Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 30 mercredi 07 mars 2012, 15:35:28

Pourquoi demander un avis si ce n'était pour le suivre ? Bah apparemment histoire de causer. Boarf, sur le fond elle n'avait pas tord hein ! La sauce romaine était délicieuse, mais bon, dans ces condiytions, on ne demande pas son avis à la personne avec qui on mange !  On se contente de se taire et de faire son choix en silence, même si, il fallait le reconnaître, elle avait eu raison d'ignorer les pâtes à la carbonara, pour le retour, surtout qu'implictement, elle acceptait de remonter sur la moto pour le retour.

Maintenant qu'il en avait l'explication, il comprenait, mais quand même, il n'allait pas si vite !  Enfin bref, peu importait au fond...l'important était de mettrre fin à cette histoire, et on en parlerait plus, elle finirait par s'y faire  de toute manière !

Il ne put s'empêcher de sourire à sa remarque sur le corps enseignant et sur son propre cursus, fallait-il entendre par là qu'elle n'était pas pédagogiquement qualifiée mais seulement lkinguistiquement qualifiée ? Doué en langue alors ? Bon, ça voulait dire qu'elle avait de bonnes bases d'anglais, lui, au dela de hello, goodbye et autres mots moins catholiques mais bien plus utiles avec les étrangères......au dela de ça, heu non, il n'y connaissait rien, mais c'était intéressant de mieux la connaître, et son origtine expliquait alors les cheveux et laissaient supposer que c'était une rousse naturelles, extrèmement rares au japon, autant que les blondinets aux yeux bleus d'ailleurs, en un sens, il y avait un duo de rareté ici même !  Très amusant !

Sa question le fit rire franchement alors que les deux assiettes venaient se placer en face d'eux il remercia le serveur avant de ficer Hitomi, la voir manger les premières pâtes, et voir si elle se servait de son couteau, là on remarquait qui était assez amateur de pâtes pour ne pas y toucher !

« Franchement, évidemment que non, mais quand le stress et l'adrénaline monte, je supporte pas d'attendre les unités d'élites planqué au sol contre une bagnole en espérant que celle ci n'explose pas, je suis la tête brûlée du service et du coup, j'avoue que c'est le bazar au bureau, y a les grattes papiers, ou aussi appelés officiers et sous officiers, et y a les ducons, les flics de base qui savent même pas faire la différence un tutu et une voilette mais qui sont autrement plus intelligent sur le terrain, alors qu'ils doivent  attendre les ordres des grattes papiers pour qui la vie d'un flic ne vaut pas assez pour faire faire une vingtaine de gilets par balle, et comme sous la moto c'est renforcé alors en roue avant, ça peut passer, ou alors ça casse, et ça fait mal alors, trois motos en deux ans.... 

J'ai beau être lieutenant, un sous officier à la limite de l'officier, rester à rien faire, ça m'énerve plus qu'autre chose, j'ai horreur de la paperasse et elle me le rend bien parce qu'en général, j'ai tendance à me foutre vite dans des situations space ! »

Il se passa la main dans les cheveux avant d'enrouler des tagliatelles autour de sa fourchette pour enfournée une belle portion dans sa bouche, les yeux mi-clos, il savourait en habitué le met qui était savoureux, et une fopis avalé il dit, sur un ton ravi :

« Hmmmmm je dois avouer que c'est particulièrement bon !  Bravo Luigia ! »

Luigia était la chef cuistot et femme de Cezrio, qui lui gérait l'affaire, un sacré cuple ces deux là ! Enfin bref, ilo se servit juste un demi verre de vin avant de le déguster de même.

« Promis je ne bois pas trop car je conduis ! »

Et en diant cela, il finit son verre en enchainant sur autre chose :

« Ainsi t'es pas du coin ? Veinarde, toi tu as vu autre chose que cette ville !  Moi j'y ai droit H24 depuis ma naissance, et si il n'y avait pas un boulot intéressant et de belles rencontres – il fit un geste de la tête pour signifier qu'elle en faisait partie. - je pense que je me serai tiré d'ici vite fait ! Et je coris que j'ai bien fait de ne pas le faire !»

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 31 mercredi 07 mars 2012, 19:48:47

Les assiettes arrivent enfin. Manger ! Mais attention, pas n'importe comment. Je vis au Japon depuis un bon moment, et à la maison, en général, c'est nouille ou soupe de nouilles. Autant que les fourchettes sont devenues exotiques pour moi. Tant mieux : je trouverais ça moins rigolo d'enrouler mes spaghettis. Et je viens de me rappeler que le mieux pour faire propre c'est encore une cuillère à soupe. J'attaque en écoutant Gabriel me dresser un portait mitigé de sa profession. On a à peu près le même avis sur l'administration. Ça nous un point commun... Avec le reste du monde.

Par contre, les trois motos en deux ans. S'il roulait moins vite que d'habitude tout à l'heure, je ne suis pas vraiment surprise. Mais il a du se casser quelques os dans la foulée. Un casse-cou pur et dur. Je n'en ai pas connu beaucoup dans ma vie. Je crois que la pire était Makiko, une de mes coloc' de la fac. Mais elle ne faisait pas de moto : elle se battait. Ce n'est pas toujours une bonne idée de pincer les fesses d'une étudiante : qui sait si elle n'est pas championne universitaire d'arts martiaux. Elle plairait sans doute à Gabriel, et c'est bien pour ça que je ne lui en parle pas.

Il attaque finalement sa propre assiette.

" Bravo Luigia. "

Je pourrais lui demander de qui il parle, mais avec des spaghettis plein la bouche ce ne serait pas du plus bel effet. Et pour le coup j'ai mieux à faire : ces pâtes sont délicieuses. Le problème en matière de cuisine c'est que les goûts divergent, tant d'un client à l'autre que d'un cuisto à son voisin. Et pour la cuisine italienne l'ail est l'un des points les plus sensibles. Un chouïa trop ou trop peu et le plat est immangeable ou fade. Là c'est parfait. Avec un filet de rosé pour relever ensuite on touche au sublime.

Gabriel a l'air de partager ce sentiment, mais je m'étonne de voir qu'il a une bonne descente. Il promet de ne pas trop boire, et je lui fait confiance. Et je ne compte pas trop boire non plus. J'ai déjà été assez maladroite jusqu'ici, pas besoin d'en rajouter.

" Ainsi t'es pas du coin ? Veinarde, toi tu as vu autre chose que cette ville !  Moi j'y ai droit H24 depuis ma naissance, et si il n'y avait pas un boulot intéressant et de belles rencontres... "

À sa façon de le dire et de me regarder, je prends ça comme un compliment.

" Je pense que je me serai tiré d'ici vite fait ! Et je crois que j'ai bien fait de ne pas le faire ! "

Allez, Hitomi : une petite pause de spaghettis histoire de ne pas le laisser faire tout le travail. Mais rapide, il ne faudrait pas que ça refroidisse.

" Je suis assez d'accord sur le principe, mais c'est quand même dommage. Moi j'ai toujours beaucoup voyagé et ça vaut le coup. Même si je n'avais pas vraiment le choix. "

Il faut dire ce qui est. Je ne regrette rien mais je suis née dans une famille hors-norme. J'ai deux famille en réalité.

" Mon père est japonais et ma mère irlandaise. J'ai plus pris d'elle. "

J'ai envie de dire "heureusement" : mon père a les oreilles sévèrement décollées.

" J'ai grandi en Irlande jusqu'à mes six ans, ensuite j'ai rejoint mon père au Japon. Mais toute petite déjà je faisais la navette entre les deux à toutes les vacances. Toute la famille de mon père est ici, mais du côté de ma mère tout le monde a la bougeotte. J'ai de la famille en Irlande, en Angleterre, en Espagne. J'ai même une cousine qui s'est installée aux États-Unis. "

Ce qu'il y a de drôle c'est que je la vois tous les jours depuis trois semaines, le jour où ils ont changé les affiches publicitaires de l'arrêt de bus en bas de chez moi. C'est que ma cousine est mannequin pour une ligne de prêt-à-porter. Et encore, elle aussi fait dans la lingerie fine. Encore un détail que je garde pour moi. De toutes façons je suis bien plus jolie qu'elle, et j'ai une plus grosse poitrine.

" Et je ne parle même pas des amis de ma mère. Si un jour tu veux voyager je pourrais t'aider à organiser ça, j'ai l'habitude. Je suis revenue de la France deux jours avant de m'installer ici. "

Maintenant que j'y pense, Gabriel Valmy, ça sonne plutôt européen. J'espère que je n'ai pas fait une bêtise en lui racontant tout ça.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 32 mercredi 07 mars 2012, 20:51:04

Ainsi donc elle était étrangère, elle avait voyagé, elle avait eu beaucoup de chance, lui, à par les coups de son connard de père, il avait jamais rien eu de familial, pas de voyage, pas de visite des grands parents, pas de visite de cousins, cousnes, non, juste des claques, des coups de poing, des coup de pied, de cinturon, et même parfois de clé à molette....comment dire....merci papa.....

Il se renferma quand elle parla de la famille, bien malgré lui, il ne comprenait pas cela, il ne le connaissait pas....et au fond , il s'en foutait royalement ! La famille, c'était pour les autres, lui, il n'en avait pas besoin, non, la famille, c'était pour les personnes dépendant des autres, lui, il savait se débrouiller seul, pas toujours de la manière la plus honnête, mais il savait se débrouiller. IL passait parfois par quelques magouilles et pots de vin, mais il passait toujours ou presque, et cela cassait extrèmement rarement, aussi,, ne se souciait-il pas de cela,, ayant toujours pu se débrouiller seul et ayant toujours cherché à se débrouiller seul, il se demandait si cette collocation n'était pas d'un seul coup moins intéressante, il l'appréciait beaucoup moins, cela n'avait rien à voir avec Hitomi, la prof était sexy, délicieusement sexy, elle semblait de plus avoir beaucoup d'esprit, et elle sembalit aimer le jeu, donc cela n'avait rien à voir avec elle c'était juste un preessentment....

De plus, étant donné qu'il avait toujours état sans attache, il n'avait jamais  pris vraiment le soin de se préoccupé des problèmes qu'il pouvait cuser à ses proches, son père aurait pu crever la gueule ouverte entre les mains d'un mafieux qu'il s'en serait foutu.

À treize ans ilm avait fugué et n'était jamais revenu chez lui, même l'image de son géniteur lui était floue, quand à sa mère, c'était peut être la seule chose qu'il avait gardé dans sa vie, une photo....

« Je vois...je reviens, désolé de mon impolitesse, mais je n'ai plus très fin tout à coup.... »

Tout doucement, il se leva et se dirigea vers les marches de la terrasse pour aller faire quelques pas, laisser exploser sa rage contre la première petite frappe qui passait par là et revenir aussi sec une fois défoulé, il en avait très gros....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 33 mercredi 07 mars 2012, 23:44:55

Ho non ! Rien qu'à voir sa tête je sens que j'ai fait bêtise. Je ne questionne jamais les gens, du moins en général. Même ceux qui me sont proche doivent me laisser voir un sérieux problème pour que je leur demande ce qui cloche. Sinon je me contente d'être là pour leur remonter le moral. je ne suis pas indiscrète, mais il y a un vice dans la technique. Puisque je ne demande, tout ce que je peux faire c'est parler de moi. Parfois ça suffit à blesser.

" Je vois...je reviens, désolé de mon impolitesse, mais je n'ai plus très fin tout à coup....
- Gabriel... "

Trop tard. Il se lève déjà et traverse la terrasse.

" Attend ! "

Mais il ne s'arrête pas. Je me sens tellement mal que je n'arrive pas à me lever de ma chaise. Comme si j'étais écrasé par le poids de sa réaction, ou peut-être des regards ? Les autres clients n'ont rien manqué de ce petit spectacle. Et maintenant qu'il a quitté la terrasse c'est vers moi que tout le monde se tourne. Grand silence. Certains ont l'air inquiets, d'autres désolés, ou amusés, et les derniers sont moqueurs. Puis les murmures, les commentaires à voix basse. La soirée reprend sont cours mais on se tourne encore vers moi sans vraiment s'en cacher. Je sans que je vais craquer. Une chaleur étouffante envahi mon visage, je sens les larmes qui me monte aux yeux.

J'en ai fait des gaffes aujourd'hui, mais cette fois j'ai vraiment honte. Je guette le retour de Gabriel, espérant ne pas entendre sa moto démarrer. Mais je ne vois que les ténèbres de la nuit et les lumière de la ville. Ma vision se brouille de plus en plus, ma gorge se serre. Et toutes ces voix autour de moi. Elles sont trop basses pour que je les comprennent pourtant elles sont assourdissante. Réagit, Hitomi ! Bouge ! Je manque de renverser ma chaise, et aussi la table quand je me lève pour partir à grand pas. Je ne prend même pas le risque d'engueuler tout le monde. Si je fais autre chose que respirer je vais tomber en morceaux.

D'ailleurs c'est qui manque de m'arriver quand j'arrive au bas des quelques marches qui mène au parking. Je les entends plus, je sens plus leurs regards. Je pourrais tranquillement me laisser tomber par terre, me rouler en boule et pleurer toutes les larmes de mon corps. J'en ai tellement envie, ne serait-ce que pour me calmer. Mais je me force à avancer, à respirer à fond un pas après l'autre. Il ne peut pas être allé bien loin. Je veux juste le voir, et m'excuser si j'en ai la force.

" Gabr... "

Je n'arrive même pas à dire son nom. J'ai l'impression qu'on m'étrangle quand j'essaie de parler. Mais je continue. La moto est encore là. Sa foutue moto ! Si j'avais fermé ma gueule sur ce sujet il aurait peut-être mieux encaissé la suite. En y réfléchissant je n'ai pas été si tendre avec lui, il est peut-être plus sensible qu'il ne veux bien le dire. J'espère, sinon il a vraiment fallu que je cogne où ça fait le plus mal pour le pousser à partir. Je continue de marcher, et bientôt je trottine. Mon corps se remet doucement à fonctionner normalement. Je quitte bientôt le parking pour arriver dans une rue.

Soudain j'aperçois une silhouette qui tourne au coin d'un immeuble. À une seconde près je le manquais, c'est sans doute lui.

" Gabriel ! Attend ! "

Je me lance à sa poursuite, remontant le trottoir aussi vite que possible. Enfin je tourne dans la ruelle.

" Gabriel ! "

Je me fige.

" Non. "

Ce type est juste en face de moi, à moins d'un mètre. Tout s'enchaîne dans ma tête en une fraction de seconde. J'aime son regard, j'aime pas son sourire, j'aime pas sa tronche, je dois me barrer au plus vite. Mais je n'ai pas le temps de me retourner. Qu'on m'attrape par les poignets pour me tirer les bras dans le dos. Le gars en face de moi m'attrape à la gorge. Cette fois on m'étrangle pour de vrai, et je ne cherche pas à retenir mes larmes. J'essaie de crier mais il serre trop fort, j'arrive à peine à respirer. Celui qui est dans mon dos parle, sa voix me semble déjà lointaine.

" Merde, elle même pas un portable dans la poche.
- Rien à foutre. "

Le visage de celui m'étrangle emplit mon regard, les larmes le rendent difforme, monstrueux. Le peu d'air que j'arrive à respirer pue tellement que j'en ai la nausée.

" Tu peux chialer, tant que tu fais pas de bruit. "

J'essaie encore de parler, mais seuls des gargouillis étranglés parviennent à s'échapper de ma gorge. Pourtant je n'essaie pas de dire grand-chose. Seulement un nom.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 34 jeudi 08 mars 2012, 09:37:41

A bout de la ruelle, Gabriel avait pris en effet à gauche et non à droiten donnant des coups de pied dans un caillou, toujours le même, qu'est-ce qui lui avait pris de se barrer comme ça ? Il n'avait eu aucune raison de rester en même temps, si c'était pour entendre les joies de la famille de sa colloc, il préférait se barrer, elle n'avait rien fait pour mériter cela. Bon, ce n'était pas parce que lui avait eu une chance infernal de ce côté là que tous les ajutres devaient avoir aussi mal que lui en évoquant la famille, il avait préféré partir car dans ce genre de conversation, ou plutôt dans ce monologue, il n'avait pas sa place, et se faire mal n'était clairement en rien son objectif....

Il se stoppa. Le poursuivait-elle ? Apparemment, mais rien de plus puisqu'il ne la vit pas, par contre, ce qu'il voyait et cela par contre il s'en réjouissait, c'était une agression....Non pas qu'il je réjouisse pour la rouquine agressée mais.....euh attendez.....rouquine ? Merde !  Hitomi !  Il y avait pas trente-six rouquines dans le coin ! De toute manière, il serait intervenu, il avait besoin de frapper quelqu'un, il avait besoin de se défouler, et en même temps, il allait faire respecter la loi !

Il s'approcha vers eux, mais quels but avaient-ils ? Vu où les mains s'égaraient, nul doute mais bon, alors il fallait avancer plus vite !  Il se mit à courir à grandes foulées, sans vraiment se fatiguer, il stoppa au niveau des deux malfrats :

« Arrêtez vite ça, ou je vous promets que je vous écorche vifs... »

Sa voix était glaciale et ses yeux azurés n'exprimaient plus que de la colère, l'air semblait presque crépiter autour de lui. Non, il crépitait, mais ce n'était pas possible, si ? Quelu'un de normal n'y aurait pas vraiment cru, et il espérait sur le fond qu'Hitomi mettrait cela sur le fait du manque d'oxygène ;

« T'es qui gueule d'ange ? Un petit minet qui veut lui aussi une dose ? »

Le premier sortit un couteau, le deuxième une petite arme à feu de poing, rien de dangereux en somme....

« Range ta machine à faire des piercing, mec, ou la gueule d'ange va se faire un plisir de retomber en enfance ! »

« Ouais, c'est ça, on lui dira, circule timbré ! »

Non, là, c'était trop, pivotement des hanches, prise d'appui sur le pied arrière et un bon coup de pied dans la main qui tient l'ame à feu, ce qui est sensé être le la plus dangereuse des deux, avant que son deuxième pied décolle du sol pour atteindre le même gars au creux de l'estomac, l'envoyant au sol. Mais là n'est pas le véritable danger non, l'autre, par peur, s'était placé derrière Hitomi et avait plaqué le couteau sous la gorge.

« Approche pas ou je la crève ! »

Gabriel pencha la tête sur le côté.

« C'est dingue comme ta menace m'effraie !  Tu ne feras rien, car tu ne souhaiterais pas vexer l'anguille du Yamikarasu, n'est-ce pas ? »

Il sourit et s'approch...

« L'angu.....l'anguille ? Arrête tes conneries, il est mort il y a des années, dans une fusillade ! »

Il sourit, non, il n'était pas mort, il avait laissé tomber le gang, il y aavait six ans de cela, le chef avait déserté ses bikers....

« Okay, il est mort, pourtant je me sens étrangement vivant... »

Il s'approcha, la prise sur le couteau de la deuxième frappe tremblait assez pour que la lame égratigne sans gravité la gorge de sa colloc.

« Erreur.... »

Et là, on ne comprit plus rien, il avait rapidement sorti sa propre arme de service et avait tiré, pas mortellement, juste près de la personne, juste assez pour la faire baliser avant de lui donner un coup dans le nerfs du bras, histoire de le calmer, et quand il lâcha son couteau, il le prit par le col pour lui éclater le nez avant de le laisser tomber en gémissant au sol.

« Ça va, tu n'as rien ? »

Il prit avec douceur Hitomi dans ses bras pour la serrer contre lui avant de sortir un petit mouchoir et le passer sur l'gratignure pour retirer la très légère dose de sang.

« Et si on allait manger ? »

Au sol deux mecs n'osaient plus bouger....

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 35 jeudi 08 mars 2012, 11:57:47

Je me sens... bizarre. Je sais que mon corps souffre du manque d'oxygène, pourtant je ne ressens pas vraiment de douleur. Quelque chose se fraie un chemin sous mes vêtements mais je n'arrives à pas sentir ce que c'est. La ruelles qui me paraissait si sombre est de plus en plus lumineuse, sans doute à cause des larmes. Je n'ai plus force, et malgré le danger je n'ai plus vraiment peur. Qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis... en train de...

Soudain j'ai l'impression de m'envoler. Ma gorge se déploie alors que je percute quelques chose. Mes jambes se dérobent, je m'effondre. L'air s'engouffre à nouveau dans mes poumons. Ça fait un bien fou. Mais le seconde qui suit ça vire au cauchemar. Tout mon corps m'envoie des signaux de douleur. Une barre de fer brûlante me mouline le cerveau, j'ai l'impression que je respire du verre pilé. Je me mets à tousser et ça fait encore plus mal, mais je ne peux pas retenir.

Malgré tout mon esprit se remet en marche vaille que vaille. Je crois que j'entends des voix mais je n'arrive pas les différencier, ni à comprendre ce qu'elles disent. Les deux mecs qui m'ont attrapée. Ils ne m'ont sûrement pas relâcher pour rien. Ils vont passer à la suite. Je ne pourrais pas en encaisser plus, je dois me relever. Les voix continuent de parler. Je sens l'adrénaline qui fuse dans mes veines, je frissonne comme si on me passait un fil électrique dénudé sur la peau. Je suis à genoux au pied d'un mur et je serre les dents. Je dois me relever. Mais quand j'essaie mes jambes refusent de me porter.

Je tombe à la renverse. Le choc avec le sol secoue mon corps d'un nouveau frisson. J'ai l'impression de porter une armure de trois tonne riveté à mes os à travers mes muscles. Si j'en autant bavé une fois dans ma vie j'ai du oublier. Et je ne veux pas mourir ce soir dans cette ruelle glauque. Je veux vivre, bordel ! Je vois pas à deux mètres, je pige rien à ce que j'entends, tout ce qui est clair c'est le bitume sous ma tête et la douleur qui me cloue au sol. J'ai bien l'impression de hurler en poussant sur mes mains pour me redresser. J'espère bien que je gueule à rameuter toute la ville parce que ça fait un mal de chien. Je crois que j'aurais moins mal en m'enfonçant un fer à souder dans la gorge.

Soudain quelqu'un m'agrippe par les cheveux et me tire violemment. Je me retrouve sur mes deux jambes, enfin façon de parler. C'est un homme, et s'il ne me tenait pas par la taille je retomberais par terre. Un des deux gars qui me sont tombés dessus. Alors on passe à la suite... Et cette fois ce n'est pas une main qui me passe sous le menton. C'est froid, rigide, et très fin. Un couteau. Il y a aussi quelqu'un devant moi, j'arrive à distinguer une silhouette.

Soudain mon agresseur se met à gueuler comme un putois. J'en ai les oreilles qui sifflent, mais ça les débouche. La rue tangue et je tiens à peine sur mes jambes. Je n'ose pas lever les main pour m'essuyer le visage, je ne peux que cligner des yeux pour chasser les larmes. la silhouette met du temps à se préciser.

" C'est dingue comme ta menace m'effraie ! Tu ne feras rien, car tu ne souhaiterais pas vexer l'anguille du Yamikarasu, n'est-ce pas ? "

Jamais entendu parler de ce type, mais je connais cette fois. À chaque clignement paupière ma vision se fait un peu plus nette. Alors qu'ils parlent encore la silhouette prend forme. Un long par-dessus, des cheveux blonds en bataille et des yeux bleus.

" Gab... "

Le couteau presse un peu plus contre ma gorge, en tremblant. Un instant j'ai peur qu'il ne me scie le cou. Soudain Gabriel redevient une silhouette indistincte. Je ne sais pas ce qu'il fait, ça va trop vite. Un coup de feu, le couteau quitte ma gorge, puis le grand blond est juste à côté de moi. Il soulève mon agresseur du sol pour l'envier au tapis.

" Ça va, tu n'as rien ?
- Je... "

Mes jambes se mettent à trembler. Je manque de m'effondrer mais il me rattrape et me serre contre lui. Je me sens bizarre à nouveau, mais rien à voir avec le vide glacial qui m'enveloppait tout à l'heure. Je suis bien, en sécurité, au chaud entre ses bras. Je pourrais passer la nuit là, ma vie entière même. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis mes six ans, quand je suis arrivée au Japon et que mon père m'a bercée toute une nuit pour me consoler d'avoir laissé mes amis à l'autre bout du monde. Pour tout dire j'ai bien envie de fondre en larme pour en finir enfin avec tout ça. Il sort un mouchoir de sa poche pour éponge délicatement mon cou, à l'endroit où le couteau a égratigné ma peau.

" Et si on allait manger ? "

Je ne suis pas sûre d'avoir encore faim, mais je lui doit bien ça. Je m'efforce de me calmer et de sourire en levant la tête vers lui.

" D'accord. "

Je ne m'excuse pas pour tout à l'heure, je ne veut pas remuer le couteau dans la plaie. J'ai fait bien assez de connerie pour aujourd'hui, même pour toute l'année. J'essaie de ne pas avoir l'air trop chamboulée quand nous repartons vers le restaurant. Pour les deux types qui jouent les serpillières sur le bitume, j'ai beau être gentille, je connais une ou deux filles sur qui j'aimerais qu'ils tombent. D'ailleurs si elles venaient à savoir ce qu'ils m'ont fait je ne donnerais pas cher de leur peau.

Mais tout ce qui compte pour l'instant, c'est que je m'en sois sortie indemne. Qu'il m'en ai sortie indemne, plutôt. Et finalement j'ai une faim de loup.




Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 36 jeudi 08 mars 2012, 13:37:28

Avant de faire quoique ce soit, un ou deu x bons coups de pied dans les côtes, histoire de leur apprendre à vivre, puis il ramassa le petit pistolet, vérifiant le gchargeur....une arme à gaz....crétins, quand on menace, on fait en sorte d'avoir les moyens qui vont avec ;...

Avec douceur, il la soutenait en la raccompagnant vers le restaurant, elle disait que ça allaitj, mais non, ça n'allait pas, cela se voyait d'emblée, on dit toujours que ça va, car on a évité le pire, mais non, ça ne va pas, c'est un foutu choc émotionnel mine de rien, menaces de mort et tentaives de viol, il se souvenait des différentes personnes ayant eu droit à cela, et aucune ne s'en sortait bien, il fallait toujours un petit moment pour arriver à réaliser que ça allait vraiment bien, sur le coup on dit ça va, car on est plus dans la mmerde, mais le trauma reste quelques instants, pour ça que ça ne servait à rien d'interroger une victime l'instant après son choc, il fallait attendre, il fallait le temps que le cerveau accumule tout cela, il falmait le temps qu'il intègre ce qui venait de se passer, et au fond, il fallait enfin l'accepter et non le refouler ! Ça, c'était le plus difficile dans le lot !

Dil ne fallait en aucun cas brusquer les choses, mais avant tout, l'éloigner de ce lieu et retourner au restaurant. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Si il avait fermé sa grande gueuele et qu'il était resté stoique, rien ne serait arrivé, rien du tout, ils auraient fini leur repas, il seraient rentré et ils auraient commencé une vie sympathique en collocation. Tous les deux.

Puis, doucement, il sourit, se voulant rassurant, et il serra doucement la main de la jeune femme dans la sienne, comme pour la rassurer, l'assurer de sa présence, l'assurer du soutien qu'il représentait si elle en avait besoin, et qui mieux qu'elle la comprendrait ? Même si il n'avait jamais connu une tentative de viol à son encontre, il fallait reconnaître que les situation délicates, et bien disons qu'il était passé maûtre dans leur apparition. Ah ? Il ne te l'avaient pas dit ? Gabriel était magicien, il avait la faculter d'invoquer les emmerdes sur son propre compte, enfin, en règle générale....

Doucement, il la conduisit à table, reprenant leurs plats qui risquaient d'avoir un peu refroidis, avant bde commander un scotch, double, sans glaçons, et de la cuvée de Cezario, et que si ce n'était pas fait ainsi, il l'appelait de suite. Il ne parlât pas de l'incident, on en parle pas, cela restait entre eux et cela allait mieux ainsi. Doucement, il tendit la main par dessus la table pour aller caresser la joue dHitomi, un autre signeal rassurant qu'il voulait lui offrir avant de l'inviter à se remettre à manger, ce que lui fit.

Le silence était sans doute préférable, il savait qu'elle aurait besoin d'évacuer à un moment ou à un autre, mais il n'avait pas à patiquer un trou dans le sac pour qu'elle le vide, c'était à elle de choisir quand le déballer, quand en parler, et avec qui. Enfin, rompant ce silence il lui dit :

« Je crois que je te dois des explications un peu, non ? Enf fait, Cezario et moi venons tous les deux du même bahut, et avant d'être un restaurant, cette bicoque était le lieu où notre petit groupe de motard – qui contenait presque une cinquantaine de membres, mais ça, il ne le disait pas – aimait se retrouver, il a juste recouvert l'endroit où nous faisions les burn-out par du sable et du gravier et a mis en place ce concours...On était les chefs de bande, jusqu'à ce qu'on ange nos barres de fers et nos chaines.... enfn, c'était il y a longtemps.... »

Et ce temps ne lui manquait pas du tout, mais il avait su se faire un nom et en profitait de temps à autre ! Ça lui ouvrait les portes des gangs pour des enquêtes et on se confuiait plus facilement à lui quand on était motard, on savait de quel bord il était !

«  C'est Bébert qu'i m'a sorti de cette vie là, pour ça que c'est un très bon ami ! »

Il se tut et n'en rajouta pas plus sur le sujet pour finalement dire :

« Le moindre problème avec des loubards, élèves ou non, et je rapplique, le lycée porte encore ma marque, je le sais, jh'ai vérifié la semaine dernière, j'ai pas été un enfant adorable, y a  un tiroir qui m'est reservé dans les archives...beaucoup de problèmes, enfin, bon, ce que je veux dire, c'est que tu parles de l'anguille du Yamikarasu aux plus pénibles des élèves, ils connaissent....pratique ce tuyau, non ? »

Enfin les mots qui devaient sortir, finirent par sortir :

« Oh et puis merde !  Chuis désolé, si j'avais pas fini par me barrer comme un con pour un détail de ma vie qui m'emmerde surtout quand je me retrouve à comparer aux autres malgré moi, rien ne se serait passé, toutes mes excuses ! »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 37 jeudi 08 mars 2012, 15:44:02

Le retour au restaurant n'est pas une mince affaire. J'ai les jambes qui flageolent et la tête qui tourne encore. Sans le bras de Gabriel pour me guider je ne pourrais sans doute pas faire un pas sans m'appuyer contre un mur. Ce n'est pas la première fois qu'on m'agresse, mais j'avais toujours eu quelqu'un pour m'aider, ou le réflexe pour m'en sortir. Tout va toujours très vite, trop vite dans ce genre de situation. Mais jusqu'ici j'avais réussi à crier ou donner quelques coups pour me défendre. Cette fois je n'en ai même pas eu l'occasion. Si Gabriel 'était arrivé une minute plus tard, dans quel état m'aurait-il retrouvée ?

Je ne peux pas m'empêcher d'y penser, à tel point que je vois tout ce que ces deux hommes auraient pu me faire. J'en suis glacée d'horreur et j'arrive à peine à me retenir de trembler. Je voudrait chasser ces images terrifiantes mais elles assaillent mon esprit. Quand finalement nous retrouvons la terrasse, et notre table, je m'efforce de faire bonne figure. Je sourie en espérant que mon visage ne tremble pas trop. Je ne veux pas lui laisser voir que je suis morte de peur, même alors qu'il me caresse la joue pour me rassurer. Et les autres clients recommencent à me regard, à murmurer. À croire qu'ils veulent vraiment me voir voler en morceaux.

Je ne sais pas si Gabriel essaie de couvrir leurs voix, mais ça ne marche pas. Entre les scène terrifiantes qui défilent dans ma tête, les autres clients et une foutu bourdonnement qui me fait vibrer le crâne, je comprends à peine ce qu'il me dit. J'essaie de me concentrer, sans laisser paraître l'état de fragilité dans lequel je me trouve. Je sens bien qu'il fait un gros effort en me racontant ça, et c'est adorable de sa part. Mais ça ne suffit pas. Je reprends ma fourchette et ma cuillère, et commence à enrouler quelques spaghettis en espérant que ça suffira à le rassurer. je relève les yeux vers lui. Je sourie quand il sourie, prend un air peiné quand il redevient sérieux, et ainsi de suite. Du moins j'espère.

Et finalement il souffle.

" Oh et puis merde !  Chuis désolé, si j'avais pas fini par me barrer comme un con pour un détail de ma vie qui m'emmerde surtout quand je me retrouve à comparer aux autres malgré moi, rien ne se serait passé, toutes mes excuses ! "

Il pourrait se lever pour coller son poing en plein visage que ça ne ferait pas plus mal. C'est moi qui n'ai pas su fermer ma grande gueule. C'est moi qui l'ai poussé à quitter la table. Et si j'avais eu l'intelligence le laisser souffler au lieu de partir toute seule dans les rues désertes, je n'aurais récolté qu'un peu de gêne pour l'avoir blessé. Ce qui s'est passé n'est pas de sa faute : c'est de la mienne. Sourie Hitomi ! Respire ! Tient le coup encore un peu !

" Tu... Tu n'as pas à t'excuser... Sans toi... "

Mieux vaudrait ne pas y penser, mais je ne pense qu'à ça. C'est l'enfer.

" Je vais bien. "

Il n'y crois pas une seconde, et j'ai beau sourire ça ne change rien. Ne trouvant rien d'autre à faire j'enfourne mes spaghettis en faisant mine de me régaler. Il y a encore dix minutes je trouvais ces pâtes délicieuse. Plus je les mâche plus j'ai envie de vomir. J'essaie d'avaler mes ma gorge se serre à nouveau. Je sens les larmes qui reviennent, j'ai plus en plus de mal à sourire. Mais je me force à avaler. Je sens la nourriture qui descend tant bien que mal. C'est plus que je ne peux supporter. Mon sourire retombe, et malgré la honte je le supplie du regard.

" Ramène-moi à la maison. "

Mais quelle maison ? Celle d'Irlande, au bord de la plage, où ma mère me fera un thé bien chaud. Où elle me bercera sur le canapé, toute la nuit devant la cheminée. À des milliers de kilomètres de cette ruelle. La maison de mon père, avec sa porte bardée de verrous, où il me prendra dans ses bras pour me fredonner un comptine. L'appartement que j'occupais à la fac, où toutes mes amies se plieront en quatre pour me remonter le moral.

Il ne faut pas rêver, surtout pas maintenant. Je vais devoir me contenter de l'appartement. J'espère seulement avoir le temps de fermer la porte de ma chambre, et m'enfoncer la tête sous les coussins avant de fondre en larmes. Je ne veux pas qu'il me voit comme ça. Je ne veux pas qu'il se dise qu'il est arrivé trop tard alors qu'il m'a sauvé la vie.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 38 jeudi 08 mars 2012, 18:50:20

Elle avait beau dire qu'il n'avait pas s'excuser, que sans lui, on ne préférait pas savoir ce qui se serait passé, mais prnons le dans le sens inverse : Sans lui, que ce serait-il passé ? Elle aurait eu une soirée pépère au sein de son petit appartement sans colloc mais sans problème, donc est-ce qu'il faut vraiment y voir  une raison de ne pas s'excuser ? Aucune ! Il n'y avait aucune raison pour qu'il ne s'excuse pas !  C'était le principe même de la chose. Mais hors de question qu'elle reste seule un quelconque instant, il savait, pour avoir vécu comme observateur cette scène un grand nombre de fois, il savait comment cela se passait, si on la laissait seule, elle se morfondrait pendant trop longtemps, il ne forcerait pas le fait que cela sorte, il se contenterait d'être là !

Elle semblait vraiment à bout, pas besoin d'être particulièrement empathique ou devin pour le savoir, cela coulait de source, qui serait bien suite à cela, alors il n'avait qu'un seul mot en tête pour définir ça : menteuse. Il continua néanmoins de sourire, il savait qu'elle avait besoin de voir un sourire, de savoir qu'elle avait quelqu'un sur qui compter, de savoir que qulqu'un resterait avec elle ce soir, elle avait besoin de ne pas se sentir seule !

Il vit son sourire de façade s'effacer et ce n'était pas plus mal, c'était le premier pas vers la crise des nerfs qui avaient supporté tout cela, elle avait besoin de s'en aller, de rentrer, et Gabriel commençait à penser qu'elle avait besoin de plus que ce qu'il pourrait lui fournir, oui, il avait besoin d'une personne qu'elle connaissait bien, d'une personne qui saurait faire quoique ce soit ! Lui, il ne pouvait pas faire grand chose...ou du moins si, mais cela allait lui arracher la gorge de le faire, il allait, si elle n'allait pas mieux d'ici demain, fouiler son réepertoire téléphonique trouver le numéro qui est général précédé d'un A pour être tout en haut et voir si cette personne ne pouvait rien faire, et si cela n'allait pas mieux, il appelerait Imori, qui s'occupait dui soutien psychologique des foreces de l'ordre, que pouvait-il faire de plus ? Dès qu'elle dormirait, il agirait.....

« Oui, on rentre.... »

Mais était-ce bien son appartement dont elle avait besoin ? Dans tous les cas, il se leva et l'emmena avec lui à l'intérieur, refusant de la laisser seul une seule minute, main doucement posé un peu plus haut que la taille, pour régler l'addition avant de l'emmener à la moto. Il l'aurait portée qu'elle aurait sans doute été plus à l'aise...

Tout le trajet fut lent, posé, calme, il prit une attention toute particulière, quitte à se sentir un escargot, à ne jamais dépasser les cinquantes kilomètre heures. Il conduisait souvent d'une main , posant son autre main sur sa cuisse, pardesus la main d'Hitomi qui était fourrée dans sa poche. Evidemment, ces contacts étaient faibles, fugaces, car il reprenait vite le guidon à deux mains....

Au bout de presque une trentaine de minutes, ne voulant pas la brusquer il avait choisi l'itinéraire le moins casse-cou, le plus sur, le plus lent, le moins en courbes, pour le moins se pencher. Il avait été des plus attentionnés, tout le contraire de l'aller....

Arrivé il l'aida à monter pour la faire s'installer dans le canapé, il n'avait pas prononcé le moindre mot. Il ne les prononça qu'une fois qu'elle fit installée.

« Franchement, je vais pas chercher à tirer dans lmes coins, je sais que ça ne va pas, et crois moi, je trouv e ça bien plus dur que tu ne le crois de voir que tu tentes de faire bonne figure, parfois, se lâcher sa fait du bien, et l'avantage, c'est que comme je ne te connais pas encore assez, je ne peux pas te juger. Ne bouge pas je fais te faire quelque chose de chaud ! »

Deux choses :  Il mit la bouilloire en route, et ensuite, il lui apporta du chocolat, c'était connu pour être euphorisant....

« Tu veux que je te fasses couler un bain pour que tu te détendes ? »

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 39 jeudi 08 mars 2012, 20:09:11

Je n'ose pas le dire à Gabriel, mais c'est de pire en pire. À chaque mot, à chaque geste, le moindre de ses regards enfonce le clou. Il me sourie gentiment, alors que depuis ce matin je n'ai droit qu'à des sourires en coin de dragueur. Le super-macho célibataire, buveur et fumeur au tempérament de feu que je commençai seulement à connaître est soudain devenu le mec plus attentionné du monde. Il ne me lâche plus d'une semelle, il me couve comme un œuf. Il met une demi-heure à me ramener. Même pour me mettre dans son lit ce soir il ne se serait pas sacrifié à ce point, j'en suis sûre.

Quand nous arrivons à l'appartement je suis vraiment à bout. J'ai l'impression de devenir folle, et il n'arrête pas. Je m'accroche au peu de volonté qu'il me reste, et il veut me faire lâcher. Qu'il me dorlote soudain me donne l'impression que ce n'est pas fini. Je pourrais tomber raide morte à tout moment, ou il ne serait plus capable de me défendre si les deux enfoirés revenaient.

" Franchement, je vais pas chercher à tirer dans lmes coins, je sais que ça ne va pas, et crois moi, je trouv e ça bien plus dur que tu ne le crois de voir que tu tentes de faire bonne figure, parfois, se lâcher sa fait du bien, et l'avantage, c'est que comme je ne te connais pas encore assez, je ne peux pas te juger... "

Conneries. C'est justement quand on ne connaît pas les gens qu'on les juges. Ceux qu'on connaît, on les comprend. Il commence seulement à me connaître, et ce n'est certainement pas l'image que je voulais lui donner. Coquète, gaffeuse, aguicheuse, pas trop sérieuse, un peu peureuse. mais pas ce qu'il voit en ce moment.

" Ne bouge pas je fais te faire quelque chose de chaud !
- C'est pas la peine. "

Mais il il part quand même dans la cuisine. Je sais qu'il veut bien faire, et c'est la dernière chose qui me retient de lui exploser à la figure. Quand il revient la tablette de chocolat, ça ne suffit plus.

" Tu veux que je te fasses couler un bain pour que tu te détendes ? "

Je bondit du canapé, attrapant mon casque au passage que je jette jusque dans la cuisine.

" Mais putain tu vas arrêter ces conneries ! "

Ma gorge en prend vraiment pour son grade ce soir, mais je ne peux plus m'arrêter pour si peu. Ça y est, je craque, il a ce qu'il voulait.

" J'ai cru que j'allais mourir tout à l'heure ! Ce connard était en train de m'étrangler ! Je me sentais partir, bordel ! Évidemment que ça va pas ! Et c'est pas près d'aller ! Mais tu pouvais pas me laisser craquer tranquillement ?! C'était trop demander ?! "

La douleur de ma gorge descend jusqu'à mon ventre. Un mot sur deux j'expire plus que je ne parle. Je ne distingue plus rien autour de moi tellement je pleure. j'ai l'impression que mon crâne va exploser. Je veux qu'il explose, pour enfin échapper à tout ça.

" Si tu veux me voir gueuler et chialer tu vas être servi ! Et si tu veux m'aider profites-en ! Fout-toi de ma gueule ou baise-moi ! Mais arrête de faire comme si j'étais en sucre ! "

Je m'arrête, mais seulement parce que je n'ai plus de souffle et que ma gorge me fait un mal de chien. Le problème quand on craque, c'est que tout remonte à la surface. Tout ce que je croyais enterré, tout ce que je n'ai jamais voulu dire à personne, tout ce qui fait le plus mal. Et comme si ça ne suffisait pas je m'en veux de l'avoir engueuler pour sa gentillesse. Je sens que je tangue. Mais jambe se dérobe encore pour laisser tomber sur le canapé. J'enfouis mon visage dans mes mains, plus le cacher d'autre chose. Et je pleure sans trouver la force de m'arrêter.

Je voudrais tellement m'excuser, revenir en arrière pour fermer ma gueule juste deux minutes de plus, le temps de filer dans ma chambre. Je suis pitoyable, je suis faible, plus encore qu'il ne le pense. Je n'en peux plus. Je voudrais m'ouvrir le crâne pour en faire sortir toute cette merde.




Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 40 jeudi 08 mars 2012, 23:32:47

Il soupira, et voilà, c'était parti, mais il s'attendait plus ou moins à ça, mais pas qu'elle abîme le matériel ! Il ramassa le casque pour retourner dans le salon et le poser sur la table basse. Et se contenta de la regarder s'égosiller, sans s'émouvoir plus que de raison, en apparence du moins, intérieurement, il se persuadait d'éviter d'utiliser le remède universel contre un problème :  le parpin (ou plutôt ici la gifle) dans la petite gueule du problème, ici, c'était l'exception qui confirmait la règle !

Il soupirait à cahcun de ses mots, il ls connaissait presque à l'avance à chaque fois, c'était douloureux, c'était blessant tant pour soi que pour les autres, on se sentait honteux, et pourtant, il restait là, il l'écoutait déballer son sac, il interviendrait uniquement lorsqu'elle aurait tout donné, il ne fallait pas arrêter le robinet tant que toute l'eau croupie n'était pas sortie quand on commençait à l'ouvrir, bah c'était pareil pour les grandes gueules !

Il sourit et attendit, elle avait donc honte de craquer, et elle croyait quoi ? Que lui, quand il manquait de crever il allait chanter la vie sur touts les toits ? Non, il passait un ou deux jours patraques, à chialer rt à rester végétatif ! Et enfin, quand elle se tut il se permit de parler, mais non sans une pause conséquente :

« Mais tu crois quoi ? Que je réagis comme ça car je ne te comprends pas ? Putain j manque de crever presque une fois par semaine, parfois deux, et tu peses que je fais quoi là ? Tu sais, personne t'as empêché de rejoindre ta chambre pour craquer, c'est toi qui a craqué ici, et je vais te dire pourquoi ! C'est tout simplement parce que ce n'st pas le genre de choses que l'on arrive à bien vivre seul, tu veuxsavoir comment j'ai bien failli y rester ? Entre ls fusillades, les gangs et les autres conneries, je passe mon temps à risquer ma vie, je passe aussi beaucoup de temps à voir des peronnes qui sont passéees encore plus près de la mort que toi, des personnes qui sont allées jujsqu'au coma avant de revenir, alors dis moi, tu ne penses pas que tu en avais besoin de craquer ? Moi je vais te dire, si tu étais là tiute seule, tu aurais peut être fait une connerie, mais voilà, je suis là et je te soutiens, enfin quoi, merde !  Je soutiens la seule personne que je commence à apprécier et qui n'est pas un collègue ! Toi tu as de la famille, des vrais amis sur qui tu te repose en cas de coup dur, et sur qui tu peux gueuler si ça va pas, tu as une chance abominable et tout ce que tu trouves à faire, c'est vouloir passer à côté en t'enfermant !  C'est dans ce genre de cas que l'on a besoin des autres ! Et surtout des p »rsonnes qui sont proches ou qui sont amenées à devenir proche ! »

Il sourpira et vint s'asseoir à côté d'elle sans rien demander à personne. Il posa sa main sur son épaule, et attendit avant de l'ouvrir de nouveau, qu'elle prenne la pleine mesure de ses parles, comprenait-elle où il voulait en venir ? Il espérait qu'il ne s'assèchait pas la gorge pour rien !

« Et franchement, je n'ai ni envie de me foutre de ta gueule, ni de baiser, comme tu l'as si bien dit, dans les deux cas, c'est mal barré parce que je sais exactement ce que tu as vécu, je ne te connais pas encore assez bien pour être sur que ce que je fais n'est pas vain, mais je fais ce que je sais, et ça déjà, c'est énorme ! Si t'as envie de me gueuler dessus, gueule moi dessus rien de ce que tu me diras ce soir ne me blessera ou ne me fera du mal, et ça m'étonnerait que, si tu en viennes aux mains, tu puisses me faire pire que ce j'ai déjà vécu ! À moins que tu manies mieux la clé à molette que mon père !  Tu as failli mourir mais t'es en vie, tu te rends compte de la chance que tu as où en es-tu incapable, au juste ? Putain, chaque jours y a des mecs qui se font flinguer, et chaque jours y a des mecs qui se font refroidir d'une manière ou d'une autre !  T'as la chance d'être en vie, alors profite ! »

Il s'absenta et revint avec une infusion qui sentait la valériane.

« Tiens, bois ça, et t'as pas le choix, tu le bois ou je te le fais boire et après, soit tu préfères aller te coucher, soit je suis à ta disposition pour les autres possibilités ! »

Et vu son état élmotionnel, elle en aurait besoin, de cette possibilité, pour parler, oui, parler, elle avait besoin de parler, il le voyait, et si cela se contentait d'être pour l'insulter, et bien okay, il assumait !

« Mais sache que c'est pas ce soir que je me foutrai de ta gueule ou que je baiserai avec toi, pas alors que tu es dans cet état, ce serait à chier, tant pour toi que pour moi ! »

En tout cas, dès demain, il appèlerait le service de soutien psychologique de la crim', car elle avait beau sembler vouloir ne pas en parler, vu son état elle en avait besoin !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 41 vendredi 09 mars 2012, 15:07:10

Ça fait du bien de craquer. Gueuler n'importe quoi sur n'importe qui, puis fondre en larmes. Ça soulage, ça fatigue, ça vide la tête. La tempête déclenchée par toutes ces idées noires et toutes ces émotions douloureuse les balaie peu à peu. Et dans la tourmente, la voix de Gabriel parvient à percer. D'abord difficilement puis de plus en plus nette, assez pour que je m'y accroche. Il met encore largement à côté de la plaque, mais comment pourrait-il s'en douter ? Il n'a pas tort, simplement il ne sait pas. Très peu de gens savent, le moins possible en réalité.

Je me calme au fil de ses paroles, et je découvre des choses qu'il ne livre sans doute pas à grand monde. Seulement quelques heures après notre rencontre il va probablement plus loin qu'avec n'importe quel "coup" qu'il a emmené au restau. D'un autre côté ce genre de soirée ne doit pas être habituelle. Et je finis par comprendre pourquoi il pense vraiment comprendre ce que je ressens. D'ailleurs c'est de la rage que je ressens quand il parle de son père. Frapper son gosse avec une clé à molette. Voilà donc le gouffre entre nous, ce qui l'a fait fuir quand j'ai parlé de ma famille.

Je me sens bien conne d'avoir été aussi imprudente. Les bad boys ne sont pas ténébreux pour rien, avec son style de vie j'aurais du me douter que sa famille n'avait rien en commun avec la mienne. Pour le coup c'est que je voudrais voir craquer, juste pour pouvoir le consoler. Ça, ça m'aiderait vraiment. Mais la cohabitation part déjà assez mal. Des le premier soir on enchaîne les points de non-retour. ce sera bientôt mon tour de faire un pas vers lui, mais pas encore. Je dois me calmer avant, réparer un peu la muraille qui retient tout ça.

Il finit par m'apporte la tasse de thé que j'avais d'abord prévu de lui jeter au visage. Je relève enfin la tête pour la prendre dans mes main.

" Merci."

Je ne prend même pas la peine de sourire, il prendra ça pour énième tentative de le rassurer. Mais en baissant la tête sur mon thé je ne peux m'empêcher de sourire un peu en l'entendant parle des "autres possibilités". Il ne tarde pas à réduire les champ des possibilités. Je laisse la vapeur glisser sur mon visage avant de souffler dessus. je suis déjà bien plus calme. Le temps de finir ma tasse en silence, de me réchauffer un peu, je suis prête à plonger. J'espère qu'il est prêt à suivre.

Je pose la tasse vide sur la table basse. Et tout à coup je ne me sens pas le courage de relever les yeux vers Gabriel. Par où commencer ? Il va encore falloir que je lui parle de ma famille, même si ce n'est pas vraiment l'essentiel. Et merde, je me lance. Ça donnera ce que ça donnera.

" J'ai essayé de me suicider quand j'étais à la fac. "

Rien que de le dire j'ai l'impression de m'arracher le cœur. Mais je relève les yeux vers Gabriel.

" Je te dirais pas pourquoi. J'ai eu assez de mal à m'en remettre. Mais il m'est arrivé quelque chose d'affreux et j'ai... Je me suis retrouvée avec toute ma famille et tous mes amis sur le dos, à m'étouffer de gentillesse. même mon grand-père s'y est mis. "

C'est assez drôle, mais dans l'ironie comme le montre mon sourire. Parce que cette fois je relève les yeux vers Gabriel.

" Papi Yamagashi c'est un Japonais pur et dur. Le jour où mon père a décidé d'assumer ses sentiments pour une gaijin c'est devenu le fils indigne. Et moi il m'avait toujours regardée comme un chien perdu. Mais c'est comme ça que ça marche, je m'y étais faite. Et même lui il a fini par avoir pitié de moi. C'était pas énorme, mais ça suffisait pour montrer qu'au fond il tenait à moi. Même lui, il a pas été foutu de comprendre que c'était justement ça qui me foutait le plus en l'air. "

Je détourne les regard quelques secondes pour me passer la main sur les yeux. Mais je m'accroche pour rester calme et cohérente.

" Je les ai suppliés d'arrêter pendant des jours. Et comme ils m'écoutaient pas j'ai... J'ai pris le ferry, et quand on a été assez loin de la rive : j'ai sauté à l'eau. "

Ça j'en ai honte. Parce que quand je me suis réveillée j'ai vu tout le mal que j'avais fait aux gens qui tenaient à moi.

" Je suis restée quatre jours dans le coma. Et quand je suis revenu mes parents étaient là. Mais au lieu de sauter de joie tout le manège a recommencer, en pire. Tout le monde au petits soins pour m'étouffer de gentillesse. Et j'ai pas pu échapper au psy, aux séances de groupe. Des plombes à fouiller les vieux traumas de l'enfance, à chercher des responsables. Personne voulait me laisser croire que la vie pouvait continuer. "

En quelques semaines j'avais essayé de me foutre en l'air et je m'étais loupée. Je mangeais plus, je dormais plus, j'étais devenu un zombie qui se demandait pourquoi il tenait encore debout. Je ne voyais même pas à quel point la situation était horrible, parce qu'à la fin je ne ressentais plus rien. Mais je m'en suis sortie. Et c'est à ce moment que je commence à retrouver mes moyens. Dans l'histoire que je raconte, mais aussi maintenant, dans cet appartement, avec Gabriel.

" Et un soir, mes coloc' ont réussi à me faire sortir de l'appartement. Elle m'ont emmenée me balader dans un coin tranquille, soi-disant que ça me ferait du bien. Et au milieu de la balade, quand on est arrivées dans un coin vraiment isolé : elles m'ont mise en pièces. J'ai rien compris. Elles se sont mises à me rabaisser, puis à m'insulter. De la plus gentille à la plus nerveuse. Je crois qu'elles craquaient aussi, parce qu'à travers moi je leurs avait aussi fait beaucoup de mal. Mais j'en ai jamais autant pris dans la gueule. "

Je ne pleure pas. Je frissonne, mais ce n'est ni de la peur ni de la tristesse. C'est de la colère, envers moi-même.

" Ça a duré des heures. J'ai pleuré, je leur es demandé pardon à genoux. Je les ai suppliées d'arrêter, ou au moins de me dire pourquoi. Mais elles ont continué sans me laisser une chance de partir. Quand j'essayais de me défiler elle m'attrapaient et elles me jetaient par terre. Et elles continuaient. J'ai vomi tout ce que j'avais sûr le cœur, je suis devenue complètement folle. Je croyais que j'avais fini par mourir et que j'étais en enfer. Et puis... "

Je marque une pause et détourne les yeux le temps de me repasser la scène. Je les revois autour de moi au moment où... Je reviens à Gabriel avec un sourire.

" J'ai répliqué. Je me suis mise à les insulter aussi. Je les ai traitées de tous les noms, je les ai maudites. À la fin j'ai même essayé de les frapper. Et c'est là que j'ai compris pourquoi elles avaient fait tout ça. Après ce qui m'étais arrivée j'avais pas besoin de pitié et de gentillesse. J'avais besoin qu'on me rappelle que j'étais encore assez forte pour me relever. Et après ça... "

Après ça on s'est toutes mises à chialer comme des gamines en se tombant dans les bras. Une des pires journées de mon existence, mais aussi la meilleure. Celle où mes meilleures amies m'ont sortie du trou à coups de pompes dans le cul. Je m'affale confortablement au fond du canapé. Cette fois, comme à l'époque, je suis de retour.

" Après ça j'ai envoyé chier tout le monde. Sauf mon psy : c'est lui qui m'a envoyée chier quand j'ai raconté ça à mon groupe. Bien sûr j'étais pas toute seule, et quand ma famille a vu que j'allais mieux ils m'ont laissé du mou. Mais j'ai rattrapé mes cours, j'ai repris du poids et... Et voilà le travail ! "

Bien sûr je fais un grand sourire à Gabriel, un sourire confiant dont il ne peut pas douter. J'accompagne le sourire d'un geste qui balaie mon corps, aux courbes que je sais si alléchantes. C'est à force de volonté que j'ai pu retrouver mes formes, et les garder. Sans parler du reste de ma vie. ma famille, mon travail, et surtout mes amies que j'aurais pu perdre si je n'avais pas retrouvé la force de les garder. Mais il reste encore une chose à dire.

" Je sais encaisser les coups durs, Gabriel. Ce soir, ce qui m'a chamboulée, c'est pas ce que ces gars m'ont fait, ou ce qu'ils auraient pu me faire. C'est que j'ai pas réagi... Et la dernière fois que j'ai abandonné : je me suis jetée d'un ferry dans la baie de Tokyo. "

Depuis que cette période de ma vie est passée je n'en avais plus parlé à personne. Il y avait déjà assez de monde au courant. Je dois admettre que ça m'a fait du bien de remettre ça sur le tapis devant quelqu'un, de refaire le chemin qui m'a sortie des temps les plus sombres. Mais je commence déjà à penser que j'ai encore fait une connerie. Vu comment il a réagi quand j'ai seulement dit que j'avais de la famille un peu partout, je me demande ce qu'il va penser de la relation au moins aussi forte que j'avais avec mes amies de la fac.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 42 vendredi 09 mars 2012, 15:47:42

Après touts ces paroles, Gabriel n'eut d'autre réactif qu'un sifflemnt... Ouais, moi aussi j trouve ça léger....mais bon, chacun sa manière de faire....Il ne voulut pas savoir plus qu ce qu'elle acceptait de dire, il n'en avait pas besoin, pu importe la raison, le suicide était toujours motivé, pas forcément réfléchis, mais motivé. Il n sourit pas, ne répondit pas, ne se rembrunit pas. Qu l'on parle de famille, ça lui faisait chier mais de manière assez violente, certes, mais il préférait éviter de montrr l point auquel ça l'affectait, il avait craqué il y avait assz longtemps comme ça avant de rejtr sa vie passée, même si elle restait parfois encré en lui comme si c'était écris au fer rouge, il pouvait renier cett partie de sa vie, pas l'effacer, et il ne chrchait certainement pas à l'effacer, non, juste à l'occulter tant qu'il pouvait, il avait craqué après avoir fugué, et il ne craqurait plus à ce sujet, il prenait presque les coups, quand il y repensait avec ce sourire aux lèvres de pure insolnce, il avait bau tout essayer, jamais il n'avait réussi à briser sa soif d liberté, son envie de partir, non, tout c qu'il avait fait avait été vain et cet homme mérirait davantage de dérision que de haine, avc sa fugu, son géniteur avait prdu ls drnirs vstiges de sa femme et nul doute qu'il en était mort, mais vous savez quioi ? Gabriel n'arrivait pas en éprouver le moindre élan d tristesse, pas l miindr élan de compassion, pas le moindre élan d'amour, juste de quoi sourir, sourire, c'st un signe montrant qu'il n'y a pas de quoi dir, ou on ne parlerait pas de sous rire....

Après, l'histoire de la jene femme était tragique, mais si il voyait aussi le rapport avec la mort comm dénominateur commun, le reste, c'était incomparable, l suicide par lui même mettait n avant un mal-être, d'où la gentillesse et la bonté exacerbée, la craint d'une mort inévitable, d'une victim sauvée in xtrmis, cela n'avait aucun rapport, quoiqu'à l'avis de Gabriel, la jeune femme n'était pas prête de mourir, il y aurait eu quelqus dizains de minuts avant cela, pas d quoi fouetter un asticot n somme, enfin, pas pour la victime....

Il se montrait gentil et aimable pour de très simples raisons : djà, faire avaler la pilule du fait que son côté casse-cou pouvait lui attirr de baux mrdir dans lesquels elle pourrat se retrouver impliquée, et ensuite parce que c'était tout simplment normale, ils étaient collocs, ils allaient vivre ensemble,, il allaient quand même bien se connaître ! C'st con quand même le fait qu'au final, elle avait le risqu de devnir la personne qui se rapprocherait le plus d'une membr d sa famille ! Putain, mais merde quoi, elle ne le comprenait pas ? Idiote ! Bon, en même temps il n'avait pas donné touts les billes pour comprendre cela, et il ne pouvait donc le lui reprocher !

Doucement, sans se presser, c'était essentiel, il s'enfonça dans le capaé pour serrer la jeune femme contre lui, dans ses bras. La raison à cela ? Le fait qu'il pensait la comprendre sans doute, à tort ou à raison !

« Je pnse que je te comprends, mais tu vois, tu me montrs bien un chose, c'est pas le genre de chose dont on revient indemnee, et ncore moins dont on revient seul !  Alors écoute moi, voilà ce que je et propose, je me contenterai juste de ça, et c'st ce que je te propos, je vais agir normalement, comme si rien ne s'était passé, et on verra, mais si ça ne va pas, alors je t'en prie, pête moi un câble à la gueule si ça te chante, mais exprim toi !  N reste pas nfrmée n toi, sinon, tu vas ressassr ça tout ta vie ! »

Il sourit avant de la lâcher pour finalemnt lui dire :

« C'est simple, du coup, c'est moi qui vais allr prndre un bain du coup, je pense que la thérapie va suffir pour ce soir et pour les autres soirs, pas la pin d'n reparler, sauf si tu en vois l'importance. »

Il s leva pour commencer à s'éloigner avant d finalemnt se retourner pour lui dire :

« La vie, au final, c'est pas forcément la rose tous les jours mais ce n'est pas si mal, si ? »

Il lui fit un clin d'oeil et la laissa là, libre à elle de faire ce qui lui passait par la tête sauf une conneri bien sur, mais bon, inutile de trop rssassr, et il avait compris qui ce n'était pas en agissnt comme il pensait le faire qu'elle s'en sortirait, il allait lui faire confiance et se contenter d'observer.

Il ne fit marche arrière que pour déposer un baiser dans ses cheveux, ou plutôt, sur son front, et et repartit en se mettant à siffler une musqiue d'un groupe allemand, scorpions, still loving you, en allant se fair coulr un bon bain bien brûlant histoire de se calmer, min d rien, lui aussi était chamboulé, mais il avait assez donné dans le craquage de nerfs pour aujourd'hui et même, en ce qui concrnanit ss fusibles qui sautent, pour le rste de sa vie. La carapace de Gabriel, cachat la molesse d son sprit sous une envelopp de pragmatiqu, et parfois même de sarcasme, de cynisme, d'ironie et de désinvoltur, avait tenu le choc jusque là, et ça allait continur ainsi !

Yamagashi Hitomi

Créature

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 43 vendredi 09 mars 2012, 23:24:50

" C'est simple, du coup, c'est moi qui vais allr prndre un bain du coup, je pense que la thérapie va suffir pour ce soir et pour les autres soirs, pas la pin d'n reparler, sauf si tu en vois l'importance. "

Au moins il finit par me faire confiance. Après un petit tour dans ses bras pour me rassurer. Quitte à lui raconter tout ça, j'aurais aussi pu lui de quelle façon on se remontait le morale entre colocs à la fac. Ça, pour se prendre dans les bras on ne se privait pas. Mais on s'arrêtait pas là. Enfin, après toute cette avalanche d'émotions profondes, j'imagine qu'il n'est pas d'humeur. Après tout Gabriel est un solitaire, pas besoin d'une boule de cristal pour le deviner. J'aurais du lui sauter dessus quand il sortait de la douche, et en y réfléchissant ça nous aurait épargné tout ce bordel.

" La vie, au final, c'est pas forcément la rose tous les jours mais ce n'est pas si mal, si ? "

Je me contente de sourire, n'osant pas lui dire que j'ai repris goût à la vie depuis longtemps. je ne veux pas avoir l'air de rembarrer gratuitement. Il revient pour me donner un un petit baiser sur le front, puis part vers la salle de bain. Je me retrouve toute seule dans le salon. Une occasion de faire le point sur cette soirée catastrophique, et de regrouper les dernières idées noires qui me trottent dans la tête. Je suis encore un peu chamboulée, mais ça finit de se tasser. Je suis fatiguée, mais je n'ai pas envie de dormir. Finalement j'aurais peut-être du le laisser remplir la baignoire avant de péter ma durite.

Je me lève et fait quelques pas dans le salon pour aider mon corps à reprendre son rythme normal. Je ne vais pas avoir à beaucoup me dépenser pour sentir le coup barre qui m'expédiera au lit, enfin je crois. Et maintenant que j'y pense je n'ai presque rien mangé au restaurant. En me tournant vers la cuisine je vois la tablette de chocolat posée sur la table basse. je la prend et je pars vers le balcon. un peu d'air ne pourra me faire que du bien. Je trouve une place entre les étendoirs à linge et m'appuie sur la rambarde. Je casse un morceau de chocolat que je commence à grignoter.

Seikusu a l'air si paisible vue d'ici. Combien de milliers d'histoires peuvent être en train de se dérouler en ce moment ? Combien de mes élèves sont en train de réviser, de s'amuser, de passer la soirée avec leur copine ou leur copain ? Je ne tarde pas à un voir trois qui passent dans la rue en contrebas. Ils parlent un peu fort en suivant le trottoir, visiblement leur soirée a été plus heureuse que la mienne. L'un d'eux m'aperçoit et signale ma présence aux autres. Ils lèvent les yeux vers moi.

" Hé, ma jolie ! On se sent seule ?!
- C'est comme ça qu'on parle à sa prof, Takashi-kun ?! "

Ils sont trop loin pour que je le vois vraiment, mais j'imagine bien en détail la tête qu'ils font.

" Merde !
- T'es con, c'est Yamagashi-sensei !
- Pardon, sensei ! "

Je serais pliée de rire si je n'avais pas peur de recracher le chocolat que j'ai dans la bouche. Ils filent comme des voleurs et se disputant à voix basse. Au coin de la rue ils commenceront à en rire. Et je me retrouve seule à nouveau. Seule. Je soupire avant de me casser un autre morceau de chocolat et de rentrer. C'est vrai que je me sens seule d'un coup. Et à cette heure je ne vois pas qui je pourrais bien déranger. Je traverse le salon pour aller poser la tablette de chocolat sur la table. Un verre d'eau et je repart. Je suppose que je n'ai plus qu'à me mettre au lit, et voir comment je peux tromper ma solitude.

Mais en traversant le salon, je m'arrête devant le couloir plongé dans l'obscurité. Le voyant vert de l'interphone brille au fond, et plus près la lumière qui passe sous la porte de la salle de bain dessine les contours du couloir. Je m'approche pour m'appuyer à l'angle du mur, ne laissant que ma tête et la moitié de mon corps à l'orée du couloir. Dire qu'il est la-dedans, complètement nu dans la baignoire où je me suis fait du bien il y a quelques heures. Et en pensant à lui.

Je sens monter une folle envie de me déshabiller pour le rejoindre, comme ça, sans lui demander son avis. Finir la soirée comme ça, épuisée par mon sauveur avant de me laisser doucement dériver vers demain. Mais je lui ai est déjà trop demandé pour aujourd'hui. Il m'a assez dit qu'il ne voulait pas. Et même si je lui jure que ce n'est pas à cause de ce qui s'est passé... Je comptais bien finir au lit avec lui, pas forcément cette nuit. Mais toutes ces épreuves ont transformé mes envies de sexe en un besoin de tendresse que je m'efforce de juguler.

Je reste là à fixer la lumière. Je me demande ce qu'il fait, comment il s'est installé. Je l'ai vu nu, et la scène repasse dans ma tête. Je ne pense qu'à lui, et à ce qui se passerait s'il ouvrait soudain la porte. Est-ce que je filerais dans ma chambre, ne lui laissant apercevoir qu'une ombre ? Ou est-ce que je resterait pour... Pour quoi qu'il puisse se passer. Je ne sais pas, et tant que je peux encore espérer qu'il y a une chance, je ne veux pas savoir.






Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]

Réponse 44 samedi 10 mars 2012, 09:06:21

L'onde commençait lentement à s'écouler, remplissant la baignoire de ce liquide bienfaisant dans lequel il dsirait se tremper intégralement, il aurait un plaisir fou à se délasser là dedans, et d'ici là, il remettait ses idées en place, bon, il avait la chance de ne pas avoir à trop se casser la tête, demain, il commençait à travailler assez tôt, aussi, il ne devait pas trop ressasser ses idées et se contenter de les démanteler et de se débar'asser des restes.

Il commença à lentement à se déshabiller....décidément, il détestait les chemises, il s'était forcé car c'était une sortie et parce qu'on lui avait souvent reproché sa manie de ne faire qu'enchainer les T-shirt et les polos, mais en même temps, logique si il n'aimait pas les chemises, il en avait mis une il avait fait sa BA de l'année et Basta, il ne fallait plus trop luii en demander à ce sujet !

Il soupira en finissant de la déboutonner puis passa au reste, retirant le boxer et les chaussettes, se retoruvant alors complètement dénudé, avnt de se dire qu'il aurait peut être du prendre une bande dessinée pour lire dans son bain, oui, lui aussi lisait dans son bain, il s'approcha de a porte et l'ouvrit brusquement, dans le but de bse dépêcher, il avait entre temps profité de la salle de bain pour se raser, car le style barbe de trois jours, c'est bien, mais ça finit par gonfler un peu, et c'était donc rasé de près qu'il avait ouvert ouvert la porte, ça ne durerait pas, la nature de sa pilosité reprendrait les droits, mais bon....

Mais comme un papillon devant la lumière, il voit Hitomi, le regard dans sa direction. Heu ouais, bon....elle veut quoi ?

« Un problème Hitomi ? »

Et en attendant la réponse, il alluma le couloir pour se diriger vers sa chambre, toujours en sifflotant, ah bah ça, siffler, il aime et pas qu'un peu !  Voir Gabriel qui n'est ni en train de siffloter ni en train de chantonner, c'ezst un peu comme voir une tourterelle qui ne roucoule pas, ce n'est pas normal !

Il sourit sur le retour et se contente d'entrer dans la salle de bain pour couper l'eau avant de ressortir, au final, il avait oublié sa bande dessinnée sur le lit !  C'est donc un véritable défilé de sa personne nue qu'il expose sans y penser, estimant que, puisq'elle l'avait déjà vu nu, il n'avait plus besoin de s'emmerder avec la pudeur, et en un sens, cela lui simplifiait drolement les choses ! Le tout étant d'aviter de sortir avec la gaule, car ça, c'était moins sympatoche et ça signnifiait qu'il avait une idée derrière la tête....


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