Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Le Seikusu Palace et cinéma / Re : Servir de snack dans la salle de ciné (PV)
« Dernier message par Ashley Minawa le vendredi 12 décembre 2025, 13:43:07 »
Le corps d’Ashley était une arme de séduction dévastatrice, sa silhouette finement ciselé par l’exercice était magnifier par cette généreuse poitrine aussi douce que lourde et même si sa taille lui posait parfois problème elle ne la changerait pour rien au monde. Comme tous les hommes, le garçon à qui elle écrasait le visage semblait plus qu’apprécier le traitement et avait même poser ses mains sur elle pour la peloter en même temps qu’elle se frottait à lui, c’était assez hésitant mais elle appréciait tout de même. Elle aimait bien les jeunes hommes peu expérimenté, certes elle n’avait pas toujours autant de plaisir qu’avec des hommes rodés à l’exercice mais ça lui permettait de prendre l’ascendant et de montrer comment faire. Et quel garçon refuserait de laisser une fille comme Ashley s’occuper de lui à part un fou.

Elle suivit le mouvement lorsqu’il la fit se reculer pour se mettre à lui prendre un sein en bouche, elle gloussa devant cette prise d’initiative plaisante. Elle profita qu’elle l’ait bien en bouche pour se presser de nouveau contre lui pour faire balancier dans l’autre sens afin de pouvoir le rejoindre sur le siège, profitant de leur largeur dans cette section pour se glisser les genoux de chaque coté des jambes du fan de hentai, se retrouvant ainsi à califourchon sur lui. Elle gémissait doucement de façon régulière pour lui montrer qu’elle appréciait comment il s’occupait de son sein.

De son coté, elle avait bien envie de faire avancer les choses et elle colla son fessier au sexe qui avait repris en vigueur depuis qu’elle lui faisait goûter sa poitrine. Elle posa ses mains sur son propre fessier pour écraser le membre qui avait déjà exploré sa bouche et faire de petit va et vient en se déhanchant sensuellement :

« N’hésite pas à mordre ou à y aller plus fort, je ne suis pas en sucre et j’aime bien quand c’est intense. »

Elle n’était pas une petite chose fragile et elle n’avait rien contre un peu plus de piquant même si elle ne lui donnait pas plus d’instruction que cela, il avait de quoi faire pour s’amuser sur sa poitrine. Quant à elle, elle décida de pimenter la chose à sa manière en lâchant ses fesses pour se redresser un peu en allant prendre le sexe en main pour le maintenir bien droit afin de venir s’asseoir dessus en le faisant s’enfoncer dans son anus en lâchant un gémissement un peu plus sonore que les autres alors qu’elle le faisait pénétrer en entier. Plutôt que de remonter et commencer des va et vient, elle préféra de lents mouvements circulaires en le gardant bien ancré en elle.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le vendredi 12 décembre 2025, 13:13:49 »
Cypress n'émit absolument aucune objection lorsqu'il la tira à lui, la faisant prendre place sur ses cuisses en plaçant les siennes de chaque côté. La chemise remontait à présent franchement, dévoilant la courbe de sa croupe tandis que sa fleur à nue se calait contre l'entrejambe du vampire. Elle se livrait sans réticences aux baisers qu'il lui offrait, se gorgeant de la douceur et de la passion qu'il y mettait, moulant son buste contre son torse.

Un petit rire salua ses paroles. Elle était bien d'accord. Même si elle adoptait un rythme nocturne pour profiter de sa présence, il avait bien d'autres affaires à gérer, ce qui ne laissait sans doute que peu de temps pour le plaisir. Sa condition de vampire faisait qu'en plus, il ne choisissait pas vraiment quand il « dormait », étant soumis au lever et coucher du soleil.

« Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise, conclut-il, même si elle n'aurait pas forcément pensé à sortir, mais plutôt à découvrir ces plaisirs qu'elle n'avait fait qu'entrevoir la nuit dernière. »

A regret, profitant des derniers baisers et des dernières caresses qu'il lui offrait, l'étudiante reprit sa place sur le lit quand il l'y reposa. Opinant légèrement quand il annonça le temps de son « absence », elle lui sourit doucement et l'observa s'habiller pour sortir. Elle scrutait sans gêne le corps nu de l’homme, appréciant chaque ligne qui le définissait, alors qu'il se couvrait d'un costume sombre, élégant, avec une touche d'écarlate coordonnée pour mettre en valeur sa silhouette, son regard et sa peau pâle.

Elle laissa échapper un éclat de rire amusé quand il spécifia que sa préparation soigneuse était nécessaire, ne le jugeant absolument pas pour vouloir donner une bonne impression, distinguée, élégante et autoritaire. Elle le trouvait d’ailleurs tout à fait séduisant, avec ou sans le costume seyant.

« Prenez soin de vous, ne put-elle s'empêcher de murmurer, rougissante, alors qu'il repartait vers la sortie après être revenu pour lui faire savoir que Vanessa passerait plus tard et complimenter sa tenue. »



La gorgone, faute d'autre chose à faire, s'était replongée dans sa traduction, reprenant sa place sur son coussin face à la table basse. C'est ainsi que la goule la trouva lorsqu’elle arriva. Absorbée par un passage délicat, occupée à converser par sifflements avec ses ancêtres en débattant de l'idée derrière les runes qu'elle déchiffrait, Cypress n'entendit pas tout de suite Vanessa poser sa valise et aller ranger les sacs de l'épicerie dans la cuisine.

Ce ne fut que lorsque le thermos tinta brusquement en tombant au sol que la brunette porta le regard vers la jeune femme, surprise, écarquillant légèrement les yeux. Avec tout ça, elle en avait oublié qu'elle devait lui apporter ses affaires.

« Oh ! Bonjour… Um… Ou bonsoir plutôt ? Quelle heure est-il déjà ? S'empêtra la gorgone dans les salutations, jetant un coup d’œil à l'ordinateur qui lui indiquait 1h56 du matin. Mmh, non, bonjour est adapté. »

La goule semblait perturbée de voir l'étudiante ainsi -peu- vêtue. Mais elle finit par se reprendre et sa première préoccupation fut de l'habiller un peu plus décemment. Acceptant la culotte, le pantalon, le pull-over et les chaussettes, la brunette se déplia de sa position en tailleur pour se relever, remerciant Vanessa d'un sourire. Elle se dirigea vers la salle de bain pour se changer avant de s'arrêter quand l'assistante d'Hadrian lui proposa son oreille si elle voulait se confier. Tournant la tête vers la jeune femme, Cypress lui sourit d'un air radieux et hocha la tête avant d'aller finalement enfiler ses vêtements. Ou plutôt « des » vêtements. Elle ne reconnaissait pas le pull-over et devina que c'était là l'un des achats qui avait été glissé dans sa valise.

Revenant de la salle de bain en étant clairement plus décente, l'étudiante tira profit de l'offre de la goule et s’installa face à elle, laissant de côté la traduction pour le moment. Se lever et marcher était étrange, sa féminité toujours endolorie de sa première expérience sexuelle.

« Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ? Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ? Fut la première chose qu'elle demanda, rougissante. »

Pour Cypress, qui n’avait auparavant jamais été prête à se laisser ravir par les plaisirs de la chair, c'était une question essentielle. Une autre lui vint, d’ailleurs, alors qu'elle repensait aux ébats sous la douche.

« Mmh, plus important encore, décréta la brunette en fronçant les sourcils. Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ? »

Elle n'en revenait pas de ne pas y avoir pensé immédiatement. Autant il avait utilisé un préservatif pour la première fois, autant il n'y en avait pas eu sous la douche. Et probablement la gorgone était-elle fautive, trop accaparée par les délices découverts pour penser à se protéger.
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Les contrées du Chaos / A princess's duty [Zorro Wolfen]
« Dernier message par Shion le vendredi 12 décembre 2025, 07:14:36 »
[Introduction]

"Silence."

À la cour du Roi Serenos, le silence règne. Personne, pas même les nobles, n'a le droit de parler sans l'autorisation du Roi.

Le souverain, maître des trois royaumes d'Ayshanra, était accoudé à son trône, la tête appuyée sur son poing. À sa droite, le siège de la Reine, toujours vide, toujours libre.

"Je remercie cette cour pour son intérêt pour mes activités nocturnes et mon statut marital. Cependant, cette fois, comme à toutes les fois, je n'ai pas l'intention, l'envie, l'inclinaison ou le besoin de remplacer Laryë. Seigneur Pelemetho. Quel est le prochain article de l'ordre du jour?"

Pelemetho ajusta sa toge puis ses lunettes sur son nez, avant de fouiller le parchemin roulé devant ses yeux. Le vieil homme aux cheveux gris et à l'œil fatigué marmonna les mots qui défilaient devant lui, à la recherche du prochain article.

"Ah… Votre Majesté, la Cour Impériale des Araniades demande à Sa Majesté si Sa Majesté sera parmi eux pour la fête des Oasis qui se déroulera dans trois mois à compter de… la semaine passée."

"Non."

Un jaharn, "maître" ou "seigneur" des Araniades, leva alors la main. Le Roi lui adressa le plus bref des regards, et lui fit signe de parler de la main.

"Majesté… pardon d'insister," fit alors l'un des nobles. "Mais en tant qu'Empereur… En tant que pupille du précédent Empereur, vous n'ignorez pas que cette célébration a besoin de la présence du maître pour procéder… ou du moins d'un membre de la famille Impériale… Et comme Sa Majesté, dans son ascension, a fait exécuté ou exiler tous les membres de la fratrie impériale…"

Le visage du Roi se tourna vers l'homme qui parlait beaucoup trop librement, et celui-ci baissa la tête, évitant ce regard froid, les poings serrés.

C'est Pelemetho, ce grand diplomate, qui prit donc la parole, se tournant vers le souverain qui, à ce geste, fit taire le jaharn, et donna le droit de parole au seigneur meisaen.

"Majesté, si vous ne comptez pas vous y présenter vous-même… pourquoi ne pas y envoyer un de vos enfants?"

"Aldericht est aveugle et il est indispensable pour le royaume. Grymauch est en ce moment dans les Terres du Nord, et ne reviendra pas avant des mois, et donc il sera trop tard pour partir. Aurora est une dame de l'Ordre de l'Orchidée, son devoir demande à ce qu'elle reste en Meisa, et Maegera est au Nexus avec ses maris."

"Et… la princesse Laurelian, Majesté?"

Un vent de malaise se répandit dans toute la salle du trône. Tout le monde présent, et même ceux absent, savait que le Roi n'aimait pas que l'on mentionne sa dernière fille. Personne ne savait vraiment pourquoi; était-ce qu'il la détestait à ce point qu'il désirait la garder loin des affaires de la royauté, ou l'aimait-il au point de vouloir la protéger envers et contre tous? Pourquoi est-ce que le Roi semblait toujours se froisser dès le moment que sa jeune fille était mentionnée?

"Votre Majesté, la Princesse ne quitte que si peu souvent le palais," continua Pelemetho, contre les avertissements discrets de l'assemblée. "Cette pauvre fille mérite de pouvoir élargir ses horizons, de voir de belles choses. Pardonnez l'insolence de votre serviteur, mais je crois qu'elle bénéficierait d'un changement d'air."

Le Roi siffla entre ses dents.

"Elle est vulnérable et sans défense. Incapable de même fuir si un danger se présente. Vous me demanderiez de l'envoyer sur les routes?"

"Avec une escorte, sire."

"Elle refusera tout garde royal."

Devant la patience du Roi qui semblait s'effriter au fur et à mesure qu'il parlait, Pelemetho sembla sur le point de faire marche arrière et de reprendre son silence, mais il eut soudainement une idée.

"Sire… j'ai un homme qui pourrait faire l'affaire. Ni un garde royal, ni même un Meisaen, mais un mercenaire. Et pas n'importe lequel; c'est un homme que j'ai vu survivre et protéger ses charges contre les chances les plus improbables. Je l'ai moi-même engagé pour escorter ma femme lors de son voyage annuel chez mes beaux-parents, et…"

[Le départ]

C'était un doux matin d'automne, quelques jours seulement à la suite de la convocation du Roi, que la Princesse Laurelian, ou Shion de son nom d'esclave, quitta enfin sa demeure avec ses quelques bagages transportés jusqu'à la charrette par un groupe de serviteurs. Pas de décoration superflue, pas d'étendards, rien qui puisse laisser savoir que la personne qui voyageait était de sang royal, autre qu'un papier scellé du sceau royal qu'elle conservait dans un cylindre en fer rangé dans son sac.

 L'idée de voyager ne lui était pas horrible, mais encore plus important pour elle, c'était de juste avoir un peu de distance avec son père, et donc elle avait presque sauté sur l'opportunité, surtout en sachant qu'elle ne serait pas accompagnée de membres de la Garde du Roi, mais par un groupe de mercenaires. Bien que tous avaient été, évidemment, proposés à grand renforts de recommandations et de garanties d'honneurs. Du groupe de trente mercenaires, seulement six étaient Meisaens ou Meisaennes. Le reste était composé d'étrangers et étrangères qui donnait au groupe davantage l'air d'une bande de brigands de grande route plutôt que l'escorte d'une princesse. Celui à qui avait été confié, cependant, la sécurité et le commandement de ce groupe était un homme qui répondait au nom de Zorro Wolfen, un homme que la princesse avait donc ordre d'obéir en toute chose, tant que cela concernait sa sécurité, un ordre qu'elle avait l'impression de devoir désobéir dès la première occasion, ne serait-ce que pour froisser le sourcil du Roi.

Alors que les serviteurs s'occupaient de charger les charrettes de vivres et d'équipement, la princesse s'avança jusqu'à l'homme et, délicatement, le frôla du bout d'un doigt posé sur son épaule, avant de lui offrir la main.

Devant Zorro se trouvait donc une jeune femme aux cheveux d'argents et aux yeux dont la couleur passait parfois de l'améthyste au saphir interchangeablement, portant une robe de lin autour de la hanche, ses pieds chaussés de sandales de qualité mais d'apparence humble. Son buste était nu, exposant une peau claire comme le sel et une poitrine élégante aux tétons rosés. Sur ses épaules étaient passés un voile tissé à la main protégeant sa peau des rayons du soleil, et contrairement aux princesses étrangères, elle n'arborait aucun artifice lié à sa position; elle était dénué de bijoux et de richesse. La seule chose trahissant son noble titre était le fait qu'elle était simplement trop jolie et soignée pour avoir vécu une vie rude.

"Je crois que c'est à vous que je dois présenter mes remerciements pour ma protection au cours de ce voyage. J'ai cru bon de faire au moins l'effort de me présenter. Je suis ravie de faire votre connaissance, sieur Wolfen. Je me nomme Laurelian, quoi que pour ce voyage, je vous en prie… appelez-moi Shion."

Un sourire fendit ses jolies lèvres vermeilles. Elle semblait vouloir faire bonne impression, ou peut-être endormir la vigilance du mercenaire à son égard. Qui peut le savoir?
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le vendredi 12 décembre 2025, 01:39:44 »
Au moins, elle n'était pas déçue par ses mots, ce qui eut le bénéfice de relâcher un peu la tension qu'il sentait. Parler aussi sincèrement lui faisait l'effet d'avaler un verre d'alcool fort d'une traite; ca lui brûlait presque la gorge. Mais au moins, cette discussion semblait s'approcher de sa fin naturelle, et donc, ils pouvaient passer à autre chose.

Il sentit soudainement le doigt de Cypress, et son ongle, gratter le pourtour de sa blessure. La sensation était… inconfortable, pour le moins, mais elle était déjà plus gentille dans son exécution que Vanessa, qui aurait aussi bien pu le faire avec un torchon qu'avec une sableuse industriel, donc il ne rechigna pas trop, la laissant bandager sa blessure. Aussi longtemps qu'il l'eut, il ne pensa pas que quelqu'un se montra déjà aussi délicat à le traiter, que ce soit ses goules, littéralement des esclaves de l'esprit accroc à la vitae, ou Lilyanne, qui était juste trop petite et peu adroite pour faire le travail proprement.

Lorsqu'il sentit les mains de la jeune femme sur lui, puis son visage s'approcher du sien, il tourna la tête pour voir ce qu'elle faisait, et leurs lèvres se pressèrent les unes contre les autres. Un baiser doux, délicat. Elle avait raison; il avait des choses à faire. Des ennemis à tuer. Des choses à voler.

Mais cela pouvait attendre encore un peu.

Il la prit par la hanche et la tira contre lui, la faisant passer sur ses cuisses, en travers de lui, et passa ses bras autour de sa taille, la gratifiant d'un baiser plus passionné, puis d'un autre. Ses bras se resserrèrent contre elle, pressant son corps contre le sien, et il la garda comme ça, l'embrassant plusieurs fois, comme pour se donner, ou lui donner, assez de douceur pour endurer le reste de la soirée.

"Il manque d'heures dans une nuit pour faire, et vous faire, tout ce que je voudrais, mais vous avez raison; les affaires demandent. Et le plus tôt ce sera réglé…"

Il glissa une main sur la cuisse de la jeune femme et caressa le grain de sa peau, passant délicatement un de ses ongles nacrés sur sa peau à peine plus foncée eue la sienne.

"Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise."

Il posa un baiser sur son cou, un autre sur sa joue et enfin un dernier sur ses lèvres. Ses bras la serrèrent une dernière fois, avant qu'il ne la repose sur le lit et se lève, manifestement à contre-cœur, car les plaisirs et les caresses de Cypress étaient un pronostic plus intéressant que celui de sortir, mais il le devait.

"Il est possible que je sois absent pour une nuit ou deux, si tout se passe bien. Si plus long…"

Il réfléchit un moment en se disant que dans le pire des cas possibles, il serait mort, donc pas vraiment un problème conséquent. Il secoua la tête.

"Ca ne sera pas plus long," se contenta-t-il de dire en retirant le peignoir, ouvrant les tiroirs de sa commode pour s'habiller.

Comme à son habitude, et simplement parce que c'était l'uniforme le plus imposant qu'il ne possède, il enfila un complet, noir cette fois, avec une cravate noire, une chemise rouge ainsi qu'un mouchoir de poche rouge. Il agrippa un peigne, ajusta ses cheveux noirs, lissa sa moustache et ajusta sa barbe, avant de se tourner vers son amante, et se dit qu'à se préparer ainsi, il devait avoir l'air fort vaniteux.

"Je vous assure que toute cette présentation est absolument nécessaire," dit-il, un peu pour la convaincre elle, mais il ne pouvait pas nier que c'était également pour lui-même.

Avec un dernier sourire, il se dirigea vers la porte et disparut de l'encadrage.

L'instant d'après, il réapparut dans le cadre de la porte, la regarda de la tête aux pieds.

"… Je ferai savoir à Vanessa de vous apporter vos vêtements. Mais je dois avouer… magnifique."

Une fois le compliment passé, il disparut de la porte, et Cypress entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, la laissant seule.

***

Ce n'est que deux heures plus tard que Vanessa apparut dans la pièce, sans même que la porte n'annonce son arrivée. Ce soir, plutôt que son complet, elle portait simplement une blouse blanche, déboutonnée jusqu'à la naissance de sa poitrine, ainsi qu'un pantalon lui remontant jusqu'aux hanches, bouclé d'une ceinture en fil d'argent et des escarpins noirs La Venelle. Elle posa la valise de Cypress sur la table du salon, et se dirigea vers la cuisine, sa main droite chargée d'au moins huit sacs d'épicerie.

Après avoir rangé l'épicerie, elle porta enfin son attention vers Cypress et sembla figer de surprise, la menant à lâcher son thermos à café sur le plancher, où il émit un tintement sonore de protestation. Son visage ne trahit, comme d'habitude, aucune émotion particulière, mais son langage corporel, inerte, laissa supposer qu'elle devait ne pas être complètement sûr de comment adresser cette situation. Son regard darda sur la jeune gorgone, jetant un œil vers le cou dénudé de la jeune femme, et sembla un peu rassurée de ne pas y voir de morsure.

Finalement, après avoir retrouvé le contrôle de son cerveau, ses jambes et sa langue, elle s'approcha de la jeune femme, fouilla dans ses affaires et tira une culotte en dentelle cramoisie ainsi qu'un pantalon. Elle sembla prendre un soutien-gorge en renfort, mais elle s'arrêta pour jeter un coup d'œil à Cypress, et remit le soutien-gorge dans la valise, comme pour dire "inutile d'emprisonner une œuvre d'art", et choisit pour elle un pull-over noir, neuf et confortable, ainsi que des chaussettes.

"J'ignore si vous voulez en parler ou non," dit-elle avec une voix calme. "Mais je vous écoute si besoin."

Elle ne précisa pas de quoi elle parlait, mais au moins, la porte était ouverte. Elle n'était pas naturellement de nature à discuter les indiscrétions d'autrui, mais elle supposa que cette expérience avait eu un effet sur la demoiselle, et comme celle-ci ne semblait pas avoir de copines… pas qu'elle eusse la possibilité de leur en parler même si elle en avait…
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le jeudi 11 décembre 2025, 23:01:51 »
Les yeux rivés sur la blessure qui se découvrait, la gorgone écoutait pourtant attentivement Hadrian. Elle repoussait les serpents qui s'approchaient parfois, goûtant l'air de leurs langues bifides, sifflant à propos de nectar divin. La jeune femme avait dans l’idée que, peu importe que l'odeur soit attrayante, laisser ses ancêtres laper ce sang coagulé autour de la plaie ne donnerait pas de bonnes choses.

Elle releva les yeux quand le vampire prit sa main, lui adressant un sourire affectueux alors qu'il terminait de parler.

« Peut-être que je me suis mal exprimée, Hadrian, mais je ne voulais pas dire que je rejetais l'idée d'une relation avec vous. Simplement que j'allais remettre de l'ordre dans mes attentes de novice, et adviendra ce qui adviendra, souffla-t-elle en serrant ses doigts contre ceux, froids, de son amant. Je me moquais de mes camarades -qui prenaient un manque de réponse immédiate par texto de la part de leur copain pour une tragédie en devenir- mais j'ai réagi de la même manière. Et c'est cette attitude qui m'agace chez elles que je ne désire pas reproduire. Mais sans doute était-ce la faute de toutes ses endorphines que vous m'avez si agréablement prodiguées… »

Un sourire en coin est adressé à l'homme alors qu'elle libère sa main pour venir se saisir de la banderole de pansements. Elle en découpa une partie d'un geste sec, un petit bout simplement, qu'elle utilisa pour nettoyer les bords de la plaie. Frémissant de surprise lorsque son regard comprit la profondeur de la blessure, elle essaya d’être le plus délicate possible pour retirer le sang séché, coagulé, qui formait une sorte de croûte sur le pourtour. Elle dut gratter un peu, de son ongle, en évitant soigneusement la tête de Medusa qui s’approchait un peu trop près, la repoussant d'un sifflement sec, autoritaire. Déjà, parce que ce n'était pas très poli de venir lécher le sang des autres -surtout sans demander l'autorisation-, et parce qu’elle ne voulait pas voir les conséquences de l'un des serpents d'une gorgone absorbant le sang d'un vampire. S'il sentait aussi bon pour ses ancêtres, ce n'était certainement pas sans une contrepartie plus vénéneuse. Comme ces plantes aux couleurs chatoyantes ou à l'odeur divine qui se révélaient être des plantes nocives et/ou particulièrement dangereuses.

Curieuse, la brune laissa sa propre langue bifide goûter l'air, et exhala de surprise alors que l'odeur particulièrement enivrante se révéla sur ses papilles.

« Au nom de l'Écume de Pontos, jura-t-elle dans un langage compréhensible par Hadrian, avant de siffler rapidement un avertissement sévère pour ses ancêtres. »

L'odeur, délicieuse, était certaine de receler des dangers si l'on osait ingérer de ce liquide -solide ?- carmin. Adressant un sourire d'excuse au vampire, l'étudiante s'employa alors à refaire le pansement pour couvrir la plaie.

« Je ne désire pas, pour le moment, terminer cette histoire, reprit-elle d'une voix douce, concentrée. Mais je ne souhaite pas non plus être… Comment dit-on déjà ? Haute maintenance ? Je ne voudrais pas vous détourner de vos affaires plus que de raison. Mais si vous avez du temps à me consacrer après cela, je ne vous dirais certainement pas non. J'aimerais… Mmmh… Prendre les choses comme elles viennent ? »

Terminant le bandage d'une main adroite, Cypress laisse alors ses doigts caresser le torse pâle du vampire, descendant contre ses abdominaux d'un air distrait avant de la remonter vers sa nuque, sa mâchoire, et s'y accrocher légèrement.

« Et je vous promet que je ne vais pas m'ennuyer pendant que vous menez vos affaires. Qui le pourrait, avec un manuscrit aussi ancien à traduire ? Mais j'attendrais chaque instant que nous pourrons partager avec une certaine impatience, je dois l'avouer. Vous m'avez ouvert les portes d'un monde de délices, après tout… »

Elle ponctue la fin de sa phrase par un baiser léger sur ses lèvres tandis que ses doigts écartaient une mèche du front de son amant.
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Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« Dernier message par Séliane Noctelume le jeudi 11 décembre 2025, 21:58:24 »
Séliane : "Dites, qu'est-ce que le rhum ?"

Embrasseriez-vous un sapin rempli de punaises ?
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le jeudi 11 décembre 2025, 20:46:12 »
" … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire."

Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.

"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"

"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."

Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?

"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."

Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.

"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."

Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.

"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."

Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.

"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."

Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.

Il relâcha la main et la laissa faire.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le jeudi 11 décembre 2025, 18:18:05 »
« [···] et celui d'un cadavre inerte, figé, mort [···] »

Les jolies lèvres pulpeuses de la gorgone s’arrondirent en un « o » de surprise tandis que ses yeux s'écarquillaient alors qu'il expliquait son raisonnement. Il était possible que Cypress ait complètement oublié que son amant était un vampire, et tout ce que ça impliquait. De la soif de sang jusqu’à l'état cadavérique permanent, en passant par la soif de sang et les multiples pouvoirs dont les légendes faisaient état. Ses joues rougirent de plus belle, d'embarras cette fois, alors qu’elle opinait doucement. Trop occupée à se demander à quoi mènerait cette relation, la jeune femme n'avait plus du tout penser à leurs natures de monstres mythologiques.

C'était, du coup, une sacré bonne excuse pour ne pas avoir partagé le lit. Elle ne pouvait pas le nier, ni s’empêcher de se sentir horriblement gênée. Hadrian était si considéré avec elle, si attentionné, qu'elle en avait oublié qu'il n'était pas humain. En fait, son statut de cadavre ambulant était resté dans son esprit pendant quelques heures, tout au plus. A partir du moment où il l'avait emmenée dans son appartement, la brunette avait fini par oublier ce détail pourtant peu aisé à mettre de côté.

Incapable de dire un mot tant elle se sentait soudainement idiote, Cypress écoutait le raisonnement de son amant avec de grands yeux attentifs. La gorge serrée, c'est un petit hoquet de surprise étranglé qui lui échappa tandis qu'il la portait soudainement vers la chambre. Elle ne se débattit pas, faisant preuve d’une confiance sereine à son égard, et se blottit même un peu plus contre son torse alors qu'il s’allongeait dans le lit à ses côtés. Le cœur battant, toujours empêtrée dans ce sentiment de gêne suite à son oubli du détail crucial de leurs natures respectives, l’étudiante avait cependant un petit sourire léger qui flottait sur ses lèvres.

« … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire, avoua-t-elle finalement quand il eut fini d'expliquer son raisonnement et son état d'esprit. Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ? »

Elle se tourna dans ses bras, la chemise qu’elle portait en tunique se retroussant sur ses hanches lors de ce geste, dévoilant qu’elle était en tenue d’Ève en-dessous. Ni culotte, ni soutien-gorge. Les boucles de sa crinières brunes s’étaient de nouveau emmêlées sur l’oreiller. Mais elle lui offrit un sourire amusé autant que gêné.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entres adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Une main aux doigts agiles se leva pour venir caresser la mâchoire du vampire alors qu’elle baissait le regard. Et tombait à nouveau sur ce pansement plein de sang.

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Elle s’en voulait réellement d’avoir passé outre le fait qu’il était un vampire et souhaitait faire son possible pour ne pas être un poids pour lui. C’était bien beau de passer une grande partie de la nuit à se butiner, mais il devait avoir autre chose à faire pendant sa période d’éveil. Ou de non-mort. Si en plus elle le distrayait de ces affaires, elle ne pensait pas pouvoir se remettre de sa mortification.
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Les contrées du Chaos / Re : Sous l'eau, personne ne vous entendra crier [PV Lily]
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le jeudi 11 décembre 2025, 15:08:33 »
La ville était vivante et se frayer un chemin au milieu de tous ces gens venu pour le marché était parfois compliqué mais Maery avait l’avantage de sa petite taille pour pouvoir se faufiler entre les personnes. Il fallait bien avouer que le marché de la ville était souvent l’endroit où l’on pouvait trouver de véritable trésor, des artefacts anciens de tribus des abysses, des pièces de l’ingénierie guerrière des géants sahuagins ou encore de puissants objets enchantés par les redoutables sorcières naga. Il était donc normal de voir une telle affluence, et cela n’était pas pour déplaire à la démone déguiser en nonne, son aura émanait de son corps en diffusant sa magie autour d’elle en bon agente du chaos qu’elle était, elle se délectait du spectacle exquis à chaque fois qu’un colosse sahuagin attrapait une minuscule nymphe des abysses dans une ruelle.

Elle-même attirait les regards et la convoitise alors qu’elle marchait d’un pas léger d’une étal à l’autre, sa tenue de religieuse recouvrait son corps mais ne pouvait pas grand-chose pour cacher ses larges hanches et sa volumineuse poitrine, il était normal qu’elle plaise au milieu de tous ses représentant de race d’homme-bêtes surtout qu’en tant qu’humaine elle représentait l’ennemi pour certains d’entre eux. Elle était perdu dans ses pensées lorsqu’elle se fit bousculer une première fois par une autre femme qui avait eut le plaisir de venir cogner sa poitrine contre la sienne, une sirène à en croire les écailles recouvrant son corps, la religieuse lui avait rendu son sourire lorsqu’elle avait sentit qu’elle faisait exprès se se presser contre elle avant de se reculer :

« Vous êtes excusée, ma fille, moi-même je ne faisait pas très attention où j’allais. »

Elle rougit au clin d’oeil furtif que l’inconnue lui laissa lorsqu’elle repris son chemin, c’était une rencontre intéressante, les sirènes avaient la réputation d’être des séductrices pouvant se montrer féroce. Elle la laissa donc partir mais elle prévoyait de recroiser son chemin pour voir si elle était à la hauteur de la réputation de son espèce. Elle continua donc son tour du marché en achetant de petites choses par-ci par-là dont un bracelet en or elfique chez les marchands donc la venue était la raison de sa venue.

Après une heure, elle décida de retourner à la rencontre de la sirène en forçant le destin, ce n’était pas compliqué pour elle de la pister, il lui suffisait maintenant de se glisser dans la foule non loin d’elle. Elle se retrouva donc dans la file d’attente pour un stand de brioche alors que la sirène venait de voir la dernière lui passer sous le nez. La belle nonne ne manque pas de remarquer le changement de regard de celle qu’elle suivait lorsqu’elle la vit en dirigeant les yeux directement vers sa généreuse poitrine. Faisant mine de pas la voir, elle s’amusa des mimiques de la sirène avant de la voir s’en aller puis revenir en venant lui donner un coup de fesses, Maery rougit mais resta contre elle :

« Bien sûr, je suis toujours en service pour écouter les repentirs de ceux voulant absoudre leur péché. Marchons et dites moi ce qui vous tourmente pendant que l’on prend le chemin de la maison de la déesse. »

Elle lui sourit en tournant son regard vers elle, toujours rouge du contact qu’elle n’a pas interrompu. Elle plongea la main dans son panier pour en sortir une brioche :

« Tenez, elle vient d’un autre vendeur mais elle sont délicieuses. »
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Les contrées du Chaos / Re : Sous l'eau, personne ne vous entendra crier [PV Lily]
« Dernier message par Lyli le jeudi 11 décembre 2025, 12:02:22 »
Cela faisait des lustres que Lyli n'avait pas fait escale à Al-Havia, et pourtant il s'agit d'une cité extraordinaire à des bien des égards. Il y a en effet, bien plus d'espèces différentes cohabitant en ces lieux que bon nombres de contrées terrestres, un comble pour une cité sous-marines. Et cette diversité, c'est  bien là ce que Lyli cherche le plus, ce qui l'amuse. Les jolis bâtiments ornés d'or ? Très peu pour elle. La seconde raison sont les produits exotiques, et surtout la nourriture. Comme aujourd'hui est jours de marché, la " sirène " bipède arpente les ruelles en essayant de faire fit des regards posés sur elle, nombreux. Même dans le monde aquatique, Lyli est une curiosité, une créature aquatique au corps parfaitement humains, sur deux jambes, avec comme seule différences notable son revêtement en écaille, très moulant.

A gauche, à droite, elle se faufile entre les silhouette et le vacarme de la cité, se retrouvant parfois prise en sandwich entre deux personnes avant de soupirer te de continuer son trajet.

Aie, oops excusez-m...

Ah, elle venait de rentrer dans quelque chose de moelleux, sa poitrine heurta celle d'une autre citoyenne, bien plus tendre, bien plus nuageuse et agréable que celle de la sirène. A demi sous le choc, comme étrangement attirée par l'aura qu'elle dégage, Lyli se fige un instant et admire ce visage plutôt mignon, derrière cette paire de lunettes rondes. Elle se mit alors à sourire franchement, et à appuyer ses seins contre ceux de la none, prenant appuie pour aller se dégager en arrière avec un soupir de soulagement et un petit rire.

Ma sœur... si vous permettez que je passe héhé !

Espiègle, Lyli passe devant cette charmante none pour aller continuer ses emplètes, non sans lui laisser au passage un clin d'oeuil plein de promesse en suspens. Etrange, Lyli a ressenti comme une attirance très... Bon elle est jolie ok mais... l'aura que dégage cette none est comme une sorte de miel dont le but serait d'attirer les insectes... Bon, Elle se fait des idées, ce n'est qu'une sorte d'attraction normal non, quand on croise une jolie dame !

La sirène continue donc ses courses, et après une bonne heure, elle arrive à un stand de brioche chaude qui est...

VIDE ? !!! Je suis venue trop tard... Ah... La prochaine tournée est dans 30 minutes vous dites ?

Elle détourne la tête et au même moment, cette none était là aussi, la même que tout à l'heure. Lyli reprends so regards espiègle, lorgnant sur sa poitrine volumineuse.

C'est pas grave... j'ai trouvé deux autres brioches bien moelleuses on dirait...

Elle se mord la lèvre inférieure avant de partir. On ne fantasme pas sur une femme d'église, ça ne sa fait pas ! Il parait ! Mais du coup le mal est déjà fait non ? Mince, elle va donc devoir se repentir ! Aussitôt dit, aussitôt fait, Lyli refait marche arrière et " pouf ", un petit coup de hanche sur le côté, donnant un petit coup de fesses contre celles de la none, leurs deux paires de hanches bien larges se heurtent.

Dites mademoiselle la none... J'ai commis un pêché et j'ai eu des pensées impures aujourd'hui... Je vais devoir me confesser au parloir, si vous êtes de service.
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