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Messages - Hadrian Kensley

Pages: [1] 2 3 ... 7
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: vendredi 12 décembre 2025, 18:24:01 »
"Je crois que bonsoir s'applique encore jusqu'aux petites heures du matin", commenta Vanessa à la réponse de l'invitée de son maître. "Mais à chacun ses habitudes. Bon matin, mademoiselle."

Le regard de Vanessa ne quittait pas Cypress alors qu'elle allait s'éloignait vers la salle de bain, et qu'elle se changeait. Impossible de juger si l'assistante du Tremere la regardait vraiment, ou remplissait juste son rôle de surveillance, du moins de l'extérieur. À l'intérieur, Vanessa examinait soigneusement le corps de la jeune femme, pour s'assurer qu'il n'y avait aucun signe de conversion qui aurait pu lui laisser croire qu'elle avait affaire à une nouvelle maîtresse; entre Hadrian et sa "fille", elle devait déjà partager ses attentions, elle n'était pas certaine qu'elle pourrait gérer les caprices d'une troisième maîtresse, encore moins un nouveau-né, et encore encore moins un mélange de gorgone et de vampire qui donnerait un résultat qu'elle n'était pas sûre de vouloir connaître.

Une fois habillée, elle revint, et prit place sur le canapé.

"Est-ce que les… Um… Courbatures ? Persistent longtemps, après une première initiation ?"

"Ça dépend toujours des femmes. Considérant l'absence de jouets chez vous, et l'absence de partenaire dans votre passif, vous n'avez pas vraiment eu de préparations adéquates. Il n'est rien que cette bru- que Monsieur Hadrian aurait pu faire de plus."

"Sont-elles toujours présentes après chaque… Étreinte ?" poursuivit Cypress.

"Non. Si les courbatures étaient récurrentes, aucune femme ne s'y prêterait de façon régulière. Certaines, plus fragiles, peuvent effectivement être sensibles et courbaturées après chaque rencontre, mais rien dans votre historique médical ne laisse supposer que vous êtes vulnérable à ce genre d'épuisement."

Le ton neutre de Vanessa, pour la première fois, semblait presque rassurant dans sa façon de parler. Elle conservait un incroyable professionnalisme, bien sûr, mais il y avait quelque chose de serein dans sa façon de parler.

"Mmh, plus important encore… Un vampire est-il fertile, nécessitant la prise de… Um… Contraceptifs ?"

"Non."

Voyant l'air inquiet de la jeune femme, Vanessa se permit un bref moment d'humanité et s'approcha d'elle, s'asseyant à ses côtés, mais avec un bon mètre de distance entre elles. D'un geste peu convaincant mais sincère, elle posa une main sur l'épaule de Cypress et y mit un geste de support et de compassion en serrant doucement les doigts.

"Les vampires sont morts. Leurs fluides sexuels, tout comme leurs cellules, sont infertiles. La seule façon, pour un vampire, de se reproduire est de tuer, et de réanimer un cadavre pour créer un nouveau vampire. C'est un rituel de sang. Il *existe* des vampires capable de se reproduire, selon mes rapports, mais ce sont soit des vampires d'une toute autre catégorie, ou alors le produit d'un rapport sexuel entre un vampire de sang extrêmement dilué et d'un ou d'une humaine."

Elle sembla hésiter un moment, avant de reprendre la parole.

"Si vous permettez, mademoiselle, je dois quand même mentionner trois choses, et cela parce que je me doute qu'il y a peu de chance que cette conversation vienne naturellement. La première est que, malgré tout, je recommande l'usage de contraceptifs lorsque possible. Les fluides des vampires ont des effets sur la physionomie humaine, et bien que vous soyez… différente… je ne peux m'empêcher de prendre en considération les chances que vous soyez fondamentalement humaine. Deuxièmement, à moins d'être grièvement blessée, ne vous aventurez pas à boire le sang de Monsieur, et cela doit être *absolument* une histoire de vie ou de mort. Et troisièmement… il viendra un moment où vous vous demanderez ce qu'est d'être mordue… je vous recommande fortement de résister à la curiosité. Je n'ai expérimenté le Baiser qu'une fois dans ma vie, pour une raison d'urgence où Monsieur devait absolument se nourrir, et Monsieur a dû réarranger mon cerveau pour oublier cette sensation, parce que, semblait-il, je ne vivais que pour renouveler l'expérience."

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: vendredi 12 décembre 2025, 01:39:44 »
Au moins, elle n'était pas déçue par ses mots, ce qui eut le bénéfice de relâcher un peu la tension qu'il sentait. Parler aussi sincèrement lui faisait l'effet d'avaler un verre d'alcool fort d'une traite; ca lui brûlait presque la gorge. Mais au moins, cette discussion semblait s'approcher de sa fin naturelle, et donc, ils pouvaient passer à autre chose.

Il sentit soudainement le doigt de Cypress, et son ongle, gratter le pourtour de sa blessure. La sensation était… inconfortable, pour le moins, mais elle était déjà plus gentille dans son exécution que Vanessa, qui aurait aussi bien pu le faire avec un torchon qu'avec une sableuse industriel, donc il ne rechigna pas trop, la laissant bandager sa blessure. Aussi longtemps qu'il l'eut, il ne pensa pas que quelqu'un se montra déjà aussi délicat à le traiter, que ce soit ses goules, littéralement des esclaves de l'esprit accroc à la vitae, ou Lilyanne, qui était juste trop petite et peu adroite pour faire le travail proprement.

Lorsqu'il sentit les mains de la jeune femme sur lui, puis son visage s'approcher du sien, il tourna la tête pour voir ce qu'elle faisait, et leurs lèvres se pressèrent les unes contre les autres. Un baiser doux, délicat. Elle avait raison; il avait des choses à faire. Des ennemis à tuer. Des choses à voler.

Mais cela pouvait attendre encore un peu.

Il la prit par la hanche et la tira contre lui, la faisant passer sur ses cuisses, en travers de lui, et passa ses bras autour de sa taille, la gratifiant d'un baiser plus passionné, puis d'un autre. Ses bras se resserrèrent contre elle, pressant son corps contre le sien, et il la garda comme ça, l'embrassant plusieurs fois, comme pour se donner, ou lui donner, assez de douceur pour endurer le reste de la soirée.

"Il manque d'heures dans une nuit pour faire, et vous faire, tout ce que je voudrais, mais vous avez raison; les affaires demandent. Et le plus tôt ce sera réglé…"

Il glissa une main sur la cuisse de la jeune femme et caressa le grain de sa peau, passant délicatement un de ses ongles nacrés sur sa peau à peine plus foncée eue la sienne.

"Le plus tôt ce sera réglé, le plus tôt vous serez libre de sortir à votre aise."

Il posa un baiser sur son cou, un autre sur sa joue et enfin un dernier sur ses lèvres. Ses bras la serrèrent une dernière fois, avant qu'il ne la repose sur le lit et se lève, manifestement à contre-cœur, car les plaisirs et les caresses de Cypress étaient un pronostic plus intéressant que celui de sortir, mais il le devait.

"Il est possible que je sois absent pour une nuit ou deux, si tout se passe bien. Si plus long…"

Il réfléchit un moment en se disant que dans le pire des cas possibles, il serait mort, donc pas vraiment un problème conséquent. Il secoua la tête.

"Ca ne sera pas plus long," se contenta-t-il de dire en retirant le peignoir, ouvrant les tiroirs de sa commode pour s'habiller.

Comme à son habitude, et simplement parce que c'était l'uniforme le plus imposant qu'il ne possède, il enfila un complet, noir cette fois, avec une cravate noire, une chemise rouge ainsi qu'un mouchoir de poche rouge. Il agrippa un peigne, ajusta ses cheveux noirs, lissa sa moustache et ajusta sa barbe, avant de se tourner vers son amante, et se dit qu'à se préparer ainsi, il devait avoir l'air fort vaniteux.

"Je vous assure que toute cette présentation est absolument nécessaire," dit-il, un peu pour la convaincre elle, mais il ne pouvait pas nier que c'était également pour lui-même.

Avec un dernier sourire, il se dirigea vers la porte et disparut de l'encadrage.

L'instant d'après, il réapparut dans le cadre de la porte, la regarda de la tête aux pieds.

"… Je ferai savoir à Vanessa de vous apporter vos vêtements. Mais je dois avouer… magnifique."

Une fois le compliment passé, il disparut de la porte, et Cypress entendit la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer, la laissant seule.

***

Ce n'est que deux heures plus tard que Vanessa apparut dans la pièce, sans même que la porte n'annonce son arrivée. Ce soir, plutôt que son complet, elle portait simplement une blouse blanche, déboutonnée jusqu'à la naissance de sa poitrine, ainsi qu'un pantalon lui remontant jusqu'aux hanches, bouclé d'une ceinture en fil d'argent et des escarpins noirs La Venelle. Elle posa la valise de Cypress sur la table du salon, et se dirigea vers la cuisine, sa main droite chargée d'au moins huit sacs d'épicerie.

Après avoir rangé l'épicerie, elle porta enfin son attention vers Cypress et sembla figer de surprise, la menant à lâcher son thermos à café sur le plancher, où il émit un tintement sonore de protestation. Son visage ne trahit, comme d'habitude, aucune émotion particulière, mais son langage corporel, inerte, laissa supposer qu'elle devait ne pas être complètement sûr de comment adresser cette situation. Son regard darda sur la jeune gorgone, jetant un œil vers le cou dénudé de la jeune femme, et sembla un peu rassurée de ne pas y voir de morsure.

Finalement, après avoir retrouvé le contrôle de son cerveau, ses jambes et sa langue, elle s'approcha de la jeune femme, fouilla dans ses affaires et tira une culotte en dentelle cramoisie ainsi qu'un pantalon. Elle sembla prendre un soutien-gorge en renfort, mais elle s'arrêta pour jeter un coup d'œil à Cypress, et remit le soutien-gorge dans la valise, comme pour dire "inutile d'emprisonner une œuvre d'art", et choisit pour elle un pull-over noir, neuf et confortable, ainsi que des chaussettes.

"J'ignore si vous voulez en parler ou non," dit-elle avec une voix calme. "Mais je vous écoute si besoin."

Elle ne précisa pas de quoi elle parlait, mais au moins, la porte était ouverte. Elle n'était pas naturellement de nature à discuter les indiscrétions d'autrui, mais elle supposa que cette expérience avait eu un effet sur la demoiselle, et comme celle-ci ne semblait pas avoir de copines… pas qu'elle eusse la possibilité de leur en parler même si elle en avait…

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: jeudi 11 décembre 2025, 20:46:12 »
" … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire."

Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.

"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"

"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."

Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?

"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."

Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.

"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."

Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.

"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."

Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.

"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."

Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.

Il relâcha la main et la laissa faire.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: jeudi 11 décembre 2025, 08:34:08 »
"Vous n'aimez pas partager votre lit ?"

Ah. Voilà ce qui la tourmentait. Elle était blessée, elle croyait qu'il l'avait délaissée maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait d'elle. Voyant la blessure dans son regard, il le quitta, suivant son épaule, puis son bras, jusqu'à sa main posée contre le clavier de l'ordinateur, dans laquelle il glissa la sienne, ses doigts se joignant aux siens, et il les resserra délicatement. Cypress put donc constater que la peau du vampire, déjà froide normalement selon son expérience de la nuit passée, était maintenant glacée. Aucun pouls ne battait entre leurs doigts maintenant entremêlés.

"J'ai été surprise de ne pas vous trouver à mes côtés, ce matin… Mmh… Tout à l'heure, plutôt."

"Je ne voulais pas vous laisser un mauvais souvenir, Cypress," dit-il. "Et entre le souvenir d'un lit froid, et celui d'un cadavre inerte, figé, mort, je me suis dit que le premier serait un souvenir moins déplaisant. Et vous rappeler mon état… vraiment, pendant que je vous regardais, l'idée me semblait absolument abjecte. Non pas que j'ai le moindre souci avec mon état; je suis bienheureux d'être ce que je suis, mais je sais que ce n'est pas un agréable souvenir pour d'autres."

Il remonta son regard, et plongea de nouveau ses yeux dans les siens.

"Vous connaissez peu de chose à mon sujet, et j'en connais tout aussi peu du vôtre. J'ai été… inconsidéré dans ma considération à votre égard, mais je vous prie de croire que c'était avec une bonne intention. Je ne savais pas quelle était la bonne solution, j'ai pris une décision. La mauvaise, peut-être."

Soudainement, il se tourna vers elle, et glissa un bras sous ses jambes, l'autre derrière son dos, et la souleva de terre, l'arrachant à son ordinateur; le travail pouvait encore attendre un peu, surtout pour quelqu'un qui pouvait vivre de jour. Faisant fi des protestations qu'elle pourrait avoir, il la porta alors vers le lit, et la posa dans la couverture encore chaude, et s'allongea derrière elle, passant ses bras musclés autour de son corps. Un geste, encore une fois, qui se voulait considéré et sincère. Tout en la gardant contre lui, il reprit la parole.

"J'aimerais vous dire que je peux anticiper toute chose. Et de façon générale, la nature humaine ne m'est pas étrangère. Je peux anticiper les actions et les réactions de gens avec lesquels j'ai un conflit; un ennemi est prévisible. Vous n'êtes pas mon ennemie, ni quelqu'un que je veux analyser à mes fins. Mais même si vous vous êtes confiée à moi, en esprit comme en corps, je vous suis foncièrement étranger, et vous m'êtes étrangère."

Il la serra un peu plus fort contre lui.

"Cela ne veut pas dire, cependant, que nous le serons toujours. Bien qu'au départ, je dois l'admettre, l'intention était de vous faire travailler d'arrache-pieds pour traduire ce papier, puis vous ramener chez vous en ne vous laissant que le plus vague souvenir de notre rencontre comme une histoire que vous ne seriez jamais à même de convaincre quiconque."

Lui redonner une vie normale après avoir kidnappée peut sembler être un objectif un peu perché, mais il aurait déployé des ressources considérables pour lui assurer un retour à la normale; c'était à ce point qu'il veut éviter les grands extrêmes, même pour ses collaborateurs involontaires. Un peu de manipulation mentale par-ci, un peu de gaslighting par-là, elle n'aurait pas été la première personne à reconsidérer l'entièreté de sa vie suite à une rencontre avec un vampire, surtout si celui-ci ne vise pas la solution rapide et simple du meurtre.

Sachant que cela pourrait être mal interprété, il enchaine; "Ce n'est cependant plus le cas. Pour le meilleur, comme pour le pire, nous avons franchis le pas de l'indifférence. "

Il se redressa sur son coude pour la regarder de profil, comme pour voir sa réaction, avant de souffler.

"Ce que j'essaie de dire, un peu pauvrement, c'est que je suis désolé, et que je regrette de vous avoir laissé, et que la dernière chose que je veux, c'est vous blesser."

Ce n'était pas une tentative de romance. Le vampire, tout comme la gorgone, était parfaitement conscient de la situation inhabituelle de leur rencontre, et de la breveté de leur fréquentation. Ils ont partagé un doux moment, et il ne le regrettait pas, et il ne voulait pas qu'elle le regrette non plus, mais ils étaient également deux monstres adultes. Si rien n'empêchait Hadrian de lui accorder ses attentions, sa considération et même son respect, c'était, du moins pour le moment, le maximum qu'il pouvait accorder, et demander.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 09 décembre 2025, 22:07:37 »
Dix-neuf heures frappa, et au moment précis où le soleil disparaissait du ciel, laissant le monde dans les premières pénombres avant la nuit, son corps dévora le sang dans son système, et le transforma en vitae, qui se rependit alors dans les veines du cadavre, le réanimant.

Hadrian ouvrit les yeux, comme s'arrachant à un cauchemar. Non; tous ses sommeils sont des cauchemars. Depuis sa métamorphose, et sans jamais de repos vrai. Il ne sortait pas de sa torpeur avec l'esprit embrumé par le sommeil. Pour lui, dormir n'était qu'une pause, entre le moment où il s'était assoupi, et le moment où il s'était éveillé. Il se redressa lentement du plancher de moquette, et remarqua la trace de sang sur le sol au niveau de son torse; le pansement continuait de saigner, comme toujours. Il jura intérieurement, puis tourna la tête vers la droite, puis vers la gauche, arrachant un craquement presque sinistre à chaque mouvement, et répéta l'exercice jusqu'à ce que la vitae se soit bien répandu dans tout son corps.

Il pivota sur lui-même, une fois la rigidité cadavérique moins présente, et se dirigea vers la porte, à laquelle il entra la combinaison de Lilyanne, pour déverrouiller le méchanisme et le laisser passer de l'autre côté, qui menait donc directement dans le salon.

Contrairement à ses habitudes, l'appartement semblait plus… vivant. Il n'avait presque jamais utilisé l'appartement pour y vivre, simplement pour y faire semblant de vivre, et remarqua la présence de Cypress, assise sur un coussin sur le sol. Il remarqua alors son air concentré. Au début, il ne voulut pas la déranger, car il voyait de mauvais ton de déranger quelqu'un qui se consacrait à son ouvrage, mais entre l'ignorer au réveil, surtout avec la nuit qu'ils avaient passée ensemble, et la déranger dans son travail, il évalua que la seconde option était définitivement la pire, et en bon diplomate, opta de risquer son agacement plutôt que de lui infliger une indifférence.

Il remarqua alors qu'elle portait ses vêtements, le laissant un moment dans l'incompréhension, avant qu'il ne fasse la connexion dans son esprit que Vanessa n'était surement pas repassée sans son ordre. Il s'approcha donc de Cypress et se pencha pour observer son travail, le peignoir entrouvert laissant à la jeune femme le loisir d'observer celui qui avait contribué à son plaisir de la veille et son inconfort du jour.

"À peine levée et vous travaillez déjà," dit-il avec un sourire, avec un ton qui se voulait aimable.

Il remarqua aussitôt un changement négatif dans l'expression de Cypress, et des serpents qui semblaient s'agiter différemment. Encore une fois, il ne pouvait pas lire les pensées, ou du moins pas sans faire un effort pour le faire, et celles des reptiles lui étaient particulièrement inaccessibles, mais il pouvait deviner que quelque chose les importunait.

Il pensa un moment à ce qu'il avait fait, ou pas fait, se refamiliarisant avec ce sentiment d'inconfort où un bon diplomate sait qu'il a commis une bévue, mais qu'il n'a pas les informations requises pour y remédier. Il essaya de reconnecter avec son humanité, mais même celle-ci, avec son cerveau d'homme, était incapable de comprendre instinctivement ce qui a bien pu mettre la jeune femme de travers.

Après un bref instant de réflexion précipité, il fléchit les genoux jusqu'à poser une main au sol, à côté de Cypress, et s'assit sur le sol à son côté, et l'observa un moment, en silence. Il n'était peut-être pas sûr de la cause de son malaise, mais il n'y avait aucun doute qu'il ne pourrait pas y remédier avant d'en avoir discuté.

"Je ne vais pas vous ignorer, Cypress," dit-il, brisant le silence. "Donc si vous avez quelque chose à me dire, ou à me demander, vous avez mon attention complète."

Et voilà encore ce ton conciliant de celui qui allait sincèrement écouter. C'est ce qui faisait d'Hadrian un criminel et un businessman aussi redoutable; il était attentif, considéré et mesuré. Que ce soit dans son attitude ou dans ses actions, il prenait les informations offertes et agissait en conséquence.

"Pour commencer… bonsoir, Cypress. J'espère que vous avez bien dormi."

Un petit coup d'épaule pour l'encourager à lui parler. À lui dire ce qu'elle avait en tête. Sa première préoccupation n'était pas de se rendre lui-même présentable, ou de lui demander si elle avait bien progressé, ou même de chercher à remédier à la situation vestimentaire de la belle gorgone; elle était sa première et, vraisemblablement, seule préoccupation.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 08 décembre 2025, 22:38:35 »
Et il ne se retint pas plus longtemps. Alors que la jeune femme se cambrait dans ses bras, et qu'il la sentait de nouveau resserrer les parois de son intimité sur sa hampe, comme pour le retenir, le vampire ne fit qu'un seule râle, la serrant plus fort pour la maintenir contre lui alors qu'il pressait son sexe dans les plus profonds recoins de la jeune femme et déversait en elle tout cet orgasme contenu et retenu depuis déjà plusieurs minutes. Il ne la libéra pas, et malgré la fatigue qui semblait la prendre, il ne la suivit pas dans ce soudain relâchement qui accompagnait normalement l'orgasme.

Il resta en elle quelques secondes, pantelant contre elle – une preuve de fatigue avec laquelle qu'il n'était plus vraiment familier, notons-le, car n'ayant pas besoin de respirer en temps normal–, son sexe pulsant encore ses quelques derniers tressaillements de plaisir. La sentant perdre pied, il l'entoura de ses bras autour de son abdomen, et se laissa choir avec elle sur le banc, l'asseyant sur ses cuisses, la libérant enfin des tortures du jet d'eau. Il manipula de nouveau les boutons de contrôle, et le jet s'arrêta, laissant simplement la douche se déverser sur le corps de l'étudiante, attirant doucement la tête de celle-ci contre son torse pour qu'elle puisse se remettre de l'expérience, et il la conserva dans cette position pour qu'elle puisse se reposer.

"C'était…"

Il dut réfléchir aux bons termes pour décrire ce qu'ils venaient de vivre, ou du moins ce qu'elle venait de lui offrir. Il ne voulait être ni trop formel, ni trop décontracté dans ses mots, et il tourna plusieurs formules dans son esprit avant d'opter pour quelque chose de plutôt simple;

"C'était sublime."

C'était le mot le plus proche de ce qu'il voulait exprimer.

Quelques secondes plus tard et son sexe dégonfla enfin, s'éjectant de l'intimité de la gorgone avec un dernier soubresaut, comme pour signaler la fin de cette expérience intense pour Cypress, chose qu'il avait l'impression qu'elle avait apprécié. Il attendit encore de bonnes minutes pour que tout ce qu'il avait laissé en elle fasse son chemin, et avec les petits soins d'un amant attentionné, il agrippa un linge propre et du savon pour la nettoyer, évitant de stimuler son clitoris qui, selon ses gémissements de tantôt, ne pouvait pas en prendre plus.

Il ferma alors le robinet de la douche et souleva délicatement la pauvre fatiguée dans ses bras, la portant hors de la douche, avant d'agripper un peignoir laissé à côté de la douche et l'envelopper dedans avec dextérité. Une fois bien enveloppée, et ne sachant pas que faire d'une tête avec des serpents, il agrippa simplement une serviette et la posa dessus, sans frotter. Après avoir passé un peignoir à son tour, il l'emmena hors de la salle de bain, vers le lit dans sa chambre, et la posa dessus, sans vraiment faire attention à l'humidité qui allait imprégner le matelas.

Le cadran affichait déjà six heures du matin; lui qui prévoyait sortir et faire comprendre à ses ennemis qu'ils avaient fait une grave erreur en s'opposant à lui devait maintenant repousser ses plans à la nuit prochaine. Maintenant qu'il constatait l'heure, il se rendit compte que la fatigue qui accompagnait le lever du soleil faisait "battre" son cœur jusqu'à ses tympans. Le sommeil d'un vampire n'avait rien d'élégant, car laissant celui-ci dans un état de mort presque complet (et donc un peu perturbant pour ces belles gens), il s'empressa de bien couvrir la jeune femme, la gratifiant d'un dernier baiser sur la joue avant de s'en départir, comme à regret. Il tituba vers le salon, puis vers la deuxième chambre du grand appartement, et se laissa choir sur le lit. Mécaniquement, la porte de la chambre se verrouilla à double tour, pour protéger son résident, et Cypress ne le verra plus jusqu'à la nuit suivante… si elle venait à s'éveiller avant lui.

Il n'atteignit même pas le lit quand son cœur s'arrêta complètement, et il tomba au sol, comme un pantin auquel nous aurions coupé les fils. Il cessa de respirer. Et bientôt, il devint raide comme la mort.

7
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 08 décembre 2025, 07:45:32 »
Elle chantait encore son nom, avec une note harmonieuse comme elle savait le faire. Ses lèvres étaient entreouvertes pour laisser passer des séries de gémissements presque sans fin, une mélodie qui envahissait complètement la salle de bain, couvrant presque le son de l'eau qui déferlaient sur eux. Il pouvait presque goûter sur sa peau le plaisir qu'elle ressentait sous la forme des perles de sueur qui, sous les gouttes d'eau de la douche, disparaissait à leurs pieds aussitôt étaient-elles apparues. Elle lui demanda, presque ordonna, qu'il poursuive, qu'il ne s'arrête pas un seul moment, et son endurance sembla presque même encourager le vampire, qui en oublia alors qu'il avait affaire à une amatrice dans le domaine.

Enfin… amatrice…

Lorsqu'elle se pencha devant lui, les bras contre le mur, le dos arqué, pressant ses fesses contre son bassin pour le faire reculer, et lui demanda de la prendre plus fort encore, il ne sût vraiment s'il aurait même pu la considérer comme telle. Et donc, il se concentra juste sur elle, sur ses désirs qui, de toute façon, mènerait à son propre plaisir. Les mains d'Hadrian se posèrent sur les hanches pleines de la gorgone, ses ongles de nacre se déformant subtilement pour éviter d'entailler cette peau sensible, fragile et exquise.

Il continua donc, inlassablement, de pistonner sa belle amie, d'abord en lui tenant les hanches à deux mains, puis s'appuyant d'une main contre le mur pour s'éviter de se le prendre en pleine tête. Plus elle gémissait, et plus longtemps encore continua-t-il son ouvrage, inlassablement, jusqu'à ce qu'une idée lui vienne en tête.

Un peu plus tôt, il lui semblait que la jeune femme avait eu une espèce de petit gémissement quand le jet au sol s'était activé, et pas simplement de surprise. Il jeta rapidement un coup d'œil au sol, et ajusta très légèrement la position de la jeune femme pour l'aligner au-dessus du jet, et du pied lui écarta les jambes de quelques centimètres de plus, avant de se pencher sur elle et de poser un baiser sur son épaule.

"Pardon," souffla-t-il à l'oreille de Cypress.

Il ne s'excusait pas vraiment; il n'y avait aucune sincérité dans ce mot, mais il crut que cela n'était que politesse de lui présenter des excuses alors que sa main posée au mur ne touche la télécommande de la douche, et qu'il presse deux boutons. L'instant d'après, un son de moteur émana du mur et une petite vibration se fit de nouveau sentir du sol, et en moins de deux secondes, le jet du sol expulsa contre l'intimité de la jeune femme une eau à forte pression. Le chaud liquide, concentré en un trait continu, frappa directement entre les cuisses de la jeune femme, et martela sans pitié son bourgeon d'amour.

Et alors que l'eau sous pression stimulait encore plus qu'il n'aurait pu le faire à la main ce petit bout de chair gorgé de sang, le vampire augmenta encore la vitesse de ses coups de rein, stimulant encore plus cette pauvre femme dont la féminité devenait un geyser de sensations. Et si ses jambes venaient à se dérober, nulle crainte, car la main d'Hadrian avait quitté sa hanche pour venir se poser contre son abdomen, lui offrant son support.

Bientôt, le vampire dût cependant se rendre à l'évidence; il ne tiendrait pas plus longtemps, parce que non comptant d'être stimulé par un coït intense, les vibrations du jet d'eau qui frappait contre l'intimité de Cypress se répandaient également en elle, et le vampire tenait déjà aux derniers fils de sa raison, alors que le plaisir grimpait encore d'une case. Et encore d'une.

Il se pencha sur elle et, instinctivement, son emprise se resserra, alors qu'il posait ses lèvres contre les siennes.

"Je ne tiens plus… Ma douce Cypress…" dit-il entre deux baisers, pressant son bassin contre les fesses de la jeune femme.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: vendredi 05 décembre 2025, 19:47:51 »
Encore une fois, le vampire et la gorgone s'unirent. Cette fois, sans la protection de la capote qui, malgré les avancées technologiques dans le domaine, ne parvenaient pas encore tout à fait à simuler la sensation d'un coït à nu, le vampire eut un râle de plaisir irrépressible. La chaleur de sa partenaire l'envahissait complètement, imprégnant sa peau et se répandant dans le reste de son corps, et il pouvait sentir chaque centimètre de cette intimité chaude et humide passer sur son gland sensible. Il ne put s'empêcher de penser à l'ironie de sa situation s'il devait, plus tard, se guérir lui-même d'une addiction à cette jeune femme, plutôt que l'inverse.

L'aisance avec laquelle elle était passée de cette personne timide et réservée de leur premier ébat à cette femme pleine d'assurance et naturellement sensuelle l'avait surpris, bien sûr, mais elle ne semblait pas manquer d'une certaine éducation, ni d'imagination, malgré ses réticences, donc il se garda bien de laisser paraître cette surprise sur son visage, se contentant plutôt d'observer le sien, la façon dont elle fermait les yeux, un instant, alors qu'elle laissait son membre progresser en elle, le mordillement de sa lèvre inférieure quand elle les rouvrit pour plonger de nouveau son regard vers le sien, le sourire tendre qui dessina ses lèvres avant qu'elle revienne plus près pour embrasser son coup.

Cypress rechercha la proximité, et donc Hadrian la sentait à tout moment contre lui. Ses bras entourèrent les reins de la gorgone et, sans imposer le rythme, il suivit ce mouvement sensuel des reins, tout en la gardant contre lui, sentant contre son torse ces mamelles aux tétons durs, ce frottage de la peau chaude contre la sienne, toujours fraîche. Elle murmura son nom, avec une voix si douce, si délicieuse, qu'il sentait encore ces instincts humains, ces instincts d'homme, qui reprenaient le dessus, et donc il raffermit sa prise sur elle, tout en suivant toujours son mouvement, et en venant à la charge par-dessous, venant à sa rencontre alors qu'elle s'abaissait sur lui. Il croyait vouloir la voir prendre son plaisir elle-même, mais de l'entendre prononcer son nom avec cette note tentatrice, c'était plus.

Après un moment, elle lui prit la main, et il ramena son regard sur ses expressions. Le plaisir et l'extase qu'il y voyait lui donna l'impression de gonfler encore un peu en elle, une impression qui pouvait tout aussi bien être vraie, car il sentait les parois de la jeune femme se resserrer sur lui il suivit son geste, et sentit la perle sensible, gorgée de sang, contre sa paume.

Et il coopéra. De la paume de sa main, il pressa le clitoris de la gorgone. Il la fit rouler sur sa paume, puis la stimula de ses doigts, le petit organe devenant pour un bon moment l'objet de l'intégralité de son attention. Elle se crispait davantage contre lui, et il savait qu'elle ne tarderait pas, donc il décida de la récompenser pour avoir exaucé sa requête. Il glissa sa main libre sur la croupe de Cypress et, tout en lui pétrissant la fesse, il prit les devants, alors qu'elle ralentissait pour retarder son propre orgasme, et il la souleva avec lui, plaquant le dos de la belle contre le carrelage chaud de la douche, et il reprit le geste de plus belle. Alors qu'elle s'élevait aux nuages, son corps subissait les assauts passionnés de son amant, qui ne la laissa même pas reprendre ses esprits.

Il profitait de ce moment où les sens d'une femme était à leur paroxysme, plaquant ses lèvres contre son cou, et juste au moment où elle reprenait enfin contrôle d'elle-même, il la laissa retomber sur ses pieds. D'un geste, il la retourna contre le mur, plaquant son torse contre son dos, glissant ses mains dans les siennes et les plaquant également au carrelage, tout en faisant claquer ses hanches contre les fesses rebondies de cette belle gorgone, ignorant complètement les serpents qui se déplaçaient sur sa tête pour lui faire de la place. Dans cette position, le membre du vampire heurtait régulièrement les tréfonds de la jeune femme, pressant contre son col utérin, stimulant le cadran nord de son intimité sans merci, et tout cela, malgré cette absence de merci, il conservait une tendresse pour elle, lui offrant ses lèvres, ses baisers, ses caresses sans retenues ni réserve.

Ses mains remontèrent les bras, puis vinrent se poser sur ses seins, qu'il pétrit fermement et tendrement, les protégeant du carrelage, et il l'attira contre lui, l'écartant un peu du mur.

"Je n'ai pas envie d'arrêter," avoua-t-il au creux de l'oreille de la gorgone. "Ce sera vous qui devra le faire, Cypress…"

Il savait que c'était injuste de mettre la responsabilité sur ses frêles épaules, elle qui n'était qu'une débutante dans les plaisirs de la chair, mais c'était également ses moments. C'était sa première fois, et il voulait qu'elle se sente en contrôle, qu'elle décide, même si ces décisions étaient embuées par le plaisir.

Il glissa une main entre les cuisses de la jeune femme, abandonnant son sein droit, et vint nouveau stimuler sa perle d'amour. Un geste cruel, un geste qui l'empêcherait peut-être même d'objecter, mais elle semblait apprécier ce genre de stimulation, et il avait bien l'intention d'y donner toute l'attention qu'elle méritait.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 30 novembre 2025, 22:00:01 »
"Hadrian, puis-je essayer… Quelque chose ?"
"Essayer qu-"

Encore une fois, comme toujours, Cypress le prit de court. Elle ne le laissa même pas l'interroger, et la position changea dans une succession de gestes assez rapide pour qu'il n'eut pas le temps de s'y opposer.

Il aurait pu continuer contre le gré de la jeune femme, et de la voir se faire violence à ses caresses lui arracha ce même inexplicable sentiment de frustration que les animaux ressentaient à se faire arracher un jouet, un sentiment qu'il réprima immédiatement derrière ce masque de gracieuseté qu'il utilisait si fréquemment. Il remarqua notamment l'effort qu'il lui prit d'utiliser ce masque avec Cypress, comme s'il se sentait mal de lui mentir. Il prit une note mentale d'adresser ce problème plus tard.

Il se retrouva donc assis sur le banc, et vit cette jeune femme poser un genou à sa droite, et un autre à sa gauche, se rapprochant encore jusqu'à ce que leur corps se touchent de nouveau. Il leva la tête pour la regarder, et recueillit sur les lèvres s'abaissant vers lui un autre baiser passionné. S'y abandonnant, le vampire dégusta les lèvres et la langue de cette jeune femme, alors que ses mains, réchauffées par l'eau chaude de la douche, se posa sur ses cuisses, et les remonta lentement jusqu'à ses hanches, non sans faire un arrêt fort mérité sur cette croupe ronde et voluptueuses pour un délicat, mais mérité, pétrissage. Une fois sur les hanches, il la soutint, autant qu'elle le laissa la soutenir.

" Je ne vais pas mentir en disant que j’en ai toujours rêvé, mais… Je suis curieuse… Des sensations qui changeraient dans cette position…"

"Eh bien, il n'y a qu'une façon de le savoir, autre que la théorie," dit-il sur le même ton susurrant.

Il la tira doucement vers le bas, jusqu'à ce qu'elle soit bien assise sur lui, son membre, naturellement dressé vers le plafond, glissant sous elle, le gland traçant la raie de ses fesses avant de s'arrêter au bas de son dos, jusqu'à ce que le visage de Cypress soit devant le sien. Il remarqua, cette fois-ci, la différence de taille, car malgré le fait qu'elle était assise sur ses cuisses, le visage de la jeune femme était de nouveau plus bas que le sien. À peine, mais quand même. Cela le fit un peu sourire.

Il se pencha donc sur elle et s'empara de ses lèvres de nouveau.

Les mains du vampire quittèrent les hanches de la gorgone et descendit jusqu'à ses fesses pour reprendre le pétrissage de tantôt, ses doigts tâtant et massant cette chaire tendre et, pourtant, il détectait du muscle non négligeable. Peut-être le résultat du port des talons hauts, ou encore du gym. Il se rendit compte, encore une fois, qu'il ne savait pas grand-chose de cette jeune et élégante créature au-delà de ce qu'elle lui en avait brièvement dit, et de ce qu'il avait vaguement lu sur un rapport.

Les mains soulevèrent doucement les fesses de Cypress, la relevant sur les genoux, et le sexe du vampire se retrouva de nouveau sous elle. Comptant un peu sur sa capacité à se tenir d'elle-même, les mains d'Hadrian remontèrent sur ses hanches, et il ajusta légèrement l'angle pour que son sexe soit bien aligné avec le sien et, des mains, la poussa vers le bas, faisant fléchir les genoux de la jeune femme jusqu'à ce que sa virilité se presse à sa fleur, puis s'enfonce lentement en elle alors qu'il la fait descendre toujours plus bas.

Encore une fois, la chaleur et le plaisir du coït enveloppa son membre turgescent, enflammant ses sens et lui arrachant un soupir de plaisir. Il l'embrassa encore une fois, avant de poser son front contre l'épaule de Cypress.

"Vous me donnez chaud, Cypress," dit-il, incapable de décrire plus exactement cette sensation de bien-être qui se répendait en lui.

Il se demanda si c'était également son cas, et donc il leva les yeux vers le visage de la jeune femme pour y lire son expression.

Il posa ensuite un baiser sur ses lèvres.

"Serait-ce déplacé de vouloir vous regarder explorer vos sensations?"

Autrement dit; il voulait la voir prendre son pied, la voir rechercher et saisir ce plaisir de ses propres actions, plutôt que de les lui prodiguer. L'idée de la voir danser sur lui, et se stimuler pour son propre plaisir et les expressions que ce beau visage lui montrerait enflammait encore plus l'esprit du vampire.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 24 novembre 2025, 19:22:43 »
"C'est vrai que vous aviez mentionné ne jamais avoir eu de… partenaire."

Certains pourraient croire que parce qu'elle n'avait pas connu les affaires de la chair qu'elle n'avait jamais eu de relation amoureuse, mais c'était une idée fort naïve. Beaucoup de femmes, même de la connaissance d'Hadrian, n'éprouvaient que peu d'intérêt pour la chose, et d'autres même préféraient simplement infliger à d'autres les plaisirs plutôt que les recevoir.

Hadrian sembla presque surpris quand elle lui attrapa les cheveux et l'attirant contre elle, pressant sa tête contre cette poitrine aguicheuse et chaude. Au début, il pensait qu'elle cherchait à le provoquer, mais au contraire, elle semblait plutôt juste rechercher sa proximité. Quelle relation étrange commençait à s'établir entre ces deux personnes qui, déjà rare par eux-même, venant de deux pays forts éloignés, s'étaient retrouvé dans un monde encore plus lointain et étrange. Un baiser de lèvres vermeilles se posa sur son front et, de réflexe, il l'enlaça plus fermement, fermant les yeux pour un bref moment, pour profiter de cette intimité, de ce moment fragile qu'il sentait ne pas pouvoir perdurer.

Elle lui explique qu'il semblait avoir gagné l'approbation des gorgones, et que le fait qu'elles se tenaient tranquille ne faisait que le prouver. Il eut un petit sourire à l'égard des serpents qui, pour leur part, serpentinaient, et le mot est faible, sur le corps et les épaules de Cypress pour profiter de la douche pluvieuse. Il se dit que, vraisemblablement, quand elle les disait "calmes", elle parlait d'une autre forme de calme, car il ne pouvait s'empêcher de les trouver plutôt excitées, au contraire.

"Et ai-je marqué quelques points avec vous?"

Comme toute réponse, il la sentit le ceinturer de ses jambes, et le tirer plus près. Il sentit le contact de son bas-ventre contre son abdomen, et ses bras se resserrèrent sur elle à son tour, avant qu'il ne lève les yeux pour la regarder et croiser ses beaux yeux derrière ses verres d'émeraude. Il remarque alors à son air un brin lubrique et excitée, qu'il avait encore quelques buts à marquer avant qu'elle ne se fasse une idée.

N'étant pas homme à faire languir –du moins pour le moment, car c'est absolument faux–, il se redressa sur les genoux, faisant glisser ses jambes de ses flancs à sa hanche avant de se pencher de nouveau sur elle. Devant une telle invitation, la faire patienter pour un nouveau baiser lui semblait presque grossier, et donc il vint à sa rencontre, posant ses lèvres contre les siennes, et laissant sa langue envahir sa bouche et trouver sa camarade pour l'entrainer dans une valse passionnée. Hadrian avait dû bouger un peu vite, car il sentit un frétillement contre son torse qui n'était assurément pas dû aux seins de Cypress, avant de remarquer le pauvre reptile qui, dans son approche soudaine, s'était retrouvé coincé entre le sein de la gorgonne et le torse du vampire. Une fois la pression relâchée, le serpent se fit rapidement violence avec un sifflement qu'Hadrian ne parvint pas à discerner comme étant gêné, excité ou agacé. Ses talents de décryptage des expressions faciales étaient, tristement, bien inutile devant des reptiles.

Il souffla un petit rire, puis il ramena son attention sur Cypress, venant poser des baisers à ses lèvres, sa mâchoire et son cou, ses doigts remontant doucement ses cuisses pour qu'une se glisse sous ses fesses et s'empare de la droite pour la malaxer délicatement et l'attirer plus près, l'autre gravissant lentement son flanc, le frôlant des doigts, jusqu'à remonter sur son sein et faire de même. Il la poussa dans l'alcove jusqu'à ce que le dos de la jeune femme soit bien adossé au dossier.

La pauvre gorgone n'allait pas finir cette soirée en étant capable de marcher où que ce soit par elle-même, et quelque chose lui disait, intérieurement, qu'elle courait précisément après ce résultat.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: samedi 22 novembre 2025, 01:05:42 »
Ne pouvant pas comprendre les conversations des gorgones, et ne pouvant pas non plus détecter la pensée d'un reptile, Hadrian n'a pas pu renflouer son égo avec les louanges de celles-ci. S'il avait su qu'elles étaient ravies de la première fois de Cypress, il aurait peut-être même osé un sourire un peu crétin du mâle imbu. Mais, à la place, il conserva ce sourire courtois et respectueux de celui qui voulait donner du bon temps à la jeune femme.

Quelque chose Hadrian ne remarqua pas sur le moment, mais que Vanessa lui fera remarquer plus tard pendant la soirée suivante, c'est que Cypress avait réussi l'exploit de lui faire oublier les affronts de la journée; il ne pensait plus à l'assaut qui avait été fait sur sa demeure. Il ne pensait même plus au Livre, ni à ce qu'il représentait, et si elle se garderait bien de faire une comparaison désobligeante, il semblait même avoir redécouvert des côtés plus humains de lui, simplement parce que Cypress semblait se foutre éperdument de sa condition, son charme ou ses ressources, et… eh bien, comme toute créature de sang chaud, il semblerait que le sexe avait cet avantage de calmer les autres émotions.

Il la guida donc vers la douche, ses doigts se resserrant doucement sur ceux de la gorgone en réponse à son geste. Tout comme elle, il en venait un peu à oublier qu'il était censé lui inspirer de la terreur plutôt que de se montrer aussi agréable et docile. Il lut dans son regard sa confiance, et il eut un petit pincement au cœur, car bien qu'il ne la traitât pas aussi mal que d'autres personnes qui avaient eu l'infortune de croiser son chemin, il en aurait été bien autrement si elle avait cherché à s'échapper, ou à lui causer des problèmes. Et maintenant, le voilà qui voulait la contenter, plutôt que de l'intimider ou de la manipuler à faire ce qu'il désirait, comme s'il savait qu'en la contentant, elle chercherait également à le contenter.

Une relation étrange, bien différente de celle qu'il avait normalement avec les autres, incluant les hommes et les femmes qui partageaient ses activités illicites.

D'un geste de la main, le vampire la fit passer devant lui, et ferma derrière eux la porte de verre. Ses bras, musculeux, se refermèrent sur sa taille, pressant doucement son torse contre le dos de la gorgone. Il activa alors le jet de la douche, et un torrent d'eau chaude se déversa sur eux; du plafond, des jets de chaque côté de la douche, même en dessous, arrachant au vampire un grognement agacé. Sa main chercha le cadran de la douche, et après trois secondes de panique, il réduisit la pression à un niveau plus acceptable et ferma les jets, ne conservant que la douche.

"Pfft! J'ai oublié que je m'en étais servis plus tôt."

Rien de tel qu'être assiégé de tous les côtés pour retirer toute trace de sang. En vrai, c'était aussi une belle expérience, mais probablement plus agréable lorsque ce n'était pas infligé sans préavis. Il ajusta les cadrans encore pour activer une pluvieuse douce. La douche, comme mentionnée plus tôt, avait un banc, ou plutôt une alcôve, avec d'autres jets au niveau des épaules, du dos et des flancs, et donc, en bon hôte, il fit asseoir Cypress. Consciente qu'elle était probablement encore sensible, il agrippa le savon et une éponge, et se mit à genoux devant elle, avant de lui prendre un pied et de le frotter doucement avec une éponge savonneuse.

Heureusement, l'eau chaude perlant sur le corps de Cypress ne tarda pas à chasser l'odeur du sang, et bientôt, il sembla un peu plus détendu, et continua son ouvrage.

"Il y a longtemps que je n'ai pas été aux petits oignons pour quelqu'un," remarqua-t-il à voix haute.

Il laissa tomber le savon et posa ses mains sur la jambe de Cypress, s'approchant d'elle en laissant ses doigts courir sur elle, jusqu'à ce qu'il se retrouve devant elle, l'eau chaude perlant sur son corps, ses cheveux collant à son visage et ses épaules. Ses doigts remontent jusqu'à ses hanches et avec une force contrôlée, il les masse de ses grandes mains pendant quelques secondes avant de glisser les mains derrière elle et venir lui masser délicatement le bas du dos, tout en l'attirant un peu plus près, jusqu'à ce qu'elle soit de nouveau contre lui et qu'elle doive baisser la tête pour conserver le contact visuel.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mercredi 19 novembre 2025, 23:54:48 »
"Wow…"

Au moins, la chose ne semblait pas avoir laissé un mauvais souvenir pour elle, et même, Hadrian eut droit à un compliment comme quoi le ressenti de ses ancêtres faisaient pâle figure. Probablement que c'était pour cela qu'elle avait mauvaise opinion; comment une chose aussi peu engageante avait bien pu causer autant de tracas dans la vie de sa mère, et donc dans la sienne par extension, si ce n'était que par une simple addiction ?  Elle pointa la chose, d'ailleurs, mentionnant qu'elle s'était peut-être fait tout un cirque pour rien.

"Je ne saurais dire," dit le Vampire en caressant doucement le dos de la jeune femme, la laissant prendre place confortablement sur son torse. "Donne-toi quelques jours, et si tu te présentes à la porte de ma chambre en petite tenue en demandant une séance de plus, il sera toujours temps de se poser des questions."

Un sourire à cette idée flotta un moment sur le visage d'Hadrian. Un souvenir un peu triste d'une esclave du sang devenue complètement obsédée par son maître qu'elle en était devenue prête à tout pour ne serait-ce qu'un moment de son attention, et qui s'était donc offerte dans tous les sens du terme à celui-ci. Hadrian avait vécu des situations similaires, quoi que pas aussi intense, jusqu'à maintenant. Il n'était pas au-delà de la création de ces esclaves, et il en avait d'ailleurs plus qu'il ne l'admettait, car ils étaient tous forts utiles dans leur fonction, et plus facile à manipuler ou à contrôler que les humains normaux, et rendaient la vie du vampire d'une simplicité presque addictive, mais il répugnait d'être le centre de l'attention.

Il laissa Cypress dans ses pensées, et remarqua son regard sur lui. Il n'y avait pas une crainte, ou une appréhension. Sans avoir besoin de lire son esprit, il pouvait voir à son regard une forme d'assurance, de confiance; elle n'avait pas peur de remettre la chose. Il eut un bref sourire, avant de se pencher sur elle et poser sur sa bouche un délicat baiser, passant ses bras autour d'elle, avant de remarquer, avec le mouvement, l'odeur du sang qui lui montait aux narines. Il eut le bon réflexe de briser le baiser à l'instant exact où son instinct semblait sur le point de s'activer, et recula prestement. Un grondement rauque lui échappa, et il secoua la tête.

Imbécile, se dit-il avec un reproche. Évidemment qu'elle saigne. C'est déjà une chance que tu ne l'aies pas senti pendant.

"Hm… Pardon. C'est le sang, et la Bête se fiche un peu d'où il provient." Dit-il sur un ton apologique. "Que dirais-tu d'une douche et puis d'un bain chaud?"

Encore du tutoiement. Plus l'ambiance se relâchait, plus il trouvait que le vouvoiement leur convenait mieux.

Son offre mariait deux projets; le premier, la débarrasser de l'odeur du sang et éviter ce qui, pour lui, serait probablement une expérience fort satisfaisante avec des dommages irréparables, et pour elle, une catastrophe qui, en comparaison, ferait du sexe une addiction bien insignifiante

Le deuxième, il pourrait également se rafraîchir l'esprit. Finalement, à bien y penser, il y avait également un troisième avantage à la douche… il pourrait l'observer à la lumière de l'éclairage. Cette dernière possibilité semblait faire son petit chemin dans son esprit.

Trouvant soudainement l'idée plus charmante qu'escomptée, il agrippa la couverture par-dessus l'épaule de la jeune femme et la tira pour l'envelopper chaudement dedans, non sans la gratifier d'un sourire espiègle et se relever avec une aisance remarquable. Encore heureux qu'il ne ressentait pas son âge.

Une fois hors de la pièce, il remarque alors que les vêtements de Cypress et les siens n'étaient plus sur le sol. Probablement la femme de ménage qui, discrète comme elle se le devait, était passée sans dire un mot pendant qu'ils s'amusaient. À leur place, sur le canapé, il trouva deux robes de bain, qu'il agrippa sans dire un mot, et les emmena dans la salle de bain.

Il débuta par remplir le bain en angle d'une eau fumante, histoire qu'elle ne se refroidisse pas trop rapidement, et fouilla dans ses tiroirs pour tirer des savons parfumés. Les vampires ne prenaient pas souvent un bain ou une douche, à moins que, comme Hadrian, ils soient des tueurs particulièrement sanglants. De plus, la plupart ne suaient pas, et n'émettaient aucune odeur hormis l'étrange odeur de terre fraîche des caveaux. Cette odeur qui, peu importe leur degré de congélation, de propreté ou de parfumerie, ne disparaissait jamais complètement, un peu comme les gens qui ramenaient, où qu'ils aillent, l'odeur de la cigarette qu'ils ont fumés trois heures plus tôt. Néanmoins, parfois, il fallait faire mine d'être vivant, et donc, Hadrian avait des savons, du shampooing, des brosses à dents, et ainsi de suite.

Une fois tout préparé, il sortit de la douche, et retrouva sa belle en reptirrito.

"Douche?"

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: mardi 18 novembre 2025, 00:37:46 »
Sous les encouragements de Cypress, et le mouvement de ses hanches qui ne faisaient que l'inviter à se montrer plus vigoureux, Hadrian fit grimper encore la cadence, tirant maintenant fermement contre la jambe de la gorgone pour enfoncer sa virilité profondément en elle, jusqu'à sentir le gland se presser contre ses tréfonds. Et la chose semblait lui plaire, car bien vite, sa voix grimpa encore d'une note, et il entendit ces mots magiques; "je vais". On pourrait dire que ce mot se passait de nuance; il pouvait sentir ses parois intimes se resserer davantage encore, si cela était même possible, et il sentit son invitation à se rapprocher d'elle.

Et donc, il obtempéra. Il poussa doucement contre sa jambe, la relevant et la dressant jusqu'à ce qu'elle repose pratiquement contre l'épaule même de l'étudiante, dans un grand écart qui, non seulement, les rapprochait, mais en plus qui permettait à la verge du vampire de pénétrer encore plus profondément et avec plus d'aisance la féminité de la jeune femme, et il posa de nouveau ses lèvres aux siennes. Malgré l'étau qui prenait sa verge en otage, l'homme continua de se mouvoir en elle. Dans les derniers instants de l'extase de Cypress avant l'orgasme, le vampire accéléra encore plus la cadence, pendant que ses bras quittaient leur position initiale pour l'entourer, tout en lui gardant la jambe dans un angle très aigu, et la serrer contre lui, s'enfoncant pour les trois derniers coups de reins qui soulignaient l'orgasme conjoint des deux amants. La verge du vampire tressaillit vivement en elle, alors qu'il se déversait dans le préservatif.

Hadrian la garda dans ses bras un moment dans cette position intense, ses lèvres jointes aux siennes, son front doucement pressé au sien, des frissons de plaisir parcourant sa peau pâle. Après un moment, il laissa la jambe de Cypress tomber de son épaule pour qu'elle retombe à sa hanche, et laissa son poids retomber doucement sur la jeune femme, écrasant ses seins contre ses pectoraux. Il la laissa prendre une pause. Juste un peu. Juste quelques petites secondes, et profiter de son premier orgasme avec un partenaire.

Il recula doucement, s'extirpant de son antre luisant, et retira la capote qui tenait son membre dans un étau. L'objet était déjà bien chargé, et il y fit donc un nœud, avant de le poser sur la table de chevets, et ramener son attention sur elle.

"Encore?" demanda-t-il avec un sourire taquin.

Il se retint de sourire, et l'aida plutôt à se rouler sur le côté, et s'allongea derrière elle, le bras replié sous la tête de la jeune femme, le bras autour de sa taille, massant doucement son bas-ventre de la paume de sa main et la pressant contre lui, sa verge encore humide reposant contre ses fesses rebondies. Il comptait la laisser se reposer un peu, mais cela ne l'empêchait pas d'être curieux.

"Plus sérieusement, Cypress," dit-il à son oreille. "Si cela devait être une première et dernière fois, j'espère que ce fut aussi bon pour toi que ce le fut pour moi."

[/i]Autrement,[/i] songea-t-il, je lui dois une sacrée réparation.

Il serait fort dommage, selon lui, qu'elle n'ait succombé qu'une fois à la tentation pour finalement se dire "bon bah, tout va bien, je ne passe à côté de rien de significatif", et peut-être un peu vexant pour son égo. Mais même en ce cas, au moins, si elle devait tirer une certaine fierté de la chose, c'est que son partenaire avait beaucoup apprécié l'expérience, même si elle ne comptait pas la renouveler. Si cela devait avoir été un moment unique, et sans suite, ainsi soit-il; aussi regrettable que ce soit qu'une femme aussi réceptive aux caresses n'y prenne qu'un plaisir semi-forcé. Hadrian ne l'avait pas enlevée pour en faire une partenaire de couche; il l'avait enlevée parce qu'il avait un travail pour elle.

Mais pour le moment, il revêtait le masque de l'amant attentionné, et donc, il posa un baiser sur la nuque de la gorgone, et continua de la cajoler, attendant de voir la suite des choses.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: lundi 17 novembre 2025, 02:11:52 »
Malgré les décennies, et ses expériences passées, dont une copine qui partageait la même expérience initiale que Cypress, c'est à dire absolument aucune, Hadrian ne pouvait s'empêcher de constater que, dans toutes ses relations, la première fois était importante pour créer un bon rapport. Et donc, il s'armait de patience, alors qu'elle orientait d'elle-même son membre vers sa fleur en rosée, et lorsqu'elle lui fit un signe, et par égard pour son confort, il optempéra. Il passa donc ses bras autour d'elle et, alors qu'il brisait sa résistance, il la serra fermement, plaquant ses lèvres contre les siennes alors qu'elle lâchait son de surprise.

Tout va bien.

Il lui rendait ses baisers avec la même fougue qu'elle les lui accordait, faisant lentement progresser son membre dans son intimité, puis la garda simplement contre lui, jusqu'à ce qu'il la sente se relâcher et que ses hanches lui fasse signe de continuer. Elle n'était pas confortable, mais au moins, la douleur semblait passer de son expression. Le vampire posa un baiser sur sa joue, alors qu'elle lui disait de prendre les devants.

"Avec plaisir," dit-il simplement.

Il commença donc à faire aller son bassin, d'avant en arrière, faisant attention de ne pas bouger trop soudainement ou trop brusquement, observant attentivement le visage de son amante pour déceler les secrets de ses pensées. Elle était brave, il l'avait vu, et elle était capable de discrétion, donc il devait redoubler de perspicacité pour déchiffrer son expression. Voyant que le missionnaire standard ne semblait pas l'accommoder, il releva un peu ses cuisses blanches jusqu'à ses côtes, recourbant son dos et donc forçant son membre à stimuler davantage la partie avant de son intimité, épargnant donc l'arrière plus sensible (autant qu'il le soit possible dans un canal qui, manifestement, était si tendu et serré qu'on pourrait croire qu'il cherchait à étrangler son pénis comme s'il lui devait de l'argent).

Sa considération, si un peu superflue, sembla avoir son effet, au moins initialement, donc il continua pendant une bonne minute dans cette position en se concentrant sur elle, sans se laisser distraire avant de décider de varier les plaisirs, un peu, et il s'extirpa d'elle pour un bref moment.

"Tentons autre chose, d'accord? Laisse-moi savoir si tu aimes."

Au point où ils en étaient, le vouvoiement semblait un peu superflu. S'ils allaient recommencer à s'adresser formellement l'un à l'autre demain, autant que, pour ce soir, et peut-être d'autres soirs si ses performances convenaient à la gorgone et que celle-ci ne s'emmurait pas de nouveau derrière ses barrières, elle soit à l'aise. Elle l'appelait bien par son nom, plutôt que de simplement l'appeler "monsieur" ou "patron", et encore moins "maître", alors autant passer à l'étape suivante.

Il saisit alors la jambe droite de Cypress,  et la dégagea délicatement de son côté pour la relever et la poser contre son épaule, le pied près de son oreille. Gratifiant celui-ci d'un baiser à la cheville, et d'un clin d'œil, il entoura sa jambe et sa cuisse d'un bras, tordant le poignet pour que sa main gauche puisse atteindre son intimité, et tout en utilisant la jambe de Cypress comme point d'accroche pour l'attirer vers lui alors qu'il s'enfonçait en elle, ses doigts reprirent le travail qu'il avait débuté plus tôt sur son clitoris.

L'autre main d'Hadrian, pour accompagner le tout, prit le rôle de cajoler son adorable victime, passant sur son abdomen, grimpant sur ses seins et saisissant le gauche pour le malaxer, pincer fermement un arrogant téton dressé entre son majeur et son index, avant de le délaisser, remontant encore plus haut pour caresser le visage de Cypress, caressant sa lèvre inférieure d'un pouce et, pour être honnête, se délecter de son visage transi des sensations qu'elle ressentait, et de l'érotisme indéniable qu'elle émanait de tous les pores de sa peau.

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« le: dimanche 16 novembre 2025, 18:43:12 »
D'un côté, il nous est avis que de mentionner la personne qui avait assassiné son ancêtre aurait pu être un sacré manque de savoir-vivre et un faux pas, mais d'un autre, il nous est également avis que Persée, à ce point, n'était qu'un petit con avec beaucoup trop de chance et d'assistance, donc son seul succès était d'assaillir une pauvre femme déjà maudite et esseulée par la cruauté des dieux, et d'avoir eu besoin de l'aide de dieux pour y arriver. Vraiment, quand on rencontrait les monstres des histoires de jeunesse, on se rendait compte que, finalement, être un héros, c'est simplement être un psychopathe avec un truc tranchant, et d'abattre ce qui était différent et mal compris.

Enfin, encore heureux que Cypress ne semblait pas relever la chose, ou du moins n'y accordait plus l'importance. Hadrian savait, par contre, qu'il devra au moins trouver un présent pour Medusa, ne serait-ce que pour conserver les points qu'il semblait avoir gagn-

"Cypress?" demanda-t-il alors qu'elle se rapprochait soudainement de lui et posait ses mains sur lui.

La voir un peu plus entreprenante lui convenait, assurément, mais elle, qui était si récalcitrante à l'idée même d'avoir une relation sexuelle, s'était approchée d'elle-même pour le toucher et l'explorer. Peut-être que d'être la réceptrice des attentions l'avait poussée à plus, ou alors qu'elle voulait simplement en faire un peu pour lui également. Donc, il ne bougea pas, hormis pour lever une main et, alors que celles de Cypress se posaient sur son membre, arrachant un tout premier frisson à Hadrian, il la posa contre la joue de la gorgone, délicatement. Cependant, elle ne semblait presque pas le remarquer; ses yeux étaient désormais fixés sur son membre, et toute sa fascination, et curiosité, y était adressée.

Pour ne pas que la gorgone ne se méprenne sur le plaisir qu'elle lui offrait, Hadrian se focalisa à son tour sur son membre, mais pas de la même façon. Encore une faiblesse de l'anatomie d'un vampire, c'était les nerfs atrophiés et morts depuis déjà longtemps. Il devait donc réactiver quelque chose qu'il n'avait pas activé depuis fort longtemps, et cela était son système nerveux, une opération invisible aux yeux de Cypress. Lorsque ce fut fait, il ressentait tout; la pression de sa main sur sa verge, son pouce sur son gland, et la caresse de sa langue chaude, de chaque papille, sur le bout de son gland, et finalement, ses lèvres qui l'accueillaient entre elle. Un râle lui vint aux lèvres, alors que des éclairs de plaisir se rependaient dans son corps, et il remonta les doigts dans les cheveux de Cypress, comme pour supporter son crâne.

Dur de croire que Cypress n'avait jamais eu de contact avec un homme; ne serait-ce que par son audace, sa technique n'était pas mauvaise. Pas mauvaise du tout. Hadrian irait même jusqu'à dire qu'elle s'y prenait à merveille.

"Cypress…" fit-il sur un ton chargé de plaisir.

Sa voix était rauque, ou du moins beaucoup plus rauque qu'à l'habitude. Il voulait communiquer au moins qu'elle avait un effet sur lui, et l'appeler par son nom semblait être la meilleure façon de le communiquer.

Bientôt, elle s'arrêta, ses lèvres laissant derrière une verge luisante de salive et de présperme, et leva les yeux vers lui. Incapable de se retenir devant ce regard, le Vampire se pencha sur elle et plaqua sa bouche contre la sienne, sa main plaquant le visage de la gorgone contre le sien, sa langue s'immiscant entre ses lèvres pour une baiser qui, de toute évidence, avait une certaine passion derrière. Peut-être était-ce le renouveau de ses nerfs à vif, mais il était sincèrement embrasé pour cette beauté.

Après ce baiser, il l'aida à grimper de nouveau dans le lit, et s'allongea à moitié sur elle, entre ses jambes, les bras de chaque côté de sa belle personne, alors que le baiser redoublait en intensité. Entre eux, sa verge se pressait contre le bas-ventre et le ventre de Cypress. Il brisa le baiser, se redressant sur ses coudes pour séparer leurs visages et la regarda dans les yeux, ses cheveux noirs glissant de ses épaules et chatouillant le visage de la femme.

"Je ne veux pas vous faire de mal," dit-il entre deux souffles rauques. "mais ca me semble inévitable. Donc… n'hésitez pas à le rendre autant que vous le désirez."

Elle semblait avoir eu une éducation sexuelle respectable, donc Hadrian ne lui apprenait rien en ce qui concernait les premiers contacts. Mais au moins qu'elle ne se sente pas piégée dans une sensation inconfortable.

Par égard pour la jeune femme, et pour lui épargner la panique d'un homme s'enfonçant en elle à nu alors qu'elle s'était déjà exprimée sur son horreur de l'éventualité d'être enceinte, le vampire leva un bras et plongea la main dans un tiroir de la commode de nuit, farfouillant brièvement pour en tirer une capote. Il y jeta un coup d'œil, puis un autre, avant de la jeter dans un coin, et d'étirer le bras de nouveau. Après deux tentatives, il sembla trouver ce qu'il recherchait, et il se redressa, déchirant l'emballage d'un geste. Après l'avoir enfilé, le vampire caressa les hanches de Cypress.

Il eut un sourire en croisant son regard. Il ne sut dire s'il y voyait de la panique ou de l'excitation, car les deux étaient très similaires dans cette situation. Il voulut lui demander si elle était prête, ou si elle voulait arrêter, mais il décida de la laisser lui faire savoir d'elle-même.

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