Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy] FINI ^^

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Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 30 mercredi 18 avril 2012, 01:57:21

Pendant que les deux débiles survivants tiennent le couloir, le chauffeur part à l'opposé de la fusillade. Tout en marchant il recharge son arme qu'il glisse à sa ceinture, dans le dos.

***

Un étage plus haut Hitomi et Johnny arrivent à destination. Le malfrat se penche sur l'écran avant de pianoter de sa main libre. Il n'a pas rengainé, lui.

- Combien de temps ils peuvent tenir ?
- Tout dépend. Suivant le nombre et les armes ça peut aller vite. Espérons que votre mec nous fera gagner du temps.
- C'est pas mon mec.

Il jette un regard furtif à son otage avant de revenir à son écran.

- Vous connaissez le Costa-Rica ?
- Pitié...
- Laissez-moi une chance, je suis riche.

*Il claque soudain le capot de l'ordinateur portable pour se redresser, se tournant vers la jeune femme. Elle lui tourne le dos pour surveiller le couloir.*

- Vous êtes sérieux ? Alors que vous m'avez transformée en bombe humaine ?
- Soyez indulgente, c'est peut-être ma dernière occasion de charmer une femme.
- Et moi d'envoyer un lourdaud sur les roses.

*Ils passent dans le couloir, qu'ils remontent à pas de loup en chuchotant.*

- Vous ne m'avez pas rencontré sous mon meilleur jour.
- J'aime pas les hommes qui se compliquent la vie. Où on va ?
- On fausse compagnie à tous ces excités de la gâchette.
- Vous pouvez m'enlever le gilet ?
- Les hommes de Kota n'hésiteront plus à vous tirer dessus... Et le C-4 ne réagit qu'à l'électricité.
- Sauf que j'ai perdu de vue le bouton.
- Il est en sécurité.

***

Les yakuzas sont sortis en force, une bonne vingtaine s'est déjà répandu dans l'usine. Encore tenus à l'écart du couloir, certains grimpent sur les escaliers et les passerelles de fer. La plus haute file droit vers le troisième étage des bureaux, enjambant l'espace à découvert. Deux yakuzas y sont déjà parvenus. Soudain une ombre jaillit d'ans leur dos, sortant de l'ombre d'un conduit d'aération coudé. Le premier homme est égorgé d'un geste sec. Le second n'a que le temps de se tourner. Une main pousse son arme à l'écart alors qu'une autre remonte vivement. La lame du couteau entre derrière le menton pour remonter jusqu'au cerveau.

Son agresseur le suit au sol. Le chauffeur. Il fouille sa victime en épiant se qui se passe en dessous. Gabriel est presque à la verticale, un peu plus loin sous la passerelle. Une balle et il ne risquerait plus d'être un obstacle. Mais il suffit de rester au large pour le laisser attirer les Yakuzas. Dans la poche droite le chauffeur trouve une grenade fumigène, dans la gauche un talkie-walkie. Il dégoupille, prend le talkie-walkie et lance tout en parlant, et s'éloignant vers les passerelles.

- Deux pour moi, Kato.

La grenade éclate, au niveau du sol. la fumée se répand dans le dédale de passerelles, de vielles machines et de tuyaux. Le chauffeur laisse tomber l'appareil et dégaine son pistolet en plus de son couteau.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 31 jeudi 19 avril 2012, 02:29:09

L'ennui de Gabriel, c'est qu'il n'est pas patient, mais alors pas du tout ! Aussi, à partir de l'instant où celui ci a décidé de mettre fin à quelque chose, la fin ne saurait tarder. Soupîrant d'exaspération, il lâche son arme et le premier chargeur de vide pour la jouer autrement. Il allait se rappeler au bon souvenir de la pègre locale...

L'anguille était de retour !  Insaissable !  Innarêtable, et surtout......électrique !  Ouais, surtout électrique......il aurait sans doute bien oulu jouer encoe un peu les anges de la mort, mais il avait sérieusement autre chose à foutre, et sa putain d'épaule ui faisait putain de mal à cause de cette saloperie de balle à la con. Beaucoup d'insultes pour peu de choses, en effet, il n'avait qu'une petite balle de neuf millimètres dans l'épaule.....ouais, une neuf millimètres....vous comprendrez qu'il ait envie de mettre fin à une  fusillade à cause de ça, il commençait à avoir un peu mal quand même, et bon, il ne fallait que ça s'infecte mine de rien !

Lentement, un long frisson pacourut son corps et l'air se mit à crépiter autour de lui, à crépiter doucement, très doucement, l'air devenait lours, comme un orage miniature, mais 'était un peu cela. Il y eut un roulement de tonnerre silencieux, et il y eut un flash lumineux d'une grande ampleure dans la zone, ça plus le gaz fumigène, et c'était la mort assurée puisque la seule personne qui n'était pas affectée par le flash, s'y attendant et ayant donc par conséaquent fermé les yeux avant de retrouver la pénombre des lieux, les fenêtres, petites étant donnée la configuration des lieux. En plus, les nénons avaient explosé sous la puissance électrique dégagée.

C'était là qu'il fallait agir ! Il se baissa et dans une roulade, il récupéra le P90 au sol et lâcha une rafale sur le premier yak à portée, avant de sauter sur son dernier emplaement. Un deuxième  P90 !  Et hop, il mit ses chargeurs à la ceinture et c'est avec une arme dans chaque main qu'il défouraillait, mais cette fois ci, il tirait sans réfléchir, il n'était plus qu'une masse d'instinct qui tuirait au moindre signe suspect. Et encore pire, il chargeait ses balles d'électricité perturbant le champ magnnétique des gens autour, résultat : entre les pertes de repères physiques, les pertes d'armes, les incapacité à viser ou se déplacer convenablement, ils étaient des menaces pour eux même, combien s'étaient tiré dessus sans le vouloir ? Ils commençaient à s'enretuer proprement !

Lui il en profitait pour abattre  les mecs les moins destablisés, une équipe a bien la force de son maillon le plus faible en général, mais si on éliminait les plus forts, c'était d'autant plus vite réglé, il suffiait d'observer discrètement pour savoir qui abattre. Mais dans l'idéal, il fallait se mettre à découvert, et cela, c'était risqué ! Mais il en profita pour abattre l'un des autres manchots qui se chargeaient de garder le couloir, donc il devrait aller par là ? Okay !

Il défourrailla, vidant un chargeur dans le dernier avant de se jeter dans le couloir, se plaquant dans un renfoncement, au cas où. Et il fut bien inspiré, car plusieures munitions tirées en rafales courtes mais rapprochées sifflèrent à procimité de sa tronche. Il avait eu beaucoup de pot, le cul bordé de nouille, dommage qu'il ne soit pas cousu de fric!

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 32 vendredi 20 avril 2012, 21:25:38

- J'ai dit tout le monde ! Les brigades d'intervention, le déminage, les pompiers, Bioman : tout le monde ! On a tout un bloc industriel à sécuriser ! Et Ça va être le far-west ! Je dois vous laisser !

Effectivement, quand une bande yakuzas commence à mitrailler votre voiture c'est le moment de lâcher le téléphone. Kaneda fonce à toutes berzingues dans l'usine. Soudain une balle fait éclater un pneu. Sa voiture fonce droit dans le mur, juste à côté du couloir où Gabriel vient de s'engager. Choc frontal, airbag, autant dire que le capitaine a du plomb dans l'aile, penché sur les siège avant alors que son véhicule est toujours la cible de plusieurs tireurs. Un flingue dans la main droite, son portable dans la gauche, il ouvre la porte. Soudain il voit une silhouette au bout du couloir. Il réagit, et ce réflexe lui sauve la vie en prenant celle du troisième débile.

En se traînant hors de sa voiture, Kaneda reconnaît Gabriel et le rejoint, un peu chancelant.

- Valmy ! Les renforts arrivent ! Ça va...

Kaneda se fige, appuyé sur le montant d'une porte ouverte, le regard terrifié parce ce qu'il voit dans la pièce : un des charges explosives sensées raser le bâtiment pour couvrir la fuite de Johnny... Une fuite franchement compromise.

- J'ai bien fait d'appeler les démineurs.


***

Comme il l'avait annoncé le chauffeur fait un carnage. Il n'a descendu un seul yakuza depuis le début : il fend la brume avec son couteau, et ne tire que pour effrayer les ombres qu'il croise. Un autre mort, un autre talkie-walkie.

" Ça fait six, Kato.
- Fumier ! "

Soudain des sirènes de police se font entendre, en grand nombre. Des pneus crissent dans les rues alentours, des fusillades éclatent.

" Tu devrais renvoyer tes potes à la niche pendant que tu le peux encore. T'es baisé.
- Toi aussi. "

Des coups de feu se font entendre à travers le tallkie-walkie.

" Je pars pas avant de t'avoir chopé, mon salaud ! "

***

De son côté, la jeune otage sexy se fait une grosse frayeur en trébuchant dans un couloir. pas de boum, même pas un petit bip, la bombe qu'elle porte n'a pas l'air trop énervée par cette chute. Johnny l'aide à se relever, visiblement soucieux d'entendre le chant étouffé des sirènes de police.

- Ne bougez pas. Si ça continue vous allez vous faire péter toute seule...

De sa main libre il tire un fil, puis dégrafe le gilet. Hitomi laisse échapper un cri de frayeur quand il envoie le gilet d'explosif à perpète dans le couloir.

- Du calme, c'est que la pâte à modeler.
- Qui explose !
- Ça va pas exploser comme ça.

le malfrat reste au milieu du couloir, tournant la tête d'une côté puis de l'autre.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Toujours pas tentée par le Costa-Rica ?
- Je commence à en avoir marre de vos blagues.
- Alors ça va être le moment de se séparer.
- Vous allez me planter là ?!
- Mais arrêtez de vous énerver comme ça ! Je suis pas qu'un malfrat : je suis aussi un homme d'affaire. J'avais promis à Valmy de vous laisser en sécurité. Donc dès qu'on croise un flic je vous balance dans ses pattes et je me casse en courant. Ça vous va mieux ?

***

Tu parles que ça me va pas ! Mais dans le contexte ce blaireau est plus ou moins ma seule chance de survie. Entre ses potes, les yakuzas et la police, ça doit tirer de partout. Toute la ville va finir en gruyère, j'aimerais autant y échapper. Pas le choix, je le suis.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 33 samedi 21 avril 2012, 17:35:47

Alors qu'il avançait comme il pouvait, d'une planque à l'autre, voilà que la bagnole de ce couillon de Kaneda  arrivait et manquait de le renverser, mais quel con, quand même, il lui avait pas demandé de le gêner !  Et pourtant, c'était exactement ce qu'il faisait depuis tout à l'heure, fallait arrêter de déconner ! Non mais il allait se prendr eun pain dans la tronche si seulement il osait l'ouvrir, le temps de passer et ce serait rêglé....okay, des renforts arrivaient, il comprenait pas que les renforts, c'était de suite et pas dans dix ans, quand aux démineurs, ouais, c'est ça, on lui dirait !  Il en avait rien à foutre bon sang !  Okay, ça pêterait sans doute mais si y avait des yakuzas de partout, ça ferait pas de perte très grave et si les collègues faisaient chier, eplosion de gaz, et basta !  Fallait pas non plus faire chier le monde, et si ils commençaient à faire chier, il leur rappèlerait que tortiller du cul pour chier droit, ben ça irait très bien dans cette histoire, et si ils ralaient, il leur répondrait par la réponse universelle aux emmerdes, un bon parpaing dans leur petite gueule !

Bon, allez, on oublie trouduc' et on continue d'avancer, il continuait de courir, en silence, armes chargées sans cran de sécurité, Kaneda ne méritait que de l'indifférence, et la merde, ça éclabousse, il se foutait que ça pête uil voulait juste aider Hitomi et bgasta....putain et dire qu'il faisait tout ça pour elle.... c'est con quand même....il sortait pas avec, il baisait pas la miss et poyrtant il allait la sauver comme si....il aurait besoin d'une sériueuse thérapie après ça quand même....

Il changtea d'étage, car de topute manière il n'y avait rien ici et guidé par son instinct, et accessoirement ce qu'il avait pu remarquer des lieux, il continua de monter jusqu'au troisième étage, dernier étage en même temps, qui communiquait d'ailleurs avec les bâtiments alentour et il se mit à fouiller, prudent, la zone, balançant un choc électrique dans la première gaine de fils à nu, faisant sauter tout l'éventuel courant de lma zone, ainsi, il pourrait approcher sans autre lumière que celle du jour, en toute discrétion....

Inspirant et expirant lentement, il s'accroupit pour n'être visibles d'aucunefenêtre , et ce fut plié en deux que le flic passa partout où il pouvait, cherchant avant tout à trouver Hitomi, le reste étant subsidiaire. Enfin, parmi le tumulte, il crut entendre des voix. Il se stoppa à l'angle, pour observer discrètemement, Il vit le gilet au C4 atterrir devant lui, et se couvrit, l'avait-on repréré ? À entendre les voix, probablement pas...Il sourit et se calma, vérifiant l'état de ses chargeurs, si lui ne pouvait entendre la conversation, il savait au moins grâce à elle qu'Hitomi allait bien, mais que Johnny était là ! Donc il lui fallait rester d'une grande prudence dans son intervention, mais outre ce fait, il pouvait donc vérifier les chargeurs en toute discrétion, et il régla les deux armes pour coup par coup, un seul tir à la fois, une seule frappe chirurgicale, il ne pouvait pas se permettre de défourrailler dans le tas, ce serait vraiment la merde....par contre, il avait eu une idée de plutôt bonne qualité en voyant le gilet au C4 Il allait pouvoir récupérer Hitomi et sans doute tuer Johnny par la même occasion !  Bon, c'était coton, mais bopn,k il fallait reconnaître que le jeu en valait la chandelle. Il se disait que le gueune allait sans doute tout faire péter pour partir et il se doutait que suir le gilet, y avait le même C4 qui répondrait au même signal, sur la même fréquence que les autres Johnny serait une preuve de sécurité, et ce, malgré lui. Bon, arrêtons le char, il fallait partir bien vite à l'action désormais.

« T'es mort connard, éloigne-toi d'elle ou je te promets que je te mets du plomb dans la cervelle ! »

Gabriel venait de sortir de sa planque, P90 en avant, juste un, pour pouvoir viser, œil dans le visuer, il tenait Johnny en ligne de mire.

« Hitomi viens ici qu'on en finisse. »

Il avait été doux et ferme, qu'elle comprenne bien qu'il n'y avait pas à tortiller et que c'était la meilleure chose à faire en l'état actuel ! Oui, c'était un ordre.

« Ah, et cadeau, Johnny ! »

Il lui lança le gilet au C4 dont il avait changé la fréquence via magnétisme, pas dur quand on sait que les ondes sont électriques.....

« Je te conseille de le mettre, il fait pas chaud dehors, et un gilet ne sera pas de trop ! »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 34 samedi 21 avril 2012, 18:43:52

Arrêt de jeux dans le couloir. Pendant une seconde rien ne bouge. Gabriel braque son P-90 sur Johnny qui reste figé, le gilet à ses pieds. Quand Hitomi se remet enfin de la surprise et fait un pas vers son sauveur, Johnny se jette soudain derrière elle, sa silhouette tassée derrière celle de la jeune femme. Il la retient d'une main sur l'épaule.

" Justement on te cherchais, mon ripoux.
- Maintenant qu'on l'a trouvé...
- Une minute, mon ange... Kaneda est pas là ?
- Évidemment que je suis là. "

Le capitaine arrive derrière Gabriel, couvrant ses arrières.

" Bah on est au complet.
- Ça l'air de sentir le roussi pour toi, Johnny ?
- Vous me connaissez mieux que ça, Capitaine... Tant qu'on y est, vous pourriez pas dire à Valmy d'arrêter de braquer un de vos hommes ? "

***

L'usine et ses alentours sont plongés dans un e véritable guérilla urbaine. Les premières voitures de police arrivées sur place ne sont plus que des carcasses trouées de plomb. Les policiers tiennent vaille que vaille les rues avec leurs armes de fonctions. Mais les fourgons blindés des unités d'intervention déboulent à toute allure, annonçant que la tendance va s'inverser. Les hommes de Kato se sont déjà repliés dans l'usine pour endurer le siège, ce qui part très mal avec la fumée encore épaisse.

" On y voit rien, boss !
- Tirez dans le tas au lieu de chialer, bande de lopettes ! Et chopez Kaneda ! Il a bonne gueule de bouclier humain ! "

***

Statu quo dans le couloir, pour l'instant.

" Expliquez-lui, je crois qu'il comprend rien.
- Et vite, s'il vous plaît.
- Johnny bosse pour moi depuis le début. Il a servi de porte de sortie à toutes les taupes que j'avais placées chez les yakuzas.
- Tu braques un infiltré, mon ripoux.
- Alors la bombe c'était...
- De la vrai pâte à modeler. J'ai eu du mal à trouver la bonne couleur.
- Enfoiré.
- Par contre celle qui sont posées un peu partout sont des vraies.
- Pour la suite c'est toi qui explique : c'était ton plan.
- Une stratégie audacieuse pour faire sortir Kato de son trou... Et filer sous les tropiques avec une retraite bien grasse. "

***

Je veux même plus chercher à comprendre : je veux juste qu'on me sorte de là !




Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 35 samedi 21 avril 2012, 21:57:14

Okay, franchement, vous voulez connaître l'avis de Gabriel sur la question telle qu'elle était actuellement formulée ? Et bien Johnny venait de passer de mec à abattre à mec à tabasser puis à livrer aux yakuzas. Quand à Kaneda, il était passé de trou du cul à salaud fini qui allait s'en prendre plein la tronche, le plus con dans l'histoire, c'est que si le but mlui avait été dévoilé, il lui aurai apporté le soutin néce »ssaire de manière inconditionnelle, mais voilà, ils avaient mis en danger sa colloc, et encore une fois, même si il ne couchait pas avec elle, même s'ils ne pouvaient pas se supporter en ce moment, on lui avait fait risquer sa vie.....et y a des limites à tout. Il explosa, comme ça, là où il était, et merde à tous les connards !

« Putain mais vous êtes conscients de ce que vous faites ? Bandes d'enfoiré ? Putain vous mettez en danger la seule personne qui soit un tant soit peu proche de moi, une civile innocente qui plus est, qui n'a rien à voir avec tout ça, vous la mettez en danger, vous mettez en danger tout un quartier de la ville, et pour finir vous nous piégez tous ensemble en plein cœur d'un entrepôt sous le feu ennemi ? Mais vous vous rendez compte de ce qui se passe au juste ? Vous vous rendez compte bande de fumiers puants ? Ramassis d'enfoirés, putain de connards ? »

Les coups de feu se rapprochaient peu à peu, les mecs ommençaient à monter. Putain de merde. Bon et bien puisqu'il le fallait, et bien il le fallait. Il se repris et pointa son arme sur la tronche de Johnny.

« Dans ce genre de cas, donnez moi une seule bonne raison de ne pas vous tirer une balle. Dans la tronche rien que pour ça ! Et si vous me sortez « vous n'êtes pas un tueur, alors oubliez ça !  Car si je suis un tueur, suffit de voir mon carnage en bas pour en être persuadé, tu sais combien de mec j'ai abattu ? Franchement, je ne vais pas faire le compte, je l'ai perdu ! Donc me dis pas que je suis pas un tueur !  Alors tu lâches Hitomi et même si c'est pas dans mes habitudes, je vais vous coller un rapport vite frait bien fait ! »
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Il eut un petit sourire sadique avant d'ajouter sur un ton presque théatrale :

« Mais avant....un petit avant goût..... »

Il  envoya son coude dans le pif de Kandeda, pif qui eut un craquement sonore. Inutile de vous dire ce qui s'était passé exacement au niveau de cet appendice....bon, en tout cas il avait le nez cassé. Gabriel était un violent c'était très clair ! Et savoir qu'il n'hésiterai pas à faire pire si besoin était, devrait sans doute convaincre Johnny.

« J'attends Johnny, et la seule raison pour laquelle je te buterai pas sera parce que tu auras été honnête !  Allez, magne ! »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 36 dimanche 22 avril 2012, 19:38:40

" Tu crois que je vais me justifier devant toi, l'Anguille de Yamikarasu ? "

Johnny sort de la couverture que lui offrait le corps d'Hitomi.

" En plus j'ai pas le temps : j'ai encore un homme qui barbote tout seul dans cette piscine de merde. "

***

Après quelques cadavres le mystérieux chauffeur de Johnny a regagné le dernier étage des passerelles. Les renforts et les équipes d'intervention ont fait merveille, la bataille tourne définitivement en faveur des flics. mais visiblement Kato n'a pas dit son dernier mot. Le chauffeur dégaine son portable et se lance sur la passerelle qui mène aux bureaux.

" Kato fonce droit sur vous avec une dizaine de types. Je les prend par le troisième étage. "


***

Johnny fourre son portable dans sa poche.

" Ça se gâte. Faut raccompagner la demoiselle en quatrième vitesse. On va passer par derrière. capitaine, tu tiens le coup ?
- Je tiendrais assez longtemps pour coller un blâme un quelqu'un.
- Les gonzesses adorent les gueules cassées.
- Ouais, on est trop gentilles avec les mecs pitoyables. "

Soudain Kaneda lâche un coup de feu auquel d'autres répondent il se met à couvert à l'angle du couloir.

" Merde ! Valmy ! Sortez-la d'ici avant que je vous rende tout ce que vous m'avez mis dans la tronche ! "


***

Hiiiii ! Ça y est, ça tire encore de partout ! Et j'ai même plus de faux C-4 pour me couvrir. Et en parlant de ça Johnny sort une petite télécommande de sa poche. Sans doute pour les vrai explosifs qui sont éparpillés un peu partout dans le bâtiment où ON SE TROUVE ENCORE ! Les mecs et les explosifs, c'est vraiment pas un bon couple. Ils auraient pas pau en rester au moyen-âge et se taper dessus avec des épées ?! Au moins j'aurais eu le temps de m'enfuir.




Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 37 lundi 23 avril 2012, 10:21:02

Ah bah ça c'était un peu facile à faire, non ? Remettre son passé délinquant sur le tapis, il croyait que c'était le moment , Bordel !  Il avait toujours tenté de faire amende honorable !  Il était un sale gosse, ses méthodes n'étaient pas orthodoxes, mais il y avait un monde entre ce qu'il se permettait de faire et ce que ces deux salauds avaient fait !  Ça allait chier au commissariat, ça, c'était quelque chose de certain, mais étrangement, ce ne serait pas Valmy qui aurait le plus gros blâme, loin de là !

Mais il dut faire un effort monstrueux pour ne pas  lui sauter dessus et en finir aux poings avec ce connard ! La seule chose qui le retenait était la situation compliquée dans laquelle ils se trouvaient ! Nom de dieu de nom de dieu de merde !  Putain de saloperies de flics à la cons, sans eux, ce serait passé tout seul ! Il auirait pris Hitomiu, et il aurait laissé Johnny se faire abattre sans le moindre scrupule, et de toute manière si il avait le choix entre aller aider Johnny et le laisser crever, le choix était vite fait, et ouais, si tout le monde s'en sortait il irait tabasser Johnny, et ce serait réglé !

Donc récapitulons un poil, Johnny et ducon allaient retenir les salopatrds le temps qu'il fasse sortir la miss par il ne savait où...pratique....ça tirait de partout, donc Kaneda vint se mettre à couvert pour tirer, crétin, il fallait pas défourailler dans le tas avec des bombezs dans l coin et des structures métalliques par ci par là ! Ça allait ricocher et faire des étincelles.....enfin bon, on ne change pas un couillon en pro de la gachette. Il allait montrer comme se débarasser d'un groupe de gêneurs à la façon Valmy, ça allait être amusant, ça !

Contrairement aux planqués, Gabriel  sortit ouvertement, comme si il n'avait pas peur des balles et il tira, une balle par personne, une seule, et son but n'était pas de toucher pour tuer, non, d'invalider et de faire un peu réfléchir, leur mettre du plomb dans la cervelle en un sens ! Puis il revint à couvert, changeant de main pour son arme, la prenant de son bras blessé. De l'autre, il saisit l'épaule d'Hitomi fermement.

« J'espère que tu sais courir parce que là on va en avoir besoin ! »

Il eut un sourire amusé avant de se ruer dans la direction opposée aux yakuzas, entrainant Hitomi avec lui.

« J'en vais te montrer pourquoi je suis l'anguille ! »

Devant eux, une porte condamnée, derrière eux, johnny, Kaneda et les yaks, il jetait de fréquents regards derrière car il ne faisait confiance à personne, et surtout pas à Johnny !  Y allant éaule en avant, il fit un sort à la porte qui céda dans un grincement sinistre. Bon, il fallait continuer à courir, et au bout de cette course, il le voyait d'ici, gros comme une maison, un joli petit trou, pourquoi taper dans l'originalité quand le classique allait si bien ! Putain mais il était pas harrisson ford !  Indiana jones, c'était pas lui ! Il se stoppa in extremis au bord du trou, un bon mètre cinquante, voir deux mètres de vide avec il ne savait combien de mètre de chiute si il se plantait.

« Je crois qu'on a pas le choix, je saute, et une fois que j'ai sauté, ce sera à ton tour, je te rattraperai si besoin est ! »

Il recula pour prendre son élan, mais quelque cgose attira son regard, un espèce d'arc électrique dans un coin, comme si il y avait une gaine électrique dans le coin....nickel!Il regarda en dessous, au dessus, okay, ça menait plus bas, il faudrait tout lâcher à deux mètres du sol ou se démerder autrement, mais ça permettait d'atteindre une échelle, déjà bien, non ? Hélmas, pour ça, il faudrait choper un fil électrique à mains nues....risqué, non ? Peut être un peu trop pour elle....bon et bien va pour le saut !

Il courut et fonça aussi vite qu'il le pouvait avant de se jeter sur l'autre côté du trou, qu'il franchit aisément. Puis, se plaçant au bord dudit trou, il cria à Hitomi de l'imiter ! Les coups de feu se rapprochaient, et déjà, il voyait Kaneda, ou du moins, son dos, à l'angle du couloir ! Bordel de merde, mais qu'elle saute !

« Putain mais saute, plus t'attends plus tu risques de devenir de la viande froide !  ! Vite ! »

Il était au bord du gouffre, bras tendu vers elle, au cas où !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 38 mardi 24 avril 2012, 01:20:27

Hitomi jette un regard inquiet en arrière.

" Putain mais saute, plus t'attends plus tu risques de devenir de la viande froide ! Vite ! "

Elle prend son élan et saute, bien assez loin et surtout de façon à se réceptionner à côté de Gabriel. Elle se relève pour lui donner une tape sur son épaule blessée, juste de quoi relancer un peu la douleur.

" Tu pètes le nez de tes copains si tu veux ! Mais c'est pas le jour pour me parler comme ça ! "

Puis elle part dans le couloir, d'un pas furibond pour tourner à l'angle et... se retrouver nez à nez avec un inconnu. Vu qu'il ne porte pas d'uniforme et qu'il est armé ça ne peut être qu'un Yakuza. malheureusement pour lui, il est le plus surpris des deux. Elle lui envoie son genoux droit entre les jambes. le pauvre gars en lâche son arme et s'effondre, plié en deux, étreignant ses pauvres parties maltraitées.

" J'en ai marre de vos conneries ! "

Une voix se fait entendre depuis l'autre bout du couloir.

" Hé, mon ripoux ! Elle a du tempérament ta copine ! "

Et la réponse ne se fait pas attendre.

" C'est pas mon mec ! Merde ! "


***

Un peu plus loin les Yakuzas ont l'air d'avoir tout entendu parce que Kato n'est pas content, mais alors vraiment pas.

" Mais ils se foutent de nous ! Vous attendez quoi pour les descendre !
- Boss, ils mitraillent tout le couloir ! "

Vraiment pas content, le Kato. Il dégaine son propre pistole, un colt 1911 gravé des mots "Clan-Devoir-Gloire". De sa main gauche il chope par le col l'homme qui a eu la bêtise de lui répondre, et il fonce dans le couloir en tirant à tout va. Johnny et Kaneda ont beau vider leur chargeur, le bouclier humain prend tout. Ils se replient en rechargeant alors que Kato abandonne son bouclier à l'angle du couloir.

" Il est remonté, l'enfoiré !
- Finalement on aurait du se charger de la fille et laisser Valmy se démerder ! "


***

Pendant ce temps la première équipe d'intervention entre enfin dans l'usine, mais très vite elle s'arrête.

" Reculez ! Tout le monde sort ! Le bâtiment est piégé ! "


***

C'est vraiment la pire journée de ma vie, et de loin ! Encore pire que l'année dernière, quand mon grand-père m'a surprise au lit avec ma cousine japonaise qui pose pour de la lingerie. Si je reste encore cinq minutes dans ce bâtiment je vais tuer quelqu'un. Non, je vais tuer tout le monde ! Entre les mafieux qui sont pas mafieux, les yakuzas qui tirent partout et les capitaine de police qui sont pas foutus de répliquer quand on leur met une patate... Et mon "sauveur" qui trouve rien de mieux à foutre que péter la gueule des seuls mecs qui ont l'air de se soucier de ma survie. Et qui me parle comme à une conne en plus !... J'aurais du accepter le Costa-Rica, je serais peut-être déjà dehors. Et riche en plus ! Y'en a marre : je trouve une fenêtre, je saute "et que ces cons se démerdent entre eux" comme disait Hudson.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 39 mardi 24 avril 2012, 10:41:12

Rappelez bien à Gabriel de ne jamais se marier !  Putain ! Démenez vous pour aider quelqu'un et voilà comment on vous remercie ! On vous remercie en vous rappelant le bon souvenir d'une balle qu'on a toujours dans le bras, et on vous engueule car vous ne parlez as comme il faut, décidément, y a des jours où il vaut mieux rester couché, et c'était ce genre de jour. Gabreil en avait raz le cul, mais alors vraiment ra le cul, et la seule raison pour laquelle il ne dit rien après la tirade de la miss, ce fut car elle avait déjà repris sa route. Il étouffa même entre ses dent le « salope » qu'il s'apprêtait à lui balancer après ses derniers actes, gentil non ?


Il soupira et se lança à sa suite dans le couloir, elle allait trop vite et sans armes, qui faisait le plus de conneries ? C'était vite dit du coup !  Bon, il fallait avancer et continuer, et ça allait chier des bulles. Il se remit à courir, ne prenant même pas la mpeine de lancer une insulte à Johnny en réponse à ses paroles, ouais, Hitomi avait du tempéramment, et il s'en serait bien passé ! IL venait pour la sauver, et elle n'avait rien de mieux à faire que de l'envoyer bouler !  Bravo l'ingratitude ! Enfin, vous savez, venant d'elle il ne s'étonnait plus de rien, miss-saute-d'humeur sembalit être en période rouge constamment, alors forcément.....

Il continuait de la suivre quand il vit le yakuza plié en deux au sol, il avait du coup très bien compris ce qui s'était passé, suffisait de savoir regarder où il avait les mains, au passage, il se contenta de lui exploser la gueule sur le sol histoire de l'assommer d'un coup de pied sur le crâne relativement violent, récupérant son arme au passage. Hitomi en aurait besoin....quoiqu'elle serait capable de lui tirer dessus en remerciement !  On va se contenter de la couvrir !

Il se remit à courir pour rattraper Hitomi, mais au lieu de simplement l'arrêter, il la bouscula sur le côté pour passer devant.

« Nom de dieu reste derrière, tant qu'on est dans la merde, tu la ferme et t'obéis, moi, j'ai vu pire alors tu me suis !  Capiche ? »

Maintenant, il allait la faire sortir, et quitte à sortir, il allait falloir sortir en force, hélas ! Sauf si....Davantage de coups de feu provinrent, se rapprochant. Nom de dieu, il fallait qu'il fasse quelque chose, il saisit Hitomi et la plaqua dans un renfoncement en lui filant l'une des deux armes.

« Si tu cours au milieu du couloir, tu vas finir par te faire dézinguer. Jte conseille de serrer les dents et de tirer dans le tas si besoin est, ça va secouer ! »

Il s'agenouilla sur la passerelle, et il posa bien à plat les paumes sur le métal, il vérifia que la jeune femme était bien dans le renfoncement en béton avant de balancer tout le jus qu'il avait. L'air crépita, de petits arcs électriques secouèrent tout l'étage, puis vint une odeur de brûlé, de qui ? Bonne question, mais la passerelle allait rester électrifiée un bon moment étant donné la quantité d'énergie qu'il avait déboursé. La douleur de son épaule se ravaviva par la meêm occasion, et quand il se tourna vers la jeune femme, il était en suur, il avait des petits yeux, et ses traits semblaient plus creusés, notamment par d'immenses cernes sous les yeux, il avait l'air au bout du rouleau.

« Longe bien le mur en restant sur le béton ou ça va vraiment mal finir pour toi.... »

Il n'arrivait à marcher qu'avec peine et que parce que lentemet il récupérit du courant, il irait bien une fois que le courant aurait été complètement dispersé ou absorbé, d'ici là.....bref, mais au moins, la progression serait plus aisée, normalement il devrait bientôt y avoir un escalier de service....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 40 mardi 24 avril 2012, 21:29:12

Toujours aussi insupportable, le Gabriel ! Action man avec une balle dans l'épaule, tu parles. J'ai bien envie de l'envoyer rejoindre le yakusa de tout à l'heure à l'air de repos des noix cassées. mais voilà qu'il me colle un... truc dans les mains. Je sais pas m'en servir, moi. Je suis qu'une prof d'Anglais, pas Lara Croft.

" Si tu cours au milieu du couloir, tu vas finir par te faire dézinguer. Jte conseille de serrer les dents et de tirer dans le tas si besoin est, ça va secouer ! "

Merci du conseil j'y aurais pas pensé toute seule. Au son, Kaneda et Johnny tiennent le coup pour laisser le temps à l'éclopé et la bonne à rien de libérer les locaux. Gabriel s'agenouille devant une passerelle et y pose sa main. Soudain je frissonne de partout, quelque chose me hérisse le poil. Et dans les secondes qui suivent ça sent la mauvaise grillade. je sais pas ce qui vient de se passer et je veux pas le savoir. De toutes façon, s'il y a un conseil à suivre à Seikusu c'est : "cherche pas".

" Longe bien le mur en restant sur le béton ou ça va vraiment mal finir pour toi.... "

Qu'est-ce qui vient de se passer ? Gabriel a pris vingt ans d'un coup, il tient à peine sur ses jambes. Au temps pour ses conseils, je viens me glisser sous son bras valide pour l'aider à marcher. Et je me fous que ça lui plaise pas. On est trop près de la sortie pour que je l'abandonne. Même s'ils m'ont mise dans cette situation, deux hommes sont déjà en train de risquer leur vie pour moi. Et la journée de Gabriel n'a pas du être plus facile que la mienne, il en a assez fait.

En débouchant au coin d'un couloir j'aperçois une porte qui donne sur l'extérieur. Quelques mètres à faire et j'aurais une histoire de dingue à raconter à mes futures conquêtes. un moyen comme un autre de me motiver pour vite avaler ces quelques pas. mais trop vite. On percute tous les deux la porte fermement verrouillée, ce qui n'a pas l'air de plaire à l'épaule de Gabriel.

" Merde ! "

Un coup pareil si près du but : c'est de la méchanceté gratuite. Je laisse Grabiel contre le mur et me prépare à assassiner cette saleté de porte. Je me campe fermement sur mes jambes et pointe le... le machin droit sur la serrure. Ça va sans doute faire un bruit monstre dans ce petit couloir. Et si les balles ricochaient ? Je préfère pas y penser. Je plisse les yeux en détournant un peu le visage, rentrant la tête dans mes épaules. Autant qu'en moins d'une seconde j'ai les épaules au niveau des oreille, le cou dévissé et les yeux fermés. Je presse la détente.

Pour faire du boucan, ça fait un putain de boucan ! Et c'est que ça tire en rafale, ce truc. Crispé par la surprise mon doigt reste appuyé sur la gâchette alors que le recul me fait lever les bras et manque de me faire tomber à la renverse. Quand j'arrive enfin à lâcher la détente j'ai les oreilles qui sifflent. je rouvre les yeux pour découvrir la porte presque coupée en deux par la rafale. Dehors ça grouille d'hommes armés, mais ceux-là sont les gentils.

Ils lèvent tous leurs armes vers la porte, ce qui n'est pas étonnant vu que je viens de la mitrailler. Je reste dans l'ombre du couloir, faute d'une meilleure idée.

" Tirez pas ! "

Puis je vais récupérer mon flic blessé, lâchant mon arme au passage. Je suis tellement contente de m'en sortir enfin, et effrayé que tout finisse mal d'un seul coup, que je tremble comme une feuille. C'est un miracle si on arrive à descendre l'escalier de secours sans se ramasser. Mais finalement on prend pied sur le bitume et quelques policiers viennent s'occuper de nous. Ils nous emmènent vers les ambulances qui attendent un peu plus loin.

La rafale que j'ai tiré me vrille encore tellement les tympans que j'entends à peine ce qu'ils disent. Mais j'entends très bien les explosions. Une rafale de coups de tonnerre éclate dans mon dos. Un souffle brûlant me jette au sol avec tous les flics alentours. Le sol et l'air tremblent comme si la terre allait s'ouvrir pour tous nous avaler. Mais au lieu de ça une épais nuage de fumée et de poussière de béton vient balayer tout le quartier. allongée sur le bitume, encore sous le choc de cataclysme que je n'ai évité que de quelques secondes, je roule sur le dos.

À travers la fumée je vois la silhouette du bâtiment qui tombe en ruines, ne laissant que quelques poutres d'acier qui dépassent d'une montagne de gravats. Si j'avais traîné en route, je serais un corps sous les décombres, comme tous les yakusas. Comme Kaneda, Johnny, et ce type qui ne me faisait plus si peur à la fin. Tous morts ? Comme ça ? Je devrais trouver ça horrible mais je suis trop contente d'y avoir échappé. Deux policier viennent m'aider à me relever, et il doivent presque me porter jusqu'à l'ambulance. J'ai les jambes en coton, mais j'en suis sortie vivante. Et Gabriel aussi, ce qui me fait vraiment plaisir.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 41 mercredi 25 avril 2012, 10:19:12

La dernière chose dont il avait besoin, c'était de sa pitié. De la pitié ? Ouep, de la pitié, il s'agissait de cela uniquement !  Autant vous dire qu'il tenta de se dégager, tentant de retirer son brs des épaules d'Htomi, elle était la dernière personne dont il voulait de l'aide en ce moment, mais peine perdue. Autant vous dire qu'il n'en menait pas large et essaya à plusieurs reprises de se dégager, mais peine perdue, il était bvraiment trop faible, et vu l'odeur de brûlé et certains cadavres un peu partout et régulièrement sur le chemin, il avait bien fait. Hitomi n'aurait pas su se défendre.

Bien vute, elle l'entraina vers une pôrte fermée. En forme, il auraoit filé des coups de latte et des coups d'épaule jusqu'à ce que cela cède....en pleine forme, et il n'allait pas demander à Hitomi de faire ça, logique, elle se démettrai l'épaule au bas mot ! Donc mieux valait trouver autre chose, et elle, elle décidait de tirer dessus, dans un envoironnement aux grands risques de ricochet.....logique....bon, elle y connaissait rien, mais quand même.....enfin, il allait pas râler parce que par unj pot énorme, elle avait réussi à leur ouvrir la porte sans qu'ils se récoltent de balles perdues à cause de ça....bon, il s'estimait donc très chanceux, oui, très chanceux.

Ensuite, un escalier....bon, tout ce qui était monté bdevait être redescendu, même les œufs qu'on montait en neige, aoprès, fallait les faire descendre le long de l'oesophage. Mais nul doute que d'après les vagues souvenirs que ce mec avait des escaliers, ils s'étaient bien débrouillés. Mias il y a une fin à tout, même à leur autonomie alor que des flics prennent le relais. Il tente d'atteindre sa plaque pour la leur sortir, mais il manque de force pour réussir, il n'y arrive pas, tout est brouillon dans sa tête, et point de vue terminsaison nerveuse, disons que c'est pâs exactement cela. Il se sent si fatigué, si fatigué....si il avait été une femme il aurait directement rejoint son lit pour une bonne sieste.

Il manqua de tomber encore une fois à cause d'un souffle particulièrement puissant, les explosifs sans doute, il en a les oreilles qui bourdonnent. Horrible. Le bâtiment avait du sauter, Kato, Johnny et Kaneda avec.....bon débarras. Méchant ? Non, il estimait juste en l'instant que c'était la seconde mbonne nouvelle, la première étant que même si elle était dans l'ambulance dans laquelle on le hissait, Hitomi s'en était sortie ssans trop d'encombres.

Il avait envie de dormir, il avait envie de dormir, tant et si bien que malgré sa blessure à l'épaule, quand on l'allongea sur la civière, il sourit et commença à rapidement dodeliner de la tête. Il allait s'écrouler, endormi, et ce n'était pas le sommeil qui allait le remettre complètement d'aplomb, un accumulateur vide restait vide même si on laissait sans chercher à pomper davantage dedans. Il lui fallait recharger ses batteries au sens propre du terme. Il prt doucement et lentement la main d'Hitomi dans la sienne la serrant délicatement pour attirer son attention.

« Il....il me faut la...les....les batteries dans....ma ch....chambre.....besoin.......électricité.... »

Pas forcément clair mais en même temps, vu son état, il aurait été dur de fauire mieux, et finalement, quelque chose le gagna plus tôt qu'il ne l'aurai cru, la lourde torpeur caractéristique des bienfaisants bras de Morphée, il plongea dans un sommeil profond, calme, sans rêve sans agitation, juste un sommeil qui faute d'être complètement récupérateur serait au moins reposant pour les ,nerfs. Petite nature ? Pas varaiment, étant donné la débauche d'énergie, mais personne ne pouvait comprendre cela, il avait besoin d'électricité.

Sur ses lèvres un mince sourire était resté quand il avait plongé dans le repos, et doucement dans l'air, on entendait doucement quelques bruits de respiration calme.

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 42 jeudi 26 avril 2012, 17:13:42

Les policiers qui aidaient Gabriel à marcher sont vite remplacés par des infirmiers qui l'allongent sur une civière. Je me laisse entraîner à sa suite vers une ambulance. Je vais enfin pouvoir souffler un peu. Toute la rue est en pleine tempête de poussière, il y a même des hélicoptère pour ajouter au chaos. Puis soudain les portes de l'ambulance claque. Le vacarme des hélices, des sirènes et des ordres n'est plus qu'un brouhaha feutré. Le véhicule part en trombe, activant sa propre sirène pour se tailler une route jusqu'à l'hôpital. L'un des infirmier est déjà en train de découper le T-shirt de Gabriel pour dégager sa blessure.

" Regardez-moi ! "

Le deuxième s'occupe de moi. J'ai beau murmurer que je vais bien il me braque une lampe dans les yeux.

" Vous êtes blessée ?
- Non.
- Pas de douleur, nulle part ?
- Non ! "

J'ai mal partout. Entre les menottes et les liens que j'ai tiré pour essayer de m'enfuir, mon petit périple dans l'usine qui a failli me coûter une chute de trois étages, puis tous les murs que je me suis prise pendant la fusillade... Mais ça passera avec un bain et une nuit de sommeil. L'infirmier va aider son collègue. Et maintenant ? Je vais sans doute être retenue à l'hôpital, histoire d'être examinée et de faire une déposition. De toutes façons je ne comptais pas en sortir avant d'être rassuré sur l'état de Gabriel. Soudain il m'attrape par la main.

" Il....il me faut la...les....les batteries dans....ma ch....chambre.....besoin.......électricité.... "

J'en ai des sueurs froides. Pas à cause de ce qu'il dit. Il y a encore dix minutes il tirait à tout va et n'hésitait pas à me bousculer. Maintenant il arrive à peine à tenir ma main. Il a l'air à moitié mort. Non ! Pas ça ! Et pas maintenant ! Les deux infirmiers s'activent à panser sa blessure et déterminer son état. je fixe son visage endormi d'un regard horrifié. Rouvre les yeux, bordel ! T'es quand même pas venu me sauver pour me claquer dans les pattes ? T'es plus coriace que ça ! C'est pas une petite balle qui va te tuer !... À moins qu'une pauvre conne n'ait tapé au mauvais endroit.

C'est pas possible. Avec toutes les ordures qui voulaient notre peau dans cette usine, c'est quand même pas moi qui l'aie achevé ? Il y a forcément un moyen.

" Il a perdu autant de sang ?
- Pas de grosse hémorragie. Mais il est plat. "

Les mots de l'infirmier me percutent. À plat ? Les batterie, besoin d'électricité, et ce truc qu'il a fait avec la passerelle. Je dois halluciner parce que la seule conclusion que j'en tire est vraiment farfelue. D'un autre côté, depuis que je suis arrivée dans cette ville, mon quotidien est farfelu. Seulement là il y a une vie en jeu. D'accord, de l'électricité. Je me vois mal leur demander un détour par la maison pour récupérer les batteries dont il a parlé. Et leur demander d'arrêter l'ambulance pour aller fouiller sous le capot... Ils vont revenir m'examiner la tête en pensant que j'ai pris un très mauvais coup. Mais qu'est-ce que je peux bien trouver d'autre dans une ambulance ?

La réponse est juste en face de moi, sanglée à la cloison. Non, c'est la fausse bonne idée typique. Je sais pas grand-chose des défibrillateurs à part ce que j'ai vu dans des films. Et déjà dans les films c'est pas la joie, ça envoie du courant mais ça relance aussi bien le cœur que ça l'arrête. Sans compter que j'ai pas la moindre foutue idée de comment ça marche ! Tant pis si je passe pour une cinglée. J'attrape l'infirmier le plus porche par le bras et lui indique l'appareil.

" Envoyez-lui un coup de jus !
- Calmez-vous, madame ! On sait ce qu'on...
- Il a besoin d'électricité ! Il viens juste de...
- Il délirait !
- Non ! "

Finalement, connaissant l'animal, ce ne serait pas si étonnant qu'il marche à l'électricité. Il conduit comme un digne, s'excite pour un rien et pète toutes les gueules qu'il croise. Une version survoltée et armée du petit lapin de la pub. L'infirmier n'a pas l'air convaincu, mais au moins il semble douter.

" Si on le choque il va faire un arrêt cardiaque ! Et s'il a perdu trop de sang on pourra pas le faire repartir ! "

Pourquoi c'est sur moi que ça tombe ? Je suis ni docteur ni électricienne. J'ai aucune idée de comment un corps humain peut fonctionner comme ça. Je sais même pas ce qu'il voulait en faire, de ses batteries. Je le vois mal les avaler ou les prendre en suppo, et pour l'avoir bien vu et touché quand il était nu, je pense pas qu'il s'ouvre comme un radio-réveil.

" Par les mains ! La plus petite décharge possible !
- On va le perdre ! "

Sans répondre le premier infirmier va décrocher le défibrillateur. J'espère vraiment que j'ai vu juste, sinon j'aurai tué Gabriel pour de bon. Je me rassois pour les regarder faire, et ils vont vite. L'un d'eux tient les poignets, l'autre les palettes. L'appareil se met à siffler.

" On dégage ! "

Il plaque les palettes sur les mains de Gabriel. Un choc se fait entendre. L'autre repose immédiatement les bras de Gabriel pour prendre son pouls. Les quelques secondes qui passent me paraissent une éternité. Mort ? Vivant ? Sauvé ? Mourant ? Inconscient ? Dans le coma ? Merde ! Mais il va se décider à parler ou je dois deviner ?

" Stable ! "

Je pousse un soupir de soulagement en me jetant sur Gabriel mais l'infirmier me retient.

" Attention ! Il est pas sorti d'affaire !
- D'accord. "

Je me rassois et consulte l'infirmier du regard avant de prendre la main de Gabriel dans la mienne. Mais je le frôle à peine une décharge d'électricité statique m'engourdit les doigts. En tous cas ses yeux s'entrouvrent.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 43 jeudi 26 avril 2012, 19:09:29

Pourquoi se soucier de Gabriel ? Flic pourri, salaud avec les gonzesses ? Il aurait pu s'éteindre qui personne n'aurait sans doute émis la moindre larme...;si, Chika sans doute, mais bon, pas étonnant, ptêtre la seule nana du monde qui, le connaissant parfaitement cintinuait à l'aimer...;et dire qu'il persistait çà ne pas vouloir coucher avec elle ou même vivre avec elle, elle n'attendait que cela, elle rêvait de faire sa vie à côté de celle du basd boy et lui ne voulait pas, on pourrait le traiter de con, d'abruti fini, de salaud, d'incapable, de trisomique des sentiments, et on aurait raison.

Sur sa pierre tombale, il ne voulait même pas son nom, il ne voulait qu'une locution, un grand coup de pied dans le cul d'un dieu s'il n'y en a jamais eu un, d'un diable si il existe bel et bien, de son père, ça lui ferait du bien, du reste, car il y en avait qu'il n'avait pas nommé, ou à qui il n'avait pas pensé, mais qui en méritait un. « Allez vous faire foutre » digne de lui n'est-ce pas ? Il envoyait se fauiire foutre tous ceux qui étaient contre ce qu'il pensait, il envoyait se faire foutre tous ceux qui pensaient que la hiérarchie avait raison, il envoyait se faire foutre tous les autres aussi. Philosophie bien réductriice, mine de rien, mais celle d'un enfant brimé, battu, et épris de liberté, et plus ou moins de revanche sur la vie.

On pensait que Gabriel ne rêverait pas, pourtant, il se voyait, là, sur une chaise, devant un miroir, il était ligoté, et ne pouvait pas envisager le moindre geste. Et devant lui, le mec du miroir, lui, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, lui parlait,, enfin, c'était un Gabriel des bons jours, le genre de moments où il n'a qu'à sourire pour que les miss ne tombent comme des mouches... Il avait troqué son vieux cache poussière contre un neuf, ses cheveux étaient ordonnés, il était rasé de près......

« Dis, tu crois pas que tu en as raz le bol de te faire tirer dessus, enfin merde, t'es un cinglé ou quoi ? »

Le miroir parlait....enfin bon, ilo était plus à cela près.

« Ta gueule connard ! »

Et se levant, toujours attaché à sa chaise, il balança un grand coupn de boule dans le miroir.

Gabriel était dans un état de sommeil profond, pas de mort ou de coma, juste de sommeil profond, aussi, lorsu'il sentit les décharges électriques el parcourir, comme un coup de fouet, cela lui fit le même effet qu'un seau d'eau dans la gueule pour quelqu'un qui est sur le point de mourir déshydraté dans le désert, violent. Il ouvrit péniblement les yeux, serrant doucement la main d'Hitomi qu'il sentait dans la sienne.

« Putain....je peux même pas dormir tranquille ou quoi ? Qui est le con qui m'a balancé un coup de jus comme ça ? Ça fait mal nom de dieu.... »

Il était dans le coltar, et comme par hasard, c'est quand il tenta de bouger que son épaule lui rappela la douloureuse balle qu'ilo avait reçu dans l'épaule., mais pas pour bien longtemps. Mû par un égotisme largement au dessus de la moyenne, il ne put s'empêcher de dire, ronchon :

« C'est marrant, j'ai l'impression que je viens de me faire écraser par l'immeuble quand il a explosé, c'est moi, ou on m'a privé d'un putain de repos bien mérité ? »

Et c'est seulement ensuite qu'il se rendit compte qu'il tenait la main d'Hitomi, il leva les yeux vers elle avant de dire :

« Ah, t'es là toi, merde, je pensais être seul......putain, je me suis planté alors hein ?  T'es blessée où ? »

Pour lui, il estimait juste que si quelqu'un était là  c'était qu'il était blessé, logique, enfin, pour un esprit primaire, qu'elle soit dans l'ambulance pour lui tenir compagnie n'était pas quelque chose d'envisageable étant donné leur relation conflictuelle et le fait que personne n'était jamais venu avec lui dans ce genre de cas...;ah si, Chika, quand ils étaient encore coéquipiers.....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : Seikusu Dog Days [Gabriel Valmy]

Réponse 44 jeudi 26 avril 2012, 20:23:50

Il se réveille... Et il râle comme un ours mal léché un lendemain de cuite. Mais il est vivant, et conscient. Je suis tellement contente que j'en pleure. J'ai envie de me jeter sur lui pour le serrer dans mes bras comme un grosse peluche mais je m'abstiens. Il a encore une balle dans l'épaule, et je voudrais pas aggraver encore sa blessure. Ça ne l'empêche pas de râler mais je ne le rembarre pas. Il y a quelques secondes je le voyais déjà mort dans cette ambulance. Je serre un peu plus sa main, enfin je crois. mes doigts sont encore engourdis. Il lève les yeux vers moi.

" Ah, t'es là toi, merde, je pensais être seul......putain, je me suis planté alors hein ?  T'es blessée où ? "

Je ne me retient pas de sourire, et je ne cherche pas la petite bête. Je préfère me dire que même dans cet état il s'inquiète pour moi. Ma deuxième main vient rejoindre la première autour de la sienne.

" Nulle part. J'ai rien. "

Il va encore me prendre pour une girouette, du moins s'il est en état de réfléchir. Pas grave. Passer pour une caractérielle dont l'humeur tourne comme le vent, c'est pas si grave. Encore moins auprès de l'homme qui a pris tous ces risques pour me sauver. D'autant qu'il avait aussi l'air de s'inquiéter de son efficacité.

" Tu m'as sortie de là en un seul morceau... Merci, Gabriel. "

C'était gentil et sincère, j'espère qu'il ne va pas m'en vouloir d'avoir dit ça alors qu'il étais pas en état d'aller faire un tour pour esquiver. Après un virage un peu serré les sirènes se taisent, l'ambulance s'arrête. les deux infirmiers sortent la civière. Je les suis jusque dans l'hôpital sans lâcher la main de Gabriel, même quand un docteur vient se pencher sur lui.

" Blessure par balle, pas d'hémorragie, patient stable.
- On l'emmène en chirurgie. "

Une infirmière me retient alors qu'ils partent dans un couloir. La main de Gabriel échappe à la mienne et... Et d'un coup j'ai l'impression de le perdre. Je devrais sans doute pas m'en faire mais je peux pas m'en empêcher. Les heures qui suivent n'arrangent rien. Un docteur m'examine et me refile un cachet pour me calmer. Et je passe tout mon après-midi à raconter en boucle ce qui vient d'arriver. Je dois rejouer le film cinq fois d'affiler à des policiers, prenant soin de rester évasive sur certains détails comme le potentiel électrique de mon coloc' ronchon. D'ailleurs personne ne veut me dire comment il va et ça m'inquiète.

Le soleil descend déjà depuis un petit bout de temps quand on me relâche enfin. Merci de votre coopération, rentrez chez vous, y'a plus rien à voir. Et ta sœur ? À peine le dernier flic me tourne-t-il le dos que je file dans les couloirs. C'est affolant le nombre de pompier et policiers qui ont échoué ici. après tout c'était la guérilla, il doit y avoir plus grave que les chevilles tordus que je croise. Je veux savoir comment Gabriel va, et surtout je veux le voir de mes yeux. Mais à ce qu'on me dit c'est pas la peine d'y compter à moins d'être de la famille.

Je me suis pas écrasée devant des preneurs d'otage avant de me faire saucissonner à des explosifs. Alors à moins de m'assommer de tranquillisants les blouses blanches peuvent aller se gratter ! J'arrive à fureter jusqu'au vestiaire des infirmières et piquer un uniforme qui me va à peu près. J'abandonne au passage mon tailleur pour me retrouver en lingerie dans cet accoutrement. Ça, il va bien se foutre de moi quand il va me voir arriver, le Gabriel.

Je fais profil bas dans les couloirs et arrive à fouiller les admissions. Valmy, Gabriel, blessures par balle, chambre 305. Je file jusqu'à l'ascenseur, un quelconque plateau de médicaments dans les mains pour avoir l'air occupé. Est-ce que tous les internes et les docteurs se demandent qui je suis ? Ou est-ce simplement que mon uniforme volé me serre un peu à la poitrine ? En tous cas je baisse les yeux en rougissant. C'est gênant de se faire reluquer, mais me faire prendre sur le fait serait sans doute pire.

Troisième étage. Je sors de l'ascenseur et remonte le couloir en essayant de ne pas marcher trop vite. Je finis par trouver sa chambre. J'entrouvre la porte pour me glisser à l'intérieur, à pas de loup.


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