C’était comme avaler une grosse sucette. Une belle grosse sucette exigeante, à la matière indescriptible. Ryouka avait goûté à bien des sexes, et se devait bien d’admettre que la texture d’un pénis était particulière... Molle et dure, humide et sèche... C’était très difficile de la décrire, mais il y avait généralement, à toutes ces variables, une constante : une sorte de forte excitation en voyant une belle et grosse verge, bien tendue, avec des veines qui saillaient, une verge qui avait l’air en souffrance, qui avait l’air d’avoir tout un tas de trucs à décharger, mais sans personne pour la recueillir. Rinako engloutit le sexe de Ryouka, qui sentit des frissons la traverser. Le plaisir masculin et le plaisir féminin étaient à la fois semblables et fondamentalement différents. Tout tournait autour du sexe, bien sûr, mais, quand le plaisir était véhicule dans une verge, c’était un plaisir exigeant, intense, qui voulait de l’action brute, qui vous encourageait à agir. Il y avait une sorte de frustration différente de celle qu’on ressentait quand on n’avait entre les jambes qu’un trou. La femme voulait recevoir, et l’homme voulait donner. Il fallait croire que la Nature avait donné au mâle le rôle actif, et à la femelle le rôle passif... Jusqu’à ce que la technologie s’en mêle, et bouleverse cette règle.
Le sexe masculin de Ryouka se glissait lentement dans les lèvres de la Celkhane. Brainstorm adorait faire des gorges profondes, car elle adorait glisser sa verge aussi loin que possible, mais, pour l’heure, elle sentait bien qu’elle allait devoir se retenir. Rinako découvrait beaucoup de choses aujourd’hui, mais elle semblait avide de nouvelles expériences, de parfaire les choses qu’elle faisait, d’explorer de nouveaux horizons. Ses lèvres se posaient sur le membre de Ryouka, qui sentit également les mains gantées de sa partenaire se poser sur ses fesses. Elle poussa un nouveau gémissement, les joues rouges, et posa ses propres mains sur la tête de la Celkhane, afin de caresser ses cheveux, ses joues, et, plus simplement, d’avoir un appui.
« Lààà, c’est bien, ma petite puce, c’est très bien... »
Elle la félicitait, lui parlait comme si elle était une de ses élèves... Mais, dans le fond, n’était-ce pas un peu ce que Rinako était ? Une cadette qui s’instruisait dans d’autres domaines que l’éradication de Formiens ? Elle semblait apprécier cette fellation, et Ryouka remuait très lentement son bassin. Elle faisait preuve d’une douceur qui était assez rare chez elle, une grande nymphomane qui ne s’en cachait pas du tout. Les yeux de Rinako observaient son corps, remontant entre son ventre et ses yeux, croisant au passage ses deux monts de chair. Elle devait sans doute lire dans tout le corps de Ryouka les frissons de plaisir qui perlaient dans la lueur de ses yeux.
Cette scène semblait tellement réussie que Ryouka vit Rinako pointer de son doigt son vagin. Elle sourit devant ce geste, qui, en quelque sorte, témoignait d’une grande innocence. Elle avait écarté ses jambes, et remuait un peu ses fesses de droite à gauche, comme si elle avait quelque chose qui la démangeait. Cependant, Ryouka était certes douée, mais elle n’avait pas de bras extensibles. Ce n’était donc pas à elle qu’il revenait de s’occuper de la partie basse du corps de la Celkhane.
« Sœurette, je crois que... »
Ryouka n’eut pas besoin de terminer sa requête, car elle se reçut une belle gifle sur les fesses, qui la fit légèrement sursauter, enfonçant un peu plus son membre dans la bouche de la Celkhane. Ce n’était pas la giflette de Rinako, ça, mais une belle et forte claque qui résonna.
« C’est comme ça qu’il faut gifler notre Ryouka nationale, Rinako ! »
Nika s’était postée dans le dos de Ryouka, et, après sa belle gifle, observa un peu la scène.
« Hum... Je vais t’apprendre un truc, Ryouka... Le sexe, ce n’est pas que rester à la surface des choses. »
Tout en parlant, elle attrapa l’un des doigts de Rinako, et le dirigea vers la croupe de la femme.
« Là... Enfonce-le... Vas-y, vas-y, on nettoie suffisamment ce trou pour s’assurer qu’il n’y a rien de sale dedans... Glisse ton doigt... Là, voilà...
Ryouka poussa un nouveau gémissement en sentant l’intrusif doigt de Rinako se glisser en elle. Nika sourit, embrassa Ryouka dans le cou, puis se mit dans le dos de Rinako, posant ses mains sur ses épaules.
« Je suis sûre que tu as l’impression d’avoir un feu entre les cuisses... »
Et, vu que Rinako était une femme qui aimait bien s’enflammer, au sens strict du terme, l’allusion n’était pas fausse. Nika caressa lentement le cou de Rinako, prenant un plaisir vicieux à la faire patienter. Elle caressa ainsi tendrement son cou, glissant sur sa peau, puis fléchit les genoux. Ses seins heurtèrent le dossier du fauteuil, et elle descendit l’une de ses mains sa tête à côté des oreilles de Rinako, et consentit enfin à glisser un doigt dans son vagin.
« Utilise ta langue, Rinako... Caresse cette belle queue... Avec ta langue... Joue avec... »
Après tout, il fallait bien conseiller cette petite !