En matière de prestations sexuelles, Mélinda aimait autant prendre que se faire prendre, comme Lenn avait pu le voir. Quoi de mieux qu’une levrette pour en finir avec leur relation ? Une folle relation sexuelle, où ils avaient couché ensemble, pendant des heures. Maintenant, Lenn se redressait, et Mélinda, à quatre pattes, attendait de le sentir venir se planter dans ses fesses. La sodomie avait toujours été son péché mignon, et, là aussi, elle concevait la sodomie dans les deux sens : soit en défonçant un joli petit cul, soit en sentant le sien se faire remplir. Et il était temps pour Lenn de prendre le sien. L’homme âgé se rapprocha ainsi d’elle, puis la vampire se mordilla lentement les lèvres en sentant sa verge s’approcher de ses fesses, tapant contre sa rondelle, heurtant la résistance naturelle de son corps.
« Haaaa... »
La femme poussa un soupir, et sentit ce membre turgescent remuer d’avant en arrière, se perdant progressivement en elle. Mélinda ferma les yeux en soupirant longuement, ses mains se crispant contre le sol. Une vague la traversa en effet de part en part, cette vague, une vague qui annihilait vos émotions et vos sensations. Elle s’y enfouissait en disparaissant totalement, retrouvant, avec joie, un effet secondaire lié à une relation sexuelle, et qu’une sodomie permettait d’atteindre au mieux : l’aliénation. La douleur, en effet, éclata en elle, la faisant longuement soupirer, Mélinda poussant de longs cris aigus en redressant sa tête, avant de sentir son corps partir en arrière, puis remonter en avant, sous les assauts et les mouvements sporadiques de son amant.
Mélinda soupirait donc, en sentant l’homme la pénétrer. Quel homme ! Mais elle le sentait... Lenn était fatigué, ce qui rendait sa sodomie... Moins sauvage. Elle l’entendait haleter un peu plus fort, comme si ses muscles étaient à bout de souffle, et elle pouvait, en réalité, le comprendre. Elle-même ne tenait debout que grâce au sang qu’elle avait ingéré, mais, après ça, elle savait qu’elle aurait des courbatures partout. Lenn continuait à la prendre, son membre disparaissant en elle, la faisant soupirer et gémir. La vampire couinait donc, ses seins tendus, et sentit une vague la traverser. Jouir grâce à une sodomie, pour une femme, n’était pas évident, mais Mélinda, avec ses quelques siècles d’expérience sexuelle, pouvait bien se permettre quelques dérogations... Elle mouillait beaucoup, imbibant ses cuisses, et, alors que le Lycan continuait à la prendre, le plaisir de Mélinda finit par atteindre le point névralgique, une zone très élevée dans sa propre échelle du plaisir sexuel.
« Hmmmmmmmmm... !! »
Dans un long soupir, la vampire vint finalement se vider, et tout son corps sembla se noyer dans cette projection de fluides. Elle soupira longuement, poussant un énième cri, puis sentit ses forces l’abandonner.
Elle se retrouva ensuite sur le lit, la tête posée sur le torse de Lenn, et reprenait lentement son souffle.
« Ooohhhh... Je n’avais pas baisé autant depuis... Un peu trop longtemps à mon goût... »
Sa voix était faible, faible et épuisée. Elle soupira à nouveau, plus lentement, et resta couchée contre lui.
« Oooouuuiiiii... Hmmmmm... »
Elle aussi, elle s’endormait. Son corps avait été beaucoup utilisé, et elle en subissait maintenant le contrecoup.
Elle s’endormit avec le sourire aux lèvres.