Xenophen se ratatina sur place, semblant visiblement réaliser que l’impression d’anormalité qu’il avait face à Mélinda se confirmait. Il y avait, en elle, quelque chose d’atypique, quelque chose de troublant, de perturbant. Elle était une vampire, mais il n’y avait pas que ça. Mélinda était née au monde en tuant sa mère, mais on disait d’elle qu’elle avait toute la beauté de sa mère. Or, sa mère avait été d’un charme irréaliste, transcendant. Une beauté terrifiante, qui avait signé son malheur, car il était impossible, pour son père, de voir autre chose que sa défunte épouse dans les yeux de sa fille, sa fille, qui avait tué sa femme. Xenophen l’appela « Maîtresse#,e t elle sentit les ondulations sanguines dans son corps. La magie était une bonne carte à jouer, mais Xenophen manquait d’expérience, et avait cherché de l’utiliser sur une femme qui la connaissait. Un mauvais pari. Elle sourit en le voyant lécher son pied. Sexuellement parlant, il y avait, dans le fétichisme, très peu de plaisir, objectivement parlant... Mais le sexe avait, après toute, une forte dose de subjectivité, et, pour Mélinda, elle voyait en le fétichisme quelque chose de magique. Clairement, elle adorait qu’on lui lèche les pieds, car c’était le signe ultime de sa domination sur les autres. Son sourire innocent sur les lèvres lui donnait l’air d’une gamine à qui on venait d’exaucer son caprice. Une magnifique et horrible gamine, une femme mûre dans un corps d’adulte à la taille d’enfant. Un curieux spectacle.
« Continue, mon petit soumis... Et ta Maîtresse t’autorisera à lécher quelque chose de plus intéressant... »
Elle sentit les mains de Kikuno revenir sur ses épaules, jouant délicatement avec ses cheveux, et la vampire frémit de plaisir. Kikuno savait s’y prendre, et elle leva la tête vers elle, écartant légèrement les lèvres.
« Apporte-moi du sang... »
Kikuno sourit, et tendit l’une de ses mains devant le visage de Mélinda, lui présentant son poignet. Mélinda l’attrapa tendrement, tandis que, devant elle, le véritable spectacle commençait. Ses canines pointèrent, et elle les planta dans la peau de la senseï, buant délicieusement son sang. Pendant ce temps, Ukiko, sous l’effet de l’excitation, fit parler la magie rose, et, de son vagin, une verge jaillit, déformant la culotte noire, poussant dessus, et surprenant Hayano, qui poussa un inaudible cri, avant de basculer en arrière. Fort heureusement, Rina était dans le dos d’Hayano, et la retint. Les yeux exorbités de cette dernière témoignaient de sa surprise, comme son sang qui battait follement dans ses veines.
« M-Mais que... Mais qu’est-ce que c’est que… ?!
- Ne pose pas de questions inutiles, Hayano-san, profite...
- Mais... »
Rina attrapa l’une des mains d’Hayano, et la tendit vers la culotte en cuir d’Ukiko, afin qu’elle la retire. Cette dernière cligna des yeux, et la culotte, lentement, glissa, faisant soupirer Ukiko, jusqu’à aller de l’autre côté de la verge. C’était un beau sexe, un cadeau de Mélinda à Ukiko quand elle avait rejoint le harem ashnardien. Une belle récompense, selon elle. Sa verge pointait vers le visage d’Hayano, et Otoe aventura sa main, venant masturber le sexe d’Ukiko, le caressant à sa base, remontant ensuite vers le bout de la verge, le titillant presque.
« J’adore ta grosse queue, Ukiko » souffla Otoe en l’embrassant dans le creux du cou.
L’intéressée sourit, et donna une grosse gifle sur les fesses d’Otoe.
« Et moi, j’adore ton cul, ma salope... »
La main libre d’Ukiko attrapa les cheveux d’Hayano, et la força à prendre ce sexe en bouche. Surprise, Hayano gémit, et commença à remuer sa langue, ainsi que sa bouche. Mélinda, de son côté, continuait à boire du sang, et finit par libérer le poignet de Kikuno, puis remua légèrement son pied.
« Ne t’en fais pas, petit soumis, tu leur feras l’amour... Mais, pour l’heure, tu vas venir lécher mon intimité, maintenant que je suis assurée de ta soumission... Viens, vite. »
Le ton était doux, mais assez impératif.