[FINI] Le club d'initiation sexuelle [Xenophen Smith]

Dans son dos, Mélinda sentait l’une de ses filles prendre plusieurs photographies. Sûrement Rina. Voir Mélinda nue, après tout, c’était un beau spectacle. Elle avait alors, sous l’effet de l’excitation et du plaisir, une légèrement froncée, belle et magnifique. Un corps harmonieux aux courbes parfaites, voilà comment on pourrait la décrire. Malgré sa petite taille et ses joues enfantines, Mélinda avait un véritable corps de femme, bien développé, avec une belle poitrine, et des formes généreuses. Elle avait hérité de la beauté de sa mère, et on lui avait même amélioré ses seins, les grossissant légèrement, à l’époque où son père l’avait vendu comme prostituée auprès de clients. La vampire, yeux clos, laissait l’homme s’enfoncer en elle, tout en sentant ses mains se poser sur ses fesses. Comme elle adorait ça ! Pour Mélinda, son petit cul était une chose très importante. Elle adorait qu’on presse ses fesses, qu’on les pétrisse, qu’on les embrasse, qu’on les caresse... Encore une fois, c’était lié à son enfance. La sodomie était la première chose qu’elle avait connu, et qui l’avait toujours terrorisé et traumatisé. Elle avait donc vu dans le rapport anal quelque chose à dépasser... Et elle avait réussi.

L’homme la prenait fortement, et elle gémissait lentement, ses griffes continuant à s’enfoncer dans sa peau. Elle répondait aux baisers de l’homme, de la sueur se mettant à couler le long de son corps. Comme c’était bon ! Particulièrement intense, en réalité. La vampire avait ses jambes serrées autour de l’homme, et finit par le pousser. Xenophen tomba alors sur le sol, et Mélinda se mit à califourchon sur lui.

« Oooooooh, que c’est bon, hummmm... !! »

Les filles gloussaient entre elles, tout en l’observant.  Mélinda se redressa, basculant sa tête en arrière, poussant de longs soupirs, tout en remuant son corps. Elle ressemblait à une magnifique poupée, avec sa chevelure. Un corps voué à la beauté et à la luxure. C’était un magnifique spectacle à voir. La vampire se faisait plaisir, et posa ses mains sur le torse de l’homme, griffant légèrement sa peau, sous l’effet de l’excitation.

« Aaaaah, putain, c’est génial !! »

Le moins que Mélinda puisse dire, c’est que Xenophen avait un sexe assez attirant, qui la remplissait bien... Très bien, même ! Elle ondulait sur son corps, gémissant et soupirant, yeux clos, des plaques rouges commençant à se couvrir sur son corps. L’homme se tortillait lentement sous elle. Elle prenait un rôle actif, ce qu’elle aimait souvent faire. La vampire restait une dominatrice, après tout.

En position d’amazone, Mélinda était dans sa position préférée. C’était une sensation délicieuse, complètement exquise. La vampire remuait son corps de haut en bas, sentant la grosse queue de l’homme s’enfoncer en elle, avec passion. C’était une superbe sensation, et la femme poussait de gros soupirs de plaisir. On l’observait, et elle le sentait. Ses chéries s’amusaient à la voir ainsi, et Rina la photographiait encore. Elle poussait de longs soupirs, continuant à être pénétré par l’homme, et finit par avoir un orgasme. Il vint avec délice, sonnant comme le point d’exclamation final de cette soirée. L’homme s’abandonna en elle, se déchargeant avec plaisir, et elle sentit son sperme exploser dans son corps. Elle cessa alors de remuer son corps, et resta assise sur l’homme, caressant distraitement son ventre, avec un mélange de plaisir... Et de mélancolie. Le sperme dans son ventre ne la féconderait jamais, car, en étant vampire, elle était aussi stérile. Elle poussa un léger soupir.

*Voilà une soirée qui se termine bien...*

Dehors, il faisait nuit. Même si Mishima était un lycée particulier, la vampire préférait largement être chez elle. Elle se redressa donc, du sperme et de la mouille dégoulinant de ses cuisses. La femme s’étira, faisant craquer son dos, puis se retourna vers ses comparses, et leur sourit. Hayano frottait ses fesses, et Mélinda se rapprocha d’elle, venant lui caresser les joues, avant de l’embrasser sur les lèvres.

« Maî.. Maîtresse... gémit cette dernière après ce tendre baiser.
 -  Comment tu te sens, Hayano ? » s’enquit cette dernière.

Hayano rougit légèrement, avant de lui répondre, en posant ses mains sur les hanches de la femme :

« J’ai... J’ai mal aux fesses... Mais... Je... Je me sens bien, Maîtresse... Tellement bien... »

Et Hayano se blottit alors dans les bras de sa Maîtresse, qui lui fit un câlin, en lui caressant le dos. Kikuno se manifesta à nouveau, en caressant le dos de Mélinda, avant de lui donner une petite fessée.

« Et vous, Maîtresse ? demanda-t-elle.
 -  Moi ? Hum... Je me sens... Heureuse et rassasiée. »

Mélinda se retourna vers Kikuno, avec un léger sourire :

« Je pense qu’il faudrait faire des soirées comme ça un peu plus souvent... La présence d’une salle de classe semble décupler la perversité de mes petits esclaves. »

La soirée était terminée. C’était aussi simple que ça, et Mélinda ne donnait pas dans les prolongations. Il lui fallait ramener ses chéries au manoir, qui était tout de même assez éloignée du lycée, et elle ne tenait pas à s’aventurer trop tard dehors. Seikusu n’était pas l’endroit le plus dangereux que Mélinda connaisse, mais elle était bien placée pour savoir que, la nuit, les prédateurs rôdaient. Elle tenait à éviter des problèmes, et, de toute manière, ses filles étaient rassasiées. Il n’y avait guère que Xenophen qui avait encore une forte érection. En voyant son membre encore tendu, Mélinda se mit à sourire, amusée. En voilà un qui allait devoir apprendre à se servir de sa main...

« La magie est une arme à double tranchant quand on ne sait pas comment repousser ses effets, mon petit Xenophen » lâcha la vampire.

Elle regarda ensuite ses filles, qui s’étaient rhabillées, enfilant leurs uniformes scolaires. Hayano avait toujours les joues légèrement rouges, et gémissait quand les filles, en souriant, lui pelotaient les fesses, sachant que ça la faisait souffrir.

« Ouuuh, ce que c’est douloureux ! pleurnicha-t-elle.
 -  T’en fais pas, ma belle, je te masserai ton beau popotin ce soir... »

Et Ukiko ponctua cette phrase en lui donnant une gifle, ce qui fit gémir Hayano. Elle jeta un regard de reproche vers Ukiko, ce qui amusa Mélinda. Avant cette séance, Hayano était aussi refermée qu’une huître. Comme quoi, se faire défoncer les fesses, ça déliait bien des langues. Ukiko vint embrasser Hayano, et lui fit un clin d’œil, frottant son nez contre le sien. Hayano rougit légèrement, de plaisir. Mélinda cessa de les observer, afin de s’intéresser plus attentivement à Xenophen, qui avait toujours le sexe à l’air.

« Il y a un  temps pour tout, même dans le sexe... Mais, si tu ne parviens pas à soulager ta queue, il y a bien des filles au manoir qui, avec un peu de chance, devraient te laisser une place dans leur lit... »

Voire même Kikuno, qui sait ?

Le groupe s’était rhabillé, et Mélinda avait ouvert la porte. Les lumières étaient éteintes dans le couloir, qui était totalement plongé dans l’obscurité. On n’entendait rien, à part les filles qui se rhabillaient. Xenophen se rapprocha de Kikuno, qui lui sourit, heureuse de sentir son érection contre elle. L’homme posa alors une question à Mélinda, qui haussa les épaules. L’administration du lycée Mishima, honnêtement, était loin d’être un réel problème pour elle.

« Les dortoirs de Mishima existent surtout pour permettre aux étudiants ne pouvant pas se loger en ville de pouvoir dormir. Tant que tu assistes aux cours, l’administration ne t’embêtera pas. »

De toute manière, l’administration du lycée était chaotique. Mishima était un vaste complexe éducatif, et il n’y avait clairement pas assez de secrétaires pour s’assurer de son bon fonctionnement... D’autant plus que les secrétaires passaient ici bien plus de temps sous le bureau que sur une chaise, à travailler correctement. Mélinda ne s’en faisait pas trop. Elle sortit, et le groupe descendit les marches de l’escalier.

« Ça me rappelle quand on y avait été, Otoe, et qu’on avait joui dans le bureau de notre professeur de mathématiques... »

Otoe sourit à l’évocation de ce souvenir, tandis que Kikuno ébouriffa tendrement les cheveux d’Ukiko. Pour une prostituée, ce genre de choses était très excitante, d’autant plus qu’elle avait déjà fait, à bien des reprises, l’amour dans son bureau, ainsi que dans de nombreuses pièces du lycée Mishima. Le groupe sortit donc, arrivant dans le parking. Ils étaient sept, ce qui était assez difficile à caser dans une voiture. Cependant, Ukiko, Otoe, et Rina, se dévouèrent pour prendre le métro. Mélinda les laissa donc faire, et fila avec Hayano, Kukino, et Xenophen, dans une voiture. Mélinda monta devant, Hayano à ses côtes, tandis que Kikuno grimpa avec Xenophen, probablement afin de lui faire l’amour dans la voiture.

« Bien... Voilà une soirée qui était passionnante, non ? »

Hayano baissa la tête en rougissant. Mélinda sourit, puis démarra alors, et retourna au manoir.

Oui, ça avait été une très bonne soirée.