Une rencontre plutôt inattendue (PV Les Amazones)

Oui, c’était bon... Il n’y avait pas d’hésitation, pas de doute à avoir. Hélène adorait ça. Le sexe. Comment aurait-elle pu, étant jeune, imaginer plaisir à la fois si naturel, si intense, et si simple ? Comment ne pas envier ces fortes femmes, quand on les voyait ? Il y avait tant de tendresse au sein des Amazones... On les disait fortes, cruelles, torturant les plus jeunes, se tranchant le sein... Il y avait tant de légendes sur elles... Mais les Amazones, tout simplement, étaient une famille forte. A chaque fois qu’elle jouissait, et qu’elle voyait les étoiles danser dans le ciel, elle se rappelait ça... Combien elle était heureuse et épanouie ici, et combien elle avait eu de la chance que la Horde passe par son royaume. Hélène souriait évasivement, sentant Carmody s’activer autour d’elle. Ce dernier finit par s’allonger sur elle, désireux de passer au reste des festivités.

« Ton corps respire le désir...passons aux choses sérieuses... souffla-t-il.
 -  Je n’attends que ça... »

Hélène écarta les jambes, et poussa un gémissement rauque quand elle sentit le sexe du Père s’enfoncer en elle. C’était douloureux, mais aussi intense, très bon. Bien des Amazones la prenaient ainsi. Bien qu’Hélène soit une guerrière, et ait donc bénéficié des mutagènes des Chamanes permettant d’avoir un sexe masculin, elle aimait aussi avoir un rôle passif, et se faire prendre. Elle se sentait remplie, pleine, dans une sensation délicieuse, euphorique. L’une de ses mains s’enroula autour de la nuque de l’homme, s’y cramponnant à moitié, et l’autre vint lui caresser l’omoplate, tandis que le Père, lentement, la prenait, accélérant le rythme et la profondeur de sa pénétration. Elle gémissait, haletait, son corps commençant à remuer sous l’herbe.

« Haaa... Haaan... Haaaannnn... »

Il n’y avait rien de plus à se dire. Hélène se laissait guider par les pénétrations puissantes de l’homme. Son torse se colla contre sa poitrine, et il vint l’embrasser. Gémissant dans sa bouche, elle répondit à son étreinte, lui griffant à moitié les cheveux. Son sexe était gros. Elle comprenait mieux pourquoi Sélène avait tenu à profiter de son corps. La Princesse ne se refusait rien, et Hélène sentit une bouffée de désir s’emparer d’elle. Ce mâle était une bonne personne. Elle répondait à ses baisers avec passion, gémissant, mouillant de plus en plus, fourrant sa langue dans sa bouche, mordillant ses lèvres. Son autre main vint serrer le sol, arrachant des brins d’herbe, au fur et à mesure que le Père continuait à la prendre.

« Hmmmm... Hunnnnnnn... !! »

Le prêtre y allait doucement laissant le temps à Hélène de se faire à la taille de son sexe. Le fait qu'elle eut un orgasme juste avant facilitait la pénétration et Carmody sentait son sexe parfaitement lubrifié par la cyprine de la jeune femme. C'était agréable de faire cela en pleine nature, sous un ciel étoilé, même si ils n'étaient pas seuls. Carmody regarda la jeune femme dans les yeux, sentant son souffle chaud à chaque fois qu'il pénétrait en elle. Il décida d’accélérer un peu la cadence, rentrant plus profondément en elle.

Il jeta un bref regard sur sa droite et sur sa gauche, remarquant que les amazones continuaient à les regarder. Du moins certaines, car d'autres étaient occupé à faire l'amour ou dormaient profondément. Les flammes du grand feu de camp se reflétait sur la peau d'Héléne lui donnant un teint doré. Il l'embrassa dans le cou, mordillant la chair tendre de son cou. les muscles de son bas ventre se contractait à chaque pénétration, faisant ainsi ressortir ses abdominaux bien musclés.

Il embrassa sa partenaire, avant de  rouler sur le coté, se retrouvant en dessous et l'amazone sur lui. Il agrippa ses fesses, continuant de bouger en elle. Il laissa prendre les commandes un instant, car il voulait voir ce qu'elle savait faire dans ce domaine. Et puis, il en profitait pour se reposer un peu, car la position du missionnaire était assez éprouvante. En plus dans cette position, son membre rentrait totalement dans le vagin de la jeune femme.

Dans sa position, Carmody était en dominant. Il avait le rôle actif, et Hélène le rôle passif. C’était suffisamment rare pour se donner la peine de le noter. Étant après tout une guerrière, ce rôle revenait plutôt à Hélène. La belle blonde était donc de très bonne humeur ce soir, pour offrir à l’homme un tel privilège. Il en profitait, mais manquait d’ardeur dans sa pénétration, craignant sans doute de lui faire mal. Hélène ne disait rien, afin de ne pas le perturber. Elle restait écrasée sous cet homme solide et puissant, qui la poussa alors. Elle se laissa faire, et se retrouvant rapidement assise sur lui, le chevauchant. Hélène resta empalée sur l’homme, poussant un long soupir en relevant la tête, regardant les étoiles.

« Haaa... C’est si bon ! »

Elle sentait le sexe de l’homme en elle, et se mit à remuer son corps, de haut en bas, utilisant ses genoux comme appui. Elle regarda alors l’homme, un sourire sur les lèvres. C’était la position privilégiée des Amazones, après tout. Elle avait maintenant un rôle actif, et se mettait à remuer sur son sexe, de haut en bas. Le sexe tendu de l’homme glissait entre ses cuisses. C’était si bon ! Hélène agissait rapidement, aimant sentir cette grosse queue la remplir. Elle ferma les yeux, et s’absorba dans le plaisir qu’elle ressentait. Le membre de cet homme était particulièrement bon. Elle le sentait excité, nerveux.

Hélène continuait à gémir, glissant ce membre dans son corps. Elle mouillait follement, et s’amusait à essayer d’envoyer ce sexe le plus loin possible dans son corps, restant alors sur place pendant quelques secondes, avant de continuer ses mouvements. Plus le temps passait, et plus elle haletait, soupirant et gémissant de plaisir. C’était violent, et particulièrement bon. Elle adorait ça, tout simplement ! L’Amazone princière ne s’en lassait pas, continuant sans interruption, haletant et gémissant de plus, frottant l’un de ses seins. Elle se cambrait sur le corps de l’homme, et se pencha sur lui, afin de pouvoir l’embrasser, griffant son torse, avant de se redresser, un mince filet de salive reliant brièvement leurs deux bouches, avant de se séparer. Ses mains restèrent sur son torse, et elle continua à remuer son propre corps.

« Haaaa... Haaaaaaa... Huuuuunnnn... »

Elle n’avait même pas de yeux pour les femmes qui les observaient, tant elle était plongée dans son propre plaisir. C’était tellement bon !

Carmody avait maintenant une parfaite vue sur le corps de la jeune femme qui remuer sur son membre. Ses seins balançaient au gré des mouvements de pénétration, hypnotisant son regard. Il accompagna les mouvements de bassin de la jeune femme en caressant ses seins, ses hanches et ses fesses. Carmody la laissait prendre le commandes pendant quelques minutes, la regardant engloutir son membre. Bien sur que c'était bon, c'était même divin. Elle vint l'embrasser avant de griffer son torse, laissant des marques rouges. Carmody pinça les tétons d'Hélène, malaxant ses seins.

- Passons à la suite...

Le prêtre voulut passer à l'action et il renversa à nouveau sa partenaire pour la caler sur le dos et lui sur elle. Il commença de profondes pénétrations, enfonçant totalement son membre en elle, son gland rencontrant l'entrée de son utérus. Il accéléra la cadence, ses bourses venant frapper contre son vagin. Il se faisait plus brutal, plus sauvage sachant qu'elle aimerait sans doute cela. Il embrassa Hélène, caressant ses cheveux et son visage.

- Tu aimes le faire ainsi ?

Il accéléra encore, pilonnant littéralement la jeune femme. Il sentait le plaisir montait de plus en plus et il ralentit un moment, histoire de ne pas venir tout de suite. Son membre raclait les parois internes de la jeune femme. Hélène pouvait voir la queue du prêtre rentrer et sortir de son antre. Il accéléra encore une fois, sans prévenir.  Il pu ainsi faire cela pendant quelques minutes. Son cœur battait la chamade et son souffle devenait plus court. Il sentait le plaisir montait encore une fois et il accéléra encore la cadence tout en pénétrant violemment la jeune femme. Il sentit la jouissance proche mais il continua. Un dernier coup de reins afin de rentrer son membre en entier et il eut un orgasme. Il poussa plusieurs râles de plaisirs. Son membre palpita, arrosant le fond du vagin de la jeune femme de sa semence. Il resta en elle se concentrant sur son plaisir, puis la vague de jouissance disparut et un sentiment de soulagement l'envahi. Il soupira un grand coup, embrassant sa partenaire.

- C'était divin...

La danse sexuelle d’une Amazone était sensuelle et envoûtante quand elle était bien menée. Dressée sur cet homme, Hélène était un ode à la beauté et au sexe. Elle dansait avec passion. C’était une danse simple, répétitive, mais ô combien passionnante, ô combien captivante ! Les sœurs la regardaient avec amusement, s’en servant pour instruire les jeunes Amazones, leur disant ce qui se passait, leur expliquant calmement.  Le sexe devait être une chose normale, pas quelque chose de tabou et d’effrayant. La Horde fonctionnait ainsi, et Hélène en était l’exemple parfait, car il n’y avait aucune pudeur dans ce qu’elle faisait. Chaque contact des mains de l’homme sur son corps la faisait trembler, l’excitant, l’amenant à haleter, et parfois même à pousser de petits cris. Elle n’hurlait pas comme une hystérique, car ce n’était pas dans la mode des Amazones, qui faisaient l’amour de manière discrète. Si toutes devaient hurler comme des possédées, la Horde ne dormirait jamais.

Le Père vint à nouveau inverser les rôles, la retournant. Elle el laissa faire, emportée par son plaisir. Elle heurta rapidement le sol, ce qui la réveilla, mais, en sentant la lance de chair de Carmody s’enfoncer encore en elle, elle poussa un hurlement guttural, tout son corps semblant se tendre, avant de se relâcher. Ses mains se glissèrent dans le dos de l’homme, caressant sa peau, la griffant. Il se fit rapide, pressant, dominateur. Le mâle retrouvait la place que la Nature lui avait confié celui qui pénétrait. Elle, Hélène, devait celle  qui subissait. Ses jambes se plantèrent sur le sol, se redressant, et elle le laissa agir, sans cherchent à enserrer son bassin, afin de ne pas ralentir ses coups de bassin. C’était bon... Hélène se sentait défoncée, et le bonheur qu’elle ressentait était électrique. Il la pénétrait avec la fougue d’une Amazone qui aurait marché pendant des semaines, et se défoulerait pour toute sa frustration accumulée. Elle sentait les lèvres de l’homme sur elle, ses mains la caresser. Ses yeux clos lui permettaient de ne penser qu’au plaisir qu’elle ressentait. Elle était tellement belle, ainsi...

« Tu aimes le faire ainsi ?
 -  Oui... Oh oui, haaaaannn !! »

Elle pouvait l’entendre grogner, elle pouvait presque sentir son cœur en train d’exploser sous l’effort qu’on lui demandait. Le sexe était quelque chose de très physique, il n’était pas étonnant que les Amazones soient réputées pour être de si bonnes partenaires. Elle gémissait et haletait, et contracta son orgasme, arrachant entre ses mains des touffes d’herbe, sentant tout son corps se détendre, alors que s amouille jaillissait hors de son corps. L’orgasme, la petite mort. Une sensation de délivrance, de plaisir vertigineux qui s’empara d’elle. Elle le sentit venir en elle, la remplir sous plusieurs giclées qui la laissèrent chaudes et brûlantes.

« C'était divin... » commenta-t-elle.

Hélène lui sourit, et répondit à son baiser, s’allongeant sur le sol, avant de regarder les flammes, en position assise, toute nue.

« Oui... confirma-t-elle, avant de se laisser tomber sur le sol, observant les étoiles. Divin... »

Elle se caressa lentement son intimité, évasivement, puis lécha ensuite ses doigts, pour le simple plaisir d’y goûter. Elle avait tout d’un coup affreusement chaud, et se tourna sur le côté, voyant plusieurs sœurs.

« Il s’en sort plutôt bien, pour un mâle... »

Ce n’était pas Hélène qui prétendrait le contraire.

Le prêtre s'allongea un moment afin de se reposer. Cependant il ne dormait pas, il mit ses mains derrière sa tête et il scruta les étoiles du ciel. Il n'avait jamais vraiment su les noms des étoiles et des constellations. il connaissait juste le nom et l'emplacement de quelques unes, nécessaires pour s'orienter en cas de perte de repère. Quelques trucs qu'il avait appris lors de son passage dans l'armée.  Bien sur, ce système était inutile par temps ombragé, brumeux ou même nuageux. Les endroits pollués prés de grandes métropoles également, mais sa n'était pas d'une grande utilité. Il entendit une amazone a coté d'eux complimentait le prêtre. Il souri en silence.

Carmody se releva s'asseyant dans l'herbe pour regarder le grand feu qui continuait de brûler, crépitant de temps en temps. Il regarda Hélène qui était tournait sur le coté. Il s'allongea a ses cotés, caressant ses courbes qui était éclairé par les flammes. Il l'enlaça, déposant un baiser sur son épaule, regardant les amazones autour d'eux. La peau de Hélène était moite comme la sienne. Quelques perles de sueur restaient en certains endroits du corps, plus chaud que d'autres. Il resta silencieux à la regarder.

Voila qu'il recommençait déjà à être excité, son membre redevenant bien aussi dur que précédemment. Il avait encore envie et il continuait de caresser la jeune femme. Elle devait pouvoir le sentir s'atteler derrière elle. Il glissa son membre entre ses cuisses, caressant sa vulve. Puis il réintroduisit son mandrin dans son antre, la prenant sur le coté, par derrière. Il profita du moment présent, sa queue bien au chaud. Puis il fit des mouvements de va et vient.

Les flammes dansaient. C’était un beau feu, qui devait alimenter tout un camp. La plupart des Amazones dormaient ainsi à plusieurs mètres de ce dernier, afin de ne pas mourir de chaud. Il y avait aussi des feux secondaires dans les coins, mais ils servaient juste à réchauffer un petit groupe de femmes. Le feu principal était celui-là, avec des flammes qui s‘élevaient sur plusieurs mètres. Le feu avait pour origine un mélange de magie et de savoir-faire amazone, afin de durer une bonne partie de la nuit. Hélène, allongée sur le côté, le regardait silencieusement, s’absorbant dans la danse merveilleuse et craquante des flammes. Les rondins et les branches de bois craquaient tendrement, et le feu, hypnotique, dansait. Au royaume, c’était une chose qu’elle adorait faire. Elle s’asseyait en tailleur devant la cheminée, et approchait lentement ses doigts, pour sentir la chaleur émanant des flammes, près de ses doigts. Même aujourd’hui, c’est ce qu’elle faisait parfois. On n’oubliait jamais d’où l’on vient.

Elle y songeait rêveusement, quand elle sentit le Père revenir contre elle, provoquant un petit frisson. Hélène était chaude comme la braie, avec de la sueur coulant sur son beau corps, et ne tarda pas à sentir un détail anatomique taper près de ses fesses. Le membre tendu de l’homme, qui se frottait à son corps. L’appétit de cet homme était insatiable, digne des Amazones, mais elle pouvait le comprendre. On avait rarement l’occasion de coucher avec les Amazones, et, parmi toutes les rumeurs circulant sur ce peuple, celles concernant leurs capacités sexuelles étaient généralement les moins surfaites. Elle sourit légèrement.

*Il en veut encore...*

Elle le sentit venir en elle, glissant entre ses cuisses, pour s’enfoncer dans son vagin. Hélène dut écarter les jambes pour permettre au membre de l’homme de s’enfoncer en elle. Ses mains s’attelaient sur son corps, caressant ses seins, et elle agit, envoyant l’une de ses jambes derrière Carmody, la soulevant et la ramenant, la calant contre les jambes de l’homme. Une autre de ses mains partit en arrière, s’agrippant à la nuque de l’homme, manquant le griffer. La position était incertaine, instable, et ne permettait pas de vrais ébats, mais elle se doutait bien que le Père, après sa longue journée, devait être fatiguée.

« Hum... Je... Je croyais que la gourmandise était un péché capital... Mon Père... »

Car, à ce niveau-là, il était bel et bien question de ça !

Visiblement, la jeune femme ne s'attendait pas a ce que se soit si rapide et elle poussa un petit cri de surprise quand il la pénétra d'un coup. Il était excité et il n'allait pas se gêner pour renouveler l’expérience, surtout quand on avait affaire avec les amazones, redoutables guerrières, beautés brutes et creuset de beaucoup de phantasmes.

- Oui, oui, je ne le sais que trop bien, mais il n'y a rien de mal à se faire du bien, ne trouves tu pas. N'est ce pas votre philosophie de vivre ?

- Eh puis ton corps est tellement attirant et sensuelle, que mon ami ici bas ne veut pas se calmer. Je suis un mauvais prêtre...

La jeune femme se colla a lui, le tenant contre lui. Hélène se cambrait laissant son postérieur en arrière collait contre le mandrin du prêtre qui s’attelait derrière elle.  La pénétration était complétement différente dans ce cas ci, car son sexe remontait encore plus vert le haut et il raclait les parois internes du sexe de la jeune femme.

- N'est tu pas gourmande toi même, Hélène ?

Si l'amazone croyait que le père était fatigué après la dure journée qu'il avait vécu, elle se trompait. Oui, il était un peu fatigué, mais certainement pas pour refuser une partie de jambes en l'air. Certes il était humain et de temps en temps il lui arrivait d'avoir des coups de fatigues. Cependant, il était un guerrier aguerri, habitué à la privation et au manque. C'était donc pour ça que lorsqu'il avait l'occasion de se faire plaisir, il ne refusait jamais.

Il maintenait le bassin de la jeune femme contre lui, allant et venant en elle rapidement. De son autre main, il caressait ses cheveux, encore humide. Il chercha sa bouche avant de venir l'embrasser. Un baiser doux et affectueux, suivit d'un autre plus bestial, alors qu'il sentait les ongles de la jeune femme racler son cou. Il ressentit alors une sorte de décharge de plaisir qui traversait son corps. La nuque était bien souvent un point sensible et érogène  chez  les femmes et les hommes. Il continua ainsi à la pénétrer plus violemment. Il était dans la position du dominant et cela lui plaisait, mais il savait qu'a tout moment, sa partenaire pourrait prendre le dessus. Finalement les amazones était assez semblables aux lionnes : redouté, rusé, puissante et solidaire. Des créatures que même les lions mâles redoutaient lorsqu'elles étaient en bande. Ces derniers savaient que le jour ou un autre mâle le défierait, et qu'il était vaincu, il serait banni.

Le prêtre redoublait d'ardeur, défonçant la guerrière par derrière.

« Eh puis ton corps est tellement attirant et sensuelle, que mon ami ici bas ne veut pas se calmer. Je suis un mauvais prêtre... »

Ça, ce n’était pas à Hélène d’en juger. La religion de l’Ordre n’intéressait que fort peu la Horde. Mauvais prêtre ou pas, il restait en tout cas un très bon amant, endurant. Hélène ne cherchait nullement à engager une conversation théologique, simplement à le titiller, à l’exciter. Elle tourna la tête, exercice assez difficile dans sa position, sentant l’homme glisser sur sa jambe, s’en servant comme appui pour pouvoir plus facilement la pénétrer, la faisant gémir. Ils s’embrassèrent lentement, tendrement, puis voracement, leurs langues se mélangeant, leurs dents venant participer.

Le Père continuait à lui bourrer son sexe, son sexe glissant entre ses fesses, tandis qu’Hélène se maintenait, son entraînement et sa musculature délicate l’aidant à tenir le coup. Mine de rien, cette position était très épuisante pour la femme. Il fallait contracter les muscles pour ne pas se faire emporter. Nul doute que ce n’était pas avec une petite nonne timide et nerveuse qu’on pouvait se permettre une telle position. Hélène était une guerrière endurcie, qui gémissait de plaisir en sentant la queue de l’homme s’enfoncer en elle. Elle mouillait, fermant les yeux. Chaque fois qu’elle les ouvrait, elle voyait les flammes brûler devant elle, un rideau de fer apaisant et vivifiant.

« N'est tu pas gourmande toi même, Hélène ? » lui demanda-t-il alors.

Il était également sujet à la plaisanterie. Souriant lentement, l’Amazone princière répondit, sur une voix affaiblie, ses lèvres s’entrouvrant à chaque fois qu’elle parlait :

« Mais moi... Je suis une Amazone, hum... »

Au moins, leur mode de vie avait visiblement plu à au moins un étranger. Les Amazones formaient une collectivité très particulière, des nomades qui, en tant que tels, n’étaient jamais vraiment acceptés par les autres. C’était une question de différence, tout simplement. Leur culture était diabolisée, car différente de la culture dominante. Hélène soupirait de plaisir, mouillant longuement, le laissant faire.

Il se débrouillait en effet plutôt bien.

Carmody sentait la jeune femme soutenir ses coups de reins. Il se fit un peu plus doux, ondulant son sexe en elle. Puis il changea de position voyant que celle çi n'était pas très confortable pour la jeune femme. Ils se relevèrent et le prêtre qui était sur ses genoux, prit la jeune femme à quatre pattes, comme un animal. La maintenant par les hanches, il accéléra les mouvements de va et vient, faisant claquer ses bourses contre la fente d'Hélène. Alors qu'elle se cambrait, il caressa son dos, avant de le griffer.

Sa main gauche vint caresser son bas ventre et son clitoris avant de remonter sur sa poitrine. Il releva ensuite son buste afin qu'elle vienne coller son dos contre son torse. Il lui mordilla l'épaule, avant de venir lécher et embrasser son cou. Il s'arrêta un moment pour venir caresser ses seins et son cou. Par moment, il venait griffer sa peau avec ses ongles. Il reprit ensuite ses assauts, avant d''échanger un long baiser avec la jeune femme. Ils baisaient devant le feu, la jeune femme face aux flammes, offerts aux regards des quelques spectatrices. Ses seins ballottaient au gré des pénétrations.


Au bout d'un moment, Carmody commençait à souffrir au niveau des articulations des genoux, c'est pourquoi il décida de changer de position une nouvelle fois. Il se laissa tomber en arrière, s'asseyant dans l'herbe. Puis il souleva la jeune femme afin de la tourner vers lui, afin qu'elle vienne s'empaler sur son membre. Il agrippa ses fesses, avant de reprendre ses mouvements de va et vient. Il accéléra la cadence encore une fois, défonçant son vagin, alors qu'il sentait le plaisir montait en flèche. Il décida de ne pas stopper le mouvement et d'aller jusqu'au bout. Après avoir échangé un long baiser avec Hélène, il reprit ses va et vient, avant de pousser plusieurs râles de plaisir et ralentir la cadence alors qu'il jouissait en elle, inondant son antre et son utérus.

Le plaisir disparut rapidement et il cala sa tête contre celle de sa partenaire.

Hélène gémissait douloureusement. C’était ça, le sexe, après tout. Elle adorait sentir le membre de l’homme en elle, et ne le repoussait donc pas. Le Père la griffait, la caressait, se collait à elle, et finit par la retourner. Hélène se retrouva à nouveau sur lui, le chevauchant, à la manière des Amazones. En sueur, elle puisait dans ses réserves pour offrir un rodéo appréciable, dansant sur lui, remuant son corps d’avant en arrière, sous les yeux fascinés de l’auditoire. A moitié assis sur l’herbe, Carmody tenait Hélène contre lui, les deux amants se mettant à remuer leurs corps, dans une danse très serrée, où les gémissements de l’Amazone princière répondaient aux bruits de claquements de leurs peaux.

« Haaaa !!! Quel appétit, hummmm... !! »

On les regardait en souriant. Hélène était une femme qui réveillait souvent l’ardeur de ses partenaires. Il fallait bien admettre qu’elle était très belle, très attirante, tant d’un point de vue physique que sexuel, où elle se débrouillait plutôt bien dans ce domaine. Elle avait vite appris les principes des Amazones, et les appliquait avec une paisson manifeste. Carmody et elle ne tardèrent pas à jouir à nouveau, et le Père s’affala sur elle, son sexe diminuant assez rapidement. Posant ses mains sur ses cheveux, Hélène reprenait lentement son souffle, allant libérer le membre du Père, remuant un peu son corps. Elle respirait lourdement, de la sueur coulant de son menton, et alla s’allonger sur une couchette, sur le dos.

« Belle performance, mon Père... »

L’Amazone princière ferma les yeux, se mettant à respirer faiblement, sentant le sommeil l’envahir. Dormir nue ne la dérangeait pas, et plusieurs sœurs eurent la délicatesse de lui amener une solide couverture en fourrure. Elle était étouffante, surtout avec son corps en sueur, mais l’Amazone savait que, au beau milieu de la nuit, la chaleur de la fourrure était la bienvenue. Hélène se mit tout simplement à s’endormir, sentant ses forces l’abandonner.

Il commençait à être fatigué, pas étonnant après une telle journée. La belle blonde le complimenta avant de le libérer et de s'allonger sur l'herbe, s'endormant bien vite. Elle aussi paraissait épuisé. Il remarqua que deux amazones plus jeunes vinrent recouvrir le corps de Hélène avec une couverture. Un geste attendrissant pour une ainée. Elle regardèrent le père avec un sourire, sans dire un mot avant de s'éloigner et d'aller se coucher. Le prêtre décida de faire de même. Il prit son sac à dos et il en sortit une lourde et épaisse couverture en peau et fourrure d'ours. Il cala sa tête sous le sac, l'aplatissant un peu avec sa main, avant de couvrir son corps avec la fourrure. Il dormait prés du feu, ainsi, il n'aurait pas froid. Il entendait les crépitements des flammes qui éclataient de temps à autre, alors que le campement devenait silencieux. Il ne mit pas longtemps à s'endormir.

Cette nuit la, il fit plusieurs rêves étranges, tous plus absurdes les uns que les autres. Certains disent que les rêves sont un désir du subconscient, lui n'y croit pas. Il fut tiré de son sommeil par la lumière du jour et du bruit autour de lui. Il ouvrit les yeux avant de se relever. Il se frotta les yeux avant de regarder autour de lui. Il constata que la plupart des amazones étaient déjà debout et vaquaient à leurs occupations. Il regarda en direction d'Hélène, il ne fut pas surpris de ne pas la voir. Il récupéra son caleçon et son pantalon, les enfilant sous la couverture. Puis il se leva avant de remettre ses chaussettes et chaussures de combat. Il s'étira avant de prendre son sac et d'aller se raser et se laver prés de l'étendue d'eau.

La il se déshabilla entièrement avant e plonger dans l'eau. Il y resta 15 bonnes minutes, histoire de bien se décrasser, avant de sortir de l'eau. Il s'essuya avec sa serviette, avant de mettre son dernier caleçon propre et son pantalon. Il prit ensuite des chaussettes propres avant de remette ses rangers. Il enfila ensuite un marcel noir et enfin sa veste de prêtre. Il boucla sa ceinture avec son couteau de chasse sur le coté gauche et son colt python sur le coté droit.

Puis, il commença à faire des exercices d’assouplissements. A son âge, il valait mieux pratiquer quotidiennement des exercices de souplesse, sans quoi il serait exposer à des risques d'arthrose ou autres problèmes musculaires. Une voix l'interpella soudain. Il fut surprit et il se releva brusquement. Il sentit alors une décharge dans sa colonne vertébrale

- Aie !

Il resta quelques secondes dans la même posture, avant de se relever, s'assurant qu'il n'était pas bloquer. Puis il se retourna, voyant Calypso.

- Ah c'est toi, bonjour. Comment vas tu ?

Ce fut une nuit calme et reposante au sein de la Horde, comme toutes les nuits. Elle fut apaisante. Hélène dormit paisiblement, et se réveilla à l’aube. Sans tenir compte de la présence du Père, elle s’étira, et prit son bain dans l’oasis, en compagnie de bon nombre d’Amazones. Il y avait même quelques petites sœurs, qu’Hélène aida à nettoyer. Elle avait passé une belle nuit, et son corps était calme, ses humeurs maîtrisées. L’Amazone princière se permit un léger bâillement, tandis que le jour, faiblement et paresseusement, se levait. Le grand feu de camp central disparaissait progressivement, ne laissant plus que des traces noirâtres, de la braise silencieuse. Les sentinelles de nuit étaient en train de lentement se reposer, dormant paresseusement. Calypso se réveilla également assez tôt. L’apprentie chamane avait dormi dans la tente de l’infirmière, au milieu des lits de camps et des fioles. Elle s’était réveillée, et avait tout simplement été prendre son bain. Pour cela, elle s’était rendue, nue, dans l’oasis, et s’était lavée, en compagnie d’autres sœurs. Aujourd’hui, la Horde lèverait le camp, ce qui n’était pas pour la déplaire. Il faisait trop chaud dans le désert, on suffoquait facilement, et ce n’était pas agréable.

*Et puis, les ressources exploitables ne sont pas nombreuses aussi...*

Ceci faisait une autre raison de partir. En entendant les sœurs converser, Calypso apprit notamment que Laszlo était parti tôt. Il s’était réveillé d’heure très matinale, mais, à la vérité, on le soupçonnait aussi de ne pas avoir dormi. Il avait passé la nuit à méditer, probablement en pénitence pour avoir perdu l’un de ses frères, et était reparti tôt. La Horde ne l’avait pas retenu. Il n’était qu’un invité. De plus, Andromaque avait décrété que le départ aurait lieu. Les Amazones n’avaient plus rien à faire ici, et devraient reprendre leur marche. Il en allait toujours ainsi au sein de la Horde.

Terminant de se nettoyer, Calypso se rhabilla, enfilant quelques rapides sous-vêtements, ainsi que sa longue toge recouvrant son corps, lui donnant l’allure d’une espèce de nonne... Si ce n’est que sa toge, fine, ne dissimulait pas vraiment son corps Elle laissait de plus son visage à l’air libre. Elle s’avança un peu, et retourna cueillir des herbes. Le jour s’était plutôt bien levé, et elle voyait que les Amazones rangeaient déjà le camp, refermant les tentes, réveillant les petites sœurs qui faisaient la grasse matinée. D’ici ce soir, l’oasis serait à nouveau désert, et le peuple se remettrait lentement en marche. Calypso continuait à faire la cueillette dans son coin, avant qu’une voix ne l’interpelle :

« Ah c'est toi, bonjour. Comment vas tu ? »

Elle sursauta, et vit que l’homme était le Père. Carmody. L’homme qui avait couché avec Hélène sous les yeux de la Horde. Rien de choquant en soi, mais l’image avait fait le tour du camp. Même chez des femmes guerrières, le commérage était une activité très répandue. Calypso cligna lentement des yeux, et planta son regard sur lui. Ce n’était qu’un mâle, dans le fond.

« Bonjour à vous » dit-elle, employant volontairement le vouvoiement.

Pourquoi diable l’avait-il tutoyé ? Calypso n’était pas une gamine, mais elle décida de ne pas y attacher trop d’importance. C’était un mâle, après tout.

« Je suis heureuse de quitter ce désert, avoua-t-elle. Et pour vous ? Votre nuit s’est bien passée ? »

La jeune femme lui demanda si il avait passé une bonne nuit. Il aurait pu lui dire oui avec un grand sourire. En compagnie d'un compagnon d'armes, il aurait surement raconté sa nuit fort de détails scabreux, mais au vu de la jeune femme timide.

- Euh...eh bien oui...ce fut un peu court...mais j'ai bien dormi. J'ai l'habitude de dormir à la belle étoile et prés d'un feu.

Il aurait pu rajouter entre les seins d'une belle jeune femme aussi, mais ce n'était hélas pas souvent le cas. Heureusement qu'il n'avait pas le sommeil léger. En général il dormait comme une masse, excepté lorsqu'il se trouve seul en pleine nature, ou il doit garder un œil sur les environs.

Il avait entendu des amazones discutaient entre elles à son approche ce matin, sans doute devaient elles discuter de sa prestation de la veille qui avait du faire le tour du camp. Il y avait eu de nombreux témoins et ils n'avaient pas été très discrets, c'est le moins que l'on puisse dire.

- Je pense la même chose, je n'aime pas la chaleur étouffante de ces endroits.

- Je pense partir plus vers le Nord, rejoindre le diocèse le plus proche afin de faire mon rapport. Après je vais surement retourné dans ma petite paroisse, prendre un peu de repos.

- Et la horde ?

Il se doutait bien qu'il n'y aurait pas de cérémonies de au revoir en grande pompe, avec des filles agitant leurs mouchoirs les larmes aux yeux, le regardant partir. Il se demandait bien si il aurait droit a un petit message de la reine, de sa fille ou de sa partenaire de la veille. Comment que sa se passait, on se faisait la bise avant de partir ou chacun se barrait dans son coin sans rien dire ? Il se doutait bien que sa serait plutôt la deuxième option qui se présenterait.

Il n'avait pas vu Lazslo ce matin, sans doute était il déjà partit. Il n'avait pas trainé, pourtant il s'était bien dépensé hier. Dommage qu'il ne puisse pas suivre la horde, il aurait bien aimé en savoir plus sur ce peuple et surtout les membres de la horde. Il y en avait pas mal de jolies et couchait avec une femme différente chaque soir c'était la belle vie, même après une dure  journée de combat. Combat, biture et sexe, sa  sa lui plaisait comme vie !

Un peu court... Ça, Calypso voulait bien le croire. Qu’elle soit vierge ne signifiait pas qu’elle ne savait rien du sexe. Comme toutes les Amazones, elle avait reçu une formation pratique en la matière, afin de se défendre en cas de viol, et de ne pas avoir peur du sexe. Calypso, cependant, l’appréhendait toujours un peu. Elle était vierge, après tout, et, tant qu’on n’avait pas goûté au sexe, on l’appréhenderait toujours un peu. C’était naturel, mais Calypso avait en elle une espèce de romantisme qui était difficile à concevoir avec des femmes guerrières. Elle voulait offrir sa virginité de manière inoubliable, pas uniquement en servant de récipient à la queue d’une sœur qui rentrerait éreintée d’une longue quête. C’était un peu stupide, immature, mais c’était ainsi. Et une Amazone pouvait parfois se révéler très butée. La jeune Amazone regarda son panier. Elle avait toutes les plantes dont elle avait besoin pour finir ses potions.

« Je pense partir plus vers le Nord, rejoindre le diocèse le plus proche afin de faire mon rapport. Après je vais surement retourné dans ma petite paroisse, prendre un peu de repos. »

Calypso hocha la tête. Leurs invités devaient en effet, selon la conception amazone de l’hospitalité, partir. Si la Horde levait le camp, on ne pouvait pas la suivre. C’était un comportement assez xénophobe, mais la Horde était par nature très fermée et élitiste. C’était l’une des clefs de son unité, le sentiment d’appartenance à une famille. En définitive, on en revenait toujours à cette idée centrale, car c’était d’elle que tous les grands principes amazones découlaient. Les invités étaient un peu comme des amis, mais personne ne conservait indéfiniment un ami chez lui, sans que sa présence ne finisse par devenir pesante, rébarbative. Un hôte, même sympathique, ne faisait pas partie du clan. Le départ de la Horde était aussi le départ symbolique des invités.

*Ce n’est ni juste ni injuste, se disait Calypso, c’est une manière d’assurer notre survie.*

Il n’y avait pas de discussions possibles sur la question. Le Père lui posa alors une question sur la Horde, et Calypso haussa les épaules.

« La Horde va repartir aujourd’hui. Nous quittons ce désert pour suivre notre itinéraire. »

Pour des raisons de sécurité, mais aussi de pragmatique, Calypso ne pouvait lui en dire plus. D’une part, Carmody restait un étranger, et connaître l’itinéraire de la Horde pouvait être un danger. Même s’il ne les trahirait pas, il était toujours possible que ses supérieurs le forcent à le trahir, sachant que l’Ordre percevait généralement les autres religions comme des menaces à son autorité et à son hégémonie. D’autre part, Calypso ignorait où la Horde s’arrêterait, car l’itinéraire dépendait d’une foule de critères : les rapports des éclaireurs, les conditions climatiques, l’état des ressources et des réserves... Il était probable que la Horde s’arrêterait d’ici quelques semaines dans une forêt pour se reposer, mais, concrètement, Calypso n’en savait rien.

Elle décida d’aller sur un autre sujet, et parla de Laszlo :

« Le Paladin Laszlo est parti aux premières lueurs de l’aube. Il a remercié les quelques sœurs présentes pour leur hospitalité et leur assistance, mais il devait faire route jusqu’à Nexus, au fief de son Ordre. »

La route était longue. Calypso n’ajouta rien de plus. Que pouvait-elle dire ? Elle avait surtout hâte de retourner s’occuper de ses potions, afin d’organiser les préparatifs pour le départ. Elle hocha donc la tête vers l’homme, et s’écarta.

« Je vous souhaite un bon voyage. »