Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Sujets - Hadrian Kensley

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"Kensley-san, il n'y aura plus d'erreur, je vous le prom..."

"Six fois, Saoto. Six fois que vous me faites le coup. Non. Vous avez eu votre chance. Dès demain... non! Dès cette même minute, je veux que vous, et vos bouffons, vous me libérez les locaux, c'est compris?"

"Ken~~"

Il ne voulait rien entendre. Il raccrocha le téléphone avant que Saoto ne tente encore de se justifier. L'industrie videoludique était un nouveau département qu'Hadrian avait fait ouvrir à la demande insistante de ses conseillers, qui y voyaient une opportunité pour leur entreprise de se développer dans de nouvelles voies. Eh bien, voilà le résultat. Il confie le travail à Saoto et lui donne cinq ans pour rentabiliser son investissement. Cinq ans pour lui prouver que cette nouvelle initiative n'était pas une pure perte de temps, mais voilà sept ans que le département est ouvert, à bouffer les ressources des autres industries sous son contrôle. Ce que Saoto et ses conseillers ne semblaient pas avoir compris, c'est que le développement, dans ce domaine, nécessitait des experts, des gens qui avaient non seulement une passion mais également une formation pour réaliser des projets que les gens normaux ne pouvaient pas faire. Et le voilà, sept ans plus tard, plus de deux millions de dollars dans les poubelles, avec des promesses de sortir un jeu qui, finalement, ne sortira jamais.

Il s'installa sur sa causeuse et se passa un main sur le front. Étant vampire, il n'était pas possible pour lui de suer ou d'être pris de panique, puisque cela nécessitait de produire un liquide et des hormones que son corps ne sécrétait plus depuis des années maintenant. Assise à quelques mètres de lui, le nez dans son ordinateur, la petite Lilyanne leva la tête, cessant enfin de taper sur les touches de son ordinateur.

"J't'avais dit," qu'elle lâcha finalement après une minute de silence
"Je sais que tu me l'as dit."
"Ca prend des pros."
"Je sais."
"Ca prend des ressources."
"Je sais."
"Tu vas faire quoi, maintenant?"
"J'sais pas. Sortir un nouveau film, j'suppose."
"Quand?"
"Dans un an, j'dirais."
"Okay."
"T'as pas envie."
"Non."
"T'en as marre."
"Yep."

Elle se redressa alors et se poussa du canapé, tombant sur ses petits pieds, avant de s'approcher d'Hadrian et de lui montrer son ordinateur.

"Regarde."

Retirant sa main de son visage, il tourna lentement la tête vers l'écran. Il cligna un moment des yeux, avant de s'asseoir et de prendre le portable sur ses jambes. Lorsque sa vue s'ajusta, il vit une maison.

"On a déjà une maison."
"C'est pas pour acheter. C'est une maison d'hôte."
"Je veux bien, mais pourquoi tu me la montres?"
"C'est un endroit pour se relaxer, Hadrian. Et j'crois que t'en as besoin. C'est reculé, c'est calme, et ce n'est pas hors de prix. En plus, il y a un onsen dedans. À quoi bon vivre au Japon si on n'en profite jamais?"

Il se gratta la tête. Elle avait un bon point. Depuis son arrivée sur les terres nipponnes, il n'avait presque jamais quitté le centre-ville de Seikusu. Il s'était quelque fois rendu à Tokyo, ils avaient fait une brève visite à Kyoto, mais comme la présence du Sabbat était très forte dans les deux villes, ils s'étaient résolus à rester sur leur domaine, par pur instinct de survie. Cependant, que ce soit pour la présence d'autres vampires, qu'ils soient hostiles ou non, ou de créatures autres, le Japon restait quand même relativement calme, et qui plus est, il serait surprenant qu'il tombe sur quelque chose de plus dangereux que lui-même. Et puis, il avait besoin de prendre un peu "d'air", de changer d'environnement, ne serait-ce que pour s'empêcher de déambuler dans les rues, trouver Saoto et le vider de la dernière goutte de son sang.

Les petits yeux de Lilyanne ne tardèrent cependant pas à avoir raison de la volonté du maître vampire. Il roula des yeux et déposa l'ordinateur avant de prendre le téléphone et de composer le numéro affiché sur l'annonce. À chaque pression de bouton, il pouvait voir l'excitation grimper chez la jeune vampire, qui aurait presque sautillé de joie si elle ne craignait pas que le moindre son risquait de le faire changer d'avis. Après avoir composé le numéro, il entendit une voix à l'autre bout du fil. Il parla un peu avec la demoiselle et réserva deux chambres de la maison d'hôte pour une vacance prolongée. Sur la durée du séjour, il se contenta de mentionner qu'il paierait généreusement pour chaque jour supplémentaire. Après avoir réglé la réservation, il regarda la jeune vampirette.

"Voilà. Contente?"
"Moi? Toujours!"

Le maître vampire roula des yeux.

**Le vendredi suivant. 19h.**

"Monsieur Kensley?"
"Hm?"
"Nous sommes arrivés, monsieur."
"Toujours du soleil?"
"Non, il fait nuit noire, monsieur."
"Parfait."

Évidemment, son arrivée était fort tardive. Après tout, il ne pouvait pas arriver, comme n'importe qui de normal, vers midi, alors que le soleil brillait et menacait de le transformer en un ravissant petit tas de cendres. Non, il devait se la jouer riche homme d'affaire qui semblait avoir un mal de fou à respecter les horaires des autres. Ceci dit, il tâchait bien de se garder de rendre l'expérience plus désagréable que nécessaire. La plupart de ceux qui l’accommodaient se retrouvaient, le plus souvent qu'autrement, gagnant de cette rencontre.

Nagata ouvrit finalement la porte de la limousine, laissant les deux locataires débarquer, avant de s'empresser d'aller chercher les valises soigneusement entreposés à l'arrière, ainsi que deux grands sacs noirs.

Comme toujours, Hadrian portait un complet noir, mais Lilyanne avait d'autres idées en tête. Si elle allait passer quelques temps dans une demeure japonaise traditionnelle, elle allait jouer le personnage jusqu'au bout, et hors de la voiture jaillit une jolie jeune demoiselle habillée de la tête aux pieds avec un kimono, les cheveux proprement attachés et une petite bourse à la main, un accoutrement qu'elle ne sortait normalement que pour les festivals.

Le maître vampire et son acolyte s'approchent alors de la demeure et se présente à la réception.

2
Quoi de tel qu'une belle nuit d'été pour justifier une sortie? Eh bien, quand une entreprise roule la nuit, il faut bien faire l'effort de se pointer. Hadrian avait un rendez-vous, aujourd'hui; une artiste, lui disait-t-on, qui voulait faire son nom en tant que directrice de films pour adultes. Le marché était constamment chaud, figurativement parlant, et peut-être même un peu littéralement, et depuis que son dernier directeur s'était fait la malle pour éviter la police en raison de son affection déviante pour les jeunes filles qui ne devraient pas, du moins légalement, figurer dans les films pour adulte, il avait besoin de retrouver des gens possédant une certaine aptitude pour le domaine. Cela étant, il s'agissait, disait son résumé, d'une femme sans la moindre expérience, et dû à cela, l'entrepreneur n'avait pu s'empêcher de vouloir rencontrer cette jeune femme; pourquoi une humaine se casserait la tête à appliquer à un poste juste pour que son résumé soit simplement passé à la déchiqueteuse et surtout; pourquoi la pornographie? Il y avait tellement d'autres domaines. La mode, par exemple. Mais bien qu'il ne soit pas tout jeune, Hadrian n'était pas le genre d'homme à sous-estimer la gente féminine; les femmes n'étaient pas limitées par les rôles traditionnels dans cette ère.

Le rendez-vous était pour vingt-et-une heure. Il avait inventé une excuse plus ou moins bidon, du genre que le poste avait énormément d'applications et qu'il tenait à faire tous les entretiens d'embauche lui-même. C'était quand même un peu vrai, puisqu'il voulait la rencontrer et en avoir le cœur net; qu'avait-elle qui lui donnait l'impression qu'elle ferait un aussi bon job qu'un autre? Car on dira ce qu'on voudra, même si la plupart des consommateurs de pornographie se satisfaisaient de peu, lorsqu'on prenait la peine de faire des œuvres avec du budget, ils s'attendaient à un minimum de qualité, ne serait-ce qu'un cadrage qui ne tremble pas trop, des acteurs qui, au moins, savent enflammer leur audimat. Bon, en effet, ce n'était pas nécessairement difficile, mais Hadrian était un perfectionniste, un homme d'affaire dont la réputation était que ses produits se vendaient non seulement chers, mais étaient simplement parfaits d'un point de vue esthétique et technologiques, et que l'enfer l'emporte s'il laissait une division, même pornographique, lui apporter la moindre insatisfaction.

Il quitta donc son appartement dans les quartiers les plus luxueux de Seikusu, laissant Lilyanne avec sa Goule favorite, une jeune femme sans grande personnalité nommée Keiko, ou un truc du genre. Les goûts de Lilyanne en matière de serviteurs l'inquiétaient parfois, puisqu'elle semblait privilégier une certaine esthétique et un archétype de personnalité qui lui déplaisait, notamment le fait que ses serviteurs n'étaient pas très futés, ni utiles; Keiko, après tout, n'avait comme seul talent d'avoir une connaissance très approfondie de la culture des films d'animations japonais ainsi que ces bandes dessinées aux personnages dont Hadrian n'était jamais complètement certains s'il s'agissait de jeunes hommes ou femmes, comme si leur culture, pourtant bien ancrée dans l'honnêteté, le respect et l'honneur, n'avait pas pu s'empêcher d'intégrer aussi des hommes androgynes.

Il prit place dans sa limousine puis ordonna à la goule de le conduire aux studios, à l'est de la ville. Il avait, pour d'excellentes raisons, fait construire ses installations dans le quartier chaud de Seikusu. Enfin, cela étant très relatif, puisque Seikusu était, en théorie, le quartier chaud du pays au complet. Jamais n'avait-il vu autant d'appétit pour le sexe que dans cette ville, c'était à croire que ses citoyens ne pouvaient pas s'empêcher de se désirer, une affliction qui semblait également tranquillement prendre le puissant Caïnite, ou du moins dès l'instant qu'il utilisait la vitae pour se donner une semblance de vie. Une fois arrivé à destination, le vampire débarqua de la voiture et marcha jusqu'à ses bureaux. Alors qu'il entrait dans le bâtiment, la secrétaire, une belle dame nipponne d'à peine une cinquantaine d'année, lui souhaita le bonsoir, ce qui lui rendit avec un grand sourire, toujours aussi distingué et poli.

"Mademoiselle Verrières n'est pas encore arrivée, vous êtes en avance, monsieur Kensley."
"Eh bien, madame Tokita, la ponctualité est une responsabilité pour tout homme d'affaire. Il est préférable d'être à l'avance qu'en retard, n'est-ce pas?"
"Vous avez bien raison."
"Et comment se portent vos enfants, madame Tokita?"
"À merveille. Mon petit Keita vient tout juste d'être accepté à l'université de Tokyo."
"C'est une excellente nouvelle, toutes mes félicitations!"

Une vieille habitude de Caïnite; feindre, jouer la comédie. Il n'en avait absolument rien à faire de cette information, mais pour éviter d'être détecté et d'attirer l'attention, il devait se tenir à ce rôle; le rôle du gentil patron, le genre d'hommes qui vous offre des billets à une partie de baseball parce qu'il sera trop occupé ce weekend-là pour s'y présenter, qui se rappelle votre date d'anniversaire, qui vous offrira d'aller prendre un verre après le travail parce que votre divorce vient d'être finalisé, ce genre de chose. Hadrian avait passé presque toute sa vie de vampire à cultiver ce mythe. Il continua cette conversation anodine avec la secrétaire pendant une bonne dizaine de minute, contrôlant ses pulsions qui ne demandaient qu'à étrangler cette pipelette de secrétaire, coupant court à la conversation sous raison de devoir se préparer à l'entrevue, avant de trouver son bureau. Après quelques minutes seulement, l'intercom résonna dans la pièce.

"Mademoiselle Verrières est arrivée, monsieur Kensley. Je lui dis de monter?"
"Oui, madame Tokita."

Et il prit place, assis sur son bureau, les bras croisés, et un sourire accueillant sur le visage. Lorsque la jeune femme arriva, il la salua.

"Mademoiselle Verrière. Un grand plaisir de faire votre connaissance. Je suis Hadrian Kensley. Je vous en prie, prenez place, comment allez-vous?"

Il lui indiqua le canapé fort confortable, écoutant sa réponse.

"Je dois avouer, mademoiselle, que votre curriculum vitae m'a surpris. Dites-moi, qu'est-ce qui vous intéresse entrer dans le domaine des films adressés aux adultes?"

Autant commencer dans le vif du sujet.

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Le coin du chalant / Vocatum sanguine aeterni
« le: lundi 08 octobre 2018, 12:41:00 »
Bonne nuit, mes chers amis. Je suis Hadrian Kensley, votre hôte en cette terrible nuit.

Je souhaiterais sortir de mon domaine pour découvrir Seikusu, cette ville aux milles et un secrets. Je recherche donc des compagnes pour m'accompagner dans cette entreprise.

Pour être une partenaire potentielle pour des nuits romantiques/erotiques, vous devez être, malheureusement, une femme. Je n'ai rien contre les messieurs, mais en dehors d'être mon repas, je ne leur vois guère d'utilité.

Pour le reste, il est toujours des hommes intéressants qui méritent que nous nous y intéressions.

Le Prince de la Camarilla de Seikusu m'a autorisé à Étreindre de nouveaux Semblables, pour des raisons simples qu'il manque DRASTIQUEMENT de sujets. J'aurais donc pour fonction de former une descendance et de les introduire dans le monde de la nuit. Cela pourrait être une possibilité de mes aventures nocturnes, mais assurément, cela n'est pas une obligation.

Pour les dames:

Au courant de la nuit, je me prends parfois un appétit pour le sang d'une jeune femme. Pour les gens de mon espèce, si le sang est jeune et fort, il est aussi délicieux qu'un bon vin. En contrepartie, un sang souillé par la maladie est fortement désagréable sur ma langue. Il est possible que dans mes vagabondages, je croise une certaine jeune femme et, usant de charmes et peut-être un peu de mon art, je tente de m'en délecter.

Sinon, une jeune femme au passé troublé cherchant à s'en sauver peut aussi attirer mon attention. Être une goule au service d'un Caïnite de ma trempe est parfois une porte de sortie pour entrer dans un nouveau monde. Bien sûr, cela n'est qu'un contrat temporaire scellé dans le sang, mais devenir une goule implique de former un Lien de Sang, un pacte surnaturelle entre un Maître et son Esclave, qui peut prendre énormément de temps à se dissiper, surtout si je ne le désire pas moi-même.

Il y a aussi la possibilité que je rencontre une autre femme de mon espèce n'étant pas membre d'un groupe que je reconnusse. Cela pourrait mener à un conflit, les Vampires et Caïnites étant des êtres non-seulement territoriaux mais hautement agressifs envers ceux qui ne s'introduisent pas proprement.

Pour les messieurs;

La présence d'un vampire n'est pas toujours accueilli chaleureusement par une personne sensible au surnaturel. Je ne serais pas surpris qu'un jour où l'autre, je viennes à rencontrer des chasseurs de vampire ou d'autres créatures surnaturelles dans mes errances nocturnes. Parfois, des conflits sont inévitables, et aussi brèves que soient ces rencontre, elles restent importantes pour des êtres de mon calibre.

Il existe également des hommes au grand potentiel que je pourrais être intéressé à employer dans mon service ou même, si leurs capacités peuvent aider à mon avancement, à les Étreindre et faire d'eux l'un des miens.

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Prélude / Vitae est Sanguis (Yulialidé)
« le: dimanche 07 octobre 2018, 09:23:44 »
Cessez de crier, très chère. Nulle âme ne saurait vous entendre en ces lieux. Qui je suis? Oh, ma belle amie, vous posez là une question dangereuse. Les noms ont un tel pouvoir, j'ai pour l'habitude de ne pas le divulguer aussi librement, mais pour satisfaire votre curiosité et sachant que vous ne sortirez pas d'ici avant que je n'aie fini avec vous, autant vous dire que je me nomme Hadrian Kensley. Je suis ce que vous appelez un "vampire", un terme peu élogieux pour décrire moi-même et mes Semblables. Vous comprendrez donc que je ne suis pas vraiment aussi jeune que ce que mon apparence pourrait laisser croire, bien au contraire. Même si mon visage est celui que je possède depuis mon Étreinte, je surpasse la cinquantaine d'années d'existence. Croyez-le ou non, pour les miens, je ne suis qu'un poupon, même s'il est très peu sage de sous-estimer un Semblable, peu importe son âge, sachant que peu des êtres de ma Génération ne sont pas complètement dévorés par l'ambition et la soif de pouvoir.

Non, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un de ces détraqués qui désirent consommer votre corps. Bien que j'eusse de nombreuses fois le plaisir de la compagnie de la gente féminine, mes appétits sont tout autre. Ne me regardez pas comme ça, je ne parle plus de sexe, les hommes ne m'intéressent guère.

Vous savez, je ne parle pas beaucoup de moi, en temps normal, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que vous êtes une personne attentive. Peut-être est-ce le fait que vous ne puissiez vous faire violence ou le fait que vous soyez terrifiée qui vous empêche d'ignorer ma présence, mais si vous me faites le plaisir de m'écouter, alors, je me ferais un plaisir de retarder l'inévitable. Peut-être qu'entre-temps, les policiers auront le temps de nous retrouver et que vous regagnerez simplement votre maison, sans la moindre égratignure.

... Oh allons, ne soyez pas aussi pleine d'espoir, je n'en suis pas à mon premier enlèvement, je suis prudent. Et puis, les policiers n'ouvriront aucune enquête avant que nous n'ayons terminé. Maintenant, taisez-vous. Taisez-vous. Voilà. Beaucoup mieux.

Je suppose qu'il serait une bénéfique pour vous de comprendre que je ne fais cela ni par plaisir ni par cruauté. Ce n'est qu'une question de survie pour moi. Si je le voulais, je pourrais vous vider de l'entièreté de votre sang en un clin d'oeil, mais je préfère m'en abstenir. Pourquoi? Oh... simplement parce que cette méthode ne vous accorde aucun plaisir, mais une douleur insoutenable. Malgré les apparences, je prends normalement un certain soin de mon approche en temps de Chasse, mais je dois admettre qu'en ce moment, la faim me tenaille et que tourner autour du pot pendant des heures risquent de provoquer ma frénésie. Je suis un homme d'une grande patience, mais la nature profonde de la Bête qui sommeille en moi est beaucoup moins... modérée que moi, et je préfère la garder sous contrôle. Certains des miens, d'ailleurs, trouvent un grand plaisir à s'adonner à la frénésie, car maintenir la Mascarade tous les jours est... enfin, c'est une corvée constante. Je suis, parmi les membres de mon espèce, un de ceux qui sont qualifiés comme des "modérés". Je ne hais pas les humains, je n'ai aucune affection particulière pour mon statut, tant que les premiers ne menacent pas mon existence et que le second ne gêne pas ma paix. C'est peut-être parce que contrairement à certains, je ne vois pas les humains comme une simple source de nourriture, mais comme des êtres à part entière dont je dois tristement me servir pour me sustenter.

Vous savez, j'ai une Descendante que j'affectionne particulièrement. Elle se nomme Lilyanne, et très sérieusement, elle est la lueur de mon existence. Parfois, je me dis que sans sa présence, je serais peut-être devenu un monstre comme mon Engendreur. Il n'y a qu'elle pour réveiller le bon en moi, et garder la Bête à distance. Après, certains disent que la seule raison pour laquelle je l'ai Étreinte était ma solitude et le fait que son innocence remue chez moi un brin d'humanité.

Sinon, je suis ce que beaucoup appellent un plaisantin. Évidemment, cette situation précise, là maintenant, n’est pas très représentative de cette partie de moi, mais j’ai pour habitude de voir l’absurde dans toute situation. Par exemple; là, maintenant, l’absurde est que je ressente le besoin de m’expliquer à mon dîner de la semaine. Avouez que c’est… non? D’accord. Vous savez, ce n’est pas bien de faire public difficile. Enfin, bref. J’aime l’humour, j’aime rire et mon sens de l’humour est assez particulier, surtout quand je suis dans une situation potentiellement dangereuse. L’humour est pour moi une façon de me détendre et de banaliser les situations qui devraient normalement causer chez moi une certaine panique.

Je suis également ce que d’autres peuvent appeler un gardien. Protéger et prodiguer des soins font partie de ma nat-… Oui, bon, ça va, je veux dire en général, arrêtez de me regarder comme ça. Je disais donc qu’ils font partie de ce que certains appelleraient ma nature extérieure. Personnellement, je n’ai honnêtement rien à faire des gens. La seule chose dont je me soucis, présentement, est ma Descendance. S’il devait leur arriver quoi que ce soit, nous n’aurions pas ce genre de conv… de monologue. Je vous aurais tuée, tout simplement, avant de reprendre ma route pour trouver le responsable du malheur qui m’accablerait.

Vous vous demandez probablement si tous les Semblables me ressemblent. Cheveux noirs comme la nuit, peau blanche comme la craie, avec un charme indé… oui, bon, ca va, je ne suis pas un monstre non plus!... Enfin, si, mais n’exagérez pas. Si vous voulez voir un vrai monstre, pensez que parmi nous, les Nosferatu sont assurément les plus moches. Prenons mon exemple; je mesure 5’9, et ne me demandez pas combien cela fait en mètre, je ne suis pas doué en mathématiques et mon téléphone ne capte aucun réseau ici, et je pèse environ 171 livres. Comme mes semblables, mon corps se régénère toutes les nuits, donc vous remarquerez que certaines de mes blessures au torse semblent fraîches, eh bien, c’est parce qu’au moment où j’ai été Étreint, j’ai été blessé au torse. Depuis, toutes les nuits, je dois refermer les plaies grâce à la Vitae. Si vous ne savez pas ce qu’est la Vitae, je vous l’explique plus tard. Pour résumer, les membres du clan Tremere, comme ceux des autres clans, ressemblent le plus souvent aux humains. Les Malkaviens sont hideux, mais on dirait simplement une bande d’anorexiques moches, donc, ils passent relativement inaperçus. Par contre, si vous voyez un Nosferatu, alors là, vous avez du moche. Si vous voulez du cauchemardesque, les Tzimisces sont réputés pour avoir créé des horreurs à l’aide de la Vissicitude, un art qui implique de… vous savez quoi? Je vous épargne les détails. D’ailleurs, ce n’est pas pour être discourtois, mais je ne tiens plus. J’ai faim. Ne bougez pas, ca ne sera pas long ni douloureux. Promis.


Histoire

Je pourrais vous parler de ma vie avant que je ne sois devenu un Vampire, mais je crois que ce serait une perte de temps pour vous comme pour moi.

Mon Engendreur se nommait Maxwell Liesel, un puissant Tremere de la 7e génération, ce qui aurait normalement fait de moi un membre de la 8e génération. Qu’est-ce qu’une génération? Disons simplement que plus le nombre de générations est élevé, et le plus éloigné vous êtes du Vampire Originel, Caïn. Oui, ce Caïn-là, celui qui a zigouillé son frère. Bref. Ça, c’est la théorie. En pratique, les Tremere sont vampires grâce à la magie, et non parce que l’un de nos prédécesseurs a été étreint. De plus, je suis plutôt certain que je dois avoir deux ou trois diableristes dans ma généalogie.

Maxwell et moi avons vécu dans Detroit, Michigan, aux États-Unis. Sans être un mauvais engendreur, il était assurément l’une des pires personnes que je connaisse. Jamais là quand j’avais besoin de lui, il apparaissait aussi vite qu’il disparaissait, et il était assurément l’un des plus grands trous du cul de la planète. Bref, ce n’est pas le genre de personne que vous voulez autour de vous.

La raison pourquoi j’ai quitté Detroit, c’est que cet imbécile de Maxwell a diabolisé le Justicar, un 5e génération. S’en est ensuivi une chasse à l’homme où tous pourchassaient mon Engendreur. Mes collaborateurs de l’époque savaient que je n’avais rien à voir avec Maxwell, ayant été beaucoup trop préoccupé par l’éducation de ma petite Lilyanne pour collaborer avec celui qui m’a abandonné. Cependant, ceux qui me connaissaient moins bien me croyaient à la botte du diableriste. Ce n’est que par la grâce du Prince que j’ai eu l’opportunité de défendre mon nom en prenant en main la chasse de Maxwell. Cependant, tout ne s’est pas produit comme prévu.

Après trois ans de traque, j’ai finalement réussi, à l’aide de mes goules et de ma petite princesse, à retrouver Maxwell. J’aurais cru que, comme à son habitude, il se serait vanté d’avoir réussi ce que personne de notre siècle n’a réussi à faire depuis des décennies, à savoir descendre dans les générations, mais je ne trouvai qu’un homme épuisé. La diablerie lui avait certes accordé un pouvoir immense, mais depuis, il ne trouvait aucun repos, craignant qu’un autre ne le découvre et ne tente de s’approprier son pouvoir. C’était si pitoyable de constater ce que ses imprudences ont fini par lui coûter que j’ai décidé de prendre les choses en mains. Sans lui laisser l’occasion de se défendre, s’il en avait encore les moyens, je me jetai sur lui et je lui arrachai la cage thoracique pour révéler son cœur. Malgré ses protestations, je m’emparai de son organe et je plongeai mes crocs dans la chair tendre, drainant l’entièreté de la vitae qu’il contenait, puis son Sang de Cœur, son âme elle-même.

Par réflexe, je suppose qu’il a tenté de s’approprier mon corps, mais ce fut en vain, car dès qu’il porta son assaut, j’étais déjà sur la défensive, et son esprit se dilua.

Je ne ressentis aucun plaisir à commettre l’Amaranth sur lui. C’était un geste que j’abominais, peut-être parce que je respectais à la fois la Caramilla et la Mascarade, mais cet homme était devenu à la fois une nuisance et un danger pour moi, et je ne pouvais pas me permettre qu’il poursuive sa vie en laissant son ombre sur la mienne. Avec l’aide de mes goules et de Lilyanne, nous avons altéré la scène et juré le secret de ce qui s’y était déroulé. À la surprise de Lilyanne, je n’avais aucune tache sur mon aura, mais comme je lui expliquai qu’il y avait d’autre façons de détecter un Diableriste, je lui ordonnai tout de même la plus sérieuse discrétion à ce sujet.

J’ai quitté Detroit, prétextant devoir transférer mes opérations commerciales au Japon. Évidemment, la vérité était que je ne voulais pas que mes gestes soient découverts par le Prince de Detroit. Je fis donc application auprès du Prince vampirique de Seikusu, un Ventrue, et je déportai mes installations et mon personnel en sol nippon. Heureusement, il était facile de convaincre mes goules de me suivre, et grâce à eux, je pus même convaincre les humains travaillant pour moi de se joindre à l’aventure, m’épargnant un paquet de problèmes au niveau du recrutement de personnel.

Me voilà donc au Japon, et prêt à bâtir ma réputation au sein des Vampires de Seikusu et des humains.


Pouvoirs :
Domination : Hadrian peut imposer sa volonté aux êtres manquant de confiance en eux et de volonté. Cela passe d’un large éventail de capacités, à savoir celle d’effacer la mémoire, de posséder l’esprit d’un individu, de réécrire des souvenirs, de forcer quelqu’un à obéir un ordre, et ainsi de suite. La Discipline de la Domination est un art qu’il a appris à maîtriser pour survivre, puis par plaisir.

Thaumaturgie : Grâce à la Diablerie exercée sur son Engendreur, Hadrian, autrefois inepte à cet art, a réussi à gagner les capacités ancestrales des Tremere, à savoir la capacité d’utiliser la Thaumaturgie et ses Voies.

Présence : Puisque Maxwell a diablerisé un Ventrue, et que Hadrian l’a dlablerisé ensuite, il a gagné la Discipline du Clan Ventrue. À travers la Présence, il peut inspirer la peur ou l’admiration chez ses ennemis, et bien plus encore. Ce pouvoir lui permet de modifier l’intensité de son aura, ou sa présence, à de multiples effets.

Fortitude : Encore un autre pouvoir des Ventrue, Hadrian peut également renforcer ses capacités physiques, pouvant ainsi rendre son corps aussi solide que l’alliage le plus dur connu au monde.

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