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Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy] FINI ^^

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 45 vendredi 27 avril 2012, 00:15:57

Bon elle avaoit rien, mais il ne voyait donc pas pourquoi elle avait le sourire....Et c'est dans ce genre de moment à la con qu'on se rend compte des mots à la con, sourire, sous rire, y a juste pas de quoi rire....putain mais si elle était indemne, pourquoi ils sl'avaient fait monter ? Sacré paranos les mecs...elle aurait été bien mieux à l'appart, où un bon roupillon l'aurait remise d'aplomb...enfin bon, mais alors pourquoi elle était là ? Non mais il fallait pas déconner, point de vue inurilité ça allait vers des sommets, à part faire baliser Gabriel sur des conneries, elle servait pas à grand chose ici. Elle était blessée mais elle refusait de le dire !  Bah ouais, logique, après tout...elle semblait être du genre à chercher à ne pas faire inquiéter les autres pour elle, préférant faire croire que tout allait bien tout le temps, le genre boulet qui serait pénible si il fallaitb toujours tout décoder et toujours décortiquer pour comprendre, avec un mode huitre il en était sur !

Fin bref, par contre elle disait qu'elle indemne grâce à lui, qu'ils s'en étaient sorti tous les deux sans souci majeur grâce à lui, il se souvenait pas exactement des choses de la même manière...c'était pas elle qui les avait fait sortir du lieu ? Dans ses souvenirs elle l'avait aidé à marcher sur la derière portion étant donné son état

Après vint le coup du bloc opératoire, hum, comment dire, à partir du moment où il lâcha la main d'Hitomi, ce fut l'enfer...pour les médecins....si il était resté sage en présence d'Hitomi, avec le coup de fouet que lui avait mis le défibrilateur, il avait de quoi assomer un bœuf à mains nues,  il se remettait vire le salopard, trop vite pour le chirurgien, pour le chef de bloc, pour l'anésthésiste, pour les deux infirmières, et chose étrange, tous les moniteurs sembaleint griller les uns après les autres, et il fallut lui passer une camisole de force, ou presque, pour pouvoir l'opérer tranquilement, et encore, limite si il ne lui fallut pas du tranquilisant pour rhinocéros ! Et ue je tente de décscende du lit, et que je file un coup dans les valseuses du chirurgien, et que je morde l'anésthésiste....sale gosse...

Il fllut lui mettre une sacrée dose pour le shooter assez et lui retirer la plaie, faire attention à l'hémorragie,e snsuite vint le bandage et la salle de réveil avant qu'on le reconduise dans sa chambre, il fut content, mais quand on lui dit qu'il devait rester quelques jours, une assiette vola et l'infrimière du se baisser et accepter de voir l'assiette d'épinards se fracasser contre  le mur du fond de la chambre avant de prendre ses jambes à son coup sous la montagne d'insultes que le jeune homme lui envoyait à la seconde, houlà il était remonté.

Autant vous dire que la journée du jeune flic avait été à chier, mais alors mortellement, et que dire des cinq piqures qu'on lui fit dans l'après midi ? Heu que c'était trop.....quand la porte s'ouvrit douceent une nouvelle fois, l'infirmière devait espérer qu'elle passerait inaperçu, ce fut carrément le plateau qui vola à travers la pièce, pour s'exploser contre la porte.

« Je vous préviens, si vous venez encore pour une piqûre je vous enfonce votre pûtain de seringue dans le gros colon juqu'à l'estoma ! »
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Manque de pot c'était pas forcément une infirmière, enfin, si elle en avait l'allure vestilentaire, mais elle ressemblait à Hitomi....Hitomi ?

« Oups, vboulette, bon, oublie ça....tu m'as fat peur, pendant un instant j'ai cru que j'allais devoir mettre ma menace à execution....sympa ta tenue....t'as changé de carrière ? En tout cs l'uniforme te va très bien ! »

D'ailleurzs ses yeu firent un petit droite gauche.

« C'est agréable de voir une tête appréciée ici, comme le seul membre de ma famille je peux pas le voir, je m'attendais à aucune visite avant de rentrer chez moi....d'ailleurs, tu devrai pas être à l'appart à te reposer après les émotions de ce matin ? »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 46 vendredi 27 avril 2012, 02:27:12

Vu l'accueil, que j'ai esquivé in extremis, il a retrouvé la pêche. Il est passé sur le billard quand même ! Je pensais le trouver amorphe sur son lit, complètement défoncé par l'anesthésie. Penses-tu ! Il bazarde des trucs à travers la pièce et aboie comme un doberman. On va dire que sur le coup ça me rassure, mais je plains les infirmières qui vont devoir s'occuper de lui. Et quand il remarque enfin que je suis pas une infirmière il se met à blaguer. Mais je m'attendais à pire que ça vu qu'on a déjà failli coucher ensemble. On va dire que je m'énerve pas encore, c'est son style. Et puis c'est lui le blessé dans l'histoire.

" C'est agréable de voir une tête appréciée ici, comme le seul membre de ma famille je peux pas le voir, je m'attendais à aucune visite avant de rentrer chez moi....d'ailleurs, tu devrai pas être à l'appart à te reposer après les émotions de ce matin ? "

On va dire que là... Là... On va dire...

" Connard ! "

Je me retiens de lui gueuler dessus, mais c'est bien parce que je me suis donné tout ce mal pour arriver dans le feutré. C'est pas croyable, ça ! Dès qu'un de nous deux ouvre la bouche ça finit en engueulade ! Ouais, chaque fois, même quand c'est pas pour parler. Hors de question que je me tire après tout ça. Quoi ? Je rentre à la maison et j'attends sagement que môssieur le héros ramène sa fraise de râleur ? Que dalle ! Il l'a dit dès le départ : si doit péter ça pète ! Mais je m'approche pour l'engueuler à voix basse.

" Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Pour qui tu me prends ? Tu crois que je suis qu'une garce ? Que j'allais tranquillement rentrer faire la sieste pendant que tu te faisais charcuter ? "

Et merde, voilà que j'ai les larmes aux yeux.

" J'ai passé la moitié de la journée attaché à une chaise ! À espérer que t'allais pas te faire tuer pour qu'on me libère ! Parce que j'y ai pensé, figure-toi ! Et la deuxième moitié j'étais avec les deux flics les plus cons de la ville ! À leur expliquer en long, en large et en travers que j'avais rien pigé à tout ce bordel ! Et personne voulais me dire comment t'allais ! "

Je m'appuie des deux mains sur le lit, mais même comme ça je suis pas certaine de tenir debout jusqu'à la fin. Vider son sac c'est déjà pas facile, alors quand on a l'impression de parler à ses pompes c'est pire. Maintenant je pleure. Il faudra encore un peu de temps avant que cette journée devienne une histoire de dingue. En attendant c'est une histoire de merde qui m'a collé la trouille de ma vie.

" J'ai cru que t'allais mourir sous mes yeux dans cette ambulance ! Tu crois que je me suis déguisée pour te faire la surprise ? J'ai rasé les murs dans tout l'hosto pour esquiver les flics et les docteurs. Ça m'a pris une heure pour te retrouver. Je sais même plus où j'ai laissé mes fringues quand j'ai piqué ça... "

J'en peux plus. Va vite falloir que je me trouve un coin bien désert et isolé, sombre de préférence. Un endroit où je pourrais m'effondrer et chialer un bon coup, un très long coup. Je prends une grande respiration. Je dois tenir au moins quelques secondes de plus, le temps de finir. Après ça il pourra bien me rembarrer, tant qu'à y être j'aurais rien à regretter. Je m'essuie les yeux d'un revers de la main avant de fixer son regard. J'ose même pas imaginer de quoi j'ai l'air. En plus cet uniforme me serre tellement que j'ai du mal à respirer.

" Je me suis fait un sang d'encre pour toi... Toute la journée... Si tu peux pas le comprendre... Ou si tu veux pas. je suis désolée... Mais on a plus rien à foutre sous le même toit. "




Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 47 vendredi 27 avril 2012, 09:50:46

Qu'avait-il fait au juste ? En quoi méritait-il – aussi faible soit elle – cette insulte ? Il n'en savait absolument rien, et voilà qu'il la mettait dans tous ses états juste parce qu'elle n'avait pas apprécié qu'il pense à son bien être ? Non mais il ne fallait pas déconner !  Et en plus elle se mettait à déblatérer les plus grosse conneries possible, comme si il avait envisagé à une seul instant qu'elle puisse agir en garce, il avait juste pensé logiquement, elle avait besoin de repos, et ce, bien plus que lui, c'était pas lui qui s'était trimballé avec des explosifs sur le dos !  C'était pas lui qui avait été pris en otage !  Enfin quoi, merde !  Il n'avait, depuis ce matin qu'agi pour elle et en fonction d'elle, rien de plus !, si elle l'avait compris, elle n'aurait pas agi de la sorte !

Et la voilà qui fondait en larmes, et avec ses nouveaux propos, Gabriel écarquilla les yeux. Elle avait eu du souci pour lui ? Quelqu'un avait eu du souci pour lui ? Allons, non, elle mentait, ce n'était pas vrai !  Tout le monde s'en foutait de lui, il pourrait se faire dézinguer, il pouvait être sur que même le serv ice funéraire de la police l'oublierait......

Il était tellement dans un autre univers qu'il n'entendit qu'à peine les autres propos sur le fait qu'elle s'inquiétait vraiment pour lui, plus il entendait cela, plus il essayait de se dissuader d'y croire et plus il y croyait.....paradoxal, mais que voulez-vous, si Gabriel était un mec simple ça gâcherait le plaisir du narrateur de talent que je suis...enfin bref ! Il en avait ouvert la bouche, yeux écarquilés dans une moue d'étonnement parfaitement non feinte. Il était largué, et c'est plus ou moins en balnbutiant qu'il se reprit finalement en disant, presque pour lui même, comme si il avait été frappé de plein fouet par un 33 tonnes....

« Tu.....tu t'inquiétais.....pour moi ? »

Oui, il n'en revenait pas et il ne savait que trop faire pour se faire pardonner. Il n'allait pas se justifier quand même ? Si ? Putain mais quel con, cette simple idée, idée que quelqu'un puisse s'inquiéter pour lui, lui avait ôté tous ses moyens et même sa rogne d'il y a quelques instants...

« Désolé,....je pensais juste que.....après tout.....ce n'est qu'une balle dans l'épaule, et j'avais l'impression d'en avoir bien moins fait que toi dans cette histoire au niveau des émotions...alors quand on m'a demander si j'avaias de la famille à faire venir ici, j'ai machinalement répondu non.......désolé.... »



Il s'enfonçait, alors autant passer à autre chose, et, dans un élan de réconfort, il se releva et ouvrit grand les bras, arrachandu même coup sa perfusion de son bras – bon débarras -  et il embrassa Hitomi, au sens propre, non pas un b aiser, il la prit juste dans ses bras, il la prit en ses bras, et la serra contre lui, il n'avait aucune meilleure idée sur le coup, et en même temps il pensait que ça devrait aller, et de toute manière il ne voyait pas quoi faire de plus.

« Pardon......ô pardon ! »

Il attira la tête d'Hitomi contre son épaule non meurtie et dans un geste de réconfort tant que d'affection, il lui caressa doucement les cheveux, derrière la tête, déposant un baiser sur sa tempe.

« Merci.....merci, Hitomi..... »

Il finit par dire, pour finir.

« Ça va tu vois, c'est pour ça que je voulais que tu te reposes et que tu te remettes.....allons, calmons le jeu, ça set à rien de s'énerver parce que l'on ne s'est pas compris, hein ? »

Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de moment de douceur dans la vi de Gabreil, y en avait-il seulement eu ? Même pas sur....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 48 vendredi 27 avril 2012, 15:25:17

J'ai les yeux tellement embrouillés que je distingue à peine son visage, mais je crois qu'il est surpris. Sa voix est lointaine, mais à cœur ouvert je crois pas qu'il parle très fort. La seule facette que j'ai vue de lui est aussi patiente qu'une enclume, et je ne suis même pas sûre de vouloir entendre ce qu'elle aurait à dire. Je crois que j'entends des excuses mais mon cœur bat si fort que j'ai du mal à distinguer sa voix. Puis il se redresse et passe ses bras autour de moi. Je voudrais lui dire de me serrer fort, mais je fond en larme contre lui. Je le rejoint sur son lit d'hôpital pour blottir contre son corps rassurant.

Ça fait tellement de bien de se laisser aller. Je m'abandonne aux larmes, enveloppée de son étreinte tendre et chaude, bercée par sa voix dont je ne cherche même pas à comprendre les paroles. Son timbre est doux, chaleureux, à mille lieu du macho me hérisse le poil depuis des semaines. Je sais pas d'où sort ce type soudain si attentionné, et je doute de le revoir de si tôt. Mais pour l'instant il est là. Il soutient mon corps secoué par les sanglots, et le garde du froid de la solitude avec laquelle j'ai l'impression d'affronter la vie depuis si longtemps. J'en avais tellement besoin.

Le temps passe, les larmes coulent, et il me garde contre lui alors que peu à peu le calme revient. Ma tête se vide de l'inquiétude et de la douleur qui me tourmentaient. La tempête de mes sanglots laisse place à une mer sereine sur laquelle je me laisse dériver. Le monde reprend forme autour de nous, mais qu'est-ce qu'une chambre d'hôpital peut bien avoir à offrir quand je suis dans ses bras ? Ça ne deviendra pas une habitude, je ne me fais pas d'illusions. Alors j'en profite au maximum, simplement en restant là, dans la chaleur douillette qu'il m'offre.

Puis je finis par me redresser pour passer les bras autour de ses épaule. L'une de mes mains presse dans son dos, l'autre va se perdre dans ses épis blonds. Je l'enjambe pour m'asseoir sur ses cuisses, mais dans le seul but d'aller poser ma tête sur épaule.

" Merci, Gabriel. "

Pas la peine de faire l'étalage de tout ce que je lui dois depuis ce matin. Il a du se plier au jeux d'une bande de malfrats, a sans doute essayé de les doubler, a sacrifié sa chère bécane, risqué sa vie et pris une balle. Tout ça pour moi. Mais pour rien s'il n'avait pas été là pour me soutenir. Si je n'avais pas pu le retrouver, toutes ces épreuves n'auraient eu aucun sens. Je le serre fort contre moi encore un moment, puis mon étreinte commence à se détendre. Il a beau être monté sur batteries ce n'est pas une peluche : c'est un fauve. Je préfère le relâcher avant qu'il ne se sente étouffé.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 49 vendredi 27 avril 2012, 19:31:38

Hé bah !  Gabriel n'en mpenait pas large, il avait l'habitude de faire pleurer les donzelles, mais de là à ce qu'elles pleurent dans ses bras....non en fait ça n'arrivait pas bien souvent, en fait sans doute que cela n'était jamais arrivé, les scènes larmoyantes n'étaient pas le fort de l'handicapé du cœur qu'était notre che »r policier. IL érait quelqu'un qui en avait tellement bavé que s'ouvrir aux autres et voir les autres s'ouvrir à lui était au dessus de ses forces. Mais pour la première fois, il se laissa aller à un instant de réconfort, se contentant de gestuer, ne pipant mot, n'estimant pas cela nécessaire, surtout si c'était pour l'ouvrir et dire une connerie...autant se contenter de se la fermer au lieu de s'enfoncer....très bonne initiative de sa part au passage, initiative mine de rien pas si courante que cela non plus....

Il se taisait et la réconfortait, ne disant rien, se contenant de caresser couement sa teête, ses cheveux de feu, par contre il fallait pas que cela dure trop longtemps non plus, il était d'accord pour réconforter, il y avait des limites à la domestication que l'on pouvait faire d'un animal sauvage comme Gabriel, c'éest comme le débourrage d'un étalon fraichement capturé (sans connotation particulière voulue cela va de soi), il faut le débourrer, mais pas y aller brutalement, faut faire cela peu à peu, aller plus loin peu à peu.

Mais le plus drôle là dedans, c'était qu'il était le roi pour aller jusqu'au dernières limites, pour aller directement là où on allait après la case sentiment, mis alors faire toutes les étapes une à une, il ne pouvait pas, ah ça, si c'est pas un problème....non mais reconnaissons une chose, il était doué dans le fait d'ller u bout de la nuit en épuisant l'autre, mais pour le côté sentimental, il pouait aller se faire foutre généralement....

Les remerciements de la jeune femme râclèrent ses oreilles, percèrent ses tympans et quand il les goba, lui laissa un goût très amère sur la langue, il n'aimait pas du tout ses remerciements. Il trouvait cela injuste, bordel, pour la première fois il avait entrainé quelqu'un dans ses emmerdes à cause de son travail, c'était  ptêtre la raison d'un déménagement possible, enfin bref !

Le contact réconfort commençait à durer  unpeu trop et il commença à entrer en apnée malgré lui, oui, voilà, il avait sa dose de contact humain pour le moment, il fallait qu'elle desserre un peu l'étrinte où il allait finir par la repousser brutalement sans le vouloir, ce qu'elle fit, il eut un léger frisson d'ailleurs avant de se reprendre et, du bout des doigts essuyer les reliquats des larmes versées par la jeune femme.

« Ça va mieux ? »

Question à la con, oui elle allait mieux, elle semblait être détendue, mais ses traits étaient un peu tiré, c'était que pleurer attirait toujours un peu de fatigue mine de rien. Il lui caressa la joue gentiment avant de prendre une de ses mains dans les siennes, tout simplement.

« Tu n'as pas à me remercier, c'est à cause de moi que tu étais dans la panade, j'ai fait ce que je pouvais pour réparer mes conneries.....u as du me maudire quand même.....enfin bon, on se refait pas, qu'on me maudisse si on veut.....le seul numéro à enfoiré dans les pagez jaunes est le mien, mais au moins, je peux promettre une chose, je veille sur ceux qui m'entourent, j'ai pas forcément le tact, et pas forcément la diplomatie pour le faire comme on s'y attends, mais bon, ça va. »

Il sourit avant de se laisser retomber sur son oreiller, moelleux comme une brique.

« Dis, pendant que tu es en infirmière, on pourais ptêtre en profiter.....tu pourrais peut être....enfin.....-il semblait affreusement gêné....-aller trafiquer les feuilles d'admission, si je reste ici quelques heures de plus je vais étriper la première infirmière qui vient...quoique non, oublie, j ene vais pas te foutre dans la merde alors qu'on vient juste de t'en sortir ! »
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Il soupira bruyamment, il allait faire avec, tant pis, par contre elle, elle devrait donc profiter du fait qu'il n'était pas là pour se reposer, mais ça, après la façon dont elle l'avait envoyé bouler, il doutait que c'était judicieux....

« À la réflexion, je crois que c'est pas à toi de me remercier de t'avoir tiré de ce merdier, c'est à moi de te remercier pour m'avoir aidé à en sortir indemne..... »

Il regarda son épaule avant d'ajouter.

« Ouais bon, oublie l'épaule, ça c'est juste car un gilet pare balle aurait été trop voyant, donc pour intervenir discretos je l'ai laisser au bureau.... donc ça, même si tu avais voulu m'en préserver c'était mort mais c'est bon, j'ai déjà vu pire....bon, je n'ai pas d'idée précise en tête, mais surement »

Chassez le naturiste, il revient au bungallow...heu, chassez le naturel, il revient au grand galop !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 50 dimanche 29 avril 2012, 16:43:34

Ça m'a fait du bien, et je suis sûre qu'à lui aussi même s'il n'est pas aussi expansif que moi. Mais il faut bien reconnaître qu'on est pas franchement ressemblants. Lui le dur à cuire et moi la madeleine bien tendre. Je hoche doucement la tête en souriant quand il me demande comment je vais. Je ne peux m'empêcher de rougir un peu quand il prend ma main. Je me sens un peu idiote d'avoir craqué alors que finalement tout allait bien. Ça me fait toujours cet effet-là, même si je sais que j'en avais besoin. Quelque part je prend son geste comme un effort de plus qu'il fait pour moi. Décidément je ne l'aurais pas ménagé aujourd'hui.

" Tu n'as pas à me remercier, c'est à cause de moi que tu étais dans la panade, j'ai fait ce que je pouvais pour réparer mes conneries.....u as du me maudire quand même.....enfin bon, on se refait pas, qu'on me maudisse si on veut.....le seul numéro à enfoiré dans les pagez jaunes est le mien, mais au moins, je peux promettre une chose, je veille sur ceux qui m'entourent, j'ai pas forcément le tact, et pas forcément la diplomatie pour le faire comme on s'y attends, mais bon, ça va. "

C'est que dans cette histoire je n'étais qu'un moyen de l'atteindre lui. Et je l'ai maudit un peu dans tout ce bazars. Pour le manque de tact c'est le moins qu'on puisse dire. Je retiens l'une de ses mains comme il s'allonge.

" C'était pas ta faute... Et j'ai pas été un modèle de patience non plus ces derniers temps. "

Je ne sais pas quoi répondre à la suite. Trafiquer les fiches d'admission c'est bien joli mais c'est encore un truc que je ne sais pas faire. Et comme il le dit ça pourrait me rapporter des ennuis. Par contre, qu'il me remercie de l'avoir sorti de l'usine, ça je ne m'y attendais pas. Après tout ce qu'il en a bavé je me disais qu'on était quitte. J'ai servi à quelque chose ! Youpi ! Par contre je veux bien le croire quand il dit qu'il a vu pire. Le peu qu'il m'a laissé voir de son passé n'a rien de très agréable.

Le silence plane un petit moment dans la chambre. Et comme il n'y a plus grand chose à dire je commence à me rendre compte de quelques petites choses un peu gênante. D'abord j'ai quasiment rien bu ou mangé de la journée, et l'après-midi tire à sa fin. Sans compter qu'après tout ça j'aimerai bien me prendre une bonne douche et m'affaler dans mon canapé... Ou rester encore un peu lui tenir compagnie, que j'ai moins l'impression de l'abandonner. Mais un docteur ou une infirmière ne va pas tarder à passer la porte et me prendre en flagrant délit de je sais pas quoi. je finis par lâcher sa main et me relever.

" Je vais me trouver quelque chose à grignoter... Et si la voie est libre je repasse te dire bonne nuit. "

Puis je m'en vais après un dernier sourire. La journée aura été longue et riche en émotions fortes, j'ai pas volé une bonne nuit de sommeil. Sauf qu'un quart d'heure plus tard je reviens dans sa chambre au pas de course, poussant un fauteuil roulant, une barre de céréales coincée dans la bouche.

" Chaute là-d'dans ! On ch'tire ! "

Et non, j'ai pas pu résister à l'envie de faire une connerie de plus. Mais aujourd'hui je suis plus à ça près.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 51 dimanche 29 avril 2012, 19:36:57

Il ne voyait hélas pas le rapport entre le fait quelle ait été un modèle de patience et ce putain d’imbroglio de la matinée, enfin bon, il ne voulait pas chercher bien loin, à quoi cela aurait-il servi ? S’engueuler pour savoir si c’était de sa faute ou pas ne le tentait à l’heure actuelle pas vraiment, non en fait c’était bien la dernière chose qui le tentait….plus bêtement vous savez ce qui l’aurait tenté plus qu’autre chose ? Une bière, un bon bain….et un nouveau cache poussière, le sien était dans un bien sale état à cause des balle….c’était bassement matériel, il le savait, et alors ? Cela ne le dérangerait pas plus que ça de rester à un niveau aussi bas. Ne connaissez vous pas le dicton ? Quand on ne sait pas voler, on reste au niveau des pâquerettes !

Il sourit, un poil trop fatigué pour faire plus que cela et hocha la tête, quelle aille se faire un bon festin, elle le méritait amplement, on ne prenait pas toujours une prise d’otage aussi bien en apparence, mais forcément, après avoir chialé un bon coup, c’est sur que l’on se sent soulagé et sans doute un peu beaucoup fatigué, qu’elle rentre et se repose, elle en avait le plus grand besoin  à n’en pas douter un seul instant ! Pour Gabriel, c’était différent, un bon coup de jus lui suffisait, donc il serait un poil patraque pour rentrer, mais une fois rentré, il se taperait une bonne sieste, se balancerait une bonne dose de chocs électriques et il n’aurait plu besoin de dormir juste de faire ttention à son épaule, soit, ps de moto pendant un bon moment, ça c’était pas glop pour un sou, il en avait déjà marre, rien qu’à cette pensée !

Il la regarda partir, suivant son joli déhanché jusqu’à la porte et soupira, fermant les yeux, cherchant le sommeil, sans réellement réussir à le trouver,  dieu seul sait, si dieu existe bel et bien, chose dont il était loin d’être sur. Mais peut être ne fut-ce pas plus mal qu’il ne cherchât point à en comprendre la raison et qu’il resta, quoiqu’un peu dans le pâté, dans un état éveillé plus ou moins alerte, cherchant du regard quoi balancer si jamais un infirmier ou une infirmière, voir pire encore, un médecin, tenait à entrer ! A part son oreiller il n’avait hélas rien, dommage, ce serait l’oreiller, et quelque chose lui disait qu’on ne le lui rendrait pas aussi facilement….

La poignée tourna, il mena son bras derrière sa tête, son bras valide évidemment, et saisit le coin de son oreiller, il en enverrait la tranche dans la tronche du premier gons qui voudrait le faire chier avec des exaens, il avait planté ses examens au lycée, on allait pas lui faire chier avec d’autres !  Les seuls qu’il n’avait jamais raté étaient les examens d’urine et il ne voulait pas en savoir plus, basta !

Heureusement, c’était Hitomi et il se retint de justesse. Heureusement car cette fois ci, il ne l’aurait pas manqué, et elle l’aurait très ml pris, et pour mal prendre les choses, elle était très douée, ça, il l’avait constaté à ses dépends ! Enfin, il avait compris que si elle voulait que cela se passe bien, il faudrait qu’il la ménage, désormais c’était clair, soit il faisait un effort, soit il en prenait plein la gueule, enfin bon, elle lui proposait un moyen de se barrer, et il allait pas dire non !

« Merci !  Tu me sauves ! »

Tout sourire, une étincelle de malice dans les yeux, il vira en vitesse la couette , se retrouvant presque en tenue d’Êve, la tenue dans les hôpitaux étant des plus légère, sans compter qu’un mince lacet la retenait juste dans le dos… mais cela ne l’arrêta pas, elle l’avait déjà vu moins habillé que ça et vis-versa, aussi, il se contenta heureux comme un gamin avec son nouveau jouet, de se lever, et de s’asseoir dans le fauteuil. Puis il leva la tête vers Hitomi pour dire :

« Si on sort sans se faire gauler, je t’offre une pizza et une bonne bouteille de whisky ! »
Un frisson lui parcourut l’échine :  ni mal aise, ni mauvais pressentiment, juste une vérité simple :  il s’amusait follement, c’était excitant ce genre de situation !  C’est vrai, ps au sens sexuel du terme, mais plutôt au sens adrénaline, elle montait quand même un peu et ce n’était pas désagréable, l’adrénaline était un truc qui lui montait vie à la tête, il lui suffisait de faire gaffe à ce qu’il dirait, à ce qu’il ferait !

« Je sens que ça va être sport !   Mais justement parce que c’est tendu comme uns tring que ça rend les hoses amusantes ! »
Il eut un rire étouffé avant d’attendre des directives supplémentaires de la chefesse de service !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 52 dimanche 29 avril 2012, 21:50:49

C'est parti ! Je suis excitée comme une puce, une vraie gamine ! Cette fois personne qui risque de me tuer : c'est de la pure connerie que je suis en train de faire. Ma barre de céréale encore plantée dans l'a bouche je le regarde se lever. Ça va être coton de rentrer à l'appartement déguisés comme ça. Une infirmière et un type presque à poil. Mais on va pas s'arrêter à des considérations de ce genre. Une fois Gabriel assis j'enfourne la plus grosse bouchée possible, balance le reste sur le lit, et par à reculons en tirant le fauteuil.

Alors déjà, dans le couloir, l'infirmière qui a la bouche pleine : ça doit être suspect. Mais j'essaie de rester cool en nous dirigeant vers l'ascenseur. La plupart des infirmières et des docteurs qu'on croise on l'air amusés de me voir. Après tout il paraît qu'ils ont un rythme infernal, une infirmière qui grignote ne doit pas les choquer.

" Il est où ? "

Ça vient de derrière, ça doit sans doute être pour nous. J'avale tout rond ce que j'ai dans la bouche. c'est bon, je suis juste une infirmière en train de pousser un patient en fauteuil. Ils sont derrière donc ils ne peuvent pas voir qui est le patient en question. Je me penche un peu sur Gabriel.

" Surtout tu bouges pas. "

Si monsieur "je fonce dans l'tas" prend la tête des opération, ça va virer à l'épidémie de nez cassés dans l'hôpital. Autant s'éviter ça. cette fois c'est bien à moi de la sauver. Il suffit de rester cool et...

" Là-bas !
- Hé ! Mademoiselle ! "

J'étouffe un juron, et un éclat de rire, pour foncer comme une folle à travers le couloir.

" Arrêtez !
- Poussez-vous ! Dégagez ! "

Droit vers l'ascenseur, qui malheureusement est fermé quand on arrive. j'appuie d'un main sur le bouton, de l'autre sur l'épaule intacte de Gabriel pour l'empêcher de se lever.

" Reste assis ! "

Mais j'ai du mal à ne pas sauter au plafond. C'est qu'un docteur et un flic sont en train de remonter le couloir comme des torpille. Soudain "Dong !". l'ascenseur s'ouvre. Je pousse Gabriel à l'intérieur et le suit pour appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée. Puis je m'autorise enfin à éclater de rire.

" Merde ! On a failli se faire avoir ! "

Mon Schtroumph Grognon doit être bien déçu d'avoir cogné sur personne mais c'est pas le plus important. Le doc et le flic doivent être en train de dévaler les escaliers, ou d'attendre l'autre ascenseur. Peut-être même qu'il y aura quelqu'un pour nous cueillir au rez-de-chaussée. Donc en toute logique j'appuie sur le bouton du premier étage.

" Allez ! Discret. Et si on se fait encore repérer... "

Je dois reprendre mon souffle au milieu, c'est tellement débile.

" Si on se fait repérer tu fais gaffe : tout le va voir tes fesses quand tu te mettras à courir. "


Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 53 lundi 30 avril 2012, 00:14:07

Cette fille est une grande malade !Autant vous dire que ce fut assez hard, il n’avait jamais osé faire un concours de vitesse en fauteuil roulant autant vous dire que Gabriel n’était pas rassuré, quand il conduit, ça va vite, mais quand il conduit pas, la vitesse le rend malade, tout comme se faire conduire tout simplement. Il conduisait ou il était malade, et là, ça avait tendance à le rendre malade, mais alors qu’il était malade, il ne s’empêchait pas d’accélérer en donnant des impulsions au niveau des roues, quitte à se faire mal à l’épaule, il ne voulait pas être enfermé, il ne supportait pas cela, il avait besoin d’air, d’être libre et on était pas lire à l’hosto, c’était une prion pour les malades et basta, et puis bon, autant se marrer tant qu’on le pouvait !  Au bruit qui venait de derrière, d’ailleurs, nul doute qu’il ne serait pas repris comme ça, non, ce serait sans doute plus difficile qu’on s’y attendait !  Pendant quelques instants, il eut peur qu’elle lui fasse prendre les escaliers, pour aller plus vite, et vu ‘état de la jeune femme, il avait eu les pétoches car il croyait vraiment qu’elle en était capable ! Fort heureusement non, elle appela l’ascenceur. Il le regardait descendre avec es numéros indiqué, six, cinq, quatre, dong !

Enfin le voilà on s’y engouffre sagement, et lentement – trop ?  - les portes se ferment au nez et à la barbe des poursuivants, et l’ascenceur commence sa descente vers le rez de chaussée. Euh rez de chaussée ? 2tait-ce une bonne idée ? Il en doutait furieusement ! Mais bon, c’était l’ennui de l’endroit, une seule sortie posible apparemment...sauf si….non, pas une bonne idée, mais il ne fallait pas se planter, sinon, il serait sous surveillance, et elle aussi ! Etrangement, sous l’incongruité de la situation, il se prit à rire, malgré la débilité de la réaction de la jeune femme. Il en avait rien à fiche de montrer ses miches si il pouvait s’évader de ce trou à rat ! Bon sang, l’ascenceur était trop lent, il fallait trouver une autre idée……L’accès aux blocs ! c’était au combientième déjà ? Oh et puis merde ! Depuis le fond de l’ascenceur, il ne voyait rien.

« On est où ? »

Une pancarte le lui indiqua plus vite qu’elle le le fit.

« Deux choix !  on descend et on se fait serrer ou on se planque dans la première porte où il y a marqué « personnel uniquement » Au choix, mais décide vite ! »

Etant donné son état il n’avait de toute manière ps d’autre choix que de s’en remettre à la jeune femme, à elle de voir où aller. Il n’allait pa moufeter dans son fauteuil !

« Tant qu’on prend pas les escaliers avec le fauteuil….enfin, et à l’autre bout du couloir, y a pas l’accès au urgences et donc à dehors ? »

Idée brillantissime alors que, venant de l’escalier on entendait des bruits de pas à toute allure qui martelaient les marches…bon, au moins comme ça, les deux ou trois gonz faisaient de la cardio !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 54 lundi 30 avril 2012, 13:24:12

" Au premier étage. "

Je respire un bon coup histoire de retrouver mon calme, puis je pousse le fauteuil hors de l'ascenseur. Finalement Gabriel est moins en forme que son lancé de plateau ne le laissait voir. J'aimerais autant qu'on ne se fasse pas choper, mais se planquer dans un coin ne me paraît pas une bonne idée. Et ce serait pas aussi amusant.

" La dernière fois que j'ai vu les urgences, c'était plein à craquer de tes collègues. Même en rasant les murs... "

Soudain je perçoit les bruits de pas dans les escaliers. Ça cavale sévère là-dedans, et ça vient vers nous. Je continue de marcher, prête à courir. S'ils sortent à cet étage la balade aura été courte. Pourvu que ma petite diversion ait marché. Je reste calme, tout va bien, ils font que passer. Mes doigts sont tellement serrés sur les poignées du fauteuil que j'ai peur de les casser. Les pas approchent toujours. Soudain un bruit de choc me fait sursauter. Puis les pas continuent de descendre vers le rez-de-chaussée.

Je m'accorde un soupire mais je ne me détend pas pour autant. J'ai le thème de "Mission : Impossible" qui tourne en boucle dans ma tête, et je dois dire que mine de rien le tempo m'aide à garder mon calme. J'avance dans les couloirs en poussant mon Gabriel à roulettes... mais je sais absolument pas où je vais ! Pas bon. Je vais quand même pas demander mon chemin, ou m'arrêter pour jeter un œil au plan d'évacuation. Pas le choix, il faut qu'on fasse une pause.

J'ouvre une porte aussi discrètement que possible, des stocks de chirurgie d'après le panneau. Mais alors que j'y entre à reculons en tirant le fauteuil, quelqu'un jaillit des escalier. La trentaine, les cheveux brun presque à hauteur d'épaule et en bordel, blouson sur chemise quadrillée rouge et noir, et surtout des yeux bleus qui balayent vite le couloir pour se fixer sur moi.

" Stop ! "

Top départ, tu veux dire ! Et c'est reparti aussi vite que possible alors que la voix de ce mec me rattrape.

" Bouge-toi Roger ! Ils sont là ! "

Je file dans le couloir, et j'engueule tout le monde comme un routier en overdose d'heures supp'. Droit au bout du couloir, qui débouche sur le réfectoire. je doute que nous balancer par la fenêtre soit une brillante idée mais je vois pas bien ce que... C'est quoi ça ? Un escaliers ?... Non : une rampe ! Je mets les bouchées doubles droit dessus. C'est prévu pour les fauteuils roulant, ces truc-là, non ? Je sens que Gabriel va pas aimer.

" Accroche-toi ! Ça va faire peur ! "

Et effectivement ça fait peur. Je sais pas si Gabriel a déjà fait du freestyle en fauteuil roulant, mais vu que la rampe est en colimaçon il ferait bien de se découvrir un don, et moi aussi. On arrive vite, et on continue encore plus vite ! Je dois sauter à pied joints sur la pédale du milieu, celle qui retient le fauteuil quand il est plié. C'est ça ou le lâcher tellement il prend de la vitesse. mais c'est pas prévu pour ce genre d'exercice, heureusement que j'ai le réflexe de me pencher en avant, quitte écraser un peu Gabriel, sans quoi on partirait à la renverse.

Je force du pied contre la roue gauche pour faire maladroitement tourner le fauteuil selon la courbe de la rampe. Un vrai grand huit, je pourrais me demander si les internes s'amusent à ça, mais j'ai trop peur et trop besoin de ma concentration. On arrive enfin au rez-de-chaussée, dans le hall, pour s'arrêter en dérapage tout à fait incontrôlé à deux doigts d'une civière vide poussée par un infirmier. le pauvre gars semble paniqué par notre arrivée, mais c'est rien comparé à la suite.

" Je vous tiens ! "

Le flic de tout à l'heure atterri à pieds joints sur la civière, qui se met à rouler et ruine sa réception. Alors que la civière part tranquillement dans le hall le policier en civil s'étale pitoyablement aux pieds de l'interne. un soupire sonore attire mon attention vers le haut. Penché près de l'entrée de la porte, un black moustachu en costume du dimanche a l'air bien désespéré.

" J'suis trop vieux pour ses conneries... "

Au niveau du sol, l'infirmier est déjà penché sur le flic qui se tortille de douleur.

" Ça va aller ?
- Bougez pas... j'vous arrête... "

Je prends ça pour un oui et fonce vers la grande porte avec mon Gabriel à roulettes.
« Modifié: lundi 30 avril 2012, 13:53:10 par Yamagashi-sensei »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 55 lundi 30 avril 2012, 16:12:52

Bon, elle n’avait pas tort pour les urgences, mais y avait quoi d’autre comme chemin ? Aucune idée ! Enfin, Hitomi semblait savoir ce qu’elle   faisait, il allait lui faire confiance , et il verrait bien où ça irait. Il espérait juste qu’il n’avait pas mal placé sa confiance, enfin bon, tous les patients ne peuvent pas se vanter d’avoir une infirmière aussi bien gaulée pour s’occuper de lui !  Bon, allez, au boulot ! Il fallait se tirer. Ils commençaient à se rendre  dans une salle dont il n’avait pas vu le nom de l’endroit et n’en verrait jamais le contenu ! En effet, quelqu’un les arrêta d’un grand stop complètement inutile avant de finalement puisqu’elle accélérait  en retournant dans le couloir !

Elle se mit à aller à toute vitesse dans le couloir, il commençait à avoir un peu peur….non, sans déconner, elle l’avait traité de grand malade au volant, ou plutôt au guidon, mais alors elle aux commandes d’un fauteuil roulant…c’était pire !  Et là, c’était lui qui servait de pare choc ! Il serrait les dents, n’osant pas dire qu’il pourrait sans doute courir, de peur de se mordre la langue ou de crier, ça elle allait en entendre parler !  Elle lui avait reproché sa conduite, il allait faire de même ! Remarquons, soi dit en passant, que le problème de conduite de Gabriel, vu qu’il n’avait plus de moto désormais….dommage…quelle tragédie, quand il se rappelait  le temps qu’il avait passé à la bichonner….c’était de quoi lui mettre un peu le bourdon !

S’accrocher car ça allait faire peur ? Bordel, c’était déjà le cas ! Il en pouvait plus, que ça s’arrête ! C’était pire que cette putain de fusillade de tout à l’heure !  Autant aller se foutre en l’air au travers de la fenêtre ! Il finit par en fermer les yeux au point d’en avoir recours à d grandes extrémités :  il en revient même à prier !

Un mec gueule qu’il les tient, et hop, il se cramponne davantage, il se sent secoué dans tous les sens, d’autres paroles qu’il entend à moitié, il a envie de vomir. Putain, c’était franchement odieux, il en pouvait plus !  Il se dégagea en toute hâte et fionit par se lever, manqua de tomber.

« Je veux bien finir  avec le cul à l’air, mais te relaisser conduire, c’est hors de question ! »

Il se mit à nouveau à courir et fila entrainant Hitomi à sa suite par le poignet, là, ça devenait intéressant, et il pouvait fuir sans le mal de cœur, autant vous dire que ce ne fut pas sans duifficulté, un mec qui se ballade le cul à l’air et ^pieds nus, ça passe pasinaperçu, mais en même temps quel beau fessier !  Il est à tomber !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 56 lundi 30 avril 2012, 18:40:10

Le fauteuil roulant ça va peut-être suffire, une fois dehors on se fera bien assez remarquer comme ça.

" Je veux bien finir  avec le cul à l’air, mais te relaisser conduire, c’est hors de question ! "

Il a pas l'air content, le Gabriel. À tous les coups il va me faire payer ça en... Ha bah non : il a plus de moto. Sans doute son plus gros sacrifice de la journée, je vais vraiment devoir y aller avec des pincettes pour éviter une nouvelle guerre froide. En attendant je peux pas m'empêcher de rire en me laissant entraîner par le bras. Tout le monde est complètement pétrifié de stupeur autour de nous. Il faut dire qu'on a fait une entrée plus difficile à rater, et que le flic a encore souligné en se vautrant. Là-dessus un patient qui se lève comme par miracle de son fauteuil roulant, pour ainsi dire à poils, et qui embarque une infirmière comme un papa emmènerait sa gamine turbulente... Bref : c'est l'éclate.

On sort au grand jour, à l'air libre auquel la fine blouse de Gabriel a un peu de mal à résister. Derrière on voit tout, et au moindre coup de vent...

" Attention : toutes les filles peuvent voir sous ta petite robe. "

Il va me détester pour ça, mais je suis prête à faire amende honorable dès qu'on sera tranquilles. D'ailleurs il m'agite ses fesses sous le nez, et pendant qu'il coure en plus. J'ai envie de le pincer, juste un tout petit peu du bout des doigts. Mais en pleine course ça pourrait finir en maladresse très mal appréciée par un macho de son genre. J'espère qu'il a bien récupéré parce que dès qu'on sera au calme, justement je deviendrais tout sauf calme ! J'ai commencé la journée en me faisant kidnapper par des malfrat, et je la termine en kidnappant un flic.

Heureusement que l'appartement n'est qu'à quelques rues d'ici. Gabriel est pour ainsi dire nu, surtout des pieds. Un coup à finir sur les rotules avec un rhume en bonus. Et cet uniforme d'infirmière me serre tellement que j'arrive à peine à garder mon souffle. On file du parking aussi vite que ses pauvres pieds peuvent encaisser le bitume. Une fois dans la rue j'essaie de le retenir un peu, mais allez ralentir un enragé pareil !

Quand finalement on arrive au pied de notre immeuble, je suis au bord de l'évanouissement. Gabriel a l'air de marcher sur des braises. J'espère qu'il ne s'est pas blesser : manquerait plus qu'il se paie une infection par ma faute après tout ça. En tous cas on est pas vraiment plus avancés tant qu'on ouvre pas la porte. Trop essoufflée pour parler je lui tourne le dos.

Pour une fois que j'ai pas été une parfaite tête de linotte. Je passe la main dans mon décolleté d'infirmière pour en sortir mon porte-feuille. j'ai déjà abandonné mes vêtements, et je me disais qu'un peu d'argent pourrait servir. Et ensuite je plonge la main juste un peu plus loin pour attraper les clés que je lui lance en me retournant.

" Ça y est !... Sauvés !... "



Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 57 mardi 01 mai 2012, 11:40:29

Merci, c’ets oujours un plaisir de se rappeler un peu une humiliation !  Devoir se ballader comme ça dans la ville, michs à ‘ir libre…putain ça sentait le blâme à plein nez cette connerie !  Et encore, si c’était que ça mais le pied nu sur le goudron, ‘est loin d’être comme sur du sable blanc en sierra leone !  c’était carrément l’enfer !  Le goudron, ça rape, ça brûle, les gravillon s’enfoncent dans votre peau…..que du bonheur, que du plaisir…son cul ouais ! Putain de bordel de course à la con, après ça, il aurait besoin d’une très bonne thérapie, mais surtout, que la psychiatre soit jeune et jolie ! Nom de dieu de nom de dieu de merde !  Ils en avaient pour longtemps encore à courir ? Il avait les pieds en feu et les remarques sur ses miches et sa tenue avaient raison de sa patience…ouis, car il a de la patience, le Gabriel, dur à croire n’est-ce pas ? Et son épaule commençait à lui faire mal, il avait des points, un ou deux, certes mais des points out de même ! Fallait y aller doucement, chose que Gabriel ne savait certes pas faire, mais qu’Hitomi, en personne raisonnable et au comportement habituellement plus mature, aurait du encourager à faire….enfin, normalement….

Enfin, ls arrivèrent au niveau de l’immeuble, mais merde….c’était pas lui qui avait les clés, le seul endroit où il aurait pu les planquer, il refusait d’en entendre parler…heureusement, Hitomi semblait avoir tout prévu, elle semblait plus fatiguée ou du moins, plus à bout que lui, ce qui le fit doucement rigoler. On voulait l’aider à fuir, mais on était incapable de tenir la longueur, la cadence, comme beaucoup d’autres femmes avec lui dans d’autres domaines, mais bref, passons Elle lui lança les clés qu’il attrapa au vol pour les enfoncer dans la serrure rapidement. Il y eut juste un clic, pas deux, il avait mal fermé la porte, en ne verrouillant qu’un tour au lieu de deux, mais comprenez le, quand il était parti, il était des plus pressés, enfin, l’essentiel, c’était que Hitomi le comprenne.

L’appartement était resté en l’état, tel qu’il l’avait laissé, rien n’avait bougé, pas même la canette de bière sur la table du salon, pour se réveiller, qu’il n’avait même pas fini de boire d’ailleurs. Elle devait être éventée maintenant et donc loin d’être bonne, mais sa première priorité fut de courir une dernière fois, un dernier sprint, vers la salle de bain, pour tremper ses pieds dans de l’eau bien froide, une eau glacée, quelque chose qui soulagerait ses blessures aux pieds, même si il s’agissait juste d’éraflures n’ayant entraîné aucun saignement, merci la corne, comme quoi, c’était important de souvent aller et venir pieds nus, ça les renforçait !

Il mit en route un peu d’eau, pour faire un bain de pieds, et il  commença à ôter sa tenue, à la barbare, et parce qu’il avait besoin de se lâcher il se la joua à la hulk, des mouvements secs, brutaux, accompagné de cris bestiaux, un délire personnel, il fallait bien l’avouer. Au bout de quelques secondes, des morceaux de la tenue volèrent dans le couloir.

« Saloperie ! »

Avant de voir passé un Gabreil, nu comme un ver qui se dirigeait vers sa chambre. Le but :  s’habiller et se mettre des pinces liées aux batteries de bagnole pour  se requinquer et accessoirement accélérer le processus de guérison…..

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 58 mardi 01 mai 2012, 19:12:35

Enfin la maison ! C'est la première fois que je suis aussi contente de rentrer. Je n'ai pas le temps de proposer à Gabriel de m'occuper de ses pieds qu'il file déjà dans la salle de bain. Je suis crevée, j'ai soif, et plus important j'étouffe ! Première chose à faire : me libérer un peu de cette saleté d'uniforme. Je le déboutonne jusqu'au nombril. Comment j'ai pu tenir aussi longtemps, et faire autant d'efforts dans cette camisole de force ? Ça fait du bien de respirer normalement, et j'en profite. Si Gabriel s'allume une clope à l'intérieur je n'aurai pas le courage de l'envoyer bouler.

Alors qu'il semble que quelqu'un ait lâché un ours enragé dans la salle de bain, je file à la cuisine pour me faire couler un verre d'eau bien fraîche. je fait quelques pas en le sirotant, évitant de m'approcher de la fenêtre. C'est que j'ai le soutif à l'air, et l'uniforme est tellement serré que la course l'a fait remonter à mi-cuisse. Autant ne pas ajouter l'attentat à la pudeur à la liste de mes méfaits de la journée. Je guette quelques minutes alors que la tension finit de descendre. Je m'attend encore à quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait me renvoyer courir.

Mais personne ne sonne à l'interphone, pas de sirènes ou de rugissement de moteurs dans la rue. Tout est calme. C'est bizarre, on s'habitue vraiment à tout. cette journée a été la plus stressante de ma vie. Depuis que j'ai repris connaissance à l'arrière de la camionnette de Johnny je n'ai eu qu'une envie : que ça s'arrête. Maintenant j'ai l'impression que ça me manque. Et quand je vois Gabriel traverser le couloir, tout nu pour de bon, je me rend compte que toute cette intensité s'est bel et bien envolée. Bien sûr je ne dirais pas non à un petit câlin, mais la fatigue a fini par me rattraper.

Je sens que si je pose mes fesses quelques part elles seront pas près de s'en décoller. Alors qu'est-ce qui reste à faire ? Une bonne douche et au lit ? C'est tentant. D'un autre côté l'idée est un peu fade. Depuis que Gabriel a emménagé on ne fait que s'éviter. On se croise à peine alors qu'on autant chez nous l'un que l'autre. Jusqu'ici on avait chacun nos raisons, on les a encore, mais je ne veux pas laisser le manège continuer par simple flemme. D'ailleurs tant que j'y suis je vire mes chaussures. les vraie infirmière cavalent vraiment dans les couloirs avec ça aux pieds ? Plus ça va plus je les plains. Au moins je leur aurait épargné un patient récalcitrant.

Il doit d'ailleurs être en train de recharger ses batteries. Je crois savoir ce qui peut bien manquer à son réconfort... Non, pas ce que vous pensez. Une fois mon verre vide je reviens à la cuisine pour le poser à côté de l'évier. J'en profite pour vider la canette de bière qui traînait et la mettre à la poubelle. Direction le frigo où je prends le pack de six à peine entamé. Je traîne les pieds jusqu'à la porte entrouverte de la chambre de Gabriel. Je frappe sans chercher à jeter un œil à l'intérieur. Il est sans doute encore à poil, mais je n'ai pas vraiment envie de savoir ce qu'il fait avec ses batteries. Comme la porte s'ouvre un peu plus je lève le pack de bière dans l'embrasure.

" Je peux entrer ? "

J'ai pleuré tout ce que j'avais à pleurer, je suis trop crevée pour une engueulade. Si on évite les vieux sujets qui fâchent ça devrait bien se passer...

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 59 mercredi 02 mai 2012, 12:01:47

Gabriel était sur son lit, en ayant envoyé valser sa couette et ét&ait donc sur son lit, à l'air, nu, allongé sur le dos, une BD à la main, des pinces reliées aux batteries sur les oreilles....ouais, sur les oreilles, d'habitude, il utilisait les doigts mais là, il lisait une BD, pas très pratique si il avait eu les trucs sur les doigts! Il ne se marrait pas il aurait du, vu la BD, enfin bon....soudain,  un pack de canettes de bière se mit à voleter dans l'entrebaillement de la porte ! Diantre ! Quelle chose étonnante......ah mais non ! C'était Hitomi, hissant le drapeau blanc en soigne de paix dans l'attente e cette locution très simple l'invitant à pénétrer dans sa chambre....

« Ouais, bien sur ! »

Il posa sa BD, se débrancha pour se placer les pinces sur les poignets. Puis il se mit à chercher un caleçon dans ce que l'on aurait pu considérer comme un champ de bataille, les affaires sales côtoyaient les propres, jonchant le sol en vrac, tout était froissé, et une pile de caleçon sales était sagement déposé dans un coin de la pièce, comme si une personne attentionnée allait venir, tout récupérer et tout laver.....il avait de l'espoir, lui.....

« Ouais, bon, je sais, j'aurai du faire du ménage, mais bon, au moins, le bazar ne dépasse pas ma chambre......et promis je vais aller jeter les restes de la tenue de l'hopital qui sont dans le couloir ! »

Trouvant enfin un caleçon, ill'enfila et partità la recherche d'un tee-shirt et un futal avant de la rejoindre à la porte.

« En fin de compte, mieux vaut ptêtre aller dans le salon, tu ne crois pas ? »

Ouais, préférable, et pas qu'un peu....mais c'étrait pas avec de la bière qu'il se prendrait une murge.....enfin bref.....

« Moi je trouve que ça fait du bien quand  même d'être rentré et de pouvoir se parler ! »

Il prit un dossier et le mit sous le nez de la jeune femme. Sur celui ci il y avait marqué recherche d'appartement. Il y eut un crépitement et il prit feu pour disparaître. Plus de problème, plus de raison de vouloir déménager....Mais il se sentait un peu con quand même.....bon, il allait faire quelque chose qu'il ne supportait que difficilement....il allait faire ce qu'il detestait le plus au monde...Il se massa la nuque et il retira ses pinces, il ne pourra pas les emmener dans le salon.

« Heu....je crois que j'ai été un sacré con ces derniers temps.... - il baissa la tête, penaud - chuis vraiment désolé..... »



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