Identification - "Tu ne sais pas qui je suis ? Tu devrais mourir."
Nom : Un nom d'emprunt, puisque c'est pas la peine d'en avoir dans l'Autre Lieu. Donc il a choisi Vaenn (prononcer Jinn), ce qui signifie "le méprisant".
Prénom : Bahara
Surnoms : Walking Target, l'indésirable, le suceur d'infos (ou de queues, tout dépend du degré de haine.)
Race : Une créature de l'Autre Monde au nom imprononçable. Ne cherchez pas, C'EST imprononçable.
Age : Plusieurs centaines d'années. Il en fait vingt, mais...
Sexe : Il se pourrait que vous marchiez dessus.
Orientation sexuelle : En attente d'une personne digne de recevoir son manche.
Physique - "Tu es aussi disgracieux que je suis classe. C'est dire si j'ai la classe !"
Bahara est... hum, disons qu'il peut passer pour un cosplay quelconque sans le moindre problème. Commençons par le commencement, il mesure un mètre 89 et pèse 86 kilos. Que du muscle, dit-il. Mais tout le monde sait qu'il n'a pas besoin de muscles, puisque dans ses colères il casse bien souvent son bureau. Attention, je ne parle pas du meuble. Peut-être préférez-vous le terme agence ? Bref... ses cheveux sont très clairement en dehors de la caste humaine. Premièrement, peu importe le vent, pas une seule de ses mèches ne bougera si il ne le veut pas. Mais il préfère de loin avoir les cheveux dans le vent, même quand il n'y a pas de vent. Lorsqu'ils n'ondulent pas dans le vent - ou pas - on remarque une coupe presque sophistiquée : sa chevelure couleur turquoise parsemée de mèches blanches, se concentre en trois mèches principales : deux sur les côtés pour cacher ses oreilles évoquant des ailes de chauve-souris (elles font flap flap aussi de temps en temps), et une au milieu du front. A l'arrière du crâne, un épi monumental lui prend toute la partie gauche du crâne. Mais c'est fait exprès, dit-il. Il va sans dire que rien n'est moins certain. Descendons vers ses yeux, d'un vert très légèrement bleuté et extrêmement lumineux, dont la particularité revient aux trois pupilles dans l'iris. Une dans le "coin" haut-gauche, une centrée verticalement mais tout à droite, et une dans le coin bas-gauche. Ceci étant fait, on peut avancer vers la bouche, ou plutôt le sourire figé, dévoilant quatre canines un peu trop longues. Connaissant l'animal, tout le monde sait que ce sourire dissimule tout le sarcasme du monde. Il reste sobre dans son choix vestimentaire. Un costume bleu nuit, avec une écharpe blanche, des chaussures en toile (pour ne pas faire de pub nommons-les Converse All-Star) de couleur rouge brique, et un t-shirt blanc, avec un motif noir composé d'un point et quatre aiguilles du style rose des vents autour, faisant vaguement penser à une cible. L'impression est confirmée lorsqu'on peut voir l'inscription, c'est-à-dire lorsqu'il ouvre son veston : "Walking Target".
Caractère - "Je ne te hais pas ! J'ai juste la folle envie de te pendre par les couilles et de verser du jus de citron dans tes yeux."
Cette citation, venant de Bahara et adressée à un sénateur dont il avait fini l'interview, résume de manière exemplaire le caractère de Bahara. Sachez une chose : son mépris pour tout autre être (vivant ou non) n'a d'égal que son égocentrisme comparable à... oubliez. C'est tout à fait incomparable. Il ne ratera jamais une occasion de remuer un couteau dans une plaie, si fine soit-elle. Oui, il est tout à fait méprisable. C'est pourquoi tant de monde le méprise, malgré une peur certaine. Bahara est un journaliste connu pour réussir à régler ses comptes en rédigeant un article à scandale. Cependant il n'est jamais calomnieux : il a un don pour fourrer son nez dans les affaires pas claires. On ne compte plus les personnes portées disparues après avoir menacé Bahara : la plupart ont été retrouvés morts, suicidés, avec pour lettre de suicide l'article que Bahara a pondu sur eux. Avec preuves. Une autre chose reste indénombrable : le nombre d'enfants de 1 à 12 ans disparus après être passés devant chez notre cher journaliste. C'est un fait avéré, si vous voulez que Bahara vous tue de ses propres mains, dites-lui de devenir baby-sitter. Son aversion la plus grandiose est dediée aux cada... enfants.
Histoire - "N'est-ce pas malheureux ! Je sais tout de ta misérable vie, et tu ne sais rien de ma grandiose existence !"
Cette histoire débute dans un autre monde, bien différent de Terra ou de notre bonne vieille terre. Le paysage est un mélange de volcans et de montagnes enneigées, où neige et cendres se confondent, avec une température ambiante de 75 000ºC. Deux êtres prennent un bon bain de lave - excellent pour se décrasser - accompagné d'une chope d'Inferno, un alcool dont on dit qu'il saurait bourrer un Dieu en une gorgée. Un humanoïde se tient sur une falaise, prenant un bon bain de pieds et en éternuant.
Bordel, on crève de froid !
Vous l'aurez deviné, l'humanoïde est Bahara, notre râleur. Ou plutôt Lord Bahara, successeur de l'Imperator Dei, le régent de l'Autre Lieu. Il va sans dire que l'humanoïde - considérons qu'il est de dos pour le moment - était regardé par toute personne aux alentours. Certains hésitaient même à lui apporter un manteau en peau de Zhaer, un monstre du coin connu pour avoir une fourrure extrêmement chaude, même pour des créatures habituées à des chaleurs de plus de 200 000°C, soit les coins les plus touristiques de l'Autre Lieu, là où tout le monde va bronzer ou fondre. Bahara agrippa bien vite son estomac, qui grogna si fort qu'un éclair en tomba.
Et en plus j'ai faim. Y'a plus rien à bouffer, dans ce monde. Surtout depuis que je suis à la succession.
Tout le monde savait que Bahara était une créature singulière : il se nourrit en fait de toute la rancoeur qu'on lui adresse, l'art de manger étant d'exposer le secret le plus grand de celui qui le hait au grand public. C'est ainsi que dès sa naissance, énormément de monde connaissait les secrets des familles nobles les plus haïssables de l'Autre Lieu. Car oui. La qualité du repas vient aussi de la qualité de l'être visé. Le repas parfait pour lui étant le maître du monde qui le haïrait de tout son coeur. Il bavait à l'idée d'un tel repas. Cependant, le maître du monde l'aimait beaucoup... puisque ledit maître du monde était son père, Baharen, Imperator Dei. Un démon cornu s'empressa d'approcher Bahara, presque comme si il avait peur. Non, en fait il avait peur. Peur que le jeune prince lui ordonne de le haïr, chose qu'il ne pourrait faire. Mais non, Bahara se contenta de le toiser du regard.
Qu'est-ce que tu veux ?
Le démon fit une révérence un peu maladroite, avant de se relever et de parler au futur souverain du projet qu'il avait prévu pour lui.
Jeune maître, les légendes disent qu'il existe un monde où les créatures sont tout bonnement détestables et se mettent à haïr pour des raisons telles qu'une mauvaise conversation. C'est pas comme si on leur dissolvait une corne, quand même...
Oh, et où se trouve ce monde ?
On en parle dans les légendes, un monde unique, coupé du reste des mondes. On le nomme "Terre", et serait très faiblement couplé à Terra.
Terra, hein... On parle bien du monde au portail unique ?
Oui, le portail à sens unique. Si vous voulez vous remplir l'estomac, jeune maître, il vous faudra aller là-bas.Cependant, on ne peut qu'y entrer par l'Autre Monde, et on doit adopter une forme faible.
Bahara réfléchissait, pas intensément, mais il réfléchissait. Entre un repas garni et le titre d'Imperator Dei, lequel des deux devait-il choisir ? Sans aucun problème se remplir l'estomac. Il prit sa décision.
Merci de cette information. Dites à mon père que je ne reviendrai pas dans l'Autre Lieu.
Le démon fit une révérence au moment où Bahara éternuait de nouveau. Une fumée verte emplit une de ses cornes, qui se dissout aussitôt. Empli directement d'une rancoeur sans égard - le plus grand signe de disgrâce pour un démon de l'Autre Lieu étant de perdre une corne - Bahara s'empressa de scruter le démon. Puis, il lâcha un commentaire acerbe qui lui servirait de repas.
Tu es assexué.
Aussitôt, il sentit son estomac se remplir un peu. Il avait pris son casse-croûte pour partir vers Terra. Bahara traversa le portail sans encombre, et sous sa forme que nous pouvons enfin décrire puisqu'il ne risque pas de la réutiliser de sitôt, c'est à dire un humain à la peau de couleur craie et doté de six yeux, ainsi qu'une main faisant penser à cinq lames noires, il lâcha son premier commentaire accompagné d'un éternuement majestueux, qui rasa une ville au loin.
On se les gèèèèèle !!
Il s'empressa de prendre une forme qu'il détestait, mais adaptée aux températures entre -10°C et 40°C : sa forme humaine. Il la détestait parce qu'elle était faible et parce qu'il ne pouvait pas la contrôler bien longtemps sans l'Essence des Enfers, une substance gazeuse qu'il devait prendre toutes les demi-journées sous forme humaine. Il s'empressa de rejoindre la première ville qu'il vit, un petit hameau qui semblait se nommer Nexus. Grâce à un oeil développé - dit-on, on penche en fait plus pour le coup de chance incroyable - il trouva un portail menant vers ce que le démon avait décrit, la Terre.
Une fois arrivé, ce qui le choqua fut les sortes de murailles d'acier un peu partout. Comment quelqu'un pouvait-il penser que l'acier arrêtait un être vivant ? Il fut pris d'un nouvel éternuement - encore plus violent que celui sur Terra - et une maison se dissout bien rapidement.
Hé bien... je me suis bien ramolli. Avant, j'aurais rasé ce monde avec ce simple éternuement. Avant, le soleil aurait pu s'écraser sur moi que j'aurais juste apprécié le chaud... Maintenant, peut-être qu'un simple canon pourrait me tuer.
En parlant de canon, Bahara ne savait pas que les canons terriens ne ressemblaient pas aux canons de l'Autre Lieu. Si il n'était pas nouveau dans le monde, il aurait dû utiliser le terme "nuée de bombes nucléaires". Mais il pensa d'abord à se trouver une demeure. Voyant une grande tour au loin, il se mit en tête de massacrer tout le monde our s'y installer, mai vu la taille de la tour, cela semblerait sans doute suspect. Il entra donc dans une petite maison - comprenez une villa - et ouvrit la porte. Avec la pensée, de peur de tout casser. Il se trouva en face d'un môme, environ sept ans, qui s'adressa à lui.
Monsieur, vous n'êtes pas chez vous, i...
Ta gueule !
Le gamin n'eut pas le temps de finir sa phrase, Bahara lui avait collé une grande mandale qui avait décollé sa tête, ladite tête allant s'écraser dans un grand bruit contre un mur, éclaboussant les murs de cervelle et de sang. Puis il cracha sur le corps, ce qui perça un grand trou. Ses parents arrivèrent alors, en hurlant. La haine que percevait Bahara était sans égal dans l'Autre Lieu. Les êtres humains étaient méprisables, soit... mais quelle source de repas ! Il se mit en tête de déceler leur secret, tandis qu'ils lui braillaient dans les oreilles, ses chères oreilles si fragiles, qu'ils avaient tué leur enfant. C'est alors qu'il comprit, en se souvenant de la tête du môme et en voyant les "parents". Il s'adressa directement à la mère.
Vôtre enfant ? Le vôtre, sans doute, mais pas celui de votre compagnon.
Son estomac se remplit rapidement, lui laissant une saveur agréable sur la langue. L'équivalent des nobles dans ce monde. Puis il utilisa pour la première fois un de ses pouvoirs : la manipulation des souvenirs.
Vous n'avez jamais vécu ici. Vous n'avez jamais vu ce gamin de votre vie. Vous êtes des mendiants. Compris ?
Entendu, Lord Bahara.
Pour résumer les évènements qui suivirent, Bahara devint journaliste car les journalistes sont l'objet de la haine du peuple, puis il écrivit des articles tous plus dérangeants les uns des autres. The end... for now.
Autres - Il te faudrait plus de deux vies pour m'arriver à la cheville, misérable larve.
Il peut manipuler les souvenirs à volonté, jusqu'à faire oublier à quelqu'un qui il est.
Il possède une force et une résistance incomparables.
Il reste inégalé dans le record de vitesse de dégainage de carnet et stylo : 0.39 secondes.
Pour conserver son apparence humaine, Bahara est devenu fumeur.