Un footing..juste pour le sport ? (Pv Yamagashi-sensei)

Cela faisait désormais quelques temps que j'étais arrivé ici. Je ne fréquentais pas grand chose, passait mon temps entre les cours et les révisions, surtout dans mon dortoir ou à la bibliothèque. Je n'avais guère pris le temps de faire autre chose, de découvrir la ville de Seikusu, qui avait pourtant apparemment beaucoup de charme. Au Brésil, tous les jours, je m'imposais une séance de sport, ce qui expliquait ma carrure, mes abdos et mes pectoraux, qui allaient en fait parfaitement bien avec mon mètre 90. Mais ici, je n'avais pas eu le temps. Aujourd'hui, le temps était plutôt frais, le ciel était bleu, le soleil présent par intermittence. Un temps parfait pour aller courir. J'enfilais rapidement un short, un haut assez moulant, gris, et un sweat à capuche, et sorti du dortoir, destination le parc de Seikusu, un peu en retrait de la ville.

Je marchais quelques temps et arrivait au fameux parc. Sa taille me surprit ! Il paraissait énorme, et offrait un panorama magnifique. Plein de verdures, de coin d'herbes pour se reposer, il avait un air..reposant.
Je n'étais pas du genre à courir avec de la musique dans les oreilles, et, dans ce cadre magnifique, je préférais écouter.. le silence.

Je commençais à courir, lentement, attaquant mon footing en observant un peu le parc, que je découvrais. Quelques personnes, de-ci de-là, assises dans l'herbe, se reposait. Un père et son fils jouait avec un petit chien tout fou, qui commença même à me suivre avant que son maître ne le rappelle.
Ce parc me plaisait bien, était plutôt protégé du soleil, et courir avec une ombre rafraîchissante était un plaisir.
Je courrais, un peu dans mes pensées, me laissant guider plus par mes jambes que par ma tête. Grossière erreur, puisque, dans un parc, le fait est que nous ne sommes jamais seuls.
Ce fut un choc. Enfin, véritablement un choc. L'effet de rentrer dans un mur. Bon, quelque chose de moins solide qu'un mur. Je me retrouvai néanmoins par terre, sur le dos, sonné. Il en fallait pour sonner un grand gaillard d'1 mètre 90.

Je me redressais, assis par terre, et vit une jeune femme, à quelques mètres, également par terre. Je me redressais illico et venait lui proposer un peu d'aide pour se relever.

- Veuillez m'excuser, je suis distrait, j'ai dû vous foncer dedans, pardonnez-moi je..

Je.. je quoi déjà ? Mon cerveau n'envoyait plus les bonnes informations à ma langue. C'était une prof de mon lycée. Une jeune femme rousse, aux magnifiques yeux bleus, et à la poitrine..bref, il ne fallait pas que je m'écarte du sujet. Elle ne me connaissait pas, enfin je crois. Mieux vallait ne rien dire.

- Je suis désolé. Tout vas bien ?

Les vacances n'ont pas été de tout repos, loin de là. J'ai encore du mal à digérer le mois qui vient de passer et tout ce que le voyage en Irlande a réglé ou non. Je donne l'impression de bien gérer tout ça mais ce n'est qu'à moitié vrai. Je n'ai plus à me soucier d'être infidèle, pourtant je ne pense même plus au sexe. À croire que j'ai trop cherché à changer pendant la "mise à l'épreuve" de Kyle et que j'ai fini par y arriver. Ça me perturbe pas mal. Maintenant que je sais sur quel pied danser j'ai encore une foule de choses à régler. Je dois mettre Gabriel au courant de tout ça, parler à Aoki, rectifier toutes les bourdes que j'ai accumulé dans mon boulot de prof. Et il y a aussi l'histoire avec Mélinda qui me reste littéralement en travers de la gorge.

Mon manque d'appétit sexuel de ces derniers jours me laisse pas mal de temps libre. Et l'habitude d'attendre un petit ami qui ne vient qu'une fois sur deux m'a aussi appris à gérer mes horaires différemment. Je me suis remise à courir, d'ailleurs j'ai décidé d'aller au parc pour cavaler un peu. C'est le boxon dans ma tête, mais plus comme avant. C'est toujours aussi grave, seulement plus diffus. Je n'arrive pas à me fixer sur un point et réfléchir. je croyais que courir un peu m'aiderait mais... Mais soudain je percute quelque chose et je rebondis pour atterrir sur les fesses.

" Aïaïaïaïaïe ! "

Ça fait mal, et c'est pas mon petit short tout fin et moulant qui a amorti ma chute. mais ce qui me fait lâcher de petits cris de douleur et me tire quelque larmes : c'est que je me suis éraflée les bras en sauvant mon crâne d'une rencontre trop enthousiaste avec le sol. Au moins j'ai pas perdu ma maladresse. Je me redresse assise pour souffler sur les petits écorchures. J'aurais dû porter un sweat ou quelque chose avec des manches. Mais depuis que je suis revenue de vacances je trouve qu'il fait une chaleur dingue alors je suis allée courir en débardeur. En fait le seul endroit où j'aurai pu me cogner sans trop me faire mal c'est justement la tête, vu que je me suis attaché les cheveux.

L'homme que j'ai percuté se redresse. Son visage me dit quelque chose. Puis il se relève vite pour m'aider à faire de même.

" Veuillez m'excuser, je suis distrait, j'ai dû vous foncer dedans, pardonnez-moi je..
- Non, c'est moi, je ne regardais pas où... "

Maintenant que je le vois debout je n'ai plus de mal à le remettre : c'est un élève du lycée. Pas un des miens, je l'aurais reconnu plus vite. Je me souviens avoir vu sa tête flotter au-dessus des autres dans les couloirs. Pas de ma faute : j'aime bien les grand et celui-là ne passe pas inaperçu avec son teint bronzé et ses yeux verts... D'autant qu'il est plutôt mignon, et athlétique et... Et exotique ? C'est vraiment ça que je pense ? Je crois bien qu'il me plaît, ce jeune homme. Je lui plaît aussi ?

" Je suis désolé. Tout vas bien ? "

Trop tard, il s'est remis à parler. Je l'ai reconnu donc peut-être que lui aussi m'a déjà vu. S'il sait que je suis prof il va peut-être se braquer ? Ou s'il sait que je sais que... Enfin bref : ferme-la, Hitomi ! Fait comme si de rien était, au moins le temps d'être sûre que t'as envie de croquer dans ce grand et alléchant casse-croûte. Mode sourire : on.

" Oui, oui ! Ça va ! Ça picote juste un peu. "

Je me perche sur la pointe des pieds pour tenter un regard sur le côté de sa tête.

" Et vous, ça va ? J'ai vu votre tête rebondir par terre. "

Je vais pas non plus faire passer mes petites envie avant une commotion cérébrale. Et suivant comme il va réagir je saurais peut-être si la voie est libre ou s'il y a une lycée entre nous.

Et merde. Au lieu d'être si distrait, j'aurai dû me concentrer sur ce que je faisais : Courir. Seulement courir. Bon, ça aurait pu être pire, j'aurai pu rentrer dans un vieux bonhomme, et pas dans une si jolie femme.
Je vois qu'elle se frotte les bras. Aie, des errafflures, je l'ai blessé. Bon, c'est une prof de lycée, mais..m'a t'elle reconnu ? Si c'est le cas, elle ne laisse rien paraître.
Mon regard dévie sur son débardeur et plus précisément sur son décolleté. Mais je me reprends et cela ne dure pas. Putain, c'est une prof, et, même si elle est jeune, d'une couleur de cheveux magnifique, avec des yeux bleus extraordinaires et une poitrine qui l'est tout autant, il ne faut pas que je m'égare. Enfin, j'aimerai bien mais..non, reprend toi Anderson.
Elle s'intéresse à ma tête. J'ai tapé le sol avec en tombant, mais étonnement, ça va plutôt bien.

- Oui oui, ne vous inquiétez pas, ça va parfaitement bien.. Par contre, vos bras, vous vous êtes fait mal. Attendez venez là..

Par chance, j'ai repéré une petite fontaine juste à côté. Je l'y entraîne avec son accord et fait couler l'eau de la fontaine.

- Faites voir vos bras, y passer un peu d'eau atténuera la douleur. Encore une fois vraiment désolé..

Je mets ma main sous l'eau et la passe doucement sur ses bras égratignés, essayant de ne pas lui faire mal.
Elle serre les dents, cela doit piquer légèrement, mais je ne peux pas faire grand chose de plus.. Je la regarde à nouveau, mais son regard me..cette jeune femme me fait énormément d'effet, ce regard bleu.. Je baisse le regard et me concentre sur ses bras. Ça y est, j'ai passé assez d'eau, ses égratignures ne saignent plus.
Cette chute m'a donné chaud. J'enlève mon sweat, n'étant plus qu'en t-shirt gris plus moulant, moulant donc bien mes abdos et mes pectoraux.

- Vous allez bien, votre tête, vos bras.. ?

Je lui souris, un de ses sourires tombeurs dont j'use souvent pour parvenir à mes fins..et qui est sorti tout seul présentement. Je n'avais aucune intention de..cette femme me trouble.

Mon sourire revient quand il me dit qu'il va bien. Et je me laisse entraîner vers la fontaine pour le laisser prendre soin de mes petits bobos.

- Il n'y a pas de quoi. C'est de ma faute. Je... Je pensais à autre chose... Aïsh !

Ça picote, mais pas seulement. Malgré un petite grimace de temps en temps je continue de sourire tout naturellement. Ça me plaît qu'il s'occupe de moi, de voir son regard de jade attentif aux maux dont il veut m'apaiser. Et sentir ses doigts mouillés d'eau fraîche glisser sur ma peau... J'ai de plus en plus chaud et pourtant je frissonne. Un peu des douleurs piquantes que les soins provoquent, mais surtout à cause de celui qui me soigne. C'est peut-être ce qui me manquait depuis mon retour d'Irlande, un grand musclé tendre pour rallumer la chaudière. Quelqu'un pour me rappeler ce que j'aime le plus quand je m'affranchis de la promiscuité.

Bien sûr je ne suis pas en chaleur au point de lui sauter dessus ou de... La vache ! J'ouvre grand les yeux, et un peu la bouche alors qu'il enlève son sweat. Et je détourne vite le regarde avant qu'il ne le remarque, en espérant ne pas trop rougir. Je sais au moins qu'il n'est pas complexé par son physique. Très près du corps, comme T-shirt. Ça donne envie de se glisser en dessous...

- Vous allez bien, votre tête, vos bras.. ?
- Oui, tout va bien, merci.

Il ne me donne pas l'impression de me draguer, du moins pas ouvertement. Mais son sourire charmeur le contredit. Il ne doit pas être insensible à mon petit charme. Je sens un frisson très net et lent remonter dans mon dos. J'adore ce genre de moment, où rien n'est encore joué, où les perspectives se multiplient et s'effacent au fur et à mesure. Les chances grandissent de part et d'autre, autant que l'hésitation. Le moment où chacun se demande quelles platitudes vont faire durer le dialogue, et détendre l'atmosphère. En espérant qu'elles ne seront pas trop fades ou trop maladroites.

- J'ai encore un peu mal aux fesses mais ça va passer.

Mon sourire se fige et je détourne à nouveau les yeux une seconde. Forcément, quand j'essaie de ne pas être trop fade je suis maladroite. Encore un petit truc qui me dit que je n'ai pas tant changé, après tout. Je dois vite rattraper le coup, trouver un prétexte pour esquiver le classique "merci, encore désolé, au revoir" qui veut s'imposer.

- Vous... Si ça vous dit on peut continuer à courir ensemble ? Au moins on ne risquera plus de se rentrer dedans.

Heureusement que je m'aime, sinon je me collerai des baffes. Se rentrer dedans, quelle cruche ! La seule intelligence qu'il y ait dans ma petite proposition c'est qu'il doit courir plus vite que moi. Quand je me ferais immanquablement distancer, je serais aux première loges.

Bon, elle a l'air d'aller mieux. Très bien, je suis parti faire un footing, et je suis rentré dans une femme qui, la pauvre, n'avait rien demandé. Il se trouve que cette femme est une prof de mon lycée, et, par ailleurs, une femme absolument..Magnifique. Ce petit short moulant et ce débardeur, ça change du lycée. Je referme la bouche que j'avais entre ouverte depuis quelques secondes en la regardant. Ce n'est pas très discret, et j'espère qu'elle ne l'a pas vu. Surtout si elle sait que je suis élève au lycée..

- J'ai encore un peu mal aux fesses mais ça va passer.

Quand quelqu'un me dit qu'il a mal quelque part, je regarde la zone de la douleur. C'est instinctif. C'est ainsi que mon regard descend sur ses..sur ses merveilleuses fesses et..remonte tout de suite, dès lors que je me suis rendu compte de ce que je venais de faire. Il ne faut pas que j'oublis que c'est une prof. Alors, certes, c'est une jeune, qui doit avoir approximativement 25 ans, et, même si j'en ai bientôt 20..
La partie de mon cerveau qui aime l'interdis me rappelle soudain que, draguer une prof - et finir dans son lit - c'est le fantasme de tout élève normalement constitué.. Décidément, il commence à faire un peu trop chaud ici.

- Oh vos fesses vont..euh..enfin ça..ça ira mieux ce soir.

Oh putain.. "ça ira mieux ce soir". Heureusement, grâce à ma peau de brésilien ultra-bronzé, cela ne se voit pas quand je rougis. Heureusement. "ça ira mieux ce soir." Quel débile.. Je sens arriver le moment du "merci, désolé, bonne fin de journée" et..et ça me dérange. Au fond de moi, je ne résiste absolument pas au charme ravageur de cette magnifique rousse, professeur, plus âgée que moi, et qui..semble me faire de l'oeil.

- Vous... Si ça vous dit on peut continuer à courir ensemble ? Au moins on ne risquera plus de se rentrer dedans.

Si ça..si ça c'est pas une invitation à.. Courir ensemble pour éviter de se rentrer à nouveau dedans ? Serait-elle déstabilisée, voire intéressée par moi ? Bon, réponds, au lieu de réfléchir inutilement.

- Oui oui, avec plaisir. Si vous avez trop mal quelque part, on s'arrêtera un peu plus loin, il y a une espèce de petite infirmerie je crois, et de de l'herbe.

Bon, là, je me suis un peu lâché. Mais bon, c'était avant tout pour son bien que je parle de l'infirmerie. Enfin, je crois. Est-ce une invitation à ce que nous nous arrêtions plus loin ?.. Je la regarde à nouveau, et, à nouveau, j'ai étonnement chaud. Tellement chaud que j'en oublis même mon sweat sur l'herbe, et que nous reprenons notre footing..mais ensemble cette fois. 

Je veux bien croire que mes iront mieux ce soir, d'autant que j'espère qu'il va s'en occuper. Je suis pas seulement de retour : je suis plus coquine que jamais ! Je n'hésite même pas à tenter ma chance avec un lycéen, qui ne se montre pourtant pas très entreprenant. Il est intéressé, du moins je pense. Il me laisse deviner sans prendre d'initiative, lancer de regard trop insistant, ou faire de sous-entendus auxquels je ne l'invite pas par mes maladresses. Quoique, il y a de l'herbe...

J'ai l'impression qu'un détail m'échappe mais je ne m'y attarde pas. Et la première impression qu'il m'a faite, enfin, pas celle qui m'a mise sur les fesses, est vite confirmée. Je cours avec un athlète. Entre sa résistance et ses grandes jambes musclées il avale les mètres sans se fatiguer. J'essaie de rester à son niveau l'air de rien alors que le rythme est trop soutenu pour moi. En plus je n'arrête pas de lancer des regards sur le côté, irrésistiblement attirée que je suis par son corps en mouvement.

Avec ce T-shirt il pourrait bien être torse nu. Voir ses muscles glisser sous la peau bronzée de ses bras, ou même sous le tissu gris, m'épuise un peu plus vite. J'ai de plus en plus chaud, et je trouve que la couleur de son haut ne lui rend pas justice. De toutes façon je n'aime pas vraiment le gris. Quand j'en porte, en général, c'est pour essayer de d'attirer moins de regards. Ça ne colle pas au côté énergique de ce garçon. Ou je pense tout simplement à ça pour justifier l'envie de le déshabiller ?

En tous cas mon souffle commence à m'échapper au bout de quelques minutes, et je perds de la vitesse. Ce n'est pas calculé, je ne veux pas non plus qu'il me voit comme un boulet alors que c'est moi qui aie proposé cette course commune. Mais c'est l'occasion de jeter un œil au niveau de son short. Ce jeune homme est vraiment appétiss... agréable à regarder sous toutes les coutures.

Tout s'emballe dans ma tête, et un peu dans mon corps, pourtant je ne compte pas lui sauter dessus comme un animal. Si ça se trouve il ne se passera rien. Ça me fait tellement bien de fantasmer après les épreuves dont je sors. Ce sera encore mieux si ce jeune sportif, apparemment endurant, se laisse tomber entre mes griffes. Mais j'ai pris une très sévère leçon sur la distance toute relative entre le sexe et les sentiments. Il y a de quoi hésiter.

En attendant de voir où tout ça nous mène, je sais déjà où ça ne me mène pas : plus loin. Je suis toute rouge et hors d'haleine.

" On peut... faire une pause ? "

Nous recommençons à courir. Doucement mais surement, sans m'en rendre compte, je la distance. Pas de beaucoup, je suis juste deux ou trois mètres devant elle. Mais, je ne sais si c'est parce qu'elle a encore mal ou parce qu'elle n'est pas aussi sportive que moi, elle ralentit à vitesse grand V et je la sens ralentir. Ce qui est bien dommage, car je ne peux la voir de derrière, elle et..ses fesses absolument magnifiques.
Oui, je fantasme sur une professeur. Tant pis. Cette jeune femme absolument irrésistible n'a pas l'air de savoir que je suis élève, ou du moins, elle ne le dit pas, et, dans ce cas-là..je l'intéresse.

" On peut... faire une pause ? "

Je m'arrête rapidement et me retourne. Faire une pause ? Je n'attendais que ça. Mon regard se pose sur ses yeux..et descend sur sa poitrine, décidément parfaitement assortie à ses fesses et à tout le reste. Mon regard doit rester un peu trop bas un peu trop longtemps, puisque je l'entends toussoter. Je remonte les yeux, d'un air gêné..mais pas trop quand même.

- Oui oui, bien entendu. Mettons nous dans l'herbe, enfin si vous voulez, vous pourrez vous reposer, si vous avez toujours mal aux coudes et aux fess..et si vous avez toujours mal.

Je lui fais un de mes sourires ravageur. Mon attitude est en fait très ambigue. Mais, pourquoi ne pas pousser plus loin ? Alors que nous marchons, j'enlève mon t-shirt gris, révélant ma musculature plutôt développée et ma peau bronzée. Oui, je pousse beaucoup plus loin.

- Euh, ça ne vous dérange pas ? Il fait plutôt chaud.. Je sais que vous ne pouvez pas le faire vous enfin bon..

Je souris et m'arrête sur l'herbe, lâche mon t-shirt.

- Ici ça devrait être bon.

" Merci, ça va... Je suis juste essoufflée... "

Je le suis quand même sur l'herbe, bien sûr, prenant le temps de zigzaguer un peu. Je n'ai plus l'habitude de courir mais je me souviens que si je m'arrête trop vite, je vais avoir les jambes en coton imbibé d'acide. J'espère qu'il en profite aussi, je fais exprès de ne pas trop braquer les yeux sur lui pour qu'il hésite moins à faire de même. Je rajoute un peu de mise en scène en tendant le cou pour prendre mon propre pouls, ou en repliant tour à tour mes jambes pour les étirer.

Cette fois je ne cherche plus ses intentions : à voir son sourire c'est du tout cuit. Le mien ne doit pas être beaucoup plus mystérieux. En tous cas il ne l'est plus dès l'instant où il tombe le haut. Si nous n'étions pas dans un lieu public je ne tarderait pas à faire courir mes doigts sur cette peau bronzé à souhait, et ces muscles...

" Euh, ça ne vous dérange pas ? Il fait plutôt chaud.. Je sais que vous ne pouvez pas le faire vous enfin bon..
- Non. Si je pouvais... "

Je pourrais aussi suggérer de trouver un endroit plus tranquille, mais pourquoi se presser alors qu'on commence juste à se mettre à l'aise. D'ailleurs je n'ai qu'à rajuster un peu l'une des larges bretelles pour signaler subtilement l'inconfort que m'impose mon débardeur. Tout ça avant de venir m'asseoir près de lui. Mon souffle est encore un peu rapide. Je tourne la tête vers le grand jeune homme avec un sourire un peu fatigué.

" Désolée de m'imposer. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de courir ces derniers temps... Et même avant, de toutes façons... "

J'étends les jambes devant moi, un peu écartée sans pour autant y laisser voir malice. Perchée sur les bras, je penche les épaules et la tête en arrière pour offrir le tout au grand soleil, et prendre une profonde inspiration que je relâche lentement par le nez. Puis je rouvre assez vite les yeux pour ne pas avoir trop l'air de l'inviter à me sauter dessus.

" En tous cas merci. C'est beaucoup moins plaisant de se dépenser toute seule. "

" Merci, ça va... Je suis juste essoufflée... "

Oui, en effet, elle l'est. J'ai dû trop la faire forcer. Aujourd'hui, je blesse une jolie femme puis je la fais être au bord du manque d'oxygène.. Va très sérieusement falloir que je rattrape le coup.

- Non. Si je pouvais...

- Si vous pouviez et bien j'en serai heu..et bien vous auriez moins chaud en effet.

Bon, alors ça, c'était peut-être un peu trop direct. Alors que nous allons nous asseoir, je la vois rajuster l'une de ses bretelles, et, inévitablement, me donner un grand coup de chaud en voyant cette si généreuse poitrine bouger sous ce débardeur que je me ferai un plaisir d'enlever. Cela doit être confortable d'appuyer la tête dessus..
C'est assez clair, je n'en ai absolument plus rien à faire que ce soit une prof. Et je vais maintenant tout faire pour goûter à ce corps si parfait.

Désolée de m'imposer. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de courir ces derniers temps... Et même avant, de toutes façons... "

- Vous ne me dérangez absolument pas, c'est bien mieux de co..

Elle vient d'étendre les jambes et de les écarter, très légèrement, et de pencher sa tête en arrière, offrant son cou au soleil et..sa poitrine. Je perd le fil de mes idées en la voyant dans cette position, et, petit à petit, une vague de chaleur s'infiltre dans mon short et mon boxer..une grosse vague de chaleur.

En tous cas merci. C'est beaucoup moins plaisant de se dépenser toute seule.

- C'est avec plaisir, j'aimerai beaucoup me dépenser avec vous.

Je fronce les sourcils. Je viens de dire quoi ? J'aime ? J'aimerai ? J'espère qu'elle ne va pas relever l'emploi du futur dans ma phrase.. Ou peut-être que j'espère qu'elle va le faire. Nouveau sourire ravageur.

- Et vous ça va mieux ? Vos coudes.. ?

Je pose ma main sur son coude et l'effleure du bout des doigts, remontant comme cela le long de son bras jusqu'à sa main, en faisant mine de regarder s'il n'y a pas d'autres blessures. J'effleure sa main, magnifique, que j'imagine déjà vagabonder..un peu là où elle voudra.

- Et vos fesses ? Pas d'autre bobo nulle part ?

Je souris. Dans mon short, c'est la panique. Cette jolie rousse ne ressortira pas de ce parc sans avoir goûté aux charmes du Brésil.

Il aimerait ? Je ne peux pas retenir un pointe de gourmandise dans mon regard amusé. On dirait que les barrières tombent de plus en plus vite. Déjà le retour du prétexte au contact physique, avec un sourire à tomber. Je lève le bras pour suivre le sien. Sur ses doigts je ne dois pas être plus légère qu'une plume. Même un vrai contact, en réalité, un long frôlement.

" Oui, oui. Ça va mieux.
- Et vos fesses ? Pas d'autre bobo nulle part ? "

Pendant une seconde je suis tentée de l'inviter à vérifier lui-même.

" Non, je me sens bien. Merci. "

Pendant la seconde qui suit je me demande pourquoi je ne le fais pas. Ça prenait souvent, et ça me reprend maintenant. Quand arrive au moment où tout, où on va basculer : j'ai l'impression de pédaler dans la semoule et d'y aller à reculons. Ma pauvre Hitomi, t'es toujours aussi gourde ! Bon, je me lance. Et je commence à me redresser sur les genoux pour ne pas lui laisser le temps de répondre.

" Mais vous ? Votre tête ? "

Sa tête, il faut bien que je tende un peu le cou pour arriver à sa hauteur. Il faut aussi que je pose la main sur son épaule pour garder l'équilibre... Et palper un ce qu'il m'exhibe plus ou moins volontairement. J'en ai un frisson qui me fait monter la température d'un coup. Je n'ai plus touché un homme, ou une femme, depuis Kyle. Ça fait deux bonnes semaines, et avant ça c'était déjà le régime sec. Ce n'est même pas la frustration qui me revient en pleine tête : simplement le plaisir de toucher, de sentir. D'ailleurs je sens que ma retenue dégage, avec l'élan d'un bon coup de pompe de la part du désir qui m'envahit.

J'ai chaud, ma bouche s'entrouvre d'elle-même alors que mes yeux se ferment presque tout seuls. Encore heureuse que j'arrive à retenir un soupir. J'ai perdu mes moyens en un battement de cil, il n'a plus qu'à me cueillir. Le temps de respirer je retrouve à peine assez de contenance pour parler, enfin à peu près.

" Vous avez... une bosse... "

Il en a sans doute aussi une derrière la tête, sous ses cheveux. Je ne sais pas, ça fait quatre bonnes secondes que je fixe celle de son short. Je me force à relever les yeux alors que ma main a déjà glissé sur le torse du jeune homme. Je rougie comme une tomate. La course, la chaleur, et surtout la honte de céder si ouvertement en le suppliant du regard.

" Désolée de... vous avoir mis... dans cet état... "

Alors que je parle mes yeux restent plantés dans les siens, ma voix baisse jusqu'à un soupir et mon visage avance lentement. Ma main libre vient de poser sur sa cuisse, juste un peu trop haut pour cacher mes intentions. Ça y est, je retombe dans mes anciens travers. Mais maintenant je n'ai plus à m'en cacher, auprès de quiconque... Sauf peut-être d'éventuels passants.

Non, je me sens bien. Merci.

Bon, tant mieux, je suis bien content de savoir que je ne l'ai pas blessé mais j'avoue que ce n'est plus ça qui m'intéresse. Et j'ai l'impression, la quasi-certitude que c'est ce qui l'intéresse aussi. Et que cette prof de lycée passe totalement à l'attaque. Si jamais elle m'a reconnu et qu'elle tente quand même..ouh la vilaine. Mais bon, je ne vais pas m'en plaindre. Oh non.

" Mais vous ? Votre tête ? "

Elle s'appuie sur ses bras pour se relever un peu histoire de voir l'arrière de ma tête. Elle s'appuie également sur mon épaule mais son appuie n'est pas..disons qu'il n'est pas très conventionnel. Sa main me caresse plus l'épaule qu'autre chose. Et, cette main, même sur mon épaule..mon short se soulève dans un léger mouvement, sous l'impulsion d'un désir qui ne demande qu'à être dévoilé au grand jour..ou du moins aux yeux de la jeune femme.

" Vous avez... une bosse... "

J'ai vu son regard. Et, de la façon où elle dit ça, je sais qu'elle ne parle pas de ma tête. Enfin. Je n'attendais que ça..

" Désolée de... vous avoir mis... dans cet état... "

Une de ses mains à glissé sur mon torse, sur un de mes pectoraux. Une vague de chaleur parcours mon corps. Mais ce n'est rien. Non, ce n'est rien comparé à ce qui me traverse lorsqu'elle glisse une main à l'intérieur de ma cuisse..bien trop haut pour que ce soit un geste amical.
Elle s'offre à moi sur un plateau.

- Ne vous..excusez pas..oh non, ne vous excusez surtout pas..

Nous sommes tous proches. Instinctivement, sans même que je la contrôle, ma main droite va se poser sur sa taille. Et remonte, doucement mais surement. Je n'ai qu'une envie, c'est de la poser sur ces seins qui me font tant fantasmer.
Mon short se soulève une fois fois, et cette fois elle peut le sentir, puisque sa main est posée tout proche. Nos visages sont tout proches.

- Je..

Je ne veux plus parler. Nos bouches s'observent et ne souhaitent qu'une chose, se rencontrer. Ma langue est comme une folle, tout comme le reste de mon corps.

Je me laisse aller, je dérive, enivrée par le fort et séduisant jeune homme si près de moi. Sa main se pose sur ma hanche après des mots que je n'ai même pas écoutés. Et enfin je je touche au but. Nos lèvres se rencontrent, se rejoignent, puis s'écartent pour laisser passer nos langues. Leur danse ne prend le temps d'aucune langueur, elle est endiablée dès le premier instant.

La main que j'avais sur son torse remonte jusque dans sa nuque, tandis que l'autre presse un peu plus fort l'intérieur de sa cuisse. Finalement les épreuves de ces dernières semaines, s'effacent derrière mon désir et le plaisir que je prends déjà à lui répondre. Il n'y a plus que l'instant, les sensations, le contact entre nos deux corps.

Quand nos visages finissent par s'écarter ma langue passe d'elle-même sur mes lèvres. Mon regard dévore avec envie les yeux verts qui le fixe. Ce mec est mignon, il est fort, il a l'air confiant, et il sort du lot par bien d'autres aspects. Lui ou un autre, même une autre, peu importe. Je retrouve enfin le goût de vivre, cette saveur dont je me suis privée et qui m'a tellement manquée. Je suis loin d'en avoir assez pour aujourd'hui.

" Il faudrait peut-être qu'on... qu'on se trouve un endroit plus intime ? "

Nous sommes toujours dans l'herbe, bien à la vue de quiconque passera sur le chemin. Mais sans me départir de mon sourire gourmand je remonte ma main le long de sa cuisse pour palper sans vergogne à travers son short.

" Quoique, pour cacher ça... Il va vous falloir un peu d'aide... "

Un peu d'aide pour très encombrant problème bien dur et chaud, dont je sculpte les contours à travers le vêtement. Je suis en feu, mon propre short déjà humide de sueur se trempe maintenant de tout autre chose. Et il est si serré que je me demande si mon amant peut voir s'y dessiner mes lèvres intimes gonflées par le désir.

J'ai chaud. Terriblement chaud. Et cela ne vient en aucun cas de la chaleur, pourtant écrasante, qui règne aujourd'hui sur la ville. C'est cette jeune femme. Nous sommes presque collés, nous nous regardons, je sens sa main posée sur ma cuisse, haut, très haut. Mon short se soulève sous l'impulsion de mon sexe qui se dresse et ne demande qu'à sortir.
Enfin, nos bouches se touchent. Explosion de désir en moi. Ses lèvres, pulpeuses, que je ne cessai de regarder depuis le début. Nos langues entament une danse, torride. Goûter sa bouche est un pur plaisir.

Petit à petit, je la sens s'emparer de mon corps. Une de ses mains m'attrape la nuque, l'autre se presse contre ma cuisse, ne cessant de faire durcir ma verge.  Ma main, posée sur sa hanche, remonte sur le côté de son ventre. Sans plus réfléchir, j'attrape son sein gauche. Sa poitrine est très très généreuse. Et palper ce sein est un régal. Elle n'a pas mis de soutien-gorge, juste ce débardeur hyper-moulant..
Nos bouches s'écartent, je la vois, me dévorer du regard. Désormais, sa main posée sur ma cuisse touche aussi ma verge, dressée et donc longue, de par sa taille. Elle palpe en me regardant. Je masse son sein en la reluquant comme un fou.

" Il faudrait peut-être qu'on... qu'on se trouve un endroit plus intime ? "

" Quoique, pour cacher ça... Il va vous falloir un peu d'aide... "

Avec ses doigts, elle trace les contours de ma verge, dure, chaude et dressée, qui se voit très bien sous mon short, devenu subitement trop petit.
Un sourire se fait sur mon visage. Je prend sa main et la lui fait passer sous mon short.

- Je crois aussi, il commence à faire chaud là dessous..

Je baisse mon regard et aperçois son mini-short moulant.. Etrangement mouillé au niveau de son vagin.. Bien trop collé à son vagin également, ce qui me permet de voir sa fente, gonflée, et mouillée. Mon sexe se contracte sous sa main.

- Il va falloir laisser sécher ce short, il faudra l'enlever..

Une main toujours sur son sein, je dirige ma main libre entre ses jambes et la plaque sur son vagin. Ma main est tout de suite trempée. J'imagine déjà son corps en sueur contre le mien..et ma langue sur ses lèvres intimes..

- Trouvons un autre endroit, un endroit tranquille..et vite..

" Hiiiiiin... "

Je n'ai pu retenir que le volume de ce soupir qui tirait déjà sur le gémissement. Il n'a eu qu'à m'effleurer pour me faire frémir. Mon short, je l'enlèverais tout de suite si je m'écoutais. Quand à trouver un autre endroit, je me demande si c'est bien nécessaire. La sensation de ses mains sur moi, et de lui sous les miennes, n'est pas pour m'en convaincre. En plus il n'y a personne dans le coin, enfin je ne crois pas. En fait je m'en fous pas mal, je n'ai tourné un peu la tête que pour faire genre.

Mais il a raison. Sans l'abandonner mes mains se font moins pressantes. J'analyse comme je peux ce qui nous entoure. Au temps pour l'herbe, il faut autre chose. La petite infirmerie se trouve à un croisement, donc on ne peut pas se cacher derrière. Ni dedans : si quelqu'un vient se soigner on aura pas l'air fins, et les toilettes publics c'est beaucoup moins excitant qu'on le dit. Je vois un banc : parfait !... Non, pas parfait, c'est au bord du chemin. Ce qui nous laisse...

" Les bois... Vite ou j'te saute dessus... "

Plus de vouvoiement qui tienne avec ce genre de réplique. J'abandonne à regret les pectoraux et le membre mon compagnon pour me relever en le tirant par le bras. Si quelqu'un nous voyait ce serait aussi choquant que décalé : son short est tendu à rompre et je le tire de force malgré sa stature et sa taille. En entrant sous le couvert des arbres, dans leur ombre rafraîchissante, je suis encore plus excitée. Rien de très confortable, et seule l'ombre nous cache : ce sera donc physique, et un peu risqué. Je ne vais pas bien loin avant de m'adosser à un arbre en tirant le athlète à la peau bronzée contre moi.

Je dois me dresser sur la pointe des pieds pour l'embrasser encore, alors que mes mains tirent ses hanches. Je presse mon ventre et ondule contre son érection que j'ai hâte de libérer. D'ailleurs je ne me retiens pas longtemps avant de m'accroupir en tirant son short qui lui tombe vite aux chevilles, me laissant face à un membre bien tendu que je saisis doucement pour le caresser entre mes doigts.

" Vraiment chaud... Comme j'aime... "

Je me mordille la lèvre une dernière fois, me laissant le temps d'apprécier encore un peu la seule vue de ce magnifique sexe. Je ne le connais pas encore, mais quelque part ce sont un peu des retrouvailles pour moi, et il m'a manqué. Je dépose un petit baiser tout au bout, puis donne un petite coup de langue en relevant les yeux.

Ma main s'active encore langoureusement, remontant un peu moins haut à mesure que mes attentions se font plus voraces. Après quelques caresses de plus, quelques passages de ma langue et de mes lèvres, je l'accueille enfin dans la bouche pour nous régaler tous les deux.

Ma main, posée entre ses cuisses, a eu un gros effet sur elle, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle a eu du mal à retenir un gémissement, qu'elle a contrôlée au cas où il y aurait des passants non-loin.
Si cela ne tenait qu'à moi, je lui ferai l'amour ici-même, sur l'herbe, je ne prendrai pas le temps d'aller plus loin. Mais nous sommes en plein milieu de la journée, et, le moindre des respects est d'aller s'envoyer en l'air à l'abris des regards indiscrets.

Sans enlever ses mains de mon corps, je la vois tourner la tête, à droite, à gauche, en cherchant un endroit convenable et confortable, pour accueillir nos futurs ébats.

" Les bois... Vite ou j'te saute dessus... "

Un sourire étire mon visage.

- Oh, avec plaisir..

Nous nous levons, elle m'attrape le bras. Nous nous dirigeons rapidement vers la lisière du bois, non loin derrière nous. Nous y sommes rapidement arrivés, pas aussi vite que je l'aurai voulu, à cause de mon sexe dressé qui est prêt à déchirer mon short qui celui-ci ne se baisse pas vite.
Nous arrivons dans le bois. Quelques arbres, pas d'herbe sur le sol. Cela sera soit contre un arbre, soit par terre, et ça va piquer. Nous ne sommes pas très loin du parc, mais l'ombre nous protégera des regards trop indiscret.

Elle s'adosse à un arbre. Terriblement magnifique et aguicheuse, elle me regarde en me dévorant de ses magnifiques yeux verts. Son mini-short colle à son intimité trempée, de sueur et de désir. Son débardeur laisse entrevoir ses tétons. Ça pointe la dessous.
Elle m'attire contre elle, et je me colle à cette femme, inconnue quelques minutes auparavant, avec qui je vais avoir des rapports plus qu'amicaux contre cet arbre. Je glisse mes mains sur ses fesses. Un petit cul magnifique, parfait à prendre dans les mains..

- J'espère que tu n'as pas trop mal de toute à l'heure..je vais soigner ça..

Je serre doucement ses fesses dans mes mains, par dessus son mini-short, tandis qu'elle se frotte à mon érection, m'excitant encore et encore..
Sans que j'ai à lui demander, elle s'accroupie devant moi et baisse d'un coup mon short et mon caleçon. Mon sexe apparaît. Long d'une vingtaine de centimètres, brûlant et dressé, il n'attendait qu'elle.

" Vraiment chaud... Comme j'aime... "

Je passe une main dans ses beaux cheveux et les caresse. Je préférerai caresser tout autre chose, mais pour le moment, je m'en contente. D'autant plus lorsqu'elle embrasse le bout de mon sexe, et qu'elle met le feu dans absolument toutes les parties de mon corps. Elle sort sa petite langue et donne un coup de langue à mon gland, tout en caressant tout le long de ma verge. Je frissonne, m'autorise même à lâcher un gémissement.

Elle me masturbe avec plus de vigueur au fil des minutes, et je sens l'excitation monter. Sa bouche touche mon pénis, et, enfin, elle le prend presque en entier dans sa bouche. Un soupir de plaisir sort de ma bouche tandis que ma main posée sur sa tête caresse ses cheveux.
Je ferme les yeux, ne me retenant plus de gémir. Une prof est en train de me faire une fellation. En pensant à ça, mon sexe se dresse encore plus dans sa bouche. Et je ne peux m'empêcher de dire ce que j'ai envie de dire depuis déjà quelques minutes..

- Vous.. Tu..tu es prof..dans mon lycée.. Oh..c'est bon..

Je souris et lâche un nouveau gémissement. Elle me rendra fou..