Trône Premier ::LE DÉTENU DE LA MER D'ORAGE
Les deux silhouettes ailées évoluaient avec peine parmi les épais nuages noirs qui se zébraient souvent de blancs lorsque la foudre tombait sur la terre ferme, plusieurs centaines de kilomètres en contrebas. Drapés dans un sortilège complexe qui les préservaient des arcs électriques d'une puissance sans pareille, les anges n'en menaient pourtant pas large et accomplissaient un véritable exploit tandis qu'ils bravaient les bourrasques de tempêtes et jouaient sur les courants atmosphériques les plus capricieux du ciel. Leur maîtrise du vol était véritablement exceptionnelle, quiconque capable de s'élever dans les cieux l'aurait affirmé. Ils passèrent un noeud où plusieurs vents se rejoignaient pour constituer un véritable broyeur et arrivèrent finalement au coeur de la Mer d'Orage : le Crystallium.
Peu d'anges connaissaient l'existence du Crystallium, cette prison très particulière dont la Mer d'Orage constituait les murs. C'était un spectacle à la fois beau et terrifiant, tous les geôliers s'accordaient à le dire. Imaginez un coin de ciel complètement bleu et dégagé ceint par de perpétuels et titanesques orages assez violents pour inquiéter jusqu'aux Grands Archanges. Et au centre de cet Eden perdu dans la fureur du climat aérien le plus redoutable, imaginez de superbes cristaux à taille d'homme flottant paresseusement, nimbés de lumière. Au centre de ces minéraux aux couleurs chatoyantes, des formes sombres se détachaient sans pour autant pouvoir être détaillées avec soin : ils étaient les détenus de la Mer d'Orage, êtres angéliques châtiés par leurs semblables. Tant qu'ils n'étaient pas déchus, le Seigneur refusait à les mêler à des prisonniers de plus basse et maléfiques extractions. Mais il fallait bien punir les écarts dans les rangs des ailés, n'est ce pas ? Alors les Séraphins avaient imaginé le Crystallium et ses peines millénaires.
Des siècles passés enfermé dans le cristal, à ressasser ses fautes et à louer le nom du Très-Haut... Entre les geôliers, il se murmurait souvent que certains détenus seraient certainement fous à lier à la fin de leur peine.
Les deux as de la voltige étaient donc parvenus sans encombres au Crystallium et s'étaient mis à pied d'oeuvre, déroulant un parchemin leur indiquant l'objet de leur mission. Après s'être accordés, les anges se séparèrent et inspectèrent plusieurs prisons minérales jusqu'à ce que l'un d'eux n'hêle son semblable afin qu'il ne le rejoigne face à une geôle légèrement plus imposante que les autres. - C'est lui ?
- Oui. Ce
Vesalius repose ici depuis...voyons... 188 000 ans aujourd'hui.
- Que dis le codex à son sujet ?
- C'est bien évidemment un
ange, exactement une ancienne Puissance.
Sexe masculin et...oh, nous y voilà. Fornication avérée avec des créatures de sexe féminin et des... Seigneur, louée soit Ta Lumière... des démons.
- Quel blasphème ! Les Puissances sont pourtant la première ligne de front contre les bâtards des plans inférieurs, leurs plus acharnés opposants ! Penser que l'une d'elle s'est livrée à la fornication avec l'une de ces créatures de cauchemars me soulève le coeur ! Pourquoi se trouve t'il au Crystallium ? Ce n'est pas le châtiment qu'il aurait dû subir !
- Il y a été admis malgré son péché car il a sacrifié son Corps de Lumière afin de sauver l'enfant issu de ses fornications. Les Séraphins ont jugé qu'il s'agissait là d'un acte d'amour véritable et ont condamné Vesalius à l'emprisonnement et la perte de son rang plutôt qu'à la mort. Et ses ailes lui ont été coupées.
Les deux anges se tournèrent vers le cristal, pensifs. La perte de sa place était une des pires choses que pouvait vivre un ailé et tout deux mesuraient parfaitement ce qu'avait dû ressentir le détenu à l'énoncé de la sentence. Sans compter que pour devenir une Puissance, ce Vesalius avait dût sacrifier nombre de millénaires. Mais il avait commis le péché de luxure avec un démon et par ce fait, aucun d'eux n'arrivait à dire si la peine était trop lourde ou au contraire trop clémente. Décidant qu'aucun d'eux n'avait la sagesse d'un Séraphin, les geôliers s'employèrent à dresser autour de la cage cristalline les prémices du sort qui libérerait le prisonnier de son alcôve éternelle. Les cinq années nécessaires pour se faire promettaient d'être longues. Trône Second :: CELUI QUI SE REFLÈTE
Sortir de ma léthargie a été laborieux. C'est sûrement le fait d'avoir perdu mon corps de lumière ainsi que mon auréole qui me laisse dans cet état de faiblesse... Je n'avais pas eu le temps de le réaliser lorsque c'est arrivé que j'étais enfermé dans le cristal. Et maintenant que j'en suis libéré, tout me retombe dessus d'un coup. Les cantiques perpétuels que j'entendais dans mon sommeil ont manqué de me rendre dingue ! Et toutes ces visions sans queue ni tête m'ont corrompu à tel point que mon corps en porte aujourd'hui les stigmates. Il me suffit de me regarder dans le miroir de ma chambrée pour m'en rendre compte.
Mon presque deux mètres est resté, comme ma centaine de kilos tout en muscles. J'ai gardé cet aspect massif et résolument puissant, j'ai conservé cette silhouette aux courbes solides et dessinées par ma peau d'un inhabituel brun basané me donnant ce que les Humains nomment un aspect métissé. Je n'ai jamais su pourquoi je n'avais pas la classique peau pâle de mes frères et soeurs, mais j'ai la chevelure immaculée de la plupart d'entre eux. Longue sur le haut du crâne, elle descend un peu en dessous de mes épaules. Je l'ai rasée avec soin sur les côtés, pour ne laisser que ce que j'estime être d'élégantes arabesques. Les hommes appelleraient ça un "mohawk", je crois. Peu importe. Tout le reste est également en place, comme cet imposant sexe qui m'a attiré plus d'ennuis que de bons moments. Quant à mes ailes... Elles sont à oublier. Leur ablation m'a coûté deux grandes cicatrices claires courant le long de mon dos. On ne voit que ça, sur ma peau mate.
Et il y a le reste. Les traces de la corruption.
J'ignore ce que c'est, au juste. Aucun guérisseur n'a été capable de réellement me le dire et je pense que c'est mon corps qui réagit à mes changements d'état, ces aléas amplifiés par mon passage dans le cristal. Regardez ça, sur le côté droit de mon visage. Vous voyez ? On dirait une sorte de carapace grisâtre veinée d'un bleu fluorescent. Ca me mange une bonne partie de la face et descend sur mon cou, mon épaule et une petite partie de mon dos. J'ai également dû dire adieu à mon oeil, dont il ne reste qu'une sorte d'intense lueur. Bleue heureusement, pour être accordée à l'oculaire survivant.
Tchaaa.... Je ne sais pas trop quoi penser de tout ça. Ma peine est purgée, mais ma vie ne vaut plus grand'chose. Je suis lucide : plus d'ailes, plus d'auréole donc plus de place parmi les cieux. Et avec ma gueule, on aurait du mal à me considérer comme bénéfique, pas vrai ? J'ai la haine. J'ai vécu tellement longtemps en sacrifiant tout pour le Seigneur ainsi que pour mes frères et soeurs et voilà comment je suis remercié ? J'ai souillé nombre de plaines de mon sang en affrontant des hordes démoniaques, j'ai eu mon comptant d'os brisés et de batailles perdues. Je me suis dressé fièrement entre le Ciel et l'Enfer afin de protéger la Parole de Dieu, j'ai porté haut l'Amour.. ET C'EST POUR L'AVOIR CONCRETISE QU'ON ME TRAINE PLUS BAS QUE TERRE ?
Je... je dois me calmer. Mes colères sont fréquentes et je sens la rage qui me prend les tripes. Je perd la tête quand parfois y passent des images de malheur. J'y vois les Enfers, mes batailles passées. J'y vois la luxure, le stupre. Des scènes d'orgueil et de gourmandise. Par les tonnerres du ciel, que m'arrive t'il ? Des vagues de violence me secouent parfois aussi fort que des envies de sexe brutal, obscène. Je ne dois pas y penser. Non, non... J'ai un enfant. Une fille ? Un fils ? Je l'ignore. Si il vit ? Je l'ignore aussi. Je dois retrouver ma descendance. J'ai... j'ai aimé avec sincérité une démone, c'est vrai. Mais est on coupable d'aimer lorsque l'ont est un ange ? Je ne sais si c'était partagé, mais peu m'importe. Mon enfant vit, j'ai donné mon Corps de lumière et mes pouvoirs pour m'en assurer. Le retrouver doit venir une priorité.
Le calme qui m'était habituel me semble à présent de facade, mais j'essaie de le garder. Ma voix reste aussi forte que douce et mon sourire discret et tranquille. La tempête se lève parfois dans mon coeur mais je tente de la contenir, refusant de me laisser aller à ces instincts primaires que je ne connais ni ne comprends vraiment. Que se passerait il si je perdais le contrôle ? Je ne préfère pas y penser car j'ai le sentiment que j'aurai ma place en Enfer. Et pas comme damné, mais comme gardien.
Et la pensée, je l'avoue dans un frisson, me procure un sentiment d'excitation presque sexuelle. Que suis-je devenu durant ces millénaires ? De quelle créature abjecte suis-je le pathétique reflet ? Trône Troisième :: ANGELS FALL FIRST
Uriel était jusque là mon ami. Voilà quatre jours que je suis libre et que j'attendais sa visite, mais il s'est fait désirer et vient m'annoncer de mauvaises nouvelles que j'anticipais. Assis l'un face à l'autre dans l'aire cotonneuse, nous devisons presque tranquillement à ceci près que parfois ses mots réveillent la bête de colère dans mon coeur. Je sais qu'il le sent : c'est un Séraphin de premier rang et ce genre de chose ne lui échappe pas. A chaque fois, un peu de magie se concentre autour de lui. Il se méfie et je me contrôle à grand'peine. Mais nous parlons. De moi, essentiellement. - Tu es apparu dans les cieux au rang de Puissance, Vesalius. Je me souviens de la première fois que je t'ai rencontré, mon ami. Tu étais superbe dans ton armure étincelante, dans les premiers rangs du bataillon que je commandais !
- J'étais bien jeune, et inexpérimenté. J'esquissais un sourire. Mon corps ne connaissait rien et je n'avais en tête que les préceptes de l'académie. J'avais quoi... Mille, deux mille ans ? Certaines vies humaines sont plus remplies que ça en bien moins de temps. - Ah, c'est vrai ! Les jeunes anges ont peu à raconter. Pas de quoi écrire une histoire, je l'admets. Mais tu étais une Puissance, bon sang ! Et quelle Puissance ! Je me souviens de ton sabre déchirant les meutes de l'enfer, ton armure souillée par le sang... Magnifique vision qui me ravissait à chaque fois.
Je connaissais les penchants d'Uriel pour les autres mâles. Je m'y étais livré une fois ou deux avec lui, je dois le confesser. Peut-être pour ses traits féminins ? Je n'aurai pu le dire. J'avais possiblement ce vice en moi à l'origine. Quoique, vice... L'attirance n'en est pas un et le sexe importe peu. Je crois. Je ne sais pas, je ne sais plus.
Troublé, je changeais de conversation. - Quelques siècles ont passé et j’enchaînais les entraînements théoriques et pratiques entre deux batailles. J'apprenais à défaire toutes les classes de démons, j'écoutais les histoires de mes aînés. Les tiennes entre autres, Uriel ! C'était une époque bénie, surtout lorsque j'ai eu moi-même un bataillon. J'étais fier... Et tendu. Mener des hommes vers une mort probable est une croix. - Oui, assurément.
Uriel hoche la tête, le regard vague. C'est lors de votre troisième bataille que tu l'as rencontrée elle, n'est ce pas ? Je me souviens de cet évènement. Comment cela s'était il déroulé, au juste ?
- Depuis trois jours, nous étions assaillis dans une petite forteresse. Nous la tenions coûte que coûte, attendant les renforts qui n'arrivaient pas. Nous étions le rempart entre les démons et tes troupes de nouvelles recrues et tous étions résolus à mourir pour leur éviter d'être décimés. Mais nous tombions comme des mouches, la fatigue se faisant sentir. La situation était une impasse. - Cela aurait dût être une glorieuse hécatombe.
- Oui, assurément. Mais quand tout semblait joué, je reçus une missive de la commandante des troupes adverses, qui me proposa un rendez vous en l'échange d'un cessez-le-feu temporaire. C'était un piège, mais j'estimais que je pouvais ainsi offrir un peu de répit à mes troupes. Je confiais le commandement à mon lieutenant le plus sûr et me rendis chez cette démone. - Ton intention était noble. Que s'est il passé ?
- Nous nous... Nous nous sommes plu. Tout simplement. Elle m'a offert des plaisirs que je ne connaissais pas et m'a trouvé bon dans ce domaine. Alors elle nous a permit de survivre jusqu'à l'arrivée des renforts.... Et... Et... Je n'achevais pas. La suite était moins glorieuse, en vérité. Mon idylle fut révélée par mon commandant en second et le châtiment ne tarda pas. Surtout que dans l'entre-mise, la démone avait déclaré être enceinte. Enfin, elle me l'avait avoué durant l'un des trop rares moment où nous parvenions à nous retrouver. La nouvelle résonna comme un coup de tonnerre dans les enceintes sacrées et pour éviter à mon enfant un châtiment qu'il ne méritait pas, je lui sacrifiais mon corps de lumière. Mon immortalité face à la violence, ainsi qu'une part de mon aura. Pour ce que j'en su, sa mère parvint à s'échapper quand je fus capturé.
Traîné devant mes juges, la peine de mort fût évitée par Uriel, dont l'influence puissante au sein du conseil supérieur m'épargna également l'emprisonnement éternel. Au prix de mes ailes et de mon auréole. Aujourd'hui encore, je me demande si la mort n'aurait finalement pas été préférable.
Soupirant, je levais la tête pour contempler au loin les abords de la Mer d'Orage. La voix douce d'Uriel me rappela à l'ordre. - Tu vas être envoyé sur Terra, Vesalius. Expédié au hasard.
- Je l'attendais, celle là. Quoi d'autre ? - Tes pouvoirs... Tu vas devoir les redécouvrir, au fur et à mesure. Ils sommeillent en toi mais la corruption les as changés, je pense. Toutefois, tu ne pourra plus utiliser la magie angélique où l'une de nos armes.
Je me levais d'un bond, faisant quelques pas avant de me retourner vivement vers Uriel, le fixant de mon oeil unique. L'autre semblait flamboyer plus qu'à l'accoutumée, sa vive lumière amplifiée. Sans savoir comment, je sentais l'inquiétude d'Uriel monter. Comme cette impression d'être observé qu'on peut avoir parfois. Mon excitation revint alors, doucereux mélange entre sexe et adrénaline.[/color]
- Autant me couper la queue tout de suite ! Sans arme ni pouvoir sur Terra ? La belle affaire ! Tu me jettes aux lions, Uriel ! - Calme toi, mon ami. Je t'en prie. Je ne vais pas te laisser errer sans défense.
Il ouvrit la main et quelques volutes argentés s'y agglomérèrent avant de voler vers moi, pénétrant mon corps. Ainsi, tu pourra te transformer en un animal. Un fauve, puissant et redoutable. Quant à tes anciens subordonnés, qui ne t'ont jamais oublié, ils ont demandé à ce que je te remette quelque chose.
Ses doigts claquèrent et un morceau de nuage, assez imposant d'ailleurs, se dirigea vers nous avant de se poser mollement à mes pieds. Très sincèrement, je ne savais ni quoi dire, ni quoi penser. Pris au dépourvu, je lançais un regard interrogatif à Uriel qui étouffa poliment un petit rire avant de désigner le nuage d'un geste quelque peu théâtral. - C'est un nuage magique, idiot ! Il peut te porter et te dissimuler et sa vitesse de vol atteint aisément le super-sonique. Tu n'aura qu'à l'appeler tant que tu sera à l'air libre et il viendra à toi. Cela ne vaut pas des ailes, mais...
- C'est un joli cadeau. Instinctivement, je caressais le nuage. Je n'aurais pu le jurer, mais il me sembla l'espace d'un instant qu'il en frissonna. Bien... Il est temps, je suppose ? - Oui.
Uriel ouvrit les bras et je m'y rendis, partageant avec lui une étreinte fraternelle presque tendre, souvenir lointain de nos nuits de fièvre. Cette chaleur allait me manquer, cette odeur rassurante également. - Prends soin de toi, Vesalius. Quoi qu'il arrive, je prendrais soin de ton âme quand elle reviendra chez elle.
- Ne t'en formalise pas, mais je ferai en sorte que ça arrive le plus tard possible, mon ami. Je ne vis qu'un rapide sourire, qui me mis du baume à l'âme. Cette esquisse de tendresse resterait, je le savais, un souvenir puissant. Comme cette dernière vision des Cieux que je balayais d'un dernier regard avant que le sol cotonneux ne s'ouvre sous mes pieds, me propulsant vers la terre ferme, des dizaines de kilomètres en contrebas. Je ne mourrais pas de la chute, c'est pour cela que je l'accepte sereinement. J'abandonne mon corps à la gravité et aux bourrasques générées par la pénétration de ma masse dans l'air et je clos les paupières, prenant le temps d'un instant profiter de cette sensation de légèreté. Je sais qu'une fois que je serai en bas, tout sera nouveau et différent. Je sais que mon quotidien ne sera plus jamais le même et que je devrais me battre pour avancer et rester debout.
Me battre contre mes démons personnels, sûrement en affronter d'autres pour trouver ma voie. Mais je suis pourtant serein et tranquille, au point qu'un sourire délicat éclot sur mes lèvres.
Tout le monde n'a pas le droit à une seconde chance. Péché de Paresse :: LES GRANDES LIGNES
NOM : VesaliusRACE : Ancien ange, à présent corrompu et banni sur TerraSIT. SEXU : Bi à net penchant féminin, assez expérimentéMENTAL : Calme et patient, pouvant être en proie à de soudains accès de colère et de violence. Tente de se contrôler et de garder une ligne de conduite angélique, mais évolue au bord d'un précipice émotionnel. PHYSIQUE : Métisse aux cheveux blancs, coiffés en mohawk. Colosse aux muscles puissants, au sexe de belle taille. Deux cicatrices parallèles sur le dos à la place des ailes, visibles. Une sorte de carapace née de la corruption autour de son oeil droit, qui a laissé place à une lumière dont l'intensité varie en fonction des émotions de Vesalius. Aucun signe angélique, à part peut-être les faibles restes d'une aura.HISTOIRE : Ancienne Puissance (Ange affrontant les démons) tombé amoureux d'une démone qu'il a mit enceinte. Jugé pour cet acte, il perdit ses ailes et son auréole avant d'être emprisonné durant 188 000 ans. Libéré, il est banni sur Terra sans ses pouvoirs angéliques et sa magie.POUVOIRS : - Peut se métamorphoser en un imposant loup blanc - Peut invoquer un nuage lui servant de monture pouvant le dissimuler le cas échéant. - D'autres capacités lui seront octroyées au fil des rp. 
