Vous avez des problèmes pour écrire vos fiches ? Vous ne savez pas toujours comment bien conjuguer vos verbes, des fautes récurrentes vous harcèlent et poursuivent ? Bonpatron ne vous aide pas plus que cela ?
Alors ce petit guide est fait pour vous !
(comment je lance trop bien le truc, putain !)
En tant que modos, nous incombe la tâche de corriger les fautes, ce qui peut parfois être pénible, aussi bien pour vous que pour nous (car non, nous ne prenons pas un malin plaisir à vous montrer vos fautes, nous ne jouissons pas – au propre comme au figuré – de cette autorité que certains ressentent comme dégradante du style « trolololo tu sais pas écrire, mais moâ, puissant modo, je sais tout, misérable vermine que tu es ! »).
Brefle.
Nous nous sommes donc dits qu'il serait pas mal de créer un sujet dans lequel seraient répertoriées les fautes les plus courantes (ou celles qui nous irritent profondément) afin de faciliter la vie de tout le monde !
Bien sûr, ce petit guide n'est pas exhaustif, et pourra (sera, même) être mis à jour !
Let's go !
FAUTES COURANTES :
Le fameux « à/a » que nombre d'entre vous semble bouder. Il y a une règle simple pour savoir lequel il convient d'adopter. Tout d'abord, le « à » est une conjonction tandis que « a » est le verbe « avoir », conjugué à la troisième personne du singulier. Voici une petite astuce (qui me sert depuis de très nombreuses années) pour déterminer lequel je vais utiliser. Mettons que ma phrase soit « Le chat a soif », et que j'hésite entre « a » et « à ». Il suffit simplement de remplacer le « a/à » par « avait » et de voir si la phrase est toujours correcte : « Le chat avait soif » fonctionne, et, « avait » étant l'imparfait du verbe « avoir », j'en déduis que c'est « a » qu'il faut utiliser. A l'inverse, si ma phrase est « Le chat est sur l'arbre à chat », et que je remplace « à » par « avait », nous avons : « Le chat est sur l'arbre avait chat », ce qui ne veut strictement rien dire, de fait, j'utilise la conjonction ! ^^
EN BREF : pour savoir quel « a/à » utiliser, remplacer ledit « a/à » par « avait », si la phrase est correcte, on utilise « a », sinon « à ».
/!\ CETTE ASTUCE FONCTIONNE DE LA MEME FACON POUR « ET/EST » : remplacer « et/est » par « était », si la phrase demeure correcte, utiliser « est », sinon, « et ».
La terminaison en son « é » des verbes. La langue et la conjugaison françaises sont ainsi faites que nous avons une multitude de terminaisons avec le son « é », et il est parfois difficile de déterminer laquelle il convient d'utiliser (encore plus pour mes amis du Sud qui, s'ils ont l'accent, prononcent même les « ait » en « é » - et je sais de quoi je parle, je suis originaire du Sud-Ouest et j'ai vécu deux ans dans le Sud-Est ! - et au fait, on écrit pas « peneu », les gars.)
Donc, nouvelle petite astuce ! Mettons que ma phrase soit, cette fois « Je vais manger » et que je ne sache pas quelle terminaison il convient d'adopter, il me suffit simplement de remplacer mon verbe « manger » (verbe du 1er groupe) par un verbe du 3e groupe (le mien est « mordre » mais beaucoup utilisent « boire » ou encore « voir », le tout étant, de toutes façons, d'avoir un verbe du 3e groupe).
Avant d'aller plus loin, je vais simplement expliquer pourquoi prendre un verbe d'un autre groupe : généralement, lorsqu'on hésite entre différentes terminaisons en son « é », il s'agit de verbes du 1er groupe, de fait, si on remplace par un verbe du même groupe, nous ne sommes guère aidés (si je remplace « manger » par « chanter », le problème reste entier !). Un verbe du second groupe est problématique car les terminaisons au présent et au passé simple sont souvent les mêmes, il est donc difficile de savoir de quel temps il s'agit. Donc, pas le choix, verbe du 3e groupe.
Enfin passons.
Ma phrase est donc « Je vais manger », et je ne sais pas quelle terminaison adopter. Remplaçons par un verbe du troisième groupe, « mordre » : « Je vais mordu » (qui correspondrait au « é » de mangé) est incorrect, comme le serait « je vais mordait » (qui serait l'imparfait de manger, donc « mangeait »), le seul correct est bien « je vais mordre ». « Mordre » étant l'infinitif du verbe, je dois mettre l'infinitif de « manger », et c'est donc bien « Je vais mangER » qu'il faut écrire.
EN BREF : pour savoir quelle terminaison il faut mettre à un verbe se terminant par le son « é », on le remplace par un verbe du troisième groupe. Si la phrase est correcte lorsque le verbe du troisième groupe finit en « u », je dois mettre « é » à mon verbe du premier groupe (par exemple : « J'ai été mordu » = « j'ai été mangé » - ce qui est vachement pas de bol quand même) ; si ma phrase est correcte en « ait », c'est tout bonnement la même terminaison (exemple : « Il mordait » = « Il mangeait »), si nous sommes sur un infinitif, alors l'infinitif s'applique aussi au verbe du premier groupe (exemple : « Je vais mordre » = « Je vais manger »)
La faute qui m'irrite l'anus : Lorsqu'on parle de quelque chose appartenant à quelqu'un, on ne dit pas « à », NON MESSIEURS DAMES ! On dit « de ». Par exemple « C'est la voiture de Noh' », « c'est la faute de Noh' », toussa toussa. Pourquoi ? Ben parce qu'on dit pas « crotte à nez » mais « crotte de nez », pas plus qu'on ne dit « fils à pute » mais bien « fils de pute ». (fils à pute voudrait dire, par ailleurs, que ce garçon, fils de quelqu'un, fréquente des femmes aux mœurs légères, mais pas qu'il en est lui-même issu, sachez-le.)
L'accord en genre et en nombre (VERBES ET PARTICIPES : comment que ça marche ces bordels là ?). En RP, et quand on écrit en général, les phrases peuvent être foutrement biscornues, longues, et on en perd parfois de vue le sujet, ou parfois, on a pas revu les règles de grammaire, de conjugaison et tout ça depuis tellement longtemps (la sixième et/ou la cinquième, au collège, au plus tard), qu'on ne sait plus trop comment ça marche.
Nouvelle petite astuce de Noh' (voyez, on dit pas « à Noh'», putain !) :
Je vais prendre pour exemple une de mes phrases d'intro : « Nous nous sommes donc dits qu'il serait pas mal de créer un sujet dans lequel seraient répertoriées les fautes les plus courantes ». Bien, première chose à constater dans cette phrase, le « s » à « dits ». Si on y pense deux secondes, on pourrait penser ça un peu bizarre, mais non. Ici, « dits » a la fonction de participe, de fait, il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet, particulièrement car il est précédé par le verbe – conjugué – être, qui impose l'accord (contrairement à « avoir » mais nous verrons cela plus tard, peut-être). Ici, le sujet est « nous ». Pour en être sûre, en écrivant – ou en me relisant – je me pose cette simple question, idiote, peut-être, mais très utile lorsqu'on écrit : « Qui est-ce qui, qui... ? » le second « qui » sera suivi/remplacé par le verbe/le participe. Donc, dans ma phrase « Nous nous sommes dits », je me demande « Qui est-ce qui
se dit... ? » la réponse est « nous ». « Nous » étant la première personne du pluriel, il faut que mon verbe et mon participe soient accordés, et soient donc au pluriel. C'est le cas ici de mon verbe (« sommes ») ET de mon participe « dits ».
Maintenant penchons-nous (mais pas trop !) sur le « répertoriées ». La deuxième partie de la phrase donne à voir une inversion sujet-verbe. De façon basique, en français, on écrit sujet-verbe-complément, sauf qu'ici on a monté la phrase un peu à l'envers : on voit d'abord le verbe. En effet, si je relis « créer un sujet dans lequel seraient répertoriées les fautes les plus courantes », je vois bien que le sujet est à la fin (Qui est-ce qui est répertorié ? Ce sont les fautes.) Or, « fautes » étant un nom féminin, et étant ici au pluriel, il convient d'accorder le verbe ET le participe. Donc le verbe (qui est
être - cf "seraient" - , ici) doit prendre la marque du pluriel (
je vous rappelle que les verbes ne prennent pas de « s » au pluriel, et ne font pas de distinction entre le féminin et le masculin, cette tâche étant assurée par le participe), donc « aient » et le participe ("répertorié") le doit également. Fautes est féminin, donc, j'ajoute déjà un « e » : « répertorié
e » et est au pluriel donc « répertoriéES » ! ^^
EN BREF : Trouvez votre sujet (Qui est-ce qui...) et accordez votre verbe et votre participe en fonction du genre et du nombre de votre sujet.
INFO : un participe est un verbe dépourvu de sa fonction verbiale (c'est-à-dire qu'il ne présente pas l'action) et apporte une information complémentaire sur ce qu'indique le verbe en fonction dans la phrase. CF « seraient répertoriées » : si on avait pas « répertoriées », on ne saurait pas ce que sont les fautes en question. Le participe a une fonction d'information, on dit parfois que c'est un verbe « passif » : il participe (d'où son nom) à définir l'action, mais n'y prend pas part pleinement.
INFO² : Si le participe est utilisé avec l'auxiliaire « avoir », attention, le participe ne s'accorde pas nécessairement ! (se souvenir que avoir = bâtard.) SE SOUVENIR QUE : si le COD est placé AVANT le verbe, alors le participe s'accorde (par exemple : « Cette lettre, je l'ai écrite. / Ces fleurs, je les ai coupées.). En revanche, si le COD est après, alors le participe reste invariable (à sa forme la plus simple, si vous préférez. Par exemple : J'ai écris cette lettre. / J'ai coupé ces fleurs.)
INFO au cube : COD = Complément d'Objet Direct. On le trouve en posant la question "quoi ?", par exemple, dans la phrase "J'ai coupé ces fleurs" : j'ai coupé quoi ? Ces fleurs. Donc "ces fleurs" est le COD.
Les pléonasmes. Les pléonasmes, c'est répéter ce que l'on a déjà dit, en quelque sorte. Exemples de pléonasmes connus : « Je monte en haut ! / Je descends en bas ! » (ce qu'on dit tous, au moins une fois par an, et on se sent assez con, en général.) Voici quelques pléonasmes que nous vous serions gré d'éviter (parce que moi, perso, ça me fait saigner les yeux en plus) :
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voire même. "Voire" (
avec un « e » à la fin, sinon c'est le verbe, et ça veut plus rien dire !) suppose déjà une possibilité, une éventualité : « Il va tomber, voire mourir » (ce qui, encore une fois, est vachement pas de bol), "même" peut avoir cette fonction aussi : « Il va tomber, et (peut-être) même mourir ! » du coup, superposer les deux donne une impression de quelqu'un qui, en gros, dirait « ptet ben qu'oui, ptet ben qu'non, j'peux pas dire, mais t'as le choix, c'est toi qui vois, comme tu veux c'est toi qui choiz' ! » en gros, de quelqu'un qui, non seulement se répète, mais qui en plus est loin d'être sûr de lui. (Si vous passez des concours écrits, OUBLIEZ CETTE FORMULE !)
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au jour d'aujourd'hui. On a, en français, une expression TRES UTILE pour désigner le jour actuel... *roulement de tambour* : AUJOURD'HUI. Pourquoi aller répéter que le jour d'aujourd'hui est celui dont on parle aujourd'hui ? Ca aussi, c'est à éviter. (et je ne parlerais pas non plus du « à l'heure actuelle d'aujourd'hui », que j'entends souvent, plus que vous ne le pensez.)
Le ou/où : celui là non plus, en général, vous l'aimez pas trop. Pourtant il peut être super utile ! Alors je rappelle pour ceux qui auraient oublié, ou ceux qui n'ont jamais su : le « ou » sans accent, désigne le choix (on peut le remplacer par « soit » : « soit je meurs, soit tu meurs » = « (ou) je meurs, ou tu meurs ») tandis que « où » est une conjonction que l'on pourrait qualifier de spatiale, au même titre que « ici » et « là » (par exemple : où vas-tu ?, Où tu iras, j'irais !) Comment savoir lequel utiliser ? Très simple : remplacez « ou/où » par « soit » : « Soit vas-tu ? / Soit tu iras, j'irais ! » vous voyez bien que ça ne veut rien dire. De façon générale, plutôt que de remplacer (parce que parfois ça marche pas avec ou/où), réfléchissez et essayez de voir si votre « ou/où » désigne un choix ou (héhé) fait référence à un lieu, quelque chose de l'ordre de la spatialité.
A NOTER : lorsqu'ici je parle de conjonction spatiale, je ne parle pas de station spatiale et tout, spatiale est aussi un terme désignant l'espace, au sens d'environnement, de lieu, etc.
Sa/ça, ces/ses/c'est/s'est, cette/cet, leurs/leur, ceux/ce/se... Pas forcément facile de s'y retrouver dans tous ces homonymes ! Je vous entends déjà, tout frétillants derrière vos écrans « Mais alors Tata Noh' !? Comment qu'on fait pour savoir lesquels qu'on utilise ? » Eh bien déjà je vous ferais remarquer qu'en français on utilise pas le double emploi de « que », et de fait vous êtes un peu des braves. Mais je vous aime quand même, donc je continue.
Sa/ça, pour commencer : « ça » est un démonstratif, tandis que « sa » est un pronom possessif. Comment savoir quand les utiliser ? C'est très simple. Si dans votre phrase, vous voulez parler d'un attribut propre à votre personnage, comme si c'était sa propriété en quelque sorte, il faudra mettre « sa ». Par exemple « sa chevelure aux reflets mordorés vous fera chavirer. » En revanche si dans votre phrase il s'agit de désigner quelque chose, il faudra mettre « ça ». Par exemple « Il s'est coincé la bite dans la porte ? Ca c'est drôlement con dis donc ! » (on remarquera que mes exemples sont particulièrement riches et savamment choisis.) Si vous avez malgré tout des doutes, tentez de remplacer votre sa/ça par « ceci » ou « cela ». Par exemple « Il s'est coincé la bite dans la porte ? Ceci/cela est drôlement con dis donc ! » l'emploi de « ceci/cela » peut nous paraître étrange car c'est une forme un peu ancienne que l'on utilise presque plus, mais cela fonctionne en tout cas. Ce qui est sûr c'est que ça ne fonctionne pas pour « ceci/cela chevelure aux reflets mordorés vous fera chavirer », et dans ce cas c'est bien « sa » qu'il faut mettre.
Ces/ses/c'est/s'est : Pour ses, nous sommes face au même cas que pour « sa » : ce sont des attributs propres à votre personnage, par exemple (ses chaussures, ses chaussettes, ses gants, ses yeux, ses cheveux, ses couilles...).
* Pour « c'est », ce qui est à retenir c'est que c'est la contraction de « cela/ceci est », de fait, on l'emploie pour décrire quelque chose : « c'est beau ». Pour savoir si on doit l'utiliser on remplace par « cela est » « Cela est beau », quoi qu'une formule un peu ancienne, c'est une formule correcte, il faut donc bien mettre « c'est ».
* Pour « ces », il s'agit tout simplement du pluriel de « ce/cet/cette », qui est un démonstratif. Ainsi, on dira « ces larves qui rampaient au sol ». Pour savoir si on doit l'utiliser, il faut vérifier plusieurs choses. En tant que démonstratif, il doit désigner quelque chose, « ces larves », par exemple, mais il peut très bien désigner quelque chose d'abstrait comme « ces pensées qui couraient dans l'esprit d'Enora... ». Il n'y a pas vraiment d'astuces (ou en tout cas je ne les connais pas), il faut juste appliquer le ''il y a plusieurs choses, ces choses sont précises et désignées, donc je mets « ces »''. Je ne pourrais pas faire plus simple.
* Ses est un possessif pluriel qui désigne les attributs/objets appartenant à votre personnage. Je vous renvoie à "Sa/ça" pour y voir plus clair, si besoin est. Exemples : Ses cheveux ondulaient au vent... (c'est beau, putain.)
* S'est, enfin, est une forme verbale. Il est la contraction de « se est » (qui ne se dit pas : en français « idéal », disons, on contracte lorsqu'un mot se termine par une voyelle et que le mot suivant commence par la même). Il est très facile de savoir si on l'utilise ou non. Si, dans la phrase, on a un verbe de type « se quelque chose », alors il faudra mettre « s'est ». Par exemple si ma phrase est « Il s'est mordu, ce con », mon verbe est bien « se mordre », on emploie ici le verbe « être » en auxiliaire pour désigner le fait qu'il se soit mordu. Il suffit de se souvenir que « se » va devant un verbe et, par conséquent, lorsqu'on a une phrase dans laquelle il y a « s'est » devant un verbe, il s'agit forcément de « s'est » et jamais « c'est ».
Cette/cet : Je serais très rapide là dessus, mais je fais malgré tout la distinction car on rencontre souvent la confusion entre les deux dans les fiches. « Cet » est un démonstratif masculin, qui ne s'applique que dans le cas où le mot désigné commence par une voyelle ou une consonne muette. Par exemple : cet homme, cet animal, cet ami...
Il est donc à différencier de « cette » qui est un démonstratif féminin qui s'applique quelque soit la lettre du mot désigné : cette femme, cette amie...
Leurs/leur : On a généralement du mal à savoir lequel utiliser. Une règle existe, mais qui est de moins en moins appliquée et peu répandue, il est vrai. Je vous la donne quand même, mais sachez que ce n'est pas vraiment une faute si vous ne l'appliquez pas. « Leur » est donc un possessif pluriel qui peut être soumis au pluriel lui-même. Pour savoir si on y met un « s » ou non, il faut se demander si ce dont on parle est vraiment au pluriel. Je vais être plus simple : si votre personnage se bat contre des méchants, et qu'il leur tranche la tête, chacun de ces méchants n'ayant qu'une seule tête (si ce sont des humanoïdes), alors : « Saisissant son sabre, il trancha leur tête une à une. ». En revanche, s'il y a plusieurs choses par méchant, on mettra un « s » à « leur », par exemple : « Saisissant son sabre, il trancha leurs mains une à une. » C'est le seul cas où « leur » prendra un « s ».
Ceux/ce/se : Encore une fois, des homonymes ! Ouh que la langue française est vilaine ! Pour les différencier, c'est assez simple et nous en avons déjà brièvement parlé.
* « Ce » est un démonstratif singulier (« ces » en est le pluriel) et il désigne un nom. Je rajoute néanmoins quelque chose que je n'avais pas dit avant : c'est un indéfini, c'est-à-dire qu'on ne sait pas forcément précisément ce dont il s'agit, à l'inverse de l'emploi de « le/la/les » qui sont des démonstratifs définis. Autrement dit, en français, on considère que si on parle d'un chat, par exemple, en disant « le chat », on connaît l'animal plus « intimement » en quelque sorte, que si on dit « ce chat ». Si on devait faire une comparaison linguistique, c'est un peu comme en anglais quand on dit « that cat » et « this cat » : « that » inclut une sorte de distance par rapport à l'objet désigné, alors que « this » est plus proche, disons.
* « Se », comme pour « s'est », va devant un verbe ET UNIQUEMENT UN VERBE.
* « Ceux », enfin, est un démonstratif pluriel qui désigne dans la plupart des cas des personnes (sauf erreur de ma part et, j'ai beau réfléchir, je ne vois pas de cas où cela désignerait autre chose...). Par exemple : « Ceux qui ont fait ça sont des barbares », « Ceux-là mentent », etc.
EN VRAC : Une expression qui nous fait nous arracher les cheveux, les dents, et bouffer nos langues : « MALGRE ».
QUELQUE SOIT LA SITUATION, MEME SI VOUS ETES EN DANGER DE MORT, ON NE DIT PAS « MALGRE QUE » !!! On dit, « malgré le fait que... » ou « malgré » suivi directement de l'idée,
MAIS JAMAIS JAMAIS, JAMAIS MALGRE QUE. Sinon je vous bouffe les rotules. Et ça fait très mal les rotules.
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Je n'ai pas la prétention d'être hyper claire ou hyper efficace avec ce petit guide, je ne suis pas professeur de français (enfin, pas diplômée, quoi.) J'espère juste que ça vous aura aidé, ne serait-ce qu'un peu...
Si des points de grammaire/conjugaison/autres vous ennuient et que je ne les ai pas traité dans ce sujet, je vous invite à m'envoyer un mp (ou à proposer vos idées à la suite de ce sujet) afin que je m'en occupe !
Si vous avez, vous-mêmes, des astuces pour éviter certaines fautes, n'hésitez pas à m'en faire part, j'éditerais le sujet afin de les ajouter (en n'omettant pas, bien sûr, de citer la source - vous - car il faut toujours rendre à César ce qui lui appartient, tout ça, tout ça)
Enfin tout commentaire
constructif concernant ce guide est, bien sûr, le bienvenu !
Du love sur vos têtes <3
PS :
JE NE TRAITERAIS PAS DE L'ORTHOGRAPHE DANS CE GUIDE, tout simplement parce que les fautes d'orthographe sont trop nombreuses et diverses et qu'il est aisé de trouver un dictionnaire en ligne pour vérifier l'orthographe d'un mot !