Nom : Mascotte
Âge : inconnu
Sexe : mâle
Race : créature
Orientation sexuelle : toutes
Description physique :
L’apparence initiale de Mascotte est celle d’un humanoïde haut d’à peine 95 cm et pesant dans les 20 kg. Petit, léger, il est bien parti pour ressembler à une peluche. Mais ce n’est là qu’un avant-goût car la suite est si évocatrice que la peluche s’impose réellement comme l’indéniable model de référence de cet être étrange. Sa tête est disproportionnée par rapport au reste de son corps. Plus grosse que ce que la logique voudrait, on constate d’office cet attendrissement visuel qu’on peut éprouver par exemple face à un nourrisson ou à un personnage dessiné pour la jeunesse. La disproportion, toutefois, sait se montrer raisonnable pour ne pas susciter la niaiserie ou le ridicule. Dans la même logique, Mascotte a des bras presque plus longs que ses jambes. Mais ces dernières, dont la morphologie s’approche de ce qu’on peut voir chez les animaux, compensent par de solides cuisses. Elles n’entravent en rien une bonne mobilité. Son corps est intégralement recouvert d’un épais pelage bleu. Extrêmement doux, il masque le dessin d’une musculature pourtant robuste, et rend sa silhouette plus ronde, plus sympathique. Alors que ses membres suggèrent presque le primate, on retrouve ce côté bestial, sur son visage. Mascotte a le nez écrasé du Koala et une formidable paire d’oreilles qu’on croirait être empruntée à un mogwaï. Ses grands yeux noirs, comme des billes d’obsidienne, semblent quand à eux surnaturels alors que sa bouche, d’une taille peu commune par rapport à sa face, s’orne d’une multitude de petites dents acérées. Son sourire lui va jusqu’aux oreilles, presque au sens propre du terme. Cette gueule dentue peut intimider mais la tête, en sa globalité, reste très sympathique, notamment grâce à sa "chevelure", en fait sa fourrure plus abondante sur le crâne et d’un bleu plus pâle. Pour achever le portrait, il faut y ajouter des joues généreuses, le pelage aidant encore à ce niveau. Sur le registre de l’animal, on peut compléter en citant les griffes, assez conséquentes, aux doigts et aux orteils, ainsi que la queue de lapin dans le dos. Le ventre de Mascotte, comme ses "cheveux", offre un poil plus clair. A la base de ce ventre, sous l’effet d’un pelage densifié mais aussi d’un peu de graisse dessous, la rondeur est plus marquée. L’entre-jambes voit la fin de ce relief et se retrouve, de fait, assez encombré. Un œil attentif pourra deviner, derrières les poils tombants, l’organe masculin, plutôt rikiki dit en passant. Mascotte, malgré ses attributs bestiaux, adopte des postures et une façon de se mouvoir totalement humaines. Sa voix peut surprendre car, puissante et assez grave, elle aurait d’avantage convenu à un solide gaillard de deux mètres plutôt qu’à une peluche vivante.
Comme on le verra plus en détail ci-dessous (cf. "Modelage Corporel" dans "Autres"), Mascotte est capable de modeler son corps. Son apparence physique est donc susceptible de varier dans une certaine mesure. Il n’est toutefois pas rare de le croiser sous sa vraie forme, du moment qu’on se trouve sur Terra. Dans ce cas, il s’habille comme l’aurait fait un homme, ou plutôt un enfant vu sa taille. Une tenue rustique mais aux couleurs chatoyantes, un chapeau à plume pour se coiffer et des sabots pour se chausser, voilà un style qu’il affectionne et qui peut le faire passer pour un joyeux Terranide. Muni d’une étrange flûte exotique au timbre obsédant, il peut sans mal se glisser dans le rôle d’un musicien.
C’est sur Terre que la ressemblance avec une peluche peut être le mieux exploité car ce genre de jouets est bien plus répandu. Mascotte peut accentuer cette ressemblance en faisant disparaitre ses griffes, ses dents et ses parties génitales. Dès lors, s’habiller devient accessoire puisque sa nudité n’a à la fois plus rien de choquante et participe à renforcer son côté peluche. Rien qu’à le regarder comme ça, on lui donnerait le bon dieu sans confession, surtout si de surcroit il a adouci sa voix et offert un regard moins sombre.
Au contraire, parfois, être mignon, cela peut déranger. Mascotte peut se muer en monstre. Pour se faire, adopter un pelage noir de jais et un regard jaune luisant, se doter de griffes et de dents démesurées ainsi que d’une paire de bras en plus, ce peut être une recette efficace. Il peut alors y adjoindre un effrayant costume qui a comme un air de famille avec la flûte citée plus haut. Anneaux de cuir à grelots pour les poignets et les chevilles afin de bouger tout en jouant un rythme tribal, étoffes sombres pour se couvrir de nuit comme les esprits, os en ornement à la gloire de l’au-delà, voilà ce qui le compose et ce qui fait de Mascotte un fétiche d’une bien sombre cérémonie.
Avec le Mascotte qui peut passer pour un Terranide, celui qui maximise son côté peluche et l’autre qui à l’opposé va dans le registre monstrueux, on a les trois grandes idées autour desquelles s’articule l’ensemble des apparences de l’insolite créature. Inutile donc de pousser plus avant cette description déjà bien fournie. Une chose est sûre toutefois : quelqu’un ayant rencontré Mascotte pourra toujours le reconnaitre sans trop de mal par la suite.
Caractère :
On l’a vu dans son apparence : Mascotte est fait d’oppositions. Le même constat s’impose au niveau de son caractère. Tout d’abord, si de visage ou d’aspect la créature fait assez jeune, son regard et sa façon d’être prouvent qu’il a tout d’un adulte. Cela ne va toutefois pas aider à lui donner un âge. Mascotte a la conviction qu’il n’a jamais eu d’enfance, qu’il n’a jamais vécu comme quelqu’un d’ordinaire. D’ailleurs, même maintenant, il ne vit pas vraiment (cf. "Ame astrale et simulacre de vie" dans "Autres"). A l’instar d’un objet, il a été créé de toutes pièces. Il ignore la provenance de ce qui le constitue mais il sait que la main de son créateur, ou de sa créatrice, devait être bien sombre. Car il est animé par une terrible nature. C’est elle qu’il convient maintenant de détailler.
Mascotte ressent les ténèbres qui l’habitent. Il sait que son apparence a été pensée comme un leurre afin de dissimuler le diabolique de son âme. La logique qui l’a fait naitre est sans doute celle d’une arme. Bien sûr, ce naturel ne fait pas que se cacher. Il se manifeste tout d’abord sous la forme d’une violence et d’une cruauté sans pareil. C’est si facile d’être incroyablement méchant pour Mascotte. Tuer est pour lui d’une banalité confondante. Faire souffrir provoque chez lui un véritable extase. Mais, pire que ça, il adore la réciproque. Profondément masochiste, la douleur est de loin ce qui l’excite le plus. Sa raison d’être semble de donner et recevoir celle-ci et ce n’est donc pas un hasard si son pouvoir le plus terrible (cf. "Lien vodou" dans "Autres") consiste exactement à cela. Comme pour pousser le vice plus loin, pour ne pas imposer de limites à la créature, on lui a octroyé une endurance à toute épreuve (cf. "Réincarnation et régénération" dans "Autres"). Du coup, Mascotte n’ayant pratiquement jamais à se soucier de sa survie, lui faire peur est extrêmement difficile. Il n’en est que plus efficace et implacable. Le constat est sans équivoque : sa nature est si bien adaptée à ses capacités que ce sur mesure ne peut être qu’artificiel.
Seulement voilà, s’arrêter là ce serait réduire Mascotte à ce qu’on a voulu qu’il soi : un monstre, une arme incarnée. Mais il a beau être une création maléfique, il lui reste son libre arbitre. Certes, ce n’est pas chose aisée de luter contre sa nature. Mascotte est incapable de tourner le dos à celle-ci. Mais il arrive quand même à la modérer ou plutôt, à l’influencer. Puisqu’il sait si bien tuer, autant tuer ceux qui le méritent. Faire le bien par le mal, c’est un concept étrange mais il est loin d’être le seul à le suivre. Et puis, le bien, c’est une notion relative, une question de point de vu. La créature a peut-être le défaut de s’estimer seul juge de ce qu’elle doit faire et ses avis sont parfois, très, trop, tranchés. Et puis, il est conseillé de ne pas l’énerver, cela pourrait être fatal. Le côtoyer revient à sentir en lui ce paradoxe, cette volonté un peu maladroite de bien faire, cernée d’une profonde dangerosité. Quoi qu’il en soit, Mascotte s’avère beaucoup plus sociable qu’on ne pourrait le croire en sachant ce qu’il est. Curieux de tout, il fait un agréable interlocuteur si, encore une fois, on se garde de le fâcher. Il est même prêt à aborder des sujets complexes. On pourra quand même lui reprocher son manque d’expansivité, comme s’il préférait ne pas trop se dévoiler, mais après tout, quoi de plus logique ? Il est un monstre, il le sait, il l’assume même si c’est avec gravité, mais il a espoir de ne pas être que ça. Alors il cherche ce qu’il pourrait être d’autre.
Histoire :
Le vent, lugubre, souffle sa complainte aux oreilles de Mascotte. D’abord, il n’est qu’un murmure, il semble loin de la créature. Puis il s’approche d’elle de bourrasques en rafales. Maintenant, Mascotte le sent sur lui. C’est comme une froide caresse née des caprices du temps. Le vent redouble de vigueur. Il hurle plus qu’il chante. Et la créature frissonne. La tiédeur de l’inconscience se défait comme une vieille toile usée. Malgré son pelage, la sensation de froid s’insinue en lui. Elle l’attire toujours d’avantage vers cette tumultueuse réalité. Elle lui fait prendre conscience de son corps. Une tête, deux bras, deux jambes… il est allongé sur le dos et maintenant, il grelotte. Il respire aussi. Il sent cet air glacé dans sa bouche, dans sa gorge, dans ses poumons ; il sent cet air qui chasse la chaleur jusqu’au plus profond de son être. Il a froid, même de l’intérieur, mais il ne bouge pas, pas encore.
Mascotte voit, à travers ses paupières closes, un flash vif. Il devine que c’est un éclair qui vient de zébrer le ciel. Le coup de tonnerre qui s’en suit lui donne raison. Il est si fort, si proche, comme un déchirement, tout tremble. Puis vient la première goûte. Elle est grosse, froide comme tout le reste. Elle tombe sur le front de la créature puis glisse au gré des reliefs de son visage frémissant. On entend encore le coup de tonerre rouler de plus en plus loin, de plus en plus sourd. Le vent l’étouffe et, comme vexé d’avoir été surpassé, il se déchaine de plus bel. Ce n’est pas un orage qui s’annonce, c’est une tempête, un cyclone. Encore un éclair, plus lointain celui-là. La tourmente rivalise. Encore une goûte. Mascotte l’a reçu sur sa poitrine nue et agitée d’une respiration saccadée.
Encore un éclair, puis un autre. Ce n’est plus près de s’arrêter. Les cieux rugissent et s’illuminent en un grandiose spectacle, un sons et lumières digne des dieux. La fureur de mère nature est toute proche. Elle s’avance à grands pas. Déjà, il est trop tard pour espérer lui échapper. Mascotte n’a pas l’idée d’essayer. Il n’a pas ouvert les yeux. Il n’a pas bougé. Pourquoi en serait-il autrement ? La curiosité, quand même, s’empare de lui. Il ne se demande pas qui il est, il le sait. Ce qu’il ignore, c’est comment il le sait. Car pour lui, cet instant est le premier. Toutefois, sa présente question est plus simple : "où suis-je ?" Alors il cherche à soulever ses paupières si lourdes. Est-ce le froid qui l’engourdit ainsi ? Il persiste. Maintenant, il voit. Il voit des branches sans feuilles, comme des os, s’agiter en ombre chinoise face à la foudre violacée. Et, au-dessus, il y a ce ciel si bas, si sombre, si électrique. Fait-il nuit ou les nuages sont-il si épais pour que les ténèbres soient si opaques ? Pour voir, il n’y a que les éclairs mais ils sont légion.
Mascotte tourne la tête à gauche, puis à droite. L’arbre mort qui le domine semble seul au cœur d’une vaste zone désolée. Il y devine la rocaille mêlée d’herbes hautes battues par le vent. Les Contrées du Chaos… Terra… voilà, il sait où il est. Comment le sait-il ? Toujours la même énigme. Est-il amnésique ? A-t-il oublié son passé pour croire que c’est la première fois qu’il ouvre les yeux sur le monde ? Non. Il en a l’intime conviction, c’est écrit en lui : il n’a pas pu oublier ce qu’il n’a jamais eu ; avant, c’était le néant. Il ignore comment, il ignore qui en a été capable, mais on l’a créé, comme un objet. Et s’il sait ça, pourquoi s’étonnerait-il de savoir d’autres choses ? C’est en lui, voilà tout.
Un nouveau bruit arrive, véritable tumulte au galop. Au début, la créature pense que le vent se gonfle d’orgueil. Mais c’est la pluie qui fond sur elle avec une intensité effrayante. Quand elle le réalise, elle est déjà trempée jusqu’aux os. Le froid n’en est que plus mordant, mais Mascotte, qui claque des dents, trouve au fond que ce n’est pas si déplaisant. Il est peut-être temps de se lever ? Il est curieux maintenant de se regarder, de se découvrir, même s’il sait déjà ce qu’il va voir. Il commence à remuer, mais arrive alors un flash plus violent que les autres. Le bruit est simultané. Le voilà aveuglé ; le voilà assourdit. Il se sent projeté en l’air avant de retomber sur un sol maintenant inégal. Face contre pierre, renversé, il met quelques secondes à revenir à lui. Le choc a été rude, un vrai plaisir. Tant bien que mal, il se redresse puis il se tourne. Face à lui, l’arbre mort a été fendu en deux et il brûle de vives flammes.
Au pied de l’arbre foudroyé se trouve un petit hôtel de pierre. C’était là, forcément, que la créature se trouvait avant d’être balayée. Et au pied de cet hôtel, un sac de toile. Mascotte s’approche. A la lueur du feu, il pose sa main griffue sur l’hôtel. Son berceau ? Il soupire ; il se baisse et prend le sac ; puis, il s’en va….
Qui a créé Mascotte ?
Peut-être vous si vous êtes intéressé et si votre personnage est capable d’un tel acte.
Situation de départ : vierge
Autres :
Ame astrale et simulacre de vie :
Mascotte n’est pas réellement un être vivant malgré sa composition organique plutôt ordinaire. Son âme est dissociée de son enveloppe charnelle. Elle contient, en plus de sa conscience, sa force vitale. Pour survivre, elle se suffit à elle-même, n’ayant nul besoin du corps. Par contre, elle ne peut agir que par ce dernier (à une exception près, cf. "Voyage de l’âme"). Ainsi, on peut neutraliser Mascotte en entravant son enveloppe charnelle, mais l’unique moyen de le tuer est d’atteindre son âme.
Réincarnation et régénération :
Mascotte peut réparer ou même reconstruire totalement son corps à partir de rien. Il contrôle le phénomène à sa guise mais ne peut excéder une certaine vitesse. Si on considère que son enveloppe charnelle possède six parties (une tête, un tronc, deux bras et deux jambes), il met au minimum cinq minutes pour reconstituer l’une de ces parties. Il lui faut donc une demi heure pour se réincarner totalement. A noter que même si Mascotte n’a pas d’organe vital (il a un cœur par exemple mais le lui arracher ne va pas le déranger plus que ça), la tête est une partie spécifique car c’est à elle que s’accroche son âme. De ce fait, en cas de décapitation, il ne lui reste que la tête et non pas l’inverse. Pour de nouveau agir, il doit faire repousser le bas de son corps. Et si la tête est détruite, il doit tout réparer de A à Z. La tête est donc son point faible physique.
Voyage de l’âme :
La perte du corps ou seulement de la tête, cela revient au même, provoque l’unique cas où l’âme de Mascotte peut agir seule. Puisqu’elle est libérée du monde physique, elle peut se mouvoir à la manière d’un fantôme. Se déplacer, c’est la seule chose dont elle est capable. Elle voit et entend l’environnement sans avoir de prise dessus. Quand Mascotte le désire, il peut débuter sa réincarnation là où il se trouve.
Modelage corporel :
En vérité, la réincarnation et la régénération sont déjà des applications du modelage corporel. Elles s’orientent juste dans un but précis : récupérer ce qui a été perdu ou abimé. Mais Mascotte peut faire usage plus largement du modelage corporel. On peut l’assimiler à une forme de métamorphose modérée. Quoi que fasse Mascotte, on pourra toujours le reconnaitre car il restera relativement proche de sa forme initiale. Jouer sur les couleurs de ses yeux, de son épiderme, de ses poils ; modifier ses griffes, ses dents et sa bouche pour en faire des armes terrifiantes ou l’exact contraire ; s’ajouter une paire de bras, une paire d’ailes, une queue mais toujours selon le même style ; modifier ou cacher ses organes sexuels ; avoir accès à une variété d’expressions faciales impressionnantes ; ajuster ses cordes vocales pour altérer sa voix… voilà ce dont il est capable.
Lien vodou :
L’arme ultime de Mascotte est le lien vodou. Il ne peut établir ce lien qu’avec une seule victime à la fois. Pour ce faire, il lui suffit de croiser son regard ou de goûter son sang. Au sujet du sang, il doit être frais et mélangé à rien d’autres. Une fois ce lien créé, il perdure quoi qu’il arrive, sauf si Mascotte veut le rompre ou si son corps (ou juste sa tête) est détruit. Le lien a pour premier effet de modifier l’apparence physique de Mascotte, selon ce que permet le modelage corporel, afin de le faire ressembler le plus possible à sa victime. Son regard s’illumine d’une lumière diabolique. Ensuite, le lien fait partager les sensations physiques entre les deux individus. Ainsi, si Mascotte s’amuse à se couper un bras, sa victime aura l’impression qu’on lui coupe un bras et inversement. Sauf que bien sûr, on devine aisément qui des deux va être le plus ennuyé. Un humain normalement constitué peut facilement décéder à cause du lien vodou car il sera incapable de supporter une douleur trop élevée. Enfin, Mascotte peut, ou non, c’est selon ses envies, contrôler le corps de sa victime en lui faisant exécuter ses propres gestes. A noter que cette arme abominable est susceptible d’être détournée de son but premier afin de devenir un outil original capable de procurer un bien-être insoupçonné.
Autres atouts et remarques diverses :
Mascotte dispose d’une agilité tout simplement incroyable. S’il le faut, il se brisera les articulations pour accroitre sa liberté de mouvement. Sa force, même si elle est loin d’être au même niveau, est très honorable, surtout pour quelqu’un d’aussi petit. Mascotte ne connait ni la faim, ni la soif, ni la fatigue ni même le besoin de respirer. Cela n’est guère étonnant au fond puisqu’il ne fait que mimer la vie au lieu de vivre. Toutefois, ce n’est pas parce qu’il n’a pas de besoin vital qu’il se prive de manger ou de boire. Il a le réflexe de la respiration, comme quelqu’un de normal. Sur le plan sexuel, son sperme est stérile mais il en produit en de généreuses quantités. La relation qu’il entretient avec la souffrance est étrange. Elle ne le dérange jamais et ce quelle que soit son intensité. En apparence, pourtant, il exprime la douleur à peu près comme quelqu’un d’autre, si bien qu’il fait illusion, au moins au début. Sur lui, les poisons et les drogues, ou même l’alcool, ont des effets insolites. Son corps est plus ou moins affecté alors que son esprit ne l’est jamais. La magie peut également avoir des effets imprévus. Certains sorts peuvent se révéler inefficaces alors que d’autres peuvent au contraire être radicaux. Les cadavres et morceaux de cadavres que Mascotte abandonne au profit d’un corps toujours remis à neuf se décomposent à une vitesse hallucinante. Il ne faut pas plus d’une petite dizaine de minutes pour que tout ne soit plus que de la poussière.
Marque de soumission :
Celui ou celle qui a créé Mascotte a caché en lui le moyen de s’assurer sa docilité. Cette personne est la seule capable d’éveiller la marque de soumission. Même Mascotte ignore pour l’instant l’existence de cette marque.
Comment avez vous connu le forum : ceci est une doublette.
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