Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Messages récents

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Messages récents

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 ... 10
31
Les alentours de la ville / Re : Ce monde est-il merveilleux? [PV Blum]
« Dernier message par Ahro le mardi 17 décembre 2024, 20:31:26 »
Ahro avait pris l’initiative de retirer la robe encombrante de la jeune femme. Il faisait ça de manière naturelle, sans se poser les questions du monde humain. Il ne comprenait tout simplement pas pourquoi elle n’avait pas retiré ces vêtements avant ! Il espérait donc l’aider en agissant ainsi et qu’elle se sente plus à l’aise, hormis peut-être la gêne occasionnée pour se dévoiler ainsi. Mais l’innocence était malgré tout dans les gestes du renard. Le fait que ses bourses et que sa verge se pose sur le visage de la demoiselle était involontaire. Il ne faisait pas attention à son environnement en ce moment même.

Ayant vu le tissu dévié, il l’attrapait de l’une de ses queues pour que celle-ci dépose la robe sur la berge. Cette robe allait sécher comme elle pouvait sur le rocher sur lequel elle reposait. Il ne faisait pas attention au regard de la jeune femme qui était porté sur sa verge droite. Malgré tout, cette demoiselle avait des attributs volumineux ! Difficile de ne pas les manquer. Quand Ahro se reconcentrait sur la demoiselle en baissant les yeux, il les clignait plusieurs fois. Son regard parcourait ce corps, ces courbes, laissant sa verge prendre encore un peu de volume jusqu’à être parfaitement droite, nerveuse. Et elle semblait paralysée … la bouche ouverte. L’idée d’y insérer sa verge lui venait en tête … Mais peut-être que cela serait déplacer ? Quoi qu’il en soit, elle était dressée devant son regard …

-La température de l’eau ne vous dérange pas pour vous y baigner ainsi ?

La rivière restait fraiche. Elle était à l’ombre la grande majorité de son écoulement. Il penchait légèrement la tête d’incompréhension en observant toujours son visage devenu rouge et qui semblait surpris. Il décidait alors de se déplacer, la contournant pour s’accroupir dans l’eau devant elle … se penchant alors en dessus d’elle en approchant son visage du sien et poser sa main sur son front, comme pour prendre sa température. Son genou remontait doucement contre l’une de ses cuisses et ses queues bougeaient en rythme derrière lui, intrigué malgré tout …

-Vous êtes bien rouge … et votre peau est très chaude … Vous êtes déjà tombé malade en si peu de temps dans cette rivière ?

L’humaine n’avait pas l’habitude ? Il se reculait alors que très légèrement et baissait la tête pour très clairement observer sa poitrine, son ventre et … son entre cuisse qu’il avait certainement écarter en se faufilant ainsi dans l’eau vers elle. Sa verge pointait en direction de son ventre, démontrant sa longueur qui atteindrait peut-être des recoins inexploré …

-L'eau est agréable hein?
32
Centre-ville de Seikusu / Re : Verset II.
« Dernier message par Hayao Tachibana le mardi 17 décembre 2024, 08:43:59 »
Je savais qu’elle était en bonne position pour que je puisse en profiter un peu. Mais au fond, c’était parce qu’elle le voulait bien. A aucun moment elle n’avait refusé, à aucun moment elle n’avait semblé sur le point de me jeter. Honteuse, oui, gênée, évidemment, mais au final, elle s’amusait bien, quoiqu’elle montre, parias-je. Ou au moins éprouvait-elle de belles sensations. Et je pariais que si je pouvais admirer son sexe, il serait, au moins, luisant. J’en étais sur.
Toujours était-il que devant ses échecs à répétition, j’étais passé outre. J’avais pris la décision de faire autrement. Passer à l’expiation en mettant ses échecs non sur du manque volonté, mais sur du manque de compétence. La différence était énorme. Et je lui avais donné deux consignes assez simples pour aller dans ce sens. :  il fallait qu’elle dégage les rubans pour ne pas me gâcher la vue, d’une part, et qu’elle aille chercher les cierges qui lui servaient de jouet. Je m’attendais à presque la voir filer dans un coin et prendre des cierges dans la réserve. Mais non, le décor se troubla et nous nous retrouvâmes dans sa cellule. C’était pour le moins sommaire. Un lit, une table, une chaise, un miroir. Pas grand-chose, mais c’était dans la norme des nonnes que de vivre dans le dénuement, non ? Mais le tout restait chaleureux.

Elle me tournait le do et j’avais une vue imprenable sur la rondeur de son fessier délicat. Il était laiteux, comme le reste de sa peau, de ce que j’avais vu, rebondi, certes, mais sans excès, et il était un appel à y déposer une claque sonore. J’avais la main qui me démangeait, et pas qu’un peu. Mais je gardais cela pour plus tard, il y avait autre chose à gérer tout de suite : les cierges. Et l’idée que j’avais en tête. Parce que oui, je ne comptais pas juste utiliser les cierges, j’avais une idée un peu plus poussée sur le sujet. Sans doute assez originale. Mais dans ma tête, le résultat était beau. Particulièrement graphique. Particulièrement obscène aussi, certes, mais surtout très graphique. Et ça aurait fait le bonheur d’un photographe ou même d’un dessinateur pour adulte…

Sur la table, je voyais plusieurs cierges alignés. Les longueurs les épaisseurs et l’usure, variaient, mais tous étaient là, sur une ligne bien nette, prêts à l’emploi.  Ils avaient de petits ornements que je supposais faits à la moulure et non faits à la main, mais le souci du détail dans ses rêves montrait comme elle les connaissait.
J’entendis à pine ses mot, mais je comprenais l’intention derrière. Elle me les désignait en somme, même si c’était évident.

« Merci. »

Et comme pour obéir jusqu’au bout, les rubans se mirent à voleter pour disparaitre peu à peu, jusqu’à ce qu’elle reste entièrement nue, révélant des zones que certains n’auraient même pas regardé aux vues de ses appâts. Son sein lourd presque trop généreux, qu’une seule n’aurait su contenir, son fessier sans excès – qui aimait les gros culs, je ne comprenais pas – ses cuisses fuselées dans la ligne des hanches. Non, vraiment une conformation physique particulièrement avantageuse. Et elle restait droite, digne dans sa nudité, sans se cacher, belle, mise en valeur par une lumière sans source distincte. Non, vraiment, sublime. Je restais dans son dos un moment, et je regardais son corps dans le miroir, devinant plus que ne voyant, l’excitation de son sexe. Je m’approchais alors d’elle, glissant une main sur son sein, pour le pétrir fermement, mais sans chercher la douleur, pour le moment. Mon autre main se glissa sur son ventre, descendit à son pubis, jusqu’à caresser les petites lèvres gonflées.

« Tu coule de bonheur de servir Dieu comme tu le dois, je me trompe ? »

Je ramenais les doigts qui l’avaient -trop – brièvement masturbée pour montrer le fait qu’elle était belle et bien trempée.

« Alors, voyons voir ses cierges. »

Je les regardais en continuant à lui peloter le sein, et retournant la caresser doucement, sans chercher à la faire jour ou autre. Si l’excitation montait trop, je donnerais une pette claque sur son sexe. Juste pour la calmer.

« Hum…. Celui-ci me semble pas mal. »

Je cessais pour saisir une des bougies, de taille moyenne, elle n’était pas très épaisse – il fallait être un gros con ou un puceau pour vouloir jouer à faire rentrer une flute de pain dans une tasse à café – mais les nombreuses coulures de cire montraient qu’elle avait été beaucoup utilisée. Parfait. Ce serait idéal par rapport à mes idées… j’en prenais deux autres, pour un autre usage, et je laissais tomber l’idée d’utiliser les autres. Une fois celles-ci posées à plat sur la table, je regardais l’espace présent, et j’avais une petite idée. le lit serait parfait. Il changerait pour coller à mes idées, mais ça irait bien.

« Il va falloir te mettre en position pour expier. Je sais qu’elle ne sera pas facile, mais je te fais confiance pour montrer que tu peux être satisfaisante au moins sur un point. »

J’entrais dans des explications plus précises :

« Tu vas  te mettre sur le dos tête, dans le vide, sur le lit, et remonter ton bassin le long du mur aussi haut eu tu puisses, en gardant les cuisses bien écartées. Je veux voir ton con lustré de mouille bin exposé d’accord ? »

Cela lui demanderait un peu de mal, mais il y avait plusieurs objectifs avec cette pose. Je n’y tenais plus et je donnais une petite claque sur son cul parfait.

« Exécution. Tu peux t’aider de tes mains, et si tu as trop de mal, je t’aiderai à te mettre en position. »
33
Les alentours de la ville / Re : Les Fondations du Péché
« Dernier message par Blum le mardi 17 décembre 2024, 02:13:42 »
Grayle était indéniablement un beau jeune homme. Ses yeux bleus, d’une clarté saisissante, semblaient captiver Blum malgré elle, et sa carrure imposante témoignait d’années de travail en tant que charpentier. Chaque muscle semblait sculpté par l’effort, ce qui n’était pas pour déplaire à la nonne, bien qu’elle le cachât derrière un air sage. Le patron de Grayle dut, d’un coup de pied sec, le ramener à la réalité après qu’il s’était perdu dans une rêverie. Le geste fit sourire Blum, qui réprima un léger rire presque silencieux, amusée par la scène.

Le patron, cherchant à recentrer l’attention, envoya Grayle examiner les dégâts sur la charpente de l’église. Sans hésiter, le jeune homme saisit une poutre d’une main ferme pour s’y hisser, son agilité et sa force démontrant une maîtrise impressionnante. Tel un funambule, il avança avec assurance. Blum, qui avait levé la tête pour suivre chacun de ses mouvements, sentit son souffle se suspendre. Une part d’elle admirait sa témérité, tandis qu’une autre, plus inquiète, ne pouvait s’empêcher d’envisager le pire. Le prêtre présent exprima à voix haute ses craintes, mais le patron de Grayle, sûr de son ouvrier, rassura tout le monde en affirmant qu’il n’y avait rien à craindre.

- Faites attention, on ne sait jamais…

Blum avait crié d’une voix claire et protectrice, empreinte de son habituelle douceur, mais teintée d’inquiétude sincère. Elle suivait des yeux chacun des mouvements de Grayle jusqu’à ce qu’il disparaisse sous les poutres du toit. Malgré son absence visuelle, elle resta la tête levée, attentive, tendant l’oreille au moindre bruit suspect, prête à réagir s’il venait à tomber. Pendant ce temps, le patron vantait les talents de son ouvrier, saluant son agilité, sa précision et son endurance. Blum, cependant, trouva certains de ses mots troublants. L’insistance sur : ses doigts agiles, l’exploration des profondeurs et sa capacité à enfoncer les poutres la fit tiquer. Était-ce une simple maladresse ou une insinuation plus subtile ? Une drôle de pensée traversa son esprit : Est-ce que Grayle et son patron étaient… ensemble ? Elle secoua mentalement la tête, chassant cette idée saugrenue.

Avant qu’elle ne puisse approfondir davantage ses réflexions, Grayle revint, son rapport prêt. Il descendit du toit, la chemise plaquée contre son torse par la sueur. Le tissu humide soulignait avec une précision presque indécente ses muscles fermes et bien dessinés. Blum sentit ses joues s’empourprer malgré elle et détourna brièvement les yeux vers le patron, cherchant à savoir si lui aussi regardait son ouvrier avec un intérêt particulier. Non, visiblement, il n’en était rien. La nonne avait fini par perdre le fil du rapport de Grayle, trop absorbée à détailler les lignes de son torse, la courbe de ses lèvres et l’intensité de son regard clair.

- Je peux vous donner une semaine et ma sœur vous donnera l’amour qu’il vous faut.

Cette phrase surprenante du prêtre ramena brutalement Blum à la réalité. Elle cligna des yeux, secouant légèrement la tête pour reprendre contenance.

- Mon père, ce n'est pas des propos à tenir.

Dit-elle en ricanant légèrement, mais ses yeux se tournèrent vers Grayle avec une certaine profondeur, laissant ses cils battre presque inconsciemment.

- Allez, redescendons. Il fera moins chaud plus bas et mon père pourra régler les derniers détails.

Elle se plaça derrière les trois hommes, fermant la marche alors qu’ils rejoignaient le centre de l'église.

- Venez avec moi, Monsieur Grayle, vous rafraîchir. Je vais vous donner une serviette pour vous essuyer.

Blum, d’un geste doux mais assuré, l’invita à la suivre dans une petite pièce à l’arrière de l’église. C’était une modeste cuisine réservée au personnel. Elle y remplit un verre d’eau fraîche et le posa délicatement sur la table avant de reprendre la conversation d’un ton léger.

- Vous étiez impressionnant à vous hisser ainsi, mais j’espère que vous prendrez soin de vous sécuriser à l’avenir. Je n’ai pas envie de faire une crise cardiaque à chaque fois que vous grimpez sur le toit.

Elle laissa échapper un petit rire cristallin pour alléger l’atmosphère. Cherchant une serviette pour Grayle, Blum se mit sur la pointe des pieds afin d’atteindre un meuble en hauteur. Malgré ses efforts, elle ne parvenait pas à saisir l’objet recherché. Déterminée, elle s’appuya sur un genou pour se hisser davantage, grimpant maladroitement sur le bas du meuble. Sa robe ajustée limitait ses mouvements, se tendant autour de sa silhouette élancée. Chaque courbe semblait se dessiner avec davantage de précision, en particulier son postérieur rond et délicatement mis en valeur par le tissu tiré. Blum, concentrée sur sa tâche, ne semblait pas se rendre compte de l’image qu’elle offrait, tandis que Grayle pouvait difficilement ignorer cette vision, si fugace soit-elle.
34
Centre-ville de Seikusu / Re : Verset II.
« Dernier message par Blum le mardi 17 décembre 2024, 01:23:57 »
Blum, se trouvait pour la première fois accablée par ses propres limites. Chaque effort sincère qu’elle fournissait semblait s’évanouir dans l’échec, comme une prière qui n’atteint pas les cieux. Son regard s’embrumait de larmes non versées, tandis que ses doigts tremblaient, trahissant une angoisse profonde. Son corps faiblissait sous le poids de la culpabilité et du doute. Elle se répétait mentalement qu’elle devait faire mieux, qu’elle devait prouver sa valeur, mais rien n’y faisait. Cette impuissance la consumait.

L’homme, quant à lui, restait d’un calme presque déroutant. Sa patience semblait infinie, bien qu’il fût impossible de deviner jusqu’à quand cela durerait. D’une voix posée mais autoritaire, il brisa le silence, lui demandant de cesser ses efforts et de se relever. Il ne l’accablait pas de reproches, mais le poids de ses mots n’en était pas moins lourd. Blum, ébranlée par cette demande, s’exécuta lentement, sa silhouette désarmée se redressant malgré sa honte. Ses joues étaient rouges, son souffle saccadé, et ses yeux rougis fixaient obstinément le sol.

Lorsqu’il évoqua une deuxième étape, Blum sentit son cœur se serrer. C’était pour elle une nouvelle chance de prouver sa dévotion, mais elle savait aussi qu’elle n’aurait pas droit à l’erreur cette fois-ci. Elle baissa légèrement la tête, ses mains jointes se serrant avec force, presque instinctivement. Chaque mot de l’homme résonnait en elle, amplifiant le poids de sa responsabilité. Son souffle court, elle avala difficilement sa salive, comme si un nœud invisible comprimait sa gorge. Elle n’osa pas parler, de peur que sa voix tremblante ne trahisse l’intensité de son appréhension.

Alors qu’elle rassemblait ses forces en tournant le dos à l'homme, le décor autour d’elle commença à changer. L’entrée de l’église, avec ses murs imposants et ses vitraux colorés, s’effaça peu à peu, comme balayée par une brise mystique. À la place se dessina une chambre sobre et apaisante. Les murs beiges crème respiraient la simplicité, tandis que le mobilier en bois massif conférait à la pièce une certaine chaleur. Au centre de la pièce, un lit aux draps immaculés était surplombé d’une croix en bois sombre, veillant sur l’espace comme un rappel constant de foi et de piété. Une armoire imposante, une commode discrète, et un miroir de deux mètres déposé juste en face de son lit complétaient cette pièce ordonnée, dépourvue d’extravagance.

Sur la table de nuit, une collection de cierges attirait immédiatement le regard. Ces objets d’une grande simplicité racontaient pourtant bien des histoires pour Blum. Certains, longs et effilés, semblaient à peine entamés, tandis que d’autres, plus courts et usés, portaient encore les marques de la cire fondue. Chaque cierge était unique : ici une fleur séchée en ornement, là une croix délicatement gravée dans la cire. Si les longueurs variaient il était de même pour les épaisseurs des cierges.

- Ceux-ci… Blum murmura, à peine audible

Elle laissa sa phrase en suspens, ne sachant pas si ses mots étaient nécessaires. Pendant ce moment suspendu, Blum se tourna lentement, un vent frais fit voler ses rubans dans les airs, disparaissant petit à petit jusqu'à se retrouver en habit d'Eve. Sa silhouette semblait irréprochablement dessinée, chaque courbe et chaque ligne s’harmonisant avec une grâce naturelle. Sa peau, d’une clarté presque lumineuse, reflétait les rayons doux qui traversaient la pièce. Elle se tenait droite, mais un léger tremblement trahissait encore sa vulnérabilité. Ses pis d'une rondeur parfaite la sublimait, ses mamelons gonflés trahissaient son excitation et ses pointes étaient dressées vers l'homme comme une provocation. Sa fleur était encore couverte d'une rosée abondante illuminant sa fente et ses cuisses du vice qui rongeait son bas-ventre. Blum se voyait dans le miroir derrière l'homme, comme quand elle utilisait ses cierges. Elle pouvait se contempler.
35
Complexe d'études secondaires et supérieures / Un bizutage qui dérape (PV)
« Dernier message par Matsuo Butahito le lundi 16 décembre 2024, 19:11:32 »
Tout le monde discute dans son coin par petits groupes sans que cela ne dérange les professeurs présents. Pourquoi ? Eh bien parce qu'il n'y a pas cours pour ce petit segment de deux heures. Une personne venue de l'extérieur est en train de nous parler de certains comportements à risques qu'il faut éviter. En général c'est l'infirmière du lycée qui s'occupe de ce type d'intervention mais celle-ci est absente depuis plusieurs jours.

Matsuo, lui, est isolé dans son coin en écoutant d'une oreille seulement. L'autre reste grande ouverte pour déceler les menaces. Une horrible habitude qui lui mène la vie dure à cause des nombreuses brimades qu'il a subi par le passé au point de le marquer de façon définitive.

Les conversations de ses camarades ne volent pas très haut comme on peut s'y attendre. Tout le monde connait la réputation de ce lycée et personne n'est dupe quant à la façon de s'habiller de certaines élèves ou enseignantes concernant leurs activités en dehors des heures de classe.
Cela n'empêche cependant pas les garçons de reluquer l'intervenante.

- Putain ! T'as vu les nibards ?
- Grave ! On pourrait rassembler les mains de tous les mecs de la classe pour les soulever que ça suffirait pas.
- Même les actrices de films de cul sont pas aussi bien foutues.
- T'abuses !
- Ah ouais ? Tu veux pas faire des trucs avec elle ?
- Si, mais je vois pas le rapport.



Un peu plus loin il y a un groupe de filles qui regardent la femme qui se trouve entre les professeurs d'un mauvais oeil tout en jetant des regards noirs à certains garçons qui ne cherchent même pas à calmer leurs ardeurs. Surtout qu'on a droit aux éternelles questions bien lourdes d'élèves qui lui demandent si elle a déjà un copain, son tour de poitrine, etc, dès qu'on leur donne la parole pour faire les idiots ou l'embarrasser.

Alors que l'intervention touche à sa fin et que les élèves s'apprètent à partir car il n'y a pas cours ensuite, un des enseignants prend la parole.
- Comme cela est indiqué sur l'affiche à l'entrée, Soeur Plum est prête à accorder de son précieux temps pour vous écouter si vous en exprimez l'envie. Vous pourrez la retrouver dans une demie heure à l'infirmerie. Ce sera tout, vous pouvez y aller.


Cette dernière phrase est comme un soulagement pour la quasi totalité des élèves qui sautent de joie, et de leurs chaises, pour se sauver afin de profiter du reste de leur après-midi. Un geste imité par Matsuo qui est soudainement arrêté par deux filles de sa classe qui lui ordonnent de les suivre.

- Tu vas où ?
- Bah... Je rentre chez moi.
- Grave pas ! Tu vas rester et tu vas aller voir cette pouf qui fait baver tous ces débiles.
- Mais pourquoi faire ? J'ai rien à lui dire.
- T'en fais pas, on a déjà tout prévu.


La lycéenne tend un papier à son camarade de classe. Dessus on peut lire ce qui ressemble à des scénarios, des anecdotes ou des rumeurs. Toutes de nature sexuelle et qui feraient palir le premier venu. Gêné et surpris, Matsuo froisse le papier en le mettant en boule tout en reardant autour de lui.

- Pourquoi tu me donnes ça ?
- T'es débile ou quoi ? Tu vas aller à l'infirmerie pour voir cette nana. Et tu vas lui parler de ce qu'il y a d'écrit sur ce papier.

Les mains moites alors qu'il tremble de tout son être, Matsuo jette de nouveau un oeil sur le papier en question avant de se tourner vers sa camarade et la copine de cette dernière.

- Je peux pas. C'est trop la honte.
- Et alors ? On s'en fout ! Si tu le fais pas on te pourrira auprès du reste de la classe pour le reste du trimestre.
- Urgh...
- Puis des puceaux débiles dans ton genre elle doit en croiser des tas. Et si c'est pas le cas elle sera toute gênée et on la filmera en cachette.


Les deux filles lui expliquent qu'elles ont déjà tout prévu et qu'une complice est supposée passer avant lui et placer une caméra espionne pour enregistrer la scène discrètement. Avant de l'accompagner sur les lieux du futur crime pour être certaines qu'il ne tente pas de s'enfuir.

Au bout d'une dizaine de minutes la complice sort et fait un clin d'oeil au groupe en ricanant comme une bécasse alors que Matsuo toc à la porte pour ensuite entrer. Chaque pas est difficile et il ne sait pas où se mettre. Lever la tête en direction de la femme qui se trouve à quelques mètres de lui est compliqué mais il prend sur lui en se disant que ce n'est qu'un mauvais moment à passer et qu'il se vengera le moment venu.
Cette seule pensée commence même à l'aider à maîtriser ses nerfs du mieux possible tout en continuant de s'avancer pour s'installer sur une chaise.

- B-Bonjour !

L'adolescent marque une pause de quelques secondes pour reprendre de plus belle avec son problème en y allant franco comme on arrache un pansement. Evidemment ce problème n'est pas vrai vu que ce sont les filles qui le forcent à venir en parler. Mais bon.

- Je n'arrête pas de reluquer les filles et ça m'excite tellement que je n'arrive pas à me contrôler. Même tout à l'heure, en vous regardant je vous imaginais toute nue !

Il faut savoir que Matsuo a repris dans les grandes lignes ce qui était marqué sur le papier mais de manière bien plus soft car les filles avaient utilisé un langage plus cru et imagé. Quoique, ces dernières avaient quand même beaucoup d'imaginations ou vécues un tas de trucs depuis leur entrée au lycée vu le reste de ce qu'elles lui avaient énumérées.
36
Centre-ville de Seikusu / Re : Verset IV
« Dernier message par Takezo O. Mamoru le lundi 16 décembre 2024, 18:47:43 »
Il est des sujets que, bien souvent durant l’adolescence, l’on met volontiers de côté, notre esprit -et nos hormones, parfois- ayant bien mieux à faire ailleurs.

Cela ne vaut évidemment pas pour tout le monde, toutefois trouvons-nous généralement, sur cette hypothétique liste, des sujets tels que les études, l’avenir, avec un grand A, la politique… ou encore -et cela dépend surtout du cercle familial-… la religion.

Oui, la religion.
Voilà un sujet, en tout cas, qui n’intéressait nullement Takezo. En japonaise pure jus, sa mère était dévouée au shintoïsme quand, assez étonnamment, son père, lui, préférait à ce dernier et au bouddhisme le catholicisme, qu’avaient amenés avec eux des prêtres portugais, bien des siècles plus tôt.

Ni Takezo ni ses sœurs n’avaient été contraints par l’un de leurs parents à « choisir un camp », ni même à se convertir ou quoique ce soit pourtant, pour une raison qu’aucun d’entre eux ne connaissait, c’est souvent à l’église que tous avaient pris l’habitude de se réunir, et ce en de nombreuses occasions, pour quelques célébrations quelconques, tout au long de l’année.

Si le patriarche n’avait jamais imposé sa foi à proprement parler, son investissement personnel dans la vie de sa paroisse était tel qu’il n’était pas rare que toute la famille ait à participer elle aussi à celle-ci. Pour de petites tâches, pour des travaux, du bénévolat, ou encore à l’occasion d’excursions annuelles, organisées avec d’autres membres actifs de la paroisse…

Et ça… ça… chaque année, pour le jeune homme, c’était bien trop.
Année après année devait-il se couper du monde et d’internet, au moins une semaine durant, mais aussi supporter de se faire tirer les joues par toutes les grenouilles de bénitier sur son chemin et, pire… devait-il supporter ses deux affreuses grandes sœurs, qu’il voyait bien assez comme ça toute l’année.

Les vacances étant arrivées, cette bien étrange période de l’année approchait également. Cette année cependant, c’était différent, lui avait dit sa mère. Son père devant effectuer un voyage d’affaires, elle et lui partiraient ensemble pour l’Amérique d’ici quelques jours, accompagnées de ses sœurs… et c’est donc seul qu’il irait rejoindre les paroissiens de cette petite ville, en bordure de Seikusu. Ces derniers ayant fort besoin d’aide, ses gros bras ne seraient pas de trop, lui avait fait remarquer son père, avant d’ajouter, avant que le garçon ne réplique, qu’il se débrouillerait très bien sans chaperon, lui qui fêtait ses dix-huit ans aujourd’hui même.

Vous parlez d’un cadeau…
Lui aussi, serait bien allé voir les plages de Floride.

Le regard dans le vague, l’adolescent resta bien silencieux durant l’heure de voiture qui les séparaient de l’église du petit village où il devait avoir rendez-vous, en début d’après-midi.
Son père lui avait retiré son portable des mains, lui rappelant qu’une semaine comme celle-ci lui ferait du bien… tout en communion avec la nature, et avec le seigneur lui-même…

Tu parles. Ses sœurs s’étaient bien moqué de lui à cet instant, tandis que, juste à côté de lui, toutes deux faisaient ensemble un selfie pour annoncer au monde entier leur départ en vacances.

C’est peu après treize heures qu’il débarqua sur le parking de l’église.
Il eut le temps de sortir son sac, mais oublia sa valise, pressé par ses soeurs, qui firent rapidement remarquer à leurs parents que, peu à près cette heure-ci, le périphérique de la métropole se trouvait souvent embouteillé.

Pas de larmoyants au revoir, juste quelques signes de main de son père, et de sa mère et, déjà… la voiture repartait, disparaissant bien vite dans un nuage de poussière, laissant Takezo, seul sur le parking, face à la petite bâtisse à clocher.

Il avait avec lui un peu de nécessaire vital, mais aucun rechange, évidemment, puisque privé de valise.

Takezo envoya bien quelques messages à ses sœurs pour leur demander de faire demi-tour seulement, au bout d’un quart d’heure, l’une d’entre elles se contenta bien sûr d’un simple « oups, tant pis ! », ponctué d’un emoji qui ressemblait à s’y méprendre à un doigt d’honneur. Ç’en était sûrement un, d’ailleurs.

« Tss », pesta-t-il, en envoyant valser un caillou d’un coup de pied, avant qu’une vieille habituée de la paroisse ne l’interrompe pour lui demander un coup de main, les bras chargés de cartons dont il ne connaissait pas le contenu.

Comme elle le fit tous les ans, Madame Ieko lui tira la joue, avant de s’ébahir en lui disant qu’il avait encore bien changé au cours de l’année qui venait de s’écouler. Quel gigantesque gaillard tu fais, avait-elle dit avant de lui donner une grande tape dans le dos, alors qu’elle lui avait collé absolument toutes ses affaires sur les bras.

Ne voyant plus rien devant lui, Takezo s’avança donc, guidé par la vieille dame au ricanement ignoble, grinçant déjà des dents en s’imaginant l’avoir sur le dos tout au long du voyage.

Deux minutes à peine s’étaient écoulées qu’elle n’avait pas tarie de question quant à ses parents, et quant au motif de leur absence cette année… elle qui adoooooore tant son paternel.

« Oh, bonjour Sœur Blum. », fit-elle, avant de donner au garçon une seconde tape dans le dos, lui qui, en plein milieu des escaliers, des cartons toujours pleins les bras, ne voyait absolument pas leur nouvelle interlocutrice.

« Allez, dis bonjour, grand nigaud. Voici Takezo, le fils de Monsieur et Madame Mamoru. Dites, vous savez qu’ils ne seront pas là cette année ? Oh quelle histoire… moi qui me faisait une joie de les voir et de m’entretenir avec eux au sujet de leur formidable donation de cette année. Vous savez que c’est eux qui ont payé pour la réfection du clocher, hein ? Dans son intégralité. Ah, quels gens formidables. »

Une fois lancée, la vieille pie ne s’arrêtait pas.
Cette semaine allait être longue. Très longue.
37
Les alentours de la ville / Re : Les Fondations du Péché
« Dernier message par Grayle le pérégrin le lundi 16 décembre 2024, 12:50:20 »
- Voici ma sœur, Sœur Blum. Elle sera mon bras droit pour s’occuper de vous pendant mon absence.

Grayle entendit le prêtre, mais ne l'écouta pas, ne comprenant pas un traître mot de ce qu'il dit, absorbé dans la contemplation de la soeur. IL s'attendait à voir une vieille femme, où une d'âge mur, le visage sévère cerclé de lunettes et un corps mou caché derrière une sinistre tenue noire, et voilà que devant lui apparaissait une jeune femme belle à damner un saint, non, le Vatican, non, tout un panthéon céleste. Lors de ses éternelles pérégrinations, Grayle avait rencontré maintes femmes superbes, elfes, aliens, déesses, intelligences artificielles, mais ses souvenirs semblaient désormais incroyablement fades devant l'apparition qui se tenait en face de lui, d'autant plus resplendissantes qu'elle n'était qu'une simple terrienne, sans justification divine ou scientifique pour expliquer l'opulence de ses formes, l'harmonie de sa chair, la perfection de son visage.

Le jeune homme resta planté là un instant, écoutant plus le son de la voix que les paroles de la sœur dont la robe blanche flamboyait sous les rayons du soleil. Ses yeux bleus plongés dans ceux de Blum, il fut réveillé par son patron lui marchant violemment sur le pied.

- Arrête de rêver Grayle ! Montre leur pourquoi je te paye ! Il fit un grand sourire édenté à la soeur. Le jeunot est avec nous depuis quelques semaines, mais il mérite sa paye. Allez, va examiner les dégâts !

- Oui patron ! répondit Grayle, motivé tant par les compliments du responsable que par le regard de la brune posé sur lui. Il se frotta les mains, lui fit un petit clin d’œil et se retourna, dos au trio. d'un seul bond vertical, ses mains s’agrippèrent à la charpente, sur laquelle il se retrouva en équilibre l'instant d'après, tirant sur ses bras noueux.

- Ce n'est pas dangereux ?


- Vo't charpente a l'air abîmée mais pas au point de craquer sous le poid d'un homme jugea Takero. Grayle, fais-nous ton rapport !

Grayle avança le long de la poutre, marchant avec l'agilité d'un chat, passant ses mains sur le bois, se penchant pour examiner quelques éclats sur ce dernier, recueillant une partie du bois éclaté. Après quelques minutes, il disparut pour escalader le toit, et le trio put l'entendre marcher à pas feutré sur ce dernier.

- Votre apprenti est vraiment agile commenta le prêtre.
- Ouais, et il sait se servir de ses doigts ! Commenta la maître-ouvrier. Il a un sens de la pénétration des détails et une capacité à explorer les moindre recoin m'ont vraiment surpris. Mais le plus impressionnant c'est son endurance. Il est capable d'enfoncer des poutres toute la journée, sans se fatiguer. Je sais pas d'où il tire cette forme... ah la jeunesse !

Après une petite dizaine de minutes, Grayle revint. Il était en sueur, mais plus à cause de la chaleur (celle du soleil ou de soeur Blum ?) que de la fatigue , sa chemise collant légèrement à son torse. Il essuya son front d'un revers de la main, s'adressant à son patron mais également à Blum, qu'il ne pouvait s'empêcher de fixer plusieurs secondes à chaque fois.

- La charpente a encaissé un certain choc, mais elle est plus solide qu'on ne le croirait. La poutre nord a quelques fissures, mais rien de structural. Les chevrons ont bougé par endroits, mais ils tiendront le coup. Par contre, le toit a un léger affaissement côté est, mais avec quelques renforts bien placés, on le redressera sans problème. Enfin, votre poutre nord a carrément éclaté sur près de deux mètres. On voit clairement la structure interne du bois, avec des fibres arrachées. Deux chevrons principaux sont complètement désolidarisés. Ceci dit, c'est du solide cette charpente !

Il fit craquer ses jointures, ses mains devenues sales à cause de la sciure et de la saleté du toit.

- Donnez-moi une semaine et un peu d'amour et je vous la remet comme neuve en lui donnant le traitement qu'elle mérite !
38
Centre-ville de Seikusu / Re : Verset II.
« Dernier message par Hayao Tachibana le lundi 16 décembre 2024, 08:36:24 »
La nonne semblait prête à faire ce qu’elle devait. Faire son devoir sacré, même. Après, était-elle à la hauteur ? Jusque-là, la réponse était en demi-teinte. Elle n’agissait pas par dévotion, mais sans doute davantage par peur du gendarme. Pas peur de la punition divine. Sinon, elle ne se serait pas fourvoyée de la sorte vis-à-vis des écritures de cette bible des obscénités, n’est-ce pas ? Enfin, c’était un rêve, et elle choisissait aussi son contenu, en partie, et très inconsciemment. Bien sûr.
Enfin bref. Là, elle avait avoué et maintenant, il fallait qu’elle accepte l’expiation. Et je reconnaissais que j’avais une petite idée, là, comme ça, qui germait.

Ma position ne permettait pas e voir sa petite fente que je pariais glabre, quand le tissu fut écarté. C’était bien dommage. Mais non, je la laissai se remettre en place, de toute façon j’observerai ça après, n’est-ce pas ? Je restais silencieux un moment avant de finalement lui faire cette démonstration de rudesse, la laissant suffoquer et m’écouter.
Au moins ne vomit-elle pas quand enfonce elle eut de l’air. C’était le risque de cette pratique : le réflexe nauséeux. Je me demandais jusqu’où je pourrais la pousser…. Elle semblait ne même pas chercher à m’en vouloir pour la position délicate où elle avait été, à manquer d’air. Elle ne s’était pas débattue. Je ne dirais pas que c’était par passivité, mais quand même…

« Ce n’est pas à moi que tu caches ça, c’est aux yeux du seigneur. Ce qui est bien plus grave… »

En tout cas, elle avait présenté ses excuses et maintenant, elle devait faire preuve de sa volonté d’expiation. Et ça allait avec un acte qui était tout sauf un comportement intuitif. S’étouffer sciemment n’était pas une chose évidente, surtout quand on considérait son manque d’expérience. Non, vraiment, rien n’était simple avec ça, et je ne pouvais que constater qu’elle essayait sans arriver à quoique ce soit. Et je savais très bien que tout se passe bien. Elle prenait en bouche, elle enfonçait, et elle bloquait toujours avant, comme si le cap de sa gorge était difficile à passer. Je comprenais et je me montrais patient. très patient. même quand elle demandait plus de temps, je ne me formalisais pas, pourtant, quand le nombre d’échec fut trop grand je lui fis un signe de tête négatif.

« Non, tu n’y arriveras pas comme ça. mais je prends ta persévérance et ton engagement comme un signe de bonne volonté. mais nous nous sommes mal compris. Il ne s’agit pas de ton expiation. Seulement de montrer ta volonté de subir l’expiation… »

Je m’écartais un peu d’elle et je lui faisais signe de la main de se lever.

« Debout. Il est temps de te montrer que tu expie par là où tu pèches. Je voudrais que tu ailles me chercher tes cierges favoris. »

Oui, j’avais une idée. Ou plutôt, l’avais une image en tête, d’une obscénité crasse, et qui, j’espérais, lui resterai en tête longtemps…

« Et comme toute une bonne expiation, il va falloir que tu sois entièrement nue pour cela, alors retire tes rubans. »

Je pouvais difficilement appeler cela une tenue. N’est-ce pas ?
39
Centre-ville de Seikusu / Verset IV
« Dernier message par Blum le lundi 16 décembre 2024, 01:37:45 »
Chaque année, l’église de la petite ville organisait un pèlerinage d’une semaine dans les montagnes voisines, une tradition ancrée dans la communauté. Ce voyage n’était pas seulement une escapade spirituelle, mais aussi un défi personnel, une chance de se retrouver face à soi-même, loin du tumulte quotidien. Pour beaucoup, c’était un moment de communion avec Dieu et avec les autres, un temps pour forger des liens profonds. Chacun vivait cette expérience à sa manière : certains y cherchaient le calme de la nature, d’autres y voyaient une opportunité de repousser leurs limites physiques et mentales. Cette année, la responsabilité de l’organisation revenait à Mademoiselle Blum.

Blum s’était lancée dans cette tâche titanesque avec un mélange d’enthousiasme et de rigueur. Pendant deux mois, elle avait scrupuleusement orchestré chaque détail. Les inscriptions des participants avaient été soigneusement enregistrées, et les listes de matériel compilées. Elle avait passé des heures à négocier avec les magasins pour s’assurer de la qualité des équipements, tout en respectant le budget alloué. Elle avait également contacté les auberges situées aux étapes du parcours, choisissant des lieux où les pèlerins pourraient se reposer après quelques nuits dans les tentes, afin de rendre le voyage plus accessible. Tout était pensé pour que ce pèlerinage soit une expérience mémorable et spirituellement enrichissante. Sur les quinze inscrits, Blum savait qu’il y aurait sans doute quelques défections, mais cela ne diminuait pas sa détermination.

À seulement deux jours du départ, elle avait appelé à l’aide les volontaires les plus motivés. La préparation était une tâche monumentale : réceptionner les livraisons de matériel, inspecter chaque pièce pour s’assurer qu’elle était en bon état, assembler les sacs avec soin, organiser les trousses de secours, répartir les rations alimentaires pour la semaine... Les responsabilités ne manquaient pas. Fidèle à son habitude de penser aux autres avant elle-même, Blum avait même proposé un hébergement dans les locaux de l’église pour ceux qui habitaient loin. Bien que certains se soient désistés à la dernière minute, elle savait qu’elle pouvait compter sur un noyau de fidèles pour l’aider à tout organiser.

Lorsque l’horloge sonna 13 heures, Blum était déjà devant l’église, surveillant les alentours avec une pointe d’excitation. Elle portait sa robe blanche, une pièce qu’elle avait cousue elle-même avec un soin extrême. Ce vêtement, aussi pratique qu’élégant, épousait parfaitement sa silhouette tout en respectant les principes de modestie qu’elle affectionnait. Par-dessus, elle avait noué des rubans violets, symbole de son appartenance à la paroisse, ajoutant une touche de couleur à son allure pure et gracieuse. Le vent léger caressait ses cheveux lâchés, les faisant onduler doucement autour de son visage radieux. Ses yeux brillaient d’enthousiasme et son sourire, sincère, illuminait ses traits. Blum respirait la sérénité et la joie, prête à accueillir les premiers arrivants, et à s’assurer que ce pèlerinage commencerait sous les meilleurs auspices.
40
Centre-ville de Seikusu / Re : Verset II.
« Dernier message par Blum le dimanche 15 décembre 2024, 23:30:05 »
Lorsqu’il évoqua l’idée de regarder sous le ruban, un frisson de panique traversa tout son corps. Instinctivement, elle posa ses mains sur le tissu, comme pour s’assurer qu’il restait fermement en place. Une vague de sueurs froides perla sur sa nuque, ses pensées tourbillonnant dans une peur silencieuse. Tant qu’il ne voyait rien, tout irait bien, se disait-elle, presque comme un mantra. Elle serra les lèvres, s’interdisant le moindre mot, de peur d’attiser une réaction qu’elle redoutait. Chaque fibre de son être semblait tendue, comme si le simple fait de parler pouvait briser une fragile trêve.

Après avoir tout avoué, elle se retrouva suspendue à un fil d’angoisse. Les scénarios tournaient en boucle dans son esprit : allait-il l’abandonner sur place ? La réprimander sévèrement ? La condamner pour ses erreurs, lui déclarant qu’elle n’était pas digne de sa vocation ? Une peur viscérale s’installait, comprimant sa poitrine, et son regard semblait fuir, oscillant nerveusement de gauche à droite. Le stress la saisissait, la tirant dans un tourbillon d’incertitudes où chaque instant paraissait une éternité.

La sentence, pourtant, ne fut pas celle qu’elle avait redoutée. À sa grande surprise, sa main se posa doucement sur sa tête, caressant ses cheveux d’un geste presque apaisant. La douceur inattendue dans cette action fit naître un mélange de soulagement et de confusion en elle. Ce contact, loin d’être brusque, portait une certaine chaleur qui semblait dissiper peu à peu la tension. Le geste, simple mais empli d’une sincérité palpable, réussit à calmer le tumulte de ses pensées, ne laissant qu’un instant de paix furtive. Il approchait aussi son dard de sa bouche, il lui offrait une rédemption, un moyen de se racheter en utilisant uniquement sa gueule ou ses pis.

- Merci Monsieur…


Elle le remercia d'un murmure pour ce geste empreint de rédemption. Ses épaules s’affaissèrent légèrement, comme si un poids venait de glisser de son âme. Baissant la tête avec humilité, elle joignit ses mains, les levant doucement dans une posture de prière. Ses doigts tremblaient encore sous l’émotion, mais son geste, empreint de sincérité, exprimait toute sa gratitude. Dans ce moment de recueillement, son visage, à demi-voilé par une lumière tamisée par l'ombre de l'homme.

Il était temps d'appliquer comme il le fallait le verset 34 à présent. Reposant ses mains sur ses cuisses blanches, Blum ouvrit la bouche pour y faire entrer une nouvelle fois le gland brûlant. Innocente et loin de se douter des pensées qui l’animaient, elle s’était abandonnée à une confiance aveugle, sans soupçonner le piège qui se refermait sur elle. Lorsque la réalité s’imposa, une vague de panique la submergea. Ce sexe qui avait transpercé sa bouche pour se loger dans la base de sa gorge l’a fit paniquer. Ses mains s’agitaient nerveusement de chaque côté, cherchant à maintenir une distance sans paraître brusque. Son regard, voilé par des larmes naissantes, trahissait son désarroi. Ses yeux, rougis par l’émotion, vacillaient entre supplication et incompréhension, ajoutant à son visage une fragilité désarmante. Du peu qu'on pouvait voir, car elle était écrasée contre le pubis et les bourses pleines de l'homme. Dans l’agitation, le précieux ruban, emporté par le tumulte des mouvements, se déroba de sa place. Il glissa doucement le long de sa cuisse, révélant une vision fragile et également provocante, semblable à une fleur perlée de rosée au petit matin. Sa fente était couverte de perles humides, comme ses cuisses écartées quand il décida de la relâcher pour reprendre son souffle.

Elle n’avait pas eu le temps de reprendre son souffle lorsque le piège s’était refermé, étouffant sa sérénité et nourrissant un sentiment d’oppression grandissant. Chaque instant passé dans cette tension la privait un peu plus d’oxygène, amplifiant sa peur. Lorsqu’elle fut enfin libérée, elle inspira à grandes goulées, ses épaules se soulevant au rythme de ses hoquets, comme si elle redécouvrait l’air. Elle recula légèrement, la tête basculée en arrière, laissant l’air frais caresser son visage, apaisant son cœur affolé.

- Nous… nous sommes d'accord… je ne voulais rien vous cacher… je m'excuse…

Elle saisit cet instant d'accalmie pour tenter de reprendre son souffle, laissant l’air apaiser la brûlure de sa gorge. Elle comprenait désormais la portée de cette épreuve : elle devait prouver sa dévotion, pleinement et sans détour sous peine de recevoir une nouvelle punition. Les battements précipités de son cœur accompagnaient sa détermination croissante, elle devait y aller…

Sans les mains et sans attendre plus longtemps, elle ouvrit la bouche pour enfourner le dard de l'homme dedans. Elle tremblait, elle avait peur de ne pas réussir et elle avait raison de s'en faire… Sans la pression de l'homme à l'arrière de sa tête, il était plus dur pour Blum de l'avaler entièrement. La luette ne voulait pas passer, poussant des gargouillis à chaque fois que le gland arrivait à ce stade, et elle reculait en tremblant. Elle leva les mains pour essayer de s'aider, en se rappelant qu'elle devait les laisser sur ses cuisses. Après plusieurs essais, les yeux larmoyants après ces nombreuses tentatives, elle reprit son souffle

- Pardon… je vais y arriver… j'accepte mon expiation… laissez-moi plus de temps…


C'était des échecs sur échecs, les tentatives s'enchaînaient, Blum paniquait de plus en plus, ce qui ne l'aidait pas dans sa tâche. Elle bavait sur son dard pour espérer mieux le faire coulisser. Elle utilisait sa langue pour le pousser en arrière. Elle aspirait pour gagner des centimètres. Elle essayait d'y aller d'un coup, mais se retrouvant quand même bloquée à la glotte. Reculant bruyamment à chaque fois. Sur les genoux, elle se dandinait, pointait son postérieur vers l'arrière, le ruban revint à sa place, se collant dans sa rosée, laissant une trace foncée sur le tissu et moulant sa fleur. Elle espérait une chose : que l'homme lui laisse encore du temps.
Pages: 1 2 3 [4] 5 6 ... 10