tessia tomba lourdement sur les fesses de surprise, ses lunettes dégoûtantes l'empêchant de voir tandis que ses habits étaient désormais lourds de cyprine.
La sale petite...
Tessia retira ses lunettes à lents gestes guindés, un air de souverain mépris sur la figure. Elle put ainsi voir sa sœur libérée lui sourire et lui servir une parodie de sa phrase de quelques instants plus tôt.
"Allons, ma soeur... Je suis bonne joueuse, nous commençons à peine..." Lui dit-elle en s'offrant bras et jambes écartés malgré l'absence de chaînes.
Tessia avait bel et bien gagné la première manche, mais sa furie de consœur lui avait concédé la victoire avant de céder pour s'éviter la honte et tenter de l'humilier au passage.
La succube se releva, droite et fière tandis que les chaînes reprenaient doucement le contrôle du corps de son invitée.
- Très bien espèce de sale garce, gloussa Tessia en se débarrassant à gestes précautionneux de ses habits pour le jeter dans une corbeille à linge sale. J'admet que tu m'as eue sur ce coups-là, dit-elle bonne joueuse aussi.
Elle grimpa ensuite sur le lit, son corps désormais nu offert au regard de sa sœur.
- Maintenant, voyons comme tu te débrouille avec ça... Sourit la démone en se penchant sur sa prisonnière... Pour l'embrasser avec toute la tendresse et l'amour du monde.
La première partie avait été bestiale, pour ne pas dire déchaînée. Soudain, Tessia se fit douce, caressante, aimante, faisant durer le plaisir, offrant au vaisseau de Selena des préliminaires en règles. La déshabillant lentement, caressant chaque pouce de peau qu'elle découvrait, traçant de ses doigts les courbes et les contours de la jeune fille hôtesse de l'âme de sa sœur démone. Se servant de magie pour téléporter les vêtement qu'elle ne pouvait retirer sans enlever les chaînes de sa consœur.
Elle passa de longues minutes à caresser ses courbes, à promener ses mains sur les fesses d'Anaé, frôler l'intérieur de ses cuisses, câliner ses seins, embrasser son cou, dorloter son ventre, jouer avec son nombril à l'aide de doigts coquins, dessiner le contour de ses auréoles, exciter ses tétons, chatouiller ses aisselles... Et pendant tout ce temps, elle plaqua son corps chaud contre celui de la jeune fille, lui procurant tendre baisers sur tendre baisers, lui susurrant des mots doux à l'oreille, la complimentant sur son superbe corps, sur sa peau douce, sur ses seins ronds, sur ses beaux cheveux.
Plus basiquement, elle frustrait sa sœur qui s'attendait à être prise avec violence, pour ne pas dire avec vigueur. Elle était au contraire désormais totalement nue et vulnérable sous elle et Tessia jouait avec les impressions et sentiment qui filtraient de l'esprit de la jeune fille dont Selena occupait le corps.
Deal avec la tendresse ma sœur et voyons comment tu t'en sors...
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Selena s'attendait à de la rage, à ce que Tessia se fasse plus ardente, plus directe, qu'elle la viole et lui fasse subir des outrages incroyables. Mais elle était décidément plus maligne. Ce fut au contraire la douceur, des baisers comme des plumes glissant sur son corps, des caresses comme un souffle chaud suivant ses courbes. C'était une véritable torture. Elle jouait l'amante sensible, la frustrant totalement. Et peu à peu, elle sentit l'angoisse monter en elle. Selena comprit ce que Tessia faisait : elle appelait Anaé. Et elle était si douée que Selena ne pourrait rien y faire. Elle se sentait écrasée par le retour d'Anaé et ne parvint qu'à dissiper ce qu'elle avait modifié de son corps et à murmurer :
"Prends soin d'elle..."
Le corps d'Anaé s'effondra sur le lit, apparemment sans vie, mais la jolie poitrine du véhicule de Selena se soulevait régulièrement. Anaé dormait, inconscient de ce qu'il venait de se passer, ignorant qu'elle était nue sur un lit maculé de cyprine, enchaînée et serrée contre une inconnue qu'elle venait de rencontrer dans un parc quelques minutes auparavant...
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Tessia senti sa sœur se replier dans les tréfonds de l'esprit de son vaisseau, les protections revenant en place. Dans le même temps, l'esprit de la lycéenne revint sur le devant de la scène et elle demeura simplement endormie, nue et offerte sur son lit.
Que faire...
Dans un premier temps, elle fit se réenrouler les chaînes sous le lit, essayant de donner le moins possible l'impression à la jeune demoiselle qu'elle était brusquée ou forcée. Mais malgré tout, elle demeurait un morceau de choix, trop appétissante pour simplement la laisser là sans y goûter plus.
Les derniers mots de Selena lui revinrent en tête : "Prends soin d'elle..."
Demander à une succube de prendre soins de quelqu'un, c'était tout simplement une invitation au viol dans son esprit. Mais Tessia se dit qu'avant d'en arriver là, elle alalit attendre d'avoir l'avis de la principale intéreséée.
C'est pourquoi, la succube reprit ses caresses, plus douce que toutes les nuits d'été, ainsi que ses baisers sur le corps de la jeune fille. Advienne que pourra à son réveil, songea Tessia en ramenant néanmoins sa langue à des proportions humaines et faisant disparaître sa verge dans les tréfonds de sa matrice. En face d'Anaé ne restait plus que sa superbe prof, nue et très occupée à faire passer un tendre et agréable moment à son élève.
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Une sensation d'humidité, une chaleur, du désir, du sexe...Les informations se percutaient dans l'esprit embrumé d'Anaé. C'était doux, délicieux, comme un des rêves érotiques qu'elle faisait pratiquement toutes les nuits, sauf que les sensations étaient plus fortes, plus présentes.
Anaé peina à ouvrir les yeux et découvrit une tête blonde jouant de sa langue entre ses cuisses. Elle voulut dire quelque chose, mais se contenta de pousser un cri, mélange de surprise et de plaisir... Puis, elle se redressa et ramena ses jambes sous elle, se réfugiant comme un animal blessé dans le coin du lit. Elle était nue, tout comme cette femme qu'elle avait rencontrée au parc.
"Qu'est-ce qu'il se passe ? Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que je fais là ? Où sont mes vêtements ?"
Devenue simple spectateur, Selena sourit en se demandant comment Tessia allait faire pour se sortir de là. Et en même temps, elle s'inquiéta des résultats de cette expérience : si Anaé risquait quelque chose, elle ne pourrait plus l'aider à s'en sortir. A cette seule idée, elle se sentit mal...
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Tessia senti la jeune fille émerger petit à petit du sommeil entre ses mains. Et alors qu'elle s'abreuvait à sa source, celle-ci se retira soudain d'elle, tel un animal effarouché et surtout désorienté.
"Qu'est-ce qu'il se passe ? Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que je fais là ? Où sont mes vêtements ?" Demanda la jeune fille d'un ton éperdu, ayant visiblement tout oublié de la brève possession de sa soeur Selena.
Tessia hocha la tête tout en prenant la position du Seiza sur le lit.
- Ces interrogations me semblent justifiées, c'est pourquoi j'y répondrais. Dit-elle en adressant à la jeune fille un sourire rassurant.
Lui désignant ensuite le lit, Tessia reprit :
- À ce qu'il se passe ici, la réponse est simple. Vous et moi avons échangé ici caresses intimes, mots doux, baisers et câlins. En un mot comme en cent, nous avons fais l'amour comme vous le confirmera la tache que vous avez laissé sur mes draps. À qui je suis, je réitérerais mes présentation : Je me nomme Tessia de mon prénom, Alexanders de mon nom de famille. À ce que vous faites-là, j'ai déjà en partie répondu. Vous avez à un moment basculé dans le parc et m'avez embrassée puis suivie jusque chez moi pour que nous puissions nous en donner à cœur joie. N'ayant constaté aucun des signes que vous eussiez été droguée ou non consentante, j'ai donc participé avec un entrain égal au vôtre à ce qui a suivi. Quand la question de savoir où sont vos vêtement, nos premiers jeux ayant eu lieu avant que nous n'enfilions nos tenues d'Eve, ils ont été soumis au aléas de votre jouissance et donc remisés au panier à linge sale qui se trouve ici, termina la démone en désignant ledit panier où les affaires d'Anaé et de la succube s’emmêlaient comme leurs corps précédemment.
Elle regarda la jeune fille observant sa réaction. Assez confiante car, comme à la base elle était sortie par la porte et revenue en téléportations, la porte d'entrée de son appartement était fermée à clé et elle avait elle-même verrouillé sa chambre pour prévenir toute fuite intempestive. À moins que la jeune demoiselle ne souhaite se risquer à sauter du cinquième étage par la fenêtre, il y avait peu de chance qu'elle s'enfuie.
Tessia espérait sincèrement pouvoir discuter avec la demoiselle et voir ce qui en découlait. Elle savait déjà qu'elle n'était pas consciente de sa sœur enfouie en elle, mais espérait qu'elle se doutait avoir parfois des moments d'absence et pouvoir s'en servir pour éviter d'avoir à intervenir magiquement pour éviter une plainte à la police. Avec un peu de chance, elles pourraient peut-être même continuer ce qu'elles avaient si bien commencé.
- Si je puis me permettre jeune demoiselle, vous êtes une amante remarquable et une fille sublime. Dit Tessia en parvenant à rougir comme une grande timide. Vous avez ravi mon cœur et je suis toute encline à vous l'offrir si vous le désirez. Puis-je vous dire que je vous aime ? Termina la démone plus bas avec un sourire énamouré, couvant son interlocutrice d'un regard aimant.
-
Anaé était totalement abasourdie. Selon la femme qui se tenait devant elle, elle avait été active, très active, alors qu'elle n'en avait aucun souvenir. Mais sa propre histoire était ponctuée de passages flous, d'amnésies, de moments d'absence totale de contrôle. Et Anaé se sentait légère, comme si une présence sur ses épaules s'était dissipée...
"Je...je..."
Tessia expliquait tout avec un calme olympien et son regard ne la quittait pas.
"Vous avez ravi mon coeur et je suis toute encline à vous l'offrir si vous le désirez. Puis-je vous dire que je vous aime ?"
Ces quelques mots firent mouche dans le coeur romantique d'Anaé, qui se sentit portée par une vague de chaleur. L'idée qu'elle ait pu charmer cette femme adulte, raisonnable et incroyablement sexy la bouleversait, la rendait fière.
"Je...Je ne sais pas si je peux l'accepter maintenant, j'ai l'impression de sortir d'un rêve... Enfin, je ne veux pas dire que c'est non, juste qu'il me faut un peu de temps... Je...J'ai tout chaud..."
Anaé ne savait que faire. Elle ne voulait pas être impolie ou désagréable. Si cette femme était vraiment amoureuse, autant que ses yeux le susurraient, elle ferait au mieux pour la contenter... Un petit sourire naquit sur son visage.
"Je...Je me sens un peu sale...Est-ce que je pourrais bénéficier de votre baignoire ?"
A quel point cette femme était prête à l'aimer ?
-
"Je...Je ne sais pas si je peux l'accepter maintenant, j'ai l'impression de sortir d'un rêve... Enfin, je ne veux pas dire que c'est non, juste qu'il me faut un peu de temps... Je...J'ai tout chaud..." Repris la demoiselle en rosissant d'une manière tout à fait charmante.
Tessia était ravie de la tournure que prenait la conversation. La succube sourit plus largement à la demoiselle qui cherchait visiblement ses mots, mais au moins n'avait-elle pas hurlé au viol parce qu'elle ne se souvenait de rien.
Je suis sûre que si elle te connaissais ma sœur, vous pourriez devenir d'excellente amies...
"Je...Je me sens un peu sale...Est-ce que je pourrais bénéficier de votre baignoire ?"
La succube hocha la tête et se leva hors du lit, déployant son sublime corps nu sans honte aucune devant la jeune fille et se pencha ensuite pour lui tendre la main, l'invitant ainsi très galamment, et dans une parodie très masculine, à la prendre pour se laisser guider.
La démone usa de ses pouvoirs pour retirer discrètement le loquet de la porte de sa chambre afin de ne pas alerter la demoiselle, puis, celle-ci ayant accepté sa main, elle la fit sortir de la chambre. La salle de bain était contiguë à la chambre à coucher de Tessia, mais il fallait quand même passer par le couloir d'entrer pour s'y rendre. La jeune Anaé pu voir un grand salon très sobre, aux murs blanc sans ornements, au sol de parquet de bois sombre et dont le fond de la pièce était occupé par une grande baie vitrée donnant sur un petit balcon. Deux canapés de cuir noir se faisant face au milieu de la pièce, une table basse en verre entre eux, tous trois posés sur un épais tapis Persan, cadeau d'une amante de Tessia. Un beamer au plafond permettait de transformer l'endroit en salle de projection assez facilement et un système de son surround cinq point était réparti dans la pièce.
Tessia la mena à la porte de la salle de bain, non sans que la demoiselle aie put apercevoir la cuisine et ses installations semi-professionnelles, séparées du salon par un simple mur et à laquelle on accédait par une ouverture sans porte donnant dans le couloir principal. Il y avait deux portes supplémentaires, mais celles-ci étant closes, la jeune fille ne put voir la salle dans laquelle Tessia avait son serveur privé avec son assistante informatique gérant la domotique du lieu ainsi que son bureau et la chambre d'amis.
La succube ouvrit la porte et tira la jeune fille dans une pièce plus grande que sa chambre à coucher, et pour cause, Tessia était du genre a bien aimer séparer les rôles. C'est pourquoi elle n'avait pas une baignoire avec douche intégrée, mais une baignoire et une cabine de douche séparée, dans un style très européen. La baignoire de forme trapézoïdale occupait les deux tiers du mur gauche en entrant, juste sous la principale fenêtre de la pièce permettant au baigneur de profiter de la vue sur la ville et était suffisamment grande pour y tenir à trois et comportait les nombreuses buses inclues dans la paroi indiquant la possibilité de la transformer en bain à remous si l'envie s'en prenait. La douche, quant à elle, occupait le mur du fond et était un modèle disposant aussi de nombreuses buses sur les côté pouvant assurer ainsi une douche relaxante et la cabine aurait aussi permit d'y tenir à deux sans se toucher ou à trois en se serrant un peu. Dans une alcôve prévue à cet effet, à côté de la douche, une machine à laver le linge supportait sur son toit une sécheuse à air pulsé, toutes deux en attente de travail. En face de la baignoire, sur le mur opposé, un grand lavabo doté de deux robinets surmonté par une glace qui aurait eue sa place derrière un bar à cause de ses dimensions, permettant de voir l'entier de la salle de bain se refléter dedans. Derrière cette installation, un peu caché, se trouvaient les toilettes. De grandes armoires incluses dans le mur de droite contenaient pléthore de serviettes sur les étagères du haut et d'autres réserves de produits de nettoyage aussi bien pour le corps que pour l'appartement, tous soigneusement classés sur les étagères du bas. Une discrète armoire à pharmacie venait compléter le tout.
Tessia fit un grand geste pour englober la salle de bain et sourit à Anaé.
- Ma demeure est la vôtre belle enfant. Usez-en à loisir.
-
Pour une fois, Anaé se sentait à l'aise nue, et presque puissante. Elle grimpa sans peur dans la baignoire et fit couler une eau douce et chaude. Tessia ne bougeait pas, l'observant à chaque mouvement, et Anaé eut encore un moment de doute, avant de s'allonger dans la baignoire. Elle commença à se couvrir d'eau, puis se tourna vers sa ravissante hôtesse et décida de jouer le tout pour le tout.
"Vous m'avez dit que votre coeur était à moi... J'imagine que vous êtes prête...à tout pour moi, n'est-ce pas ?"
Tessia ne répondit pas, attendant la suite. Anaé tremblait intérieurement, mais son désir était trop fort.
"Si c'est le cas, montrez-moi à quel point vous me désirez...Mas...Caressez-vous devant moi..."
Elle tenta de paraître le plus sûre d'elle, mais elle n'avait jamais tenté de dominer quelqu'un. Intérieurement, elle murmura une prière à tous les dieux pour qu'elle ne se retrouve pas catapultée nue dehors d'ici la minute à venir. Et, dans son quasi-sommeil, Selena découvrit une autre Anaé...
-
Tessia haussa un sourcil surpris en entendant la demande de la jeune fille. Un sourire amusé naquis sur ses lèvres tandis qu'elle songeait que Selena avait décidément un vaisseau bien plus intéressant qu'elle ne semblait le croire.
Sans parler, la succube s'approcha à son tour de la baignoire, elle se dirigea vers l'extrémité opposée à la jeune fille et y entra debout avant de s'asseoir sur le bord. Les jambes serrées pour réserver ce spectacle à plus tard, la démone adressa un sourire coquin à son interlocutrice tout en commençant à passer doucement ses mains sur ses côté, les caressant langoureusement, son regard rivés sur la demoiselle qui s'était soudainement trouvée une vocation de dominatrice.
Elle fit ensuite doucement remonter ses mains sur sa poitrine et se mordit légèrement la lèvre tout en conservant son sourire alors qu'elle laissait s'échapper de sa bouche aux lèvres pleines de très léger gémissement, doux comme une nuit d'été. Elle promena un temps ses mains sur son opulente poitrine avant de commencer à caresser ses tétons déjà pointés d'excitation. Elle avait senti sa poitrine s'affermir sous ses propres caresses et taquiner ainsi ses propres tétons lui procurait un plaisir qu'elle ne goûtait plus très souvent, ne se masturbant presque plus au fur et à mesure qu'elle accumulait les amantes.
Elle porta ensuite un doigt à sa bouche et tout en continuant à couver sa nouvelle protégé d'un regard brûlant de désir, elle passa son doigt humide de salive sur ses auréoles, revenant humidifier fréquemment ledit doigt à sa bouche pour venir ensuite enduire de salive ses tétons dressés et pointés à un point légèrement douloureux.
- Hmmmmm... C'est booonnnnnn... Soupira-t-elle d'une voix suave et chargée de plaisir non feint en direction de la demoiselle.
Ayant passé plusieurs minutes ainsi, elle finit par faire glisser ses mains sur son ventre avant de se positionner sur le flanc pour cacher son intimité à la demoiselle, un faux geste de timidité pour la provoquer. Elle entrouvrit légèrement les cuisses et poussa un long soupir de plaisir en faisant mine de se caresser hors de vue de son publique.
- Ho ! Hnnnnnn.... Soupira-t-elle en papiollonant des yeux dans la direction de la jeune demoiselle. Ouiiii... Haaaaa... Hoooo !
Après tout, si la jeune demoiselle n'avait pas demandé de tout voir. Il lui fallait être un peu plus précise si elle voulait faire une bonne maîtresse.
-
Elle obéissait !
Anaé aurait presque sautillé sur place de son succès ! Elle venait de se découvrir capable de dominer, et cela lui apporta de profondes bouffées de chaleur. Et lorsque Tessia commença à se caresser, d'autres bouffées de chaleur arrivèrent, à tel point qu'Anaé aurait voulu se caresser à son tour...mais elle ne devait pas, elle devait garder le contrôle de la situation, rester la maîtresse. Et plus Tessia montrait des signes de timidité, plus Anaé bouillait de désir et de volonté de s'affirmer. Elle cachait son intimité, et Anaé aurait fait ordinairement pareil à sa place, mais aujourd'hui, vu l'étrangeté de la situation, Anaé était devenue comme une autre...
"Tourne-toi, montre-moi bien ce que tu fais à ta...chatte !"
Anaé avait mis un temps à le dire. Elle n'était pas du genre à utiliser des mots aussi crus, mais elle s'aperçut que cela l'excitait. Cela l'excitait même beaucoup ! Tessia hésita, puis se tourna face à elle et continua à se caresser en gémissant, sans la quitter des yeux.
"Je...je veux voir ce que tu fais avec ton...clito ! Joue avec, montre-moi ce que tu fais avec !"
Anaé ne pensait plus qu'à voir le bouton d'amour de Tessia, alors qu'elle rêvait de caresser le sien...
-
Tessia aurait probablement ri si elle n'était pas si excitée. La demoiselle lui faisait penser à une fillette qui viendrait de découvrir que son jouet pouvais parler tout seul et exigerait de lui qu'il lui raconte toute sa vie. Sauf que les demandes de cette fillette-là étaient bien moins innocents.
Avec un sourire à faire bander un pape mort, la succube ouvrit souplement les cuisses de son vaisseau charnel bien en face de sa jeune maîtresse improvisée, lui offrant une vue somptueuse sur son intimité glabre et trempée à laquelle l'eau du bain n'avait aucune contribution.
Tessia caressait du bout des doigts sa vulve, ne cherchant pas vraiment à exciter une partie ou une autre, l'excitation d'avoir une spectatrice lui donnant des ordres l'excitant déjà bien au-delà de ce qu'elle pensait.
Elle se contenta donc de dessiner de ses doigts le contour de ses lèvres intimes, de les écarter un peu pour en offrir la vision à la jeune fille, avant de finalement user d'un doigt pour titiller l'entrée de son vagin.
"Je...je veux voir ce que tu fais avec ton...clito ! Joue avec, montre-moi ce que tu fais avec !" Réclama alors Anaé.
Docilement, Tessia obéit, soulevant le petit capuchon de peau recouvrant son bouton de chaire rose, elle entrepris de le caresser à son tour, ne pouvant retenir cette fois des gémissement plus appuyés.
- Hnnn... Haaaa...
Très vite, La succube se retrouva avec l'entrejambes dégoulinant sur la paroi de la baignoire sur laquelle elle était assise, son clitoris gonflé et douloureux de désir sous les attouchements experts de sa propriétaire.
Tessia peinait de plus en pus à retenir sa jouissance, ses soupirs et ses gémissements ayant pris un ton orgasmique. Son vaisseau tremblait, soumis à la plus douce et la plus cruelle des tortures.
La démone jeta un regard suppliant à sa jeune maîtresse. La priant par ce geste de l'achever d'une manière ou d'une autre car elle ne tiendrait plus très longtemps à ce rythme.
-
Anaé se sentait puissante, toujours plus puissante et courageuse à mesure que Tessia se masturbait devant elle. Elle lui était soumise, et cette seule idée plongeait Anaé dans une excitation incroyable. Elle observait la montée du plaisir chez Tessia comme un papillon hypnotisé par une flamme, incapable d'en détacher les yeux. Et puis, soudain, Tessia montra les signes de l'imminence de son plaisir, ce qui pouvait annoncer la fin de ce jeu, et Anaé prit peur.
"STOP !"
Un gémissement au bord des lèvres, Tessia s'arrêta, ses doigts humides à hauteur de son clitoris carmin, ses yeux scrutant Anaé, attendant ses ordres. Celle-ci ressentit à nouveau le pouvoir comme une ivresse et peina se concentrer.
"Fais-moi goûter"
Tessia lui tendit ses doigts humides, et Anaé les lécha avec appétit. Quel goût merveilleux, elle adorait ça ! Puis, elle lui saisit le bras et l'installa dans la baignoire, agenouillée face à elle, la jambe d'Anaé entre les jambes de sa soumise, sa rotule collée contre le mont de Vénus sensible de Tessia.
"Lave-moi sans bouger de mon genou...mais tu ne jouiras pas sans mon autorisation..."
Elle prit son courage à deux mains...
"...ma petite salope."
-
Tessia n'en revenait pas. Alors qu'elle était à la toute veille de jouir, sa jeune maîtresse improvisée lui ordonna soudain de s'arrêter. Se sentant d'humeur docile, elle accepta, même si elle fronça les sourcils de déception. Son vaisseau charnel était littéralement en feu, ses seins aux tétons dressés couverts de chair de poule, son intimité dégoulinante entre ses doigts et même son anus qu'elle contractait par intermittence en se demandant si la demoiselle oserait lui demander de jouer avec.
Extrêmement frustrée, la succube ouvrit de grand yeux en entendant la demande suivante d'Anaé.
"Fais-moi goûter"
La démone retira sa main de son intimité et la tendit délicatement à la demoiselle qui dut s'approcher un peu dans la baignoire, celle-ci étant bien assez grande pour que trois personnes y tiennent à l'aise. Sa jeune maîtresse improvisée lui lécha les doigts avec un appétit vorace qui donna envie à la succube de glousser, mais elle s'en abstint en se souvenant que cette fois, ce n'était pas elle la dominante dans la baignoire.
Elle prit ensuite son bras pour la tirer dans la baignoire d'eau chaude et la fit s'agenouiller sur sa jambe, son genoux situé au pire endroit de l'avis de la succube qui reconnut néanmoins à la demoiselle une certaine créativité en la matière.
Tortionnaire ! Songea-t-elle amusée et désireuse d'en voir plus.
"Lave-moi sans bouger de mon genou...mais tu ne jouiras pas sans mon autorisation... ma petite salope." Dit enfin la demoiselle en butant un peu sur le dernier mot.
S'entendre traiter de salope n'était pas nouveau pour Tessia, mais elle devait admettre que dans le cas présent, elle senti un frisson la parcourir. Souriant à la jeune fille, elle saisi le savon liquide sur le bord de la baignoire et en versa une généreuse quantité dans sa main avant de reposer la bouteille. Puis, un sourire gourmand aux lèvres, elle se pencha en avant et fit couler le savon sur les épaules et la poitrine de la demoiselle, posant ensuite ses mains sur elle avant de commencer à la caresser autant qu'à la frotter, faisant mousser le gel couleur pêche contre la peau d'Anaé.
Tessia prit son temps, elle nettoya consciencieusement les bras de la jeune fille, les pressant plus souvent que nécessaire contre sa poitrine pour le faire, n'hésitant pas à poser sa main à plat sur un de ses seins pour en nettoyer chaque doigt. Puis elle attaqua le cou d'Anaé, le caressant de ses mains glissantes, son visage si proche du sien en faisant cela, qu'il lui aurait suffit de tirer la langue pour lui lécher les joues. Mais toujours très inconfortablement assise sur le genoux de sa jeune maîtresse contre lequel elle frotait parfois "par accident" son clitoris gonflé. Son intimité rugissait de protestation et menaçait de la faire jouir à tout instant et la démone devait monopoliser des trésors de maîtrise de son vaisseau pour l'en empêcher, devant parfois s'arrêter pendant son nettoyage, à bout de souffle de cette surexcitation proprement insoutenable.
Elle attaqua ensuite les épaules avec une certaine vigueur, les massant au passage de ses mains expertes pour détendre les muscles du dos de la jeune demoiselle. Elle enchaîna sur les flanc et le haut du buste qui héritèrent de nombre de caresses savonneuses, mais évita strictement la poitrine de la jeune fille.
Quand vint enfin le tour de celle-ci, Tessia saisi une autre bouteille de savon liquide tout en retiorant ses lunettes qu'elle posa sur le bord de la baignoire. Avec un sourire taquin, elle ouvrit la bouche et en versa directement sur sa langue. L'avantage de connaître de très nombreux sex shops en ville lui avait fait découvrir que les humains avaient même mis au point des savons comestibles pour ce genre de jeu et Tessia s'en était dotée d'un stock convenable. Reposant la bouteille, la bouche ouverte pour que sa maîtresse puisse voir le savon blanc légèrement translucide sur sa langue faisant énormément penser à du sperme, elle se pencha alors et embrassa les seins de sa maîtresse l'un après l'autre, y laissant de grosses empreintes blanchâtres qu'elle lécha ensuite avec passion. Se servant non plus de ses mains mais de sa bouche pour laver le corps offert d'Anaé, la succube entrepris de lécher et embrasser chaque pouce de peau de cette jeune poitrine, insistant particulièrement sur ses auréoles et ses tétons, prenant tout son temps pour la "laver" convenablement. Allant jusqu'à appuyer sa tête entre les seins de l'élève pour en lécher la vallée nichée aux creux de ceux-ci, couvrant ses joues et son nez d'une mélange de salive, de savons et de mousse donnant une légère impression que l'institutrice venait de subir un bukkake en règle.
Dans sa bouche, le savon avait un léger goût de miel qui se mélangeait au parfum de la demoiselle avec facilité et une saveur exquise aux sens de la démone. Elle n'hésita pas à se pencher en avant, l'opulente poitrine de son vaisseau charnel venant s'appuyer sur les cuisses de la demoiselle pendant qu'elle léchait jusque sous les seins de celle-ci avant de poursuivre sur son ventre. Mais elle dut s'arrêter à ce niveau car l'eau montait plus haut que le nombril de la demoiselle et savonner en-dessous était inutile.
Elle s'arrêta, la bouche ouverte, la langue pendante encore dégoulinante de savon et de salive, son visage souillé et attendit le bon vouloir de la demoiselle, frottant de façon légère mais impatiente son clitoris contre le genoux de la demoiselle.
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Tessia était délicieusement soumise, et Anaé en était fière, à tel point qu'elle ressentit comme une jouissance cérébrale quand sa belle compagne commença à la savonner, à la couvrir de gel moussant, à la caresser doucement, subtilement, comme pour lui faire croire que ses contacts n'avaient rien de sexuel. Et pourtant, elle sentait le bassin de Tessia qui, de temps à autres, s'agitait sur sa rotule, se frottait comme un animal en chaleur. Elle devait frôler les cimes du plaisir à chaque instant mais, obéissante, elle restait concentrée sur sa tâche, explorant les épaules d'Anaé, puis sa poitrine. Un instant, Anaé eut peur en la voyant prendre le savon liquide dans sa bouche : cela allait-il trop loin ? Etait-elle prête à s'empoisonner pour lui faire plaisir ? Puis, elle lut la mention "comestible" et soupira de soulagement, puis d'excitation en la sentant la lécher pour répandre le savon. Quelle créativité ! Quelle initiative ! Quelle sensualité ! Une fois son buste lavée, Anaé contempla la belle femme qui semblait sortie d'un de ces quelques films pornos qu'elle avait vu, où une femme soumise finissait couverte de sperme. Elle continua de laver sa maîtresse avec dévotion, jusqu'à la surface de l'eau, puis se redressa, offerte, toujours tremblante sur son genou.
"Tu m'as fait plaisir, à moi de te laver et de te montrer que ta...maîtresse t'aime."
Cela avait été plus facile, Anaé prenait confiance. Elle prit le savon liquide, goûta son parfum de miel, puis changea pour un autre flacon, au goût d'amande. C'était un savon pour visage, plus doux, mais tout aussi comestible. Elle s'en versa sur la langue, devant Tessia aux yeux écarquillées par sa sensualité manifeste, et reboucha le flacon, avant de se mettre à lécher le visage de la femme désormais sans lunettes. Elle n'oublia rien : son front, ses joues, son menton, son nez, ses oreilles, son cou... Elle acheva sa toilette par la bouche de Tessia, et le nettoyage devint vite une sarabande de langues, leurs bouches dégoulinant de salive et de savon liquide, leurs gorges laissant s'échapper des gémissements sauvages. Anaé saisit la nuque de Tessia en plein baiser et l'écarta d'elle, le souffle court, le menton couvert d'humeurs si épaisses qu'on aurait pu croire qu'elle venait de retenir des litres de sperme dans sa bouche.
"Jouis, Tessia, jouis pour moi !"
Et la main d'Anaé vint comme une pince s'emparer du sexe de sa soumise, deux doigts glissant sans mal dans son vagin trempé tandis que son pouce jouait frénétiquement avec son clitoris en feu.
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Tessia regarda la jeune fille l'imiter avec le savon comestible et dût à nouveau retenir un gloussement. Comment imaginer que la demoiselle qui semblait prier dans le parc pouvait se dévergonder aussi facilement ? Bon, la présence de sa consœur scellée à l'intérieur de la jeune femme devait probablement y contribuer. Mais comme elle n'était pas consciente de celle-ci comment alors expliquer son caractère ?
Anaé s'avança alors sur elle et commença à user de sa langue pour lui laver la figure et Tessia ne bougea pas, fermant les yeux pour mieux apprécier ce contact. Elle gémit doucement à travers ses lèvres closes en sentant la demoiselle aller et venir sur son visage. Elle y allait manifestement au feeling, mais ce n'était pas plus mal.
Puis sa jeune maitresse décida qu'elle avait envie de nettoyer sa bouche et Tessia ne tenta même pas un instant de lui en barrer l'accès. Elle laissa la jeune fille faire de sa bouche le terrain de jeu de leurs deux langues, et la succube participa avec enthousiasme à l'invasion de sa cavité buccale en guidant la langue de la demoiselle en elle.
Puis soudain, la jeune femme rompit le baiser, sa bouche dégoulinante comme si elle venait d'enchaîner les gâteries à une dizaines d'hommes d'affilée.
"Jouis, Tessia, jouis pour moi !" Ordonna sa jeune maitresse en saisissant son sexe dans sa main.
Tessia rejeta sa tête en arrière et cria presque de plaisir en sentant les doigts investir son intimité et cru s'évanouir quand le pouce rejoignis son clitoris pour l'achever. Elle s'effondra presque sur sa maitresse, la tête sur son épaule, gémissant directement dans son oreille.
- OOUUUIIII ! HAAAAA ! C'EST BBBOOOONNNNN ! MAÎTREESSSEEEE ! Cria Tessia en oubliant toute retenue, jouissant un petit jet de liquide claire sur la main de sa jeune maîtresse.
L'institutrice fut agitée de léger spasmes quand elle se livra à la jouissance et serra la jeune fille contre elle compulsivement avant de se relâcher complètement, satisfaite et comblée, respirant bruyamment, profitant du parfum émanant du corps encore savonneux de la jeune fille...
- Merci... C'était délicieux... Maîtresse... Sussura Tessia à l'oreille d'Anaé. Me donnerez-vous votre nom ma belle et jeune maîtresse ? Demanda Tessia en réalisant qu'elle ne le connaissait toujours pas.
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La jouissance de Tessia était magnifique. Elle hurla dans les oreilles de Tessia, planta ses ongles dans sa peau, gicla sur sa main, mais ce fut le plus beau spectacle qu'il fut donné d'observer à Anaé. Elle l'avait fait jouir d'un seul geste, lui avait fait crier son plaisir et sa soumission, et cela n'avait pas de prix. Anaé était prête à danser sur place, mais elle se cantonna à son rôle et se laissa enserrer par les bras agités de spasmes de sa soumise. Lorsque celle-ci lui susurra quelques mots à l'oreille, Anaé fut surprise qu'elle ne se connaisse pas davantage, vu l'intensité de leur relation...
"Désormais, pour toi, je serai Maîtresse Anaé. Maintenant, tu vas me sécher le corps et découvrir mon intimité...avec ta langue."
Anaé se dressa, royale, sortit de la baignoire et attendit que Tessia vienne l'entourer d'une serviette, prête à être intimement dévorée.
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"Désormais, pour toi, je serai Maîtresse Anaé. Maintenant, tu vas me sécher le corps et découvrir mon intimité...avec ta langue." Ordonna la jeune Anaé en se levant de la baignoire pour en sortir d'une démarche de princesse.
Tessia sourit, prenant tout juste le temps de s'asperger d'eau pour ne plus avoir de savon sur la figure et remis ses lunettes avant de sortir de l'eau à son tour.
- Tout de suite maitresse Anaé ! répondit la succube en sortant de la baignoire à son tour.
Elle se dirigea, encore humide et légèrement tremblante de son récent orgasme, vers la commode où les linges étaient rangés en piles soignées de tissus blanc. Elle l'ouvrit et en sortit un avant de revenir vers Anaé.
Avec douceur, elle lui déploya le ling sur ses épaules et entrepris de la sécher en partant du haut vers le bas, usant du tissus-éponge doux comme du coton sur la peau de la jeune fille, ne laissant aucune parcelle de son corps qu'elle ne frotta pas, insitant bien sur sa poitrine et ses fesses. Tessia finit à genoux pour essuyer les pieds de sa jeune maîtresse et ensuite releva vers elle un regard gourmand accompagné d'un sourire impatient. Elle ouvrit ensuite la bouche et vint la coller contre le bel abricot intime de la demoiselle. Se sentant d'humeur taquine, la succube usa de ses pouvoir pour allonger sa langue. Pas grand-chose, juste lui ajouter une dizaine de centimètres. C'était déjà bien plus que n'importe quel organe de ce type sur terre pour les humains et cela suffirait à la succube pour, elle l'espérait, rendre sa maîtresse à moitié folle de plaisir.
Tessia commença par embrasser la vulve rose de la jeune fille comme s'il s'agissait de sa bouche et en lécha copieusement les lèvres petites et grandes. Enchaînant à bon rythme, elle souleva le petit capuchon de peau sur le clitoris de sa maîtresse improvisée et lapa de rapide coups de langue le petit bouton de plaisir de celle-ci, l'excitant avant de l'embrasser passionnément. Continuant sur sa lancée, elle déroula ensuite sa langue magiquement agrandie pour pouvoir lécher le mont de vénus d'Anaé tout en en glissant le bout joueur à l'entrée du vagin de la jeune maîtresse. Elle regarda intensément sa maitresse tout en tortillant sa langue autour de l'entrée à nouveau humide de son vagin et titillant son clitoris en même temps, épiant sa réaction à ce traitement peu humain.
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Tessia obéit en un instant à son ordre, comblant Anaé de fierté. Elle se nettoya brièvement avant de l'enrouler sans une serviette-éponge et de la frictionner, de l'éponger, de la caresser, notamment au niveau de ses zones les plus sensibles. Puis, avec la plus grande douceur, elle sécha ses pieds, ses jambes...et se retrouva au niveau de son sexe, le désir au bord des lèvres. Le premier coup de langue fut délicieux, la suite le fut tout autant, mais Anaé tentait de se maîtriser au mieux pour montrer sa domination. Mais ce fut vite impossible : Tessia arrivait à tout stimuler de son sexe ! Elle la sentait à chaque endroit, se glissant entre ses lèvres intimes, titillant son clitoris, léchant son mont de Vénus, goûtant l'extérieur de son sexe. Elle était si douée que cela en était inhumain ! Anaé se mit à jouir et s'agrippa aux cheveux de Tessia en hurlant de plaisir, laissant échapper quelques jets de cyprine sur son visage et ses cris se répercutant dans l'écho de la salle de bain.
Anaé s'effondra, soutenue par Tessia. Le plaisir avait été si intense qu'Anaé resta un moment sans rien faire, immobile, le cerveau en veille, et Tessia comprit qu'un tel plaisir pouvait être dangereux. Puis, Anaé tourna son regard brillant, débordant d'amour et de désir, vers elle. Mais elle était la maîtresse...
"Tu es...une mauvaise fille, Tessia...une vilaine fille... Tu devais juste découvrir, pas...me faire jouir..."
Anaé se redressa, les muscles encore douloureux de son orgasme.
"Je vais devoir te punir, allons dans ta chambre...et garde mon odeur sur toi !"
Tessia ferma son visage, comme repentie, et Anaé la guida jusqu'au lit, encore porteur des odeurs de sexe endiablé. La jeune fille fit s'agenouiller sa soumise devant le lit et commença à lui infliger des fessées. Les premières furent relativement douces, les suivantes furent plus fermes, mais étrangement, elles obtinrent un écho de plus en plus satisfaisant pour Tessia...d'autant plus qu'à chaque fessée, un doigt d'Anaé venait souvent investir sa raie culière et caresser son anus en émoi. Finalement, Anaé arrêta les fessées, gardant une main posée sur ses fesses, un doigt au bord de sa rosette.
"Maintenant, tu vas me montrer tes jouets, je suis sûre que tu en as...et nous allons jouer ensemble..."
Et Anaé eut un sourire en se disant que, pour lui montrer ses jouets et se redresser, Tessia devrait bouger...et s'empaler sur son doigt...
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Tessia s'était montrée trop enthousiaste. Après avoir joué avec Selena comme seules des démones pouvaient en avoir l'habitude, elle avait sous-estimé la sensibilité de son hôtesse et l'avais faite jouir sans vraiment le vouloir. Quand sa maîtresse improvisé agrippa à ses cheveux et commença à crier de jouissance en giclant son jus de plaisir sur sa figure, la succube réalisa son erreur presque aussi vite qu'elle saisit la demoiselle pour l'empêcher de s'effondrer, ses muscles tremblant alors qu'elle atteignait l'orgasme.
Elle la retint contre elle, le regardant reprendre son souffle, pas inquiète pour sa santé, mais plus inquiète qu'elle ait remarqué sa petite transformation, aussi remit-elle sa langue dans des proportions plus humaines. Quand la jeune fille ouvrit sur elle des yeux aimants, Tessia ne put s'empêcher de lui sourire en retour.
"Tu es...une mauvaise fille, Tessia...une vilaine fille... Tu devais juste découvrir, pas...me faire jouir..." La sermonna sa maîtresse, malgré qu'elle ait l'air prête à s'effondrer de plaisir.
La succube la regarda se relever, un peu tremblante malgré tout.
"Je vais devoir te punir, allons dans ta chambre...et garde mon odeur sur toi !"
Tessia perdit son sourire, un peu penaude d'être ainsi sermonnée comme si elle était une apprentie succube qui ne savait pas encore faire la différence entre maintenir un démon excité et le faire jouir à répétition. Mais elle frissonna aussi, elle n'avait pas été soumise depuis tant de décennie qu'elle redécouvrait ce plaisir avec une joie accrue à l'idée de laisser une élève de sa propre école la trainer à ses pieds comme une chienne en chaleur, ce dont Tessia n'était assurément pas très loin.
Elle suivit donc la jeune fille, à quatre pattes pour faire bonne mesure et montrer sa repentance. Anaé s'assit alors sur le lit et la fit s'agenouiller devant avant de commencer à la fesser.
- Haaa ! cria Tessia, plus surprise que réellement souffrante.
Elle ne s'attendait pas à ce que le jeune fille lui inflige des fessés, les première furent d'ailleurs d'une tendresse confinant presque à la timidité.
Puis, au fur et à mesure qu'elle rpenait de l'assurance, voyant que la prof ne se rebellais pas, elle commença à frapper plus fort et malgré cela, Tessia cria de manière de plus en plus suave.
- Haaa ! Hnnn ! Haaa ! Hooo ! Ooouuuiii ! Maîtreeessseee ! Hnnn ! J'ai été vilaine ! Punissez-moi !
Tessia senti aussi avec délice un doigt qui s’abattait fréquemment sur son anus et la poussait à gémir plus fort.
vas-y petite, montre-moi que Sodome n'est pas encore morte ! Songea la démone en souriant avec délice.
Puis, les fessées cessèrent, mais la main de la jeune fille resta sur ses fesses, un doigt reposant sur son bouton de rose.
"Maintenant, tu vas me montrer tes jouets, je suis sûre que tu en as...et nous allons jouer ensemble..."
- Avec plaisir maîtresse Anaé ! S'exclama la démone sans rougir. Elle se releva et senti le doigt glisser dans son petit trou avec facilité, poussant un léger gémissement quand il s'introduisit en elle. Tessia tortilla des fesses avec un regard encourageant à sa maîtresse et se dirigea vers l'une des deux armoires de bois précieux de sa chambre, sa maîtresse étant obligée de la suivre pour garder son doigts dans son anus. La succube avait dans une armoire un dressing complet pour tous les jours et certaines tenues de sortie. L'autre armoire était tout entière dédiée à son hobby : le sexe.
Elle ouvrit en grande la double-porte de l'armoire, révélant des dizaines d'ensembles de sous-vêtement affriolants, en satin, en soie, en coton, avec ou sans dentelle, des tenues de cuir dont certaines n'étaient que des ensembles de lanières relié entre elles par des anneaux d'acier inoxydable, des tenues de latex allant depuis les combinaison permettant d'enfermer complétement quelqu'un dedans jusqu'aux simples ensembles de sous-vêtements string-soutien-gorge avec divers types de bas, de gants et de porte-jarretelle.
De nombreux tiroirs se trouvaient aussi dans l’armoire. Elle les ouvrit tous, ceux-ci contenant un choix très complets de godes, vibrants ou non, de presque toutes les formes, de quasi toutes les tailles, mais dans un choix de couleur plutôt noir, transparent ou rose. des menottes, des fouets, des entraves de tous genres venaient compléter le tout. Elle montra aussi tout un tas d'autres accessoires, pinces à seins, chainettes, plugs anaux ou vaginaux, cordes, chaînes pouvant s'attacher au nombreux anneaux tout autour de son lit.
- Voilà maitresse Anaé. Faites votre choix, sourit la succube.
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Anaé n'avait plus peur : Tessia lui était soumise, elle en était convaincue, et elle était totalement à elle. Lorsque sa soumise s'empala sur son doigt, acceptant la présence d'Anaé dans ses entrailles après avoir supplié sa maîtresse de la punir, la jeune fille se sentit mue par son désir de dominer et de jouir de faire jouir sa soumise. Et lorsque Tessia lui montra l'étendue de sa galerie de vêtements et de jouets sexuels, Anaé s'enflamma de plaisir.
"Mais tu es une vraie cochonne, ma soumise... J'ai un peu froid, d'ailleurs, il faudra que je prenne de tes sous-vêtements... En attendant, je crois que les miens auraient bien besoin d'être nettoyés... Va les chercher !"
Tessia alla rapidement ramasser la culotte verte encore dégoulinante de cyprine et marquée par des tâches devenues sûrement indélébiles par leur abondance.
"Tu as profité de moi pour me souiller, n'est-ce pas ? Maintenant, lave-la...avec ta langue !"
Et Anaé sentit son coeur s'affoler en voyant Tessia plonger dans sa culotte si odorante qu'elle la sentait d'où elle était...
-
"Tu as profité de moi pour me souiller, n'est-ce pas ? Maintenant, lave-la...avec ta langue !" Lui ordonna la jeune fille encore nue.
Tessia obéit et écarta le sous-vêtement pour commencer à le lécher quant un bruit la fit se figer : celui de la sonnette de sa porte d'entrée.
Aussitôt, la voix de Cortana, son assistante numérique, résonna dans les hauts-parleurs de la chambre.
- Maîtresse, votre rendez-vous de dix-neuf heures cinquante est arrivé. Personne sur le pallier confirmée comme étant Rin Tōsaka (http://i.imgur.com/QpJTLPB.png). Annonça la voix synthétique de la pseudo-intelligence artificielle. Dois-je lui transmettre l'ordre de vous attendre à genoux comme les fois précédentes ? Termina Cortana.
Tessia se figea, sentant un silence gêné s'abattre dans la chambre. Elle avait complètement oublié qu'elle avait donné rendez-vous à une de ses soumises ce soir-même. Et là elle était en train de jouer le rôle parfaitement inverse avec une autre élève.
Elle comprit d'ailleurs à la figure d'Anaé que celle-ci avait reconnu le nom de sa camarade de classe, mais elle ignorait encore probablement que depuis plusieurs mois, elle rampait aux pieds de la succube en échange de caresses et d'orgasmes. Surtout, Rin faisait partie des rares personnes qui savaient pour sa nature de succube et avaient accepté de la nourrir de temps à autre. Et elle était supposée se nourrir ce soir.
Tessia poussa un long soupir de lassitude. Inventer des mensonges à l'instant présent risquait d'envenimer les choses. Elle retira la culotte de sous son nez et tourna un regard peiné sur Anaé.
- Je peux vous expliquer maîtresse, mais il vaut mieux que nous laissions Rin entrer d'abords. Il fait froid dehors. Avec votre permission ? Termina la succube en demandant la permission d'aller ouvrir la porte.
-
Lorsque l'assistante numérique se manifesta, Anaé tressaillit et sentit soudain la colère et le doute l'envahir. Colère, car elle espérait être unique pour Tessia, alors que celle-ci avait déjà une compagne ; doute, car il semblait qu'il s'agissait d'une soumise. Mais Tessia se sentit gênée et son regard était un peu perdu. Et lorsqu'elle l'appela à nouveau "maîtresse", Anaé reprit son courage à deux mains : non, elle tenait toujours sa soumise, et elle allait jouir d'une autre !
Tessia se tourna vers la porte, mais Anaé leva un doigt impérieux, la faisant s'immobiliser.
"Qu'elle t'attende à genoux quelques instants, le temps que tu sois présentable... Tu ne vas pas te présenter à elle ainsi, non ? Continue à lécher, pendant que je te trouve quelque chose de plus...seyant..."
Anaé décrocha un body très sexy (http://www.adameteve.fr/body-en-dentelle-bicolore/p/366720101?navigationCode=Y2F0YWxvZzAxX2NhdDFfY2F0MWNhdDFfY2F0MWNhdDFjYXQ2), qu'elle passa lentement en observant Tessia, un peu troublée par l'autorité d'Anaé, léchant la culotte goulument, puis une petite jupette noire. Enfin, elle arracha sa culotte à la bouche de sa soumise et lui tendit un plug anal et un oeuf.
"Tu sais où les mettre...et je garde les télécommandes... Et mets ça aussi...et vite, tu ne veux pas faire attendre notre invité... Dis-lui aussi que ses doigts devront avoir le goût de sa chatte mouillée..."
Tessia balbutia les instructions à son assistante numérique, puis enfila l'oeuf, puis, plus difficilement, le plug. Ensuite, elle passa un string en satin blanc lancée par Anaé mais, à peine l'avait-elle mis qu'elle sentit le plug, puis l'oeuf se mettre en route.
"C'était pour vérifier s'il y avait des piles... Parle-moi d'elle, pendant que je t'aide à passer ceci."
Anaé l'aida à agrafer le bustier blanc assorti au string et alla chercher un déshabillé qui finirait sa tenue. En ramassant cette dernière pièce, Anaé sentit avec orgueil le regard plein de désir et de soumission d'Anaé courir sur son entrejambe dévoilé par sa courte jupette...
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"Qu'elle t'attende à genoux quelques instants, le temps que tu sois présentable... Tu ne vas pas te présenter à elle ainsi, non ? Continue à lécher, pendant que je te trouve quelque chose de plus...seyant..." Ordonna Anaé alors que Tessia s'apprêtait à aller répondre à la porte.
- Cortana, donne l'ordre à Rin d'attendre à genoux... Commenta la succube d'un ton perplexe.
- À vos ordres maîtresse, acquiesça la pseudo-intelligence artificielle.
La succube reprit ensuite la culotte dont elle recommença à suçoter la partie la plus humide, intriguée de voir ce qui allait suivre.
Anaé prit dans ses affaires un body en dentelle rouge et noir extrêmement sexy qu'elle passa en gardant son regard rivé à celui de l'institutrice. Elle enfila ensuite une petite jupette noir un peu grande pour elle, Tessia étant une grande femme et qui plus est, une femme adulte alors que celle qui enfilait ses habits était une adolescente pas encore complètement formée, même si ses courbes envahissaient déjà confortablement le vêtement sexy.
Tessia vit ensuite la jeune fille lui arracher sans douceur sa culotte de la bouche mais préféra simplement hausser un sourcil. La demoiselle était de moins bonne humeur, elle pouvait le comprendre. Elle venait de découvrir que sa "soumise" en avait une, elle aussi. Il y avait de quoi être un peu jalouse, Tessia l'admettait. Quand elle lui tendit un de ses plugs anal et un oeuf, tous deux vibrants, la démone ouvrit de grand yeux surpris.
"Tu sais où les mettre...et je garde les télécommandes... Et mets ça aussi...et vite, tu ne veux pas faire attendre notre invité... Dis-lui aussi que ses doigts devront avoir le goût de sa chatte mouillée..." Ordonna la jeune fille d'un ton empressé qui ne lassait pas de surprendre Tessia.
Sauf que Tessia ne pouvait pas donner l'ordre ainsi à Cortana. Sinon l'intelligence artificielle allait le répéter telle quel sur le palier et si les voisins entendaient une chose pareille, elle aurait des ennuis avec la justice.
- Cortana, message-texte pour Rin : "Je veux sentir le goût de ta cyprine sur tes doigts quand je t'ouvrirais." Dicta la succube en détachant nettement chaque mot.
- À vos ordres maîtresse, acquiesa l'IA avant de s'exécuter.
La succube en attendant glissa l'oeuf dans sa matrice, celui-ci y pénétra avec une facilité déconcertante qui arracha quand même un petit gémissement à la démone. Pour le plug, ce fut une autre paire de manches. Tessia était toute émoustillée et son anus avait l'habitude d'être parfois dilaté avec une certaine vigueur, mais en règle générale, elle lubrifiait ces instruments avant d'en user. Cette fois, elle n'avait pas reçu instruction de le faire et se dit qu'elle en serait quitte pour avoir un peu mal aux fesses dans les minutes à venir. Elle inséra le plug en insistant un peu et poussa un gémissement plus marqué, plus douloureux. Mais avoir mal aux fesses relevait tout autant du plaisir que d'être intimement caressée de l'avis de l'habitante des enfers.
À peine avait-elle terminé qu'elle reçu presque à la figure l'un de ses strings de satin blanc. Elle l'enfila sans mot dire, mais commençait à trouver un peu agaçante la colère de la jeune fille, même si elle était justifiée. Elle lâcha les élastiques du string sur ses hanches avec un léger tressaillement quand elle senti les jouets commencer à vibrer dans ses entrailles.
Ça aussi ça faisait longtemps... Songea la succube en sentant la chaire de poule envahir son vaisseau charnel.
"C'était pour vérifier s'il y avait des piles... Parle-moi d'elle, pendant que je t'aide à passer ceci." Précisa la jeune maîtresse en venant avec le bustier de satin blanc ouvert sur la poitrine qui allait avec le string.
- Que dire... Répondit Tessia pensivement en enfilant l'habit. Je l'ai rencontrée deux semaines après être arrivée ici. Je l'ai croisée dans un centre commercial, elle regardait l'entrée de la boutique d'accessoires érotiques comme une petite fille diabétique regarderait une glace : une chose interdite mais tellement désirable qu'on ne peut pas s'empêcher de la suivre du regard. Je suis rentrée dans la boutique, j'ai estimé sa taille et je lui ai acheté un ensemble très sexy que je lui ai donné en sortant sans un mot. Elle a ouvert des yeux immenses en voyant le contenu du sac. Dedans j'avais ajouté ma carte de visite. Le lendemain elle était sur mon pallier et elle voulait me payer les sous-vêtements. J'ai refusé, mais l'ai faite entrer. Nous avons discuté, je l'ai poussée à me révéler des petits bouts de ses fantasmes. Je suis ensuite venue me changer pour y correspondre un peu et je lui ai proposé de jouer.
Tessia sourit à ce souvenir en prenant le déshabillé dans sa commode.
Elle était rouge comme une pivoine, la honte ainsi que ses propres désirs la consumant. Elle a voulu s'enfuir, je l'ai rappelée en lui disant qu'elle pouvait me rembourser comme ça. Elle était adorable. Elle a murmuré quelque chose comme : "si c'est pour le remboursement..." Ensuite je l'ai enfermée dans ma chambre... Dit tessia en baissant la voix et en souriant lubriquement à sa maîtresse. Attachée à mon lit dans ses jolies petits dessous tous neufs... Et je lui ai arraché un orgasme... Puis deux... Puis trois... Puis quatre... Puis encore un autre... Et un autre... Jusqu'à ce qu'elle perde connaissance... À peu près trois heures et demie plus tard.
La succube sourit d'un air un peu sadique à sa jeune maîtresse.
- Au début elle n'a émit que des petits gémissement gênés. Ensuite elle a commencé à se laisser aller à soupirer franchement. Mais à partir du troisième, elle a hurlé comme une folle dans mon lit. Elle m'a insultée et traitée de tous les noms au quatrième. Elle a supplié pour que j'arrête au cinquième. Ensuite elle a pleuré en continuant à supplier pour les deux suivants. Après, en-dehors de baver et de gémir elle n'a plus rien dit... Ensuite elle s'est évanouie. Quand elle s'est réveillée quelques heures plus tard, elle était chez elle. J'avais appelé ses parents pour leur dire que leur fille avait fait un malaise sans gravité et ils sont venu la chercher. Bien sûre, je l'avais lavée avant. Je n'ai jamais su ce qu'elle avait dit. Mais moins de trois semaines plus tard elle était de nouveau sur mon pallier. Elle m'a accusée de l'avoir rendu folle, qu'elle était incapable de me sortir de sa tête. Elle m'a accusée de l'avoir torturée.
Tessia haussa les épaules.
- C'était vrai, admit-elle. Le plaisir poussé à l'extrême peut devenir aussi douloureux que n'importe quel torture, de même pour chaque émotion du corps humain. Et depuis cette expérience, tout ce qu'elle pouvait encore se faire à elle-même ne la satisfaisait plus. Je lui ai proposé d'aller voir la police et de me dénoncer. Elle a franchement hésité. Alors j'en ai profité pour lui sourire et lui dire que sinon nous pouvions faire autre chose en restant ici. La pauvre a tremblé comme une feuille d'avoir simplement mes doigts sous son menton, mais rien que l'idée lui a fait mouiller sa culotte comme si elle avait uriné dedans. Elle s'est abandonnée une seconde fois, morte de peur et désespérée. J'ai été beaucoup plus tendre cette fois-là. Et à la fin de la soirée je lui avait passé son collier et elle m'appelait maîtresse.
Tessia se dirigea vers la porte, y précédent sa jeune maîtresse.
- Elle aime le chocolat Suisse et les viennoiseries, elle a une sœur jumelle du nom de Sakura que vous connaissez aussi. Elle fait un mètre soixante-douze pour soixante-quatre kilos, a un tour de poitrine de quatre-vingt-quinze C, les cheveux noirs et long, les yeux bleus, elle est particulièrement sensible des tétons, j'arrive parfois à la faire jouir rien qu'en les caressants. Être déguisée en chatte pendant l'acte sexuel lui fait souvent perdre toute inhibition et elle a une préférence marquée pour la sodomie et la double-pénétration. Elle est chatouilleuse aussi, sous les bras et les pieds et aux flancs. Ha, elle est aussi fière. Très fière. Du moins, quand elle n'est pas en train de ramper à mes pieds. Termina Tessia en ne jugeant pas utile d'ajouter que la demoiselle venait d'avoir dix-sept ans.
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Plus Tessia lui avouait avec un sourire sadique ses exploits de dominatrice sur Rin, plus Anaé sentait en elle une profonde résonance, comme si elle-même avait toujours été destinée à dominer. Le récit lui plaisait, lui permettait d'apprendre et de relever certains signes. Discrètement, elle avait activé l'oeuf vibrant de Tessia à son plus bas niveau, mais la soumise n'en avait rien montré : c'était comme une douce caresse, presque impalpable, mais qui la mettrait peu à peu dans un état d'hypersensibilité. Finalement, Anaé sourit et retourna vers l'armoire. Elle tendit à Tessia un gros collier de cuir, presque canin.
"Tu es à moi. Ceci l'illustrera à ses yeux, mais je n'ai pas besoin de le voir pour le savoir. Tu es à moi, et ce qui est à toi est à moi. Rin sera donc mienne."
Anaé s'installa dans un fauteuil et invita Tessia à ouvrir à Rin une fois qu'elle aurait passé le collier.
"Accueille-la comme tu le fais habituellement, puis vient me faire goûter son jus avec tes lèvres. Nous verrons ensuite si elle est obéissante."
Anaé eut un sourire de coin qui en disait long sur ce qui se mettait en place dans sa tête.
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Tessia prit le collier de cuir qu'on lui tendait et l'enfila sans poser de questions. Mais intérieurement, elle réalisa à quel point sa jeune maîtresse était amatrice. Elle semblait considérer les choses comme une sorte de voie hiérarchique. Hors, si la domination pouvait s'y apparenter, rien n'étais moins sûr que la soumise d'une autre se plie à la maîtresse de sa maîtresse. Souvent les liens de ce genre étaient entre deux individus, point à la ligne. Et la succube connaissais assez bien sa soumise pour être quasiment certaine que celle-ci refuserait de se soumettre à une autre, même sous les ordres qui pourraient lui être donné. La seule chose que Tessia espérait était que Rin n'essaie pas de récupérer "sa maîtresse" par la force.
La succube se dirigea vers la porte tandis qu'Anaé s’installait dans un des fauteuils du salon. Elle ouvrit et trouva la jeune Rin dans son sailor fuku, agenouillée devant la porte, les joues légèrement rouge et une main glissées discrètement sous sa jupe du côté où les voisins n'avaient aucune chance de le voir.
Immédiatement la jeune fille lui sourit en la voyant, mais attendit qu'elle reçoive l'ordre de s'arrêter ou celui de se relever. Tessia était fière d'elle. Elle était très obéissante envers elle. Si obéissante d'ailleurs que la démone lui avait fait des cadeaux pour l'aider à se protéger suite à sa dernière mésaventure. Et elle espérait que ça ne se retournerait pas contre elle aujourd'hui.
- Entre Rin, tu vas prendre froid,lui sourit à son tour la succube.
La jeune fille obéit sans discuter et entra dans l'appartement d'un air impatient, retirant ses chaussures en vitesse en entrant... Et se figea en voyant Anaé au salon.
Elle tourna sa tête entre Tessia et Anaé jugeant probablement sur leurs tenues qu'elles ne devaient pas faire des choses très politiquement correcte. Elle fronça ensuite les sourcil avant de hoqueter en remarquant le collier au cou de Tessia.
- Maîtresse Tessia ? Que se passe-t-il ? Pourquoi vous portez mon collier ? Demanda-t-elle en laissant tomber son cartable de surprise.
Tessia soupira. Elle s'y était attendue, mais espérait que la réaction serait moins vive.
- Rin, je crois que tu connais An... Maîtresse Anaé, se corrigea Tessia au dernier moment.
- Maîtresse Anaé ? S'exclama Rin en se tournant vers la jeune fille qui était du même lycée qu'elle et, même si elles n'étaient pas camarades de classe, en même année qu'elle. Je ne comprends pas... Vous voulez dire ma nouvelle sœur-de-chaînes Anaé, non ?
Tessia poussa un soupire plus profond encore.
- Non, Anaé est ma maîtresse... Dit Tessia en tirant sur le collier autour de son cou.
La nouvelle venue se tourna alors vers Anaé, les yeux brillants de colère.
- C'est quoi cette combine ? Qu'est-ce que tu as fait à ma maîtresse toi ? Cracha-t-elle rageusement en direction du fauteuil où siégeait la jeune maîtresse de Tessia.
La succube se pinça l'arrête du nez. Elle s'y était attendue, mais peut-être étais-ce mieux pour Anaé de déchanter maintenant. Le titre de maîtresse est un titre de mérite. Il ne s'hérite pas, il se gagne. Elle s'appuya contre le mur pour regarder la suite. Et elle espéra qu'Anaé ne tenterait pas de soumettre la jeune fille par la force. Tessia y avait veillé, les défenses sa soumise étaient basé sur ses émotions. Si elle les activait, Anaé aurait une très vilaine surprise. Et Tessia serait forcée d’intervenir magiquement pour éviter des morts, grillant ainsi sa couverture de personne "normale" aux yeux de la jeune fille. mais entre perdre une maîtresse débutante qui ne connaissait encore rien de sa vraie nature et perdre Rin qui était une soumise d'exception, une nourriture consentante et qui la connaissais plus profondément que n'importe quel mortel, la succube ne pouvait pas vraiment appeler ça un choix.
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Anaé ne s'attendait pas à voir débarquer une telle furie, et son excès de confiance faillit la pousser à s'enfuir en courant. Puis, elle vit Tessia s'écarter un peu craintivement et sentit un nouveau sentiment l'habiter : celui de l'orgueil de la dominatrice, avec un plaisir sadique de manipulation. Elle réprima son premier mouvement de fuite et resta dans le canapé, détendue.
"Bonjour, soumise Rin. Désolée de t'avoir fait attendre mais nous n'étions pas encore décentes lorsque tu t'es annoncée..."
Anaé vit Rin tressaillir de ce que cela suggérait, et Tessia se sentir de plus en plus mal à l'aise.
"Je comprends ta réaction à chaud, mais cela ne te sera bientôt plus permis. Je te dois néanmoins une explication : tu aimes ta maîtresse et tu la révères, n'est-ce pas ? Je suis sûre que, douée comme elle est, elle t'a offert les plus beaux orgasmes de ta vie. Je le vois dans tes yeux quand tu la regardes, à travers la colère et la jalousie, tu l'adores et chaque fois que tes prunelles glissent sur son corps; c'est comme si elle te caressait intimement. Au moment où tu es arrivée sur le palier, tu t'es mise à tremper ta culotte, comme chaque nuit. Je devine que, dans ton lit, tu t'offres à des caresses que tu aurais jadis condamnées, tu te fais gémir de plaisir en réprimant tes cris pour ne pas réveiller ta soeur, n'est-ce pas ? Et pendant les heures de cours, tes pensées sont ailleurs et tu n'attends que la pause pour t'enfermer dans les toilettes et jouer dans ta culotte en léchant tes doigts humides et odorants comme si c'était son jus intime que tu goûtais..."
Anaé tentait de mettre le plus de sensualité possible dans ses paroles et Tessia se décomposa en sentant dans ses intonations quelque chose de...démoniaque. Mais elle savait que Selena restait endormie. Se pouvait-il qu'une part de ses pouvoirs soit passé dans son véhicule ? Non, c'était impossible...Et pourtant...
Anaé activa discrètement les manettes en intimant du regard l'ordre à Tessia de ne pas bouger. La soumise tressaillit à peine, mais l'oeuf et le plug se mirent à fouiller son bassin avec une douceur délicieuse et humide...
"Ta maîtresse est comme toi, et tu le sais. Elle t'aime à sa manière. Elle t'a prise de force, t'a fait hurler, t'a souillée, mais elle t'aime. Mais elle cherchait aussi quelqu'un à révérer, quelqu'un qui l'obsèderait, et elle m'a trouvée. Et elle m'aime aussi, comme elle t'aime également. Mais elle va avoir mal. Tu sais pourquoi ? A cause de toi, parce que tu n'es pas prête à partager son grand coeur, parce que tu veux Tessia pour toi, quitte à la priver de son bonheur d'être à d'autres. Je vais partir parce que tu ne voudras jamais de moi, et tu créeras la plus grosse douleur que le coeur de ta maîtresse ait jamais ressenti. Parce que tu ne penses qu'à toi, Rin, et pas à elle."
Anaé se leva, impérieuse, et regarda Tessia dans les yeux.
"Si tu aimais vraiment ta maîtresse, Rin, tu serais déjà entre nos jambes, à nous supplier de te pardonner pour ton égoïsme."
Une tâche commençait déjà à naître à la pointe du string de Tessia. Anaé ne la quittait pas du regard, tournant le dos à Rin, espérant que celle-ci cèderait à son discours culpabilisant.
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Tessia écouta avec un ahurissement grandissant les propos de la jeune fille, s'ouvrant à sa magie pour sonder Anaer et contrôler que sa sœur Selena n'avait pas reprit le contrôle. Sa grosse surprise fut de constater que ce n'était pas le cas et que la jeune femme semblait penser ce qu'elle disait.
C'est alors que les vibreurs dans ses orifices rappelèrent la démone à l'ordre, et elle tressailli un bref instant, sentant les jouets l'exciter doucement. Elle adressa un tendre sourire à la jeune fille pour la remercier de ce cadeau.
Tessia écouta Anaé avec une grande attention et surtout une grosse surprise. Puis aussi soudain, la succube eut envie de se donner une tape sur le front.
Jouer sur la culpabilité était un classique du genre, mais demeurait un levier efficace pour faire pression sur quelqu'un. Que sa maîtresse ait suggéré que Rin avait dû attendre à cause de leur besoin de se rendre présentable n'avait pas vraiment secoué la jeune fille, mais mis Tessia mal à l'aise car Anaé ne savait de loin pas tout.
Rin la partageait déjà. Elle avait une sœur jumelle, Sakura (http://hdwallpapersfactory.com/wallpaper/fate_stay_night_tohsaka_rin_matou_sakura_white_desktop_1618x1213_hd-wallpaper-926818.jpg)et la succube était leur maîtresse à toutes les deux, plus encore celle d'Ayako Mitsuzuri (http://i.imgur.com/fYnL9.jpg) , la capitaine du club de tir à l'arc du lycée. Elle leva la main mais Rin intervint plus vite qu'elle.
- Comment ça je ne sais pas la partager ? Et Ayako et ma sœur alors ? Elle ne font pas du tricot avec notre maîtresse !
Tessia soupira.
- Maîtresse Anaé... Je n'ai pas que Rin comme soumise... à L'heure actuelle elles sont trois... et une quatrième est en cours de dressage... S'excusa platement la succube. Mais je vous supplie de rester...
- MAÎTRESSE ! S'offusqua Rin en ouvrant grand la bouche, mais la succube l'ignora et se mit à genoux aux pieds d'Anaé, le regard bas pour marquer sa soumission.
- Je vous supplie maîtresse de bien vouloir rester avec votre chienne... Supplia Tessia en posant le front contre le sol, devant les pieds d'Anaé, le derrière relevé.
Rin devint blême en voyant la scène et regarda Anaé d'un air perdu.
- Mais qu'as-tu fais à ma maîtresse ? Demanda Rin des larmes d'impuissance aux coins des yeux.
Elle se tourna ensuite vers Tessia et s'agenouilla à côté d'elle.
- Maîtresse, je vous en supplie arrêtez ! Vous ne devez vous prosterner devant personne ! Vous n'avez pas le droit ! C'est vous qui commandez et qui forcez les autres à se prosterner à vos pieds ! PAS L'INVERSE ! Dit Rin en tirant sur le bras de son institutrice, ses larmes coulant cette fois de désespoir et sa voix se brisant un peu plus à chaque mot car Tessia refusait de se relever sans en avoir reçu l'ordre.
Désespérée, Rin tourna son visage couvert de larmes vers Anaé.
- Je t'en supplies, je ferais tout ce que tu voudras, mais libère ma maîtresse... Pitié... Termina-t-elle d'une voix brisée, vaincue.
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Anaé ragea lorsque Tessia intervint. Pas pour son intervention intempestive, qui en soit aurait mérité d'être punie, mais parce que ces informations rendaient son discours bancal. Heureusement, sa soumise prouva sa servitude et fit spectacle de sa dévotion en tombant à genoux devant elle. Anaé devait garder cette maîtrise que Tessia lui offrait, et qui démontait totalement la pauvre Rin. Toujours dans son fauteuil, Anaé tendit un pied à Tessia, lui intimant silencieusement l'ordre de lécher ses orteils.
"Mais qu'as-tu fais de ma maîtresse ?"
Rin pleurait presque, mais Anaé refusa de s'apitoyer. La langue de Tessia vint assurer sa détermination en se glissant sur et entre ses orteils, soumise obéissante. Rin sembla perdre ses forces, sa colère se muant en dépit, et tomba à côté de Tessia.
"Maîtresse, je vous en supplie, arrêtez ! Vous ne devez vous prosterner devant personne ! Vous n'avez pas le droit ! C'est vous qui commandez et qui forcez les autres à se prosterner à vos pieds ! Pas l'inverse !"
Elle tenta de dégager Tessia, mais celle-ci refusa, tout à son devoir de lécher le pied d'Anaé. Pour la récompenser, l'oeuf vibra davantage et Tessia ne put retenir un gémissement. Son string devait être trempé....
"Je t'en supplie, je ferai tout ce que tu voudras, mais libère ma maîtresse...pitié..."
Anaé sentit sa victoire dans ces mots, et cela lui provoqua presque un orgasme. Son esprit mit un temps à savourer ce plaisir, puis reprit son sérieux.
"Tu me supplies ? Alors que tu m'as montré si peu de respect ? Alors que tu as voulu interrompre ma soumise dans sa tâche ?"
Anaé se faisait volontairement méprisante, mais la petite Rin lui plaisait beaucoup...et l'idée de la dominer, tout comme sa soeur, lui plaisait hautement.
"J'envisagerai ta requête si tu montres un peu plus de dévotion envers moi, mais ce n'est pas gagné. Tu as osé porter la main sur celle que tu considères comme ta maîtresse, ce qui est un signe d'insubordination. J'imagine que Tessia est trop occupée à me lécher pour te montrer sa colère, et je te conseille de te dépêcher de faire amende honorable..."
Rin relâcha le bras de Tessia qu'elle tenait encore. Anaé sourit un peu et activa les vibrations du plug, qui émit un petit son et dont l'arrière se mit à briller d'une petite diode rouge, dont l'éclat traversait le tissu du string.
"Si tu veux t'excuser auprès d'elle, avant d'obtenir peut-être mon attention, je te conseille de lécher ce point avec application, soumise Rin..."
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Tessia léchait le pied de sa maîtresse avec dextérité, fermant son esprit aux protestations de Rin. Elle était curieuse d'observer la suite et ne fut pas déçue. Anaé savait se montrer royale en certaines occasions et elle en fit la preuve à l'instant.
"Tu me supplies ? Alors que tu m'as montré si peu de respect ? Alors que tu as voulu interrompre ma soumise dans sa tâche ?"
Tessia tressaillit en entendant le ton autoritaire de la jeune fille qui semblait pourtant si timide et peu sure d'elle quelques instants auparavant. Pourtant elle percevait son excitation aussi dans sa voix.
Par Belzébuth... Selena, si tu savais... Elle est en train de réussir par la simple autorité de sa voix à faire ce que toutes tes caresses, tes airs lubriques et tes propositions malsaines n'ont jamais réussi.
"J'envisagerai ta requête si tu montres un peu plus de dévotion envers moi, mais ce n'est pas gagné. Tu as osé porter la main sur celle que tu considères comme ta maîtresse, ce qui est un signe d'insubordination. J'imagine que Tessia est trop occupée à me lécher pour te montrer sa colère, et je te conseille de te dépêcher de faire amende honorable..."
La démone eut envie de glousser. Elle n'était pas du tout en colère, mais la manipulation d'Anaé semblait porter ses fruits, alors elle voulait voir si elle obtiendrait ce qu'elle souhaitait.
Tessia poussa un petit gémissement tandis que le plug dans son anus se mit aussi à vibrer de concert avec l’œuf dans sa chatte détrempée.
"Si tu veux t'excuser auprès d'elle, avant d'obtenir peut-être mon attention, je te conseille de lécher ce point avec application, soumise Rin..."
Tessia entendit le silence qui suivit et devina le dilemme dans la tête de Rin. Elle envisageait probablement comme une trahison d'obéir aux ordres d'une autre et sans consigne claire de sa part, il y avait fort à parier qu'elle finisse par refuser en se demandant si c'était une manière pour Tessia de la tester.
L'institutrice y coupa court. Rin était juste à côté d'elle et lui avait saisi le bras pas plus tard que quelques instants auparavant. En tendant la main en arrière sans cesser de lécher le pied d'Anaé, la succube trouva la tête de Rin. Elle posa sa main avec douceur sur sa joue avant de glisser juqu'a ses cheveux qu'elle empoigna avec fermeté mais sans méchanceté. Puis elle la dirigea doucement vers sa culotte trempée.
Rin se laissa faire sans plus protester, maintenant qu'elle avait l'accord de Tessia, et commença à lécher avec enthousiasme la culotte détrempée de sa maîtresse. Au fond, ce n'était pas plus compliqué que ça. En attendant que Rin accepte pleinement l'autorité d'Anaé, ou pas, savait-on jamais, Tessia la ferait obéir jusqu'à un certain point.
Elles étaient donc désormais deux aux pieds d'Anaé, la plus âgée, l'institutrice, léchant les pieds de la jeune fille tandis que sa camarade de classe dévorait l'anus dilaté de sa prof à travers la culotte dégoulinante comme une éponge.
Tessia ignorait comment Anaé prendrait ce geste. Elle espéra qu'elle le prendrais bien. Rin ne s'était pas vraiment soumise mais avait accepté de jouer le jeu avec l'accords de Tessia. Pour le moment, c'était le seul compromis qui semblait avoir des chances de tenir aux yeux de la succube.
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Anaé prit un plaisir fou à voir Rin ravaler son orgueil et sa colère pour venir se retrouver interdite, cherchant auprès de Tessia une réponse. Celle-ci lui montra la voie : la soumission. Mais Rin restait rebelle à SON autorité, et Anaé en avait soif ! Lentement, elle retira ses orteils de la bouche de Tessia et ralentit les vibrations des jouets, laissant notamment à Rin le soin de continuer à harceler le plug anal de sa maîtresse de ses coups de langue. Anaé se dit que cela devait avoir un goût fort agréable...
Anaé rapprocha le fauteuil de sa Tessia à quatre pattes et écarta les cuisses. Il ne fallut pas longtemps pour que Tessia se retrouve sous la jupette de sa maîtresse, à lécher son entrejambe à travers le body. Anaé lui noua les mains dans le dos avec les embrases des rideaux voisins sans quitter Rin des yeux, puis maintint de ses cuisses serrées Tessia contre son sexe.
"Il me manque un goût de femme dans la bouche. Rin, je crois que tu t'es masturbée un peu devant la porte, tes doigts doivent être encore délicieux. Fais-moi goûter."
Rin hésita, cherchant une réponse auprès de Tessia, mais celle-ci ne pouvait rien dire, étouffée entre les cuisses d'Anaé, la langue sur la dentelle, ses bras noués. Ses seuls mouvements étaient des spasmes à chaque fois que sa soumise venait lécher sa culotte dégoulinante.
"Si tu veux montrer un peu de respect, tu sais ce qu'il faut faire. Nourris-moi de ton goût."
Tessia eut un mouvement, mais Anaé le réprima aussitôt en écrasant le visage de sa soumise contre son sexe. La sensation était divine, et Tessia redoubla d'ardeur. Rin, quant à elle, devait prendre une décision, mais sans sa maîtresse. Les secondes s'égrainèrent, puis elle tendit un doigt jusqu'à la bouche d'Anaé, qui le lécha lentement et avec délectation. Elle avait bon goût...mais Anaé devait affermir sa poigne.
"Cela aurait pu être bien, mais c'était sec. Nourris-moi mieux que ça, et avec deux doigts."
Rin la regarda. Le mélange de colère et de supplique était fascinant, mais l'alchimie allait donner naissance à une parfaite soumise...
-
Tessia était occupée avec le pied d'Anaé quand celle-ci retira ce dernier de son contact. La succube haussa un sourcil interrogateur mais ne releva pas le regard vers sa maîtresse. Celle-ci tourna alors le fauteuil dans lequel elle était assise pour approcher son entrejambe de la figure de la démone. Tessia sourit, une invitation pareille ne se refusant pas. Elle enfoui avec bonheur son visage entre les cuisses écartées de sa jeune maîtresse, sous sa jupe. La température qui y régnait était proche du sauna et Tessia ne fit qu'y ajouter encore en sortant sa langue et en commença à lécher avec expertise la vulve d'Anaé à travers le body. Cette fois elle avait compris la leçon et ne cherchait plus à faire jouir sa maîtresse. Juste à lui donner cette sensations de plaisir croissant qui vous pousse aux extrêmes limites de l'orgasme mais sans aller jusqu'à vous faire jouir.
Dans son dos, elle senti qu'on prenait ses mains et qu'on les nouait. Elle haussa mentalement les épaules. Si cela faisait plaisir à sa jeune maîtresse de la restreindre, elle n'était que trop heureuse de lui céder.
"Il me manque un goût de femme dans la bouche. Rin, je crois que tu t'es masturbée un peu devant la porte, tes doigts doivent être encore délicieux. Fais-moi goûter." Demanda soudain Anaé alors qu'elle avait serré ses cuisses autour de la tête de Tessia.
Ho ! La petite... Vicieuse ! Tressaillit Tessia en sentant son excitation augmenter.
Elle senti l'hésitation de Rin dans ses coups de langue sur le plug désormais inactif de son anus.
"Si tu veux montrer un peu de respect, tu sais ce qu'il faut faire. Nourris-moi de ton goût."
Tessia voulu retirer sa tête pour faire signe à Rin d'obéir, mais Anaé la retint en serrant ses jambes autour de sa figure.
Haaaa... D’accords... Tu veux jouer à ça ? Sourit intérieurement la succube.
Elle posa à nouveau sa bouche contre le sexe trempé de la jeune fille et appliqua la plus douce et la plus cruelle de ses vengeance : redoubler d'effort sur le mont de vénus d'Anaé.
Pendant ce temps, elle senti un moment que Rin se relevait et appuyais une main sur son dos, probablement pour se tendre en avant.
"Cela aurait pu être bien, mais c'était sec. Nourris-moi mieux que ça, et avec deux doigts."
Exigeante en plus ? songea Tessia.
Sauf qu'Anaé s'attaquait à sa soumise. Et le fait qu'elle nait pas son mot à dire, bon gré, mal gré, embêtait la démone.
Elle allait prendre une punition à cause de ça, elle en était sure, mais Tessia décida qu'elle voulait mettre son grain de sel. Appelant ses pouvoirs, elle insuffla un filet d'énergie dans la matrice de sa jeune maîtresse. Poussant sa sensibilité, l'augmentant considérablement. Pui,s sans prévenir ni une once de pité, elle attaqua son clitoris désormais plusieurs fois plus sensible que quelques secondes auparavant et l'assailli de coups de langues si enthousiastes et sensuels qu'elle ne serait pas étonnée si sa jeune maitresse venait à jouir sous moins de deux minutes.
Ho oui ! Elle aussi pouvait être jalouse quand on ne s'occupait pas d'elle.
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Anaé dut un instant fermer les yeux en sentant Tessia redoubler d'effort. Elle maîtrisait désormais Rin, et voilà que Tessia redevenait sauvage, la poussant vers la jouissance. Et si sa soumise la faisait jouir sans autorisation, Anaé perdait son autorité et son contrôle sur Rin. Et il était hors de question d'autoriser Tessia à la faire jouir tant qu'elle n'avait pas fini de s'occuper de Rin. Avec de telles vagues de chaleur, Anaé ne tiendrait pas bien longtemps...
La solution apparut au bout de ses doigts. Anaé poussa les curseurs à fond et les jouets fichés dans les orifices de Tessia rugirent en elle. Malgré toute sa résistance, ils avaient déjà suffisamment travaillé son intimité pour la rendre hypersensible, et rien ne pouvait arrêter cet orgasme qui explosa en elle. Anaé était au bord des larmes, tentant de ne pas céder au plaisir. Un instant, les yeux de Tessia, libérés de la jupette, et ceux d'Anaé, entrouverts et presque larmoyants, se rencontrèrent, et elles purent lire dans les yeux l'une de l'autre, le plaisir croissant, explosifs.
Heureusement pour Anaé, ce fut Tessia qui jouit en premier, si bruyamment et si abondamment que les gémissements contenus d'Anaé furent ignorés. Certes, Anaé venait de tâcher le fauteuil, mais ce fut un véritable geyser qui jaillit du sexe de la soumise, ses jouets étant propulsés hors de son corps dans un flot de cyprine et dans une série de spasmes s'achevant par des cris de plaisir presque vulgaires. Rin reçut un peu de cyprine sur les jambes et sembla choquée de voir sa maîtresse ainsi jouir, puis loucha sur les sextoys encore vibrant dans la mare de plaisir.
Anaé se força à retrouver son souffle et se tourna vers Rin, un peu rouge, mais quasiment maîtresse d'elle-même, ses propres spasmes étant couverts par sa jupette.
"Rin, j'attends tes doigts. Après, tu pourras aider ta maîtresse à lécher ce qu'elle vient de répandre au sol..."
Rin était figée mais sa main était déjà posée sur son entrecuisse, prête à soulever sa jupe. Tessia et Anaé se regardèrent, et le coeur d'Anaé battit la chamade. Peu à peu, des sentiments naissaient entre elles, et elle sentait cette réciprocité au travers du jeu. Elles allaient lutter, pour mieux se désirer, et Rin ne serait pas la seule soumise qui subirait leur parade amoureuse !
-
Tessia poussa un glapissement de surprise étouffé par le sexe de sa jeune maîtresse qu'elle dévorait déjà. Celle-ci avait riposté à son petit estoc vicelard par un assaut direct et concentré sur ses orifices.
Les jouets avaient eu tout le loisir d'effectuer leur travail de sape et les sentir ainsi poussés à fond déclencha dans le vaisseau de la succube des spasmes de plaisir impossibles à contenir. Mais elle ne s'avoua pas vaincue pour autant. La démone s'acharna sur la vulve de sa maîtresse comme un naufragé qui se rattache à sa bouée de sauvetage. Malgré que son corps tremble, que ses jambes tressautent et que son ventre convulse de plaisir, Tessia décida qu'elle ne serait pas la seule à sombrer dans la luxure.
Son regard croisa celui de la jeune fille et elle y vit le même combat qu'elle menait : celui pour ne pas tomber, celui pour résister au plaisir qui explosait dans leurs corps. En cet instant, elle se senti plus proche de la jeune fille qu'elle ne l'avait jamais été.
Puis soudain, le vaisseau de Tessia la trahi et s'effondra, sa résistance vaincue, sa coque percée, son plaisir débordant par toutes les avaries, envahissant cale, cabines et entrepont.
Dans une explication moins marine et plus traditionnelle, la démone jouit et avec tant de force qu'elle senti les jouets être expulsés de ses orifices avec son jet de cyprine. Mais, petite victoire personnelle, elle avait senti le sexe d'Anaé gicler aussi son plaisir.
- HOOOOOOOOOOOO ! MAAAÎÎÎTRREEESSSEEEE ! Cria-t-elle en s'effondrant dans la mare qu'elle venait de créer.
Elle avait les mains attachées dans le dos, ne pouvait pas vraiment se rattraper à quelque chose, inspirant par saccades pour calmer son cœur sur le point d'exploser.
"Rin, j'attends tes doigts. Après, tu pourras aider ta maîtresse à lécher ce qu'elle vient de répandre au sol..." Entendit-elle Anaé dire.
Tessia sourit pour elle-même d'un air amusée.
Bravo, belle preuve de ta maîtrise de toi petite Anaé...
Elle croisa le regard de la jeune fille et y lut des sentiments troublants. Troublants de similitudes avec les siens.
Dans le vide entre leurs propos, seul résonnaient les respirations rapides de Tessia et celles plus mesurées et retenues d'Anaé quand toutes deux entendirent un léger gémissement. Anaé releva la tête, mais Tessia savait ce qu'elle allait trouver. Elle connaissait ce bruit.
Derrière elle, Rin se caressait intimement, ayant visiblement opté pour la voie qui lui permettait de rester avec celle qu'elle considérait comme sa maîtresse à l'heure actuelle. Sous sa jupe, Anaé pouvait distinguer la courbe des doigts de la lycéenne en train de se trémousser sous le tissus de sa culotte. Culotte dont la teinte sombre était perturbée par un ilot plus sombre encore allant en s'étendant au fur et à mesure que la température montait dans la matrice de la jeune fille.
Elle n'y pouvait rien, elle avait attendu toute la journée avec impatience pour rejoindre son institutrice au soir afin de satisfaire ses pulsions de soumise bien à l’abri des yeux et des oreilles de ses parents. Elle avait déjà trop attendu et son corps commençait à la tourmenter de tant de frustration, non seulement parce qu'elle n'avait pas trouvée sa maîtresse prête à la dominer, mais qu'en plus elle venait d'assister à un spectacle hautement excitant. Elle n'aurait jamais cru que voir Tessia aux pieds d'une autre femme, se répandant comme elle-même à ses pieds serait aussi excitant. Et pourtant, elle l'avait vu et avait senti son désir monter en elle. Elle n'aimai pas la nouvelle venue, elle ne la connaissais pas assez pour vouloir se déshabiller devant elle et la laisser faire d'elle son jouet. Mais elle était désespérée de trouver son plaisir ce soir, aussi lui cédait-elle un peu en se disant qu'il serait toujours temps de tirer le reste au clair plus tard.
Le regard vaguement voilé de plaisir, elle extirpa enfin deux doigts dégoulinants de sa culotte et les tendis à sa camarade de classe.
-
Les regards d'Anaé et de Tessia peinaient à se séparer, et pourtant, il le fallait. Soudain, un gémissement arracha Anaé à sa contemplation : Rin venait de plonger sa main dans sa culotte, obéissant aux ordres d'Anaé, mais aussi à son désir sublimé par l'orgasme de sa maîtresse et par l'énergie sexuelle dégagée par Anaé, qui avait réprimé son propre orgasme d'un cheveu. Le culotte de coton gris sombre de Rin était déformée par ses doigts qui s'y agitaient, et une tâche plus sombre encore naissait et s'étalait lentement. Tessia ne bougeait plus, consciente des évènements, mais épuisée temporairement par son plaisir si humide qui avait pris la forme d'une flaque au sol.
Rin tendit ses doigts et Anaé les goûta. Cette fois, elle les dégusta, se gava du goût de jeune cyprine, assez proche du sien. Elle prit doucement le poignet de Rin, et sentit celle-ci se tendre. C'était leur premier contact physique, et celui-ci devait être doux. Aussi, Anaé lécha avec encore plus d'attention sa main.
"Tu es délicieuse, Rin, vraiment délicieuse. Goûte-toi, mais prends ton temps pour bien gorger tes doigts de cyprine. Je sais que tu aimes te caresser... Quand tes lèvres auront le goût de tes désirs, ta maîtresse pourra t'embrasser..."
Rin ne remarqua sûrement pas le sourire pervers d'Anaé, qui en profita pour faire signe à Tessia d'approcher. Elle la prit par ses liens, qu'elle dénoua en lui chuchotant à l'oreille :
"Je n'oublie rien, et tu seras punie pour ce que tu as fait...mais plus tard..."
Et elle lui mordit l'oreille avant de la relâcher.
"Débarrasse Rin de sa jupe, qui doit l'embêter... Tes joues sont rouges, Rin, tu es toute excitée... Je suis sûre que tu aimes que Tessia te regarde te masturber..."
Le regard de Rin se faisait fuyant, mais ses doigts s'activaient déjà dans sa culotte lorsque la jupe tomba.
"Et tu aimes voir une fille se caresser ? Tu aimes entendre ta soeur lorsqu'elle se touche ?"
-
"Tu es délicieuse, Rin, vraiment délicieuse. Goûte-toi, mais prends ton temps pour bien gorger tes doigts de cyprine. Je sais que tu aimes te caresser... Quand tes lèvres auront le goût de tes désirs, ta maîtresse pourra t'embrasser..."
La succube sourit pour elle-même tandis qu'Anaé goutait le plaisir de sa soumise par-dessus elle. Rin était probablement au moins autant qu'elle en train de tester la nouvelle maîtresse. De voir si on pouvait lui faire confiance et surtout de voir si ses idées valaient la peine qu'on lui suive pour se contenter.
Pour le moment, Rin ne semblait rien avoir à redire, d'ailleurs ses gémissements reprirent tout bas ainsi que le bruit humide de ses doigts triturant son intimité. Tessia senti aussi qu'on lui libérait les mains et senti ensuite sa maîtresse se lover contre son dos pour lui murmurer à l'oreille.
"Je n'oublie rien, et tu seras punie pour ce que tu as fait...mais plus tard..."
- J'attends ça avec impatience, maîtresse... Lui susurra Tessia d'un ton mi-excité, mi-provocant.
Elle pensait avoir à deux chiennes bien dressées ? Que non, elle avait en face d'elle deux louves sauvages prêtes à se rebeller à tout instant. L'effet de meute avait des inconvénient dans un cadre aussi délicat que celui-ci.
Pourtant, tessia couina comme une bonne chienne quand Anaé lui mordit l'oreille. À croire qu'elle avait suivit ses pensée en s'affirmant ainsi à la mode canine. Cela excita à nouveau Tessia.
"Débarrasse Rin de sa jupe, qui doit l'embêter..."
- Avec plaisir maîtresse... Acquiesça doucement Tessia en se tournant à quatre pattes vers Rin qui les regardait en se caressant.
"Tes joues sont rouges, Rin, tu es toute excitée... Je suis sûre que tu aimes que Tessia te regarde te masturber..." Constata ensuite Anaé tandis que l'institutrice soulageait son élève de sa jupe au moyen de gestes lents.
Rin tourna la tête, les joues rougies, mais Tessia savait que la jeune lycéenne aimait se dévoiler à ses partenaires.
"Et tu aimes voir une fille se caresser ? Tu aimes entendre ta soeur lorsqu'elle se touche ?" Demanda Anaé.
- Ç... Ça ne te regardes pas... Répondit Rin timidement.
Haussant un sourcil face à cette marque de défis. Tessia sourit et prit les devant. Elle glissa une main entre les jambes de la lycéenne et chatouilla d'un doigt son anus. La réaction fut immédiate et Rin couina en tremblant.
- Répond à maîtresse Anaé Rin... Gloussa Tessia.
- Ou... Oui... J'aime écouter quand ma sœur se touche..., répondit finalement Rin, rouge comme une pivoine.
Tessia ne dit plus rien et attendit. Obéissante, Rin usa de ses doigts pour collecter son jus intime jusqu'au moment où elle en eu les lèvres dégoulinantes. Alors Tessia grimpa à quatre pattes sur elle, la plaquant au sol et l'embrassa passionnément. Les deux soumises se roulant sans vergogne dans la flaque de cyprine de Tessia, la plus jeune ayant sa crinière de cheveux bruns-noirs formant un halo humide autour de sa figure rouge de honte et de désir, ses yeux clos, tandis que la plus vieille fixait de ses profonds yeux bleus la nouvelle maîtresse. Tessia jouait comme une actrice de film pornographique avec le corps de Rin, afin d'exciter Anaé, de la pousser à réagir. De l'inviter à se joindre au jeu en l’occurrence.
-
Tout se passait bien, Anaé pouvait être fier d'elle, mais le combat continuait. Les petites rebellions de Tessia étaient un piment bienvenu, mais le caractère de Rin mettait ses nerfs à rude épreuve. Une nouvelle fois, elle rua lorsqu'Anaé commença à creuser son emprise, et ce fut Tessia qui obtint les aveux de Rin. Cette dernière avait perdu en violence et en arrogance, mais l'exercice restait risqué et tendu. Et Tessia faisait de plus en plus fondre de désir Anaé. Parfois, elle avait juste envie de la prendre par le bras et de retourner dans la baignoire, pour reprendre leurs caresses à deux. Mais il fallait assumer ses choix, et elle voyait que Tessia prenait un pied d'enfer, et rien que cela lui donnait des bouffées de plaisir.
Elle observa Rin et Tessia s'embrasser passionnément dans la flaque de cyprine, leurs seins gonflés s'écrasant mutuellement, leurs jambes emmêlées, leurs souffles courts... C'était excitant, et Tessia faisait tout pour que l'ambiance se réchauffe. Elle voyait ses fesses nues s'agiter et imaginait son sexe tout aussi nu suinter de désir. Quant à celui de Rin, il devait être aussi humide et sa culotte devait être devenu une éponge. A bout de souffle, les deux soumises venaient de se redresser à genoux, face à face. Anaé se leva et alla les rejoindre.
"Tessia, je veux goûter Rin sur tes lèvres."
Rin prit les devants et replongea ses doigts dans sa culotte en tentant d'ignorer les bruits humides qui en émergeaient. Anaé remarqua qu'elle était au bord de l'orgasme, à force de se caresser ainsi dans un contexte aussi pervers. Les narines d'Anaé étaient emplies par l'odeur de sexe, de désir et de tension érotique qui saturait la pièce. Rin prenait du plaisir, sans vouloir l'avouer à Anaé, et elle eut bien du mal à tendre ses doigts à Tessia pour qu'elle s'en nappe les lèvres. Anaé n'insista pas sur l'abondance de cyprine luisant sur ses doigts, et embrassa fiévreusement Tessia. Ce fut un baiser magnifique, plein de soupirs, comme une douce pénétration entre elles, une manière d'achever leur presque-orgasme commun il y avait peu. Rin, bien entendu, fronçait les sourcils, mais sa main restait posée sur son entrejambe, la situation continuait de l'exciter malgré son attitude revancharde. Après un dernier coup de langue, Anaé se sépara de Tessia.
"Délicieux...maintenant, je veux goûter Tessia sur tes lèvres Rin... Tessia, écarte plus tes cuisses..."
Rin se pencha, la main en avant, mais Anaé la poussa à baisser le dos et à venir récolter la cyprine de Tessia à la source avec ses lèvres et sa langue. Tessia était aux anges, à se faire lécher par sa soumise, sous le regard de sa maîtresse. Puis Rin se redressa, le bas du visage trempé. Son regard était voilé de désir, et sa réticence était moindre. Anaé comprit que c'était le moment. Elle posa une main sur son épaule et colla ses lèvres sur celles de Rin. Au début, celle-ci refusa, mais Anaé persévéra, allant chercher en elle tout le désir qu'elle avait su mettre dans ses mots. Une chaleur douce et mielleuse envahit ses baisers et Rin ouvrit la bouche. Bientôt, elles s'embrassaient à pleine bouche, sous le regard amusé et curieux de Tessia, qui retrouvait dans ces émanations de pouvoir l'empreinte de Selena : avait-elle découvert comment communiquer ses pouvoirs à son véhicule ? Pourtant, Anaé ne semblait pas en avoir conscience... Les deux filles se séparèrent, un instant encore reliées par un filet de salive...
"Tu es une bonne soumise, Rin... Et moi, suis-je une bonne maîtresse ?"
Rin tourna son regard vers Tessia, puis Anaé, puis Tessia...et gémit lorsqu'Anaé glissa sa main dans sa culotte, jouant avec son clitoris en feu. Celui-ci était tout gonflé et humide, Anaé devait jouer subtilement pour ne pas la faire jouir trop vite.
"Réponds-moi, ma belle petite Rin... Est-ce que tu m'aimes ?"
-
Sur un ultime assaut de leurs langues, la succube et l'écolière se remirent à genoux, l'uniforme de Rin désormais trempé dans tout le dos des secrétions de son institutrice. Mais celle-ci n'en avait cure. Elle était à bout de souffle, dans les bras de sa maîtresse qu'elle venait d'embrasser éperdument.
- Maît... Murmura Rin.
Mais Tessia posa un doigt discrètement sur sa bouche pour l'arrêter alors qu'Anaé les rejoignaient à genoux. Contre elle, elle sentit la jeune fille se tendre alors que la nouvelle venue s'approchait.
Rin ne le montrait pas, mais Tessia sentait encore de l'hostilité en elle contre Anaé. Cependant, cela n'étonnait pas outre mesure la démone. Quant elle avait mis la main sur sa sœur jumelle, là aussi Rin n'avait vraiment pas été enthousiaste. Puis en les faisant jouer ensembles pour elle, la succube avait réussi à faire en sorte qu'elles se rapprochent bien plus profondément. Elle savait que depuis, les deux sœurs étaient aussi bien amies, qu'amantes. Et quand elle avait mis la main sur la capitaine du club de tir à l'Arc, là encore Rin l'avait vu d'un mauvais œil. Trouvant qu'à trois dans le lit c'était déjà suffisamment compliqué comme ça. Ensuite elle avait été attachée à Ayako toute une soirée, leurs vulves serrées autour du même vibromasseur. Les orgasmes successifs les avaient rapprochées ainsi que les questions et réponses soufflées entre deux halètements pendant que leur maîtresse jouait avec Sakura.
Tessia n'était pas idiote. Elle connaissais les problèmes que pouvaient engendrer la jalousie entre deux soumises. Elle faisait donc toujours bien attention de prendre des personnes dont les caractères avaient une certaine compatibilité. Ensuite, si les pièces ne s'imbriquaient pas parfaitement, ce qui était presque toujours le cas, c'était à Tessia d'adoucir les angles pour qu'elles finissent par s'emboiter harmonieusement.
Et Rin était du genre réfractaire à tout changement. Elle aimait les choses propres et nettes, pour ainsi dire gravées dans le marbre. Immuable et éternel faisaient parties des critères qu'elle aimait à chercher.
"Tessia, je veux goûter Rin sur tes lèvres." Souffla Anaé elle aussi très excitée.
La démone sourit, Rin s'empressa d'obéir à cet ordre car il supposait juste de déposer un peu des cyprine sur les lèvres de sa maîtresse. Tessia se laissa faire, mais maîtresse Anaé semblait assez impatiente et prit ses lèvres avant qu'elle ne soient très humides.
La démone ne s'en plaignit pas. Anaé voulait y aller à fond et Tessia se fit un plaisir de la satisfaire. Toutes deux soupirèrent et haletèrent l'une dans la bouche de l’autre, leurs langues engagées dans une danse effrénée l'une contre l'autre. Puis après plusieurs minutes de ce traitement, Anaé se sépara d'elle et se tourna vers Rin.
"Délicieux...maintenant, je veux goûter Tessia sur tes lèvres Rin... Tessia, écarte plus tes cuisses..."
Tessia saisit la très légère crispation de Rin et l'éclat de rébellion qui brilla un bref instant dans ses yeux.
Cependant, quand la démone se pencha en arrière, cuisses écartées, Rin n'eu plus d'yeux que pour la vulve de sa maîtresse. Ce fruit défendu qu'elle aimait tant à cueillir dans leurs jeux. Elle se pencha pour enduire ses doigts du jus qui en suintait, mais Anaé la poussa à boire à même la source. Tessia sourit plus largement tandis que Rin, pour une fois, était enchantée de cette décision. Elle plongea sa figure sans hésitation entre les jambes de sa maîtresse et en lécha goulument la cyprine qui s'y déversait goutte à goutte. Elle y demeura une bonne minute, léchant avec avidité la moindre goutte du précieux nectar avant de relever la tête.
Puis, sans prévenir, Anaé repoussa Rin de la chatte de la démone et prit ses lèvres.
La voie directe ? Risqué... Songea la démone en refermant ses cuisses pour regarder le résultat.
Elle vit clairement Rin refuser dans un premier temps, mais la succube senti aussi quelque chose d'étrange. Peu après elle comprit et ouvrit de grand yeux en sentant de minces vrilles, à peine plus épaisses qu'un cheveux, de pouvoir démoniaque filtrer du corps d'Anaé vers celui de Rin. C'était quelque chose d'instinctif, de brut, d'incontrôlé, mais c'était quand même le pouvoir de Selena que la succube senti passer d'un corps à l'autre. Sous les insistances conjuguées de la langue et des capacités naissante d'Anaé, Rin finit par lâcher prise et finit par laisser la jeune fille investir sa bouche. Très vite, le baiser se fit plus passionné, plus profond, et presque désespéré songea Tessia en les regardant. Anaé cherchait le consentement de Rin, elle cherchait à la faire accepter sa présence. Rin de son côté se débattait avec son corps en feu qui souhaitait qu'on le libère par tous les moyens et son esprit qui ne voulait pas accepter que ce soit une fille qu'elle connaissait à peine qui la libère de la pression entre ses cuisses.
Finalement elles se séparèrent, haletantes toutes deux.
"Tu es une bonne soumise, Rin... Et moi, suis-je une bonne maîtresse ?"
La confusion commençait à gagner la lycéenne, tournant la tête alternativement entre les deux autres jeunes femmes présentes dans la pièce. Cette fois Tessia resta neutre, elle ne fit aucun signe pour aider Rin à prendre une décision. Elle influençait déjà bien assez la jeune fille en temps normal, il était temps qu'elle prenne une décision d'elle-même.
Puis Anaé glissa sa main dans la culotte de Rin en la fit gémir de ses attouchements. Celle-ci se renversa en arrière, se tortillant au sol comme un poisson hors de l'eau.
"Réponds-moi, ma belle petite Rin... Est-ce que tu m'aimes ?"
Tessia ne pouvait qu'imaginer la torture que ce devait être pour la pauvre Rin. Son corps sur le point de jouir sans y parvenir, entre les mains d'Anaé, une fille qu'elle ne connaissait que de vue et qui depuis moins d'une heure prétendait devenir à son tour sa maîtresse.
Rin tourna la tête vers Tessia, l'air désespérée. Elle ne voulait pas prendre cette décision. Dans son esprit, ce choix ne lui appartenait pas.
Tessia fit appel à ses pouvoirs, avant que Rin ne commette la bourde d'ouvrir la bouche et de l'appeler "maîtresse" devant la jeune brune.
Désolée Rin, mais cette fois il te faut choisir toi-même... Lui souffla mentalement la succube.
S'il vous plaît... hnnnn... Pitié maîtresse... hooooo.... Dites-moi quoi choisir... Répondit mentalement la demoiselle par leur lien télépathique restant extérieurement simplement en train de contempler Tessia tout en se tordant de plaisir sous les doigts d'Anaé.
Pas cette fois Rin. Fais ton choix. Je te promet que je ne t'en voudrais pas.
À travers le lien, Tessia sentit aussi bien la détresse que le plaisir monter dans le corps de sa soumise. Elle ne parvenait plus bien à faire la différence entre les deux. La démone coupa le lien avant que la jouissance de son élève ne la touche, attendant silencieusement, une expression neutre, à côté des deux filles en train de jouer.
Puis soudain, Rin craqua. Elle se mit à pleurer, hoquetant et gémissant de plaisir à la fois.
- Je ne sais pas ! Cria-t-elle désespérée. J'aime ce que tu me fais ! Tes jeux sont intéressant, mais je ne te connais pas ! Je ne sais pas si je t'aime ! Comment je le pourrais ? Pleura-t-elle à chaude larmes.
Rin mettait le doigt sur un point essentiel et sensible. Tessia avait passé de longues heures à discuter avec Rin avant de l'entraîner dans son lit, elle se connaissaient déjà un peu avant d'entamer leurs jeux. Et depuis, ells avaient continuer de faire connaisance entre deux scéances au lit. Il y avait de la complicité entre Tessia et Rin. Anaé au contraire était juste une fille sortie de nulle part qui lui faisait beaucoup de bien, mais dont au fond elle ignorait tout.
Et la soumise redoubla de larmes, se recroquevilla et pleura.
Tessia ne dit rien non plus. Elle se leva, ajusta ses lunettes sur son nez et se dirigea vers la cuisine. Si Anaé voulait corriger son erreur, elle aurait besoin d'intimité.
- Je vais faire du thé maîtresse, lui dit Tessia en sortant de la pièce, laissant Rin en train de sangloter aux pieds de la jeune fille.
-
Anaé ragea contre elle-même en comprenant l'erreur qu'elle venait de faire : elle était allée trop vite, trop passionnément, et Rin n'avait pas supporté la pression du choix, même si ce choix n'avait pas vraiment lieu d'être. Peu importait, au final, car Rin craqua et se mit à pleurer. Devançant sa volonté, Tessia se leva et alla se mettre à l'écart. Anaé s'accroupit, sans un regard sur sa position indécente, et se pencha sur Rin, recroquevillée.
"Rin, je suis désolée... Viens, nous allons discuter dans la chambre, nous serons plus à l'aise qu'ici par terre. Tu viens ?"
Elle lui tendit la main. De la cuisine, Tessia regarda l'étrange métamorphose d'Anaé, qui de dominatrice fière venait de redevenir la lycéenne gentille et craquante qu'elle avait rencontrée allongée dans le parc. Rin leva les yeux, les rabaissa, mais décida de se lever seule. Anaé accepta et la guida jusqu'à la chambre de Tessia et s'assit sur le lit, en faisant signe à Rin de s'asseoir à côté d'elle. Celle-ci attendit un peu que ses nerfs se calment, puis s'assit. Un moment de silence s'imposa, mais Anaé préféra le briser vite avant qu'il ne piétine tout ce qu'elle avait créé.
"Tu es au lycée avec moi, je crois, Rin, n'est-ce pas ? Je t'ai repérée, on suit les cours de chimie ensemble, avec l'autre bigleux de professeur Orochima. Je crois même qu tu fais partie de ceux qui se sont amusés à changer les étiquettes de ses sacro-saints flacons, je me trompe ?"
Rin la regarda, un léger sourire aux lèvres, et hocha vaguement la tête.
"Alors, merci pour la "soirée mousse" de mardi dernier !"
Elles éclatèrent de rire. En effet, suite à l'échange des étiquettes, le professeur Orochima avait créé une réaction de produits chimiques telle que la salle entière s'était retrouvée noyée sous une vague de mousse chatoyante, déchaînant la classe, obligeant le proviseur à débarquer dans la salle et à passer un savon au professeur de chimie, transformé en bonhomme de bulles ! Un beau moment dans la vie du lycée ! Et un bon moyen pour faire retomber la pression. Anaé se renversa en arrière, profitant de la largeur du lit.
"Tu sais, Rin, je suis du même âge que toi, et j'apprends moi aussi."
Anaé posa sa main sur celle de Rin, toujours assise à côté d'elle. Elle sentit cette main se tendre légèrement, puis se calmer. Peu de temps après, Rin s'allongea aussi, toujours sans regarder Anaé. Elles contemplèrent le plafond sans un bruit, mais sans se lâcher la main.
"Aujourd'hui, c'est la première fois que j'essaye d'être...la maîtresse de quelqu'un... Je ne sais pas encore très bien...comment on fait... Tu veux bien m'aider ?"
Il n'y eut que le silence, mais Rin réfléchissait à la question, sinon, elle aurait déjà rejeté sa main. Anaé serra ses doigts et les monta à son visage pour embrasser sa main, et entendit Rin soupirer d'aise. Puis, elle chuchota :
"Lèche mon sexe, Rin."
-
Rin se laissa entraîner par Anaé. Elle avait pleuré et cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps. Du moins pas comme ça.
Elle suivit la lycéenne dans la chambre de Tessia et se laissa convaincre de s'asseoir à côté d'elle dans le lit de son institutrice, notant au passage que les draps étaient déjà tachés et les couvertures en désordre, preuve s'il en fallait qu'il y avait déjà eu une activité intense récemment dans la pièce.
Mais de toute façon Rin était elle-même dans des vêtements humides de cyprine, alors s'asseoir sur le lit de sa maîtresse ne lui causait pas plus de problèmes que ça.
"Tu es au lycée avec moi, je crois, Rin, n'est-ce pas ? Je t'ai repérée, on suit les cours de chimie ensemble, avec l'autre bigleux de professeur Orochima. Je crois même qu tu fais partie de ceux qui se sont amusés à changer les étiquettes de ses sacro-saints flacons, je me trompe ?"
Rin hocha la tête, se demandant où Anaé voulait en venir.
"Alors, merci pour la "soirée mousse" de mardi dernier !"
La première surprise passée, Rin finit par éclater de rire à ce souvenir. Mon Dieu ce qu'elles avaient rit sa sœur et elle ce jours-là !
Alors qu'elle essayait de calmer son rire, Anaé se renversa en arrière sur le lit, geste qui attira la curiosité de Rin.
"Tu sais, Rin, je suis du même âge que toi, et j'apprends moi aussi."
La lycéenne hocha la tête, signifiant qu'elle avait bien entendu ce que lui disait Anaé. Elle sentit ensuite la main de la jeune fille se poser sur la sienne. Elle réprima au dernier moment un réflexe de se retirer et essaya de se détendre. Un nouveau silence s'installa pendant lequel Rin préféra regarder ailleurs que vers Anaé et ses sous-vêtements sexy empruntés à sa maîtresse. Elle se laissa aller à son tour sur le lit, fixant le plafond en silence.
"Aujourd'hui, c'est la première fois que j'essaye d'être...la maîtresse de quelqu'un... Je ne sais pas encore très bien...comment on fait... Tu veux bien m'aider ?" Finit par demander Anaé.
Rin fronça les sourcils, perplexe. De ce qu'elle comprenait, elle était la Senpai d'Anaé, mais pas exactement dans le bon rôle. Alors lui demander de l'aide lui semblait un peu saugrenu.
Puis elle senti qu'Anaé soulevait sa main pour délicatement l'embrasser. Rin laissa échapper un soupir appréciateur. Mais se figea soudain en entendant la demande d'Anaé.
"Lèche mon sexe, Rin."
- Ha non ! Laissa éclater Rin en retirant sa main de celle d'Anaé pour se redresser.
Elle se mit à genoux sur le lit et se tourna vers la jeune fille qui y était toujours allongée, l'air interdite.
- C'est quoi que tu as pas compris dans "je te connais pas" ? Demanda Rin d'une voix grinçante. C'est pas parce qu'on a fait chimie ensemble et qu'on a embullé la salle que ça te donne le droit de me demander de te lécher le minou ! Alors oui, j'ai fait bien pire avec maîtresse Tessia. Mais elle, elle peut m'ordonner de me pencher en avant et d'écarter les cuisses ! Tu sais pourquoi ? Parce que je lui fais confiance ! Parce que je sais qu'elle ne me fera pas de mal... Ou du moins, pas de mal dans le mauvais sens du terme, corrigea-t-elle en rougissant.
Elle s'interrompit ensuite le temps de rassembler ses pensées puis reprit d'une voix plus calme.
- La domination, c'est pas juste un truc pour s'envoyer en l'air de manière bien perverse. C'est avant tout une relation entre deux personnes. Ça se base sur la confiance et le respect mutuel. Je ne te donne pas une carte blanche pour assouvir toutes tes pulsions sur mon corps, j'ai mes limites aussi. Il y a des choses que je n'accepte pas de faire et que Sakura fait par exemple. Mais le plus important c'est la confiance et le respect dans cette histoire ! Tu peux pas juste débarquer et partir du principe que puisque tu as soumis ma maîtresse, ce que j'aimerais bien savoir comment tu t'y es prise d'ailleurs, que je vais te faire confiance et te respecter pour autant. Bon, pour le respect, il y a celui de base entre toutes personnes qui ne se connaissent pas, mais la confiance n'est pas acquise à la base ! Alors si tu veux que je te lèche quoi que ce soit, il va d'abords falloir que je te fasse confiance. Et pour qu'il y ait confiance il faut que ce soit mutuel ! Voilà ce que je peux t'apprendre. Après pour t'enseigner les relations côté dominante, navrée mais il faudra que tu les demandes à maîtresse Tessia.
Rin termina son monologue, laissant un petit moment s'écouler pour qu'Anaé puisse bien tout ingérer. Puis elle saisit les boutons de sa chemise et commença à les défaire.
- Je vais faire le premier pas, expliqua-t-elle en ouvrant son vêtement pour s'en débarrasser. Je vais te faire confiance pour me regarder toute nue. Et j'insiste sur "regarder" ! Avec les yeux, hein ! Pas autre chose ! Les jeux avec les ordres c'est en suspend. Si tu arrives à mériter ma confiance, tu pourra me demander de passer la journée attachée dans ton lit pour te lécher si tu veux, mais pas avant !
Rin se débarrassa de sa chemise, puis de sa culottes, ses bas et son soutiens-gorge suivant dans la foulée. Elle finit entièrement nue dans le lit au bout de quelques minutes. À genoux, les bras le long du corps, sa fine toison pubienne bien visible entre ses cuisses écartées. Elle avait les joues toutes rouges et n'en menait plus très large, mais elle avait fait le premier pas. Elle donnait une chance à Anaé. Si elle tentait de lui faire quoi que ce soit qu'elle n’ait pas accepté au préalable, il y avait de fortes chances qu'elle se rhabille et s'en aille en claquant la porte derrière elle.
- Bon voilà... Maintenant le principe c'est "un pour un". Tu peux me demander de prendre des poses ou de répondre à des questions, mais rien de sexuel pour le moment. Et à chaque fois que tu demandes un truc, je peux t'en demander un aussi...
-
Anaé comprit trop tard qu'elle était allée trop loin, mais elle n'était pas du genre à abandonner. S'il fallait en passer par là, elle subirait les interrogations de Rin, mais elle la charmerait, tôt ou tard. Une volonté d'acier s'était emparée d'elle, et Anaé sentait couver en elle une force sensuelle et sexuelle dont elle ne savait pas la provenance, mais qui s'éveillait à chaque succès sur Rin. Sans le savoir, à l'intérieur d'elle, dans un quasi-sommeil, Selena s'agitait, en proie à des cauchemars : son véhicule avait muté sous la conjonction de ses pouvoirs, des sceaux de l'exorciste et des afflux de puissance de Tessia. Une énergie se développait en Anaé, une puissance si positive qu'elle brûlait les pensées de Selena. Et elle comprit l'origine de ses propres sentiments à l'égard d'Anaé : cette petite dégageait un pouvoir d'amour si puissant qu'elle pourrait en affecter bientôt tout le monde. Dans son quasi-coma, Selena sourit tristement...
Rin se déshabilla, ou du moins, finit de se déshabiller. Elle jeta sa chemise, puis ses bas, son soutien-gorge et sa culotte, trempée. Même si elle rougissait, elle n'avait pas tenté de dissimuler le moindre de ses atouts délicieux, et Anaé fut presque jalouse de sa fierté.
"Tu as raison, soyons franches. Je te veux, alors, je vais jouer à ton jeu."
Anaé se leva à son tour et fit glisser sa jupette, puis dézippa son body qui tomba au sol. Elle se fit violence pour ne pas dissimuler les filets de plaisir qui la relièrent un instant au body, son sexe encore vibrant des caresses appuyées de Tessia. Mais elle trouva un plaisir particulier à voir les yeux de Rin briller en la regardant. Tout n'était pas perdu. Elle s'installa sur le lit, d'une manière discrètement sexy, et entreprit de capter le regard de Rin.
"Tu m'avais déjà remarquée, au lycée ?"
-
- De vue, un peu... Admit Rin d'une voix gênée. Nous ne sommes dans la même classe que pour la chimie et tu es dans le club de natation alors que je suis dans celui de gymnastique... J'ai surtout entendu parler de toi par des amies... Et surtout des commentaires sur le fait que tu attirait plus les regards qu'elles... Rosit-elle en détournant les yeux.
Elle devait bien admettre qu'Anaé avait un physique plus qu'attirant pour son âge. Maintenant qu'elle la voyait nue, elle aurait été de celles qui l'auraient catégorisé dans "corps à se damner".
Mais bon, elle-même véhiculait l'image d'une fille gentille, mais frigide et impossible à approcher sur le plan sexuel. Et pour cause, tous ignoraient qu'en secret elle venait assouvir ses fantasmes entre les mains expertes de son institutrice.
- Comment tu as rencontré ma maîtresse ? Demanda Rin à son tour.
Dans la cuisine, Tessia ne faisait pas que du thé. Elle réfléchissait à ce qu'elle avait vu. Elle avait senti le vaisseau de Selena user de la magie de cette dernière, et donc par définition, de sa vie.
Pas étonnant qu'elle soit toujours si faible si son hôtesse peut piquer dans ses pouvoirs.
Mais la succube y voyait clairement un danger. Autant Selena avait été un danger pour son hôtesse tant que celle-ci subissait les crises de débauche de la jeune fille, autant semblait-il qu'en touchant aux sceau de l'exorciste, Tessia avait peut-être fait une boulette et modifié la balance. Mais elle n'était pas spécialiste en la matière. Fort heureusement, elle connaissait un jeune homme qui en savait un rayon à ce sujet.
Tout en faisant son thé, elle activa les glyphes de l'appartement pour convoquer un petit diablotin ailé, un messager des enfers.
- Rends-toi sur Terra, au pic des tréfonds, lui commanda-t-elle d'un regard qui ne souffrait pas la contradiction. Trouve Elias Heany Birne et dit-lui que je réclame aujourd'hui sa dette.
Le petit diablotin s'inclina et disparut dans un craquement sec. Tessia reprit ses préparatifs de thé. Il faudrait un petit moment pour que le diablotin trouve son destinataire. Et Elias pourrait mettre encore un plus long moment à venir.
Après tout, on ne déplace pas un maître nécromancien, docteur en magie et biologie comme ça.
-
Anaé frissonnait de plaisir en sentant le regard de Rin courir sur son corps nu. Cela l'excitait d'être l'objet d'admiration et de désirs, et elle sentait presque les envies de Rin grignoter peu à peu ses résistances. Après tout, la méthode douce fonctionnait peut-être mieux.
"J'ai rencontré Tessia dans le parc. Elle m'a caressée, elle m'a...emmenée jusqu'ici...je ne sais pas trop comment, je n'ai qu'un trou noir... Et quand je me suis réveillée, nous étions ici, dans son lit, à nous toucher..."
Anaé caressa les doigts de Rin. Elles étaient maintenant allongées sur le côté, face à face, et elles osaient se regarder sans défiance.
"Tu sais, Rin, tu peux me toucher, si tu veux... sans le moindre sous-entendu sexuel, je veux dire..."
Et pourtant, Anaé désirait être sexuellement touchée. Et elle se doutait que Rin aussi. Elle était venue ici pour le sexe, et Anaé se doutait qu'elle sentirait très vite le besoin d'assouvir des fantasmes avec la seule personne présente dans la chambre : Anaé. Il fallait juste de la patience, de la délicatesse...
"Tu as l'air d'aimer les filles... Tu avais déjà eu des expériences avant Tessia ?"
Anaé jouait à glisser ses doigts sur la main de Rin, à remonter doucement son bras du bout des doigts et à la faire frissonner sous la caresse légère et apparemment innocente.
-
- Non pas du tout, répondit Rin en frissonnant légèrement au contact de la main d'Anaé. je suis bien sortie avec un garçon pendant quelques mois, mais j'avais trop peur d'aller plus loin, alors on s'est séparé. Maîtresse Tessia... Disons qu'elle s'est glissée dans mon intimité presque avant de se glisser dans ma vie... Mais "presque", précisa Rin en rougissant.
L'invitation d'Anaé lui trottant en tête, Rin leva délicatement une main qu'elle posa sur la hanche d'Anaé avant de caresser son flanc doucement.
- Tu dis que tu ne te souviens pas mais que vous étiez occupée à vous toucher. Mais alors comment tu l'a soumise ?
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Les caresses de Rin étaient douces et Anaé retint discrètement ses frissons. Rin se laissait peu à peu aller, et c'était un bon signe. Elle laissait désormais son regard libre de courir sur le corps sensuel d'Anaé et laissait les yeux d'Anaé vagabonder sur le sien. Anaé s'aperçut que ses tétons étaient tendus par les frissons, et que ceux de Rin n'étaient pas mieux.
"Je ne saurai pas te dire. Elle m'a dit qu'elle avait eu tant de plaisir qu'elle m'était dévouée, et je lui ai donné des ordres aussitôt, qu'elle a exécuté avec soumission, sans la moindre question. Je l'ai fait se masturber devant moi et elle s'est fait jouir contre ma jambe sous mes ordres."
La main d'Anaé grimpa plus haut sur le bras de Rin et la pointe de son petit doigt se mit à effleurer discrètement l'arrondi de la poitrine de Rin à chaque passage.
"Tu te caresses souvent ?"
L'intimité de leur dialogue l'excitait, et elle espérait qu'il en était de même pour Rin...
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Rin réfléchit à la réponse d'Anaé en fronçant les sourcils. Ça ne lui sembalit pas normal comme schéma de soumission... À moins que sa maîtresse n'ai été d'humeur taquine. Elle se souvenait d'une fois où son institutrice avait insisté pour qu'elles échangent les rôles. Malheureusement, Rin s'était trouvée tellement empruntée à être celle qui fessait plutôt que l'inverse qu'elle n'était pas convaincue d'avoir été à la hauteur.
Elle senti également le contact furtif du doigt d'Anaé contre sa poitrine et frissonna légèrement, sans pourtant se retirer. Simplement se caresser mutuellement, doucement, tendrement, ça ne la dérangeait pas.
Si en plus il y avait des question intimes au menu, ça rendait la chose un peu plus piquante dans son esprit.
- Oui... Admit-elle en rosissant. À peu près une fois tous les deux ou trois jours... Parfois moins quand ma sœur est libre pour quelques câlins...
Sakura... De l'extérieur il n'y avait rien qui permettait de dire qu'elles étaient jumelles, et pour cause, elles étaient ce qu'on appelle communément des "faux jumeaux". Les "vrais" jumeaux étaient un embryon qui au cours de son développement s'était scindé en deux pour donner naissances à deux personnes au code génétique identique et presque toujours à l'apparence rigoureusement semblable. Les "faux" jumeaux étaient simplement deux ovules qui avaient été fécondés en même temps, comme cela pouvait arriver parfois.
C'était le cas de Sakura et Rin (http://i01.i.aliimg.com/wsphoto/v0/2033489907/Anime-Dakimakura-Pillow-Case-Fate-Stay-night-Saber-Altria-Pendragon-Matou-Sakura-font-b-Tohsaka-b.jpg). Sakura avait les cheveux violets et courts là où ceux de Rin étaient bruns et long, déjà rien que ce détail suffisait à les différencier. Rin avait les yeux bleus, Sakura avait les yeux lilas. Rin était un peu plus grande que sa soeur et Sakura se vengeait en ayant une plus grosse poitrine que Rin, etc...
Mais les deux sœurs adoraient les câlins, ce encore plus depuis qu'elles avaient vaincu leur pudeur pour se faire du bien ensemble. Depuis, elle étaient devenue encore plus complices qu'auparavant.
Et quelque part, Rin trouvait qu'Anaé lui rappelait un peu sa sœur... Du moins, quand elle n'essayait pas de lui donner des ordres.
Elle modifia un peu le trajet de ses caresses pour pouvoir câliner les fesses de son interlocutrice tout en parlant.
- Et toi ? Tu as déjà... Enfin... Soumis des gens... Avant ma maîtresse ?
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Une fois de plus, Rin mentionnait sa soeur, et à ses frissons, il y avait un réel attachement entre elles, un attachement qui plaisait à Anaé pour sa perversité, mais aussi par le fait qu'elle pourrait l'utiliser. Peu à peu, de la tendresse s'était glissée dans le regard de la soumise rebelle. Mais elle restait intriguée par la position qu'avait acquis Anaé, et même Anaé en était troublée : tout cela était arrivé si vite...
"Non, je n'ai jamais soumis des gens... Je suis jalouse de toi, Rin. J'aurais voulu avoir une relation avec ma soeur, si j'en avais eu une..."
Rin lui caressait les fesses. Anaé se dandina un peu pour se rapprocher d'elle, toujours face à face allongées sur le lit, et leurs cuisses se frôlaient. Elle aussi se mit à caresser les fesses de son interlocutrice, et toutes les deux se concentrèrent sur le chemin de leurs doigts sur la croupe de l'autre.
"J'aurais voulu la caresser chaque nuit dans mon lit..."
Les fesses de Rin étaient rondes et chaudes.
"...prendre ma douche avec elle en me frottant contre son corps..."
Leurs peaux étaient hérissées de désir.
"...la retrouver dans les toilettes de l'école pour l'embrasser et la toucher..."
Leurs souffles se firent plus courts.
"...la surprendre à la fin des cours pour l'entraîner dans un coin, pour lui chuchoter combien elle m'aurait manquée..."
Leurs regards ne se quittaient plus, leurs lèvres se frôlaient, sèches mais désireuses. Leurs cuisses en étaient presque à s'entremêler...
"Je ne te donnerai pas d'ordre, mais j'aimerais que tu m'embrasses, Rin..."
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Rin but les paroles d'Anaé en rougissant de manière plus appuyée, mais au fond, elle était plutôt contente. Il était très rare que les gens voient sa relation incestueuse avec sa sœur jumelle comme une bonne chose. Elle se demandait d'ailleurs souvent pourquoi. Elle avait elle-même très longtemps refoulé son envie d'être plus proche de celle-ci et Sakura avait fait de même alors que plus jeunes, elle dormaient souvent l'une dans le lit de l'autre pour se rassurer. Que par la suite elles se soient éloignée leur avait semblé naturel et il avait fallu l'intervention de leur institutrice pour les rapprocher comme dans les premiers temps de leur enfance. Maintenant, Rin était plus heureuse que jamais avec sa sœur et les câlins ainsi que les caresses n'étaient au fond qu'un plus bien agréable.
D'ailleurs en parlant de câlins, la lycéenne remarqua que ceux d'Anaé se faisaient plus insistants, tout autant qu'elle s'était rapprochée d'elle.
Elle senti les doigts de la jeune fille lui caresser les fesses pendant qu'elle énumérait les choses qu'elle aurait voulu faire si elle-même avait eu une sœur. Et elle trouva toutes ses envies... Délicieusement vicieuses mais aussi terriblement romantique.
Puis, alors que leurs jambes s'emmêlaient, Anaé fit enfin quelque chose que Rin pouvait apprécier.
Elle demanda.
- Si ce n'est pas un ordre alors... Gloussa Rin avec un sourire entendu avant de délicatement poser ses lèvres sur celles d'Anaé.
Elle les embrassa délicatement, passant doucement sa langue sur celle-ci, les goûtant, les retenant doucement entre ses dents pour les laisser filer ensuite. Anaé lui libéra rapidement l'accès à sa bouche et à sa langue, mais Rin se déroba avec un petit rire enfantin.
- Tu sais... Si tu veux une sœur, je suis sure que si tu demandes gentiment à Maîtresse Tessia, elle t'en donnera une... Lui dit Rin, laisant sans le vouloir échapper une info pour le moins incongrue.
Puis, sans laisser trop de temps à Anaé pour réfléchir, elle la prit dans ses bras et la fit tendrement basculer sur elle.
- Ok... J'accepte de voir ce que tu vaux comme maîtresse... Lui souffla-t-elle en rosissant, un très beau sourire lui barrant la figure. Tu... Vous avez une heure pour me convaincre... Maîtresse Anaé...
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Une heure, Rin lui accordait une heure. Bientôt, elle supplierait Anaé pour que le supplice dure davantage, et sûrement pour que sa soeur participe. Il fallait qu'Anaé excelle ! Elle allait mettre les bouchées double, mais pas avant d'avoir goûter aux baisers de Rin. Elle lui ouvrit la bouche et lécha sa langue, puis s'empara de ses poignets. Comme elle s'en doutait, Tessia disposait d'un bon attirail pour immobiliser ses soumises, et les bras de Rin se retrouvèrent sanglés aux montants du lit. Puis ce fut le tour de ses jambes, et Anaé se leva, complètement nu, pour s'emparer d'une grande plume qu'elle avait vue dans l'armoire de Tessia. C'était une véritable caverne d'Ali Baba !
La plume commença à faire son office. Anaé la laissa courir subtilement sur les bras entravés de Rin, puis son torse, et Anaé s'amusa de voir ses tétons se tendre. Plus Rin manifestait ses réactions, plus Anaé insistait avec le plume, jusqu'à ce que ses tétons soient de vrais monticules de chair tendus. Alors, Anaé les emboucha et les mordilla, et Rin gémit.
"J'aime voir tes tétons tendus... Je vais m'arranger pour qu'ils le restent."
En un instant, elle trouva deux pinces à linge et les clipsa sur les tétons en érection, et Rin eut du mal à réprimer ses petits cris, mélange de douleur et d'un plaisir masochiste bienvenu. Mais Anaé ne pouvait la laisser se focaliser sur ses seins en émoi. La plume vint se glisser entre ses cuisses, et lentement, vint caresser son sexe...
"Mais qu'est-ce que tu es luisante, Rin ! Je suis sûre que Sakura a le visage trempé lorsqu'elle te lèche, et que tu adores ça ! Parce que tu es une vicieuse, Rin, n'est-ce pas ? Dis-moi que tu es une vicieuse..."
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Rin se laissa faire comme elle l'avait promit. Elle regarda Anaé l'immobiliser à l'aide des menottes de cuir rigides reliées au lit par des chaînes, jaugeant sa manière de l'attacher. Elle n'avait pas l'air d'avoir l'habitude, mais au moins ne commit-elle pas l'erreur de ne pas serrer assez les menottes.
Ainsi attachée Rin était à la merci de sa camarade de classe. Elle se fit la réflexion que peut-être cela rassurait Anaé de la restreindre. Il existait bien des manières de soumettre les gens et toutes ne passaient de loin pas par l'utilisation de moyens de restriction. Elle avait fait des jeux avec sa maîtresse où elle n'avait pas eu le moindre lien sur sa peau et pourtant s'était sentie prise au piège de manière bien plus franche que si elle avait été couverte de chaînes des pieds à la tête.
Par contre quand Anaé revint avec une longue plume rouge, la figure de Rin se décomposa. Et pour cause, Rin était effroyablement chatouilleuse.
- Heu... Maîtresse Anaé je ne pense pas quhIIIII ! HI ! HI ! HI ! STOP ! PITIÉ MAÎTRESSE ! HI ! HI ! HOU ! HOU ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! Cria Rin, riant à perdre haleine, ses yeux embués de larmes dès les premiers attouchements de la plume sur son corps.
Comme Anaé continuait ses attouchement sur son buste, Rin se mit à se tortiller et à ruer dans ses liens pour tenter de se dégager de l'emprise maudite de la plume. Elle hurla de rire dans la chambre, suppliant entre deux éclats pour que le cauchemar s'arrête malgré que son corps réagisse très favorablement à l'excitation et que ses tétons pointent comme s'ils cherchaient à décoller de ses seins.
Quand Anaé pris ses seins dans sa bouche pour les mordiller, Ceux-ci étaient déjà si sensibles, que Rin poussa de longs gémissements entre rire, douleur et plaisir.
"J'aime voir tes tétons tendus... Je vais m'arranger pour qu'ils le restent." Déclara Anaé en reposant finalement la plume, laissant finalement la pauvre Rin reprendre son souffle.
Après l'enfer des chatouilles, les pinces à linge qui se refermèrent sur ses tétons dressés furent presque un soulagement pour la pauvre lycéenne à bout de souffle. Elle gémit doucement en sentant les morceaux de bois mordre sa chair et laissa sa tête reposer sur le lit, les yeux clos, concentrée sur son cœur qui battait furieusement à ses tempes.
Mais quand ele senti à nouveau la plume revenir vers elle et son entrejambe, elle la releva d'un coup complètement paniquée.
- Ana... Maîtresse, pitié ! Plus de chatouilles ! Je n'en peux plus !
"Mais qu'est-ce que tu es luisante, Rin ! Je suis sûre que Sakura a le visage trempé lorsqu'elle te lèche, et que tu adores ça ! Parce que tu es une vicieuse, Rin, n'est-ce pas ? Dis-moi que tu es une vicieuse..."
- Oui maîtresse ! Vous avez raison, je suis une vicieuse ! Approuva vigoureusement Rin. Je vous en supplies ! plus de chatouilles maîtresse Anaé !
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Anaé ne s'était pas attendue à ce que Rin soit aussi chatouilleuse. Mais après tout, si elle préférait la manière plus ferme... Lorsqu'elle retira la plume, elle vit que, malgré les rires nerveux, le sexe de Rin avait réagi très positivement et luisait délicieusement. Anaé se retint de le dévorer et se contenta de sortir quelques nouveaux jouets et activa notamment un gros sextoy vibrant. Mais au lieu de l'appliquer sur le corps de Rin, elle le posa sur les draps, de façon à ce que ses énergiques vibrations frôlent le sexe humide de la soumise. Celle-ci recommença à se tortiller et à rire nerveusement, mais cela lui passa vite. Quelques secondes plus tard, elle se dandinait, tirant sur ses liens, pour coller son sexe contre la surface vibrante. Ce plaisir refusé était exquis pour Anaé, et dès lors que Rin tirait trop fort, elle envoyait une pichenette sur une des pinces à linge, figeant Rin dans un petit cri.
"Tu en as envie, Rin ?"
Le visage de la soumise s'était empourpré de désir, son souffle était court, et Anaé passa un doigt malicieux sur le sexe de Rin, insistant doucement sur son clitoris, et porta le doigt à sa bouche.
"Je te veux brûlante, bouillante, pour le feu d'artifice final..."
Elle l'enjamba et lui offrir une pleine vue sur son sexe. Anaé aussi devait être luisante, mais Rin aurait trop de respect pour le lui faire remarquer.
"Si tu lèches bien, tu seras récompensée en bonne soumise..."
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Rin regarda la plume s'éloigner d'elle avec soulagement, poussant un soupir qui trahissait ses pensées mieux que tous les aveux du monde. Ensuite elle vit la jeune brune revenir avec un gros gode vibrant, l'un de ceux avec lesquels Tessia jouait si facilement avec elle. Un de ceux qui l'avait déjà faite jouir des dizaines de fois et son sourire nerveux se transforma en un sourire d'anticipation.
Elle sentit les vibration de l'appareil quand maîtresse Anaé le posa entre ses cuisses largement écartées par les liens. Cependant, même si elle en sentait les soubresaut, celui-ci ne la touchait pas. Elle se demanda pendant quelques secondes pourquoi avoir posé un sextoy allumé entre ses jambes sans s'en servir contre elle.
Mais il lui faisait tellement envie... Elle se souvenait si bien de la sensation de l'avoir sur elle. En elle... Rien que le souvenir la fit humidifier copieusement son intimité et la frustra à un point difficile à décrire. Elle tenta de tirer sur ses liens pour tenter de rapprocher ses lèvres intimes de l'objet de ses désirs, mais une pichenette sur son téton l'arrêta tandis qu'elle poussait un cri de surprise et de douleur mêlé.
"Tu en as envie, Rin ?" Lui demanda maîtresse Anaé.
La jeune lycéenne brune hocha la tête en rosissant. L'instant d'après elle la rejetait en arrière, gémissant langoureusement en sentant un doigt de maîtresse Anaé glisser sur son intimité avant de venir titiller son clitoris déjà bien gonflé de désir.
"Je te veux brûlante, bouillante, pour le feu d'artifice final..." Lui souffla sa maîtresse en portant le doigt qu'elle venait d'humidifier à sa bouche pour le goûter.
Rin sentait son envie de la jeune fille monter de plus en plus. Elle retrouvait progressivement les sensations qu'elle avait jusque-là assimilées uniquement à maîtresse Tessia. Elle sourit tendrement à Anaé tandis que celle-ci venait doucement s'asseoir sur son buste et lui présenter son sexe luisant de désir.
"Si tu lèches bien, tu seras récompensée en bonne soumise..."
- Hooo... Oui maîtresse Anaé... répondit langoureusement Rin, le regard hypnotisé par la vulve de sa nouvelle maîtresse à l'essai.
Elle ferma les yeux et sortit sa langue pour commencer son travail. Et quel travail ! Elle n'avait pas été entraînée par une succube pour rien. Rin était experte dans ce domaine où elle s'exerçait depuis bientôt un an à raison de parfois plusieurs séances par jour et rarement moins de quatre fois par semaine au minimum. Elle connaissais désormais par cœur tous les points sensibles qu'il pouvait y avoir dans un sexe féminin et les titilla avec sa langue l'un après l'autre, n'en oubliant aucun, donnant à Anaé un exemple de ce qui pouvait se faire de mieux en matière de cunnilingus. Ses attentions linguales ouvrirent en grand les vannes de l'excitation de sa maîtresse par ses coups de langue agiles et une expertise dans la variation de rythme des attouchements oraux sur la surface à exciter. Elle continua à faire monter le plaisir et le désir de maîtresse Anaé en flèche, n'ayant reçut aucune instruction de se retenir.
Anaé se serait assise sur une dizaines de langues ayant pour seul but de la faire jouir le plus vite possible que le résultat aurait été le même que ce que lui faisait subir Rin en ce moment.
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Anaé n'en revenait pas. Elle devait se concentrer pour éviter de jouir trop vite, mais Rin était une véritable diablesse lorsqu'il s'agissait de lécher ! Anaé savait qu'elle mouillait déjà abondamment, mais là, Rin savait la transformer en un véritable ruisseau de cyprine. Il fallait pourtant qu'elle tienne, qu'elle ne manifeste rien... Elle tendit les mains vers les affaires de Rin et en tira sa culotte trempée. S'il le fallait, Anaé se bâillonnerai elle-même pour ne pas manifester à Rin son plaisir intense. Elle vit également le sac de Rin et sourit pour elle-même : voilà qui allait être pervers à souhait ! Elle y plongea la main et en sortit deux objets durs : le premier, qu'elle mit de côté, et le second, qui devait être un petit cadeau de Tessia : un godemiché long, fin et métallique, qu'elle avança vers le deuxième orifice de Rin. Au début, le bassin de Rin fit des embardées, mais Anaé continua à avancer les deux sextoys jusqu'à les coller ensemble à l'entrée des deux orifices. Rin se mit à haleter, rendant son travail plus difficile. Mais Anaé était loin de lui en vouloir, elle en profita pour s'éviter de décoller trop vite...
"Tu es une excellente lécheuse, Rin... Ta soeur doit connaître des orgasmes fabuleux !"
Avant même qu'elle ne réponde, les deux sextoys entrèrent en Rin, dont le corps s'arqua violemment. Elle était déjà presque à sa limite lorsque Anaé les avait collé à son entrecuisse, elle était maintenant en complète hystérie. Des gouttes de cyprines giclaient déjà sur les draps ou glissaient le long de sa raie pour lubrifier le passage vers son anus. Rin allait jouir, et Anaé savait que de l'entendre déclencherait l'orgasme en elle. En tâtonnant, elle ramassa l'autre objet et l'alluma. Le portable de Rin. Elle trouva rapidement le numéro de sa soeur, Sakura et s'assit davantage sur le haut du visage de Rin, qui ne pouvait plus rien voir, mais pouvait gémir.
"Tu aimerais que Sakura soit là, pour jouir avec toi ? Que ce soit elle qui se glisse en toi ?"
Tout à son délire, Rin commença à geindre plus fort, sa langue perdant son agilité au profit de la sauvagerie. Entre deux halètements, elle gémit "Sakura" tandis qu'Anaé entendait une petite voix décrocher le téléphone en demandant qui était à l'appareil. Anaé eut juste le temps de ramasser la culotte de Rin et de l'enfoncer dans sa bouche, laissant à la soumise le pouvoir de hurler tout son saoul. Et ce fut le cas : Rin se mit à hurler le nom de Sakura en jouissant, son plaisir devenu particulièrement sonore, sa cyprine giclant sur les draps, son corps se tordant de bonheur. Anaé jouit directement sur elle, faisant couler sur son visage son propre plaisir. Après un instant, Anaé recracha la culotte, prit le portable et, profitant de l'inconscience momentanée de Rin, murmura ces seuls mots : "Viens chez ta maîtresse, Rin t'attend".
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Sakura était au centre commercial avec une amie en train de faire un peu de shopping quand son portable sonna. Elle le sortit de son sac à main et sourit tendrement en voyant s'afficher la photo de sa jumelle sur l'annonceur d'appelant.
- Allo ? Rin ? Répondit Sakura.
- Haaa... Haaaa... Sakura.... Entendit-elle sa sœur soupirer de loin, comme si son téléphone n'était pas exactement à côté d'elle.
- Rin ? Qu'est-ce qu'il se passe ? S'inquiéta la jeune fille aux cheveux mauve.
Elle écouta sa soeur continuer à soupirer et à gémir de manière de plsue n plus anarchique et elle comprit vite que Rin était en plein acte sexuel. Et donc la seule personne qui pouvait l'appeler pendant ça était soit Ayako ou sa maîtresse bien-aimée, Tessia.
- M... Maîtresse ? Risqua-t-elle un ton plus bas en s'éloignant un peu de son amie pour éviter qu'elle ne l'entende utiliser ce terme.
Encore une fois, seuls les gémissements de sa soeur lui répondirent et elle l'entendit finalement pousser un petit cri qu'elle connaissait bien : elle venait de jouir. Sakura regarda le téléphone de moins en moins sûre d'elle. Puis une voix qu'elle ne connaissait pas se fit entendre.
"Viens chez ta maîtresse, Rin t'attend".
Sakura resta figée. Elle ne connaissait pas cette voix, mais elle faisait référence à deux choses qui pouvaient très mal tourner pour elle si cela venait à se savoir. Sa relation incestueuse avec sa jumelle et sa maîtresse qui, en plus d'être une démone, était dans une situation des plus illégales en couchant avec ses propres élèves.
C'est un peu pâle que Sakura prit congé de son amie et se précipita pour prendre le bus. En faisant au mieux, elle mettrait quand même une bonne demi-heure à aller chez Tessia. Elle habitait un peu à l'extérieur de la ville parce qu'elle avait une voiture et que c'était plus calme, mais les magasins, eux, étaient au centre-ville.
De son côté, Rin reprenait doucement son souffle la tête toujours entre les cuisses de sa maîtresse en essai. Elle avait vaguement entendu celle-ci dire quelque chose à quelqu'un, mais elle n'avait pas vu qui ni bien entendu quoi. Peut-être s'adressait-elle à maîtresse Tessia ?
En tout cas, elle avait bien joui. Si elle trouvait qu'Anaé manquait un peu de délicatesse, au moins savait-elle lui mettre la pression convenablement pour la pousser à un orgasme tout-à-fait descend.
- Hummm... Merci maîtresse Anaé... Soupira-t-elle en bonne petite soumise, attendant la suite.
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Le soupir d'aise de Rin fut délicieux à entendre, et Anaé l'embrassa longuement pour la féliciter de sa marque de confiance. Le baiser tourna rapidement à un jeu de langue très érotique, qui ne tourna à la défaveur de Rin que parce qu'elle était encore retenue par les liens. Elles se séparèrent sans se quitter des yeux, et Rin comme Anaé sentaient leurs coeurs battre à tout rompre. Dans sa cuisine, Tessia ressentit même cet afflux d'énergie positive : c'était donc le pouvoir secret d'Anaé qui maintenait Selena enfermé, le pouvoir de susciter...l'amour ? Voilà qui était inquiétant...et diablement excitant !
Anaé détacha les liens de Rin et la releva, et la petite soumise put contempler la puissance de son orgasme en frissonnant : des gouttes de cyprines roulaient encore entre ses cuisses. Anaé plaça Rin face à un mur, les bras tendus, les jambes écartées, comme pour une fouille, et observa son bassin un peu rougi par les pénétrations. Elle s'empara d'une crème apaisante et la passa généreusement sur le sexe et l'anus de Rin, si généreusement que les deux orifices furent bientôt plus lubrifiés que protégés. Rin était encore très sensible, et la caresse des doigts crémeux la faisait geindre, mais Anaé voulait l'entendre la supplier de la prendre. Alors, elle retourna fouiller dans l'armoire et passa une ceinture qu'elle combina à un fin jouet vibrant, dont la base stimulerait en plus son propre sexe. Puis, elle passa une paire de gants dont elle avait entendu parler, dont les bouts de doigts vibraient et stimulaient grandement... Enfin, elle alla s'asseoir calmement sur un petit fauteuil faisant face au lit et appela Rin.
"Viens t'asseoir sur moi, Rin... Non, tu n'es pas obligée de t'empaler sur le gode, tu me supplieras tôt ou tard de te l'enfoncer pour te faire jouir..."
Avec un sourire de défi, Rin s'assit sur les jambes d'Anaé, le gode vibrant passé sous ses fesses, tournant le dos à Anaé. Celle-ci lui écarta les jambes avec fermeté, de sorte qu'une personne sur le lit aurait pu voir avec précision l'anatomie intime de Rin, qui rougit à cette pensée. Sa posture était indécente, avec son sexe encore rouge mais huileux, et ses tétons encore mordus par les pinces à linge. Puis, Anaé posa ses mains gantées sur Rin et la soumise s'arqua : la première main venait d'électriser son sexe, la suivante stimulait un de ses seins en trouvant écho avec la pince à linge. Elle gémit, et les pulsions électriques continuèrent, entraînant de nouveaux gémissements. Relâchant rien qu'un instant le sein, Anaé mit en route son gode vibrant et reprit en main la poitrine de Rin, qui sentit une vibration intense frôler à nouveau sa raie, caressant sournoisement l'espace entre ses deux orifices intimes. Ces gants étaient réellement merveilleux, et Anaé savait les utiliser avec tant de perversité, se contentant de la rendre folle de désir, lui donnant l'impression que son clitoris et ses tétons gonflaient de désir à en éclater. Peu à peu, son intimité, déjà lubrifiée par la crème, se mit à mouiller et à s'apesantir, l'attirant lentement vers le gode vibrant.
Toute à son plaisir, Rin n'entendit même pas sonner à la porte. Comme Anaé s'en doutait, Tessia allait accueillir Sakura et la mener très vite dans la chambre. Il fallait que le spectacle soit parfait...
"Rin, je sais que tu as envie de moi en toi... Tu as été une bonne soumise, la fin de l'heure approche... A toi de me supplier de te prendre par où tu le désires..."
La porte allait s'ouvrir bientôt, et Anaé voulait que Rin soit en pleine jouissance quand sa soeur entrerait...
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Tessia entendit la porte sonner et haussa un sourcil surpris. Elle avait terminé le thé depuis longtemps, mais les filles ayant migré dans sa chambre et semblant occupées, elle avait préfér rester au salon, malgré sa tenue plus que provocante. Elle en avait profité pour faire un peu de ménage et faire disparaître les traces des récents jeux avec Anaé.
Elle est plutôt douée sur le chemin de la perversion la petite... Avait-elle songé en suivant les ébats de Rin et Anaé via les caméras de Cortana dans sa propre chambre
En temps normal elle les désactivait pour éviter de garder des traces de ses parties de jambes-en-l'air avec des mineures, qui plus est ses propres élèves. Mais là elle avait fait une petite exception et profitait du show en streaming. Mais pour éviter des questions elle avait coupé le son et n'avait pas bien vu ce qu'Anaé avait bricolé avec le portable de Rin. Elle se disait juste qu'il faudrait qu'elle lui en touche deux mots si elle se mettait en tête de prendre des photos de ses soumises sans leur accord.
C'est en allant à la porte et quand la caméra extérieur afficha l'image d'une Sakura un peu haletante et visiblement agitée que Tessia commença à comprendre. Elle ouvrit la porte.
- Bonsoir Sakura, entre vite. La salua-t-elle en se servant de la porte pour masquer en partie sa tenue.
- Maîtresse, est-ce que Rin est chez vous ? Demanda Sakura immédiatement après être entrée.
- Oui, elle est bien là. Elle joue avec une nouvelle dans ma chambre.
Dire que Sakura poussa un soupir de soulagement aurait été traiter de brise un ouragan.
- Dieux merci ! Soupira-t-elle de soulagement en s’affaissant à genoux sur le pallier.
- Que t'est-il arrivée ma pauvre chérie ? S'inquiéta Tessia en se penchant sur la lycéenne qui avait les yeux humides d'émotion.
- J'ai reçu un coup de fil super bizarre du portable de Rin et j'ai cru... Enfin, ça ressemblait tellement à ce que ferai un kidnappeur... J'ai crains le pire... S'empourpra Sakura.
- Ho, ce n'était que ça ? Gloussa Tessia en aidant la jeune fille à se relever.
- Mais si vous me dites que tout va bien, alors je suis rassurée ! Sourit Sakura.
- Hummm... Tout vas bien... Il faut le dire vite... Grimaça Tessia.
Sakura leva un regard surpris sur elle et Tessia commença à lui résumer ce qu'il s'était passé. Et comme elle était au courant pour sa propre nature de succube, elle ne lui cacha rien de ce qu'elle savait.
- Vous avez accepté de jouer les soumises pour l'hôtesse d'une succube ? Et vous l'avez laissée tenter de convaincre Rin de se soumettre à elle ? S'étonna Sakura en regardant la projection au salon où sa sœur se trémoussait sur les genoux d'Anaé en proie au plaisir le plus débridé.
- Je me sentais d'humeur joueuse... Avoua Tessia sans montrer le moindre remord. Mais comme je te l'ai dit, elle ignore qu'elle est l'hôtesse d'une succube. C'est parce qu'elle avait un trou de mémoire plutôt important et que je voulais éviter la possibilité qu'elle le prenne pour un viol que j'ai jouée la comédie. Et maintenant ça se retourne un peu contre moi.
- Et vous ne pouvez pas reprendre les rênes ? Interrogea Sakura d'un ton surprise en regardant sa jumelle finalement choisir de faire entrer le gode vibrant dans son sexe luisant et crémeux.
- J'avoue avoir un peu peur de ce qu'il se passerait si je passais de soumise à dominante en un clin d’œil. Je n'ai pas envie de froisser la demoiselle, elle est plutôt jolie et la conserver m'intéresserais, ne serais-ce que pour garder un œil sur ma consœur prisonnière en elle.
- Et si vous proposiez à sa consœur votre vaisseau ? Temporairement je veux dire, histoire qu'elles fassent connaissance ?
- J'y ai pensé, mais je ne suis pas sûre qu'arborer ma forme de succube serait la meilleure des idées à l'heure actuelle...
- Et nous sommes censée faire quoi ? Jurer allégeance à une nouvelle maîtresse ? Rétorqua Sakura d'un ton visiblement très peu emballé par l'idée.
Tessia réfléchit plusieurs secondes avant de soupirer.
- Tu as peut-être raison, la plaisanterie a suffisamment duré... Quoique... Songea Tessia à voix haute avant de regarder Sakura. Je ne lui ai pratiquement pas parlé de toi, elle ignore une bonne partie de ton caractère...
Sakura la regarda sans comprendre, Tessia lui fit signe de se pencher pour lui expliquer.
Rin était dans les affres du plaisir et à deux doigts d'atteindre l'orgasme quand elle senti son lien télépatique se rouvrir et une instruction éclater dans son cerveau : "joue le jeux".
Elle resta perplexe une demi-seconde jusqu'à ce que la porte de la chambre s'ouvre en claquant et qu'une Sakura a l'air furieuse fasse irruption dans la pièce.
- RIN, AU PIED ! Cria sa jumelle d'un air furibarde avant de se tourner vers Anaé. Et toi, qu'est-ce que tu fais avec ma salope personnelle ! Grogna la jumelle aux cheveux violets, son regard lançant des éclairs.
D'abords surprise, Rin se souvint des instructions et se dégagea soudain de l'étreinte d'Anaé pour ramper aux pieds de sa jumelle à quatre pattes, arborant un petit air contrit.
Tessia resta au salon, regardant la scène un petit sourire au coin des lèvres.
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L'instant d'avant, Anaé était en train de jouer perversement, maintenant Rin dans un état proche de la folie en manipulant ses envies, en frôlant sa jouissance sans pour autant y céder. Son sexe dégoulinait de désir, ses gémissements résonnaient sans discontinuer...et l'instant d'après, une jeune femme entra, visiblement énervée, et s'empara du pouvoir sur Rin. On aurait dit la petite soumise, avec ses yeux lançant des éclairs et son corps désirable, mais avec les cheveux violets et une fausse pureté bien plus frappante. Et au plaisir du jeu, Anaé ressentit ensuite la fatigue et la peur. Il y avait trop de dominantes ici, Anaé se sentit ridicule, à jouer l'autorité alors qu'elle n'en avait ordinairement que peu. Son coeur se mit à trembler et ses yeux s'humidifièrent. A trop vouloir profiter, elle se heurtait à d'autres, et Anaé ne pouvait se confronter à tant de filles faisant battre son coeur.
Sans un mot, elle se leva, retira le gode-ceinture qui vibrait encore avec dérision, dégrafa les gants qui tombèrent mollement au sol, et ramassa ses affaires. Elle sentit le regard de Rin et de sa soeur sur elle alors qu'elle se rhabillait, mais personne ne lâcha le moindre mot. Une fois décente, Anaé tournait le dis aux deux soeurs, lorsqu'elle murmura :
"Tu m'avais donné une heure, Rin. J'espère t'en avoir fait profiter..."
Elle en avait les larmes aux yeux...
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Tessia regarda la scène depuis le salon, et comprit qu'elle avait été trop loin. Ça avait été la plaisanterie de trop et elle reposa sa tasse en ayant envie de jurer comme le dernier des convoyeurs infernaux de sa propre bêtise. Elle se rendit à l'entrée de sa chambre au moment où Anaé en sortait, l'air toute abattue.
- Anaé, ma petite chérie, attends une seconde. Je te jure que nous ne voulions pas te blesser Sakura et moi. S'excusa la succube en attrapant Anaé par les épaules. Je suis navrée, c'est de ma faute. Tu es une jeune fille merveilleuse. Je t'ai un peu trop secouée pour tes débuts. Je t'en prie ma chérie, ne pars pas comme ça.
- Ou... Oui, c'est vrai, dit Sakura d'un ton contrit, beaucoup plus doux. Désolée, je voulais pas te faire de peine...
Rin se redressa sur ses genoux et saisit Anaé par la taille, nichant sa tête contre son ventre.
- C'était génial, maîtresse Anaé. Je t'en prie, je t'aime maintenant. Ne t'en va pas... Reste ! Je serais ta petit salope quand tu voudras ! La supplia Rin en s'accrochant à elle.
- Oui, moi aussi, je te ferais tout ce que tu voudras ! Rebondit Sakura en agrippant Anaé pour la serrer contre elle. Je m'excuse vraiment de t'avoir fait pleurer ! Excuse-moi !
Tessia s'agenouilla à son tour devant Anaé et lui sourit tendrement.
- Tu as un étrange pouvoir Anaé. Une capacité qui fait que les gens t'aiment d'instinct, sans comprendre pourquoi. Mais bon, je ne peux pas cacher ma nature. Je ne suis pas soumise de caractère Anaé. J'ai voulu te donner le contrôle pour que tu prennes confiance et que tu me fasse confiance. En faisant ça, j'admet avoir peut-être commis une erreur. Tu es libre Anaé bien sûr. Libre de partir comme de rester. Rin et Sakura sont plutôt soumises et même si Rin s'est beaucoup rebellée de prime abord c'est parce qu'elle ne te connaissais pas assez. Maintenant regarde comme elle est contente d'être à tes pieds.
Ce disant, Rin sourit plus largement à Anaé et frotta sa tête contre le ventre de la jeune fille. Sa soeur jumelle afficha un sourire à son tour et parla d'une voix douce.
- Tout ira bien. Si ma sœur estime qu'elle peut te faire confiance, alors moi aussi tu peux me faire ce que tu veux... Enfin, juste je suis encore vierge et j'aimerais le rester alors tout sauf une pénétration vaginale, ok ? Et puis aussi, pas de problème si tu veux que Rin et moi on fasse des cochonneries pendant que tu regardes. Rosit Sakura.
Tessia laissa Sakura terminer ses propositions et elle rebondit sur elles.
- Je veux bien me soumettre à nouveau à toi si tu veux, mais je te propose plutôt de rester moi-même et de t'aider en t'apprenant comment dominer ces deux petites vicieuses. Ou si tu veux, on peut repartir de zéro et tout recommencer moi ça ne me pose pas de problème. Mais j'aimerais vraiment que tu restes. Je ne t'ai pas menti en te disant que tu étais devenue importante pour moi... Je t'aimes Anaé. Tu as une place spéciale dans mon cœur n'en doutes pas un seul instant. Termina Tessia en serrant les trois jeune filles dans ses bras.
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Anaé se retrouva au milieu des embrassades et se sentit soudain extrêmement bien. Tellement bien qu'elle entendit ce cri de désespoir en elle, Selena hurlant dans son coma. Et ce fut comme si elle avait soudain tout compris : sa possession, les abus, les frasques, son corps totalement sous les ordres de Selena... Et loin de l'inquiéter, Anaé ressentit la puissance de Selena abreuver non plus son sexe, mais son coeur. Une vague profonde d'amour émana d'elle, si puissante que Rin et Sakura la serrèrent plus fort et que, toute à sa déclaration étrange pour une succube, Tessia se sentit irrémédiablement attirée...et l'embrassa comme une femme aimant une femme, tout simplement, sans artifice ni arrière-pensée...
"Moi aussi, je t'aime, Tessia... Et je vous aime aussi, les filles..."
Anaé passa une main impérieuse sur leurs chevelures, et les deux filles ronronnèrent de plaisir. Anaé s'émerveilla de leur susciter un tel bonheur par un simple contact, mais ce qu'elle leur disait était vrai : elle débordait d'amour.
"Tessia, apprends-moi, apprends-moi à donner mon amour à ta manière, apprends-moi à nourrir de plaisir ces deux coquines. Je serai ton élève, je boirai tes mots..."
Elle s'empara d'une main de Tessia et en embrassa la paume, puis l'attira contre elle. Rin et Sakura restèrent en attente, et Anaé se pencha devant elle. Elle embrassa Rin doucement et celle-ci tressaillit. Elle était encore extrêmement sensible et Anaé sentait son orgasme encore frustré la guetter, à fleur de peau.
"Ne m'appelle pas maîtresse, Rin, je n'en mérite pas le titre. Appelle-moi "grande soeur" si tu le veux, et je suis ravie que tu aies aimé le plaisir que je t'ai donné..."
Puis, elle se tourna vers Sakura et approcha ses lèvres. Elles ne se connaissaient pas, mais Sakura se sentait en confiance et ses lèvres accueillirent celles d'Anaé comme si elles s'étaient toujours connues.
"Tu es toute excusée, Sakura, tu voulais protéger ta soeur et j'espère pouvoir compter sur toi comme vous comptez l'une sur l'autre. Mais c'est auprès de Rin qu'il te faut faire amende honorable. Tu l'as interrompue au bord de l'orgasme. Offre-le lui, offrez- nous votre amour..."
Elle fit s'asseoir Tessia sur le fauteuil et s'assit contre elle, exposant son corps à toutes les caresses que la succube pourrait lui offrir, pendant que les deux soeurs montaient sur le lit...
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Tessia regarda la scène avec un immense sourire de bonheur non feint. Elle avait réussi à éviter la catastrophe et en plus Anaé venait de s'intégrer à son cercle intime. Par-dessus le marché, la soumission qu'elle avait gagnée de la part de Rin avait mise en confiance sa sœur jumelle Sakura qui du coup semblait tout à fait d'accords de passer tout de suite à l'étape supérieure d'une relation habituelle.
Pourtant, Anaé ne s'était pas départie de son côté joueur et légèrement dominante. Et elle insista pour que Sakura fasse amende honorable auprès de Rin pour l'avoir interrompue dans le jeu qui les occupaient avant qu'elle ne fasse irruption comme un bélier dans une porte de château.
Tessia gloussa en voyant la jeune fille aux cheveux violets rougir légèrement. Mais si Sakura était facile à faire rougir, elle était aussi l'une des plus assidues quand il était question de se faire du bien. Elle hocha la tête avec enthousiasme malgré ses joues toutes rouges.
- Compte sur moi, je vais faire de mon mieux ! Dit-elle en tournant vers Rin un sourire affamée.
Rin ne put s'empêcher de déglutir en la voyant ainsi. Elle imita à la perfection la demoiselle qui vient de se voir offrir à un monstre de perversion comme casse-croûte. Mais elle se laissa entraîner vers le lit sans résistance où elle s'allongea sans rechigner, les cuisses largement ouvertes et son sexe brillant d'humidité tout offert à sa jumelle.
Celle-ci décida de se mettre plus à l'aise et défit la petite cravate de son uniforme scolaire avant de se débarrasser du gilet puis dans la foulée de sa chemise blanche. Une fois en soutiens-gorge à dentelles d'un mauve plus clair que ses cheveux, Sakura grimpa sur le lit et enfoui doucement sa tête entre les cuisses de sa jumelle qui se mit immédiatement à soupirer et à gémir dès les premiers coups de langue.
De son côté, Tessia avait eue la surprise d'être tirée par Anaé jusqu'au siège du salon où elles pouvaient voir les deux sœurs se faire du bien sur l'écran de projection. Anaé la fit s'asseoir et s'allongea littéralement sur elle, grand offerte. La succube sourit et se dit qu'il était temps d'avouer certaines choses à al jeune fille.
- Anaé, ce que je vais te dire risque de te choquer un peu mais... Je ne suis pas humaine...
Ce disant, Tessia cligna des yeux et quand elle les rouvrit, ses pupilles d'habitudes bleu océan avaient pris une teinte rouge grenat et, au lieu de leur forme ronde habituelle, avaient désormais celle d'amande plus proche de celles des chats et autres félins.
- Je suis une démone Anaé. Pour être plus précise, je suis une succube, une démone du sexe. Et je crois que vous commencez peut-être à comprendre pourquoi je vous ai approchée initialement dans le parc. J'ai senti l'énergie d'une sœur en vous et je voulais comprendre. Mais sachez que vous n'avez rien à craindre de moi. Je pensais juste que nous pourrions... Passer aux choses sérieuses...
Tessia posa la main sur son entrejambe où une lumière se fit un court instant. Quand elle la retira une très belle verge longue, grosse et gonflée se trouvait désormais légèrement au-dessus de son intimité féminine, pointant vers le ciel ses méandres veineux.
- Vous pourrez le faire aussi si vous me laissez vous apprendre... Proposa Tessia en guidant la main de la jeune demoiselle vers son nouveau membre masculin.
Elle l'y déposa avant de la relâcher puis d'user de ses mains libres pour caresser le corps offert sur le sien à travers les habits qu'elle avait remis.