Ryouka devrait se débrouiller pour avoir quatre bras. Deux, ce n’était pas assez. Elle en voulait un autre pour fesser la petite Celkhane. Mais, dans la vie, on ne pouvait pas avoir tout ce qu’on voulait, et Ryouka allait devoir se « contenter » de fouiller et de défoncer les deux trous de Rinako. Elle se voyait dans la peau d’une partie de ping pong. Parfois, elle envoyait la balle dans l’autre camp, mais, de l’autre côté, elle la renvoyait. Concrètement, elle s’occupait du vagin de Rinako, avant de se concentrer sur son anus, l’occupation en question consistant à remuer ses doigts. Si le vagin était lisse, mouillé, et donc plus facile pour glisser, ses fesses étaient serrées, étroites, et résistantes... Mais c’est ce qui faisait leur charme, après tout. Dans le dos de Rinako, Ryouka vint se redresser, se remettant en position assise, et continua à glisser ses doigts, une main après l’autre, offrant à Rinako un réel plaisir. Elle en savait suffisamment sur le sexe pour voir que la Celkhane n’en pouvait plus, et approchait du second orgasme. Un autre avantage à coucher avec des vierges : leur inexpérience les amenait à jouir très rapidement... Même s’il fallait reconnaître que, vierge ou non, ne pas jouir en étant prise en sandwich par les sœurs Spänje relèverait du sacrilège, et ce d’autant plus que Ryouka ne ménageait pas la Celkhane. Sous l’excitation, et en sentant ce petit cul serré, elle avait de plus en plus envie de sortir son sexe pour la prendre solidement par l’arrière. Yeux fermés, elle s’imaginait presque en train de le faire. Ce serait... Magnifique ! Tout simplement !
Mais, pour l’heure, Ryouka prenait son mal en patience. La contentée, l’heureuse, c’était Nika. Allongée sur le lit, elle subissait les assauts de plus en plus incisifs de la Celkhane, et ses murs de défense battaient en brèche. Rinako avait pour elle sa beauté, son inexpérience, l’ensemble formant un charme attirant, une sorte de postulat sexuel qui, en soi, excitait Nika. Ce postulat était encore accru par la dévotion de Rinako, qui léchait avidement. Elle finit par remettre ses doigts, alternant entre sa langue et ces derniers. Elle semblait presque faire ça de manière instinctive, et, sous le plaisir grandissant, ses mains tendaient à se crisper sur les longs cheveux de Rinako. La Celkhane s’acharnait sur elle, avec l’énergie du condamné, ce qui traduisait son plaisir explosif. Ryouka le sentait, et s’acharnait désormais sur son vagin, défonçant son clitoris. Rinako sembla s’effondrer sur place.
« Haaa... Haaaa... » soupirait Nika, qui, pour le coup, n’arrivait également plus à parler.
Elle s’exprimait par soupirs, et Ryouka connaissait suffisamment les réactions de sa sœur pour savoir qu’elle approchait également du point névralgique, de la zone de rupture. Elle se tendit comme une corde de violon, et se déchargea rapidement, en poussant d’inaudibles soupirs, ses joues rouges traduisant son plaisir. Ses mains moites lâchèrent les cheveux de Rinako, et Ryouka retira progressivement ses doigts. Deux d’entre eux dégoulinaient de mouille, et elle les suça. Comme la mouille était sur ses gants, il en restait quelques traces, mais ceci était loin de la déranger. Au contraire, c’était comme une sorte de marque sexuelle délectable. Elle sentait la mouille tacheter ses gants, la ressentant légèrement sur ses doigts, et elle se permit de sourire. Rinako, de son côté, se redressa un peu, visiblement épuisée, et logea sa tête dans un endroit confortable : entre les seins de Nika.
« Nika...? » demanda-t-elle, d’une petite voix craintive.
L’intéressée caressait les cheveux de Rinako, longuement, glissant ses doigts le long de ses mèches, comme pour lui faire de longues mèches. Elle rencontrait parfois des nœuds de résistance, et forçait un peu afin de dénouer la magnifique chevelure de la Celkhane.
« Hum... ?! répliqua Nika, en reprenant son souffle. Tu as un joli coup de main, Rinako » la complimenta-t-elle.
Elle soupira, avant de reprendre :
« C’est vrai que ça fait du bien, putain, de jouir un bon coup... »
Ça, Ryouka ne pouvait que le confirmer. Brainstorm les observait, et finit par s’allonger à côté d’elles, tout en caressant le dos de Rinako, glissant tout naturellement vers ses fesses, glissant le long de ses hanches pour épouser la forme rebondie de son postérieur, avant de remonter, tout en glissant quelques mots :
« Je sais que la poitrine de ma sœur forme un excellent oreiller, Rinako, mais ne compte pas t’endormir si vite… Quand on s’attaque aux sœurs Spänje, ce sont les deux qu’il faut satisfaire. »
Elle se redressa, souriant, et l’embrassa sur la nuque, frottant ses seins contre son dos :
« Bien sûr, mon ange, si tu sens ton corps s’engourdir, sache que je dispose de techniques très efficaces pour te stimuler... » susurra-t-elle.