Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Charis Trident

Dieu

« Charis ! »
 
La voix, puissante et grave, porta à travers tout le camp de guerrier qui s’était établi au pied de la Montagne des Veuves. L’homme qui venait de crier ce nom était un combattant tout en muscle. Son torse musculeux, tanné par le soleil était parcouru de cicatrices qui laissaient des traces blanchâtres. Un pagne couvrait ses joyaux, et découvrait des jambes puissantes dont les muscles se contractaient à mesure qu’il marchait. De grandes enjambées furieuses. Son visage dur exprimait un tel mécontentement que ça n’augurait rien de bon pour la dénommée Charis. La tension dans son sillage était palpable. Chaque homme et chaque femme qu’il croisait s’écartait de son chemin, un air mi-amusé, mi-compatissant pour celle qui subirait les foudres du chef du clan du Trident Rouge.

Il avançait parmi son peuple, déterminé, furieux et agacé. Il arrive bientôt à une tente fermée. Les peaux d’animaux qui couvraient la structure étaient usées, mais encore bonnes. Le chef de tribu, d’un geste coléreux, décrocha une des peaux qui masquaient la fermeture de l’habitacle.

« Charis ! Réitéra-t-il, d’une voix grondante comme le tonnerre. »

Face à lui, une jeune femme au teint hâlé par le soleil. Elle semblait avoir reçu le baiser du feu, étant donné l’intensité de sa couleur de cheveux cuivrée. Ses yeux, deux perles d’acier, se fixèrent sur l’homme qui venait d’entrer. Précipitamment, elle s’écarta du jeune homme contre qui elle s’était lovée et sortit de sa couche.

« Père, s’exclama-t-elle, décontenancée. »

L’homme porta sur elle un regard noir, ténébreux. Ses lèvres s’étirèrent en un rictus furibond. Puis ses yeux d’onyx dérivèrent vers le second homme de la tente. Ce dernier, un peu moins grand que le chef, semblait se ratatiner sous le regard orageux qui était porté sur lui.

« Dégages d’ici, toi, lança-t-il dans un souffle. »

Le jeune homme ne se fit pas prier et, prenant à peine le temps de ramasser son pagne, il prit la tangente sans demander son reste. Charis soupira, dépitée devant l’attitude peu téméraire de l’homme qui venait de partager sa couche.

Son regard d’argent revint se poser sur son père tandis qu’elle croisait les bras, peu gênée de se retrouver nue devant son géniteur. En même temps, elle n’avait pas de quoi être gênée. Il n’y avait pas trop de pudeur au sein du clan, et elle était relativement belle. Sans compter sa crinière de feu dorée, elle possédait une peau douce, quoique marquée à certains endroits par quelques cicatrices qui se fondaient assez aisément sur sa peau bronzée. De fins muscles se voyaient sur ses bras, et ses cuisses, dénotant une activité physique régulière, et la souplesse de ses gestes démontraient une grâce sans doute innée, royale. Sa poitrine, ferme, tient fièrement sur son buste délicat, et attire sûrement l’œil de beaucoup d’hommes. Ses petites aréoles sont d’une teinte légèrement plus foncée que sa peau, et ses tétons érigés démontrent qu’elle n’était pas qu’occupée à faire de chastes câlins avant que son père ne déboule.

Plantant finalement ses mains sur ses hanches étroites, soulignant sa taille fine et sa cambrure de rein avantageuse, elle plisse les yeux.

« Qu’est-ce que j’ai encore fait, siffla-t-elle, mécontente.
Je t’avais pourtant dit que je ne voulais pas te voir fréquenter ce freluquet. Il n’est pas digne de toi.
Pas digne ?
Non. Ce n’est même pas le meilleur de mes guerriers. Tu es une princesse, au nom de Crom. Tu te dois de te comporter comme telle. Celui qui gagnera ta couche doit être quelqu’un qui soit digne de toi. De moi. Du clan. Fort, et raisonnable. Il sera amené à être chef, quand je mourrais. Je ne veux pas te voir batifoler avec n’importe quel bâtard, grogna-t-il. Et puis, il faut qu’il t’aime. Que ce ne soit pas juste un coup de cœur. »

L’expression agacée de Charis se radoucit. Son père, malgré l’air grognon qu’il arborait, se souciait d’elle comme de la prunelle de ses yeux. Il ne faisait que la protéger. Elle en avait conscience. Mais elle ne pouvait empêcher son esprit de se rebeller. A vingt-deux ans, elle était une femme faite, et tolérait mal d’être encore couvée comme une enfant. Elle avait besoin de faire ses propres choix, ses propres erreurs. Si son père le comprenait, il n’agissait pourtant pas ainsi. Il la protégeait un peu trop. Et, par contradiction, Charis défiait son autorité.

Elle l’aimait de tout son cœur, mais elle avait besoin d’indépendance. Ce n’était pas le genre de femme qui se soumettait à l’autorité sans rien dire. Casse-cou, déterminée, insolente et teigneuse pourraient être les adjectifs la décrivant. Cependant, malgré sa rébellion ouverte et son manque d’égard impertinent envers son rang, elle était également douce, sensible et aimante. Raisonnable, dans la mesure du possible. Emportée, il est vrai, mais elle savait reconnaître ses erreurs.

« Je sais… Je suis désolée. Mais tu m’étouffes un peu trop, père. Je… J’ai besoin de vivre ! D’apprendre de mes erreurs ! Je sais bien que la mort de ma mère a été si soudaine qu’elle t’a pris au dépourvu, que c’est arrivé trop tôt, de façon trop violente… Mais je ne suis pas elle. Je tiens d’elle, bien entendu, mais je tiens surtout de toi. Tu es celui qui m’a élevée. Qui a fait en sorte que je devienne celle que je suis aujourd’hui… Fais-moi un peu confiance… Fais-toi un peu confiance… »

Elle s’approcha de son père, et l’entoura de ses bras. Elle paraissait frêle face à lui. Elle était si menue, comparée à la masse de muscle qu’il était. Il est vrai qu’elle n’était pas très grande, atteignant à grande peine le mètre soixante, alors que son géniteur frisait facilement les deux mètres vingt. Il était deux fois plus large qu’elle également, qui ne pesait, au bas mot, que cinquante-cinq kilos. Mais elle compensait pas son agilité, sa rapidité et sa souplesse, et était aussi féroce que lui au combat. Elle ne tolérait pas l’échec, et, bien souvent, elle dépassait en bravoure la plupart des grands guerriers du Trident Rouge.

« Je t’aime papa. Et je t’aimerais toujours.
Humpf, grogna-t-il en retour. »

Mais ses bras se refermèrent quand même sur elle, la serrant contre lui.

« Allez, va t’habiller. Le conseil attends.
Juste une question, souffla-t-elle en s’écartant, se libérant de l’emprise de son père. Lequel de tes chiens de garde m’a dénoncée ? »

Il lâcha un rire, rauque et profond, mais ne répondit pas. Il se contenta de se détourner, et sortit de la tente comme il était entré. En essayant tant bien que mal de rattacher le cuir animal qui était par terre.

Pouffant doucement, Charis enfila une courte tunique de coton, et glissa un corset de cuir ourlé de motifs en or, soulignant sa poitrine généreuse et sa taille délicate, ainsi qu’une jupe faite de lanières de cuir, ornée de petites pointes d’acier. Elle boucla également une ceinture autour de ses reins et y accrocha deux fourreaux. Dans l’un d’eux, le plus petit, elle glissa un court poignard ouvragée, avec une lame en dent de scie. Dans le second, elle y glissa une épée presque aussi longue que sa jambe, mais plus fine que celles que portaient les autres guerriers. Une arme adaptée à sa morphologie, légère mais aussi effilée qu’une lame de rasoir.

Presque prête, elle enserra enfin ses pieds dans un carcan de cuir, et noua les lanières qui remontaient le long de ses mollets. Les sandales, d’inspiration romaine, possédaient un petit talon de quelques centimètres (six, à peu près), et étaient parfaitement ajustée, et lui permettaient de courir aussi bien que n’importe qui.

Elle coiffa rapidement ses cheveux en un chignon lâche, et sortit de sa tente.

Au-dehors, le clan avait repris le cours de sa vie, et chacun vaquait à ses occupations. Elle se dirigea d’un pas serein vers la tente où se réunissait le conseil, au pied de la Montagne des  Veuves, sans remarquer quelques regards qui se glissaient sur sa personne. Elle était belle. Elle avait en plus un charme ravageur. Mais le plus souvent, elle en était inconsciente, et ne cherchait pas à en jouer pour obtenir ce qu’elle désirait.

Charis était née vingt-deux ans plus tôt, alors que son père venait juste de succéder au sien en tant que roi du clan. Sa mère, une jeune femme capturée quelques années plus tôt lors d’un pillage, était tombée sous le charme de son ravisseur, et elle avait fini par donner naissance à la ravissante guerrière qui entrait à présent sous la tente du Conseil.

Mirry, sa défunte mère, avait vécu jusqu’à ce que sa fille fête ses quatre ans. Elle était morte lors d’une guerre entre le clan du Trident Rouge et celui des Tornades. Elle s’était jetée dans la bataille avec fougue, avec rage, et s’était pris une flèche en plein cœur lorsqu’elle s’était interposée entre un archer et son époux, Kan. Elle était morte sur le coup, la flèche étant, en plus, porteuse d’un violent poison. Si elle l’avait reçu dans un bras, ou dans une cuisse, le résultat aurait été le même. Avec des jours et des jours de souffrances et de délires en plus.

Kan, ravagé par la mort de celle qu’il aimait, qu’il avait prise pour femme, et qui lui avait donné une magnifique petite fille, devint comme enragé. Grâce à lui, et par extension à la mort de son aimée, le clan du Trident Rouge gagna la guerre, et le clan des Tornades fut anéanti. Il ne reste, à ce jour, que quelques individus. Tous devenus esclaves, et revendus dans les villes qui en faisaient le commerce.

Encore aujourd’hui, Kan pleurait sa femme, et n’avait repris que des concubines pour partager son lit. Même après toutes ces années, il pleurait encore sa défunte femme.

S’asseyant près de son père, Charis, écouta alors les délibérations du Conseil qu’elle venait de prendre en cours. Ils discutaient de la prochaine bataille. Le clan des Scorpions avait pillé un village qui était sous leur protection. Ils ne pouvaient pas laisser cet affront impuni. Mais les discussions portaient sur la manière d’exercer les représailles. Kyrian était partisan d’un affrontement en règle, armée contre armée. Mais Kyrian était le plus impétueux, le plus tête-brûlée. Jorka, à l’opposé, voulait régler ça par diplomatie. Il prônait une discussion, avec le Conseil du clan adverse. Acheron jouait un peu l’arbitre. Il était plus mesuré que Kyrian, mais moins pacifique que Jorka. Il lança l’idée d’aller prendre des otages, et d’obtenir un serment d’allégeance pour contrôler ce clan belliqueux.

Frottant distraitement la barbe de trois jours qui mangeait ses joues, Kan réfléchissait. Il penchait plus pour l’idée de Kyrian, mais ses responsabilités de Chef l’empêchaient d’être aussi imprudent que le jeune guerrier. Il leva un doigt, et les discussions s’interrompirent.

« On va prendre des otages. Mais ce n’est pas un simple serment d’allégeance que j’ordonnerais de la part des Scorpions. Je veux la dissolution complète du clan. Les guerriers qui le souhaitent pourront rejoindre les clans qu’ils désirent, si ces derniers sont d’accord. Les femmes qui ne seraient pas engagées viendront grossir les rangs du Trident Rouge. Les enfants seront également des nôtres, et nous les élèverons comme nous élevons nos propres enfants. A l’âge de seize ans, ils pourront soit, rester dans notre clan, soit, essayer de retrouver leurs parents ou tenter de rejoindre un autre clan s’ils le désirent. Il n’y a que le chef du clan qui mourra. Il se sacrifiera pour le bien-être de ses sujets, s’il est un bon chef.
Je suis d’accord. Mais père… Ne pensez-vous pas que les Scorpions ne se livreront pas facilement à vos exigences ? »

Il hocha la tête, mais son expression résolue indiquait bien que si les Scorpions refusaient les conditions dictées, le clan serait purement et simplement exterminé. Femmes et enfants compris. Kan n’ordonnerait pas ce massacre de gaieté de cœur. Il aimait épargner autant de vies que possible. Mais c’était la dure loi des clans.

Kyrian et Acheron se rendirent à son avis. Il n’y avait que Jorka qui hésitait. Finalement, alors que Kan plaidait les avantages de ce plan, il s’inclina. Il espérait ne pas avoir à en venir à la partie sanglante, si les Scorpions refusaient ce marché.

« Bien. Préparez une escouade. Uniquement les meilleurs, et les plus discrets. Et deux éclaireurs. Nous partirons lorsque la Lune aura atteint son apogée. »

La tente se vida rapidement. Kyrian fut le premier à partir. Il allait réunir les guerriers dont ils auraient besoin. Jorka le suivit, allant chercher les deux éclaireurs pour les briefer. Quant à Acheron, il s’attarda un peu, attendant visiblement que Charis le suive. Elle déposa un baiser sur la joue rugueuse de son père, et lui emboîta le pas. Une moue agacée passa sur ses lèvres, mais elle reprit bien vite un visage neutre.

Ils marchèrent un peu, déambulant au travers du camp sans rien dire. Alors qu’ils atteignaient la tente d’Acheron, il brisa finalement le silence.

« Tu me plais, Charis. »

Elle hocha sombrement la tête. Elle s’y attendait. Acheron était toujours proche d’elle, à vérifier ses fréquentations. Elle ne doutait pas que ce fut lui qui ait balancé pour Nox, le guerrier qui était avec elle un peu plus tôt.

« Je vais demander à ton père la permission de te courtiser. Je sais qu’il n’y verra aucun inconvénient. Je suis mesuré, responsable, et fort. Je pourrais m’occuper de toi, te protéger, et mener le clan quand ton père sera… Enfin. »

Elle vrilla son regard dans le sien, le perturbant de ses prunelles opalines.

« Et, qu’attends-tu de moi, exactement ? »

Il prit une grande inspiration, avant de lâcher, d’un ton neutre :

« Je voulais que tu te plies à mes désirs. Que tu te laisses courtiser, et que tu me laisses t’épouser.
Ça n’arrivera pas, Acheron. Et tu le sais. »

Il détourna le regard, rougissant sous l’emportement qui le prenait. Mais il parla à nouveau d’un ton mesuré. Il vibrait toutefois d’une rage contenue.

« Tu devrais être raisonnable, Charis. Tu sais que je suis le meilleur parti que tu puisses avoir, pour le bien-être du clan. Tu ne-
Non. Je ne veux pas t’appartenir Acheron. Tu es brave, oui. Tu es doué d’intelligence et de raison, oui. Mais tu n’as pas ce que je recherche chez un homme. Je ne pourrais jamais t’aimer. Et, même pour le clan, je ne me soumettrais pas à toi. »

Elle tourna les talons, le laissant frémissant de colère et blessé dans son orgueil. Il ne pensait pas qu’elle refuserait. Il n’avait pas l’habitude des rejets. Et surtout, elle déclinait sa proposition au profit de ces jeunes impétueux qui n’ont pas un gramme de raison. Il ne pouvait l’admettre. Il ne pouvait ravaler sa fierté. C’était un affront à sa virilité.

Il lâcha un grognement furieux, et s’engouffra brusquement dans sa tente.

Charis s’était éloignée. Elle vibrait elle-aussi de colère. Comment avait-il pu penser qu’elle accepterait ses exigences avec la bouche en cœur ? Il avait deux fois son âge. Certes, ce n’était pas le problème principal. Elle avait eu un coup de cœur, autrefois, pour un homme avec autant de différence d’âge. Mais ce dernier était puissant. Impétueux. Il ne s’encombrait pas de la diplomatie comme le faisait Acheron. Il agissait selon son cœur, et sa raison, et non seulement avec cette dernière. C’était un homme comme ça qu’elle voulait. Un homme fort, intelligent, qui pourrait la protéger tout en la laissant libre de mener sa vie comme elle l’entendait. Et non comme Acheron, qui pensait qu’elle n’avait rien à faire parmi les guerriers, malgré son talent indéniable. Acheron voudrait qu’elle lui ponde des gosses, et qu’elle reste avec les femmes incapable de combattre, à faire à manger, à laver le linge et à tenir la tente en ordre.

Or, Charis était tout sauf une parfaite mère pondeuse. Elle était imprévisible, indomptable. Elle trouvait son bonheur dans le sang, la violence et la passion. Elle était née au cœur des batailles, et possédait le caractère sauvage de son père. Elle n’était pas faite pour être bridée.

Concentrée sur ses pensées tumultueuses, elle ne remarqua pas le guerrier qui arrivait face à elle, et qui, lui non plus, ne regardait pas où il allait. Le choc fut brutal. Sans ses réflexes aiguisés, Charis serait tombée sur les fesses, et son opposé aussi.

« Oh, désolé. Je ne-
Non, non. C’est de ma faute. »

Il lâcha un rire de fauve, et secoua la tête.

« Les torts sont des deux côtés alors, charmante Charis.
En effet. Pardonnez-moi mais… Je n’ai pas souvenir de votre nom. »

Étrange, cette retenue dont elle faisait preuve face à lui. Il était grand, presque autant que son père. Et puissant aussi. Carré, viril et aussi terriblement séduisant.

« Je crois que c’est parce que nous ne nous sommes pas vu depuis longtemps. Mais moi, je me souviens parfaitement de toi, Charis. Comme si c’était hier. Tu ne te rappelles pas, l’épisode de la source chaude des Étoiles ? »

Elle plissa les yeux un instant, avant de s’écrier, toute guillerette :

« Garlon ! Par les dieux, ça fait bien...
Douze ans, oui. Tu n’étais qu’une petite fille trop curieuse, et moi j’étais un vile profiteur. »

Elle éclata de rire, se remémorant les moments passés avec lui. Elle le connaissait depuis qu’elle était née. C’était le fils du chef de clan des Étoiles, un clan allié à celui du Trident Rouge. Il venait souvent s’entraîner avec ces derniers. Il avait alors seize ans.

Ce jour-là, à la source chaude que gardaient jalousement les Étoiles, il lui avait volé son premier baiser. Et les suivants. Elle était totalement amoureuse de lui, à cette époque. Et puis, quelques jours après, le clan des Étoiles étaient partis. D’après son père, ils devaient partir défendre un de leur territoire, et elle n’avait plus entendu parler de lui.

Jusqu’à aujourd’hui.

« Quand est-ce que les Étoiles sont revenus ? S’enquit-elle, curieuse.
Ils ne sont pas revenus, souffla-t-il tandis que son visage se fermait, et que son regard s’assombrissait. Les Étoiles ont été dévastés. Le clan des Scorpions a attaqué sans prévenir. Je n’ai été épargné que parce que la volonté de Crom m’avait envoyé chez le clan de l’Hiver chercher une épouse. Quand je suis revenu, il n’y avait que des morts. Du sang et des entrailles souillaient le territoire. Les femmes avaient été violées, et étripées. Les femmes enceintes avaient vu leur bébé se faire étrangler par le cordon ombilical avant d’être également violées tandis que leur progéniture rendait l’âme, et puis égorgées. Les enfants avaient été écorchés, et les hommes avaient étés émasculés puis empalés, avec leurs attributs dans la bouche. C’était une boucherie, un carnage. Même les animaux n’ont pas été épargnés, que ce soit les chiens, les chats, les rats, le bétail ou les chevaux. Ils ont été massacrés, torturés. Et, avec les entrailles des femmes, il y avait une phrase. « Ce n’est que le commencement ». »

Au fur et à mesure du récit, Charis avait porté la main à ses lèvres, et son regard était devenu horrifié. On lisait, sur ses traits, la peine et l’horreur que lui inspirait la situation. On lisait le chagrin, mais surtout, la rage. Comment avaient-ils osés ?

« Tu dois en parler à mon père. Les Scorpions ont déjà attaqués l’un des villages sous notre protection. Il va-
J’en reviens. Il va réunir le Conseil à nouveau, il m’a demandé d’aller te chercher, toi. Et Acheron.
Oh. Bien. Je… La tente d’Acheron est par ici. Suis-moi. »

Elle s’était renfrognée à la mention d’Acheron, mais l’intérêt du clan et de Garlon passa avant ses propres griefs contre le guerrier. Elle indiqua le chemin à son ami d’enfance en le précédant. Ils arrivèrent bientôt en vue de la tente, et elle laissa Garlon héler Acheron.

Le guerrier blond sortit de sa tente, encore sur les nerfs, mais curieux. En voyant Garlon, il se raidit, prêt à se défendre. Garlon leva les mains en signe de paix.

« Le chef Kan requiert votre présence pour un Conseil de Guerre, Seigneur Acheron.
Qui est-il, Charis ?
Acheron ! C’est-, s’insurgea la guerrière, furieuse qu’il fasse comme si Garlon n’était pas là.
Laisses, Charis. Vous ne vous souvenez pas de moi, et c’est bien normal. Je suis Garlon, du clan des Étoiles, laissa échapper Garlon, son visage se fermant quand il mentionna son clan décimé. Je n’avais que seize ans, la dernière fois que l’on s’est vu. J’étais à peine un homme. Mais vous, vous n’avez pas changé. Je reconnaîtrais cette étincelle de bravoure et de sagesse dans vos yeux, même si vous étiez défiguré. Le blanc dans vos cheveux vous va bien. »

Acheron le regarda avec méfiance, cherchant dans les traits de l’homme le jeune garçon qu’il avait connu autrefois. Il les trouva sans doute, car sa méfiance se dissipa. Il se montra alors à nouveau avenant.

« Et bien, Crom a de quoi être fier. Tu fais beaucoup plus mature ainsi. Tu as même du poil au menton. »

Garlon esquissa un sourire, frottant machinalement la toison brune qui couvrait ses joues.

« Pourquoi est-ce qu’il y a un Conseil de Guerre ?
Les Scorpions, siffla Charis, devançant Garlon. Père vous expliquera. Venez. »

Acheron hocha la tête, et suivit alors les deux jeunes gens.

Dans la tente du Conseil, il y régnait déjà une certaine effervescence, une certaine tension. Jorka et Kyrian étaient déjà là. Le blond frémissait de curiosité, tandis que le brun présentait, pour une fois, un visage neutre. Kan était assis, sombre et furieux. Acheron s’assit à sa place, tandis que Charis tira une chaise pour Garlon à côté elle, près de son père.

Dès que tout le monde fut installé, Kan se racla la gorge, obtenant l’attention de tous.

« Les Étoiles ne sont plus. Il y a trois jours, les Scorpions ont décimé nos alliés. Garlon n’en a réchappé que par un caprice de Crom. Mais c’est une chance pour nous. Il a pu nous relater les horreurs qui ont été perpétrées par les Scorpions. Ils deviennent hors de contrôle. Il fit un geste de la main vers Garlon. Je t’en prie mon garçon. Raconte. »

Le guerrier, l’air tourmenté, raconta le supplice de son clan dans les moindres détails, tel qu’il avait trouvé la scène. En voyant les corps, il lui avait été facile d’imaginer les tortures barbares qui avaient été infligées aux membres de son clan. Charis ressentit toute la peine qui l’habitait, et la rage qu’il contenait. Quand il eut fini, Kyrian esquissa un rictus sombre.

« Je suppose que mon idée n’est plus tout à fait hors de propos, du coup. N’est-ce pas, chef ? »

Kan soupira sombrement, acquiesçant malgré tout.

« En effet. Les Scorpions méritent un sort exemplaire. Peut-on contacter d’autres clans, Jorka ? »

Le guerrier blond hocha la tête, son regard myosotis ne quittant pas le centre de la table.

« Le clan du Soleil n’est pas très loin. A peine deux heures de trajet. Il y a également le clan du Coquillage, et celui des Flammes. A moins d’une journée de marche. Enfin, on pourrait contacter le clan des Éléphants, celui des Bouclier, celui de l’Été et celui du Trésor. Ils se situent à un peu plus d’un jour de marche. Le reste est trop loin. Plus d’une décade, même en chevauchant à bride abattue. »

Kan ordonna alors qu’on envoie un messager à chaque clan cité, avec le récit des forfaits du clan des Scorpions et un garde en plus. Kyrian sortit s’occuper de ces formalités, tandis que les hommes parlèrent de la façon de punir le clan des Scorpions. Garlon, ainsi que Charis et Acheron, était pour qu’on exécute tous les membres du clan, les sacrifiant en l’honneur de Crom. Jorka avait une approche plus mesurée, et souhaitait punir uniquement les responsables du carnage, et le chef de la tribu. Kan secoua la tête. Il attendrait que les émissaires des clans qui allaient être prévenus arrivent. Nul doute que ces clans viendraient établir leur campement près de celui du Trident Rouge. Et alors, ils pourraient véritablement mettre au point un plan d’attaque.

Pour l’heure, Kan coupa court aux discussions. Chacun sortit de la tente, l’air morose. Charis invita Garlon à venir partager la sienne. Ils auraient beaucoup à se raconter, et c’était elle qui le connaissait le mieux. Son père n’y vit aucun inconvénient.

Trois jours plus tard, les cavaliers envoyés en émissaires revenaient. Chacun était accompagné de deux soldats et d’un porte-parole du clan sollicité. Immédiatement, Kan organisa une réunion du Conseil. Ils délibérèrent pendant plus d’une demi-journée. Finalement, quand une décision fut enfin prise à l’unanimité, des membres des clans venaient s’installer près du campement du Trident Rouge.

Charis ressortit la première, le visage sombre. Cela ne lui plaisait pas de devoir punir des innocents. Mais les Scorpions devaient payer. Kan avait tranché, et les autres chefs de clan étaient d’accord. Les Scorpions seraient partiellement anéantis. Il ne resterait que les plus jeunes enfants, jusqu’à l’âge de quatre ans. Ces derniers seraient recueillis au sein de différents clans, et élevés en tant que membres de ces derniers. Il ne serait plus question des Scorpions.

Après quelques jours de préparation, un détachement de chaque clan se mit en route. Tous ensembles, ils formaient une redoutable armée. Et il restait assez de guerriers pour protéger le reste des clans.

Charis chevauchait en tête, avec les chefs de clan et Garlon. Elle était équipée de pied en cape, et paraissait redoutable, sauvage. Kan était fier de sa fille, et il la couvait d’un regard protecteur, du coin de l’œil.

Ils chevauchèrent six jours et six nuits. A l’aube du septième jour, le campement des Scorpions était en vue. Les guerriers mirent pied à terre, et se reposèrent la journée durant, à distance raisonnable pour ne pas être vus. La nuit venue, alors que la Lune atteignait son zénith, les guerriers se mirent en marche. Ils se rapprochèrent du campement, et ne tardèrent pas à passer à l’attaque.

Ce fut rapide. Même si les Scorpions s’attendaient à une riposte, ils ne pensaient pas qu’elle viendrait aussi vite. Pris au dépourvu, le clan ne vit pas sa fin arriver. Pendant que les guerriers éliminaient méthodiquement les Scorpions, Charis et Garlon s’occupaient de réunir les plus jeunes enfants. Quand tout fut fini, que les enfants furent assis dans une charrette, prêts à être emmenés, les chefs de clan incendièrent le campement des Scorpions. Et tout le monde fit demi-tour.

* * *

Quelques mois après la tragédie des Scorpions, la vie avait repris son petit chemin. Garlon resta au clan du Trident Rouge, et s’entraînait chaque jour avec Charis pour s’améliorer. Les deux s’entendaient avec une complicité presque fraternelle. Kan adopta officiellement Garlon, l’intégrant pleinement dans le clan. Et en faisant ainsi un héritier, au même titre que Charis. Car celle-ci abandonna volontiers sa place. Elle préférait mille fois être libre de vaquer à ses occupations. Gérer un clan, même si elle avait été élevée dans cette optique, ce n’était pas vraiment son rêve ultime.

Elle décida d’ailleurs de partir explorer le reste de Terra, laissant le clan aux bons soins de son père et de Garlon. Elle voulait voir ce qu’il y avait au-delà des Terres des Clans. Elle ne connaissait ni Nexus, ni Ashnard, ni même Tekhos.

Mais elle ne put aller bien loin. A quelques lieues du campement du Trident Rouge, elle rencontra un être immortel, et dénué de pitié. Un être créé pour le chaos, par le chaos. War, c’était son nom. Un être de magie pur, créé pour détruire, pour venger. Il avait été appelé par le chef des Scorpions, au moment de mourir. Il avait une mission, une seule. Détruire ce qui était le plus cher au cœur de Kan, le guerrier qui avait détruit les Scorpions.

Elle n’eut aucune chance. Toute son habileté au combat ne servait à rien face à lui. Elle se défendit vaillamment, mais War eut le dessus, et elle périt, empalée sur la lance du guerrier immortel. Elle périt en brave, et son âme s’élevait lentement, allant rejoindre celles des autres guerriers morts au combat avec bravoure.

Du moins, c’était ce qui devait se passer en théorie. Mais quelque chose, quelqu’un d’infiniment puissant, fit venir son âme jusqu’à un temple en ruine.  Un Dieu. Crom.

« Tu as bravement combattu, petite, tonna une voix. »

L’âme de Charis tourna sur elle-même, jusqu’à remarquer un immense colosse juché sur un trône tout aussi gigantesque. L’aura du dieu était palpable. Puissante. Féroce. Intimidante.

« Que… Vous êtes… Crom ? »

Le dieu rit. Un rire profond, qui roula comme un coup de tonnerre dans les ruines du temple.

Il hocha la tête, et lui fit signe d’approcher. Prudemment, et avec déférence, Charis fit quelques pas vers lui. Avant de se sentir tirée vers l’avant, et de se retrouver juste au pied du trône. Elle n’arrivait même pas à hauteur de l’accoudoir. Elle se sentait minuscule. Si petite, et si fragile, face au dieu que vénérait son père...

« Tu ignores tout de ta destinée, petite, n’est-ce pas ? »

Perdue, le regard argenté de la jeune femme se plongea dans celui, d’un noir d’encre, du colossal dieu. Elle hocha la tête, avant d’ajouter :

« Je suis morte. C’était mon heure, non ? »

Le dieu secoua la tête, et sa grande main enveloppa l’âme de Charis pour la percher sur ses genoux. Ce n’était pas son heure, disait-il. Elle avait une grande destinée, mais elle ignorait tout de son ascendance.

« Quelle ascendance ? Mon père est Kan, chef du Clan du Trident Rouge, et ma mère… Ma mère était simplement Mirry, fille d’un modeste guerrier du clan…
— Non, petite. Pas simplement. Connais-tu l’origine du tout premier clan de guerrier ?
Euh… Il s’appelait Jared. Il a fondé le clan de l’Ours, avec sa femme, et ses frères et sœurs.
— Mais sais-tu d’où il venait ?
»

Charis répondit par la négative. Et Crom, de lui expliquer que Jared était l’un de ses fils. Presque tous les guerriers possédaient du sang de Crom, depuis. Il expliqua néanmoins que l’Ours Jared a fini par périr, sous la jalousie des autres membres de son clan, et c’est ainsi que le clan de l’Ours, le clan originel, s’est éclaté, et a formé tous les autres clans qu’elle connaissait aujourd’hui. Il précisa qu’il avait d’autres enfants. Mais un seul était encore en vie aujourd’hui.

« Vous avez un fils encore en vie, parmi nous, parmi les clans ? Quel est son nom ?
— Tu le connais très bien, Charis
, souffla-t-il avec un sourire presque tendre. »

Elle fronça les sourcils en réfléchissant. Acheron ? Non, ça ne pouvait pas être lui. Garlon peut-être ? Ou bien Kyrian ? Non, c’était possible, mais elle n’avait rien senti d’extraordinaire chez eux. Alors qui…

Pendant qu’elle réfléchissait, le dieu la couvait d’un regard affectueux, légèrement amusé. Il ne ressemblait pas au guerrier sans pitié que décrivaient les histoires. Il ressemblait plus à… A un grand-père qui parlait avec sa petite-fille.

Charis écarquilla les yeux en comprenant ce que ça signifiait.

« Non, souffla-t-elle. Ça ne peut pas… Vous ne pouvez pas… »

Il rit doucement, et ouvrit son autre main, paume vers le ciel. Un symbole y était dessiné. Ce symbole, ces signes entremêlés… Elle les avaient déjà vu. Son père, Kan, avait le même derrière la nuque. Ce qui voudrait dire que...

« Kan… Mon père… »

Le géant hocha la tête, et sourit plus largement.

« Ce qui m’amène à te dire que ton heure n’est pas encore venue, petite. Ton enveloppe mortelle est morte. Tu as fini ton apprentissage. Tu vas à présent découvrir ta vraie personnalité. Tu es une déesse, comme ton père est un dieu. Il a renié ses pouvoirs afin d’être avec ta mère, mais il reste mon fils, et je l’aime comme il t’aime. Tu es ma famille, ma petite. A ce titre, tu as le droit à ton héritage. »

A peine eût-il fini de parler qu’une sorte de courant d’air traversa le temple, faisant voler le lierre accroché aux colonnades. L’air entoura l’âme de Charis, la souleva. Elle se sentit traversée par une onde de pouvoir. Un crépitement résonna dans l’immense temple vide, et des éclairs de lumières jaillirent.

Quand le spectacle « son et lumière » fut fini, Charis retomba lentement sur le sol. Elle n’avait plus l’impression d’être juste un fantôme. Elle se sentait de chair et d’os, comme avant. Elle tâta ses bras, son ventre, ses jambes, avant de lever un regard intrigué vers Crom.

« Je t’ai offert les pouvoirs qui te revenaient de droit, ma petite. Tu es à présent une déesse à part entière. Il ne reste qu’à faire ton apprentissage, et tu seras libre d’aller où bon te semble. Ton père ignore que tu es morte. Il ne le saura jamais, puisque ton corps mortel a disparu. Tu pourras le revoir quand tu voudras, et tu garderas la même apparence. »

* * *

Durant les mois qui suivirent, Crom en personne s’occupa de l’apprentissage de Charis. Elle se montra une élève très douée. Elle absorbait, comme une éponge, et semblait capable de retenir n’importe quoi. Au terme, quand il lui rendit sa liberté -bien qu’elle n’ait jamais été vraiment prisonnière- il lui confia être fier d’elle.

Elle passa voir son père, et découvrit alors le monde, comme elle en rêvait. Les années passaient, les décennies… Elle assista à la mort de son père, devenu mortel, à celle de Garlon, et de tous ceux qu’elle chérissait. Au final, elle finit par couper tout lien avec les Trident. Elle partit, voyagea encore, apprenant à connaître le moindre recoin de Terra.

Elle revit son grand-père à de nombreuses occasions. Elle rencontra quelques dieux, et elle finit par trouver la Terre. Ce monde si différent de tout ce qu’elle connaissait la passionna. Il la fascina. Elle essaya de s’y intégrer, adorant la nouveauté, et elle prit l’identité de Charis Trident, travaillant pour un club d’entraînement aux arts martiaux.

Depuis quelques années, elle est installée, paraissant normale pour tout le monde, se rendant parfois dans le domaine de son grand-père, de ses amis… Enfin, elle vivait sa vie d’immortelle quoi.

* * *

Nom / Prénom : Charis, du Trident Rouge, appelée Charis Trident sur Terre.
Âge : 22 ans d’apparences. Près de six cents réellement.
Sexe : Féminin.
Sexualité : Hétérosexuelle.
Race : Déesse.
Pouvoirs : Téléportation, guérison, force, rapidité, une extraordinaire aptitude au combat étant donné son ascendance, empathie, télépathie… La base, quoi.
Faiblesses : Sa trop grande compassion, les grosses bêtes méchantes de la mort qui tue.. Bref, que du banal, non ?
Situation de départ : Étonnamment, vierge. Elle n’a jamais sauté le pas, en toutes ces années d’existence. Un peu comme la déesse Artémis, qu’elle a un peu côtoyée. Mis à part Garlon, du temps où elle était humaine, elle n’a pas trouvé d’homme qui la fasse suffisamment rêver pour se laisser aller.

DC ? Yup. Je met la liste.

- Camille Temple ;
- Cindy Terreur ;
- Catalina Taylor ;
- Calliope Tick ;
- Cassandre Trésor ;
- Christy Torres ;
- Charis Trident ;
« Modifié: vendredi 28 novembre 2014, 14:50:09 par Charis Trident »

Merci Connor, <3

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Urgogot

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Re : Comme un air de divinité.

Réponse 1 vendredi 12 septembre 2014, 17:00:34


En tant que fervent adepte de Crom, je ne peux rester sans voix comme je le fais d'habitude. J'ai bien aimé la fiche, du fantasy classique comme je les aime.

Bienvenu fille de Crom, nous suivrons votre épopée avec le plus grand des intérêts !


Charis Trident

Dieu

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 2 vendredi 12 septembre 2014, 17:01:35

Ouaish, merci gros \o

Merci Connor, <3

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Darthestar

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    Description
    Darthestar est un être d'un bon mètre 95, et il s'agit surement de l'exemple typique de l'homme torturé par sa nature.
    
    Devenu vampire par le biais d'une bien compliquée histoire, il essayes tant bien que mal de dominer son instincts, mais son combat avec lui même le rend parfois instable et maladroit.
    
    Homme contemplatif, il est avant tout un voyageur et n'use de sa puissance que dans les cas les plus extrêmes, y préférant une certaine forme de sagesse.

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 3 vendredi 12 septembre 2014, 17:02:10

Re*x bienvenue !

Jolie fiche ^^


Charis Trident

Dieu

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 4 vendredi 12 septembre 2014, 17:02:48

Merci Darthestar :D

Merci Connor, <3

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R.P.G.

Dieu

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    Description
    J'ai quatre apparences qui me sont propres, sinon je peux devenir n'importe qui. Oui, même toi, là, le personnage dont le joueur est en train de regarder cette description.

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 5 vendredi 12 septembre 2014, 19:21:53

Tiens, une petite déesse. Bienvenue à toi ma puce ! Puisse-tu t'amuser dans cet univers !

Voodoo

E.S.P.er

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 6 vendredi 12 septembre 2014, 19:32:36

La fille de Crom ?!   :o Mais qui est la mère ?  ;D

Bienvenue en tout cas ^^
(cliquez sur ma userbar pour voir ma fiche)



Mes paroles (Turquoise)
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Amser

Terranide

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 7 vendredi 12 septembre 2014, 19:40:13

Quand on dit Crôm et que la première image qui vient, c'est Naheulbeuk et ce passage : Dieu de la baston, du savatage de tronche et des mandales dans la face. Au hit parade Fanghien des dieux les plus vénérés, Crôm arrive haut la main (dans la tronche). Et encore, dans notre époque de molle civilisation et de décadence non-violente, il est en perte de vitesse. Mais au fond, que savons-nous de Crôm, à part qu’il aime la baston, qu’il détient le secret de l’acier, qu’il aime la baston, qu’il trône au Valhala, qu’il aime à rire de ses barbares, et qu’il aime par-dessus tout la baston, et il vit que cela était bon, et sa massue dans ta face ?

Mais dans tous les cas, bon amusement!

Urgogot

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Re : Comme un air de divinité.

Réponse 8 vendredi 12 septembre 2014, 19:43:38


Qu'ouïe je ?
Première image quand on entend Crom, Naheulbeuk ?

;D Va falloir arranger ça Charis, tu sais ce qu'il te reste à faire ;D

Lucy

Créature

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 9 vendredi 12 septembre 2014, 19:47:57

Bienv'nue !

J'aime bien l'histoire, très bien détaillée, et tout et tout... Juste une petite coquille quand tu présentes Garlon, tu dis qu'il est le fils du clan Scorpion au lieu des Étoiles.

Pour m'envoyer un message, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous :

Fania Lacour

Humain(e)

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 10 vendredi 12 septembre 2014, 20:13:01

-Je vous souhaite cordialement la bienvenue noble déesse dans nos contrées!

Charis Trident

Dieu

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 11 vendredi 12 septembre 2014, 22:17:49

Merci tous !
Lucy, ah oui, je me suis emmêlée dans la rédaction, jpensais avoir tout corrigé, mais non.
Je modifie dès que je suis sur pc.

Merci Connor, <3

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Ludya

Boulet

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    *Depression intensifies*

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 12 vendredi 12 septembre 2014, 22:22:13

Bienvenue !

Les Bio-Rangers Girls

Légion

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 13 samedi 13 septembre 2014, 02:57:14

Bienvenue ;D
Veuillez me contacter sur Cassidy Green si vous voulez un rp avec ce compte, c'est le compte ou je suis le plus souvent connecter ;D

Enora

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    J'suis une rapide du katana. Quand je RP.

Re : Comme un air de divinité.

Réponse 14 samedi 13 septembre 2014, 04:21:21

Rooooh. J'aime cette fiche.

Je t'aime.

Je te ferais des bébés licornes-chlamydias. Rien que pour toi ♥

Validée. ♥


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