Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

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Kärnel

Humain(e)

La magie n’opère que si l’on consent à se laisser emporter par elle.

Le voyage arriva… Enfin après une aventure dans un vaste monde inconnue, depuis qu’elle y était revenue, elle avait décidée d’en apprendre d’avantage, mais les livres ne dévoilait que peu de chose sur cette endroit, elle trouvait cette endroit fascinant mais en même temps effrayant, tant de différence comparer à Terra, elle allait devoir encore plus ce préparer lorsqu’elle ira, mais pas tout de suite, avant elle avait d’autre chose à faire, visiter Terra, cela va faire si longtemps qu’elle désire découvrir ses terres fantastiques, les livres dévoilent tant de chose qu’elle voulait voir cela de ses propres yeux, mais la préparation fut longue…

2 semaines depuis son retour de cette endroit de fou qu’était le Japon, elle avait enfin terminée ses préparatifs pour ce voyage, elle ne savait pas par où commencer, tant de chose à découvrir… Cela allait lui prendre une éternité pour tout découvrir, mais elle n’avait point l’éternité… Un jour peut-être se penchera-t-elle sur l’immortalité, mais pas pour le moment, la découverte de ce monde était bien plus important et elle voulait que tout ce passe bien, mais généralement une aventure, n’est point une aventure sans danger et pépin. Ainsi donc, la mage para son cheval de ses sacs de voyages, tout ce qu’elle avait besoin s’y trouvait et elle espérait ne rien manquer, sinon elle attendra au prochain village qu’elle croisera pour acheter des nouvelles choses.

Elle fit ses adieux à son maître de magie, il l’avait tant donné qu’elle ne pourra jamais le remercier assez pour tout ce qu’il avait fait pour elle depuis son enfance, il avait été si gentil, un jour ils se croiseront à nouveau, à son retour, c’était certains qu’elle arrêtera là pour aller… Lui ‘’parler’’. Le mage est le seul capable de comprendre la jeune femme sans qu’elle soit obligée d’écrire ce qu’elle voulait dire, jamais elle ne pourra rencontrer une personne qui la comprendra comme le lui a été. Ce n’était pas de l’amour qu’elle ressentait envers son maître de magie, mais une admiration sans faille devant ses talents.

Carte à la main notre Haut-Mage partie à l’aventure, elle ne savait pas par où commencée, les contrée du Chaos, on lui avait déconseillé de rester là trop longtemps, les livres en disaient grands sur les guerres qu’y s’y était passé et les créatures y peuplant. Généralement, quand on dit à une personne de ne pas faire qu’elle que chose, il est certains à 100% que cette personne va faire ce qui la a été conseillé de ne pas faire!  Ainsi donc, elle partit vers ses terres dont tout peut se passer, autant de mauvaise chose que de bonne chose, mais avant tout elle y allait pour l’aventure.

Son cheval ne semblait pas aimer ces terres, il avançait de force, pourtant aux yeux de Kärnel, il n’y avait rien… Le soleil descendait lentement sur ses terres, la jeune femme s’arrêta près d’une caverne, elle attacha son cheval à l’entrée de celle-ci, enleva un de ses sac du dos de l’animal et elle entra dans ce refuge improvisé pour la nuit, elle enleva sa cape d’or, dévoilant ainsi le visage d’une jeune femme à la chevelure d’un blanc presque parfait, elle ne les entretenait pas beaucoup, malgré qu’ils soit propres, elle traîne rarement une brosse pour ses cheveux, elle trouve cela inutile. Sa peau est comme ses cheveux, d’une magnifique teinte d’ivoire. Une chose de particulier chez elle est située sur son front, un motif qui brille légèrement d’une teinte bleuté, un symbole droit et précis gravé dans sa chair, ceux qui connaissent la magie, peuvent reconnaître ce signe comme étant celui désigné au Haut-Mage du territoire magique de Lÿsbel, à présent détruit par des sorciers. Autre son symbole dans son front, elle possède des yeux de la couleur de l’eau, magnifique et pourtant si froid, elle est maigre, elle ne mange pas bien, il n’était pas rare qu’elle échappe plusieurs repas, même pendant une journée complète et quand elle mangeait, c’était un ridicule petit repas… Elle portait sa robe de mage habituel, dorée et longue, frôlant presque le sol.

Elle n’allumait aucun feu, on l’avait déconseillé de faire cela pour n’attirer aucun prédateur, alors elle mangeait tranquillement son pain dans une noirceur qui lentement prenait par au paysage, son symbole brillant doucement de son aura bleuté. Quand soudain elle entendit son cheval lâcher un hennissement de frayeur, la mage se leva rapidement, elle se leva et sortie, qu’elle ne fut pas sa surprise en voyant un troll, pas qu’un petit Troll, il était bien plus grand que ce qu’elle a lue dans les livres, un Troll en général mesurait 3 ou 4 mètre, mais celui-là il devait être dans les 6 certains! Il tenait son cheval dans sa puissante main…L’écrasant de sa force et l’entra dans sa bouche, une mare de sang en sortie et il eut un sourire en regardant la mage, elle leva ses bras pour lancer un sort et malgré sa grandeur il était rapide et il l’attrapa, Kärnel en fut souffrante, la créature avec une poigne horrible sur elle, elle se sentait étouffer, Il commençait à la serrer et elle commençait à manquer de souffle, elle avait mal, et lentement elle ferma les yeux et posa ses paumes sur la main de la créature et du feu en sortie, le troll lâcha un cri de douleur et ouvrit sa main et la jeune femme tomba, et s’écrasa au sol douloureusement, elle sentie une douleur dans ses jambes, elle se leva et sa jambe de droite eut de la misère à la tenir, elle devait s’avoir briser qu’elle que chose, ça commençait bien le voyage, pu de cheval et une jambe blesser…

Le Troll en avait pas fini, il était fâcher de la brûlure que la mage lui avait causer, et il fonça sa main vers elle, elle réussit à l’éviter et lui envoya une boule de feu, le troll lâcha un plainte de douleur lorsqu’il la reçue en plein genou, puis de son autre main il saisit les jambes de la mage et la leva dans les airs, le Troll eut un rire gras et sa langue sortie, léchant ses lèvres, couverte de sang de son cheval, il allait avoir un autre bon repas, une bonne petite mage, sa comblerait son repas. La mage sentie du sang couler de sa jambe qu’elle était blesser, elle trembla et elle fronça les sourcils, elle ne devait pas se laisser avoir en aussi peu de temps! Elle se concentra et le Troll sentie son poings bruler encore plus qu’il y a quelque instant et il lâcha à nouveau la mage, mais cette fois il venait d’entrer en colère, la mage tomba et réussit à manipuler le vent pour qu’elle tombe au sol au ralentit, mais cette fois elle ne put se lever, sa jambe ne voulant pu la soutenir, elle était tordu et ensanglanté. Le Troll leva son pied pour écraser la Mage et la jeune femme manipula la sol pour qu’il se crée un demi dôme au-dessus d’elle pour la protéger de ce pied énorme, elle se sentait partir vers l’inconscience, la douleur de sa jambe était terrible… Mais elle tentait de résister, il ne fallait pas, sinon elle mourrait.
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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 1 lundi 09 septembre 2013, 00:52:31

Lorsque Karnel se retira, le vieux maître de magie s’installa contre son fauteuil. Il regarda un long moment la porte par laquelle sa protégée venait de sortir et se demandait encore comment il allait faire pour la protéger des dangers. Son éducation ne manquait de rien, il s’en était assuré, mais… elle manquait encore de confiance en elle… et en les êtres vivants qui l’entourent. Darion posa une main sur un vieux grimoire dans lequel il avait consigné nombre de ses savoirs, puis il soupira avant de regarder un miroir et de poser une main dessus.

-Je sais que vous ne me devez rien, mais en tant que fils de mon ami… accepteriez-vous une requête d’un vieillard?
-Le corps vieillit, mais l’âme sera toujours aussi jeune et fringuant que dans vos jeunes années, Darion, mon ami.

Une silhouette blanche se détacha des ombres, s’approchant du vieux mage. Sa main se déposa tendrement sur l’épaule du vénérable personnage. Le grand Mage sentit des larmes monter, mais il les ravala pour conserver sa dignité et il se redressa.

-Kärnel est encore très jeune et… malgré ses connaissances, elle est très inexpérimentée. Elle ne veut pas de maître, mais elle aurait besoin d’un guide, d’un protecteur.
-Vous sonnez comme mon propre père lorsque j’ai quitté mon foyer, Darion, se remémora le personnage avec un sourire nostalgique. Ne vous inquiètez pas. Je veillerai sur elle.
-Merci… votre Altesse.

Le Roi serra brièvement le mage dans une accolade amicale avant de l’aider à se rasseoir et de poser une main sur le grimoire avec l’intention de le lui donner, mais le mage repoussa l’ouvrage et lui demanda de le garder. Si quelque chose devait lui arriver ou arriver à son laboratoire, il fallait que cet ouvrage soit en sécurité… et entre les mains de Kärnel, en temps et lieu. Le mage savait que sa vie touchait à sa fin. Même les sortilèges de longue vie enseignées aux grands mages de la Tour Noire ne pouvaient pas durer éternellement; après quatre cent ans de vie, un mage avait le droit de prendre du repos, tout comme l’Archimage Darimon avant lui. Le Roi prit donc l’ouvrage et le glissa dans sa besace, et récita avant son départ les deux phrases d’adieu propre aux mages, prenant ensuite la porte pour quitter l’établissement, laissant le vieillard seul avec ses pensées, comme tous les sorciers finissaient un jour par être.

Il suivit la jeune sorcière en silence, masquant parfaitement son énergie pour qu’elle ne le sente pas approcher. Il était passé maître dans l’art de se cacher de ses semblables, par la force des choses, car la plupart d’entre eux ne cherchaient chez lui que sa puissance et son savoir, étant prêt à presque tout pour le lui arracher… spécialement à le mettre dans leur couche si cela leur était possible… Et cette dernière s’avérait souvent être limite vexante. Le Roi traçait la jeune Kärnel à l’énergie, tout en faisant très attention de rester hors de son rayon de détection. Il ne fut que très soulagé lorsqu’elle se décida enfin à s’arrêter, et surtout pour elle; la température des contrées du chaos, surtout lorsqu’on approchait du désert des landes dévastées, approchait lentement du zéro degré Celsius, et cela était, pour le moins, très néfaste pour une personne qui s’endormait. Pour éviter de s’inviter, le Roi sortit de sa besace une chaude couverture et s’y enroula tout en allumant un feu, parce que oui, le feu, contrairement aux rumeurs, ça ÉLOIGNAIT les prédateurs… mais ça attirait aisément les ennemis et les patrouilles ashnardiennes des environs, mais comme ils n’étaient pas sur leurs lignes de patrouille… il n’en avait rien à faire.

Il entendit alors des grondements, qui l’arrachèrent à la contemplation de son feu. Un Troll. Et pas n’importe lequel, un troll des cavernes, le truc qui incarne la principale raison d’inspecter trois fois une grotte avant de s’y installer pour la nuit. Le Roi grogna et s’empressa de reprendre le chemin au pas de course, certain que s’il ne se dépêchait pas, la jeune demoiselle risquait de mourir plus tôt que prévu. Alors qu’il approchait, il vit le Troll lever son pied massive pour l’abattre sur une petite forme qui se trouvait sous lui. Le Roi leva aussitôt les mains et hurla trois mots magiques. « Obhidai Arborah Sesmas! » Le monstre géant poussa un grand cri de douleur alors qu’émanant du Roi, un puissant jet de lumière lui frappa directement l’œil, l’éblouissant à un point tel que la lumière en devenait douloureuse. La créature recula en se cachant son gros œil. Le Seigneur de Meisa sauta alors sur le Troll et lui enfonca ses deux pieds dans le torse, le poussant contre la paroie de la caverne. Le monstre prit un moment pour se rétablir et poussa un hurlement de colère. Le Roi savait que ce n’était qu’un moyen de lui montrer de l’opposition, mais en se servant de la magie pour renforcer sa voix, il poussa un grondement de guerre qui fit même trembler la caverne. La pupille du Troll se rétracta et il se mit à courir vers la sortie. Le Roi concentra alors une boule de glace dans sa main et la lanca très fort. La balle frappa l’arrière de la tête de la créature dans un son de cristal fracassé. Satisfait de son dernier coup, le Roi tourna les talons et se tourna vers Karnel. Il posa ses mains sur sa jambe, sans ménagement, et y enfonça ses doigts. Probablement qu’elle souffrait, mais il ne pouvait pas faire autrement. Tout en marmonnant des phrases magiques visant à guérir ses muscles déchirés et ses os brisés, il réduisait sa pression sur la jambe jusqu’à ce que celle-ci soit réparée.

-Les Trolls ne sont pas courageux, mais ils sont vicieux. Les proies fragiles les intéressent beaucoup plus que les défis. C’est pour cela qu’il ne faut pas dormir près de leurs lieux de chasse. Regardez-moi.

Il lui prit le visage entre les mains puis il s’assura qu’elle n’était pas blessée ou qu’elle ne souffrait pas d’une commotion cérébrale. Une fois rassuré, il la laissa tranquille.

-Quand on ne sait pas ce qui nous attend, on dort dans une auberge, pas à la belle étoile. Et maintenant, vous avez même perdu votre cheval. Et tout ce qu’il transportait avec lui.

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 2 lundi 09 septembre 2013, 21:04:58

Toute confiance est imbécile.

La terre la protège, pour combien de temps pourrait-elle supporter le pied d’un Troll caverneux ? Elle n’en sait point, surtout que la douleur l’affaiblit, elle mord sa lèvre, elle tremble. Elle ferma doucement ses yeux, elle aurait peut-être dû écouter les conseils de son Maître de magie, il l’avait conseiller tant de chose et elle avait fait qu’à sa tête, finalement, elle n’était peut-être pas prêtre à voyager ! Mais elle voulait tant voir ce que le monde avait à offrir, le voir de ces yeux et non des écrits. Kärnel se croyait assez forte pour voyager, mais malgré ses pouvoirs, elle allait mourir, ses forces diminuèrent dû à sa blessure, elle secoua sa tête et se ressaisit, Non ! Elle n’allait pas mourir, surtout pas sous les pieds d’un Troll ! Elle ouvrit les yeux, ses sourcils froncer, la Haut mage sentie ses mains chauffées d’un feu qu’elle commençait à crée et le mur de terre s’effondra, elle allait user de sa magie, lorsqu’une voix cria :

« Obhidai Arborah Sesmas! »

Magie ! Le Troll cria de douleur et la mage tourna la tête vers la direction de se cri magique et elle aperçut un homme arriver à la course et sauter sur le Troll, comme si c’était un vulgaire rien, le monstre recula contre la caverne il se redressa et il cria de sa voix monstrueuse de bête, Kärnel observait la scène sans bouger, surprise de ce qui se passait. Puis la voix de l’homme retenti, plus forte, plus puissante, de la magie à nouveau, un mage ! Que c’est étrange, qu’un mage soit là a cette endroit précis… Kärnel comprit, elle ne savait pas qui il était, mais elle sait d'où qu'il viens! Un ami de son vieux maître c’est certains ! Il voulait la surveiller même si elle était loin de lui ! Elle le reconnaissait bien là, mais elle en fut blesser que son maître lui fasse si peu confiance.

Elle observa l’homme faire fuir le Troll et il s’approcha d’elle, elle recula, craintive, mais la douleur la fit arrêter son mouvement de recul. Il posa un genou face à elle, Kärnel le regardait d’un air mauvais, fâcher encore de ce que son maître lui avait fait ! C’est alors que l’homme posa ses mains sur sa jambe blesser, son visage changea pour montrer la douleur et il fit une chose qui si elle aurait eu une voix l’aurait fait crier de douleur, mais se fut que son visage qui exprima cette douleur, ses doigts s’enfonçait dans sa chair blesser, elle trembla et il murmura des paroles, de la magie de guérison… Un type de magie qu’elle n’a jamais apprise, lentement il les enleva, elle sentait ses blessures disparaître, la douleur devenant moindre, puis lentement elle disparue en même temps qu’il enleva complètement ses doigts. Elle en fut émerveiller de cette magie en même temps d’un dégoût de savoir fait aider alors qu’elle ne voulait point d’aide.

-Les Trolls ne sont pas courageux, mais ils sont vicieux. Les proies fragiles les intéressent beaucoup plus que les défis. C'est pour cela qu'il ne faut pas dormir près de leurs lieux de chasse. Regardez-moi.

Elle allait reculer, mais il lui saisit le visage, il l’observait, comme pour voir si elle n’avait pas de blessure. La Haut mage analysait son ''sauveur'' elle ne l’avait jamais vue, sa elle le savait, elle reconnaît tous les visages, son maître à dû le rencontré quand elle est partie préparer ses choses pour son voyage. Finalement, il lâcha son visage et elle recula, bougea un peu sa jambe pour retrouver les sensations à l’intérieur et se leva.

-Quand on ne sait pas ce qui nous attend, on dort dans une auberge, pas à la belle étoile. Et maintenant, vous avez même perdu votre cheval. Et tout ce qu'il transportait avec lui.

Cheval ou non, avec ou sans affaire, elle continuera son voyage, il sera plus long, mais au moins elle aura vécu ce qu’elle désirait, cet homme la déranger, lui faire la moral ainsi alors qu’ils ne se connaissaient même pas, c’est encore pire ! La mage entra dans la caverne, n’adressant qu’un regard fâché à l’homme qui l’avais sauvé, elle prit son sac unique, le posa dans son dos et prit sa cape et se l’installa sur ses épaules, cachant sa robe et son sac de transport. Elle sortie de la caverne, sortie son livre accrocher à sa ceinture d’un geste lent elle se mit à écrire. Puis elle arracha la feuille et prit la main de celui qui l’avait guérit et posa la feuille dessus, il pouvait sentir que les mains de la mage était brûlante, non elle n’était pas malade, elle se réchauffait avec sa magie, même si c’est une chose qui affaiblit rapidement un mage. Elle passa à côté de lui et marcha dans une direction, elle partait et n’adressa pas un regard à celui-ci. Quand il regarda la note, il put lire :

« Merci de votre aide, je vais donc continuer m’a route cela va sûrement être plus sure que de rester à une même endroit et dite à mon maître qu’il est bien gentil de s’inquiéter pour moi, mais je veux pas d’une personne et surtout d’un inconnu qui me guète derrière moi. Ce qui vient de se passer, ne se reproduira plus, j’ai vu le danger et s’il se passe quelque chose, je m’arrangerais par moi-même, au revoir. »

Karnel était une solitaire, elle n’aimait pas la compagnie des autres, généralement sa la blessait plus qu’autre chose, l’attachement est une chose qu’elle ne désire point, car la séparation fait mal et perturbe l’esprit et pour un mage s’est important d’avoir l’esprit non perturber. Même à l’école de magie, elle n’avait jamais développé de liens avec le monde environnant, toujours concentrer dans ses livres, elle avait été abandonner par ses parents à cause de son mutisme quelque semaines après sa naissance, on disait qu’une mage muette était mauvais présage, malgré la pluie d'étoile filante, c’est son bon vieux maître Darion qui avait prit soins d’elle, il avait toujours eu confiance en elle et ses compétences, mais il avait toujours été surprotecteur envers Kärnel. Elle n’avait jamais appris à avoir confiance à quiconque et même des fois elle n’avait pas confiance en elle-même…

Alors qu’elle marchait, elle se sentie faiblir, elle utilisait un peu trop de magie pour se réchauffer, alors lentement la chaleur qu’elle se produisait diminua, elle mit alors sa capuche sur sa tête pour garder encore plus de sa chaleur, mais le froid était présent. Une auberge, il devait en avoir une, mais elle est si loin, sûrement pas dans cet contrée paumé, si elle aurait eu un cheval cela aurait été plus vite, mais là son cheval était mort par sa faute, elle se mordit la lèvre inférieure, fâchée contre elle d’avoir été si peu attentive à son environnement pour voir qu’il avait un Troll dans les parages, c'était pourtant bien marquer dans ses livres!

Elle commençait à être fatiguée, elle bailla silencieusement, même ses pas ralentit, mais elle se ressaisit et s’offrit une ''baffe'' magique pour se réveiller un peu plus. Elle débutait bien mal son voyage… Elle espérait que cela allait s’améliorer avec le temps…
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Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 3 mercredi 11 septembre 2013, 15:13:33

« Merci de votre aide, je vais donc continuer ma route. Ce sera sûrement plus sur que de rester au même endroit. Dites à mon maître qu’il est bien gentil de s’inquiéter pour moi, mais je ne veux pas d’une personne, surtout d’un inconnu, qui me guette derrière moi. Ce qui vient de se passer ne se reproduira plus, j’ai vu le danger et s’il se passe quelque chose, je m’arrangerais par moi-même, au revoir. »

Caractérielle, avec ça.

-Je ne suis pas messager. Et je suis là pour m’assurer qu’une certaine demoiselle ne perde pas bêtement la vie faute d’avoir bien évalué les risques.

Enfin, le Roi en avait déjà vu, des filles caractérielles, et celle-là n’était rien de bien impressionnant. Elle lui avait ordonné de partir, de la laisser tranquille, enfin, subtilement ordonné. Mais s’il rebroussait chemin, il irait à l’encontre de sa parole et le Roi de Meisa ne manquait jamais à sa parole, c’était ainsi, et il s’en était fait une réputation, et les dieux seuls savent à quel point c’était la seule partie de sa réputation que même ses ennemis ne pouvaient pas souiller de milles mensonges. Le roi n’était pas un diplomate, il avait bien essayé pendant des années de se comporter comme tel, mais ses résultats n’avaient jamais été concluant. C’était un pragmatique, qui agissait selon ce qu’il croyait juste, peu importe l’image qu’il laissait aux autres, et même ses méthodes pouvaient s’avérer draconiennes. À la place de simplement se cacher et de la laisser croire qu’il l’avait laissée tranquille, il se mit en marche derrière elle, à une dizaine de mètre pour respecter son espace personnel, mais pas assez pour lui laisser la chance de lui lancer le moindre sort avant qu’il n’ait pu le contrer. Et bien qu’elle n’ait effectivement atteint le titre de Haut-Mage, par leur différence d’expérience, il était plus puissant et habile qu’elle. Elle aurait même été normalement forcée de l’appeler « Maître », mais seulement sous les règles de la Tour Noire, qui ont été abolies lors de sa destruction, il y a plusieurs siècles, pendant la Conflit d’Anthere, au cours de laquelle le Roi s’était servi du Cœur de la Tour, résultant d’une destruction totale par explosion, pour exterminer une bonne partie des forces ennemies, mettant les Arans en déroute, laissant ainsi le temps aux troupes de la Reine Sérénité de se rassembler pour une dernière offensive (oui, je vous résume une partie de l’histoire militaire de Kah’mui dans son jeune temps).

Le décor se défilait lentement autour d’eux. La végétation des forêts, principalement composées d’arbres et de montagnes, laissait tranquillement place à des herbes hautes des Grandes Plaines d’Erethon. Le Roi sentait un léger tic nerveux lui chatouiller l’échine en se rendant compte que la jeune femme ne savait pas du tout où elle était. Enfin… sur quel genre de territoire elle était. Les sens en alerte, la main posée sur le pommeau d’Ehredna, il se mettait aux aguets, guettant n’importe quel décor suspect ou déplacement perceptible. Les Grandes Plaines d’Erethon, pour les incultes, étaient les plus grandes étendues paysannes existantes. Le seul problème, c’est que cette terre était parcourue de milliers de vers géants qui ne sortaient que pour se nourrir des rares aventuriers qui se promenaient dans le coin. Il vit la jeune femme défaillir sous la fatigue et il raccourcit la distance qui les séparait. Il posa alors une main sur son épaule et lui indiqua une plaque de pierre où il la pressa de s’y installer, évitant de justesse un des nombreux monstres invertébrés qui venait tout juste de les capter, passant sous eux pour mieux les examiner et décider si oui ou non ils représentaient un danger ou un excellent petit casse-croûte. Une fois en sécurité, le Roi lui adressa un regard farouche.

-Il y a près d’un siècle, les Ashnardiens ont voulu fuir les troupes nexiennes pendant une charge. Cependant, derrière eux s’élevait les Grandes Plaines. Leurs mages, connaissant les dangers, ont créé un très petit pont de pierre que les vers ne pouvaient traverser ou manger. Dans leur charge, les Nexiens ont cru les vers endormis ou partis, et ils furent tous dévorés. Ce pont fait plus de dix lieues, et c’est à découvert, mais si vous êtes fatiguées, vous devriez camper ici.

Sur ces mots, le Roi l’abandonna et s’éloigna à son habituel dix mètres de retrait. Au moins, elle apprendrait le danger des endroits faussement hospitaliers, et peut-être se montrera-t-elle plus méfiante. Et surtout, voyager en étant fatiguée était une très mauvaise idée. Mais ce n’était qu’une débutante. Lui-même n’avait pas voyagé seul, au départ, étant accompagné d’une poignée de gens. Il se souvenait encore de discussions enflammées avec Chaos et Victor, des duels avec Mélisende, des longues soirées allongé après avoir mangé un champignon vénéneux sous le regard constant de Selene. Sans ces expériences, ses voyages en solo se seraient probablement achevés… en tristes fiascos. Sachant qu’aucun cinglé ne viendrait se promener dans le coin et essayer de les en chasser, il fit voler à lui, de la forêt, un bon tas de branches mortes et d’herbes sèches. Rassemblant le tout pour former un petit feu de camps, il l’enflamma d’une étincelle, soucieux de ne pas révéler sa présence à tous les mages se trouvant plus ou moins près. Le Sorcier glissa ensuite une main dans sa veste et en tira une de ses nombreuses fioles, puis fit tomber quelques gouttes dans le feu. Celui-ci cessa immédiatement de projeter sa fumée.

-On n’est jamais trop prudent, se rappela-t-il alors qu’il se rapprochait du feu.

Il sortit alors de sa besace un généreux morceau de viande salée enrobé dans une grosse feuille d’arbre et leva une main, le captant avec sa magie et le soulevant pour le placer au-dessus des flammes. Être possesseur d’un Don était incroyablement avantageux dans ce genre de situation; en cinq minutes, il pouvait monter un camp, donnez-lui trente, et il en fait un camp de base fortifié. Lorsque la viande fut cuite, il la sépara en deux parts égales et il sortit de sa besace deux grandes feuilles pour faire office de plat. Il déposa une portion devant la jeune magicienne et s’installa de l’autre côté du feu avec sa propre part. Il agrippa le morceau de viande à main nue (dans la nature, il ne faut pas rêver, il ne va pas trimballer des ustensiles…) et la coinca entre ses dents avant d’en arracher un bout et de le mâcher. C’était bon.

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 4 mercredi 11 septembre 2013, 22:48:56

Toute nourriture peut receler poison.


-Je ne suis pas messager. Et je suis là pour m'assurer qu'une certaine demoiselle ne perde pas bêtement la vie faute d'avoir bien évalué les risques.
 

 
L’homme la suivait, elle sentie une colère entrer en elle, en plus sa phrase la mit encore plus en rogne, ne pouvait-elle pas voyager, vivre ses périples par elle-même, on apprenait mieux en pratique, bien sûr elle ne pouvait pas tout savoir, mais elle apprenait vite, même très vite. Elle avait compris à présent la différence entre Troll et Troll des cavernes, plus jamais elle ne reproduira cette erreur, elle pensait aux autres créatures décrite rapidement dans ses livres qu’elle avait lue, puis tenta d’oublier celui qui la suivait, au moins il gardait ses distances, si il l’aurait suivit de plus près elle se serait fâcher, elle se demandait sérieusement qui il était, elle ne l’avais vraiment jamais vue, elle repensa à Lÿsbel et eut un frison de rage qui la prit et se calma à nouveau, il n’était pas de Lÿbel, Kärnel l’aurait reconnu, Nexus ? Peut-être, mais elle ne l’avait jamais vue-là, alors qu’elle était sa relation envers son maître ?
 
 
Un faible sourire apparu sur ses lèvres, peu de personne aurait dit que cela était un sourire, mais pour ceux qui la connaissaient bien c’était un petit sourire, Les plaines d’Erethon se trouva devant elle, son cerveau analysa l’endroit, elle se rappelait d’avoir lue maigrement sur ce lieu, mais elle connaissait assez de l’endroit pour savoir qu’elle était dangereuse, elle pensa à tout ce qu’elle devait savoir et se souvint des vers ! Des vers qui dévoraient les marcheurs trop ignorant, son cerveau marcha rapidement, elle pensa à l’élément qu’ils détestaient le plus, les vers détestaient le froid, il fallait qu’elle se refroidisse et lui… Savait-il cette faiblesse des vers ?
 
 
Elle se sentit faiblir, elle usait trop de magie, elle sentie ses jambes vouloirs la lâcher, non, elle n’allait pas faiblir ! Elle serra ses poings et elle sentit la main de l’homme se poser sur son épaule, elle le vue indiquer une des tuiles que les Nexiens avait créé pour fuir l’armée d’Ashnard, les vers ne pouvait pas les manger ni même les traverser, au moins il avait servi à cela, elle se dirigea vers cette dalle. Arriver dessus, elle s’assit et lâcha tout pouvoir qu’elle avait sur elle et se remit à se sentir mieux, elle voulait voyager, cela impliquer aussi les endroits dangereux, non ? Toujours trop près l’homme la regarda d’un regard dur.
 
 
-Il y a près d'un siècle, les Ashnardiens ont voulu fuir les troupes nexiennes pendant une charge. Cependant, derrière eux s'élevait les Grandes Plaines. Leurs mages, connaissant les dangers, ont créé un très petit pont de pierre que les vers ne pouvaient traverser ou manger. Dans leur charge, les Nexiens ont cru les vers endormis ou partis, et ils furent tous dévorés. Ce pont fait plus de dix lieues, et c'est à découvert, mais si vous êtes fatiguées, vous devriez camper ici.
 
 
Elle savait cette histoire, elle savait tout cela, pas besoin de lui redire, Kärnel est une tête dure sur ses décisions et elle n’aime pas se faire dire ce qu’elle doit faire, sauf que cette fois, elle dû concevoir qu’il avait raison, elle devait rester ici au moins pour quelques heures, le temps de reprendre un peu d’énergie. Elle regard l’homme d’un regard froid et il s’éloigna d’elle, heureusement, elle trembla légèrement, le froid prenait part à son corps et elle vue des branches mortes et de l’herbe séchée passer à côté d’elle, il manipulait aussi la télékinésie… Pour de rare fois, la Haut-Mage commença à s’intéresser à une personne, de la curiosité mêlée d’une grande envie de savoir un peu plus… S’il devait la suivre pendant son voyage, mieux vaudrait qu’elle sache à qui la suivait.
 
Il alluma alors un feu, la magie encore… Puis il sortis une fiole, et fit tomber un peu de son contenue dans la source de chaleur qui arrêta de produire de la fumée, intéressante fiole… Cela était une belle petite chose à transporter pour voyager…
 
 
-On n'est jamais trop prudent
 

 
Mon regard le suivait, j’observais chaque fais et geste, il sorti du de ses choses de la viande, pas qu’un petit, mais un bon morceau bien enrobé… Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas mangé de viande… Elle regarda dans son sac, elle avait encore du pain, assez de pain. Il mit alors sa main au-dessus des flammes, la viande chauffant dans sa main, elle haussa un sourcil, il était aussi capable de faire cela, elle en fut étonnée, il l’intéressa un peu plus, sa soif de connaissance la ravagea rapidement. Lorsqu’il termina sa cuisson, il sépara la viande, elle en fut encore stupéfaite lorsqu’il vint lui déposer un des morceaux face à elle, elle le regarda partir s’asseoir plus loin, de l’autre coté du feu. Elle prit le morceau dans ses mains et s’approcha un peu plus du feu pour pouvoir se réchauffer, levant une de ses petites mains qui semblait si fragile en direction du feu, puis lentement elle la rapporta vers elle et regarda le morceau de viande, elle se demanda s’il y avait un piège, elle regarda la personne et puis le morceau de viande, posa sa main dessus et analysa la viande magiquement pour voir s’il n’y avait pas un quelconque maléfice ou poison. Heureusement, il y en avait pas, alors lentement elle porta la viande à sa bouche et lentement l’ouvrit pour en prendre une bouchée et lentement mâcha, son regard se perdant dans les flammes, elle pensa à son voyage, les endroits qu’elle allait visiter, elle rêvait de voir tant de chose, pourra-t-elle tout voir dans une vie ? Elle l’espère. Après plusieurs minutes, elle termina son morceau et ouvrit son livre et prit sa plume pour lentement écrire dedans, elle regardait de temps en temps l’homme et recommençait à écrire, puis une fois terminée elle fit lever le livre dans les airs grâce à sa magie et le fit transporter jusqu’à devant l’homme pour qu’il puisse le lire :
 
-Merci pour la viande… Qu’elle est votre nom ? Vous semblez me connaitre, surement par mon maître mais moi  je ne vous ai jamais vue autant à Lÿsbel qu’à Nexus alors comment pouvez-vous connaître mon maître ? Et d’où vient votre magie ? Malgré ce qui m’est arrivée je ne suis pas une ignorante, c’est seulement mon premier voyage, alors faut que je m’habitue… Et saviez-vous que les vers géants des plaines d’Erethon n’attaquaient pas les créatures froides ? Alors il suffit que d’utiliser de la magie pour nous refroidir et ils ne risquent pas de nous attaquer, j’ai lue cela dans un livre… Désoler pour ma réaction de toute à l’heure je ne suis pas habituer à ce qu’on m’aide… Ni qu’une personne s’occupe de moi. Gardez le livre, je suis capable d’écrire dedans sans y toucher, comme sa je suis capable de vous communiquez mes dirent….

Son écriture était belle, fine et élégante, ses lettres ressemblaient à des lettres écrites en or, elle écrivait grâce à un peu de magie, la jeune femme n’osait pas regard l’homme, elle regarda que les flammes.

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 5 lundi 16 septembre 2013, 23:25:31

[HRP : Ce n’est pas les Nexiens mais les Ashnardiens qui ont fui. Et le Roi n’a pas mis sa main au feu, il a fait léviter la viande au-dessus des flammes ;)]

-Merci pour la viande… Quel est votre nom ? Vous semblez me connaitre, sûrement par mon maître, mais moi, je ne vous ai jamais vu autant à Lÿsbel qu’à Nexus, alors, comment pouvez-vous connaître mon maître ? Et d’où vient votre magie ? Malgré ce qui m’est arrivé, je ne suis pas une ignorante, c’est seulement mon premier voyage, alors faut que je m’habitue… Et saviez-vous que les vers géants des plaines d’Erethon n’attaquaient pas les créatures froides ? Alors il suffit que d’utiliser de la magie pour nous refroidir et ils ne risquent pas de nous attaquer,  j’ai lu cela dans un livre… Désolée pour ma réaction de tout à l’heure, je ne suis pas habituée à ce qu’on m’aide… Ni qu’une personne s’occupe de moi. Gardez le livre, je suis capable d’écrire dedans sans y toucher. Comme ça, je suis capable de vous communiquer mes dires….

Les jeunes, tous aussi empressé d’avoir leurs réponses, et ne laissent jamais le temps de parler à leurs interlocuteurs. Malgré tout, le Roi la laissa poser ses questions, tout en mâchonnant sa nourriture à mains nues, comme un barbare du nord venant de tomber sur un morceau de lapin cuit. Le monarque prit une longue et tranquille respiration avant de prendre une écuelle dans sa besace, puis une gourde remplie d’eau qu’il déversa dans le récipient avant d’y tremper les mains dans le but de les laver.

-Je n'ai pas besoin de lire pour vous comprendre. Contentez-vous de signe ou de pensées si vous désirez m'adresser la parole, mais pour vous répondre; je ne divulgue pas mon nom. Si vous tenez à m'attribuer un surnom, vous pouvez m’appeler Sombre, comme votre maître m’appelait dans sa jeunesse. Je vous connais, chère enfant, depuis que vous êtes toute petite, mais je doute que vous ne puissiez vous en souvenir. Votre maître fut l’apprenti d’un homme, un grand homme, et feu mon père bien-aimé. Cet homme, vous en avez probablement déjà entendu parler, était le Grand Archimage Darimon Sombrechant, un grand mage, doté d’une Autorité comme je n’en ai jamais vu.

L’Autorité. C’était une des principales composantes qui faisait la puissance d’un mage. Darimon Sombrechant était, autrefois, l’un des rares hommes à s’être révélé être le plus puissant sorcier de son temps par la simple force de son Autorité sur la magie. Certains l’appelaient le pouvoir de persuasion, mais c’était quelque chose de plus complexe encore. L’Autorité n’était pas que l’art d’investir plus de puissances dans les sortilèges, mais aussi l’art de se faire obéir de toute chose; Darimon, par sa simple parole, avait réussi à forcer des mages noirs de prêter serment de loyauté, et pouvait même calmer l’ire d’un esprit des mers simplement en lui parlant. Le Roi ne l’avait jamais même vu user d’un sortilège contre un adversaire s’il pouvait le désarmer de ses mots. Le seul temps où le vieux magicien se servait de ses pouvoirs, c’était pour jouer avec lui, le faisant léviter dans la pièce, ou prenant des apparences saugrenues pour lui faire plaisir.

Après avoir fini de laver ses mains, le Roi vida son écuelle dans les flammes, les éteignant avant de s’enrouler dans son grand manteau noir pour la nuit.

-Je ne sais pas où vous vous rendez, mais si vous suivez le chemin de pierre, vous vous retrouverez très vite sur  un carrefour qui vous mènera aux Landes Dévastées ou sur la Forêt Septentrionale. Si vous pensez vous en écarter, pensez à une chose; refroidir votre corps est néfaste pour votre santé. Vous ne vous en rendrez pas compte au début, mais tout comme la flamme consume tranquillement la peau, les muscles et les os, refroidir votre corps risque de cristalliser votre sang dans vos veines. Pensez-y bien avant de retenter l’expérience.

Le Roi avait bien évité de dire quel genre de magicien il était. La plupart des magiciens se contentaient d’entrer dans la catégorie des mages, qui étaient mieux perçus, certains, plus audacieux, se dirigeaient vers la sorcellerie, l’art de la magie noire, pour employer le pouvoir du mal à leur service. Certains tombaient sous l’influence de ce pouvoir et devenaient l’instrument du genre maléfique. D’autres, comme le Roi, avaient la rigueur et la droiture suffisante pour conserver leur bonté malgré la constante tentation de se servir de ses pouvoirs pour causer des ravages. La sorcellerie était un art destructeur, qui pouvait autant créer des cataclysmes que les contrer. Autrefois, il y avait même des institutions pour enseigner la sorcellerie aux jeunes doués, mais suite à la destruction, par le Roi lui-même, de la Tour Noire après sa corruption aux mains d’Owen, son oncle adoptif, tous les autres établissements ont été détruits et les sorciers s’étaient pour la plupart tourné vers le mal pour satisfaire leur soif de puissance.

Avant de se laisser au hasard du sommeil, le Roi tapota une de ses poches. Sortant de celle-ci, une toute petite Fée, à peine plus grosse qu’un pouce d’homme, se révéla, se frottant les yeux de sommeil et demandant ce qui se passait d’une voix à peine audible. La créature arborait une courte chevelure blonde et un long manteau blanc similaire à celui du Roi. Celui-ci lui demanda de prendre le premier tour de garde pendant qu’il sommeillait. La petite créature hocha de la tête et, laissant une petite poudre dorée tomber derrière elle dans son déplacement, pris un peu d’altitude, s’installant sur une pierre avant de sortir ce qui semblait être son petit déjeuner.

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 6 mardi 17 septembre 2013, 22:41:36

Ton meilleur allié c’est toi-même.

La mage comme beaucoup de mage, était avide de connaissance, elle aimait en apprendre le plus possible, mais jamais au grand jamais elle ne toucheras à la noirceur de la sorcellerie, elle haïssait cette magie destructrice qui avait détruit son cher village de Lÿsbel, la sorcellerie était une chose que même si elle y est curieuse, n’iras jamais apprendre cette horrible magie, possède le cœur de leurs utilisateurs et les détruits pour toujours, sombrer dans la magie noir et plus jamais vous pourrez revenir, enfin bref, la mage désirait en apprendre plus sur l’homme devant elle, s’il devait la suivre, fallait vraiment qu’elle sache qui il était.
 
L’attente fut attendue et il se décida enfin à parler :
 
-Je n'ai pas besoin de lire pour vous comprendre. Contentez-vous de signe ou de pensées si vous désirez m'adresser la parole, mais pour vous répondre; je ne divulgue pas mon nom. Si vous tenez à m'attribuer un surnom, vous pouvez m'appeler Sombre, comme votre maître m'appelait dans sa jeunesse. Je vous connais, chère enfant, depuis que vous êtes toute petite, mais je doute que vous ne puissiez vous en souvenir. Votre maître fut l'apprenti d'un homme, un grand homme, et feu mon père bien-aimé. Cet homme, vous en avez probablement déjà entendu parler, était le Grand Archimage Darimon Sombrechant, un grand mage, doté d'une Autorité comme je n'en ai jamais vu.
 
Lors de ses paroles elle fronça les sourcils, avait-il bien dit : Darimon Sombrechant ? LE grand Archimage, maître de son maître, l’un des plus puissant mage qui à exister, l’Archimage que son maître racontait ses histoires quand elle était jeune ? Il était son fils ! Le cerveau de la Mage se mit à tourner rapidement, elle pensait à ses lectures, les récits de son maître, son enfance quand elle disait qu’un jour, elle serait Archimage ! Elle se rappela des rires de son maître lorsqu’elle lui avait révéler cela avec tant d’ardeur… Ah… la naïveté des enfants, c’était une bonne époque… Elle fixa Sombre d’un air qui se voulait encore sérieux, sans une onze d’émotion qui pouvait se faire voir, ni même dans son regard, elle se souviens d’avoir lue qu’elle que chose sur un enfant de cet Archimage, mais ce détail lui échappe ! Elle sait que c’est très important, mais ça l’échappe complètement ! Elle aurait dû en lire plus ! Elle se fâcha à l’intérieur d’elle d’avoir oublier se détail !
 
-Je ne sais pas où vous vous rendez, mais si vous suivez le chemin de pierre, vous vous retrouverez très vite sur un carrefour qui vous mènera aux Landes Dévastées ou sur la Forêt Septentrionale. Si vous pensez vous en écarter, pensez à une chose; refroidir votre corps est néfaste pour votre santé. Vous ne vous en rendrez pas compte au début, mais tout comme la flamme consume tranquillement la peau, les muscles et les os, refroidir votre corps risque de cristalliser votre sang dans vos veines. Pensez-y bien avant de retenter l'expérience.
 
Alors qu’elle était dans ses penser, Sombre vida de l’eau dans le feu éteignant celui-ci, la froideur regagnant son corps froid recouvert par une si fine couche de chair au-dessus de ses os. Elle s’enroula un peu plus dans sa cape, son regard partout vers la gauche, elle allait partir, quand ? Quand il dormira, elle se reposerait un peu, usant de la technique que son maître détestait qu’elle use, mais qu’elle n’écoutait jamais ses avertissements que c’est mauvais pour la santé de prendre son temps de sommeil pour récupérer sa magie plus vite ! Kärnel gardait sa capuche sur sa tête, on pouvait voir son symbole briller comme à son habitude. Elle était replier sur elle même, sa tête sur ses genoux, ses bras entourant ses jambes, puis son livre qui était toujours à coter de l’homme vola jusqu’à elle et alla se placer comme à son habitude, sous sa cape, sur le coté de ses hanches et se fixait à un mécanisme qu’elle avait inventer avec un bricoleur à Nexus.
 
Elle aperçut alors une fée sortir de sa poche, elle en avait lu sur les fées, mais jamais elle en avais vue ! Elle était ébahie de voir cela, elle le regardait et en fut émerveiller, mais se ressaisit rapidement et regarda l’homme et la petite fée, lentement elle ferma ses yeux et se concentra… Lentement, elle entra dans une transe qui pouvait être comparé à un sommeil profond, deux heures passa et elle ouvrit les yeux. La fée était toujours là, elle la fixa de son regard froid et puis son regard se posa sur Sombre, il dormait…
 
Lentement, elle se leva, faisant attention au bruit qu’elle pouvait faire, la petite fée la regarda alors, Kärnel fixa la fée et lui fit signe de se taire et de rester muet et se mit dos à Sombre et soupira, un soupire silencieux… Elle avait assez de magie pour se battre longtemps et rester réveiller jusqu’à s’être éloigner très loin, même si elle avait sommeil elle savait qu’elle pourrait faire un bon bout de chemin, elle se demanda par ce qu’elle commençait, les landes ou la forêt ? Si ses souvenirs sont bon, la forêt est remplie d’elfe très dangereux, elle se demanda si Sombre là suivrait même à cette place qui est si dangereuse. Elle allait répondre à cette curiosité et se dirigea donc vers cet endroit, marchant sur les dalles de pierres,  puis au bout d’une bonne marche arriva à cette forêt, elle regarda celle-ci et regarda derrière elle et pénétra la forêt de Septentrionale, lentement. Elle attendait des sons qui avaient apparu dans le fond de ses oreilles plus qu’elle entrait dans la forêt, elle fit environ 15 mêtre qu’une flèche fendit le vent et allait vers elle, avec sa magie du vent, elle réussir à faire dévier la flèche qui écorcha sa joue et brisa un coin de sa capuche, une autre flèche vint et brisa au court du vol à cause de la magie de Kärnel, la mage avait redoublé de prudence, elle usait de sa magie avec attention. Elle leva sa main vers un elfe qu’elle avait vue, et sa tête vint frapper contre l’arbre et il tomba dans l’inconscience.
 
Kärnel sentie une lame sous son cou et derrière elle l’elfe lui chuchota des mots pour dire qu’elle n’était pas la bienvenue, que la mort l’attendais impatiemment, qu’elle allait mourir par la lame… Puis la main tenant le poignard prit un feu, calcinant la chair de l’elfe qui lâcha un son de douleur avant de lâcher la lame et de partir rapidement, elle se retourna et plus un son se fit, l’elfe avait disparue, ils sont partis… Pour combien de temps ? Peu c’était certain. Elle s’enfonça un peu plus dans cette forêt et sentit quelque chose derrière elle et elle dit très fort dans son esprit pour être certaines que son *poursuivant*,  qu’elle savait exactement qui c’était, l’entende.
 
«Je sais que tu es là Sombre…Partez… j’imagine que vous avez bien mieux à faire que de suivre une Haut-Mage pendant sa première réel aventure… Surtout une personne comme moi ne mérite point d’avoir de compagnon… »
 
Elle s’était arrêtée. Un frison parcourut son dos, un souvenir naquit dans sa mémoire, un sombre souvenir qu’elle balaya rapidement, on pouvait sentir dans sa main une dose de magie importante… Le visage de la jeune femme cacher derrière sa capuche était figer dans un expression de neutralité sombre, sur sa joue le sang coulait légèrement.

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Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 7 jeudi 19 septembre 2013, 01:29:43

-Elle est partie.
-Je sais.
-Tu vas la suivre?
-Je n’ai pas le choix.

Néanmoins, le Roi n’était pas pressé. Darion lui avait donné le nom de Sombre parce qu’il était infiniment patient et savait attendre le bon moment pour frapper, comme une créature de l’ombre, ainsi qu’une prédilection certaine pour la sorcellerie. Il se leva lentement dès que la jeune femme se crut hors de son champ de vision, retirant son manteau pour le secouer et le débarrasser de la poussière du chemin. Le Roi profita de l’absence de la jeune femme pour découvrir son visage et se le nettoyer. Elle semblait avoir des doutes sur ses origines, mais ce qu’elle risquait surtout de se souvenir, c’était les génocides dont il avait été responsable lorsqu’il a été possédé par l’esprit du Carnage, un des cinq aspects relâché sur le monde par Althenos, le Dieu de la Mort et de la Destruction. Enfin… possédé était un grand mot; les aspects ayant été relâché quelques jours après la Défaite de Lamenoire, le Roi s’était abandonné à la violence qui se trouvait en lui et cette violence avait été alimentée par cette force extérieure qui en a profité pour le rendre fou. Une fois propre, il replaça son capuchon sur sa tête, masquant ses yeux, puis il se mit à suivre la trace de la jeune femme jusqu’à la Forêt Septentrionale. Il se mit alors à se frotter le front avec un profond agacement, mais ne prit pas la peine de se mettre en colère; n’avait-il traversé sans y penser des territoires mille fois plus dangereux dans sa jeunesse?

Il entendit des bruits provenant de la forêt; des sifflements de flèche. Elle s’était fait repérer aussi vite? Cela relevait de l’exploit! Mais il n’eut pas le temps de faire un geste que plusieurs archers le braquaient de leurs arcs. Il leva les mains de chaque côté de son corps, comme pour dire qu’il ne se battrait pas, mais il savait qu’eux n’hésiteraient pas. Les Mevhnis étaient reconnus pour leur agressivité envers les intrus, et le Roi lui-même n’avait pas le droit de passer sur leur territoire. Alors que les flèches se décochaient et filaient droit vers lui, il agrippa un pan de son manteau et décrivit un arc de cercle devant lui, enflammant d’un coup brusque les traits risquant de le toucher, puis il tira une fiole d’une de ses nombreuses pochettes à sa ceinture et la brisa sur le sol, créant ainsi un écran de fumée opaque. Se servant d’une brise magique, il souffla l’épais brouillard en direction de la forêt et s’y faufila, passant sous le nez des elfes gardiens. Il se glissa donc derrière eux et les neutralisa d’une impulsion mentale aussi brusque que brutale, mais il s’assura de n’en tuer aucun. Le dernier elfe le remarqua néanmoins avant qu’il ne puisse lui faire subir le même sort que ses compères, et grace à la légèreté propre aux êtres de sa race, il parvint à le distancer sans problème et même à disparaitre dans les ombres. Le Roi glissa une main à sa ceinture et en tira un poignard, qu’il cacha tout de même sous son manteau. Il cala son dos contre un arbre et ferma les yeux, concentrant toute son énergie à sentir ce qui l’entourait. À droite, à gauche.

-Au-dessus.

Il sauta droit devant lui, et pendant qu’il exécutait une roulade, il lança le poignard derrière lui, le pommeau en premier. L’arme frappa la tempe de l’elfe, qui s’effondra au sol, assommé. Le Roi soupira et s’approcha de son adversaire avant de récupérer son arme et s’approcher de la jeune femme, ses yeux dorés cherchant sa silhouette dans les ténèbres. Étant naturellement prédisposé à voir dans le noir, il n’eut aucun mal à la repérer, là, essoufflée, en train de fuir un poursuivant. Il leva une main et l’agrippa par le col de sa tunique et la força à le regarder dans les yeux. Cette fois, elle put bien voir qu’il était très en colère contre elle. Leurs visages étaient très près l’un de l’autre, il pouvait sentir son souffle glacé paniqué sur son visage. Il n’eut aucun besoin de lui lâcher son fiel, elle avait déjà compris le message; aucun mot ne suffirait à exprimer la colère et son indignation. Il la relâcha, rajusta sa capuche sur son visage, puis il agrippa celui de la jeune femme pour le rabattre sur la marque magique qu’elle montrait aussi librement.

-Je ne suis pas assez sage et honorable pour pouvoir vous sermonner. Mais mon père, lui, n’aurait eu aucun mal à vous remettre à votre place, jeune fille. Vous n’êtes ni en position ni en droit de refuser de l’aide. Si je pars maintenant, vous mourrez sous les flèches des Mevhnis, les Elfes de la Forêt Septentrionale, ou Jlakeleï, comme ils l’appellent.

Il leva alors la tête et prit une grande inspiration. Sa voix retentit alors comme un tonnerre alors qu’il s’exprimait, avec une incroyable fluidité, dans un elfique à la fois mélodieux tout en étant menaçant. Clairement, il s’adressait aux elfes qui les avaient en joue. Sans avoir besoin de lexique, il était clair qui leur ordonnait de baisser leurs armes et de retourner en paix chez eux. Venant de toutes les directions, une réponse lui vint et le Roi regarda brièvement la jeune femme avec un œil très courroucé. Néanmoins, il recommença à discourir, refusant apparemment ce qu’ils venaient de réclamé, mais il ne s’arrêta pas là. Il sortit de sa veste une grande bouteille contenant un liquide grisâtre et il le déposa sur le sol. Il prononça d’autres mots en elfique et un son de bois détendu se fit entendre; les elfes ne les visaient plus. Une réponse sèche leur parvint et le Roi prit la jeune femme par la main et la guida vers la sortie. Il se pencha alors sur elle alors qu’ils sortaient de la forêt.

-Vous avez brûlé la main d’un d’entre eux? Eh bien, ma petite, je retire ce que j’ai dit. Ce n’est pas un sermon qui vous aurait attendu, mais une bonne fessée à l’ancienne. Le désarmer et l’assommer aurait suffi.

Plutôt qu’une tête renfrognée, le Roi avait un sourire au coin des lèvres, qu’il aurait bien voulu cacher. Elle avait clairement un vœu de mort, mais elle ne manquait pas d’un certain cran, il devait le reconnaître. Un peu comme lui, quand il a quitté son père pour devenir soldat. À l’époque de la Tour Noire, plus que pour former des sorciers, c’était surtout pour apprendre aux mages à contrôler leur potentiel que les enfants étaient réquisitionnés, et ensuite leur donner la possibilité de vivre une vie normale, selon leurs choix. Normalement, les doués restaient à la Tour en tant que Mages, mais d’autres pouvaient décider de quitter la tour pour s’orienter vers une autre vocation, comme le Roi, dont la vie d’Érudit n’avait aucun attrait, bien qu’à ce moment-là, il ne se rendait pas compte de l’importance du savoir. Une fois mûr, il comprit qu’un mage restait un mage, quoi qu’il fasse, et qu’il ne pourrait jamais oublier que la magie est une partie intégrante de lui. « Seule la magie peut combattre la magie… » récita-t-il mentalement en se remémorant les leçons de son père.

Kärnel

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Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 8 vendredi 20 septembre 2013, 01:01:03

La confiance est un truc pour idiots ou pour morts

Kärnel avait ressenti la présence de Sombre et se retourna pour voir un elfe à la place de celui qu’elle avait cru sentir, elle partit rapidement dans une direction, pendant sa course. Sa capuche glissa de sa tête, tombant sur son dos. Elle regarda partout, elle s’épuisait rapidement, c’est ça que ça faisait de ne pas dormir, elle comprit son erreur, toute ses années d’études elle n’avait pas fait de gros effort physique après avoir usé de cette technique, elle regretta rapidement de n’avoir jamais testé cela avant, mais elle n’exprimait pas ce sentiment sur son visage, comme à son habitude. Elle eut un grand frisson qui parcourut son dos, un frison d’effroi lorsqu’elle sentie une main agripper sa cape, elle se retourna, prête à envoyer une décharge magique sur la personne qui l’avait agripper et elle se retrouva face à face avec Sombre, leurs visages était si proche… Ils pouvaient sentir le souffle de l’un et de l’autre, la jeune femme respirait un peu plus rapidement à cause de la fuite, mais ses yeux restaient de glace, elle supporta le regard de colère de l’homme en gardant son regard glacer, à cet instant, s’il n’avait pas relâché son emprise, elle l’aurait lancée un sort en plein visage… Elle recula et attendit les elfes s’attrouper dans les arbres, ils étaient entourés… Elle serra son poing et l’homme remit sa capuche, cachant son symbole bleutée, oh… c’est vrai sa capuche avait tomber lors de sa fuite…
 
-Je ne suis pas assez sage et honorable pour pouvoir vous sermonner. Mais mon père, lui, n'aurait eu aucun mal à vous remettre à votre place, jeune fille. Vous n'êtes ni en position ni en droit de refuser de l'aide. Si je pars maintenant, vous mourrez sous les flèches des Mevhnis, les Elfes de la Forêt Septentrionale, ou Jlakeleï, comme ils l'appellent.
 

L’aide… Elle n’en voulait point, elle aurait pu flamber cette forêt si elle avait voulu, un simple sort de flamme écarlate… Mais elle n’oserait jamais jeter ce sort contre une personne, cela relèverait du mal et donc de la sorcellerie… Mais elle userait seulement si sa vie serait en danger, comme à ce moment, son cœur battait dans sa poitrine, son regard de glace regardant partout, elle se concentrait sur les bruits… Elle savait que si son maître serait là, il se serait fâché, mais elle avait tant supporté de ses colères parce qu’elle avait désobéi, qu’à présent, cela ne lui faisait rien. Sombre fit alors un geste qui la stupéfia, il parla l’Elfique… Enfin non, ce n’était pas l’elfique comme elle le crut, c’était une variance de l’elfique, surement le langage des elfes de cette forêt, elle ne savait pas le parler, ce n’était pas une langue écrite, seulement orale. Elle ne fit donc rien, son regard se posant sur chaque arbre, elle n’avait pas, elle craignait seulement le futur qu’elle se retrouve cribler de flèche, elle aurait voulue pouvoir disparaître, mais c’était une chose qu’elle n’avait jamais appris, malheureusement, elle se mordit la lèvre et mit sa main sur son cou, elle sentie une douleur, elle était coupée, sa devait être la lame de tout à l’heure qui avait trop frôlé sa gorge, heureusement, elle n’était pas creuse… Pendant qu’elle pensait à sa blessure elle se fit prendre la main, elle tenta de la faire lâcher par Sombre, elle n’aimait pas ce toucher… Mais il la tenait fermement et la tira pour aller vers la sortie de la forêt. Une fois sortie, elle donna un coup sèchement pour enlever sa main de son emprise, elle fixait Sombre d’un air neutre démontrant aucune émotion, comme une âme sans vie…
 
Les émotions, une chose qu’elle avait toujours fait  taire, des sentiments qu’elle avait anéantis pour pouvoir se concentrer sur la magie et jamais se laisser influencer par ceux-ci car cela peut être néfaste sur un mage, même un mage expérimenter…
 
-Vous avez brûlé la main d'un d'entre eux? Eh bien, ma petite, je retire ce que j'ai dit. Ce n'est pas un sermon qui vous aurait attendu, mais une bonne fessée à l'ancienne. Le désarmer et l'assommer aurait suffi.
 

Son regard entrait dans les yeux à demi voilé de cet homme qu’elle n’aimait pas, et il parla, sa voix mécontente et pourtant sur son visage, il tentait de camoufler ce sourire au coin des lèvres. Elle recula pour se retrouver à une distance de 4 mètre de lui. Elle l’observait, Elle n’avait pas eu le choix, c’était sois cela ou sois qu’elle allait se faire couper la gorge, elle ne sait pas se défendre autre qu’avec sa magie, elle détourna son regard et se retourna pour être dos à Sombre, elle pensait sans marcher pour s’éloigner plus qu’elle était déjà… Elle avait plein de questionnement envers cet homme, des questions qui voulait des réponses qu’elle n’avait pas, certains mages peuvent vivre très vieux, son maître l’est comme le maître de son maître l’était, cela voulait dire que ce Sombre aussi ? Il pouvait manipuler de la magie, elle commença à ce souvenir de lecture qu’elle avait faite, et se souvint d’un détail qui l’avait frappé, et ce détail revint la frapper droit au cœur, le fils de Darimon était un sorcier… Elle blêmit un peu plus que normalement, puis sa rappela d’un détail, c’était un livre qui datait d’au moins un siècle… C’était impossible qu’il puisse être aussi vieux… Elle commença à se retourner vers l’homme, mais sentie une sensation étrange sur sa joue qui la déconcentra de sa penser…

Elle posa sa main dessus, et regarda sa main, elle saignait encore un peu, c’était que le sang qui avait glissé sur sa plaie qui l’avait déconcentre, elle remit donc sa capuche un peu plus sur son visage, et repensa à ce qu’elle venait de se rappeler, cet homme un sorcier, impossible… Un sorcier n’aide pas les gens, surtout pas les Haut-mages et son maître n’aurait pas envoyé un sorcier la suivre, surtout qu’il savait qu’elle détestait ces êtres  plus que tout au monde... Lentement, elle se retourna vers Sombre et le fixa, son regard voulait dire tant de chose, son visage exprimait rien, mais ses yeux bleutés disait tout à sa place, la crainte, l’incompréhension, la rage. Puis ferma ses yeux  et lâcha un soupire long et silencieux secouant sa tête et se retourna, non, elle ne pouvait pas croire que c’était un sorcier ! Sous sa cape une carte y sortie et qui s’ouvrit devant elle sans qu’elle aille à la toucher, lentement elle observa leurs emplacements, si elle allait vers les vallées, une rivière avec un pont de pierre s’y trouvait, un village s’y trouvait, mais… C’était dans un territoire d’Ashnard, une endroit fort dangereux… Elle pensa rapidement, de toute façon, Ashnard ou pas, elle voulait visiter tout ce qu’elle pouvait alors même si c’était dangereux, elle y aurait été de toute façon alors pourquoi ne pas y aller tout de suite.

La carte se referma et retourna sous sa cape, la jeune femme pensa fortement pour que Sombre entende ses paroles

« Je vais vers un village, le plus proche est dans un territoire d’Ashnard, vous allez vraiment me suivre ? Mon voyage va être long ! Et je le répète encore, je ne suis pas faite pour avoir des compagnons, alors j’espère que vous aller partir vite… Sombre… Surtout si vous êtes un sorcier… Cela peut se terminer rapidement vite ce voyage… »


En disant sa dernière phrase elle s’était légèrement tourner pour le regarder du coin de l’œil, on pouvait même sentir dans sa main de la magie pure crépiller… S’il lui confirmait son identité de sorcier, elle ne savait pas si elle serait capable de résister à la tentation de se battre contre l’un entre eux… Car elle voulait tous détruire les sorciers, depuis la destruction de son village natale…
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Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 9 vendredi 20 septembre 2013, 02:57:44

[Les mages de la Tour Noire sont normalement des gens âgés de plusieurs centaines d’années, grâce au sort d’immortalité, un sort qui n’a jamais été reproduit depuis, qui l’enrobait. Darimon est mort à peine un siècle avant ce RP, mais en tout et partout, il a vécu près d’un millénaire. Les mages vieillissant normalement lentement, Darion pourrait bien avoir trois ou quatre siècles sans que cela ne paraisse, puisque de toute façon, en quittant la tour Noire, hormis tes connaissances sur la magie, tu ne sais pas grand-chose du monde extérieur, et donc, tu es toujours aussi jeune d’esprit]

Elle le mettait en joue? Lui? L’homme le plus dangereux depuis la Création de l’Univers? L’unique Héritier d’un savoir plus ancien encore que le Second Chant d’Althea? Elle le menaçait de l’attaquer, avec des pouvoirs sortant tout juste du niveau d’une apprentie? Elle, la petite fille qui essayait encore de sortir de son petit cocon? Vous pourrez comprendre la surprise et l’amusement le plus total qui se retrouvait, à ce moment là, sur le visage du Roi. Puis, pas qu’un sourire, un rire. Un rire des plus sincères, mais également des plus sinistres; il se moquait d’elle. Parfaitement, monsieur, il se moquait de la petite magicienne qui venait de charger dans son bras la magie qui, oui, certainement, aurait suffi à brûler un mortel à l’état de petit tas de cendre, mais elle se trouvait devant un Sorcier mille fois plus instruit et habile qu’elle-même, qui avait tué beaucoup plus d’hommes, de femmes et, tristement, d’enfants qu’elle n’en tuerait jamais, qui puisait son pouvoir dans une compréhension très profonde de la magie elle-même? Il cessa de rire et la regarda droit dans les yeux, avec un regard à faire relâcher les boyaux d’un colosse. Il leva simplement la main vers elle et fit un geste de traction. D’un coup, toute la puissance qui se trouvait dans le corps de la jeune femme jaillit du sceau magique se trouvant à son front et se retrouva, sous la forme d’une sphère bleutée, à la main droite du Roi. Son regard brûlant se retrouva dans le sien, alors qu’il se dressait devant elle devant toute son incroyable majesté, la toisant et la narguant de son pouvoir volé.

-Suis-je un Sorcier? Oui. Suis-je un meurtrier? Oui. Ai-je déjà tué de sang-froid? Oui. Ai-je déjà tué des innocents? Oui, mais jamais sans une bonne raison de le faire, et jamais avec gaieté de cœur. Mais je refuse qu’une gamine vienne me juger sur des préjugés dépassés résultant de la propagande d’un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe!

Sur ces mots, il lui rendit son pouvoir, plantant sa main sur la marque frontale de la jeune femme, la poussant du fait même au sol suite à une violente bourrasque magique résultant de la repassation du pouvoir–car se faire priver de son pouvoir et se le faire redonner, ça peut effectivement donner des vertiges et une petite mollesse au niveau des genoux-. Le Roi se plaça alors au-dessus de la jeune femme et il la toisa, son regard planté dans le sien comme deux clous. Elle n’était pas stupide, il le savait. Elle était motivée par la colère, et elle avait probablement ses raisons de le faire, mais aussi justifiée qu’elle pouvait se croire de se comporter comme la dernière des truandes, il n’allait pas laisser une magicienne, qui possédait un talent aussi rare que celui de la magie, faire honte à l’Ordre des Mages pour flatter son égo et s’attribuer le titre de vengeresse.

-Vous êtes bien mal placée pour juger qui que ce soit. Vous ne savez rien du monde, vous avez l’esprit étroit, vous vous arrêtez sur votre propre vision du monde, et vous croyez que cela vous donne tous les droits. Vous voulez tuer des sorciers à vue? Que savez-vous des sorciers? Que savez-vous de leurs pouvoirs? Que savez-vous de moi? Rien. Absolument rien. Et vous croyez être capable de poser un seul doigt sur moi? Si vous êtes incapable de voir la réalité, rentrez chez vous, abandonnez la magie et cherchez plutôt un mari. Au moins, vous vivrez plus longtemps, et vous pourriez avoir un simulacre de bonheur.

Sur ces mots, il la releva et la força à marcher. Le plus proche village, selon les sens du Roi, prendrait facilement deux bonnes heures à rejoindre, et il n’aspirait pas vraiment à être encore sur le territoire des elfes et des vers plus longtemps. Il la força à rester devant lui, sachant très bien que frustrée comme elle était, elle serait bien capable d’user de la diplomatie du couteau pour l’atteindre, et il ne comptait pas si tôt lui révéler que peu importe ses efforts, il ne risquerait pas de mourir, puisqu’il ne peut pas être tué, ni même succomber à la maladie. Il était condamné à vivre, jusqu’à ce que l’heure se présente, l’heure de son dernier combat. Il espérait franchement mourir au moins au combat, mais quelque chose lui murmurait à l’oreille que sa dernière heure serait… loin d’être aussi glorieuse. Il suspectait en fait une trahison, quelque chose qui viendrait défier les règles établies et qui, finalement, résulterait du dernier soupir.

Il finit néanmoins par la relâcher, la poussant un peu plus devant lui. Il ne doutait pas un instant qu’elle tenterait de s’échapper, mais puisqu’elle savait qu’il était en son pouvoir de lui retirer le sien, il doutait également qu’elle fut assez bête pour essayer de lui faire un coup de vache et d’essayer de le surprendre avec la magie. De tout façon, avant même qu’elle ne puisse marmonner le moindre sort, il aurait déjà remarqué qu’elle cherchait à nouer un contact avec son don, et il l’intercepterait à chaque fois. La magie était une source de puissance, et le don d’un mage était le câble qui se branchait à cette source pour lui permettre de réaliser les plus spectaculaires démonstrations de pouvoir, mais pour s’y connecter, il fallait pouvoir le faire sans encombre. Certains mages étaient capable de défendre leur accès à cette source, mais cela prenait des années de travail pour le maîtriser parfaitement, et d’autres, comme le Roi, était capable de faire un blocus autour d’une personne, la rendant parfaitement incapable de se servir de ses pouvoirs.

Le soleil commençait déjà à pointer du nez lorsque le Roi et la jeune femme parvinrent au premier village Ashnardien. Pour éviter d’être trop rapidement remarqué, il changea la couleur de son manteau, le teintant de noir, faisant de même avec les vêtements de la sorcière, la défiant du regard d’émettre la moindre protestation. L’heure n’était pas à la dispute, et puisqu’ils provenaient d’une direction assez inopinée, ils attireraient à coup sûr l’attention des patrouilles, et ce serait une vaine dépense d’énergie de les neutraliser ou même de les tuer. Le Roi guida la jeune femme vers une auberge, reconnaissable par le grand A qui se trouvait sur la porte. Les auberges devaient accueillir des voyageurs, du coup, pas tous savaient lire la langue, donc, un code avait été établi; le « A » signifiait que l’endroit acceptait des étrangers, et le « E » les refusait, ce qui différenciait les auberges civiles des auberges communes. Il la fit entrer, et bien que l’endroit fut bruyant, le Roi ne fit aucun commentaire et s’approcha de l’aubergiste. Il lui parla un instant puis il lui glissa deux petites pièces d’argent et six de cuivre, avant de retrouver la jeune femme et l’inciter à monter les escaliers. Une fois en haut, il se servit de la clé de l’aubergiste pour ouvrir la porte, découvrant une chambre étonnamment calme, et fit entrer Kärnel à l’intérieur. Une fois la porte verrouillée derrière lui, le Roi agrippa son manteau et le déposa sur un crochet du porte-manteau. Il aurait bien offert à la jeune magicienne de faire de même pour le sien, mais elle ne semblait pas d’une humeur très coopérative.

La chambre était plutôt grande, étant équipée d’une cheminée, d’une table simple et d’un coffre où ils pourraient ranger leurs affaires. Il décida donc de se départir de sa besace, qu’il laissa simplement tomber dans le coffre, ainsi que sa bourse et sa ceinture de voyage, où se trouvaient un poignard, des couteaux de lancer et même une longue corde fine mais résistante. Il refusa néanmoins d’y ranger son épée. Ehredna détestait les endroits sombres et fermés, donc, il la déposa plutôt sur la table. Une épée n’avait pas besoin de confort, mais une Ashansha, par contre, avait ses caprices, et il fallait vivre avec. Une fois désarmé, le Roi s’installa près du feu sur un fauteuil de cuir ma foi confortable et ferma les yeux pour savourer la chaleur des flammes. Ce qu’il était bon d’être enfin à l’intérieur.
« Modifié: vendredi 20 septembre 2013, 03:16:15 par Kah'mui de Meisa »

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 10 vendredi 20 septembre 2013, 22:14:41

Ne vous mêlez pas des affaires des magiciens, car ils sont subtils et prompts à la colère.

Elle se retournait, son regard glacial, combattre ? Peut-être, elle est forte, plus forte qu’on peut le croire, mais elle n’a qu’un défaut avec sa magie : Elle n’est pas expérimentée, elle ne sait les utiliser au bon moment ni sans servir à son maximum, c’est souvent ce que son maître lui reprochait, elle avait le savoir, mais pas la pratique, elle pourrait être forte, si elle s’aurait entraîner et n’aurait pas rester dans une bibliothèque tout les jours pour avoir plus de connaissance, elle aurait pu être une adversaire de taille, hélas, elle ne l’était pas, pas encore…

Cela, Sombre devait le savoir, il devait savoir qu’elle n’avait pas la force nécessaire d’exécution pour pouvoir procéder à l’attaquer, il était fort et elle le savait, il dégageait une confiance en ses dons, mais c’était normal, il était le fils d’un puissant mage et il était un sorcier, elle était sure à présent… Comment son maître avait put lui faire cela ! Il savait l’horreur qu’elle avait des Mages noirs et il lui envoie un pour la surveiller… Sauf si…Sauf s’il mentait et qu’il n’était pas envoyé par lui… Cela se pouvait… Mais pourquoi ? Le pouvoir ? Le goût de meurtre… Elle ne savait pas alors cette possibilité se rayait de sa tête, c’était un peu trop poussé pour être cela.

Un rire quitta des lèvres du Sorcier, un rire qu’elle comprit et qui pénétra son âme aux plus profonds d’elle, il se moquait d’elle, son visage montrant de l’amusement, elle en fut blesser, leurs regards se croisaient, son regard était effrayant, beaucoup s’aurait enfuie, mais Kärnel n’est pas une personne facile à effrayer, elle gardait son regard froid et sans émotion planter dans celui de l’homme qui s’approchait d’elle, elle recula mais il leva la main qui fit un mouvement de traction vers elle et une sensation déplaisante la frappa de plein fouet, elle sentait sa magie la quitter et sortir de son sceau sur son front, y sortant avec douleur, sa magie sous forme de sphère était dans la main de ce sorcier, son regard planté encore dans le sien, Kärnel sentait la colère l’envahir encore plus, il la regardait de haut, provoquant la jeune mage…

-Suis-je un Sorcier? Oui. Suis-je un meurtrier? Oui. Ai-je déjà tué de sang-froid? Oui. Ai-je déjà tué des innocents? Oui, mais jamais sans une bonne raison de le faire, et jamais avec gaieté de cœur. Mais je refuse qu'une gamine vienne me juger sur des préjugés dépassés résultant de la propagande d'un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe!

Ses mots la frappèrent, comme si elle venait de sa faire donner un coup par un titan, elle ne comprenait pas ses paroles, enfin si elle les comprenait, mais sa dernière phrase se répétait dans sa tête, Qui a lui-même fait partie de ce groupe… Parlait-il de son maître… ? Son maître un sorcier ! Impossible ! Cela ne se pouvait pas, tout simplement pas. Elle était figée sous une stupéfaction totale, son maître lui avait menti sur ce qu’il était? Ce fut le toucher de l’homme sur son front qui la fit réagir, sa paume sur sa marque avec la sphère magique, sa magie entrant rapidement reprendre sa place, sous le choc elle s’effronda au sol et trembla, elle se sentait mieux et allait réagir lorsqu’il se plaça au-dessus d’elle, il la fixait droit dans les yeux, Kärnel faisait de même, mais on pouvait voir la colère y vivre.

-Vous êtes bien mal placée pour juger qui que ce soit. Vous ne savez rien du monde, vous avez l'esprit étroit, vous vous arrêtez sur votre propre vision du monde, et vous croyez que cela vous donne tous les droits. Vous voulez tuer des sorciers à vue? Que savez-vous des sorciers? Que savez-vous de leurs pouvoirs? Que savez-vous de moi ? Rien. Absolument rien. Et vous croyez être capable de poser un seul doigt sur moi? Si vous êtes incapable de voir la réalité, rentrez chez vous, abandonnez la magie et cherchez plutôt un mari. Au moins, vous vivrez plus longtemps, et vous pourriez avoir un simulacre de bonheur.

 Il la releva, et la força à avancer devant lui, elle savait qu’elle n’était pas en position de donner son avis, même si elle refusait, elle sera quand même forcer à avancer… Voilà qu’elle partait à l’aventure et le jour même voilà qu’elle rencontre un sorcier… Mais ses paroles étaient juste, elle sentie en elle quelque chose se briser… Une chose importante, un changement s’annonçait, sûrement sa vision qu’elle avait… C’était normal, elle avait toujours restée enfermer… Elle savait que ce qu’elle avait vu dans les livres…  Il avait raison et elle avait tords, elle se mordit la lèvre avança lentement, mais elle n’allait pas rentrez chez elle, le monde était enfin disponible pour elle, elle voulait découvrir se monde et ainsi peut-être changer sa manière de voir le monde. Elle avait froid et voulue usez de sa magie pour se réchauffer, mais elle sentie sa magie bloquer… Il était capable de bloquer le flux magique… Il avait vraiment des grandes compétences de magie… Elle était inquiète même si elle ne le laissait pas paraître, elle croisa ses bras et regarda le ciel, le soleil décidait qu’il était temps de sortir… Mais dans la tête de la Haut-Mage cela s’assombrissait sous les questions et la réalisation qu’on lui avait si longtemps mentie par son maître dont elle avait si confiance… Sa main toucha sa marque sur son front… C’était son maître qui lui avait apposé cela…

Toujours en train de penser, ils arrivèrent à un village Ashnardien, d’un coup sa cape et ses vêtements se foncèrent et devinrent d’une teinte noir et sombre, elle tourna son regard vers Sombre qui la regarda d’un regard que si elle osait protester sa iras pas bien. Elle l’aurait bien fait, mais parfois il faut se retenir et donc, c’est ce qu’elle allait faire. Elle aperçut sur les auberges des symboles sur les portes : le A indiquant qu’il accepte les voyageurs et le E qui les refusait, elle avait lue cela sur un livre qui parlait de la région d’Ashnard… Ils entrèrent dans l’une des auberges indiquant le A, c’était bruyant, elle n’aimait pas les endroits avec trop de bruit… Sombre alla à la rencontre de l’aubergiste et revint quelque instant plus tard et la fit monter les marches d’escaliers, il ouvrit une porte et la fit entrer, la chambre était grande, mais qu’un lit double…

 Sombre débuta à se mettre à son aise, enlevant son manteau et mit la plus part de ces choses dans un coffre à part son épée, le regard de glace de la jeune femme analysait le sorcier, lentement elle enleva sa capuche pour découvrir sa chevelure blanche, elle passa sa main dedans et partie en une direction opposer de l’emplacement qu’était situer l’homme, elle n’enleva pas sa cape, mais enleva le sac qu’elle portait cacher en dessous, dedans il n’y avait que peu de chose, elle ne traînait jamais de chose de valeur, mais dans ce sac elle avait un peu d’argent et un peu de nourriture (Du pain en général). Elle n’aimait pas enlever sa cape, étrangement, cette cape lui est très précieuse. Elle s’assisa sur le sol, son dos contre le mur, elle n’avait jamais primée sur être confortable, surtout quand elle voulait réfléchir, quand elle lisait un livre, elle était toujours assise au sol entre des rangers dans la tour de magie de Nexus… Mais cette fois c’était différent, elle avait trop de choses qui parcouraient ses esprits, trop de chose qui restaient incertaines, ce qu’elle était sure était que la situation la dérangeait, elle était dans la même pièce qu’un Sorcier et elle n’avait même pas la motivation de vouloir l’attaquer… Surtout depuis qu’elle avait appris sur son maître qu’il était un sorcier…

Elle ferma ses yeux, plia ses jambes sur elle et posa sa tête dessus ses genoux, ses maigres bras passant autour de ses jambes, son cerveau analysant la situation, elle se mordit la lèvre, un tic qu’elle faisait souvent quand elle était angoissée et qu’elle pensait. Elle se demanda la suite, généralement elle sait prévoir, mais cette fois c’était confus, comment se débarrasser d’un Sorcier… Ou aller visiter par la suite… Elle avait tant de chose à découvrir de ce monde… Tant de chose à pouvoir s’émerveiller, elle ne pensait pas réussir à tout faire dans une vie, peut-être que le temps venu elle trouvera un moyen de vivre plus longtemps pour atteindre son objectif. Elle se posa plusieurs questions… Mais ce qui revenait dans sa tête était les questions sur son maître… Il était vraiment un sorcier ou ce Sombre tentait de manipuler son esprit ? Elle ne savait pas et ne comprenait pas... Mais lentement elle sombra dans un sommeil qui avait réussit à l'atteindre, même si elle ne voulait pas s'endormir avant d'avoir eu ses réponses... Mais le sommeil apporte le conseil, c'est ce qu'on dit, peut-être trouvera-t-elle des réponses dans se repos qu'elle n'avait pas prit depuis un temps...
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Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 11 samedi 21 septembre 2013, 07:08:01

Le sommeil n’existait pas chez le Roi. Parfois, il se laissait aller à la perte de notion temporelle, qu’il appelait la « transe », pour se libérer des emprises du temps et éviter d’avoir à subir le long moment séparant le coucher du lever de soleil, ou simplement pour refaire ses forces en temps de crise, ce qui retardait, au possible, le moment où il devrait retourner à l’état de sommeil. Cependant, ce n’était pas toujours nécessaire; parfois, il surpassait son besoin de sommeil, et il gagnait un sursis d’une durée indéterminée. Cependant, pour la pauvre Kärnel, cette option n’existait pas; son corps nécessitait le sommeil, car la transe dont elle se servait ne faisait, en fait, que transformer la magie en nutriment pour ses cellules, ce qui lui donnait un sentiment temporaire de d’éveil physique et mental, un sentiment faux, mais efficace en temps de crise. Le Roi se leva un moment puis il masqua totalement sa présence avant de s’approcher de la jeune femme, la décrispant doucement avant de la glisser sous les chaudes couvertures, plaçant également un oreiller entre ses bras. Il était plus facile de dormir lorsqu’on se sentait en sécurité, et le sommeil était mille-fois plus réparateur. Même si l’esprit de Kärnel était en alerte et refusait l’aide du Roi, son corps se savait entre de bonnes mains et donc, rien ne vint troubler le paisible sommeil de la demoiselle. Le Roi retourna alors devant le feu, poussant le fauteuil pour se créer un espace libre, puis il s’y installa, les jambes croisées. Il fit voler à sa main son épée, Ehredna, puis l’installa devant lui, la pointe vers le sol. La lame, plutôt que de tomber lorsqu’il la relâcha, se mit à léviter légèrement au-dessus du sol, à peine un millimètre. Le Roi leva calmement les mains et se mit à parler d’une voix sereine dans une langue oublier. Soudainement, ce n’était plus une épée qui se trouvait devant lui, mais une femme à la peau d’ombre, des cheveux longs et noirs masquant une grande partie de son corps nu parcouru de tatouages blancs. Leurs mains se joignirent, alors qu’ils prononçaient les mots inconnus dans un chœur doux et soutenu. Leurs fronts se touchèrent presque, mais ils s’immobilisèrent. Pour des yeux incultes, cela ressemblerait presque à une prière, mais ce n’était pas le cas, car le Roi n’avait aucun Dieu à prier. À la place, c’était un rappel; un rappel de sa faillibilité, de ses défauts et de ses qualités. Il se remémorait aussi que rien n’arrivait pour rien, et que tout être a le droit de prouver sa valeur. C’était aussi un encouragement à la patience et à l’acceptation des autres comme de soi-même.

Une fois cette petite séance terminée, le Roi ouvrit les yeux, pour voir que son épée se trouvait là, devant lui, au sol, comme une épée normale. Il regarda dehors et remarqua que la journée était déjà bien avancée. Il agrippa son épée et la fit doucement coulisser dans son fourreau comme pour s’assurer qu’elle ne bloquait nulle part, puis il agrippa une pierre à aiguiser, qu’il fit lentement courir le long de la lame, lentement, sur un rythme régulier. Il avait récupéré son calme, et avait laissé derrière lui la journée passée; il espérait pouvoir donner une nouvelle chance à la magicienne qui dormait toujours dans le lit, et peut-être essayer de lui provider quelques conseils. Mais il ne devait pas brusquer les choses; elle n’était pas encore prête à lui faire confiance, et c’était bien ainsi; il valait mieux qu’elle soit méfiante que stupidement confiante. Une fois sa lame bien affutée, il la rangea dans son fourreau puis il se leva pour agripper son manteau, sa besace et sa ceinture, qu’il s’empressa d’enfiler, avant d’agripper les effets personnels de la jeune demoiselle et agripper celle-ci. Alors que la porte s’ouvrait brusquement, le Roi était déjà contre la fenêtre de la chambre avec un sourire bien provoquant. En faisant un petit signe, collant d’abord deux doigts devant son front et ensuite exécutant un salut, il se laissa tomber avec, dans ses bras, la jeune magicienne par la fenêtre. Sachant que le sentiment de chute suffirait à la réveiller, il lui fit un clin d’œil.

-Bonjour, belle aux bois dormant, la salua-t-il.

Sur ces mots, il exécuta une pirouette arrière et atterrit sur les pieds avant de se mettre à courir avec la jeune demoiselle dans les bras. Il savait que l’aubergiste n’était pas fiable; dès qu’une personne payait avec des pièces d’argent avec l’effigie du Roi de Meisa gravée dessus, il y avait toujours du boucan avec la garde, et du coup, il avait planifié une évasion; de toutes les chambres, c’était la seule qui donnait sur la rue et qui, du coup, facilitait la fuite. Suite à cela, il fit même une démonstration de magie en créant trois illusions d’eux et se séparant; il continua néanmoins sa course dans la rue principale, laissant les trois leurres guider les gardes restés dehors. Ils traversèrent le petit village à toute vitesse avant de trouver la sortie du village, qui avait été préalablement fermée par les gardes. Bien évidemment, la sortie régulière n’était pas une option; à la place, le Roi concentra sa magie sur lui et la jeune demoiselle de façon à séparer leur corps au niveau moléculaire et de se réassembler lui-même et la jeune femme de l’autre côté du mur de bois, en riant comme un enfant ayant fait une bonne blague sans cesser de courir. Derrière eux, des gardes bien désemparés laissaient un couple de magiciens s’enfuir sans savoir s’ils devaient les pourchasser ou rester à leur table et picoler tranquillement… comme la dernière option semblait plus alléchante, ils s’y résolurent et se laissèrent aller à leur ivresse tout en poursuivant leur partie de Ghellem.

Une fois hors de portée, le Roi accepta de déposer la jeune magicienne au sol et de lui rendre ses effets personnels, sachant qu’elle y tiendrait tout particulièrement. Il regarda la jeune demoiselle droit dans les yeux un long moment alors qu’il la laissait se tenir debout puis il sortit de sa besace un épais grimoire, le genre de trucs qu’aucun magicien au monde accepterait de vendre ou de donner. Et pourtant, Darion lui avait demandé de le léguer à la jeune femme. Il regarda le grimoire un long moment, visiblement hésitant, puis il regarda une nouvelle fois Kärnel. Elle avait probablement déjà reconnu l’ouvrage dans lequel son maître avait consigné tout son savoir. Un instant, il voulut le lui donner, puis il se ravisa et le rangea dans sa besace. Le moment viendrait, mais pas maintenant. Et puis, un tel savoir méritait d’être en sécurité, et Kärnel semblait avoir, comme le Roi, un chic pour se mettre en danger, mais elle manquait du chic de s’en sortir. Le Roi tira néanmoins de sa besace une grande carte du continent et la fit léviter, bien ouverte, devant lui pour l’examiner. Il glissa un moment son doigt dessus et indiqua un point sur la carte.

-Nous sommes ici, le village d’Ekost, le dernier avant-poste Ashnardien sur les Terres Sauvages. Si nous continuons vers l’Est, nous devrions arriver sur la Rivière Oneim, ce qui serait un bon début pour un voyage paisible. Si nous allons vers le sud, par contre, ce sera les Landes Dévastées et son énorme désert... et comme aucun de nous n’a pensé à s’apporter des gourdes et vu le manque d’humidité dans l’air sur ce territoire, ce serait une incroyable bêtise de s’y diriger. Notre troisième option, ce serait de passer la Rivière et de nous aventurer sur les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer. Avez-vous déjà vu la mer? Apparemment, chaque premier regard sur la Grande Bleue mène à une très bonne introspection sur notre place dans l’univers.

Il ne voulait surtout pas admettre qu’il avait envie d’aller voir la Mer. Il n’avait que très rarement eu le privilège de profiter du décor, étant toujours très pressé et préférant le déplacement rapide des portails magiques aux vagues berçantes de l’Océan. Et pourtant, il habitait Eist’Shabal, un cité côtière magnifique où la mer était une sympathique voisine peuplé de monstres colossaux… mais délicieux. Et puis, la plage serait un bon endroit pour commencer à éduquer la jeune magicienne sur elle-même, parce que personne ne se rendait à la mer; les loisirs étaient presque proscrits pour les gens du peuple en Ashnard, après tout.
« Modifié: dimanche 22 septembre 2013, 04:23:34 par Kah'mui de Meisa »

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 12 dimanche 22 septembre 2013, 04:31:33

La magie, c’est faire voir ce que la raison ne peut pas croire.

Le sommeil, une chose qui est nécessaire à la vie, elle sert à tant de chose, il y a tant de bien fait que nous devons pas en ignorer même si on désire rester éveiller pour toujours, mais le temps nous rattrape toujours, le sommeil reprends toujours ses vivants, parfois de force mais généralement se sont ceux-ci qui succombe au sommeil. Kärnel avait tombée de force, elle savait qu’elle ne devait pas dormir, mais c’était trop fort pour elle, le besoin de repos l’avait fait succomber à la douceur d’un repos mériter…

Elle rêvait, enfin un rêve qui semblait si réaliste, car ce rêve se réalisait comme si elle venait de se réveiller dans la bibliothèque magique à Nexus, son regard regarda partout et elle cligna des yeux, frottant ceux-ci de sa paume, elle remarqua son livre qu’elle avait sur les genoux, car elle était entre deux rangers, qui parlait justement de Darimon… Mais les écrit étaient étrange, elle se gratta la tête et ferma le livre, elle crut que ce qu’elle venait de vivre était un rêve, elle soupira doucement, silencieusement… Elle se leva et regarda les livres qu’elle avait lue depuis 3 ans environ… Beaucoup de livre sur les territoires de Terra, elle avait vue tant de chose magnifique et désirait tant en visiter, découvrir la sensation de l’eau de la mer, que son regard se perd dedans, voir l’empire terrifiant d’Ashnard, les terres sauvages comme les landes dévaster… Tant de chose, pour si peu de temps…  Son regard se posa sur la fenêtre qui montrait l’extérieur, c’était la nuit, cela devait faire longtemps qu’elle était dans la bibliothèque pour s’être endormie là… C’était tout qu’un rêve…  Kärnel s’apprêtait à partir lorsque son maître arriva, elle le regarda stupéfaite et cette phrase lui revint : Des préjugés dépassés résultant de la propagande d’un homme amer qui a lui-même fait partie de ce groupe… Les paroles de sombre même si ce n’était qu’un rêve était revenue, elle eut un pincement dans son cœur et son maître lui demanda ce qu’elle avait, Kärnel ne savait pas si elle devait lui en parler ou si elle devait mentir sur ce rêve, elle l’observa et elle lui fit des signes qui signifiait : Êtes-vous un sorcier…?

Son maître la regarda avant de reculer légèrement, Kärnel connaissait beaucoup son maître, elle savait reconnaître ses expressions faciale, mais cette fois elle ne put identifier parfaitement ce que ce visage signifiait c’était un mélange de stupéfaction et de questionnement, elle trembla et son regard se pencha sur le sol et elle comprit que c’était vrai… Son cœur se pinça, tous ses mensonges… Depuis tant d’année… Elle était une idiote, la confiance qu’elle avait donné à son maître venait en quelque sorte de se briser en mille morceau, elle souffrait en silence tandis que son maître la regardait dans un grand silence avant de demander si c’était Sombre qui lui avait dit. La Haut-Mage le regarda et recula et se sentie chuter dans le vide… Le réveil s’annonçait de retour.

Elle ouvrit les yeux, le visage de Sombre se fit voir, tout près, trop près! Un clignement d’œil se fit de l’homme et une parole :

-Bonjour, belle aux bois dormant


Voilà, elle allait se fâcher, elle était dans ses bras, il chutait dans le vide et la une fois au sol, elle tenta de le s’enlever de son emprise, mais il la tenait parfaitement, elle était fâcher et lui semblait presque s’amuser. Elle regarda derrière Sombre et vue des gardes qui partait à la poursuite de ce qui semblait être eux, des illusions…  Elle regarda par en avant, la mage se cramponnait à un des bras de Sombre, assez énerver et choquer par ce qui arrivait! Mais qu’est-ce qui c’était passer pendant qu’elle dormait! Il devait avoir fait une énorme bêtise pour qu’ils se fassent pourchasser par des gardes. Elle aperçut qu’il fonçait vers la porte de l’entrée du village qui était fermée, elle tapotait la main de l’homme et fixait son visage avec des grands yeux. Il voulait les faire planter dans une porte! C’est sure que faire rire d’eux par des gardes étaient une solution, mais ils allaient être attrapé! Puis elle sentie de la magie parcourir son corps, mais pas la sienne et d’un coup le mur fit leur rencontre, dans un semi-cri silencieux de la mage.

Puis vint le temps qu’ils se reformèrent de l’autre côté du mur, Sombre riait telle un gamin qui venait de faire la plus grande bêtise et qu’il en était fier. Il continuait à courir avec Kärnel très tendu dans ses bras qui se posait mille et une questions comme à son habitude. Puis vint le moment où il arrêta de courir pour enfin la poser au sol, elle fit quelque pas et elle reprit ses choses qu’il lui tendait et le foudroyait du regard, elle était fâcher.  Il sorti alors de son sac un livre à la couverture noir… En faite ce n’était pas un livre, c’était un grimoire… Elle pouvait le reconnaître entre mille autre, c’était lui de son maître, son regard s’agrandit, elle le reconnaissait à ses symboles graver dans la couverture, comment ce faisait-il qu’il avait ce grimoire! C’était la chose la plus précieuse que son maître possédait! Elle avait jamais eu l’autorisation de s’approcher de ce livre, pourquoi! Pourquoi lui l’avait en sa possession! Elle leva lentement sa main vers ce grimoire, mais il le rangea, elle enleva sa main et fixa l’homme, pourquoi avait-il ce grimoire! C’était un sorcier… Ah, c’est vrai.. son maître aussi en est un… Souvent ses rêves ne mentait pas et malheureusement cette fois elle était sure, son maître était un sorcier et voilà qu’un sorcier était avec elle… Et elle ne savait pas pour combien de temps avant qu’il l’abandonne à son tour…

Une carte sorti de ses choses et s’ouvrit, elle l’analysa aussi, gardant quand même une distance raisonnable de Sombre, mais une distance moins distancer qu’il y a plusieurs heures. Mais elle n’accordait toujours pas sa confiance, il la méritait pas, peut-être même il ne la mériterait jamais, même si elle se posait beaucoup de question sur lui, il ne semblait pas être un simple sorcier, il y avait de quoi qu’il dégageait de différent, étrange…  Elle déteste ne pas savoir rien, elle se mordit la lèvre inférieure. Il montra une place sur la carte :

-Nous sommes ici, le village d’Ekost, le dernier avant-poste Ashnardien sur les Terres Sauvages. Si nous continuons vers l’Ouest, nous devrions arriver sur la Rivière Oneim, ce qui serait un bon début pour un voyage paisible. Si nous allons vers le sud, par contre, ce sera les Landes Dévastées et son énorme désert... et comme aucun de nous n’a pensé à s’apporter des gourdes et vu le manque d’humidité dans l’air sur ce territoire, ce serait une incroyable bêtise de s’y diriger. Notre troisième option, ce serait de passer la Rivière et de nous aventurer sur les quelques kilomètres qui nous séparent de la mer. Avez-vous déjà vu la mer? Apparemment, chaque premier regard sur la Grande Bleue mène à une très bonne introspection sur notre place dans l’univers.


La mer, un endroit si magnifique, elle se rappela des livres qu’elle avait lue sur cette magnifique étendue d’eau, ses vagues et ses sons qu’elle souhaitait entendre depuis qu’elle était jeune, elle voulait passer à cette endroit, un léger sourire, apparue sur ses lèvres quand elle regarda la carte, sa main se posa dessus, elle pointa l’endroit où ils étaient et elle traça un chemin du bout de son doigts, guidant son doigts sur un chemin qui allait vers la rivière, la traversait pour aller vers la mer qu’elle donna qu’elle que petit coup de doigts pour indiquer  qu’elle voulait aller là, son regard de glace regarda l’homme gardant trop de secret à son goût et elle analysa le chemin final et pensa que c’était son voyage, son aventure, sa découverte du monde, alors… Elle fait bien ce qu’elle désire faire! Elle garda sa capuche tombée sur ses épaules, elle n’allait pas la mettre, vu qu’ils n’étaient pas près d’un endroit avec des gens et qu’elle était bien avec le léger vent qui passait dans ses cheveux. Elle se gratta la tête et se mit à marcher dans la direction qu’elle s’avait mémorisé dans la tête.

Elle marchait et laisser voguer son esprit dans ses pensées, elle repensait au évènement qui venait de se produire, elle tentait d’aligner ce qui venait de se passer, elle était perdue en se moment, il lui aurait fallu un long moment de réflexion, mais elle n’avait pas ce temps… Elle devait faire cette réflexion en peu de temps. Donc si elle comprenait bien ses dires qu’il avait prononcés avant, son maître était un sorcier…  Cela peut expliquer certaines choses qui s’était produit dans le passé, mais elle n’arrivait pas à croire qu’elle savait fait mentir pendant toute sa vie par celui qu’elle avait accordée toute sa confiance, cette confiance semblait lentement se détruire, elle ne savait pas si elle oserait donner de sa confiance en une personne… Elle venait de subir un trop grand choc dans sa vie, elle était perdue et ne savait pas si elle réussira à bien s’orienter pour reprendre le bon chemin, peut-être ne réussira-t-elle pas? Mais elle n’osa pas imaginer la possibilité de se perdre ainsi de son chemin de vie. Peut-être devra-t-elle changer son but de vie, un but précis et important, pas aussi éphémère que celui de voyager… Un vrai but, mais qu’elle but? Elle ne savait pas, peut-être le découvrirait elle bientôt…

La jeune femme n’avait jamais eu la compagnie d’une autre personne que son maître, les contacts avec les autres n’ont jamais été une chose qu’elle avait  réussie, toute personne ayant tenté sa compagnie était partie, elle savait que sa en ferait de même avec Sombre, une fois qu’il aura eu ce qu’il voudrait il disparaitrait de sa vie, comme sa été avec tant d’autre personne, la solitude revenait toujours… D’habitude elle aimait la solitude, mais étrangement elle redoutait pendant un instant ce futur moment, elle se remordit la lèvre pour tenter de se concentrer sur autre chose, voilà que son regard se posa sur la rivière qu’il y avait sur la carte!  Il faut maintenant que la traverser. Mais elle s'arrêta, ses penser venant de stopper sur une question une simple question qui la bloqua, lentement elle se retourna regarda Sombre droit dans les yeux, son regard de glace semblait rien vouloir dire sur la futur question qu'elle allait poser lentement elle fit des signes de ses mains et sa bouche semblant mimer les mots que signifiait ses signes :

« Qu'elle genre de personne était mon maître? On dirait que tout ce que je pensais savoir de lui viens de s'avérer faux... Je suis perdue et trahi par la seul personne en qui j'ai pu avoir confiance... Aussi je vous dois mes excuses pour mes actes inexcusable d'avoir voulue oser vous attaquer...  »

Le regard de la mage semblait se teinte d'un sentiment, rare était ses fois qu'on pouvait vraiment lire un sentiment autre que la colère ou la neutralité, ce sentiment semblait être la tristesse, la mage était tant déboussolée par les évènements qu'elle en était perdue et tentait de retrouvée son chemin dans ses esprits... Peut-être pourra t-il la guidé vers éclaircissement de ses esprits.
« Modifié: dimanche 22 septembre 2013, 05:15:21 par Kärnel »
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Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 13 lundi 23 septembre 2013, 02:24:57

Et la marche reprit, dans le silence. Décidément, Kärnel était plus mignonne quand elle était petite. Au moins, une petite fille sage, cela avait l’avantage d’avoir un charme, mais une adulte particulièrement hautaine et qui, d’ailleurs, ne vous adressait la parole que pour vous cracher du venin au visage, cela avait rapidement la manie de lui taper sur le système. Mais ce n’était pas le roi qui allait lui dire de se montrer un peu plus sympathique, car après tout, il venait de briser toutes ses illusions de gamine en à peine deux journées, ce qui, en soit, devrait être un record. Malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle devait déjà avoir des soupçons. Après tout, un sorcier, aussi fort qu’il puisse désirer laisser son passé derrière lui, finissait toujours par user, au moins une fois, de la sorcellerie, ne serait-ce que par accident, mais là, non, tout portait à croire que Darion avait démontré une vrai volonté de fer à ne pas laisser à son apprentie le loisir de découvrir son passé. « La sincérité est la meilleure base pour une relation… mais parfois, c’est aussi ce qui la détruit » s’affligea le Roi. Peut-être aurait-il dû garder le secret au sujet du maître de magie, laisser la demoiselle dans son petit monde tout bien tout chaud, mais quelque part, il savait que le vénérable homme n’aurait jamais eu le cran de tout déballer, par amour pour la fillette qu’il avait éduquée, et quelque part, c’était peut-être pour cela qu’il lui avait confié la sécurité de la magicienne; pour qu’elle ouvre ses yeux à la vérité, à la réalité du monde, et qu’elle décide par elle-même ce qu’elle ferait, et qu’elle se découvre de nouveaux horizons. Il s’attendait à une marche longue et ennuyeuse, mais alors qu’il se faisait une raison, Kärnel s’était arrêtée devant lui, manquant de peu de les faire entrer en collision. Le Roi leva la tête vers elle et lut sa question sur ses gestes de mains. L’homme dévisagea la demoiselle alors qu’elle l’interrogeait sur son maître. Le Roi soupira et arrêta leur marche, s’installant sur un rocher en bord de route.

-Votre maître était un homme honorable, qui a servi notre Ordre avec honneur et droiture. Il fut l’un des rares hommes à ne pas être corrompu par Owen, un sorcier reconverti à la nécromancie. Après la destruction de la Tour Noire et la fin de notre Ordre, il a rendu sa robe et m’a annoncé qu’il quittait le cercle de la sorcellerie. Votre maître était un homme sage, Kärnel. Après avoir tué, un sorcier gagne rapidement en puissance, et la puissance est une drogue très addictive, que seul les esprits les plus forts apprennent à contrôler. Darion savait qu’il ne  pourrait pas résister à cette folie, et il a préféré se retirer. Après l’assaut des renégats sur le village de Lysbël, je crois qu’une part de lui refusait de reconnaître qu’il aurait pu, un jour, devenir comme eux. Aucun homme n’est infaillible. Votre maître vous aimait comme sa fille, et pour cette raison, il n’aurait pas supporté que vous le quittiez en apprenant qui il avait été.

Beaucoup diraient que le Roi ne cherchait qu’à racheter le respect de la demoiselle pour son ami, mais il n’avait jamais entretenu une réputation de beau parleur; lorsqu’il parlait, c’était avec franchise. Et il pensait réellement ce qu’il disait. Alors, selon lui, ce n’était pas Darion qui avait trahi, mais Kärnel qui avait perdu foi en lui, à cause de son passé. Pourtant, il était reconnu que les Sorciers n’avaient été déclarés comme des êtres maléfiques que deux siècles auparavant, parce que l’usage de la Sorcellerie faisait appel à des forces souvent incontrôlables qui, très souvent, se terminaient en catastrophe. D’ailleurs, c’était l’une des mises en garde préférée de Darimon du temps où il dirigeait la Tour; là où un Mage pense à deux fois avant de lancer un sort, un sorcier doit y penser à quatre. Les sorciers étaient puissants de nature, et leur force ne faisait que grandir, ainsi que leur potentiel destructeur. Après tout, la sorcellerie englobait beaucoup d’applications dangereuses de la magie et pouvait potentiellement affecter dramatiquement la vie des gens du commun.

Une fois ces paroles dites, le Roi se releva puis réajusta sa capuche sur sa tête, préférant se cacher le plus possible, comme s’il cherchait à se soustraire à la vue du monde. En fait, c’était surtout qu’il préfèrerait éviter d’être reconnu par une patrouille; sa tête était mise à prix autant à Nexus qu’en Ashnard, parce qu’il incarnait une indépendance qui ne plaisait pas aux grandes puissances, et du coup, elles essayaient de le tuer dans l’espoir d’ensuite pouvoir s’emparer de son Royaume. Sa dernière discussion avec Mordred ne s’était pas vraiment terminée sur de bons termes, et la Reine Nexienne était, pour ainsi dire, une véritable ignorante, cachée derrière une armée de conseillers qui s’occupaient de tout dans son royaume. Il avait beau ne pas être le meilleur au niveau gestion, mais il était un parfait protecteur et ne manquait jamais à son devoir lorsque son peuple le réclamait, alors qu’elle restait barricadée dans son palais-cocon, ignorante de tout, prenant une fois de temps en temps un amant.

La Rivière Oneim se dressait maintenant devant eux. Autrefois, beaucoup de pêcheurs s’y retrouvaient pour faire leur métier, mais aujourd’hui, la rivière était surtout fréquentée par les patrouilles Ashnardiennes affectée de l’autre côté des Landes Dévastées. Pourtant, il faudrait bien la traverser pour pouvoir atteindre la mer. Il décida donc de chercher un passeur. Normalement, il y en avait un à toutes les trois lieues. Et ça, c’était normalement, parce qu’en Ashnard, les pauvres passeurs ne vivaient pas longtemps. Ou alors… non, en effet, ce serait bien plus simple de traverser la rivière à la marche. Mais il ne fallait pas se faire remarquer, parce que c’était la poursuite assurée si des soldats les repéraient. Il s’arrêta en bordure de l’eau puis il fouilla un moment dans ses bourses pour trouver une petite poudre bleutée. Il en saupoudra ses bottes, puis fit de même avec ceux de Kärnel avant de mettre un pied sur l’eau. Normalement, un sort aurait suffi, mais l’huile de queue de sirène demandait beaucoup moins d’énergie à appliquer qu’un sort de répulsion aqueuse. Il se teint droit puis il commença à marcher sur la surface de l’eau jusqu’à atteindre l’autre côté. Une fois là, il essuya vigoureusement ses bottes sur l’herbe avant de guider la jeune femme sur les plaines.

Le soleil était déjà bas quand ils atteignirent la mer. L’air marin emplissait les poumons du Roi alors qu’il savourait ce regain d’énergie. À l’horizon, le soleil était encore à demi-visible, comme s’il allait s’éteindre dans la Grande Bleue. La plage était vide, et ce sur des kilomètres. Personne, pas un crabe. C’était un no man’s land. Cela l’arrangeait, en fait. Il préférait cette quiétude aux cris des marchands dans les rues bombées. Kärnel ne le savait certainement pas, mais c’était à partir de ce moment-là que sa vie de magicienne allait prendre un tournant. Le Roi se débarrassa enfin de son manteau et du haut de sa combinaison de combat, exhibant ses puissants muscles et sa peau aussi blanche que la lune, faisant face à la mer. Il fit tomber son sac de son épaule et en extirpa le grimoire de Darion, y jeta un vif coup d’œil puis il regarda Kärnel, déposant le livre sur un gros rocher, avant de se tourner vers elle.

-Retire tes vêtements, Kärnel. Puis, va te baigner. Je veux que tu restes dans l’eau jusqu’à ce que tu sois capable de ressentir toutes les formes de vie qui t’entourent. Je me fiche que ce soit dans une minute ou dans une heure, mais je veux que tu t’ouvres au monde. Allez.

Ce n’était pas une demande, mais un ordre.

Kärnel

Humain(e)

Re : Le sort entre dans l’âme de celui qui l’écoute. |PV|

Réponse 14 lundi 23 septembre 2013, 23:49:44

Celui qui recherche la vengeance devrait se souvenir de creuser deux tombes.

 
La jeune femme regardait Sombre d’un air qui était passé de la neutralité à une tristesse apparente. Elle était si perdue par ce qui se passait, elle ne savait pas comment réagir et si sa manière était la bonne ou non… Son regard attendait une réaction, le roi la regardait, trop fixement, sa l’avait toujours énervé, quand elle était jeune c’était pire, le regard d’une personne qui la fixait trop longtemps l’angoissait terriblement. Son maître avait souvent tenter de faire en sorte que ce défaut disparaissent, mais vous avez dû remarquer qu’elle avait encore ce stress de ce faire observer ainsi.
 
 
Sombre lâcha un soupir et parti s’asseoir sur un rocher qui était près de là, il la regardait et lentement ouvrit sa bouche pour répondre à son interrogation :
 
 
-Votre maître était un homme honorable, qui a servi notre Ordre avec honneur et droiture. Il fut l'un des rares hommes à ne pas être corrompu par Owen, un sorcier reconverti à la nécromancie. Après la destruction de la Tour Noire et la fin de notre Ordre, il a rendu sa robe et m'a annoncé qu'il quittait le cercle de la sorcellerie. Votre maître était un homme sage, Kärnel. Après avoir tué, un sorcier gagne rapidement en puissance, et la puissance est une drogue très addictive, que seul les esprits les plus forts apprennent à contrôler. Darion savait qu'il ne pourrait pas résister à cette folie, et il a préféré se retirer. Après l'assaut des renégats sur le village de Lysbël, je crois qu'une part de lui refusait de reconnaître qu'il aurait pu, un jour, devenir comme eux. Aucun homme n'est infaillible. Votre maître vous aimait comme sa fille, et pour cette raison, il n'aurait pas supporté que vous le quittiez en apprenant qui il avait été.
 
 
Kärnel eut un soupir de soulagement en attendant cela, l’homme ne semblait pas mentir, un homme qui ment est facile à reconnaître, il y a toujours un signe qui le trahis, sauf son maître, lui elle n’avait jamais réussie à savoir quand il mentait et quand il ne mentait pas. Mais elle avait toujours crue en ses paroles, avoir appris qu’il était un sorcier l’avait bien bouleversée, mais plus qu’elle y pensait, plus est comprenait ces choix de ne lui avoir rien dit, surtout après l’incident de Lÿsbel, elle ferma ses yeux s’excusant à son maître d’avoir perdue confiance en lui, malgré qu’elle s’avait qu’il n’entendrait pas, elle jugeait trop vite, là était son problème, elle le réalisait que maintenant. Son maître était un bon sorcier, elle se rappela qu’il lui avait un jour parler qu’il y avait beaucoup de bon sorcier, mais beaucoup avait sombrer dans le mal, presque la majorité, car le mal les as toujours corrompue, comme Sombre avait expliquer plus un sorcier tue, plus ses pouvoirs grandisse et moins il deviens contrôlable, cherchant toujours à tuer…
 
 
Ils arrivèrent à la rivière, la mage regardait l’eau, l’eau était son élément favoris, sentir l’eau sur sa peau était une chose magique pour elle, mais traverser cette rivière il fallait soit trouver un pont, un passeur ou marcher sur l’eau, elle connaissait un sort pour cela, c’était dans ses premiers sort qu’elle avait apprit. La mage se retourna vers Sombre il avait encore une chose dans ses affaires, une poudre bleuté qu’il mit sur ses bottes puis sur les siennes. De l’Huile de queue de sirène ! Il avait cela ? Rare produit il possédait… Kärnel débuta à se poser des questions sur cet homme, qui était-il vraiment ? 
 
 
Elle suivit lentement le geste de l’homme et posa un pied sur l’eau, c’était peu stable, elle avançait rapidement, mais pas trop, ses pieds entrant légèrement dans l’eau, mais pas assez pour les mouiller, finalement elle réussie à passer à travers la rivière, elle en fut rassurer. Elle essuya la poudre dans l’herbe, lentement elle suivit Sombre dans la marche, elle ne disait plus rien, jusqu’à l’arriver à la mer…
 
 
Arrivée à la mer, le regard de la mage s’agrandit, la mer ! Qu’elle magnifique endroit, la beauté de l’eau dont le soleil reflétait de doux reflets colorés dessus, elle eut un sourire qui vint sur ses lèvres, elle rêvait de voir cet endroit depuis son premier livre sur celle-ci, son regard s’y perdant perdant dans sa contemplation, le bruit des vagues qui se faisait entendre, qu’elle magnifique sont à ses oreilles, c’était comme une douce hymne qui se jouait au creux de ses oreilles, lentement elle enleva ses bottes pour se retrouver les pieds dans le sable, sentir se doux sable entre ses orteils la fascina, elle aurait voulue pendant un instant que le temps s’arrête pour profiter de ce moment présent pleinement. Mais une voix retentit, l’art de briser un magnifique moment :


-Retire tes vêtements, Kärnel. Puis, va te baigner. Je veux que tu restes dans l’eau jusqu’à ce que tu sois capable de ressentir toutes les formes de vie qui t’entourent. Je me fiche que ce soit dans une minute ou dans une heure, mais je veux que tu t’ouvres au monde. Allez.


Le regard que Kärnel lui envoya fut un air sombre et remplie d’incompréhension, commença se mettre à nu devant lui! Il voulait rire! Son air montrait tout son côté sérieux, son ton n’était pas pour les plaisanteries, il donnait véritablement un ordre à la mage, elle prit le temps de réfléchir à ce qu’il venait de dire, cela revint à sa mémoire, un souvenir d’enfance, elle se remémora un exercice qu’elle avait fait avant de recevoir sa marque sur son front, mais c’était dans un lac…C’était la même chose, elle eut un léger sourire, il allait lui apprendre quelque chose et elle regarda Sombre et le regarda droit dans les yeux avant de lui adresser des signes :

« Tournez-vous! Ne me regarder point avant que je rentre dans l’eau… Sinon… Sinon je sais pas ce qui va se passer mais je vais être fâché! »

En faisant ces symboles avec ses mains, elle avait un faible sourire pour la dernière phrase, elle  attendit qu’il se retourne et une fois fais elle recula, lentement elle enleva sa cape, glissant doucement de ses épaules, enleva le sac, puis d’une grande lenteur enleva sa robe, au fur et à mesure ses vêtements se pliait magiquement, sans ses vêtements elle paraissait petite, maigre, peu de chair sur ses os, mais malgré cela, elle était belle, ses cheveux tombant dans son dos, puis elle enleva ses sous-vêtements…  Elle regarda du coin de l’œil Sombre qui semblait toujours ne pas la regarder, tant mieux!

Son premier pied entra dans l’eau, elle était froide, lentement se fut le deuxième, elle s’habitua rapidement à l’eau, puis lentement entra dans celle-ci, doucement, prenant le temps de descendre son corps, ses mains touchant l’eau du bout de ses doigts, un doux sourire sur ses lèvres apparaissant soudainement, elle ferma ses yeux, sentant son corps se faire caresser par cet élément qu’elle avait toujours admiré. L’eau arriva à ses frêles épaules, elle se mordit légèrement la lèvre, laissant ses sens la guider, ne rien voir augmentait le sens de son écoute, les sons se faisant mieux entendre, elle se concentra avec ses dons pour analyser les environs, elle sentait les poissons nager dans l’eau, les petits êtres rampant au sol, plus loin dans le ciel, elle pouvait entendre les battements d’ailes d’oiseaux, plus loin dans la mer elle pouvait sentir de plus grand animaux marins, ils restaient en retrait des coins qui risquaient d’avoir des humains.

La mage avait de la facilité pour cet exercice, elle le faisait souvent, enfin quand elle était à Nexus, elle avait oubliée souvent de faire cela depuis le début de son aventure, cela l’aurait surement bien aidé, elle ne réagissait pas, elle était un peu loin et on voyait pas assez bien son corps pour qu’elle puisse faire des signes, alors elle se concentra sur le sable pour y faire écrire des mots et donc lentement deux mots ce tracèrent :

« Et maintenant?  »

Elle était dos à Sombre et se laissait bercer au loin par les mouvements des vagues qui frappait ses épaules doucement, elle avait toujours les yeux fermés, écoutant les sons de la nature marine qui l’entourait.
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