MIKI
Le
gag ball en moins, Miki ne put pousser qu’un soupir, avant que Maîtresse Yuko ne vienne l’embrasser. Le contact était délicieux, ô combien délicieux, et Miki ronronna davantage. Elle était enfermée dans sa tenue en latex. Quand elle était jeune, Miki rêvait d’être une super-héroïne qui se baladerait le long des toits, et amènerait des vagabonds chez sa Maîtresse. Ce fantasme devait rester lettre morte, mais elle portait, malgré tout, une tenue super-héroïque. Généralement, on aimait lui faire l’amour sous cette tenue, qui servait surtout à l’enfermer. La retirer n’était pas particulièrement aisée, et elle recouvrait plutôt bien l’essentiel de son corps, tout en moulant ses formes. En d’autres termes, elle était très indiquée pour du sadomasochisme.
Miki clignait nerveusement des yeux, instable. Elle avait très mal entre les cuisses, mais elle restait aussi très docile. Elle soupirait contre la bouche de Maîtresse Yuko, posant ses mains sur ses épaules. Cette femme était autoritaire, autant que Maîtresse Katarina, ou Maîtresse Mélinda, et c’était précisément ce que Miki voulait. La petite neko était une grande soumise, qui avait été éduquée pour se complaire dans l’humiliation, dans la souffrance, et dans la domination. Se rebeller lui était impossible, et elle ne voyait de toute façon pas comment faire, quand bien même elle l’aurait voulu. Le baiser dura assez longtemps, pour le plus grand bonheur de Miki, qui adorait toujours embrasser ses maîtresses. Quand Maîtresse Yuko alla chercher sa langue, la petite Miki se laissa faire, l’aidant, jouant avec elle, se pressant contre son corps, ronronnant encore. Oh oui, la petite Miki adorait vraiment les baisers, et elle en profitait bien pour se blottir contre le corps de sa Maîtresse !
Le baiser finit par se terminer, et Miki se sentit tirée par Maîtresse Yuko, amenée près d’une table servant à la torture. Des sangles étaient incrustées dans les angles, et à hauteur de la ceinture, afin de pouvoir attacher l’esclave. Elle se sentit frémir. Miki adorait se faire battre, se faire humilier, insulter, prendre, attacher... Elle avait une envie phénoménale de jouir, mais le fait qu’elle n’ait pas désobéi, malgré son envie croissante, ne pouvait se comprendre que par son appétit fort pour la soumission, la domination, et l’obéissance servile. Cette souffrance qu’elle ressentait entre les cuisses, et qui était liée à sa frustration, avait quelque chose de fondamentalement jouissive. Elle adorait la ressentir, s’en délecter, l’apprécier. Elle se mit à espérer que Maîtresse Yuko voudrait bien la torturer, mais, au lieu de ça, sa Maîtresse s’assit sur le rebord de la table, délicieusement belle dans son uniforme en latex, et tira sur la laisse, amenant Miki sur ses genoux, pour baiser son nez. Les joues de Miki étaient déjà rouges, alors qu’elle haletait et qu’elle gémissait continuellement. Son sexe lui faisait mal, après tout. Elle sentit le bout des doigts gantés de Maîtresse Yuko heurter sa petite cicatrice, un souvenir de jeunesse, une bêtise qu’elle avait faite.
«
Occupe-toi bien de ta Maîtresse ma petite salope, d'accord ? » demanda alors sa Maîtresse.
Miki se pinça les lèvres, et poussa un petit couinement lorsque les mains de Maîtresse Yuko pressèrent ses fesses. Elle se redressa d’un coup, avant que Maîtresse Yuko ne s’allonge sur la table. Si Miki avait donc bien compris, Maîtresse Yuko voulait qu’elle s’occupe d’elle. Un sourire naquit rapidement sur les lèvres de la petite neko, qui se rapprocha du visage de sa Maîtresse, posant chacune de ses mains sur ses seins.
«
Miki la petite salope va s’occuper de sa Maîtresse, Miki le promet. »
Elle lécha alors sa nuque, tout en se blottissant contre elle, sa queue venant se déplacer pour s’enrouler lentement autour de l’une des jambes de sa Maîtresse, avant de se serrer dessus, de tirer, d’essayer de l’écarter. L’idée était surtout de la serrer, tandis qu’elle léchait sa nuque, remontant le long de sa joue. Ses mains libérèrent les seins de sa Maîtresse pour retourner tendrement se poser sur ses fermes épaules. Hommes ou femmes, tous battaient ou humiliaient Miki, mais, généralement, les femmes aimaient bien que Miki se frotte contre elles, et qu’elle fasse ce qu’elle faisait : un massage avec sa langue et sa bouche. Miki s’appliquait lentement, glissant sur la joue de sa Maîtresse, revenant à sa nuque, avant de se déplacer, filant le long de la lanière en latex, qu’elle lécha tout en descendant, jusqu’à arriver à hauteur de son entrejambes.
Cette position atteinte, Miki distribua quelques coups de langue sur son sexe, mais sans s’y attarder davantage, remontant ensuite le long de l’autre lanière, la léchant longuement, essayant de ne toucher que le latex, une texture qu’elle adorait tout particulièrement. Elle continua à remonter, ses mains se posant sur ses hanches, arrivant ainsi de l’autre côte de la nuque de sa Maîtresse, qu’elle lécha à son tour, gémissant et ronronnant en agissant.
«
Maîtresse a un corps magnifique, Miki adorera le lécher. »
Elle se déplaça ensuite, et lécha l’un des bras de Maîtresse Yuko, suçant généreusement ses doigts, avant de filer sous sa ceinture, pour lécher désormais ses jambes, continuant encore à se frotter contre le latex, se rapprochant de ses pieds, pour les lécher également, avec une passion qui n’était nullement feinte. Miki s’appliquait, tout simplement.
Elle était née pour ça, et les soupirs de ses maîtres et maîtresses étaient sa seule réelle satisfaction, plus forte encore que le plaisir égoïste de jouir de son propre plaisir.
KATARINA
Katarina n’avait fouetté Yuka que pour la réveiller. Elle ne tarda pas à la relâcher, et, quand Yuka tomba sur le sol, son
gag ball, mal fixé, sauta pour glisser sur le sol, couvert de salive. Katarina cligna des yeux, légèrement irritée, mais n’eut pas le temps de faire grand-chose d’autre qu’elle vit Yuka s’avancer à quatre pattes, en position de soumise. Elle lui baisa les bottes, avant de se mettre à
quémander, une chose insupportable pour une Maîtresse, qui fit immédiatement se hérisser les poils de sa queue :
«
Maî... Tresse, je veux... je veux plus de cette culotte, huuum... je veux sentir le fouet, directe-ment sur ma peau. HaaaAAAAaaa en-core... »
Katarina réagit immédiatement en soulevant l’un de ses pieds, et en l’écrasant sur la tête de Yuka, plaquant cette salope sur le sol.
«
De quel DROIT oses-tu DEMANDER, salope ?! C’est MOI qui décide ce que JE fais de toi, sale pute !! »
Levant son fouet, Katarina l’abattit à nouveau, malmenant la robe de Yuka, avant d’agir. Après cinq ou six coups de fouet, elle se rua sur elle, et déchira la robe, se moquant bien du prix qu’elle coûtait. Il était fréquent que les vêtements des clients soient abîmés, et, sur ce point, le harem se couvrait en prévoyant, dans les contrats, une clause d’exonération de responsabilité. Les clients devaient légitimement s’attendre à ce que leurs vêtements soient déchirés. Autrement, il y avait des risques de fraude. Ceux qui participaient à une séance de sexe au harem devaient s’attendre à ce que leurs vêtements soient abîmés, et pouvaient donc, théoriquement, les retirer avant de participer, afin qu’ils soient rendus indemnes.
Il n’y avait pas de petits profits.
Yuka finit ainsi en sous-vêtements, et Katarina se releva. Elle avait légèrement griffé la peau de Yuka, laissant des marques rouges, des ecchymoses. Rien de bien profond, simplement des griffures superficielles. Katarina l’observait ainsi, prostrée sur le sol, couchée.
«
Puisque tu aimes parler, petite pute, je vais te priver du droit à la parole... Tu vas devenir ma chienne. Si tu parles, je t’enferme dans une malle, je la ferme à double tour, et je viens te récupérer dans deux jours ! »
Elle doutait de pouvoir mettre sa menace à exécution, mais il s’agissait de donner le ton. Son pied frappa à nouveau le corps de Yuka. Elle lui botta le cul.
«
Mais, pour l’heure, pour que tu sois parfaitement une chienne, il te faut une tenue un peu plus indiquée... Comme une queue. »
Katarina ôta donc la culotte de son esclave, et ne tarda pas à revenir avec un simple vibromasseur, un gode plutôt long, et qui avait la particularité d’être surmonté d’une longue queue touffue évoquant celle d’un chien. Elle se pencha vers Yuka, et la lui fourra dans les fesses. Katarina ôta ensuite son soutien-gorge, puis lui mit un collier de chien autour du cou, ainsi qu’une laisse, avant de tirer dessus.
«
Avance, sale chienne ! »
Katarina tira un coup sec, et s’avança vers un coin de la pièce, avant de se retourner, croissant les bras.
«
Fais tes besoins naturels contre le mur ! Qu’est-ce qu’une chienne qui ne pisse pas contre un mur ? »