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Messages - Hadrian Kensley

Pages: [1] 2 3 ... 6
1
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: vendredi 05 décembre 2025, 19:47:51 »
Encore une fois, le vampire et la gorgone s'unirent. Cette fois, sans la protection de la capote qui, malgré les avancées technologiques dans le domaine, ne parvenaient pas encore tout à fait à simuler la sensation d'un coït à nu, le vampire eut un râle de plaisir irrépressible. La chaleur de sa partenaire l'envahissait complètement, imprégnant sa peau et se répandant dans le reste de son corps, et il pouvait sentir chaque centimètre de cette intimité chaude et humide passer sur son gland sensible. Il ne put s'empêcher de penser à l'ironie de sa situation s'il devait, plus tard, se guérir lui-même d'une addiction à cette jeune femme, plutôt que l'inverse.

L'aisance avec laquelle elle était passée de cette personne timide et réservée de leur premier ébat à cette femme pleine d'assurance et naturellement sensuelle l'avait surpris, bien sûr, mais elle ne semblait pas manquer d'une certaine éducation, ni d'imagination, malgré ses réticences, donc il se garda bien de laisser paraître cette surprise sur son visage, se contentant plutôt d'observer le sien, la façon dont elle fermait les yeux, un instant, alors qu'elle laissait son membre progresser en elle, le mordillement de sa lèvre inférieure quand elle les rouvrit pour plonger de nouveau son regard vers le sien, le sourire tendre qui dessina ses lèvres avant qu'elle revienne plus près pour embrasser son coup.

Cypress rechercha la proximité, et donc Hadrian la sentait à tout moment contre lui. Ses bras entourèrent les reins de la gorgone et, sans imposer le rythme, il suivit ce mouvement sensuel des reins, tout en la gardant contre lui, sentant contre son torse ces mamelles aux tétons durs, ce frottage de la peau chaude contre la sienne, toujours fraîche. Elle murmura son nom, avec une voix si douce, si délicieuse, qu'il sentait encore ces instincts humains, ces instincts d'homme, qui reprenaient le dessus, et donc il raffermit sa prise sur elle, tout en suivant toujours son mouvement, et en venant à la charge par-dessous, venant à sa rencontre alors qu'elle s'abaissait sur lui. Il croyait vouloir la voir prendre son plaisir elle-même, mais de l'entendre prononcer son nom avec cette note tentatrice, c'était plus.

Après un moment, elle lui prit la main, et il ramena son regard sur ses expressions. Le plaisir et l'extase qu'il y voyait lui donna l'impression de gonfler encore un peu en elle, une impression qui pouvait tout aussi bien être vraie, car il sentait les parois de la jeune femme se resserrer sur lui il suivit son geste, et sentit la perle sensible, gorgée de sang, contre sa paume.

Et il coopéra. De la paume de sa main, il pressa le clitoris de la gorgone. Il la fit rouler sur sa paume, puis la stimula de ses doigts, le petit organe devenant pour un bon moment l'objet de l'intégralité de son attention. Elle se crispait davantage contre lui, et il savait qu'elle ne tarderait pas, donc il décida de la récompenser pour avoir exaucé sa requête. Il glissa sa main libre sur la croupe de Cypress et, tout en lui pétrissant la fesse, il prit les devants, alors qu'elle ralentissait pour retarder son propre orgasme, et il la souleva avec lui, plaquant le dos de la belle contre le carrelage chaud de la douche, et il reprit le geste de plus belle. Alors qu'elle s'élevait aux nuages, son corps subissait les assauts passionnés de son amant, qui ne la laissa même pas reprendre ses esprits.

Il profitait de ce moment où les sens d'une femme était à leur paroxysme, plaquant ses lèvres contre son cou, et juste au moment où elle reprenait enfin contrôle d'elle-même, il la laissa retomber sur ses pieds. D'un geste, il la retourna contre le mur, plaquant son torse contre son dos, glissant ses mains dans les siennes et les plaquant également au carrelage, tout en faisant claquer ses hanches contre les fesses rebondies de cette belle gorgone, ignorant complètement les serpents qui se déplaçaient sur sa tête pour lui faire de la place. Dans cette position, le membre du vampire heurtait régulièrement les tréfonds de la jeune femme, pressant contre son col utérin, stimulant le cadran nord de son intimité sans merci, et tout cela, malgré cette absence de merci, il conservait une tendresse pour elle, lui offrant ses lèvres, ses baisers, ses caresses sans retenues ni réserve.

Ses mains remontèrent les bras, puis vinrent se poser sur ses seins, qu'il pétrit fermement et tendrement, les protégeant du carrelage, et il l'attira contre lui, l'écartant un peu du mur.

"Je n'ai pas envie d'arrêter," avoua-t-il au creux de l'oreille de la gorgone. "Ce sera vous qui devra le faire, Cypress…"

Il savait que c'était injuste de mettre la responsabilité sur ses frêles épaules, elle qui n'était qu'une débutante dans les plaisirs de la chair, mais c'était également ses moments. C'était sa première fois, et il voulait qu'elle se sente en contrôle, qu'elle décide, même si ces décisions étaient embuées par le plaisir.

Il glissa une main entre les cuisses de la jeune femme, abandonnant son sein droit, et vint nouveau stimuler sa perle d'amour. Un geste cruel, un geste qui l'empêcherait peut-être même d'objecter, mais elle semblait apprécier ce genre de stimulation, et il avait bien l'intention d'y donner toute l'attention qu'elle méritait.

2
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 30 novembre 2025, 22:00:01 »
"Hadrian, puis-je essayer… Quelque chose ?"
"Essayer qu-"

Encore une fois, comme toujours, Cypress le prit de court. Elle ne le laissa même pas l'interroger, et la position changea dans une succession de gestes assez rapide pour qu'il n'eut pas le temps de s'y opposer.

Il aurait pu continuer contre le gré de la jeune femme, et de la voir se faire violence à ses caresses lui arracha ce même inexplicable sentiment de frustration que les animaux ressentaient à se faire arracher un jouet, un sentiment qu'il réprima immédiatement derrière ce masque de gracieuseté qu'il utilisait si fréquemment. Il remarqua notamment l'effort qu'il lui prit d'utiliser ce masque avec Cypress, comme s'il se sentait mal de lui mentir. Il prit une note mentale d'adresser ce problème plus tard.

Il se retrouva donc assis sur le banc, et vit cette jeune femme poser un genou à sa droite, et un autre à sa gauche, se rapprochant encore jusqu'à ce que leur corps se touchent de nouveau. Il leva la tête pour la regarder, et recueillit sur les lèvres s'abaissant vers lui un autre baiser passionné. S'y abandonnant, le vampire dégusta les lèvres et la langue de cette jeune femme, alors que ses mains, réchauffées par l'eau chaude de la douche, se posa sur ses cuisses, et les remonta lentement jusqu'à ses hanches, non sans faire un arrêt fort mérité sur cette croupe ronde et voluptueuses pour un délicat, mais mérité, pétrissage. Une fois sur les hanches, il la soutint, autant qu'elle le laissa la soutenir.

" Je ne vais pas mentir en disant que j’en ai toujours rêvé, mais… Je suis curieuse… Des sensations qui changeraient dans cette position…"

"Eh bien, il n'y a qu'une façon de le savoir, autre que la théorie," dit-il sur le même ton susurrant.

Il la tira doucement vers le bas, jusqu'à ce qu'elle soit bien assise sur lui, son membre, naturellement dressé vers le plafond, glissant sous elle, le gland traçant la raie de ses fesses avant de s'arrêter au bas de son dos, jusqu'à ce que le visage de Cypress soit devant le sien. Il remarqua, cette fois-ci, la différence de taille, car malgré le fait qu'elle était assise sur ses cuisses, le visage de la jeune femme était de nouveau plus bas que le sien. À peine, mais quand même. Cela le fit un peu sourire.

Il se pencha donc sur elle et s'empara de ses lèvres de nouveau.

Les mains du vampire quittèrent les hanches de la gorgone et descendit jusqu'à ses fesses pour reprendre le pétrissage de tantôt, ses doigts tâtant et massant cette chaire tendre et, pourtant, il détectait du muscle non négligeable. Peut-être le résultat du port des talons hauts, ou encore du gym. Il se rendit compte, encore une fois, qu'il ne savait pas grand-chose de cette jeune et élégante créature au-delà de ce qu'elle lui en avait brièvement dit, et de ce qu'il avait vaguement lu sur un rapport.

Les mains soulevèrent doucement les fesses de Cypress, la relevant sur les genoux, et le sexe du vampire se retrouva de nouveau sous elle. Comptant un peu sur sa capacité à se tenir d'elle-même, les mains d'Hadrian remontèrent sur ses hanches, et il ajusta légèrement l'angle pour que son sexe soit bien aligné avec le sien et, des mains, la poussa vers le bas, faisant fléchir les genoux de la jeune femme jusqu'à ce que sa virilité se presse à sa fleur, puis s'enfonce lentement en elle alors qu'il la fait descendre toujours plus bas.

Encore une fois, la chaleur et le plaisir du coït enveloppa son membre turgescent, enflammant ses sens et lui arrachant un soupir de plaisir. Il l'embrassa encore une fois, avant de poser son front contre l'épaule de Cypress.

"Vous me donnez chaud, Cypress," dit-il, incapable de décrire plus exactement cette sensation de bien-être qui se répendait en lui.

Il se demanda si c'était également son cas, et donc il leva les yeux vers le visage de la jeune femme pour y lire son expression.

Il posa ensuite un baiser sur ses lèvres.

"Serait-ce déplacé de vouloir vous regarder explorer vos sensations?"

Autrement dit; il voulait la voir prendre son pied, la voir rechercher et saisir ce plaisir de ses propres actions, plutôt que de les lui prodiguer. L'idée de la voir danser sur lui, et se stimuler pour son propre plaisir et les expressions que ce beau visage lui montrerait enflammait encore plus l'esprit du vampire.

3
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 24 novembre 2025, 19:22:43 »
"C'est vrai que vous aviez mentionné ne jamais avoir eu de… partenaire."

Certains pourraient croire que parce qu'elle n'avait pas connu les affaires de la chair qu'elle n'avait jamais eu de relation amoureuse, mais c'était une idée fort naïve. Beaucoup de femmes, même de la connaissance d'Hadrian, n'éprouvaient que peu d'intérêt pour la chose, et d'autres même préféraient simplement infliger à d'autres les plaisirs plutôt que les recevoir.

Hadrian sembla presque surpris quand elle lui attrapa les cheveux et l'attirant contre elle, pressant sa tête contre cette poitrine aguicheuse et chaude. Au début, il pensait qu'elle cherchait à le provoquer, mais au contraire, elle semblait plutôt juste rechercher sa proximité. Quelle relation étrange commençait à s'établir entre ces deux personnes qui, déjà rare par eux-même, venant de deux pays forts éloignés, s'étaient retrouvé dans un monde encore plus lointain et étrange. Un baiser de lèvres vermeilles se posa sur son front et, de réflexe, il l'enlaça plus fermement, fermant les yeux pour un bref moment, pour profiter de cette intimité, de ce moment fragile qu'il sentait ne pas pouvoir perdurer.

Elle lui explique qu'il semblait avoir gagné l'approbation des gorgones, et que le fait qu'elles se tenaient tranquille ne faisait que le prouver. Il eut un petit sourire à l'égard des serpents qui, pour leur part, serpentinaient, et le mot est faible, sur le corps et les épaules de Cypress pour profiter de la douche pluvieuse. Il se dit que, vraisemblablement, quand elle les disait "calmes", elle parlait d'une autre forme de calme, car il ne pouvait s'empêcher de les trouver plutôt excitées, au contraire.

"Et ai-je marqué quelques points avec vous?"

Comme toute réponse, il la sentit le ceinturer de ses jambes, et le tirer plus près. Il sentit le contact de son bas-ventre contre son abdomen, et ses bras se resserrèrent sur elle à son tour, avant qu'il ne lève les yeux pour la regarder et croiser ses beaux yeux derrière ses verres d'émeraude. Il remarque alors à son air un brin lubrique et excitée, qu'il avait encore quelques buts à marquer avant qu'elle ne se fasse une idée.

N'étant pas homme à faire languir –du moins pour le moment, car c'est absolument faux–, il se redressa sur les genoux, faisant glisser ses jambes de ses flancs à sa hanche avant de se pencher de nouveau sur elle. Devant une telle invitation, la faire patienter pour un nouveau baiser lui semblait presque grossier, et donc il vint à sa rencontre, posant ses lèvres contre les siennes, et laissant sa langue envahir sa bouche et trouver sa camarade pour l'entrainer dans une valse passionnée. Hadrian avait dû bouger un peu vite, car il sentit un frétillement contre son torse qui n'était assurément pas dû aux seins de Cypress, avant de remarquer le pauvre reptile qui, dans son approche soudaine, s'était retrouvé coincé entre le sein de la gorgonne et le torse du vampire. Une fois la pression relâchée, le serpent se fit rapidement violence avec un sifflement qu'Hadrian ne parvint pas à discerner comme étant gêné, excité ou agacé. Ses talents de décryptage des expressions faciales étaient, tristement, bien inutile devant des reptiles.

Il souffla un petit rire, puis il ramena son attention sur Cypress, venant poser des baisers à ses lèvres, sa mâchoire et son cou, ses doigts remontant doucement ses cuisses pour qu'une se glisse sous ses fesses et s'empare de la droite pour la malaxer délicatement et l'attirer plus près, l'autre gravissant lentement son flanc, le frôlant des doigts, jusqu'à remonter sur son sein et faire de même. Il la poussa dans l'alcove jusqu'à ce que le dos de la jeune femme soit bien adossé au dossier.

La pauvre gorgone n'allait pas finir cette soirée en étant capable de marcher où que ce soit par elle-même, et quelque chose lui disait, intérieurement, qu'elle courait précisément après ce résultat.

4
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 22 novembre 2025, 01:05:42 »
Ne pouvant pas comprendre les conversations des gorgones, et ne pouvant pas non plus détecter la pensée d'un reptile, Hadrian n'a pas pu renflouer son égo avec les louanges de celles-ci. S'il avait su qu'elles étaient ravies de la première fois de Cypress, il aurait peut-être même osé un sourire un peu crétin du mâle imbu. Mais, à la place, il conserva ce sourire courtois et respectueux de celui qui voulait donner du bon temps à la jeune femme.

Quelque chose Hadrian ne remarqua pas sur le moment, mais que Vanessa lui fera remarquer plus tard pendant la soirée suivante, c'est que Cypress avait réussi l'exploit de lui faire oublier les affronts de la journée; il ne pensait plus à l'assaut qui avait été fait sur sa demeure. Il ne pensait même plus au Livre, ni à ce qu'il représentait, et si elle se garderait bien de faire une comparaison désobligeante, il semblait même avoir redécouvert des côtés plus humains de lui, simplement parce que Cypress semblait se foutre éperdument de sa condition, son charme ou ses ressources, et… eh bien, comme toute créature de sang chaud, il semblerait que le sexe avait cet avantage de calmer les autres émotions.

Il la guida donc vers la douche, ses doigts se resserrant doucement sur ceux de la gorgone en réponse à son geste. Tout comme elle, il en venait un peu à oublier qu'il était censé lui inspirer de la terreur plutôt que de se montrer aussi agréable et docile. Il lut dans son regard sa confiance, et il eut un petit pincement au cœur, car bien qu'il ne la traitât pas aussi mal que d'autres personnes qui avaient eu l'infortune de croiser son chemin, il en aurait été bien autrement si elle avait cherché à s'échapper, ou à lui causer des problèmes. Et maintenant, le voilà qui voulait la contenter, plutôt que de l'intimider ou de la manipuler à faire ce qu'il désirait, comme s'il savait qu'en la contentant, elle chercherait également à le contenter.

Une relation étrange, bien différente de celle qu'il avait normalement avec les autres, incluant les hommes et les femmes qui partageaient ses activités illicites.

D'un geste de la main, le vampire la fit passer devant lui, et ferma derrière eux la porte de verre. Ses bras, musculeux, se refermèrent sur sa taille, pressant doucement son torse contre le dos de la gorgone. Il activa alors le jet de la douche, et un torrent d'eau chaude se déversa sur eux; du plafond, des jets de chaque côté de la douche, même en dessous, arrachant au vampire un grognement agacé. Sa main chercha le cadran de la douche, et après trois secondes de panique, il réduisit la pression à un niveau plus acceptable et ferma les jets, ne conservant que la douche.

"Pfft! J'ai oublié que je m'en étais servis plus tôt."

Rien de tel qu'être assiégé de tous les côtés pour retirer toute trace de sang. En vrai, c'était aussi une belle expérience, mais probablement plus agréable lorsque ce n'était pas infligé sans préavis. Il ajusta les cadrans encore pour activer une pluvieuse douce. La douche, comme mentionnée plus tôt, avait un banc, ou plutôt une alcôve, avec d'autres jets au niveau des épaules, du dos et des flancs, et donc, en bon hôte, il fit asseoir Cypress. Consciente qu'elle était probablement encore sensible, il agrippa le savon et une éponge, et se mit à genoux devant elle, avant de lui prendre un pied et de le frotter doucement avec une éponge savonneuse.

Heureusement, l'eau chaude perlant sur le corps de Cypress ne tarda pas à chasser l'odeur du sang, et bientôt, il sembla un peu plus détendu, et continua son ouvrage.

"Il y a longtemps que je n'ai pas été aux petits oignons pour quelqu'un," remarqua-t-il à voix haute.

Il laissa tomber le savon et posa ses mains sur la jambe de Cypress, s'approchant d'elle en laissant ses doigts courir sur elle, jusqu'à ce qu'il se retrouve devant elle, l'eau chaude perlant sur son corps, ses cheveux collant à son visage et ses épaules. Ses doigts remontent jusqu'à ses hanches et avec une force contrôlée, il les masse de ses grandes mains pendant quelques secondes avant de glisser les mains derrière elle et venir lui masser délicatement le bas du dos, tout en l'attirant un peu plus près, jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau contre lui et qu'elle doive baisser la tête pour conserver le contact visuel.

5
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mercredi 19 novembre 2025, 23:54:48 »
"Wow…"

Au moins, la chose ne semblait pas avoir laissé un mauvais souvenir pour elle, et même, Hadrian eut droit à un compliment comme quoi le ressenti de ses ancêtres faisaient pâle figure. Probablement que c'était pour cela qu'elle avait mauvaise opinion; comment une chose aussi peu engageante avait bien pu causer autant de tracas dans la vie de sa mère, et donc dans la sienne par extension, si ce n'était que par une simple addiction ?  Elle pointa la chose, d'ailleurs, mentionnant qu'elle s'était peut-être fait tout un cirque pour rien.

"Je ne saurais dire," dit le Vampire en caressant doucement le dos de la jeune femme, la laissant prendre place confortablement sur son torse. "Donne-toi quelques jours, et si tu te présentes à la porte de ma chambre en petite tenue en demandant une séance de plus, il sera toujours temps de se poser des questions."

Un sourire à cette idée flotta un moment sur le visage d'Hadrian. Un souvenir un peu triste d'une esclave du sang devenue complètement obsédée par son maître qu'elle en était devenue prête à tout pour ne serait-ce qu'un moment de son attention, et qui s'était donc offerte dans tous les sens du terme à celui-ci. Hadrian avait vécu des situations similaires, quoi que pas aussi intense, jusqu'à maintenant. Il n'était pas au-delà de la création de ces esclaves, et il en avait d'ailleurs plus qu'il ne l'admettait, car ils étaient tous forts utiles dans leur fonction, et plus facile à manipuler ou à contrôler que les humains normaux, et rendaient la vie du vampire d'une simplicité presque addictive, mais il répugnait d'être le centre de l'attention.

Il laissa Cypress dans ses pensées, et remarqua son regard sur lui. Il n'y avait pas une crainte, ou une appréhension. Sans avoir besoin de lire son esprit, il pouvait voir à son regard une forme d'assurance, de confiance; elle n'avait pas peur de remettre la chose. Il eut un bref sourire, avant de se pencher sur elle et poser sur sa bouche un délicat baiser, passant ses bras autour d'elle, avant de remarquer, avec le mouvement, l'odeur du sang qui lui montait aux narines. Il eut le bon réflexe de briser le baiser à l'instant exact où son instinct semblait sur le point de s'activer, et recula prestement. Un grondement rauque lui échappa, et il secoua la tête.

Imbécile, se dit-il avec un reproche. Évidemment qu'elle saigne. C'est déjà une chance que tu ne l'aies pas senti pendant.

"Hm… Pardon. C'est le sang, et la Bête se fiche un peu d'où il provient." Dit-il sur un ton apologique. "Que dirais-tu d'une douche et puis d'un bain chaud?"

Encore du tutoiement. Plus l'ambiance se relâchait, plus il trouvait que le vouvoiement leur convenait mieux.

Son offre mariait deux projets; le premier, la débarrasser de l'odeur du sang et éviter ce qui, pour lui, serait probablement une expérience fort satisfaisante avec des dommages irréparables, et pour elle, une catastrophe qui, en comparaison, ferait du sexe une addiction bien insignifiante

Le deuxième, il pourrait également se rafraîchir l'esprit. Finalement, à bien y penser, il y avait également un troisième avantage à la douche… il pourrait l'observer à la lumière de l'éclairage. Cette dernière possibilité semblait faire son petit chemin dans son esprit.

Trouvant soudainement l'idée plus charmante qu'escomptée, il agrippa la couverture par-dessus l'épaule de la jeune femme et la tira pour l'envelopper chaudement dedans, non sans la gratifier d'un sourire espiègle et se relever avec une aisance remarquable. Encore heureux qu'il ne ressentait pas son âge.

Une fois hors de la pièce, il remarque alors que les vêtements de Cypress et les siens n'étaient plus sur le sol. Probablement la femme de ménage qui, discrète comme elle se le devait, était passée sans dire un mot pendant qu'ils s'amusaient. À leur place, sur le canapé, il trouva deux robes de bain, qu'il agrippa sans dire un mot, et les emmena dans la salle de bain.

Il débuta par remplir le bain en angle d'une eau fumante, histoire qu'elle ne se refroidisse pas trop rapidement, et fouilla dans ses tiroirs pour tirer des savons parfumés. Les vampires ne prenaient pas souvent un bain ou une douche, à moins que, comme Hadrian, ils soient des tueurs particulièrement sanglants. De plus, la plupart ne suaient pas, et n'émettaient aucune odeur hormis l'étrange odeur de terre fraîche des caveaux. Cette odeur qui, peu importe leur degré de congélation, de propreté ou de parfumerie, ne disparaissait jamais complètement, un peu comme les gens qui ramenaient, où qu'ils aillent, l'odeur de la cigarette qu'ils ont fumés trois heures plus tôt. Néanmoins, parfois, il fallait faire mine d'être vivant, et donc, Hadrian avait des savons, du shampooing, des brosses à dents, et ainsi de suite.

Une fois tout préparé, il sortit de la douche, et retrouva sa belle en reptirrito.

"Douche?"

6
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 18 novembre 2025, 00:37:46 »
Sous les encouragements de Cypress, et le mouvement de ses hanches qui ne faisaient que l'inviter à se montrer plus vigoureux, Hadrian fit grimper encore la cadence, tirant maintenant fermement contre la jambe de la gorgone pour enfoncer sa virilité profondément en elle, jusqu'à sentir le gland se presser contre ses tréfonds. Et la chose semblait lui plaire, car bien vite, sa voix grimpa encore d'une note, et il entendit ces mots magiques; "je vais". On pourrait dire que ce mot se passait de nuance; il pouvait sentir ses parois intimes se resserer davantage encore, si cela était même possible, et il sentit son invitation à se rapprocher d'elle.

Et donc, il obtempéra. Il poussa doucement contre sa jambe, la relevant et la dressant jusqu'à ce qu'elle repose pratiquement contre l'épaule même de l'étudiante, dans un grand écart qui, non seulement, les rapprochait, mais en plus qui permettait à la verge du vampire de pénétrer encore plus profondément et avec plus d'aisance la féminité de la jeune femme, et il posa de nouveau ses lèvres aux siennes. Malgré l'étau qui prenait sa verge en otage, l'homme continua de se mouvoir en elle. Dans les derniers instants de l'extase de Cypress avant l'orgasme, le vampire accéléra encore plus la cadence, pendant que ses bras quittaient leur position initiale pour l'entourer, tout en lui gardant la jambe dans un angle très aigu, et la serrer contre lui, s'enfoncant pour les trois derniers coups de reins qui soulignaient l'orgasme conjoint des deux amants. La verge du vampire tressaillit vivement en elle, alors qu'il se déversait dans le préservatif.

Hadrian la garda dans ses bras un moment dans cette position intense, ses lèvres jointes aux siennes, son front doucement pressé au sien, des frissons de plaisir parcourant sa peau pâle. Après un moment, il laissa la jambe de Cypress tomber de son épaule pour qu'elle retombe à sa hanche, et laissa son poids retomber doucement sur la jeune femme, écrasant ses seins contre ses pectoraux. Il la laissa prendre une pause. Juste un peu. Juste quelques petites secondes, et profiter de son premier orgasme avec un partenaire.

Il recula doucement, s'extirpant de son antre luisant, et retira la capote qui tenait son membre dans un étau. L'objet était déjà bien chargé, et il y fit donc un nœud, avant de le poser sur la table de chevets, et ramener son attention sur elle.

"Encore?" demanda-t-il avec un sourire taquin.

Il se retint de sourire, et l'aida plutôt à se rouler sur le côté, et s'allongea derrière elle, le bras replié sous la tête de la jeune femme, le bras autour de sa taille, massant doucement son bas-ventre de la paume de sa main et la pressant contre lui, sa verge encore humide reposant contre ses fesses rebondies. Il comptait la laisser se reposer un peu, mais cela ne l'empêchait pas d'être curieux.

"Plus sérieusement, Cypress," dit-il à son oreille. "Si cela devait être une première et dernière fois, j'espère que ce fut aussi bon pour toi que ce le fut pour moi."

[/i]Autrement,[/i] songea-t-il, je lui dois une sacrée réparation.

Il serait fort dommage, selon lui, qu'elle n'ait succombé qu'une fois à la tentation pour finalement se dire "bon bah, tout va bien, je ne passe à côté de rien de significatif", et peut-être un peu vexant pour son égo. Mais même en ce cas, au moins, si elle devait tirer une certaine fierté de la chose, c'est que son partenaire avait beaucoup apprécié l'expérience, même si elle ne comptait pas la renouveler. Si cela devait avoir été un moment unique, et sans suite, ainsi soit-il; aussi regrettable que ce soit qu'une femme aussi réceptive aux caresses n'y prenne qu'un plaisir semi-forcé. Hadrian ne l'avait pas enlevée pour en faire une partenaire de couche; il l'avait enlevée parce qu'il avait un travail pour elle.

Mais pour le moment, il revêtait le masque de l'amant attentionné, et donc, il posa un baiser sur la nuque de la gorgone, et continua de la cajoler, attendant de voir la suite des choses.

7
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 17 novembre 2025, 02:11:52 »
Malgré les décennies, et ses expériences passées, dont une copine qui partageait la même expérience initiale que Cypress, c'est à dire absolument aucune, Hadrian ne pouvait s'empêcher de constater que, dans toutes ses relations, la première fois était importante pour créer un bon rapport. Et donc, il s'armait de patience, alors qu'elle orientait d'elle-même son membre vers sa fleur en rosée, et lorsqu'elle lui fit un signe, et par égard pour son confort, il optempéra. Il passa donc ses bras autour d'elle et, alors qu'il brisait sa résistance, il la serra fermement, plaquant ses lèvres contre les siennes alors qu'elle lâchait son de surprise.

Tout va bien.

Il lui rendait ses baisers avec la même fougue qu'elle les lui accordait, faisant lentement progresser son membre dans son intimité, puis la garda simplement contre lui, jusqu'à ce qu'il la sente se relâcher et que ses hanches lui fasse signe de continuer. Elle n'était pas confortable, mais au moins, la douleur semblait passer de son expression. Le vampire posa un baiser sur sa joue, alors qu'elle lui disait de prendre les devants.

"Avec plaisir," dit-il simplement.

Il commença donc à faire aller son bassin, d'avant en arrière, faisant attention de ne pas bouger trop soudainement ou trop brusquement, observant attentivement le visage de son amante pour déceler les secrets de ses pensées. Elle était brave, il l'avait vu, et elle était capable de discrétion, donc il devait redoubler de perspicacité pour déchiffrer son expression. Voyant que le missionnaire standard ne semblait pas l'accommoder, il releva un peu ses cuisses blanches jusqu'à ses côtes, recourbant son dos et donc forçant son membre à stimuler davantage la partie avant de son intimité, épargnant donc l'arrière plus sensible (autant qu'il le soit possible dans un canal qui, manifestement, était si tendu et serré qu'on pourrait croire qu'il cherchait à étrangler son pénis comme s'il lui devait de l'argent).

Sa considération, si un peu superflue, sembla avoir son effet, au moins initialement, donc il continua pendant une bonne minute dans cette position en se concentrant sur elle, sans se laisser distraire avant de décider de varier les plaisirs, un peu, et il s'extirpa d'elle pour un bref moment.

"Tentons autre chose, d'accord? Laisse-moi savoir si tu aimes."

Au point où ils en étaient, le vouvoiement semblait un peu superflu. S'ils allaient recommencer à s'adresser formellement l'un à l'autre demain, autant que, pour ce soir, et peut-être d'autres soirs si ses performances convenaient à la gorgone et que celle-ci ne s'emmurait pas de nouveau derrière ses barrières, elle soit à l'aise. Elle l'appelait bien par son nom, plutôt que de simplement l'appeler "monsieur" ou "patron", et encore moins "maître", alors autant passer à l'étape suivante.

Il saisit alors la jambe droite de Cypress,  et la dégagea délicatement de son côté pour la relever et la poser contre son épaule, le pied près de son oreille. Gratifiant celui-ci d'un baiser à la cheville, et d'un clin d'œil, il entoura sa jambe et sa cuisse d'un bras, tordant le poignet pour que sa main gauche puisse atteindre son intimité, et tout en utilisant la jambe de Cypress comme point d'accroche pour l'attirer vers lui alors qu'il s'enfonçait en elle, ses doigts reprirent le travail qu'il avait débuté plus tôt sur son clitoris.

L'autre main d'Hadrian, pour accompagner le tout, prit le rôle de cajoler son adorable victime, passant sur son abdomen, grimpant sur ses seins et saisissant le gauche pour le malaxer, pincer fermement un arrogant téton dressé entre son majeur et son index, avant de le délaisser, remontant encore plus haut pour caresser le visage de Cypress, caressant sa lèvre inférieure d'un pouce et, pour être honnête, se délecter de son visage transi des sensations qu'elle ressentait, et de l'érotisme indéniable qu'elle émanait de tous les pores de sa peau.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 16 novembre 2025, 18:43:12 »
D'un côté, il nous est avis que de mentionner la personne qui avait assassiné son ancêtre aurait pu être un sacré manque de savoir-vivre et un faux pas, mais d'un autre, il nous est également avis que Persée, à ce point, n'était qu'un petit con avec beaucoup trop de chance et d'assistance, donc son seul succès était d'assaillir une pauvre femme déjà maudite et esseulée par la cruauté des dieux, et d'avoir eu besoin de l'aide de dieux pour y arriver. Vraiment, quand on rencontrait les monstres des histoires de jeunesse, on se rendait compte que, finalement, être un héros, c'est simplement être un psychopathe avec un truc tranchant, et d'abattre ce qui était différent et mal compris.

Enfin, encore heureux que Cypress ne semblait pas relever la chose, ou du moins n'y accordait plus l'importance. Hadrian savait, par contre, qu'il devra au moins trouver un présent pour Medusa, ne serait-ce que pour conserver les points qu'il semblait avoir gagn-

"Cypress?" demanda-t-il alors qu'elle se rapprochait soudainement de lui et posait ses mains sur lui.

La voir un peu plus entreprenante lui convenait, assurément, mais elle, qui était si récalcitrante à l'idée même d'avoir une relation sexuelle, s'était approchée d'elle-même pour le toucher et l'explorer. Peut-être que d'être la réceptrice des attentions l'avait poussée à plus, ou alors qu'elle voulait simplement en faire un peu pour lui également. Donc, il ne bougea pas, hormis pour lever une main et, alors que celles de Cypress se posaient sur son membre, arrachant un tout premier frisson à Hadrian, il la posa contre la joue de la gorgone, délicatement. Cependant, elle ne semblait presque pas le remarquer; ses yeux étaient désormais fixés sur son membre, et toute sa fascination, et curiosité, y était adressée.

Pour ne pas que la gorgone ne se méprenne sur le plaisir qu'elle lui offrait, Hadrian se focalisa à son tour sur son membre, mais pas de la même façon. Encore une faiblesse de l'anatomie d'un vampire, c'était les nerfs atrophiés et morts depuis déjà longtemps. Il devait donc réactiver quelque chose qu'il n'avait pas activé depuis fort longtemps, et cela était son système nerveux, une opération invisible aux yeux de Cypress. Lorsque ce fut fait, il ressentait tout; la pression de sa main sur sa verge, son pouce sur son gland, et la caresse de sa langue chaude, de chaque papille, sur le bout de son gland, et finalement, ses lèvres qui l'accueillaient entre elle. Un râle lui vint aux lèvres, alors que des éclairs de plaisir se rependaient dans son corps, et il remonta les doigts dans les cheveux de Cypress, comme pour supporter son crâne.

Dur de croire que Cypress n'avait jamais eu de contact avec un homme; ne serait-ce que par son audace, sa technique n'était pas mauvaise. Pas mauvaise du tout. Hadrian irait même jusqu'à dire qu'elle s'y prenait à merveille.

"Cypress…" fit-il sur un ton chargé de plaisir.

Sa voix était rauque, ou du moins beaucoup plus rauque qu'à l'habitude. Il voulait communiquer au moins qu'elle avait un effet sur lui, et l'appeler par son nom semblait être la meilleure façon de le communiquer.

Bientôt, elle s'arrêta, ses lèvres laissant derrière une verge luisante de salive et de présperme, et leva les yeux vers lui. Incapable de se retenir devant ce regard, le Vampire se pencha sur elle et plaqua sa bouche contre la sienne, sa main plaquant le visage de la gorgone contre le sien, sa langue s'immiscant entre ses lèvres pour une baiser qui, de toute évidence, avait une certaine passion derrière. Peut-être était-ce le renouveau de ses nerfs à vif, mais il était sincèrement embrasé pour cette beauté.

Après ce baiser, il l'aida à grimper de nouveau dans le lit, et s'allongea à moitié sur elle, entre ses jambes, les bras de chaque côté de sa belle personne, alors que le baiser redoublait en intensité. Entre eux, sa verge se pressait contre le bas-ventre et le ventre de Cypress. Il brisa le baiser, se redressant sur ses coudes pour séparer leurs visages et la regarda dans les yeux, ses cheveux noirs glissant de ses épaules et chatouillant le visage de la femme.

"Je ne veux pas vous faire de mal," dit-il entre deux souffles rauques. "mais ca me semble inévitable. Donc… n'hésitez pas à le rendre autant que vous le désirez."

Elle semblait avoir eu une éducation sexuelle respectable, donc Hadrian ne lui apprenait rien en ce qui concernait les premiers contacts. Mais au moins qu'elle ne se sente pas piégée dans une sensation inconfortable.

Par égard pour la jeune femme, et pour lui épargner la panique d'un homme s'enfonçant en elle à nu alors qu'elle s'était déjà exprimée sur son horreur de l'éventualité d'être enceinte, le vampire leva un bras et plongea la main dans un tiroir de la commode de nuit, farfouillant brièvement pour en tirer une capote. Il y jeta un coup d'œil, puis un autre, avant de la jeter dans un coin, et d'étirer le bras de nouveau. Après deux tentatives, il sembla trouver ce qu'il recherchait, et il se redressa, déchirant l'emballage d'un geste. Après l'avoir enfilé, le vampire caressa les hanches de Cypress.

Il eut un sourire en croisant son regard. Il ne sut dire s'il y voyait de la panique ou de l'excitation, car les deux étaient très similaires dans cette situation. Il voulut lui demander si elle était prête, ou si elle voulait arrêter, mais il décida de la laisser lui faire savoir d'elle-même.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 16 novembre 2025, 00:38:35 »
Cypress aurait aussi bien pu le crier à l'époumonnade que les mots "Je vous en prie, j'ai besoin de vous" n'auraient pas résonné plus fort dans l'esprit du vampire, qui était déjà fort attentif à tous les sons qu'elle émettait; les avantages d'être un prédateur. Que ce soit ses mots ou ses mains qui, manifestement, cherchaient à le délester de son pantalon, elle l'appelait à elle et, malgré toutes ses prétentions d'être un maître de ses pulsions, Cypress était une pulsion plus sauvage encore que la Bête. Chose terrifiante, quand il y pensait. Heureusement, à ce moment-là, il ne pensait plus autant.

Le canapé ne lui convenait plus. La position semi-assise, semi-couchée ne convenaient pas. Il ne pouvait pas l'observer et l'apprécier à sa juste valeur ainsi. Donc, il décida de changer l'endroit. De toute façon, le salong risquait, tôt ou tard, d'accueillir Lilyanne lorsqu'elle reviendrait de sa chasse, et il n'avait pas forcément envie de les présenter de suite. Le vampire démontra plutôt sa supériorité physique en soulevant Cypress.

Il ne la prévint que d'une seule phrase, et de très peu de temps;

"Accrochez-vous à moi," dit-il entre deux autres baisers.

Et il ne lui laissa exactement que deux secondes pour s'exécuter, car l'instant d'après, Cypress quittait le canapé, soulevée par les bras musclés du vampire, un geste qui parut si naturel et sans effort que même son souffle n'augmenta pas d'une note. Les jambes de chaque côté de sa taille, il la porta jusqu'à la pièce d'à côté.

La chambre d'Hadrian était sombre, sans fenêtre, avec comme toute source de lumière deux petites lampes qui n'émettaient qu'un très léger rayonnement qui laissait les occupants se distinguer, posée sur deux tables de chevets vide et sans décoration, autre qu'une montre laissée à l'abandon. Hadrian referma la porte derrière lui du pied, et porta la belle anglaise vers le lit, dans lequel il la déposa délicatement, sur une couverture de polyester noire douce. Le lit était propre, et partageait une légère odeur d'eau de cologne avec son propriétaire. Le vampire se pencha sur elle pour poser ses lèvres sur les siennes, encore une fois.

"Fermez les yeux," dit-il entre deux baisers. "… ou gardez-les ouvert, à votre aise."

Il y avait une chose qu'Hadrian n'avait pas goûté. Enfin, deux choses, mais la seconde ne viendrait probablement que bien plus tard, et pas sans cause. La première, et celle qui nous intéresse, était le goût de Cypress. Et par son goût… enfin, vous voyez où je veux en venir, si? Un autre baiser, puis il se releva, ses doigts caressant la joue de Cypress, sa gorge, et descendant doucement sur son corps jusqu'à atteindre son estomac, alors qu'il se relevait, laissant la lumière refléter sur sa peau pour laisser à Cypress le plaisir d'observer son premier amant à son aise, avant de s'agenouiller au pied du lit et de la tirer par les cuisses jusqu'à ce que ses fesses soient sur le bord. Une fois dans cette position, et offerte aux yeux cramoisis brillants du vampire, celui-ci lui adressa un dernier coup d'œil avant de se pencher sur son ventre et souffler doucement dessus, et poser un baiser, puis mordiller sa peau.

Cypress peut alors sentir la main du vampire quitter son abdomen, passant à côté de sa tête et glissant entre ses jambes, et le contact d'une main glaciale contre son intimité, tâtant d'abord ses grandes lèvres, et les détaillant doucement du bout des ongles. Sans se presser, les doigts du vampire vinrent trouver son clitoris, et tout doucement, il le stimula. Rien de bien exotique, certes, mais la faire attendre semblait lui faire plaisir, et donc, il fait rouler la bille entre ses doigts, il la pince et la tord doucement, puis recommence à la rouler, de plus en plus vite, avant de retirer sa main et de la remplacer par ses lèvres, qui vinrent à leur tour pincer le clitoris, puis l'aspirer entre ses lèvres pour laisser la langue faire son ouvrage dessus.

Mais Hadrian n'étant pas homme à s'arrêter à une action, sa main droite, jusque là inactive, agrippa le sein droit de la gorgone pour le malaxer, palpant cette chair sensible, brûlante, nue, alors que l'autre écartait les grandes lèvres pour faciliter le passage de la langue, qui maintenant s'aventurait librement sur cette intimité luisante d'humidité.

Cette gâterie ne dura que quelques petites minutes, mais suffisamment pour qu'Hadrian soit satisfait des gémissements de sa belle, moment auquel il se redressa et déboucla son pantalon. Il ne faisait pas tant un spectacle, mais il s'assura que le regard de Cypress était sur lui avant de retirer avec une lenteur modérée, son pantalon, se retrouvant donc à nu devant Cypress.

Sans être à l'image des statues grecques qu'on pouvait voir dans les musées d'art classique, Hadrian était physiquement en forme, et sous cette lumière, paraissait même un peu plus imposant qu'il ne l'était réellement. Son torse et abdomen était garni d'une pilosité légère, aussi sombre que ses cheveux et sa barbe. Son abdomen était garni de six abdos apparents. Plus bas encore, un pubis clair, pâle. Probablement fraichement rasé, ou du moins le semblait-il, et "plus bas" encore, ou du moins presque, une verge bien dressée, gorgée de sang. Peut-être encore la seule chose sur le corps d'Hadrian qui pouvait être chaud au toucher, et c'était parce qu'il y avait suffisamment de sang circulant à cet endroit pour le tenir ainsi.

Il regarda Cypress et lui sourit.

"Plus Ulysse qu'Héraclès, mais définitivement pas Persée." Plaisanta-t-il.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 15 novembre 2025, 16:57:02 »
« Encore… Plus… ! »

On dit, dans le folklore local, que le vampire n’a aucun pouvoir s’il n’a pas été invité à franchir le pas de la porte, et je crois que je n’ai pas vraiment besoin d’une invitation de plus. Je reviens encore à l’assaut de sa bouche. Sa peau avait encore monté de quelques degrés supplémentaires, et je sens son désir presque coller à la mienne ; ses émotions, communiquées à la fois par ses yeux et par ses gestes, sont si vives que je les entends presque. Une cacophonie de supplications insistantes, de désirs refoulés, d’anticipations inassouvies et de craintes… justifiées ?

Aucun mot n’est nécessaire. Mes mains glissent sur ses épaules, ses bras, et suivent la courbe exquise de ses flancs, de ses hanches, et de ses cuisses. Je la tire plus fermement contre moi, et je presse mon bassin contre le sien. Plus précisément, je presse la bosse de tissu retenant ma virilité, tirée de son inertie par l’excitation et par l’afflux de sang que je propageais dans mon corps, contre le tissu humide de la dentelle qui préservait présentement sa pudeur. Une préservation anecdotique, assurément, mais louable. Nos corps se frottent l’un à l’autre, alors que mes doigts creusent délicatement dans la peau de sa cuisse, la tirant encore plus fermement.

Finalement, je brise les baisers et, une main sur sa nuque pour lui supporter le cou, je pose de nouveau baisers sur son cou, et sa gorge, son buste. Sa poitrine se soulève devant moi au rythme de sa respiration, et j’entends son cœur battre follement dans sa cage thoracique. Son impatience, sa soif et son désir n’a rien à envier à ceux d’un vampire nouveau-né dont le progéniteur lui offre la première dose de sang frais. Dans un autre contexte, cela m’aurait peut-être attendri, mais dans l’instant présent, je veux simplement faire grimper encore plus l’intensité de ses sensations. Je retrouve donc la dentelle de son soutien-gorge et, faisant grimper mes doigts entre les cheveux (et les serpents) qui adornaient sa tête, je lui tire délicatement les cheveux vers l’arrière, forçant son buste à se redresser, et je fonds sur sa poitrine. D’un coup de dents acérés, je sectionne la dentelle, et les deux soutiens se séparent l’un de l’autre, libérant ses seins d’un coup.

Je ne saurais dire si Cypress ressent une quelconque colère à sentir son vêtement être ainsi malmené, et je m’en serais peut-être soucié si je n’avais pas les moyens de remplacer le vêtement. Toujours est-il que je fond sur ses seins comme l’aigle sur le lapin, et je couvre sa poitrine de baisers, tout en relâchant doucement la tension sur ses cheveux pour la laisser bouger librement, et pour éviter de me prendre des sifflements de protestations. Je remonte alors vers son sein gauche et, par suite de quelques baisers qui remontent jusqu’à son apogée, je m’empare de son téton érigé, tendu, sensible et, à l’odeur, gorgé de sang, et il me faut faire grande restreinte pour ne pas y plonger crocs, mais simplement le mordiller du bout des dents, et le suçer.

Vous, qui avez accès à mes pensées, pourriez croire que je pense beaucoup au sang et à planter mes crocs quelque part sur la personne de Cypress, et vous auriez absolument raison ; cette pensée de mordre, de manger, de consommer la vie d’autrui, ce n’est pas qu’une pensée, mais un instinct constamment en conflit avec la raison. C’est une lutte constante entre le moi et le surmoi, le vampire contre la Bête qui l’habite. Pour le vampire, il n’est rien de plus intense, de plus satisfaisant et de plus extatique que le baiser, le sacrifice rituel du sang d’une victime à la grandeur de notre monstre intérieur. Ce n’est pas pour rien que les vampires sont considérés comme la personnification même du viol et de la gratification personnelle ; c’est au détriment des autres que nous prenons notre plus grand plaisir, et même si le baiser est une expérience sensorielle inégalable pour la victime, c’est comme justifier l’abomination du viol pour la réaction physique de l’orgasme d’une victime. N’est-ce vraiment plus un viol parce que les sens de l’autre ont été stimulés à leur paroxysme ? La réponse est évidemment que l’extase n’efface jamais l’horreur de la chose.

Et il m’en prend beaucoup pour ne pas infliger cette horreur sur Cypress, non pas parce que je lui veux du mal, mais parce que la Bête en moi voit en elle une proie offerte, un sacrifice présenté à ses envies. Et donc, je dois la refouler. La dompter, la mâter, sans pour autant la renier.

Je recule après un moment, et je me rends compte que la morsure sur son sein gauche était un peu plus profonde que prévue, et je passe délicatement ma langue sur la marque de morsure. La salive du vampire est un mélange curatif, anesthésique et légèrement aphrodisiaque, normalement utilisé par le chasseur pour que la victime ne souffre pas du baiser et ne garde pas un souvenir trop négatif de l’expérience, et effacer les marques de son passage, ce qui permet au tout venant de justifier la marque violacée à leur cou d’un suçon intense, tout simplement. Pour Cypress, la sensation était comparable à ce picotement ressenti lorsqu’on est assis ou agenouillés trop longtemps sur une jambe.

Suite à cela, je lui caresse délicatement la cuisse, remontant les mains vers sa culotte, et je remonte pour lui murmurer à l’oreille.

« Permettez ? »

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: jeudi 13 novembre 2025, 21:23:07 »
Peut-être qu'il y a plus du serpent dans la gorgone que j'aurais pu l'imaginer, car dès le premier baiser, je la sens répondre à cette étreinte, et quelle étreinte. Sa main m'agrippe la nuque, l'autre s'agrippe à ma taille, et sa jambe m'attire plus près. Je la sens frémir, trembler et se braquer contre moi, faisant clair que toute retraite est interdite.

"Oh, Hadrian", fait-elle alors, mettant fin au premier baiser.

J'en viens à me demander si sa voix n'aurait pas quelque propriété surnaturelle, elle aussi. Que sais-je, peut-être que les gorgones partagent quelque chose avec les sirènes? Peut-… non. Arrête de penser, me dis-je, non sans adresser à Cypress un sourire qui se voulait rassurant. Tu as juste un peu oublié ce que c'est d'être humain. Elle te veut, et manifestement, tu la veux aussi. Alors, arrête de penser, et concentre-toi sur elle.

Une réflexion avec laquelle, pour une fois, mon cerveau est parfaitement d'accord, et donc décide, à son tour, de fermer un peu le côté logique. Après tout, être un vampire ne voulait pas forcément dire que j'étais devenu insensible. Certes, faire démarrer le moteur prenait un peu plus d'effort et de considération, mais une fois parti, qui sait.

Malgré son étreinte contre moi, je parviens, tant bien que mal, à retirer ma chemise, relâchement brièvement ma propre étreinte sur elle, puis je reviens à elle, entourant sa hanche et son dos de mes bras pour l'emmener de nouveau contre moi, plaquant mes lèvres contre les siennes. Je sens sa langue se presser contre mes lèvres et, avec un soupir enivré, je les entrouvre pour que la mienne vienne à sa rencontre. Le baiser grimpe drastiquement en intensité, et notre étreinte devient encore un peu plus serrée.

J'entend le crissement de protestation de sa jupe alors que je me presse contre elle, et je la retrousse davantage d'une main, la relevant jusqu'à sa taille, lui accordant une plus grande liberté de mouvement, évitant le risque d'endommager le vêtement et, bonus, m'accorde pleinement accès à ses jambes. Et quelles jambes. En fait… quelle femme. Plus je la touche, plus je la regarde, et plus je me rends compte que Cypress est d'une très, très rare beauté. Peut-être que je ne portais pas assez attention depuis son enlèvement, mais… à défaut de faire des statues elle-même, je connais quelques sculpteurs professionnels (et amateurs, ne se le cachons pas) qui seraient ravis d'en faire quelques-unes à son effigie. Peut-être que je lui offrirai l'opportunité, histoire de glorifier un peu la vanité de ses ancêtres.

Après quelques baisers de plus, je me décroche, non sans un certain mal, de ses lèvres, pour venir baiser la peau de son cou, mais sans y trainer, attentif au moindre geste de réflexe, histoire de ne pas ruiner le moment avec de la panique; après tout, il serait normal qu'elle voie la chose d'un mauvais œil; appelez-ça un racisme justifié, mais un vampire qui s'approche de votre nuque semble toujours sur le point de se faire un repas à votre escient, et si certaines personnes étaient très (voire beaucoup trop) intéressées par la chose, je ne voulais rien précipiter chez Cypress. Donc, plutôt que de m'arrêter là, mes mains descendent sur les boutons qui tenaient son haut en un morceau, et un à un, je les fais sauter, libérant son tronc et me laissant libre accès à son buste, dans lequel je viens poser quelques baisers fort appréciatifs

Une œuvre d'art.

Je remonte ensuite pour m'emparer de ses lèvres, mordillant légèrement la pulpe de sa lèvre inférieure, faisant bien attention de ne pas percer la peau de mes crocs, et je lui agrippe la taille, et je la soulève un peu pour l'assoir contre le dossier, plutôt que l'écraser contre le siège. Alors que je recule un peu, je regarde ses lèvres, et d'un pouce, j'essuie le rouge à lèvre que j'ai malencontreusement ruiné.

"Vous avez un petit tr—"

Au même moment où j'allais faire le commentaire, je perçois mon reflet dans ses lunettes, et je vois mes lèvres, et leur contour, couvert de traces de rouge à lèvres. J'aurais pu en rire, mais pendant un moment, je tâte mes lèvres pour m'assurer que je n'ai pas, accidentellement ou par instinct, cherché à lui soutirer du sang.

 Je prend alors la chemise que j'avais retiré plus tôt, et j'essuie un peu mes lèvres, ce qui me rassure un peu; c'était bien du rouge à lèvres. Je souris à Cypress, et je m'approche de nouveau, posant mon front contre le sien.

"Encore?" l'invite-je.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mercredi 12 novembre 2025, 22:48:42 »
« Si vous… envisagiez… de me… Um… séduire ? »

La séduire?

Suis-je en train de la séduire?

Peut-être. En tout cas, je cherche visiblement à la faire réagir. Et plus elle réagit, plus je veux qu'elle réagisse davantage. Est-ce de la séduction, ou un appétit?

De la voir fondre, battre en retraite sans y arriver, de lutter contre ces envies qu'elle rejetait des plus sincèrement, tout en ne pouvant faire autrement que d'y succomber lorsqu'une tentation trop forte ne se présente à elle, c'était presque comme me revoir dans les premiers jours de ma résurrection. Ses yeux, rivés sur moi, au travers de ses lunettes qui cachent à peine l'embarras qu'elle ressentait à ces mots prononcées de lèvres qui ont toujours lutté contre l'intention d'y donner voix, me donnent faim, comme la biche donne faim au prédateur affamé. Encore un autre instinct (tiens, d'où il vient, celui-là?) à réprimer.

"Et si, dans l'hypothèse où je serais effectivement en train de vous séduire," dis-je en posant délicatement le front contre le sien, juste assez près pour sentir l'odeur du thé sur son haleine. "Me demanderiez-vous d'arrêter?"

Ma main droite se pose sur la cuisse nue, chaude et galbée de Cypress dans un geste qui se voulait tentant, mais non pas empressé. Mon autre, toujours contre sa joue, décrit sa mâchoire, mon pouce suivant la forme de son menton pour remonter vers ses lèvres vermeilles, aussi vives et écarlates que le sang dans ses veines, et passer doucement sur sa bouche.

"Si je me tentais à embrasser votre bouche, me repousseriez-vous? Si je poussais la chose encore, peut-être plus… jusqu'où irons-nous avant que votre instinct ne vous pousse à vous y arracher?"

Je lui relève le menton, et son visage suit. Dans le reflet de ses yeux, où je plonge les miens, je vois mon reflet. Je vois la présence que j'ai. À ce moment précis, elle ne voit, ou ne peut voir, rien d'autre que moi. Ces yeux, remplis d'un désir renfrogné, pouvaient, et peuvent encore, me figer pour une éternité, sans que je n'aie la moindre façon de m'y arracher, et pourtant, je n'arrive pas à me défaire de cette attraction.

"Vous êtes dangereuse, Cypress. Très. Très. Très dangereuse… Et pourtant…"

Je me rends à peine compte de m'être encore penché sur elle. Tout ce que je ressens, l'instant suivant, c'est la sensation de ces lèvres de braise contre les miennes, et de ma main glissant de sa joue pour venir se glisser dans son dos et l'attirer contre moi, la relevant presque pour que son buste se presse contre mon torse. J'ignore ce que je viens de provoquer chez elles; de la colère? De la panique? Mais elle n'est pas seule. Je m'attends presque à sentir ses ancêtres se déchainer pour me repousser.

Ah, Hadrian. Tu as passé près d'un siècle sans faire une erreur aussi monumentale. Ou du moins aucune qui se résumait à un jet de dés pour déterminer si tu allais survivre, ou finir tes jours dans ce qui serait assurément une pose peut élégante si on venait à te retrouver.

Mais, si cela devait être ta dernière minute sur terre à cause d'un mauvais calcul… Je dois admettre qu'elle n'est pas si terrible, cette minute.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 11 novembre 2025, 23:40:22 »
"Um… je… Les deux ?"

Je m'attendais peut-être à une autre réponse, mais la façon dont elle prononce ces deux mots m'arrache un sourire; ce n'était pas complètement faux, assurément, mais pas complètement correct non plus. Dans sa voix, je sens un léger trémolo, surtout de la façon dont ses yeux, derrière ses lunettes, avaient déjà commencé à m'observer, et de la façon dont elle m'observe maintenant.

"Pas vraiment d'intimité, non… … Il vous faudra être adepte du voyeurisme si... Um."

Un sourire me monte aux lèvres.

"Si?"

Elle plaque une main sur sa bouche, et un silence s'installe. Je le laisse peser, non pas parce que je suis choqué de son allusion, mais tout simplement parce qu'elle mérite un peu d'être gênée, et aussi parce qu'il y avait un bienfait à l'exposer à un moment de gêne qui n'était pas foncièrement négatif. Comme elle m'a dit; elle n'avait jamais été à l'aise. Pourtant, même gênée, à ce moment-ci, elle ne me semblait pas mal à l'aise. Peut-être sortie de sa zone de confort, assurément, mais pour elle qui avait rejeté tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au sexe ou aux relations intimes, c'était probablement la réaction la moins averse qu'elle pouvait y avoir. Et, aussi loin que je me souvienne, c'est le seul moment qu'une femme, un enfant ou un animal m'a sincèrement arraché la pensée du mot "Adorable". Je remarque même le choc de ses ancêtres aux mots de leur descendantes.

Elle relâche la couverture, dénudant ses épaules. Essaie-t-elle de me séduire, maintenant? Non, assurément pas. Se rendait-elle simplement compte de la signification de ce geste? Surtout devant un vampire? Elle a les épaules et la nuque presque à nu, j'aurais juste à fondre dessus et à planter mes crocs dans sa chair, aspirer son s– Non. Vaut mieux ne pas y penser. Hors de ma tête, la Bête.

Ma main quitte alors le dos du canapé, et se pose sur l'épaule nue et chaude de Cypress, puis remonte doucement jusqu'à son cou, du bout des doigts, puis sa mâchoire et sa joue. Je m'approche encore un peu, et avant même qu'elle ne puisse protester, si elle en avait vraiment l'intention, je me penche sur elle, frôlant sa bouche avant de poser un baiser à la commissure de ses lèvres.

"Il me faudrait être adepte du voyeurisme si…?"

Peut-être que c'est puéril de la pousser à suivre ses idées. Honnêtement, je sais exactement ce qu'il lui ait passé en tête, mais il me semble important qu'elle admette, que ce soit à moi ou à elle-même, qu'elle n'est peut-être pas aussi averse à l'approche d'un autre qu'elle le disait plus tôt. Et je me rends compte que, même moi qui comptait quand même, au départ, de conserver un certain professionnalisme envers elle, je ne peux m'empêcher de constater que je suis celui qui lui fait des avances.

Et cela ne faisait même pas encore 48h.

Saloperie de syndrome de Stockholm inversé.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 11 novembre 2025, 18:37:25 »
Je dois admettre que j'avais deux théories en tête; soit elle adressait immédiatement mon sous-entendu, quitte à le rejeter, soit elle allait essayer d'éviter le sujet en mentionnant le livre de Noah. Et compte tenu de la rougeur et de l'embarras qui commence à s'établir sur ce visage pâle, je commence à soupçonner que ses intentions à mon égard ne sont pas, ou du moins plus, complètement professionnelle.

Je suis un vampire. Dans la conceptualisation moderne, je suis l'incarnation même du danger érotique et, dans les conceptualisations moins modernes, celle du viol de l'innocence par le démon. Et dans les deux cas, il y a un fond de vérité. Je suis simplement, au bas mot, un prédateur, et le prédateur en moi est presque motivé par la vulnérabilité de Cypress, au point que, malgré moi, mon regard commence à glisser sur elle à mon tour. Sur ses yeux, ses lèvres, son cou, et j'entends presque le battement nerveux de son cœur dans sa poitrine.

Je dois donc admettre quelque chose, autant à moi-même qu'à tout ce qui peut percevoir mes pensées; l'idée m'a, effectivement, à ce moment précis, traversé l'esprit. J'ai beau me parader comme un maître de la Bête, capable de résister aux pulsions les plus grandes grâce à mon sang-froid et à ma volonté de faire. Mais voilà, pour le meilleur ou pour le pire, une de mes failles se trouve dans la proximité émotive. Quelque chose en moi veut détruire cette confiance, cette intimité.

Je me contiens. À peine. En grande partie grâce à mes précautions; ma résidence au complet est non seulement mon antre, mais mon sanctuaire; la Bête ne peut y surgir ici.

"Une fois traduit, je comptais plutôt le détruire, grand dommage que ce serait, ne serait-ce que pour éviter qu'il ne tombe dans des mains que je préfèrerais ne jamais voir tenir cet ouvrage, mais je suppose que je pourrais le conserver et le dissimuler dans une de mes cachettes, et vous y donner accès," dis-je avec un haussement d'épaule. "Croyez-moi, Cypress, posséder cet ouvrage ne ferait que s'assurer que vous et vos proches ne deveniez des cibles pour des êtres déterminés à mettre la main dessus."

Elle m'explique alors le fonctionnement de son corps, m'expliquant la différence entre le côté droit et le côté gauche. Logiquement parlant, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour laquelle son sang pourrait changer de propriété, puis elle m'explique que sa volonté a également un effet sur la récolte. Encore une fois, je me plonge dans une réflexion, et j'ignore presque complètement sa référence à mes hommes pétrifiés; d'un côté parce que je n'avais pas grand-chose à faire de mes laquais, la plupart méritant un sort bien pire que ce que Cypress leur avait accordé, et d'un autre parce que je venais de trouver un sujet beaucoup plus intéressant pour mes attentions.

Je lève un bras pour prendre sa main dans la mienne. J'examine sa paume, et j'approche de mon nez. Je renifle sa paume droite, puis je fais de même avec la paume gauche.

"Intéressant… Très intéressant…" murmure-je. "Effectivement, l'odeur est différente…"

Et alors, une idée m'effleure l'esprit.

"Pardonnez-moi, j'ai une curiosité que je dois simplement satisfaire."

Je m'approche alors d'elle, davantage, posant le genou sur le canapé pour me redresser sur une jambe, posant les mains de chaque côté d'elle pour m'appuyer contre l'angle du canapé, et je continue mon examen olfactif; je n'ai pas besoin de m'approcher plus que de raison, donc je conserve une distance respectable. J'ignore le serpent qui m'adresse un sifflement chargé de ce que je ne peux que croire être un avertissement, et j'inspire le cou de la jeune femme, avant de me tourner vers l'un de ses serpents et lui accorder le même traitement.

Fascinant.

Évidemment, je ne peux pas avancer mes théories; soit son sang change de propriétés en raison d'un organe qui est stimulé par un muscle qu'elle contrôle elle-même, ou alors c'est un changement purement surnaturel influencé par sa malédiction. Honnêtement, parler d'organes et de glandes et autres, en dehors d'un traité scientifique… pas nécessairement un sujet approprié, à moins de vouloir effectivement passer pour Hannibal Lecter inspectant son prochain repas.

Après cet examen, je ne peux m'empêcher de remarquer la proximité que j'ai légèrement imposé.

Une autre curiosité s'impose alors.

"Dites-moi, Cypress; quelles pensées traversent votre esprit, en ce moment ? Le danger ? L'anxiété ?"

Je remarque un des serpents faire une tête fort peur reptilienne; plus du genre un ricanement de cartoon.

"… Vous n'avez jamais vraiment beaucoup d'intimité, je suppose?"

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 10 novembre 2025, 23:31:29 »
"Vous n’être peut-être pas psychologue, mais vous avez le talent de me remonter le moral en tout cas," me dit-elle sur un ton plaisantin.

Manifestement, l'idée de lui apporter du thé avait été bienvenue.

"Ne le dites pas trop fort," dis-je sur le même ton, reprenant place sur le canapé. "Si ça venait à se savoir que j'avais des moments de compassion, demain soir, j'ai soixante-huit lettres d'employés larmoyants. Vanessa la première!"

Le jour où Vanessa verserait une seule larme, je crois ce sera le jour où, à défaut de me préparer pour une lotterie qui ne me servirait à rien, elle aura également pris la décision de foutre le feu à mon plumard pendant ma torpeur. Une larme unique de plaisir sadique. Non, franchement, je ne suis même pas sûr qu'elle soit capable de stimuler suffisamment ses glandes lacrymales pour avoir ce résultat.

Je suis rapidement arraché à ma vilaine pensée envers ma secrétaire quand Cypress reprend la parole, parlant de pouvoir profiter d'un bon thé et d'un bon livre comme son passe-temps préféré.

"Je me rends compte, d’un coup, que ma façon de me détendre peut rappeler des habitudes de petits vieux à la retraite…"

Je lève la main, comme pour l'interrompre, mais plutôt pour chasser cette idée.

"Et alors?" lui demande-je. "Vos plaisirs sont les vôtres. Au moins, lire demande un minimum d'effort de concentration, alors que regarder la télévision… honnêtement, je ne vois moi-même pas l'intérêt. Payer un service pour que ce même service vous balance de la publicité et de la propagande pendant huit heures d'affilées. D'autant plus que la plupart des télévisions sont effectivement contrôlées par des entités qui… vous savez quoi? C'est un autre sujet, on en reparlera un autre soir. Pour ce qui est de livres policiers ou historique… historique, j'en ai quelques uns, mais comme ils auraient besoin d'être traduits, je ne sais pas si c'est vraiment ce que je pourrais appeler de la "détente", et—"

"C'est donc ça, le syndrome de Stockholm…"

Je crois qu'elle ne s'est pas vraiment rendu compte qu'elle avait dit ces mots à voix haute, encore moins pendant qu'elle m'examinait avec deux yeux qui, à mon humble avis, communiquaient beaucoup trop d'intérêt pour que je ne puisse pas l'interpréter comme une forme d'intérêt. Si elle avait toujours des réserves, et que ces réserves étaient toujours bien présentes chez elle, elle semblait plus à l'aise. Fort différent des regards jetés du coin de l'œil, elle me semblait comme si elle me regardait intentionnellement. Un regard dangereux, certes, et pas seulement parce qu'un simple coup d'œil par-dessus ses lunettes ferait de moi une statue fort élégante, mais aussi parce que, jeté à quiconque d'autres, ce serait presque perçu comme une invitation.

"Je suis ravi que vous me voyez sous un meilleur œil," dis-je avec ce même sourire mi-charmeur, mi-poli. "J'ai bon souvenir que ceux qui s'attirent votre mauvais œil finissent dans une position raide et dure."

Honnêtement, si j'avais le temps ou l'inclinaison sur le moment, et l'intention d'exposer cette jeune femme à mes facettes moins humaines, je trouverais probablement un de mes semblables pour le forcer à croiser son regard, et voir si notre malédiction renverse la pétrification.

Ce qui soulève d'ailleurs une autre question.

"Par ailleurs, j'ai cru comprendre que la pétrification que vous infligez est permanente, avec quelques histoires qui clament que seule la mort de la gorgone, ou son sang, peut renverser la pétrification. Est-ce vrai?"

Pendant un moment, je me dis que je peux juste la laisser me répondre, puis une idée, un peu malicieuse, me vient en tête.

"En échange de votre réponse, je pourrais vous faire une offrande de votre choix."

Si le sous-entendu est évident, ne serait-ce que par le fait que je me tourne pour lui faire face, lui laissant une vue un brin audacieuse de ma chemise entrouverte, le terme d'offrande est assez vague, à mon avis, pour lui donner un choix de réponse a, tout en me laissant le loisir d'examiner sa réaction, de voir si je pousse le bouchon trop loin ou si, au contraire, elle est réceptive à mes plaisanteries. De toute façon, je ne crois pas qu'il y ait quelque chose dans cet appartement qu'il me serait nécessairement difficile de me départir à sa requête. Peut-être seulement certains ouvrages de ma bibliothèque.

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