Après une délicieuse nuit de sommeil réparateur, les deux grandes filles dormaient à point fermé, rechargeant leur batterie après cette petite nuit pleine de folie. Comme toujours, Miyubi fut la première à se réveiller et emporta Kozué avec elle. Même en la laissant au lit, il fallait qu'elle soit vraiment épuisée pour continuer à dormir, sinon, elle l'aurait rejoint dans moins de cinq minutes. Mais c'est ainsi, depuis qu'elle était bébé, elle dormait avec sa mère, sans elle, difficile de la faire dormir. Installée dans le salon, elle prit un coussin et laissa sa fille sur une de ses cuisses, encore embrumée, elle tétait machinalement, reprenant petit à petit conscience qu'il fallait se réveiller. Veillant sur elle, elle caressa ses cheveux quelque peu ébouriffée, la laissant boire calmement. Peu de temps après, Amata arriva, interrompant la séance matinale, mais il n'y avait pas de mal. Kozué ne bougeait pas, toujours assise sur sa mère, elle-même souriait tendrement à son invitée. Elle comprenait qu'en société, il fallait se couvrir pour sortir, mais là, elle était chez elle, et c'était le matin, peu importe qu'elle la voit nue.
La mère de famille caressait sa fille, contrairement à d'habitude – gaie, joyeuse et débordant d'énergie – au réveil, c'était une véritable bête sauvage qu'il ne fallait pas déranger. Seule sa mère pouvait la contrôler, un détail qui changeait du songe de la jeune femme. Elle caressait ses cheveux, venant lécher quelques mèches rebelles qu'elle pouvait atteindre. Une fois terminé, Kozué restait assise sur sa mère, bien repu, elle lui caressa le ventre, bien remplit, la tenant dans son bras alors qu'elle sombrait encore à moitié dans le coma du réveil. Amata en profita pour se rapprocher et faire une demande, qui pour elle, n'était pas gênante. Elle voulait de son lait ? Kozué avait finie donc elle pouvait prendre sa place, d'autant plus qu'elle avait deux seins. De sa main de libre, elle caressa son visage avec un sourire maternel, faisant un petit signe positif avec son visage. Sa patte se glissa derrière sa tête, la rapprochant de son sein intact. Kozué avait beau être à côté, elle oscillait entre un bidon bien remplit et le réveil difficile. Avec douceur, elle la laissait la tête, lui caressant la tête avec tendresse. Ses filles avaient beau être grande, ils leur arrivaient encore de venir la téter donc, pourquoi pas elle ? Même la reine d'Edoras aimait la téter parfois, même si elle préférait assister à Miyubi qui donnait le sein à sa fille.
Elle pouvait téter autant qu'elle le souhaitait, elle ne risquait pas d'en manquer puis ça lui faisait plaisir. Au bout d'un temps, Kanna fut réveillée, rejoignant le salon à pas de loup en se blottissant dans le dos de la kitsune à plusieurs queues.
« Mmmmmh, je t'avais menti ? Maman à du bon lait bien délicieux. »Elle jetait un œil à sa mère, comprenant plus ou moins la suite, elle libéra donc Amata pour venir chercher sa petite sœur qui grogna un peu, mais se laissait faire.
« Allez, faut se léveillez. Tu vas m'aider à plépaler à manger poul maman. »Maintenant libérer, elle caressa d'abord Amata de sa main libre, avant de la glisser plus bas pour se caresser entre les cuisses. Elle n'était pas forcément excitée quand on la tétait, mais là, il ne s'agissait pas de ses filles. De plus, bien que discrète, elle a plus ou moins entendue ce qui se passait cette nuit. À la différence des deux grandes filles, la mère avait de l'âge, de l'expérience, et même nue, en dehors de ses tétons, le bas était plutôt
masqué naturellement. Là où une humaine aurait une touffe, Miyubi en avait une aussi, mais qui se fondait avec sa fourrure naturelle. Si bien qu'en se caressant, ses doigts étaient masqués sous ses poils, mais le plaisir était là. Pas de ronronnement ou de gémissements, mais un plaisir muet. Qu'Amata veuille en profiter ou juste la laisser se faire plaisir seule, ça la regardait, elle, elle profitait simplement de cela. Son rêve devenait en partie réalité.