Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Until The Last Back (Terra Hero Team)

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Rinako Yukimitsu

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    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 150 samedi 16 février 2013, 02:47:16

Et donc bla-bla-bla, le Roi Gras-moisi, tout ça tout ça... je vois rien de franchement passionnant jusque-là. Si ce gros connard est dangereux il n’y a qu’à lui faire sa fête. Isabelle en fait des tonnes inutilement, je trouve. Mais je suis une soldate. Quand on me donne une cible je me fous de sa biographie du moment qu’elle est dans le camp ennemi. Dans ce cas précis il n’y a pas à trainer des heures. Quant à la merde que ça pourrait foutre à Ashnard... Si ces cons se bouffent entre eux ce sera pas plus mal, si on passe derrière pour achever les gagnants ce sera encore mieux. En attendant on a bousillé Mastermind, la tête de son boss doit tomber et c’est pas avec un cours d’histoire qu’elles vont avancer. Moi ? J’ai à faire ailleurs. Ma cible n’est sans doute pas liée à leurs magouilles.

La suite est déjà un peu plus constructive. Le cadavre de Mastermind va sans doute finir en petits cubes dans des éprouvettes, j’en aurais presque de la pitié si on parlait pas d’une grosse pourriture. En revanche Rayka transformée en légume pour le restant de ses jours... Quoi qu’elle ait fait, quelles qu’aient été ses raisons, elle aurait dû crever dans ce nid monstre plutôt qu’en sortir dans cet état. Elle a passé sa vie à souffrir et se battre, une vie de soldate... Finalement je sais pas si c’est une bonne idée d’aller la voir dans cet état. Pour le respect dû aux morts dans le cas présent, je suis plutôt de l’avis de Nika. En revanche je me permets prendre les aficionadas de flingues à contre-poils quand ça vient sur le tapis. Je le fais avec un grand sourire condescendant.

« Soyez pas dégoûtées, les filles. On vous aime bien comme vous êtes. »

Une façon comme une autre de temporiser. Je connais le couplet sur le potentiel magique, et on nous a formées contre les télépathes. Même en termes de magie les Celkhanes raisonnent de façon scientifique. Si ça a été observé et quantifié on le note, mais tout reste possible. Je sens venir un très sale coup, j’en ai le poil qui se hérisse. Heureusement Lorenza en redemande ! Contrairement à Elaine je rougis pas. Mais je regarde même pas la bourrine de service en la pointant nonchalamment du pouce.

« Celles qui pensent comme elle et qui ont des vues sur ma petite fleur de femme moderne : je vous annonce que c’est mort. »

Et quoi ? Pourquoi j’aurais pas le droit de les vanner un peu ? Et c’est rien de méchant. Avec ce qui va tomber derrière... ce que je laisse tomber en toutes lettres. De la part d’Isabelle ça passera mieux. De mon côté je suis moins surprise qu’énervée. On savait déjà que Mastermind, ou Wallace le dealer, était un pion. Un gros pion, mais un pion quand même. Pour la plupart les Zéroïnes ont du mal à avaler un truc pareil. La Colonelle, en revanche, n’a pas l’air plus surprise que moi. L’armée celkhane traite quotidiennement d’individus qui cherchent à contrôler le plus de gens le plus efficacement possible. Niveau magie ou technologie on en connaît un rayon sur le sujet, et Tekhos partage ses infos sur les Formiens.

Mais bon ! Ça fait partie de ces trucs sur lesquels je n’ai aucune emprise. Pas de plans sur la comète, on a dit. Alors je me contente d’être une héroïne comme Nika le dit... Avec quand même quelques réserves et une petite moue.

« Mouais... Pas que je dénigre ce qu’on a fait, mais je pense qu’on était pas les plus indiquées. »

Je sourie en coin à Nika.

« Le super-cerveau s’est ramassé devant une obsédée et une pucelle. Fallait envoyer Lorenza avec un recueil de poésie. »


Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 151 samedi 16 février 2013, 21:11:41

« Le super-cerveau s’est ramassé devant une obsédée et une pucelle. Fallait envoyer Lorenza avec un recueil de poésie.
 -  Et un gun, un gros » renchérit l’intéressée.

Isabelle secoua la tête, et soupira à nouveau, avant de s’adresser à Rinako :

« Je crois qu’il n’y a personne de vraiment indiquée pour s’infiltrer dans la Fourmilière. Vous avez fait ce qu’il fallait faire.
 -  N’empêche qu’on en a chiées... D’ailleurs... Si tu n’étais pas intervenue, Rozalia, je crois qu’on serait toutes mortes là-dessous. Pourtant, même si ma mémoire est encore assez fragmentaire, je me souviens clairement t’avoir ordonné de ne pas rentrer dans la Fourmilière, et de ne pas me suivre. »

Rozalia haussa les épaules.

« Si nous devions suivre tes ordres, Nika, notre petite communauté n’existerait plus depuis longtemps.
 -  Ce qui veut dire ?
 -  Que tu es contagieuse. »

Nika soupira, et n’ajouta rien, tandis que Bunny ouvrit la bouche, demandant ce qu’était l’objet récupéré dans les entrailles de la Fourmilière, cette mystérieuse orbe.

« Ce dont je suis sûre, c’est que ce n’est pas une orbe qui amplifie les pouvoirs magiques, ou, de manière plus générale, une orbe qui permet un effet magique quelconque.
 -  Alors, quelle est la nature de cette orbe ? Je vois mal Mas... Wallace organiser tout ça, pour récupérer une simple orbe décorative.
 -  L’orbe a bien une fonction, mais je ne sais pas quelle est cette dernière.
 -  L’âge te rend sénile ? demanda Nika, surprise.
 -  L’âge ne t’apprend pas la politesse, en tout cas, rétorqua Isabelle avec un léger sourire. Ce que je veux dire, c’est que cet orbe a un effet, mais je suis incapable de le comprendre... Ou, plutôt, je ne suis pas sûre de l’effet qu’il déclenche. A ce stade, je ne peux émettre que des hypothèses, mais, si ces dernières venaient à se confirmer, alors cet orbe que nous détenons est d’une valeur bien trop élevée pour que nous la conservions.
 -  Qu’est-ce que ça veut dire ? Tu nous prends pour des mauviettes ?! »

Isabelle secoua la tête.

« Nous avons affaire à des individus qui ont planifié pendant des années un plan consistant à faire un coup d’État à Tekhos, uniquement afin de trouver l’emplacement de cet orbe. Nous avons affaire à un télépathe dont le niveau est tel qu’il est parvenu à rivaliser avec l’Overmind. Nous avons affaire à des gens dénués de scrupule, dont la puissance et la patience nous écrasent totalement. Crois-tu vraiment que tes pistolets peuvent arriver quelqu’un comme ça ?
 -  Une balle, ça a toujours...
 -  Pas dans cette situation ! l’interrompit Isabelle. Tu as failli mourir, Nika ! On t’a retrouvé en plusieurs morceaux, dispersée dans le sable. Ton vagin était rempli de poussières, et ton esprit était complètement pulvérisé ! Il n’a fallu que quelques secondes à ce télépathe pour mettre en pièce vos deux esprits. Arrête de jouer les gros bras, Nika, on ne joue pas dans la même cour ! »

Nika serra les dents, mais ne répliqua pas. Que pouvait-elle répliquer, au juste ? Elle savait que sa survie tenait tout simplement du miracle. Cette mission avait été un foutu cauchemar. Isabelle avait raison, mais admettre sa faiblesse, c’était toujours difficile. Overlord se calma rapidement. Elle était épuisée, et, surtout, affaiblie. Elle avait du, avec sa fille, remodeler, aussi bien physiquement que mentalement, les corps de Rinako et de Nika. Même les anges avaient une limite, et Nika savait qu’Isabelle tenait beaucoup à elle.

« A ce stade, j’irais amener l’Orbe au Conseil des Archanges. Elles seules ont le talent nécessaire pour corroborer mes doutes. Et il est probable que je leur laisserai cet engin de malheur.
 -  Alors... Ça s’arrête là ? demanda Nika. On a failli crever, et on va laisser ce connard s’en tirer ?
 -  Bien sûr que non. Nous continuerons à trouver des informations sur lui, mais en bénéficiant d’une aide extérieure. En attendant, Nika, je veux que tu te reposes. Cette réunion est terminée. Je vous remercie de votre attention. »

Isabelle baissa la tête, et Ryouka éteignit le projecteur, tandis que les camarades de Nika sortirent rapidement. Les grands yeux de Shea’Rin témoignaient du fait qu’elle n’avait quasiment rien compris. Tifa était, comme Penelo, troublée. Lorenza, elle, était frustrée. Visiblement, elle n’aurait pas été contre l’idée d’utiliser sa gatling contre ce maître-chanteur qui, comme dans tout roman d’heroic fantasy, tissait sa toile dans l’ombre. Il ne resta finalement plus dans la pièce que Nika, Rinako, et Ryouka.

« Voilà une situation très intéressante...
 -  Tu as entendu la dame, Ryouka, je dois me reposer lâcha Nika en se relevant, un sourire espiègle sur les lèvres.
 -  Tu n’oserais pas me faire ça, hein ?! »

Nika ne répondit rien, se contentant d’un léger sourire, avant de sortir. Ryouka soupira, baissa la tête, puis regarda Rinako.

« C’est quand même une sacrée salope… »
DC d’Alice Korvander.

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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 152 mercredi 20 février 2013, 13:55:24

La boule disco va leur faire de grosses soirées, apparemment. Même sur Caelestis je décrocherai à ce niveau-là. On est dans l’après, la partie qui concerne le commandement et les analystes. Rien d’assez tangible pour une soldate. J’en profite pour faire un petit tour d’horizon en écoutant d’une oreille. La pauvre Shea’Rin est complètement larguée. Déjà que c’est pas facile à suivre quand on maîtrise la langue, avec un mot sur deux dans le meilleur des cas elle est bien à plaindre. Une de ses copines lui fera bien un petit résumé édulcoré. Par contre je regrette d’écouter un tant soit peu au moment du vagin plein de poussière ! Je veux bien qu’avec une équipe comme ça les images fortes soient une habitude, mais Isabelle aurait pu nous épargner ça !

Nika ravale sans doute une réplique à voir sa tête. C’est vrai qu’on a failli y rester, et qu’on nous le rappelle si clairement me donne encore plus envie de passer entre les mains de la grande brune en cuir. Mais quand tout le monde se lève, j’en ai une autre à choper avant qu’elle ne sorte. Vu la vitesse à laquelle tout le monde s’enfuit, j’hésite pas. Je percute presque Rozalia pour passer les bras autour de sa taille et me coller à elle.

« J’ai pas eu l’occasion de te remercier de nous avoir sauvées... »

Je vais pas lui proposer de venir participer avec Nika, mais c’est clair que je me sens au moins aussi redevable. Je relève la tête avec un regard sans doute un peu inquiet. C’est que j’ai peur de me faire jeter.

« ... Ni de... Hum !... Ni de m’excuser pour ce que j’ai dit là-bas. J’ai été conne. Pardon. »

Il a fallu que tousse pour ne pas le dire d’une trop petite voix. Au moins c’est dit et je la laisse filer. Je me retrouve seule avec les frangines coquines et... Je sais pas pour elle mais de mon côté la tension monte d’un cran. Ryouka le prend super bien apparemment, jusqu’à ce que Nika lui fasse faux bond. Ça sent la vieille manœuvre pour se faire désirer. Me voilà donc avec la petite sœur sexy, pas très flatteuse envers son aînée. Je reviens vers elle avec le sourire, et déjà les joues qui rosissent

« C’est que tout le monde me dit depuis le début... Enfin, pas dans le même sens. »

Arrivée près d’elle j’ai juste le temps de voir les belles fesses de la brune passer la porte. Je me tourne vers Ryouka.

« Personne m’a dit où vous caché la cuisine. Tu veux bien me montrer ? »

Peut-être que Nika sera moins fatiguée si elle voit sa petite sœur récupérer son quatre heures à la seconde où elle tourne la tête. En même temps elle m’a pas spécialement donné l’impression de vouloir que je la suive. Et puis Ryouka est déjà plus près de mon âge. Mine de rien, à par des instructrices et des supérieures, je n’ai fréquenté quasiment que des filles de mon âge. Huit ans d’instruction militaire, je ne sors presque jamais. La veille de l’attaque j’étais sortie, avec Suki. Rien que d’y penser j’ai envie de le lui dire, alors que je ne la connais même pas. Juste pour le dire. Est-ce que je me suis inventé une excuse tortueuse ou est-ce que je le crois vraiment ? Mes yeux partent un peu dans le vague avec tout ça.

« Le soir juste avant l’attaque, je suis sorti avec... une fille... Elle avait bu... Revenais avec le petit déj’... J’étais peut-être déjà sur le terrain quand elle s’est réveillée ? »

J’ai refoulé cette question à chaque fois qu’elle s’est revenue, aussi longtemps que j’ai pu. Est-ce qu’elle a su ? À quel moment ? A-t-elle aussi eu le temps d’embarquer avant que les Celkhanes ne soient écartées ? A-t-elle tenté de me rejoindre ? L’en a-t-on empêchée ? Est-ce qu’elle le pensait quand elle m’a dit qu’elle m’aimait ? Est-ce que j’ai seulement envie, une irrésistible envie de me faire dépuceler par les frangines coquines ? Ou ai-je vraiment envie d’être un femme avant de revoir Suki ?

« On a seulement dormi ensemble... Et j’ai pas... J’ai pas eu le courage de revenir dans la chambre... »

Je ne suis déjà plus la même qu’il y a quelques jours, mais ça ne suffit pas. Je ne sais pas si j’aurais le courage de l’attirer dans un coin, seule à seule, et lui dire ce que je ressens pour elle. Je devrais oublier que c’est ma supérieure, et y voir plus que la gamine à peine plus âgée que moi. C’est une femme que je veux, et que je veux être en allant vers elle. Finalement mon baptême du feu n’est toujours pas fini. J’ai manqué d’esprit de corps, ces derniers temps. Je balaie tout ça d’un soupir.

« C’est vrai que t’aimes bien les petites timides ? »


Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 153 mercredi 20 février 2013, 16:23:32

Avant de réussir à sortir, Rozalia fut accostée par Rinako. L’énergique petite Celkhane s’était presque jetée sur elle, la surprenant. Rozalia avait toujours des pansements ici et là, et baissa la tête vers la jeune femme, lui caressant brièvement ses très longs cheveux. N’étant pas née de la dernière pluie, Rozalia avait vu le lien qui s’était tissé entre Nika et Rinako. D’une piteuse voix, la Celkhane présenta ses excuses pour son comportement.

« ... Ni de... Hum !... Ni de m’excuser pour ce que j’ai dit là-bas. J’ai été conne. Pardon. »

Rozalia lui sourit.

« Comme je suppose qu’il ne servirait à rien de te dire que tu n’as pas à t’excuser, je vais me contenter de te dire que, en sauvant Nika, et en faisant en sorte que notre mission ne soit pas un échec, tu es entièrement pardonnée, Rinako. »

Elle lui fit un clin d’œil, et la laissa là. Nika se retira ensuite, ne laissant plus que deux personnes dans la pièce : Rinako, et Ryouka. L’intéressée observa le léger rosissement sur les joues de Rinako, et se contenta d’un léger sourire amusé.

« Personne m’a dit où vous caché la cuisine. Tu veux bien me montrer ? »

Faire la guide touristique était un rôle qui plaisait très bien à Ryouka, mais elle n’eut pas vraiment le temps de répondre que la Celkhane enchaîna sur d’autres remarques, relativement personnelles. A sa surprise, Ryouka apprit donc que, avant l’attaque, Ryouka était sortie avec une fille, probablement une autre Celkhane, et ceci la troublait... Tout en troublant également Ryouka, qui se demandait comment articuler ça avec le désir que Rinako ressentait ça pour Nika. Si cette dernière éprouvait du désir pour une autre femme qu’elles, il risquait d’y avoir des soucis. Rinako continua à lui exposer ses doutes. Il ne s’était rien passé entre elles, mais elle n’aurait pas été contre.

« C’est vrai que t’aimes bien les petites timides ? » demanda-t-elle alors, comme pour changer de conversation.

Surprise, Brainstorm ne répondit pas sur le coup, avant faire la moue. Elle était assise sur le fauteuil, à l’emplacement où, il y a quelques minutes, Nika se tenait.

« Hum... J’aime beaucoup de choses, Rinako. Mais j’ai une nette préférence pour les jeunes femmes timides et les Celkhanes. Pourquoi les Celkhanes ? Je ne sais pas, mais je vous trouve attirante... Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas vraiment. Et, pour ce qui est des timides... Disons qu’il y a deux extrêmes : les partenaires talentueux, femmes ou mâles, ceux qui t’emportent pour un rodéo magique en te laissant briser en mille morceaux au bord du lit, et les partenaires inexpérimentés, les timides, les soumis, qui se soumettent, et tentent de surmonter leur peur et l’impression que ce sont des nuls inintéressants. Pour une perverse comme moi, ça a son charme. »

C’était un résumé rapide, mais complet. Ryouka se releva, s’extirpant du fauteuil, et se rapprocha de Rinako.

« Le rougissement de certaines filles timides me fait parfois penser à une grosse pomme que j’aurais envie de croquer, c’est tellement mignon... »

Elle faillit presque la caresser, mais se retint, se contentant de l’observer avec un léger sourire. Cette Celkhane était vraiment à craquer. Ryouka se retourna alors, et alla éteindre son ordinateur portable.

« Tu sais, j’ai suivi des cours d’informatique avancée à l’université de Tekhos Metropolis. TM-02. »

Devant la taille de la métropole, il y avait plusieurs universités. Pourquoi Ryouka parlait de ça ? Ce n’était pas innocent, bien entendu, et elle poursuivit donc :

« Il y avait un cours d’Histoire informatique particulièrement ennuyeux, servi par un prof’ monocorde. Une camarade m’avait offert un cadeau pour m’aider à surmonter ce cours où je m’endormais presque... Une culotte électronique assez spéciale, puisqu’elle comprenait deux godes qui s’enfonçaient et vibraient à moi à l’aide d’une pression du doigt sur le bouton d’une télécommande. Tu as déjà joui en plein cours, au milieu d’individus qui pianotent à toute allure sur leurs claviers, Rinako ? Crois-moi, c’est le genre de fantasmes qui te hantent toute ta vie. »

Ryouka s’en servait encore. Elle avait du se mordre la lèvre pour ne pas soupirer trop fort, alors que ses copines l’observaient en la filmant, utilisant des modes de caméra spéciaux pour centrer sur sa cyprine à travers la culotte. Quand on voyait un film érotique tekhan, on s’ennuyait devant les films terriens. Indéniablement.

« D’ailleurs, note-le à l’avenir, mais, quand Nika s’ennuie lors de réunions, elle utilise un programme dans ses lunettes pour regarder des films érotiques. »

Ryouka éteignit pour de bon son ordinateur, puis se rapprocha de Ryouka, un sourire sur les lèvres.
 
« Tu voulais savoir où était la cuisine, non ? Alors, allons-y ! »
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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 154 dimanche 24 février 2013, 01:47:14

Comparée à sa frangine, Ryouka a d’emblée l’air d’avoir le dessus sur plusieurs tableaux. Plus instruite, plus maline, plus discrète aussi, plus faible mais plus douce. Et bizarrement, quand elle se met à parler, ça fait pas pareil. Pas du tout ! Je lui sors ma petite histoire de cœur en suspend et je noie le poisson en essayant de l’aguicher un peu. Là-dessus elle va crescendo dans le pervers. Au début je me vois bien dans le groupe des timides. De toutes façons, je vais pas lui faire un rodéo dès le départ. Et le fait de coucher avec des mâles... Bon, je suis pas androphobe mais je dois bien avouer que ça me dit moyen. C’est les poils, je sais pas pourquoi : ça me branche pas. Et le peu que j’ai profité de la poitrine de Nika m’a convaincue.

Bref ! Le premier morceau reste assez distant, on va dire. Pas trop de détails, juste ce qu’il faut pour me mettre dans un état où elle doit avoir envie de me croquer. Quand elle part sur la fac je ne sais pas trop à quoi m’attendre. Une copine. Une amourette ? Ah non, tiens ! Je sens tout le bas de mon visage qui tire atrocement, mais à part ce sourire nerveux je suis pas capable de grand-chose. Vu comme j’ai la tronche qui cuit, je dois être pourpre. Plus rouge que rouge ! Infrarouge !

Ma dernière vraie salle de classe remonte à mes huit ans, même par surprise c’est plutôt incompatible avec ce qu’elle me raconte. Pour le reste c’est l’école militaire, et rien que de m’imaginer avec un truc pareil entre les cuisses au milieu des autres recrues, je crève de honte. Pas mieux pour les lunettes de Nika. D’autant qu’une petite maline s’est faite choper à jouer à ça et... Et en fait elle a été nommée caporale assez vite et transférée comme aide de camp d’une générale. Même des recrues jeunes, naïves et pucelles ont vite pigé que ça n’avait rien à voir avec ses aptitudes de soldate.

« Ok... On y va... À petits pas... »

Je suis trop crispée pour marcher normalement, là. Mais je suis le rythme. Il faut que je l’affranchisse, parce que si elle a d’autres histoires comme ça en banque je vais faire une syncope. Pas qu’elle soit complètement vicelarde à me bouffer du regard comme une bête. En fait elle reste tout à fait légère et sympa, très amicale. Dans le genre « tu vois c’que j’veux dire. » L’ennui étant que justement : non, je vois pas. Je vois la théorie mais elle part trop dans la pratique. Elle est pas au courant que je suis pucelle ou quoi ?

Allez ! Respire un bon coup, ma fille ! Quand tu seras sur le terrain faudra bien que t’essaies d’assurer !

« Ryouka... »

Qui m’a foutu un nœud coulant autour du cou ? Dire que je prenais sa sœur pour une bourrine à cause de ses allusions salaces. On peut dire que la cadette a dépassé l’aînée. Je toussote un petit coup pour me dénouer un peu la gorge.

« Je... Je suis... vierge... Tu dois déjà le savoir. »

J’espère que ça aura changé avant que le monde entier soit au courant.

« Je... Je me suis touchée que quatre ou cinq fois dans ma vie... Quatre, en fait... La ou cinquième c’était après des manœuvres. J’avais pris une flashball électrique en plein dans le nichon droit. Je me suis seulement massé la poitrine sous la douche en rentrant... Je me suis aussi pincé les tétons et c’était pas désagréable, mais avant que ça aille plus loin on s’est repris dix bornes à marche forcée. »

Qu’est-ce qu’on en a bavé avec cette instructrice ! La moitié de la compagnie a démissionné. On me reproche d’être une acharnée, mais ça vient pas tout seul ces choses-là. Bref ! Je suis pas plus relax qu’avant.

« Je crois que... que j’ai jamais eu... d’orgasme... En fait j’en suis sûre... Une fois je me suis... touché le... Enfin, mon lit a pris feu quand ça devenait trop... Chaud ? »

Tiens ? C’est marrant, ça. Merde ! C’est inquiétant, aussi. Ce petit coup de stress me fait au moins réagir.

« Mais je risque pas de me transformer en torche humaine ! Je me maîtrise beaucoup mieux ! Déjà dans la Fourmilière Nika avait commencé à me toucher et il s’est rien passé... Rien de rien... »

J’ai soupiré la fin. Je regrette encore un peu, même si ça aurait pu changer dramatiquement la suite des événements. Quoi de plus dramatique que de se retrouver en morceaux dans une carcasse de vaisseau dans le désert ? Très simple : se retrouver en morceaux dans des carcasses bien vivantes de Formiens. Là je vois mal comment les jolies emplumées auraient pu nous récupérer. Toujours est-il qu’on arrive à la cuisine. C’est fou tout ce qu’elles ont à bouffé ! Mais si je me goinfre je vais passer l’aprèm’ à me traîner et je déteste ça. J’ai trop l’habitude des rations : du consistant et nourrissant en petites portions... Bon, une petite salade composé c’est léger. Paupiettes de veau en sauce avec des nouilles ? Viande ! Féculents !...Non. Il faut que je surveille mon régime, ne serait-ce que par égard pour le pognon monstre que coûte mon petit uniforme. Si je rentre plus dedans ce sera une grosse perte du budget de l’armée... je vais prendre des haricots vert à la place des nouilles. Et un sorbet poire-citron pour boucler.

À table ! Et en remuant ma salade dans son petit bol je me mordille la lèvre. J’ose à peine relever les yeux vers Ryouka.

« Il paraît que ça fait mal quand... Quand on... La première fois. »

Parler de déchirure d’hymen est encore au-dessus de mes forces. J’éprouve même un frisson assez dérangeant quand ma fourchette perce la première feuille de salade.

Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 155 mardi 26 février 2013, 09:56:16

« Ok... On y va... À petits pas... »

Ryouka souriait sous cape, sachant très bien dans quelle situation Rinako devait se trouver. Le moteur s’enrayait devant les anecdotes très croustillants de la geek. C’était une question de proportion. Les geeks terriens avaient tous une propension assez forte à la perversion, alors, les geeks tekhans... C’était curieux. La psychologie humaine était quelque chose de curieuse, car Ryouka était plus ou moins sûre que Rinako n’avait jamais vraiment du confier ce genre de confidences aussi rapidement à quelqu’un, et que, si elle avait eu le choix, elle n’aurait probablement pas opté pour une informaticienne perverse qui lui racontait qu’elle se branlait en cours avec un gadget technologique lui permettant d’avoir des orgasmes pendant que la professeur expliquait comment la programmation tekhane avait abandonné les codes hexadécimaux pour des codes permettant de mieux appréhender le système binaire, base de l’informatique. La vie réservait son lot de surprises, et, alors que Ryouka avançait le long des couloirs menant à la cuisine, Rinako l’interpella, et commença à lui raconter quelques anecdotes. Si une vampire avait été à la place de Ryouka, elle aurait probablement mouillé sa culotte, à voir dans quel état de gêne extrême Rinako se trouvait.

Parlant d’une voix lente, Rinako confia à son tour quelques anecdotes à Ryouka : ses éveils à la sexualité, quand elle se touchait les seins. Elle lui annonça aussi être vierge, et n’avoir jamais connu d’orgasme. Son anecdote sur la douche la fit légèrement sourire, son histoire formant comme un écho qui rappelait à Ryouka son propre passé... Son premier orgasme, son premier amour, cette époque où elle était naïve, et où elle était tombée amoureuse d’un mec qui l’avait balancé comme une vieille choucroute pourrie. Rinako parlait difficilement, hachant chaque mot, et lui expliqua que, quand elle avait failli approcher l’orgasme, elle avait tout simplement foutu le feu.

*Voilà le genre de choses qu’il faut dire pour encourager ses amants ! Elle, elle nous met littéralement le feu...*

Devant l’avalanche de jeux de mots qui affluèrent dans l’esprit de Ryouka, elle décida de se concentrer, car la Celkhane lui confiait des choses qui lui pesaient. La sexualité... Rares étaient les systèmes qui en prenaient vraiment compte, qui éduquaient les individus à vivre sa sexualité à l’appréhender, et à l’affronter. Au lieu de ça, la sexualité était conçue comme une chose tellement privée et intime qu’elle en devenait taboue. Ryouka avait toujours été sceptique envers ce genre de systèmes, surtout qu’elle connaissait des sociétés où le sexe n’était nullement tabou, comme les Amazones.

« Mais je risque pas de me transformer en torche humaine ! précisa alors Rinako, comme pour dissiper les doutes de Ryouka. Je me maîtrise beaucoup mieux ! Déjà dans la Fourmilière Nika avait commencé à me toucher et il s’est rien passé... Rien de rien... »

Rien de rien... Aussi bien dans le sens « J’ai-pas-tout-fait-cramer », que dans le sens « Il-s’est-rien-passé ». Ryouka, bras croisés, se fendit d’un léger sourire complice, comprenant ce que Ryouka voulait dire. La pauvre Celkhane... Dans un sens, elle s’identifiait à elle.

« Ne t’inquiète pas, Rinako, tout se passera bien... » finit par dire Ryouka.

La jeune femme marcha ensuite vers la cuisine, atteignant cette dernière. La cuisine, pour le coup, était plutôt bien fournie, et elles s’assirent à une table, Rinako optant pour une salade avec des haricots verts, tandis que Ryouka prit un repas assez classique : un bol de riz. Ryouka s’assit en face de Rinako, quand cette dernière lui parla d’un autre sujet qui la préoccupait :

« Il paraît que ça fait mal quand... Quand on... La première fois. »

La langue de Ryouka fila le long de ses lèvres, alors qu’elle redressa lentement sa tête, observant silencieusement la Celkhane. Il s’écoula plusieurs secondes, pendant lesquelles Ryouka réfléchissait, avant qu’elle ne largue quelques éléments de réponse :

« Ça fait mal, oui, acquiesça Ryouka, ne pouvant nier l’évidence. La douleur physique est indéniable. »

Elle parlait assez lentement, détachant chaque mot, plongée dans son passé.

« J’avais peur... J’ai toujours eu peur de faire l’amour, tout en étant étrangement attirée par ça. Ça... Ça m’inquiétait. Je ne sais pas trop, j’avais peur de quantité de choses... De ne pas être à la hauteur, de ne pas ressentir ce que tout le monde ressent, de me mettre à pisser le sang, que ça me crève une veine, et que je finisse à l’hôpital, que je finisse en cloque... Je m’imaginais quantité de scénarios catastrophes tout en ayant irrépressiblement envie de le faire. »

Elle ne savait pas trop si son discours était cohérent, rationnel, mais, dans le domaine du sexe, peu de choses l’étaient, à vrai dire.

« Je... C’est Nika qui m’a pris ma virginité... Une erreur de ma part... J’aimais quelqu’un... Le premier amour. Celui où tu perds le sens des réalités, où ton esprit s’emballe, et où tu idéalises le bellâtre... Il m’a largué comme une vieille chaussette... Je dirais qu’il doit s’en mordre les doigts, vu que les mecs adorent les femmes perverses, mais, quand il m’a largué, je... Enfin, je suis tombée de haut, tu vois... Je... J’étais résolue à lui offrir la chose la plus intime qui soit à une femme. J’allais lui confier mon hymen, et je voyais ça comme... Comme dans ces films qu’on regarde, ces contes qu’on vous dit sur l’amour parfait, sur cet amant tant espéré. »

Ryouka haussa les épaules.

« J’ai failli me trancher les veines. Je me souviens encore de tous les détails. J’étais dans l’un des taudis d’une ville tekhane, et mon grand amant, qui faisait partie d’un gang de rues dans lequel Nika était, m’avait laissé en plan, en me disant que j’étais ‘‘trop jeune’’ et que sortir avec une gamine ne ferait pas très bien vis-à-vis de ses potes... Oui, c’est con, un mec... C’était dans une salle de bains abandonnée, et le soleil perlait à travers les fenêtres brisées. Il y avait... Un miroir brisé, et je pleurais comme une madeleine. Je me suis écrasée dans la baignoire, en me disant que ma vie n’avait pas de sens, que je n’étais qu’une gamine des rues, et que personne ne se soucierait de moi si je disparaissais. Je ne voyais plus l’intérêt de vivre, alors, j’ai été vers ce miroir brisé, je me suis relevée, j’ai pris un bout de ver, et je l’ai dirigé vers mon poignet. Mes doigts tremblaient. Je me revois encore, tendant le bras droit, comme ça, le bras gauche levé, le bout du miroir oscillant. Je m’étais coupée rien qu’en le prenant, et je me disais que ce serait bien fait pour eux, pour tous ces hypocrites qui m’ont toujours rejeté, qu’ils regretteront ma mort, et que je me foutrais de leur gueule... »

Elle reposa ses mains, et cligna des yeux.

« C’est là que Nika est intervenue. Elle s’inquiétait, et j’ai compris, par la suite, qu’elle avait collé un poing dans la tête du mec, avec ce raffinement qu’on lui connaît. Elle est ensuite montée me voir, et m’a empêché de commettre l’irréparable. Je m’attendais à ce qu’elle me gifle, à ce qu’elle m’en colle une pour avoir fait une telle connerie... Mais elle s’est contentée de me tenir dans ses bras, elle n’a rien dit, et j’ai continué à pleurer. »

Emportée par ses émotions, par le poids du passé, Ryouka avait transformé une réponse rapide en un long discours, un véritable monologue... Mais pouvait-elle s’arrêter maintenant ? Une fois qu’on était sur la piste, on ne pilait pas en plein milieu, mais on continuait jusqu’à la ligne d’arrivée. Buvant un peu d’eau, elle reprit donc :

« Je ne sais pas combien de temps j’ai pleuré, mais je me souviens avoir entendu les mots du gang partir. Tu sais... Nika et moi, on est pas des sœurs... Pas au sens biologique du terme, en tout cas. Et on n’a pas de noms. Spänje, ça t’évoque quoi, à part une flaque de merde sur le sol ? Nika, pour moi, à cette époque, c’était juste un garçon manqué. Elle était déjà très sexy, avec un penchant pour les lunettes de soleil,  Moi, j’étais la cinquième roue du carrosse, le boulet de l’équipe... Une ancienne religieuse qui fuyait le couvent pour s’amuser avec eux... Et mes yeux rouges n’inspiraient pas franchement la camaraderie... C’est d’ailleurs comme ça que j’ai rencontré Nika. Des garçons du couvent l’avaient attaqué dans une ruelle pour me frapper, parce qu’ils pensaient que mes yeux rouges signifiaient que j’étais une démone, et Nika les a délogés... En les tapant là où ça fait mal... Mais j’avais jamais pensé que Nika tenait à ce point à moi. Quand elle a du choisir entre le gang et moi, elle n’a pas hésité. Elle est montée dans la salle de bains, et, là, elle m’a fait une promesse. Elle a tenu le morceau de miroir brisé, et elle m’a entaillé la paume, puis s’est entaillée sa propre paume, et elle a dit qu’à partir de ce moment, elle et moi, on serait comme des sœurs... Des sœurs qui veilleraient l’une sur l’autre, jusqu’à ce que la mort nous sépare... Et, comme il fallait bien se trouver un nom de famille, Nika a opté pour le nom de l’entreprise qui a fabriqué le miroir. ‘‘SPÄNJE’’. C’est le nom qui figurait en petites lettres d’imprimerie. »

Le grand secret des sœurs Spänje... Un bout de verre, et une société morte depuis des années spécialisée dans la construction de miroirs.

« Cette garce m’a fait rire, et elle m’a dit que, si j’avais encore la force de rire, c’est que je ne tenais pas tant que ça à cet abruti. Alors, je lui ai demandé pourquoi elle agissait ainsi.. Pourquoi elle abandonnait la protection d’un gang pour une pauvre cloche comme moi. Et c’est là qu’on a fait l’amour. Dans la baignoire. »

Ryouka se racla la gorge, et revint au moment présent.

« Le sexe, c’est douloureux, mais tu verras que cet aspect est à la fois marginal et nécessaire. Tu ne dois pas craindre la douleur, Rinako. Tu es une soldate, je suppose que tu le sais : la douleur est ce qui permet d’apprécier la vie. Si je n’avais pas été aussi déprimée ce soir-là, il est tout à fait possible que le sexe ne soit pour moi qu’un simple plaisir taquin, et non une passion à laquelle je m’adonne activement, au point de pouvoir sans problème me considérer comme une grosse perverse. Tu as raison d’avoir peur, Rinako, mais, fais-moi confiance... Avec moi et Nika comme profs, on te fera adorer ça ! »
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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 156 jeudi 28 février 2013, 17:45:16

Ryouka va un peu plus loin que ma question. Au moins elle ne rentre pas dans les détails trop techniques. Je suis tout de même un peu gênée, je mange tout doucement en l’écoutant parler. La première fois lui a fait, différemment et bien plus que je ne m’y attendais. Je garde mes commentaires pour moi, ils n’auraient rien de bien intéressant ou constructif. Entre les Celkhanes et les gangs masculins c’est la haine pure et dure. Je suis pas naïve, je sais qu’on incarne tous les principes qui les collent au ban de la société tekhane. Mais ce qui me demande le plus gros effort d’imagination c’est de me représenter une perverse pareille en ado naïve... Religieuse en plus ?

Mais je m’y vois. Le premier amour, celui qu’on idéalise, qui ne peut être que le seul et unique, le bon. La bonne. Suki. Il n’y a pas si longtemps elle était encore ça pour moi. Combien de temps ça lui a pris pour défoncer mes illusions ? Mais je comprends mieux l’attitude des héroïnes à mon égard. Certaines filles n’encaissent pas. La fille que je remplaçais dans l’unité de Suki doit encore être en dépression, comme quoi même blindées n’importe qui peut craquer. En revanche Nika qui déboule pour sauver Ryouka, puis laisse tout tomber pour s’occuper d’elle... C’est elle qui est venue me chercher au cœur de la Fourmilière.

Qu’elle enchaîne la suite comme ça : ça me fait pas non plus recracher mes haricots verts. Le pacte de sang, le premier nom qui vient pour officialiser... et dans la baignoire. Je l’imagine pas réagir autrement, sur le vif elle reste dans le vif. Tout ça pose beaucoup de questions, et la conclusion encore plus. La douleur... Dans mon expérience la douleur n’aide pas à apprécier grand-chose. Physique ou mentale elle revient au même : ça va pas, on soigne ou on serre les dents. On l’écoute ou on la repousse mais on ne la laisse pas prendre le dessus. Comme sur la chaise quand Rayka avait le doigt sur le bouton. C’est une chose que Caelestis a planté trop profondément en moi pour que j’arrive à l’oublier. Au-delà de la technologie, des principes, des secrets et tout ce bordel : tenir est la seule chose qui compte.

Et là je me retiens encore d’aller faire un gros câlin à Ryouka. Je lui souris en attaquant mon sorbet.

« J’espère que je vais pas dire une connerie, mais je la trouve pas si moche ton histoire. En tous cas elle a une belle fin. Et ça t’a amenée jusqu’ici... Après, que tu sois une perverse... »

Je glisse la première portion de glace sur ma langue, puis je la laisse fondre en me redressant. Mes sourcils se haussent avec mes épaules.

« Tu sais, je voudrais pas détruire tes fantasmes mais toutes les Celkhanes sont pas des ados timides. Quand tu croises des vétéranes à la sortie de la douche, t’as pas intérêt à traîner. Enfin, je dis tu... Toi, je pense pas qu’elles te feraient peur. »

Pour les jeunes recrues, en revanche... Un peu comme moi en ce moment, plus ou moins j’imagine. Après elles ne s’en plaignent pas souvent. Je rougie en repensant à celles qui ont tenté leur chance avec moi. Il n’y en a pas eu tant que ça. Mais mon sourire se teinte d’ironie. Je soupire en remuant lentement la tête, et je me redresse sur ma chaise.

« C’est marrant. Depuis que j’ai rencontré Nika et Rozalia, tout le monde me sort des opinions tranchées sur Caelestis. C’est critique sur critique, tellement que je cherche même plus à répondre. Mais quand je veux je me faire dépuceler... Plus personne se dit que je suis sergente dans les commandos celkhans... »

Pas la peine de rentrer dans les détails. On m’a appris et j’ai vu de mes yeux que cette chose si géniale peut être horrible. Partant de là le débat est clos : celles qui sont pas contentes des Celkhanes peuvent parler dans le vent. Les seules balles que je regrette d’avoir tiré lors de ma première mission sont celles qui ont manqué leur cible. Mais moi, dans tout ça ? Je relève les yeux vers Ryouka, vers ses grands yeux rouges.

« Je sais ce que le sexe peut avoir de monstrueux. Je sais rien d’autre, en fait. Alors je... Je... »

Je serre les dents une seconde. Tu vas cracher le morceau, ma fille. Et tout de suite !

« Je me fous que ça chatouille ou que ça pique quand on se fait déchirer l’hymen... J’ai pas peur de me faire dépuceler. Et depuis que Nika a vaguement laissé entendre que ça pourrait se faire avec toi aussi : je suis encore plus sur les nerfs. J’attends que ça ! Je meure d’envie de baiser avec vous deux. Je veux savoir enfin pourquoi c’est aussi bon ! Et je veux me gaver le plus possible ! Je veux en découvrir un maximum ! »

C’est pas en attendant que ma princesse charmante perturbée boive le verre de trop que ça va avancer. Et de mon côté le sexe ne m’évoque que ce que j’en sais. Vaguement que ça peut être bon, qu’on peut faire l’amour si on trouve la bonne. Mais ce qui est précis n’a rien d’attirant, bien au contraire. Même toute seule j’ai à peine eu de petites sensations agréables, c’est bien trop peu. Rien que d’avoir avoué mon impatience j’ai le cœur qui bat à cent à l’heure. J’en peux vraiment plus de poireauter si près du but !

Mais je souris. Maintenant que je l’ai dit à haute voix, ça pèse moins lourd... Par contre, la honte : ça pèse ! J’arrive plus à tenir ma tête droite, et j’ai les yeux à la dérive sur le fond de glace au citron fondu dans sa coupelle.

« Et je... j’devrais réfléchir avant de dire des trucs pareils à une perverse assumée... »

Quoique... Après tout j’en veux pas une mais deux pour ma première fois.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 157 jeudi 28 février 2013, 20:51:51

Ryouka avait balancé d’une traite toute son histoire. Elle ne se sentait pas soulagée. Toutes les Héroïnes connaissaient cette histoire, et il n’y avait effectivement aucune honte à la dire. Maintenant, en tout cas... Il y a des années, c’était le genre de sujet sur lequel Ryouka se braquait, tant elle avait honte de son comportement. L’amour véritable... Une belle connerie, selon elle. Elle préférait cette relation épanouie et sûre qu’elle avait avec Nika, une relation qui n’était fondée sur aucune obligation, une relation libre et sûre. C’était paradoxal, car c’était le caractère instable et infidèle de cette relation qui contribuait à la rendre souple et certaine. Rinako mangeait sa glace, et lui répondit. Elle lui expliqua qu’elle ne recevait que des séries de critiques sur Caelestis depuis qu’elle était ici, au point de la blaser. Rozalia n’avait sûrement pas vraiment pu lui exposer tout son point de vue, car, dans l’absolu, elle était plus réservée et plus réfléchie que Nika, une tête brûlée. Sur Caelestis, les avis étaient généralement divisés, mais il était effectivement connu qu’Isabelle n’appréciait guère l’Archipel, qu’elle avait toujours vu comme une réponse hâtive et tardive, et mal organisée, contre le développement d’Ashnard. Mais le moment ne se plaçait pas vraiment pour un débat de ce genre, d’autant plus que Ryouka, sur cette question, était un peu moins tranchée que Nika. La Celkhane finit par balancer ce qu’elle avait sur le cœur, faisant sourire Ryouka :

« J’attends que ça ! Je meure d’envie de baiser avec vous deux. Je veux savoir enfin pourquoi c’est aussi bon ! Et je veux me gaver le plus possible ! Je veux en découvrir un maximum ! »

Ryouka comprit que Rinako devait songer au sexe depuis assez longtemps, et que sa rencontre avec les sœurs Spänje avait réveillé cette envie, au point où il était difficile de la repousser. Rinako se mit à nouveau à rougir, se refermant comme une huître, pour bredouiller quelque chose qui avait l’apparence d’excuses timides et gênées. Ryouka se pencha un peu vers elle, et répondit assez rapidement :

« Il y a perversion et perversion, Rinako. Je suppose que tu t’en doutes, mais, quand je te dis que je suis une perverse, je ne suis pas totalement sérieuse. J’aime le sexe de manière assez disproportionnée, c’est un fait, mais ce que j’aime est bon et sain. Je... Je te le dis car j’ai grandi dans un couvent religieux, comme fille abandonnée, avec des moralisatrices, qui enseignaient la chasteté, les bienfaits de la pureté... Mais je ne crois pas que rester vierge soit une trace de pureté. Alors, pour balayer toutes tes interrogations... »

Et Ryouka se pencha encore un peu plus, parlant un peu plus bas, presque sur le ton de la confidence :

« Rassure-toi, Nika et moi, on te baisera fort. On te tringlera comme tu n’en as jamais rêvé dans tous tes fantasmes. Je te ferais l’intégrale, Rinako, et je te baiserais tellement que tu passeras en une journée du statut de ‘‘jeune vierge’’ à celle de ‘‘professionnelle confirmée’’. »

Voilà ce que Ryouka lui promettait. Tout simplement. Et, maintenant qu’elle en parlait, elle avait également très envie de passer aux choses sérieuses. Elle se tortilla un peu sur son siège, se rabaissant en arrière, observant Rinako. C’était vraiment une très belle femme.

« Et je sais que les Celkhanes ne sont pas toutes aussi timides que toi... J’ai même cru comprendre que certaines d’entre vous avaient un tempérament... Explosif. »

Elle ne faisait référence à personne en particulier, si ce n’est à un fait divers qu’elle avait lu il y a quelques mois, sur une « Celkhane en combinaison orange » qui avait été dans un bar masculin à Tekhos, afin de se livrer à une rixe. Un fait divers assez particulier, qui n’avait jamais connu de réponses.

« J’aurais aimé parler politique avec toi, et discuter de toutes les controverses liées à Caelestis, mais, plus je te vois manger ta glace, et plus j’ai une envie phénoménale de te baiser. Par conséquent, le mieux pour nous est d’aller voir Nika, et de passer aux choses sérieuses. »

L’intéressée devait sûrement se trouver dans le meilleur endroit, selon elle, de tout le bunker.

L’armurerie.
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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 158 jeudi 07 mars 2013, 17:06:39

La jolie geekette perverse me fait la bande-annonce du spectacle à venir. Bon et sain ? C’est vague mais on va pas se lancer dans un débat lexicologique. Je suis toute fébrile d’avoir lâché le morceau, j’ai encore plus envie d’y être. Je commence à me dandiner nerveusement sur ma chaise, j’ai envie de me lever et d’aller me frotter à Ryouka. Et surtout j’ai chaud ! J’ai déjà ressenti cette chaleur, elle n’a jamais été si intense. Chasteté et pureté ? La bonne blague ! Sur Caelestis on aime bien les anges, en revanche les bonnes sœurs qui s’enferment dans leurs couvents et s’acharnent à rester chastes et pures : c’est des folles.

Ryouka se penche vers moi, mon cœur s’emballe. Elle balaie mes interrogation si efficacement que j’en ai le vertige. Je me sens frissonner alors que je retiens un soupir. Elles vont me baiser, toutes les deux, forts... J’ai aucune idée de ce que ça va donner et je crève d’envie de le découvrir. Ma nuit avec Suki est ce que j’ai eu de plus approchant, et c’était déjà tellement agréable de la sentir contre moi.  Aujourd’hui je vais en avoir au moins deux fois plus entre les bras, contre mon corps partout. Trois, même ! Suki est plus proche de mon gabarit que du leur : ni aussi grande, ni aussi... charnue ?

J’ai d’autres mots qui me viennent en tête mais charnu me donne plus de frissons.

« Je suis pas aussi timide sur le terrain, quand je sais quoi faire. »

À elles de m’apprendre. Les frangines coquines. Rien que de connaître leur histoire c’est encore plus excitant. Vite, la dernière cuillère de glace avant que je prenne feu ! Je préfèrerais avaler ma cuillère que de parler de mon cher archipel natal. C’est pas le moment, et après ça le sera pas plus. Heureusement elle aussi est partante pour autre chose.

« Alors qu’est-ce qu’on fait encore là ? »

À l’assaut ! L’opération de recherche et défloration est lancée. Une mission urgente, les troupes sont sur les dents. Le temps d’aller reposer les plateaux on se met en route. La jeune vierge en moi brûle de milles question sur ce qui va faire d’elle une professionnelle confirmée. Qu’est-ce qu’elles vont me faire ? M’enlacer ? M’embrasser ? On va se toucher ? En haut, en bas, devant, derrière ? Et dedans, qu’est-ce que ça va me faire ? Même moi je n’ai jamais essayé... Tu sauras tout bien assez tôt, ma fille.

Je ne m’en suis même pas rendu compte mais en route je n’ai pas pu m’empêcher de me rapprocher de Ryouka. Je même tout contre elle, un bras dans son dos et la main sur sa hanche. J’ai envie de contact, de sensations pour m’aider à tenir. J’en peux plus ! Chaque pas fait frotter mes cuisses l’une contre l’autre. Je... mouille ? Pas de quoi surcharger le système de traitement de ma culotte, mais assez pour que je sente le textile synthétique glisser contre ma petite fente. J’ai le bassin qui me démange, mais pas autant que la langue. L’idée de la glisser entre les cuisses d’une autre femme doit paraître répugnante pour les parangons de pureté et de chasteté dont la belle aux yeux rouges me parlait.

Moi j’en ai trop entendu sur ce sujet. Je veux goûter le sexe d’une autre femme – ou deux, est-il besoin de préciser. J’en connais qui sont accros comme à une drogue, un vrai régal. J’en ai même entendu expertiser, se décrire le goût de l’autre, comparer ce qu’elles pensaient des autres... Autant dire que ça a été long de rester planquée dans un coin des douches, elles n’ont pas fait que parler. Mais si elles avaient su que j’étais là elles auraient simplement attendu que je sorte. Il faut dire que j’avais quatorze ans. C’est cette nuit-là que j’ai foutu le feu à mon lit.

Bref ! Guidé par la cadette perverse je ne tarde pas à retrouver l’aînée torride. L’armurerie ? Bizarrement ça me fait passer le gros du stress. Je nous voyais débouler dans une chambre, sa chambre. J’ai déjà moins l’habitude de ma propre chambre que du reste de la base sur Caelestis... Une armurerie, c’est un peu la maison pour moi. C’est un endroit que je connais, que je maîtrise pour y avoir passé des jours entiers. Ça sent la graisse, la poudre, un peu de poussière et de sueur comme dans un vestiaire de salle de sport. Et il y a une grande athlète qui révise ses bases sur une table. Ça a dû lui manquer, de nettoyer son flingue.

« Alors c’est comme ça que tu te reposes ? »

Je frissonne toujours mais l’excitation a pris le pas sur l’angoisse. Je suis plus confiante ici, plus que je ne le serais dans sa chambre ou la mienne. Une armurerie c’est le passage obligatoire avant l’action, et il va y avoir de l’action, non ? Le fait d’être enfin seule avec les deux joue aussi dans mon retour au calme. Je me décolle de Ryouka pour rejoindre sa grande sœur. Je me glisse dans son dos, passant les mains sous ses bras pour l’enlacer, et j’approche les lèvres de son oreille.

« Tu sais quoi ? Ta sœur a une envie phénoménale de me baiser, et moi de la laisser faire. Mais on voulait pas te laisser toute seule, à te tripoter le calibre dans ton coin. »

Mes mains désertent son ventre pour rejoindre le bord de ma culotte et entrer à l’éveuglette le code qui désactive les sécurités. Vu la coupe de mon uniforme et ses spécificités, je ne me déshabille pas comme les autres soldates. Une combinaison, même toute détendue et ramollie : elle couvre. Moi, si ma culotte triple de taille je me retrouve les fesses à l’air. Même chose pour mon plastron. Donc en désactivant les sécurités, je ne les rends pas plus large que des vêtements qui seraient à ma taille. Il n’y aura qu’à faire glisser le moment venu.

« Cette fois je m’échapperais pas... et je garderais mes gants. »

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 159 vendredi 08 mars 2013, 23:38:37

Nika se trouvait effectivement dans l’armurerie, où elle inspectait ses nouvelles armes. Elle avait reprogrammé ses nouvelles lunettes, physiquement similaires aux anciennes, et contemplait surtout ses deux nouveaux flingues. Elle avait perdu son arme lors de l’explosion de la bombe à neutrons, et, puisqu’Overlord lui avait interdit de sortir, autant profiter de son temps autrement qu’en consultant la collections de films pornos de Ryouka. Nika était également très légèrement sur les nerfs, l’amenant à essorer et à nettoyer plus que de raison les deux armes sur la table. En réalité, Nika était en manque, d’un point de vue sexuel, et devait résister à l’envie de se rendre dans le repaire de sa sœur, avec son énorme ordinateur, dans la salle de contrôle, afin de lui faire l’amour à la sauvage, en la plaquant contre le mur. Rinako aussi l’attirait. La Celkhane... Dans le camp, elle n’avait pas pu aller jusqu’au bout, car la petite femme s’était rétractée comme une huître. Ses longs cheveux roses, ses gants, ses longues bottes, et sa culotte... Honnêtement, cette femme était un appel hurlant au désir charnel. Comment rester de marbre en la voyant ? Tout simplement impossible.

C’est alors qu’elle se faisait cette réflexion que Ryouka et Rinako entrèrent. Nika releva la tête en les voyant. L’armurerie était une pièce se divisant en deux : le stockage des armes, et la salle de tirs, avec des cibles. Nika était assise sur une chaise, et vit, à la manière dont Ryouka et Rinako étaient collées, qu’elles ne venaient pas pour lui apporter un morceau de gâteau. Elle le perçut dans les yeux de Ryouka, ainsi que dans l’attitude de Rinako, qui semblait beaucoup moins rigide. Frôler la mort avait cet effet de vous amener à radicalement changer de mentalité à l’égard de ce que vous croyiez comme acquis.

« Alors c’est comme ça que tu te reposes ? lui demanda Rinako, ce qui fit sourire Nika.
 -  C’est plutôt pas mal... »

Rinako s’approcha d’elle, tandis que Ryouka restait dans son coin, bras croisés. Elle avait senti Rinako se coller contre elle, et se retenir de ne pas lui sauter dessus avait été difficile. C’était une vierge en chaleur, et il n’y avait rien de plus excitant. Elle affrontait le sexe, était face au désir, mais en étant désarmée, et, en essayant de le dissimuler, elle ne faisait que le rendre plus explicite encore. Elle se glissa dans le dos de Nika, qui en fut surprise, ayant, après tout, toujours en tête l’image de cette femme râleuse qui les avait repoussé, pour partir seule dans les profondeurs de la Fourmilière. Il fallait croire que Rinako avait légèrement changé. Elle s’avança vers Nika, se glissant dans son dos, et lui susurra quelques mots doux contre son oreille :

« Tu sais quoi ? Ta sœur a une envie phénoménale de me baiser, et moi de la laisser faire. Mais on voulait pas te laisser toute seule, à te tripoter le calibre dans ton coin. »

Nika se contenta de sourire en coin, tournant légèrement la tête.

« C’est gentil de penser à moi... »

Tournant donc la tête, elle vit Rinako brièvement s’écarter, glissant ses mains dans sa culotte. Surprise, se demandant ce qu’elle fabriquait, Nika entendit ensuite un curieux bruit, et comprit que la Celkhane avait du ôter des protections pneumatiques, ou dans ce genre-là, pour maintenir sa culotte. L’équivalent moderne des ceintures de chasteté, qu’on distribuait dans certains couvents.

« Cette fois je m’échapperais pas... promit une Rinako bien déterminée, et je garderais mes gants. »

Cette fois-ci, ce ne fut pas Nika qui répondit, mais Ryouka.

« T’échapper sera difficile, Rinako, quand tu seras prise entre nous deux... »

Ryouka les rejoignit, mais, le temps qu’elle arrive, Nika avait déjà embrassé Rinako. Elle posa ses lèvres contre les siennes, se redressant du fauteuil, et lui caressa ses hanches, glissant dans son dos, la soulevant légèrement, avant de la poser sur le bureau, où elle alla glisser ses mains sur le sommet de ses jambes, les écartant, tout en continuant à voracement l’embrasser.

« Si tu n’étais pas vierge, Rinako, je t’aurais fait l’amour sur cette table... Mais, puisque c’est ta première fois, il vaut mieux faire ça dans les règles. »

Nika s’écarta ainsi de Rinako, la libérant, puis se rapprocha de Ryouka, et l’embrassa à son tour, la plaquant contre une grosse caisse métallique comprenant des armes et des munitions.

« Tu l’as drogué ? »

Ryouka se contenta d’un léger sourire, en approchant ses mains de l’agréable postérieur de sa sœur.

« Douterais-tu de mes capacités de négociation, Nika ? » répliqua-t-elle.

L’intéressée fit la moue, et embrassa Ryouka sur la bouche.

« Bon... Comme je pense que Rinako ne pourra pas tenir cinq minutes de plus, nous devrions directement aller dans une chambre. »

Chose dite, chose faite. Ryouka sortit la première, et Nika utilisa brièvement ses lunettes, passant dans un mode spécial, fonctionnant sur la chaleur thermique. Elle put ainsi voir que Ryouka était également très excitée. Sans doute moins que Rinako. Nika tendit sa main, afin de prendre celle de Rinako, et elles sortirent de l’armurerie. Il leur fallut quelques minutes pour rejoindre les chambres individuelles, Ryouka fermant la porte derrière elles.

La chambre comprenait un grand lit avec une délicate couverture rouge, et était faiblement éclairée par des ampoules dans les coins, lui donnant ainsi une ambiance tamisée, une atmosphère sensuelle. Nika posa ses mains sur les épaules de Rinako.

« Voici l’endroit où tu vas perdre ta virginité, ma belle Celkhane... Largement préférable à une tente dans une grotte... »

Elle n’attendit que quelques secondes avant de pousser Rinako, envoyant cette dernière au milieu du lit. Ryouka et Nika s’allongèrent alors à côté d’elle, à droite et à gauche, posant leurs mains sur le corps de Rinako, Ryouka lui caressant la joue opposée, tandis que Nika optait pour les hanches. Les deux sœurs ne dirent rien, n’annoncèrent pas le signal de départ, et se mirent à embrasser Rinako sur les lèvres, l’une après l’autre. De longs baisers sensuels, où la langue s’enfonçait dans les belles lèvres de la Celkhane, tandis qu’elles se pressaient contre elle. Ce petit manège dura quelques minutes, avant que Ryouka ne rompe le dernier baiser, caressant avec l’un de ses doigts ses lèvres.

« Alors, dis-moi, Rinako, à chaud... Quelle est la bouche que tu préfères ? »
DC d’Alice Korvander.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 160 lundi 11 mars 2013, 00:36:52

La réplique de Ryouka me tire un sourire plus amusé qu’excité. Elle ne m’a pas vu à l’œuvre, pour me retenir il faut s’y mettre. Nika a bien fait de ne pas essayer sous la tente. Mais pour s’enfuir il faut une raison. Ce fameux soir elles sont toutes venues de moi, plus mauvaises les unes que les autres. Aujourd’hui c’est différent. Cette fois je pose les mains sur les belles hanches de Nika, dressée sur la pointe des pieds pour lui offrir mes lèvres. Je me laisse guider, encore timide mais certainement pas hésitante. Rien à voir avec l’angoisse que je ressentais sous la tente. J’ai la tête vide, épurée de tout ce qui n’est pas dans cette pièce en cet instant. En fait il ne reste plus que Nika, Ryouka et moi. C’est bien suffisant.

Je crois que ma mère n’a pas vécu assez longtemps pour être autre chose à mes yeux. Je ne l’ai jamais vu comme une femme, et c’est sans doute ça qui me travaillait. Mais c’était une femme, ni plus ni moins, avec ses qualités mais aussi ses faiblesses. Maintenant que j’ai aperçu ce qui se cachait dans l’ombre de ma plus grande idole, je n’ai plus honte de mes travers. Et avec ces deux-là je suis curieuse, motivée, un peu anxieuse aussi mais c’est d’autant plus excitant. mes mains ne quittent le corps de la belle brune que quand elle me pose sur la table, pour s’y appuyer. Mais elle m’abandonne, ce que e ne prend pas comme un drame.

« Je vous fais confiance, c’est vous les pros. »

Mon sourire retombe d’une mesure avant de s’étirer encore plus quand je les vois s’embrasser. Je passe en mode kitty face avec les yeux qui brillent et tout. Je me retiens quand même de joindre les mains devant moi comme la dernière des niaise que je suis mais que je ne veux pas montrer.

« Vous êtes trop craquantes toutes les deux ! »

Elles sont belles, c’est clair. Sexy, c’est indéniable. Excitantes, ça aussi. Mais deux sœurs adoptives qui se roulent une pelle sous mes yeux ça me rend toute chose, même si elles parlent de me droguer. Allez ! En route pour la chambre ! Je me laisse guider par la main de Nika, disons que je ne suis pas très concentrée sur le trajet. Je les dévore des yeux toutes les deux, tour à tour, prise de frissons. J’ai du mal à ne pas sautiller à chaque pas tant je suis excitée.

L’entrée dans la chambre me met un coup, j’en ai le souffle coupé. Ça me fait un peu le même effet que... ma première mission. Bien sûr c’est très différent, mais la tension vibre de la même façon. Je suis gonflée à bloc, un pied sur le terrain sombre et douillet où je vais perdre ma virginité. Mieux qu’une tente dans une grotte.

« C’est clair. »

Les mains rassurantes de la grande brune m’envoient sur le lit. Le temps de rouler sur le dos je suis cernée. Mais sur ce terrain il est inutile de résister. Je suis trop ignorante, je le sais et elles le savent. Ne trouvant pas quoi faire d’autre, je pose les mains sur les cuisses de chacune pour répondre à leurs attentions. Mon corps brûle de l’intérieur, c’est enivrant, j’en ai le vertige. Je cuis comme sur une plaque chauffante, mes muscles se contractes, se tendent. Mon corps se tord, cambré, il ondule. J’étouffe, je perds mon souffle.

Quand les lèvres de Nika se posent sur les miennes mon cœur s’emballe, mais je ne cherche pas à lui échapper. Elle me relâche à peine que Ryouka prend sa place. Chacune à son tour, chaque fois pour un baiser un peu plus marqué. Je me laisse guider. Ryouka entrouvre mes lèvres avec les siennes, Nika trouve ma bouche assez ouverte pour y glisser sa langue, Puis j’accueille celle de Ryouka un peu moins maladroitement, sur quoi ma langue monte se faufiler contre celle de Nika, jusque dans sa bouche. Mes mains sont remontées. Les bras pliés que je caresse leurs cheveux ou appuie leurs baisers. Rien que les baisers : ça me plaît énormément. Avec les caresses en plus je suis aux anges. Il y a mieux, même si j’ai un peu de mal à y croire. Si ma culotte n’était pas imperméable elle serait toute mouillée à l’heure qu’il est.

Première pause à l’exercice, première réaction à chaud, c’est le cas de la dire.

« Je... Je sais pas. »

Je suis bien timide pour le dire. Je suis encore pucelle, il y a de quoi être impressionnée. Mais je n’en reste pas là. D’abord je lève les yeux vers Nika.

« J’aime bien comme tu presses ta langue contre la mienne. Ça me donne des frissons partout. »

Plus je parle plus e trouve amusant. Je tourne la tête vers le regard rouge de Ryouka.

« Toi c’est ta façons de la faire tourner, ça me donne le vertige... Mais je sais pas que je préfère. »

Puis je hausse les épaules en regardant le plafond.

« Niveau goût c’est Nika que je préfère. Mais c’est peut-être parce que c’est la première femme à m’avoir embrassée pour de vrai. »

Sans tourner la tête j’adresse un regard et un sourire en coin à la petite sœur.

« Elle a de l’avance, ça joue peut-être. »

Qu’elles ne se fassent pas de soucis : j’en veux plus, autant de l’une que de l’autre.

Terra Hero Team

Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 161 lundi 11 mars 2013, 23:16:16

Confortablement allongée entre les deux femmes, Rinako connaissait un avant-goût du Paradis. Deux belles femmes, deux superbes créatures rien que pour elle. Elle vivait un fantasme éveillé, et son excitation, palpable et visible, était compréhensible. A sa place, Nika aurait probablement mouillé toute sa culotte. Nika et Ryouka l’embrassaient ainsi à tour de rôle, et la situation était bien différente de ce qui avait eu lieu dans la tente. Nika le sentait à travers les réactions de Rinako, qui était bien plus sereine. Était-ce le fait d’avoir frôlé la mort ? D’avoir accompli la mission ? D’avoir eu droit à un entretien avec Ryouka ? Autant de questions qui ne trouveraient pas de réponses, et qui étaient balayées devant la seule qui importait : qui, des deux sœurs, ôterait à Rinako sa virginité ? L’intéressée fit à leur question une sorte de réponse de Salomon, tranchant en faveur de Nika, mais sans réelle conviction. Les deux se blottissaient contre elles, leurs mains caressaient son corps nu. Nika et Ryouka ne parlaient pas entre elles, se connaissant d’instinct, et sachant très bien comment agir quand elles étaient ensemble. Ryouka embrassa Rinako sur le nez, avant de se rapprocher de ses lèvres.

« Ton premier baiser, hein ? Je vais te montrer, moi, ce qu’est un vrai baiser… »

Et elle pressa à nouveau ses lèvres, pour un baiser assez long, glissant l’une de ses mains sur la nuque de Rinako, s’en servant comme appui, tandis que l’autre venait caresser sa joue. Elle avait fermé les yeux, afin de savourer la bouche de la Celkhane, roulant sa langue dans sa bouche. Elle caressa ses lèvres, ses dents, puis s’attaqua à la langue de Rinako, optant pour un long ballet, frottant cette dernière, produisant de petits chocs électriques qui la faisaient soupirer. Ryouka respirait par le nez, et retira sa langue lentement, comme pour inciter celle de Rinako à la suivre. La Celkhane ne bougeait quasiment plus, sous un baiser qui, dans une certaine mesure, rappelait à Nika celui de ses jeunes amoureux qui, pendant la pause de récréation, s’isolait dans un coin pour s’embrasser sans arrêt, jusqu’à ce que la sonnerie résonne. Ryouka profitait de ce ballet pour remuer très légèrement sa tête, afin de frotter son nez contre celui de la Celkhane, le bout glissant sur son nez. Elle lui roulait une pelle, à la perfection. Les deux femmes s’embrassaient tendrement, et Nika, pour ne pas rester en reste, décida de s’occuper d’une autre partie du corps de Rinako.

Elle s’écarta un peu, et posa ses mains en haut de ses jambes, les écartant légèrement, puis remonta le long de ses bottes, avant d’embrasser la culotte de la jeune femme. Elle se glissa ainsi entre ses jambes, et lécha la culotte, à hauteur du sexe de Rinako, mais sans jamais, à aucun moment, lui ôter ce sous-vêtement. Elle frottait à l’emplacement de son vagin, et s’écartait parfois, afin d’embrasser son aine. Nika remuait lentement sur le lit, et Rinako était prise en étau, écrasée par les deux femmes. Ses mains saisirent le rebord de la culotte, glissant dessus, et elle les posa sur les fesses de Rinako, continuant ensuite à l’embrasser ici. Ses dents saisirent le tissu, et elles tirèrent légèrement dessus, avant de la relâcher.

Cette séance dura plusieurs minutes, avant que Ryouka ne finisse par retirer ses lèvres, esquissant un léger sourire en contemplant le magnifique visage, légèrement rougi, de la Celkhane. Elle attendit que cette dernière rouvre les yeux, caressant avec ses doigts les lèvres de cette dernière.

« Tu vois, Rinako... Ça, c’est un baiser. De celui dont on fait les contes... Est-ce que tu as l’impression de ressortir d’un rêve, hum ? »
DC d’Alice Korvander.

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Rinako Yukimitsu

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 162 dimanche 17 mars 2013, 02:03:11

Apparemment mon initiatrice aux envoûtants yeux rouges relève le défi. Et l’exception confirme la règle : la ramener ça peut payer. J’entrouvre les lèvres pour accueillir les siennes, puis sa langue. Je me laisse attirer toute entière par ce baiser. Pas de timidité ni d’hésitation. J’ai assez côtoyé de femmes plus âgées que moi pour reconnaître l’expérience. Je frissonne, je soupire, je supplie à chaque souffle. Elle prend un malin plaisir à me faire languir en grattant doucement ma nuque. J’ai l’impression d’être une batterie en charge, la tension s’accumule à l’arrière de mon crâne et s’écoule dans mon corps engourdis. Et enfin sa langue se décide à rejoindre la mienne.

Je suis jeune, mais niveau sensations fortes j’en ai vu plus que beaucoup d’autres. Pourtant je n’avais encore rien vu. Ma langue répond à la sienne, prudemment, elle la suit et la caresse sans que j’y réfléchisse. Quand Ryouka fait mine de s’écarter mes lèvres s’ouvrent en grand, je tends le cou et la langue pour rattraper la sienne. J’en veux plus. Sa bouche contre la mienne, dans la mienne, et nos salives qui se mélangent. Un délice intégral qui m’assomme, j’arrive à peine à remuer la tête pour la suivre. Mes paupières sont quasiment closes, je sais pas si je dois les rouvrir ou les fermer pour de bon, j’ai trop chaud pour réfléchir à ce point.

« Hmm ? »

Je les rouvre. Nika profite de la diversion pour me prendre en traîtresse, ou elle s’ennuie et veux sa part. Peu importe. Seule la sensation de ses mains, de son corps qui bouge sur le lit, me fait réagir. J’ouvre les cuisses. Je sais où elle, exactement où je l’attends, où je l’ai déjà empêchée d’aller. Ryouka est très mignonne, sans doute experte et visiblement motivée. Mais c’est Nika que je veux en première. C’est elle la femme qui doit faire de moi une femme.

Elle me ressemble, ou à celle que je veux être. Pas dans ses opinions ou ses sentiments, ni dans son expérience. Seulement dans ce que j’ai vu. Elle se bat de toutes ses forces, elle monte au front tête baissée. Pas besoin de la connaître plus pour savoir que le combat est son élément, sa vie n’a jamais plus de valeur que quand elle risque de la perdre. Je veux savoir où et comment elle y trouve un intérêt quand elle n’est pas sur la sellette. Et plus encore que sa petite sœur elle me met au supplice en épargnant ma culotte. En tant que soldate j’ai l’habitude de subir bien pire, mais je ne me rappelle pas avoir connu quelque chose d’aussi insupportable.

Je ne sais pas combien de temps je passe à la merci de ces deux femmes. Des heures ? Non, sans doute pas. Je me retrouve néanmoins allongée à bout de souffle, vaguement ancrée dans la réalité par les caresses et les mots de Ryouka. Je ne peux pas m’empêcher de chatouiller son doigt du bout de la langue. Mon sourire s’étire un peu plus.

« Non... »

Un conte ? On a déjà fait la tanière des méchants monstres, mais je vois mal un roulage de pelle et un « elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d’enfants ». Pas un rêve non plus, un bordel illogique et dérangeant qui s’efface heureusement très vite. Mais il faut dire que ‘ai du mal à me rappeler de rêves heureux. En revanche j’ai une image bien réelle.

« Je me sens comme... un peu comme... quand je vole. »

Pour une autre ça voudrait tout dire. Pas pour moi.

« Y a voler et voler... Avec mes pouvoirs je suis aussi légère que le vent... Je suis aussi pilote de chasse dans les commandos. »

C’est d’autant plus raccord que je ne suis seule ni en l’air ni dans ce lit. Aux commandes d’un vaisseau on est pas seule. Il y a les ailières, l’opératrice tactique, le vaisseau lui-même des commandes de vol à l’équipement de survie. Avec mes pouvoirs c’est autre chose, mais il y a le vent. L’air lui-même qui me porte, qui me parle à sa façon, qui me répond quand je lui fait savoir où je veux aller.

« Les deux sont très différent... Intenses chacun à leur manière... Je pourrais jamais avoir les deux à la fois. »

509,7 km/h, le vent d’origine naturelle le plus rapide enregistré sur Terra, généré par une tornade. Comme mes pouvoirs sont liés à l’air je me suis un peu renseignée. Mais là je parle de me laisser porter à plus de 3 500 km/h. Je parle d’un coup de vent qui faucherait les buildings de Metropolis comme des aigrettes de pissenlit. L’Apocalypse éolienne. Et si l’occasion se présentait, je me jetterais dedans même si je sais très bien mon corps serait rapidement réduit en charpie.

Je regarde les deux frangines tour à tour.

« Quand j’imagine ce que ça ferait... C’est un peu l’impression que j’ai en ce moment. »

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Légion

Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 163 dimanche 17 mars 2013, 12:42:00

Rinako comparait sa situation au fait de voler. Ryouka l’observait silencieusement, ayant bien senti à quel point la Celkhane avait apprécié son baiser. Comme pour la tester, à chaque fois qu’elle avait tenté de retirer ses lèvres, Rinako l’avait forcé à continuer le baiser, ce que Brainstorm avait fait sans la moindre difficulté.

« Quand j’imagine ce que ça ferait... C’est un peu l’impression que j’ai en ce moment. »

Ryouka lui sourit, tout en continuant à la caresser avec ses doigts, appréciant de sentir la langue de Rinako titiller son doigt. Il y avait du potentiel dans cette femme, comme chez n’importe quelle Tekhane. Quand on haïssait les mâles, il y avait forcément une situation de frustration sexuelle. C’était, du moins, la théorie de Ryouka. Elle avait le sentiment que Rinako deviendrait assez rapidement une belle petite perverse, comme elle les aimait. Un sourire léger sur les lèvres, Ryouka pencha la tête sur le côté, et vit que Nika continuait à harceler la belle culotte de la jeune fille.

« Dans ce cas, j’imagine que tu devrais atteindre assez facilement le septième ciel, comme on dit lâcha-t-elle, piètre tentative de rebondir sur sa comparaison. Et nous serons là pour t’assurer un bon atterrissage. »

Elle écarta sa main, et alla saisir la main opposée de Rinako, la relevant lentement, la tenant à hauteur de la paume.

« Pose ta main sur la tête de Nika, caresse ses cheveux, et force-là à te soulager. Ma sœur est une rebelle qui aime bien frustrer ses partenaires. »

A vrai dire, c’était également vrai pour Ryouka. C’était la marque de fabrique des sœurs Spänje, deux belles perverses. Une geek et une bourrine. Des sœurs complémentaires, unies dans la sexualité. Nika sentit la main de Rinako se poser sur sa tête, guidée par celle de Ryouka, et commença à jouer avec la culotte de la jeune fille, tirant dessus. Elle glissa ses mains dans le dos de la Celkhane, et tira depuis cette position, décollant ainsi sa culotte de son agréable petit derrière. De son côté, Ryouka relâcha la main de Rinako, et préféra s’attaquer à ses seins. Elle avait un délicieux soutien-gorge, qui, comme le reste de ses vêtements, était aussi dur que résistant. Son armure était ridicule, mais le peu qu’elle protégeait, elle le protégeait bien. Elle promena ses mains sur ses seins, éprouvant la résistance du soutien-gorge, et remonta sur ses lanières, puis alla dans le dos de Rinako. Elle trouva l’attache permettant de les ôter. C’&était un soutien-gorge révolutionnaire, qui ne s’embêtait pas d’un nœud à l’ancienne, mais d’une espèce d’encoche. Elle le retira, puis passa sa main sur le ventre de Rinako, glissant ses doigts entre ses seins, et tira sur le vêtement, avant de le jeter sur le sol. Elle avait de jolis petits seins qui pointaient vers le haut, comme pour signifier leur manque d’attention. Un sourire sur les lèvres, Ryouka se blottit un peu plus contre le corps de Rinako, et posa une main sur son sein opposé, le frottant entre ses doigts, glissant à hauteur du téton, et pencha sa tête pour sucer l’autre, là aussi, en ayant comme point central son téton. Elle l’aspirait entre ses lèvres, et glissait sa langue sur son téton, le titillant amoureusement, le mordillant délicatement, ou pinçant l’autre.

Nika continuait à lécher sa culotte, mais l’avait progressivement écarté. Elle put ainsi voir la fente intime de Rinako, un spectacle féérique, et sourit, avant d’embrasser sa peau, juste à côté de son sexe. Oui, Ryouka n’avait pas tort en disant qu’elle aimait bien frustrer ses partenaires. C’était aussi une forme de douce vengeance par rapport à la frustration que Rinako avait suscité chez Nika, dans la tente. Elle léchait sa peau, frottant son nez contre sa peau.

« Hum... Ça sent bon par là ! » lâcha-t-elle.
DC d’Alice Korvander.

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Re : Until The Last Back (Terra Hero Team)

Réponse 164 mardi 26 mars 2013, 01:17:36

Le Septième Ciel. Depuis le temps que je me demande ce qui se passe à cette altitude... Je suis timidement les gestes et les consignes de mon instructrice de vol. Ça fait bizarre d’être dans cette situation, d’avoir la tête de Nika entre mes cuisses. Je ressens un drôle de frisson de l’avoir là, sous ma main. Je dois lever la tête pour la voir. C’est grisant. Je dois la forcer d’après Ryouka. C’est bien gentil de le dire mais je sais pas trop comment faire. Toutes ces nouvelles sensations ne m’aident pas à réfléchir. C’est la première fois qu’on me déshabille depuis longtemps, et rien que ça c’est... excitant !

Pas de réflexion sur mes petits seins, et honnêtement la façon qu’à Ryouka d’utiliser sa bouche me convient parfaitement. Même si je voulais je crois que je ne pourrais pas empêcher mon corps de réagir. Mes doigts glissent dans les cheveux de Nika, sans les gants elle sentirait sans doute mes ongles. Mes jambes écartées tremblent, comme choquées par les frissons. Des fesses aux mollets je sans mes muscles qui se contractent par intermittence, mes chevilles roulent, mes orteils s’agitent nerveusement. Mes bras sont dans le même état sauf que mes doigts se crispent. Dans les cheveux de Nika mais également ceux de Ryouka, juste au-dessus de sa nuque.

Et au milieu ma colonne vertébrale se prend pour un ressort. Elle s’arque, tendant tout mon corps. Je veux qu’elles me touchent encore plus. Je ne vois pas ce que Ryouka pourrait me faire de plus excitant, mes seins ne m’ont jamais fait cet effet. J’ai leur qui bat à tout rompre, ça cogne dans mes tempes. Et ça empire encore quand je sens l’air sur ma petite fente. C’est pas trop tôt ! Ryouka a raison sur sa sœur : elle se fait désirer. Quelque chose me dit que sous la tente elle aurait été bien plus directe. À mon tour de l’être, si ma petite tête surchauffée a bien tout compris.

« Aaaaaah ! »

Un petit gémissement, chevrotant à cause du frisson qui m’a empêchée de le retenir. Je viens juste de percuter : je suis en train mouiller juste sous son nez. Elle regarde, elle renifle, elle frotte ses lèvres et je sais pas quoi autour. Un doigts ? Son nez ? Elle a la tronche en plain dessus. C’est trop gênant, j’peux pas... Mais qu’est-ce que tu délires, ma fille ?! T’es venue pour ça ! Et pas pour être la petite soumise passive que Ryouka a décrite. Je veux devenir une femme pour pouvoir enfin prendre les devants avec une femme. Ce n’est pas en leur servant de jouet que je saurais mieux m’y prendre. Les sœurs Spänje ne seraient pas au courant ? Dans les sociétés technologiquement avancées les jeunes sont encore plus capricieuses : elles veulent tout tout de suite.

Alors il suffit que Nika me cherche encore un petit peu et je fais la première connerie qui me passe par la tête. J’attire la sienne, talons bien calés sur le matelas pour soulever mon bassin.

« Et niveau goût... ça dit quoi ? »

Pas foutue de la sortir en un seul morceau tant mon souffle s’est emballé quand j‘ai senti le sien. Si chaud, si près... Autant dire que si la brune veut relever la tête ce n’est pas ma main tremblante qui l’en empêchera. Mon corps se tend encore plus. Je serre les dents pour ne pas flancher. Je veux réagir, je dois réagir même si j’ai les yeux qui papillonnent sans s’ouvrir complètement. Mon autre main glisse de la nuque de Ryouka. Mes doigts suivent le col de sa combinaison à l’aveuglette. Ça doit bien s’ouvrir par quelque part. Moi aussi je veux les toucher, sentir leurs peaux, les goûter...

Elles ne vont sans doute pas me laisser faire si facilement, mais je finirais bien par y avoir droit.



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