Les choses revenaient à la normale. Theorem ne serait pas une toilette vivante, mais une suceuse professionnelle, confirmée. Il faudrait toutefois que Mélinda veille à diversifier les activités de sa petite goule, afin qu’elle ne fasse pas une dépression. Il fallait aussi dire que, en quelques mois, Theorem était passé d’un extrême à l’autre. Il avait subi d’importantes modifications chirurgicales, qui avaient changé son sexe. Devenu transsexuel, il avait ensuite déchu de son statut de chevalier immortel, abandonné par son ancienne divinité, et, pour échapper à la mort, avait du se transformer en goule, au service exclusif de Mélinda. Un lourd serment le liait, car la vampire avait potentiellement le pouvoir, en rompant le serment, de tuer Theorem, ou d’en faire une espèce de goule sans cervelle qui hanterait les cimetières en se nourrissant de la chair des cadavres. C’était du moins ce qu’elle avait compris. Bras croisés, elle envisageait déjà la manière de s’occuper de Theorem, de veiller à ce qu’il se sente plus utile, pendant que ce dernier satisfaisait ses fantasmes auprès des trois gardes. Mélinda pouvait sentir l’excitation sanguine de ces derniers. On les avait déplacés pour rien, mais ils auraient le droit à un sympathique lot de consolation.
*Je pourrais peut-être en faire un chercheur d’esclaves... Ou un dresseur...*
Se caressant les lèvres, la vampire réfléchissait. Son harem, naturellement, ne comprenait pas que des prostituées et des gardes. C’était une véritable entreprise, une espèce de famille intime. Quand on travaillait au sein du harem, c’était généralement pour la vie. Ce travail était important, et il fallait faire tourner la boutique. Mélinda avait aussi, en parallèle, des chercheurs d’esclaves, qui se baladaient à travers Terra, afin de lui rapporter des rumeurs, des informations sur des ventes d’esclaves intéressantes, ou même des esclaves potentiels. Elle avait aussi des dresseurs, qui se chargeaient, quand Mélinda n’avait matériellement pas le tas, de dresser les esclaves. Ce poste conviendrait-il à Theorem ? Il fallait aimer le cuir et la domination, mais dresser une esclave ne se résumait pas qu’à la battre en lui imposant la soumission. Theorem était un tel soumis, un tel pervers, avec des fantasmes tellement osés, qu’il pourrait peut-être convaincre des jeunes filles timides et effrayées de s’abandonner aux voies de la perversion et de la lubricité ? C’était une piste à explorer.
Elle y songeait, tandis qu’il se mettait une cagoule sur la tête, couvrant l’intégralité de son visage, à l’exception de ses oreilles et de sa bouche, et enfilait des menottes pour bloquer ses poignets et ses chevilles dans son dos, donnant une curieuse position, dont l’équilibre était relativement précaire. Mélinda vit les gardes tourner autour de lui, ôtant les boutons de la fente de leurs pantalons pour faire sortir leurs membres. Ce ne serait pas la première fois qu’ils s’amuseraient avec des esclaves, et leurs queues tendues signifiaient clairement qu’ils allaient se faire plaisir. Être garde dans le harem de Mélinda, c’était une situation de tentation permanente, constante. Un homme frotta le bout de sa queue contre la joue de Theorem, tandis qu’un second frottait son sexe contre ses cheveux.
« Regardez comme cette petite pute ouvre la bouche...
- Elle a l’air assoiffée, la salope…
- J’ai toujours aimé satisfaire les requêtes de ces dames.
- Surtout quand ce sont des salopes ! »
Les gardes rigolèrent entre eux, et le troisième enfonça sa queue entre les lèvres chaudes de la goule. Ils savaient que cette dernière était très douée dans ce qui concernait les fellations, et le premier garde le réalisa avec plaisir, jouissant assez rapidement, répandant son sperme dans la bouche de la goule de Mélinda, remuant son membre contre elle.
« Qu’est-ce qu’elle est bonne, cette salope ! »
Au moins, ils ne lui reprocheraient pas de les avoir amenés pour rien...