Death Blue Screen [PV Ulrique Chevalier]

Voodoo était chez elle, en train de surfer tranquillement sur le net quand subitement l'écran afficha un écran bleu, LE fameux écran bleu, la bête noire, le cauchemar de tout utilisateur lambda d'un PC de bureau.

A problem has been detected and windows has been shut down to prevent damage to your computer.

Suivi par une série de 0 et de lettres, le tout entre parenthèses, qui était un code correspondant au type d'erreur survenu ; avec ça elle n'était pas plus avancée... Qu'à cela ne tienne : elle mit le PC hors-tension et redémarra la bécane. Bien sûr, un message apparaît du style "Windows ne s'est pas fermé correctement bla bla bla..." ; elle a alors le choix entre redémarrer Windows en mode normal ou en mode sans échec. Elle opta pour la seconde possibilité.

Puis elle choisit de restaurer le système : elle prit le dernier point de restauration (qui datait de la veille) et lança l'opération. Le temps qu'elle se déclenchât, elle se fit un café et revint vers son PC : ok, ça a bien fonctionné !

Redémarrage du PC en mode normal : check. Affichage de son fond d'écran habituel (la galaxie d'Andromède) : check. Elle fit un "yes !" vigoureux et s'apprêtait à lancer la connexion quand paf ! Le Death Blue Screen refit son apparition !

- OH NON !

Le même message à la con mais le code d'erreur était différent cette fois (bien qu'elle n'en fut pas sûre à 100%). Le visage de Voodoo se crispa : ouh, qu'elle avait horreur de ça !...

(Dix minutes plus tard)

A problem has been detected and windows has been shut down to...

- RHAAAAA, J'EN AI MAAAAAAARRE !!!!

Son hurlement retentit à travers son appartement, à travers l'immeuble en fait. Ses voisins l'entendirent sûrement (quoique la plupart étaient au boulot ; il y avait bien un retraité mais il était sourd comme un pot) mais elle n'en avait rien à foutre. Dix minutes qu'elle s'escrimait sur cette p$#@ù% de machine pour la faire fonctionner normalement et toujours cet écran bleu qui revenait à la charge comme une mouche agaçante dont on ne parvenait pas à se débarrasser.
Voodoo était capable de tordre des barres de fer comme si c'était de la guimauve, de courir aussi vite qu'une antilope, de lire dans les pensées et de se métamorphoser mais dans ce domaine, elle était impuissante.

Elle sentit en elle monter une fureur comme elle en éprouvait rarement. Elle tapa contre le mur, y laissant l'empreinte de son poing : c'était ça ou elle fracassait l'écran ou encore l'unité centrale mais dans un cas comme dans l'autre ça n'aurait pas arrangé son problème.

Soupirant, elle se résigna à appeler un dépanneur informatique. Fouillant son courrier, elle retrouva un tract qu'elle avait reçu quelques semaines plus tôt : "Dépannage Chevalier - Intervention à domicile". Elle composa le numéro et au bout de la ligne quelqu'un décrocha :

- Ouais bonjour, j'ai un problème avec ma bécane... Ouais le Death Blue Screen... Vous pouvez passer aujourd'hui ? Super !... Vers deux heures ? Parfait !... Mon adresse est... Au revoir, à tout à l'heure...

Elle raccrocha. La voix au bout du fil était masculine. Pour autant qu'elle en savait l'informatique était rarement un truc de nana... Pour se détendre et passer le temps, elle fit un peu de rangement, masquant au passage l'empreinte de son poing avec un poster représentant deux loups blancs en train de courir à travers la steppe glacée, alla faire quelques courses et une fois rentrée écouta un peu de musique. Quand l'heure vint, quelqu'un sonna à sa porte : sûrement son Sauveur !

le cœur battant, elle ouvrit la porte...

Il devait être environ 10h quand le téléphone portable d'Ulrique sonne. Le hasard fessant bien les choses il s'agit de l'inter-cour, lui permettant ainsi de répondre à la place du traditionnel répondeur. Comme le numéro inconnu le suggérait il s'agit d'un appel de détresse d'une utilisatrice face au fameux BSoD, célèbre message d'erreur interne du système le plus utiliser au monde ... Pour le meilleur comme pour le pire.

Rapidement, Ulrique comprend que la chose est suffisamment grave pour nécessiter son déplacement, l'ordinateur ne revenant pas de lui-même dans le droit chemin après l'usage du traitement de premier secoure, AKA "restauration du système". En quelques mots le rendez-vous est pris pour 14h quelque part dans les quartiers résidentiels de Seikusu.

C'est devant un immeuble parmi d'autres que le taxi le dépose à l'adresse convenue. Profitant de la sortie d'un homme asse âgée il monte les étages en sautant l'étape interphone pour terminer son trajet devant la porte de l'appartement. Il fait alors raisonner le carions annoncent sa présence à l'occupante des lieux, à l'heure convenue à quelques minutes près.

Ni l'un ni l'autre ne s'attendent probablement à ce qu'il y a derrière la porte qui les séparant encore. Priscilla ce retrouve nez à nez avec ... Une poitrine. La jeune femme devra regarder vers le haut pour apercevoir le visage de son "sauveur", coupé par l'encadrement de la porte. Une fois la surprise de taille passer, elle s'intéressera sans doute au reste de cette personne. Une veste toute simple noire laissant deviner un physique avantageux, un t-shirt rouge qu'elle peut apercevoir à travers la fermeture ouverte de la veste, un jean lui aussi très simple et suffisamment ajusté pour sous-entendre des jambes plaisantes. Une simple sacoche d'ordinateur complète le tout, accompagné d'une vague odeur un peu étrange ...

Côté couloir, Ulrique a lui aussi une vu plongeante sur la poitrine de l'occupante. Et il y a largement de quoi regarder, mais il n'est pas là pour mater. Il finit par se pencher un peu pour pouvoir observer la jeune fille en entier, ne pouvant s'empêcher d'apprécier la vu de l'ensemble qui se trouve être plaisant à regarder.

Hem ... Bonjour, Priscilla Kitaen c'est bien ici ?

Quand Voodoo ouvrit la porte, la première chose qu'elle vit fut du rouge et du noir ou pour être exact un T-Shirt rouge et une veste noire... Elle leva la tête et vit le visage d'un jeune homme aux traits occidentaux, à la chevelure brune et aux yeux bleus. Les yeux écarquillés, elle recula un peu pour mieux contempler le gaillard : il était tellement grand qu'il occupait tout l'encadrement de la porte, ne laissant nullement entrer la lumière du jour qui venait par derrière lui.
Voodoo en avait déjà vu des types grands mais de cette taille là, jamais ! Le terme "armoire à glace" semblait avoir été fait pour lui car il était aussi large que haut. Pas le genre de type qu'on allait emmerder dans la rue !

- Hem ... Bonjour, Priscilla Kitaen c'est bien ici ?
- Euh ouais bonjour... Vous êtes le dépanneur ?!

Le son de sa voix trahissait son incrédulité : elle avait cru que c'était un type qui s'était trompé d'adresse ou encore que ses copines du Dahlia Noir lui avaient envoyé un beau mec, genre chippendale pour la "divertir" (l'humour féminin n'était pas toujours aussi relevé que le masculin...) mais non, elle avait bien devant elle le type qu'elle avait appelé tout à l'heure et qui venait réparer son ordinateur.

- Bon ben entrez...

Elle s'effaça pour le laisser passer, lui désignant le porte-manteau, afin qu'il se débarrasse, puis le "malade". Elle ne lui décrivit pas les "symptômes" vu qu'il les lui avait déjà dit par téléphone. Pendant qu'il s'installait devant sa bécane, elle l'observa avec un certain amusement : elle s'était attendue à voir une sorte de "nerd" binoclard et maigrichon, avec un T-Shirt "Starwars" sur le dos et non pas un grand malabar qui avait l'air de passer plus de temps dans les salles de musculation que devant un PC. Comme quoi, il ne fallait jamais se fier aux apparences...
Pourtant, il y avait autre chose chez lui, en lui : elle pouvait le sentir grâce à son "instinct". Elle ne savait pas ce que c'était mais cela l'intriguait... Elle demanda :

- Vous voulez un café ?

Oui c'est moi, je sais ça surprend à chaque fois.

Pour une raison ou pour une autre, sa cliente lui laisse une impression ... Étrange. Ce genre de sensation inexplicable, similaire à ce qu'il ressentait avec ses parents tout en aillant rien à voir en même temps. Il met d'ailleurs un petit instant avant de réagir quand la jeune femme s'écarte pour lui livrer le passage, intriguer par cette ... Aura ? Odeur ? Autre truc qui n'entre pas dans son dictionnaire ?

Il entre finalement, baissant la tête pour passer sous le chambranle plus bas que lui. Sa veste termine sa route sur le porte manteau désigné où elle masque probablement le manteau de Priscilla s'il existe. Il s'installe devant son "malade" alors que la danseuse de la nuit lui propose un café qu'il accepte avec un grand sourire en espérant qu'il sera meilleur que celui du distributeur du Lycée.

Alors qu'elle s'occupe de sa machine à café, Ulrique démarre la machine récalcitrante et semble rester là à observer l'écran comme si d'un coup la marche à suivre allait y apparaître en lieu et place du logo "Windows Vista". La réalité est tout autre alors que pendant que les circuits se mettent en route, le jeune homme observe l'intimité de l'appareil sans aucune pudeur, examinant le ballait des 0 et des 1 au coeur de la mémoire centrale, là où toute chose prend vie avant d'être représentée d'une façon ou d'une autre à l'écran.

La procédure de boot ne lui apprend rien de particulier, a priori le matériel se comporte comme prévu par le fabriquant. Le bureau fini par apparaître parée d'une vue au télescope de ce qui ressemble à une galaxie. Laquelle, aucune idée. L'ensemble est asse classique et un petit tour dans le menu des applications lui apprend finalement pas grand-chose de plus. Pas de bizarrerie du style double antivirus ou multiple firewall, de ce côté-là tout semble aller pour le mieux comme il s'en doutait.

La propriétaire revient avec son café et l'impression non identifiée qu'elle produit sur lui, l'arrêtant un instant dans sa lancé quand elle détourne son attention. Puis finalement il provoque le dysfonctionnement en lancent le navigateur. Comme on s'en doute, le fameux écran bleu fait son apparition presque immédiatement, mais ce n'est finalement pas lui qu'Ulrique regarde vraiment.

Peu de gens soupçonne à quoi peut ressembler ce genre d'erreur "vu de l'intérieur", c'est comme un château de carte dont chaque élément à une importance et sur lequel viens s'appuyer d'autres éléments dans un enchevêtrement indéfinissable. Pour peu qu'un de ses éléments n'ai pas la taille ou la forme voulue à l'instant T, tout ou partie de l'édifice virtuel s'effondre, provocant dans le pire des cas l'arrêt de la machine, dans d'autre un simple message d'erreur que l'on peut souvent tout bêtement ignorer.

Curieusement, les problèmes les plus impressionnants sont souvent les plus simples à résoudre. Remplacer une barrette ou réinstaller un pilote c'est à la portée de n'importe qui, pour peu que l'on diagnostique correctement la panne. Supprimer un message d'erreur est souvent plus embêtant, surtout qu'ils peuvent avoir des causes multiples et variés allant de la simple étourderie de l'utilisateur au logiciel sciemment conçu pour pourrir la vie de ce dernier.

Ce n'est rien de grave, j'en aurais pas pour longtemps.

Effectivement il se contente du bouton "Reset" et de sortir sa propre machine avant de prendre une gorgée de café. Un petit ordinateur portable qui n'a rien de spéciale à première vu. Un 12" comme on en voit régulièrement dans les grandes enseignes d'électronique.

Tandis que le réparateur commençait à s'activer sur l'ordinateur de Voodoo, cette dernière allait préparer le café. Plutôt que de le faire réchauffer, elle choisit d'en refaire un ; d'ailleurs, le reste de café devait dater de la veille, voire de l'avant-veille...
Tandis que la cafetière était en train de s'activer, produisant le son que faisait ses consœurs, répandant son doux arôme à travers la pièce, la mutante observait la progression du travail de M. Chevalier (si elle l'avait bien compris, c'était son nom).

En fait c'était plus lui qu'elle observait que ce qu'il faisait à l'écran : son T-shirt rouge, près du corps, dessinait plus qu'il ne masquait sa prodigieuse musculature et, avec une pointe d'amusement, Voodoo découvrait même des muscles qu'elle n'avait jamais vu auparavant chez un homme (sauf dans les planches anatomiques). Il avait de belles mains, fortes et nerveuses à la fois et qui ne devaient pas manquer de douceur. La jeune femme essaya d'imaginer ces mains ailleurs que sur un clavier, sur le corps d'une beauté endormie par exemple...

Le café était prêt et elle remplit deux tasses. Elle posa l'une d'elles - représentant un dragon chinois - à côté du jeune homme et elle alla s'asseoir non loin de lui, continuant à l'observer à la dérobée, sirotant son café.

Si tout est en proportion chez lui, je n'ose imaginer la taille de son engin...

Elle avait des drôles d'idées en ce moment, des idées roses, des idées érotiques, sans doute déclenchées par la venue de ce gros bébé dans son appartement mais il fallait savoir qu'elle était ainsi depuis quelque temps, depuis sa rencontre avec Saeko, cette lycéenne qui avait su éveiller en elle des sensations inédites...

Ce n'est rien de grave, j'en aurais pas pour longtemps.

La voix du réparateur la fit sortir de sa rêverie : il éteignit le PC puis sortit de son sac un ordinateur portable tout ce qu'il y avait de plus ordinaire. Elle fronça légèrement les sourcils mais ne dit rien, continuant de boire son café.

Au bout d'un moment, elle se leva et alla à la fenêtre : tout était calme dehors et il faisait beau. Des enfants jouaient tranquillement dans la rue et un gros chat paressait à l'ombre d'un arbre, non loin de là où elle se trouvait.

Elle revint sur le théâtre des opérations, s'efforçant de suivre la suite des évènements.

Quand on croise Ulrique dans la rue avec sa veste, on le décrit aisément comme quelqu'un d'imposant, surtout quand on le compare à un objet habituel de la vie courante ... Comme la porte d'entrée de la strip-teaseuse par exemple. Typiquement le genre que l'on ne va pas emmerder. Ça reste valable quand il est uniquement en t-shirt bien-sur, mais disons que ce dernier à plus facilement tendance à attiser l'envie et/ou la jalousie. Il semblerait que ça attire le regard de la jeune fille en tout cas, Ulrique aillant aperçu ses coups d'oeil alors que l'odeur du café ce repend dans l'appartement.

Ça peut être aussi sa fragrance naturelle particulière, mélange canin et réptilien atypique additionné d'une odeur d'orage que l'humain lambda ne capte pas. Mais y a-t-il vraiment des humains dans cette habitation, de part est d'autre la question reste peut-être sans réponse. L'impression étrange que lui laisse Voodoo persiste quand elle dépose la tasse de café près de lui. Un mug plutôt sympa, mais terriblement banale, représentent l'un des symboles les plus répandus d'Asie ... Qui ne lui ressemble pas du tout d'ailleurs, bien qu'il soit dans certaine légende cousin.

Quoi qu'il en soit il sirote le liquide noir alors que son outil de travail démarre tranquillement. En lieu et place de l'habituelle écran représentant une barre de progression et la célèbre fenêtre américaine c'est un logo montrent une sourie entourée d'un cercle dans lequel viens s'imbriquer 3 autres ronds. Manifestement il ne s'agit pas du bon vieux système de Bill Gates, pas plus d'un OS à pomme. Non, l'écran qui accueils le dépanneur lui montre son ami XFCE la sourie, mais finalement ... Es que c'est vraiment ça qui intéresse l'occupante des lieux ?

Opération de routine, un petit tour sur google.jp et sur le site du fabricant de composant réseau, rien de compliqué et palpitant. Ça lui laisse le temps d'observer sa cliente qui finit par lui tourner le dos, observant la vue que lui offre sa fenêtre. Comme la machine n'a pas besoin de lui pour le téléchargement en cours, il peut se permettre de profiter un peu non ?

Brune, plutôt grande, le genre de silhouette élancée qui donne des idées accompagnées d'une peau légèrement bronzée, tout juste ce qu'il faut pour laisser flotter des pensées semblables à celle de Priscilla dans l'esprit du jeune homme. Elle le trouve d'ailleurs en train de l'observer quand elle ce retourne à nouveau vers lui. Ça sera peut-être une compensation au fait que le problème sera a priori rapidement résolue, en tout cas il lui faut une bonne seconde pour détourner son regard de la zone la plus voyante de la jeune femme, son buste.

Hem ... Oui j'aurai le pilote dans quelques minutes.

Es que leurs pensées en resteront ou verront-elles le jour dans la réalité ? Il ne tient qu'a eu d'en décider ...

L'écran du portable du réparateur était différent de ce qu'elle avait jusqu'ici (mais il fallait bien avouer qu'elle n'y connaissait pas grand chose en informatique, écran, et tout le tralala) : pas de logo Windows mais un symbole des plus étranges. La mutante se souvint que les passionnés d'informatique (les vrais, attention) avaient tendance à conchier tout ce qui avait un rapport de près ou de lui à l'entreprise de Bill Gates, préférant des systèmes d'exploitation moins commercialisés mais tout aussi efficace (sinon plus) que Windows.

Tandis qu'elle regardait dehors, elle sentit le poids du regard du jeune homme sur elle : il avait sans nul doute remarqué qu'elle était en train de l'observer alors qu'il examinait sa machine et maintenant qu'il semblait avoir trouvé la solution au problème, il avait tout le temps de la "mater".

Elle se retourna et croisa son regard ; elle n'avait pas vraiment besoin de se concentrer sur ses pensées pour savoir qu'elle lui plaisait : tout comme les animaux, les humains émettaient des signaux subtils qui étaient dirigés sur un(e) partenaire potentiel(le). Cependant, à la différence des animaux, ces mêmes humains n'arrivaient pas, ou n'arrivaient plus, à les capter correctement : leurs sens, ainsi que leur instinct, étaient en quelque sorte amoindris. Voodoo n'avait pas ce problème et un petit quelque chose lui disait qu'il en était de même pour ce gros bébé.

Hem ... Oui j'aurai le pilote dans quelques minutes.

Elle ne dit rien, hocha la tête et s'avança vers lui, réduisant la distance qui les séparait. Lorsqu'elle fut à sa hauteur, elle lui demanda d'une voix sourde :

- Vous voulez encore du café ou vous désirez autre chose ?...

Elle avança une main fine et nerveuse et la posa sur l'une des épaules massives, exerçant une légère pression sur elle, comme une caresse... Elle descendit sa main plus bas, en direction du biceps et le tâta : comme il était dur ! Voodoo sentit une douce chaleur naître au creux de ses reins...

Certaines femmes auraient mal pris d'être aussi ouvertement observé par un simple technicien. Entre dans cette catégorie les lesbiennes bien-sûr, mais aussi certaine bourgeoise ou d'autre fille qui « se la pète ». Mais manifestement ce n'est pas le cas de la cliente d'Ulrique qui ne se formalise pas de son regard, bien au contraire.

Le jeune "homme" n'a rien d'un télépathe (du moins actuellement), ce n'est pas plus un sorcier rose et encore moins un séducteur professionnel qui ne fait que ça de sa vie. Mais comme ont le dit, il y a des signes qui ne trompent pas. Et ses mêmes signes attirent l'attention d'Ulrique quand Voodoo s'approche de lui en hochant la tête sans rien dire. Elle avait d'ailleurs eu une moue contrariée quand il lui avait annoncé que la panne serait rapidement réglée. Si ses conclusions sont exactes, l'intérêt et réciproque entre les deux protagonistes.

D'une façon a priori anodine, elle finit par poser sa main sur son épaule en lui demandant s'il voulait un autre café. Toute proportion gardée, sur une photo on aurait pu dire qu'il s'agissait d'une main d'enfant sur une épaule d'adulte, il n'en est évidemment rien mais l'image est frappante. Un léger frisson accueil la pression toute aussi légère que cette main exerce sur lui, elle aurait d'ailleurs pu s'appuyer franchement il n'aurait pas plus bougé d'un bloc de béton. Mais ici n'est pas la volonté de la jeune mutante probablement

Le premier contacte semble la satisfaire et elle poursuit l'expérience en laissant glisser ses doigts sur le tissu, lissent au passage la manche courte qui laisse deviner plus clairement les courbes qu'elle cache. Finalement les 2 peaux se rencontre au milieu du bras, déclenchant à nouveau une légère réaction musculaire. Voodoo profite du contacte pour tester la marchandise, rencontrant une résistance qui confirme qu'il n'y aucune trace de silicone au coeur de la masse de chaire. Le biceps est aussi dur que l'acier, ne laissant que très peu s'enfoncer les ongles de la jeune femme. Mais contrairement au métal, il est chaud. Un peu plus de 38°C, plus que la moyenne humaine. Mais il n'y a peut-être plus de doute à ce sujet.

Jusque-là, le "gros nounours" n'a pas bougé, laissant à la strip-teaseuse la joie de constater qu'il est bien réel. Mais la contraction de l'objet de la curiosité de la jeune femme lui écarte les doigts pour permettre le gonflement naturel de l'organe quand Ulrique exerce quelques pressions sur son clavier. De façon similaire à la mutante divers mécanismes se mettent en route dans l'organisme du dragon, réveillant hormones et instincts pouvant se révéler utiles.

Ça dépend de ce que vous avez à me proposer, une suggestion ?

La porte est grande ouverte, Voodoo a le choix d'ignorer cette opportunité d'aller plus loin ou d'au contraire ... Suivre ses envies. Attendant une réponse, il pose ses yeux sur ceux de la jeune femme avec un regard plein d'envie.

Si Ulrique était satisfait de la palpation musculaire de Voodoo, il n'en montrait rien, se contentant de rester tranquillement assis sur la chaise, sa main tapotant quelques touches du clavier, regardant la mutante d'un air placide (ou du moins d'un air qu'elle pensait placide). Si son attitude n'encourageait pas la jeune femme à poursuivre, elle ne la décourageait pas non plus. Visiblement, il voulait savoir jusqu'où elle voulait aller...

Ça dépend de ce que vous avez à me proposer, une suggestion ?
Eh bien...

Elle se passa une langue gourmande sur ses lèvres : l'odeur étrange du jeune homme venait de s'amplifier subitement et Voodoo trouva cette fragrance particulièrement excitante. Si elle avait encore quelques doutes quant à ses origines spéciales, ils venaient d'être balayés ; bien sûr, elle ne savait pas ce qu'il était vraiment au juste (et comment l'aurait-elle pu, il venait de Terra et la danseuse ne connaissait pas du tout cet endroit, ainsi que les créatures qui y vivaient) mais ils avaient la même chose en commun : tous deux tenaient plus de l'animal que de l'humain
En outre, elle sentait également que cette apparence en cachait une autre ; elle n'en était pas sûre mais il y avait quelque chose de reptilien en lui, ou tout au moins quelque chose d'approchant.

Elle posa ses deux mains sur les épaules massives du réparateur, pencha son visage vers le sien et l'embrassa sur le front :

- Je peux vous proposer ceci mais ce n'est peut être pas assez corsé pour vous...

Elle descendit plus bas, déposant un baiser sur une des joues :

- C'est mieux non ? Mais je pense que ce n'est pas encore tout à fait ça...

De la joue, elle passa à sa bouche, y déposant un doux baiser, à peine une légère pression de ses lèvres contre les siennes.

- Hum, je pense avoir trouvé ce qu'il vous faut...

Un nouveau baiser mais plus appuyé cette fois, mordillant sa lèvre inférieure, la léchant d'un petit coup de langue. Pendant ce temps là, ses mains se promenaient sur le torse musclé du jeune homme...

Voodoo est-elle une gourmande ? Ça en a tout l'air du moins quand elle passe la langue sur ses lèvres comme si elle envisageait de le croquer comme une sucrerie. En tout cas elle ne se fait pas priver pour saisir sa chance quand Ulrique lui tend la perche.

La danseuse vient donc s'appuyer contre ses larges épaules qui soutiennent son poids sans bouger d'un millimètre. En guise de réponse silencieuse il pose à son tour ses larges mains sur le corps de celle avec qui il risque de passer un bon moment. À son tour il prend le temps de découvrir le corps de Voodoo, c'est de bonne guère non ? Il a d'ailleurs pendant quelques instants une vue imprenable sur la poitrine de cette dernière qui, il faut bien le dire, ont largement de ce qu'il faut pour combler n'importe qui.

Rapidement cette vue est remplacée par les yeux de Voodoo dont le bleu lagon complète bien celui des yeux d'Ulrique. Que ce soit lié ou non, l'impression étrange qu'elle lui laisse s'amplifie en lui confirment une bonne fois pour toutes que la jeune femme n'est pas plus humaine que lui. Ce qu'elle est, c'est une autre histoire ... Mais au fond, ils s'en tapent l'un comme l'autre.

C'est mieux non ? Mais je pense que ce n'est pas encore tout à fait ça...

Je suis sûr que tu as mieux à proposer.

Au fur et à mesure que la bouche de Voodoo descend à la découverte des détails du visage d'Ulrique, ce dernier écarte ses mains l'une de l'autre. La droite part exploré le fessier de son amante en tâtent sans vergogne ce qui se trouve sous le tissu tandis que la gauche remonte en distillent ses caresses le long de la colonne vertébrale jusqu'à se perdre entre les omoplates.

Les choses s'accélèrent quand les lèvres se trouvent enfin, la réaction est immédiate au doux contacte du premier baisée. Les deux mains du "géant" reviennent se mettre face à fasse, séparée par les cotes qu'il pourrait sans doute briser, du moins dans le cas d'une humaine pure jus. Le reste du corps d'Ulrique est resté immobile jusque-là, laissant tout le loisir à la streap-teaseuse d'observer et tester son partenaire.

Mais quand les choses s'amorcent pour de bon, il est temps de changer quelque peu de position. Sans rompre le baisser fougueux de Voodoo auquel il répond avec la même force, il la soulève comme si elle ne pesait rien, la déposent à califourchon sur ses jambes avant de partir à l'assaut de l'imposante poitrine. Il y a sans doute peu de main capable d'en contenir autant, aussi ça doit être une surprise pour le jeune femme de le sentir soupeser doucement les mamelons à pleine main, un dans chacune.

Bien évidemment, ce n'est pas la seule réaction du jeune homme. En temps normal, son boxer noir est déjà tendu plus que de raison pour pouvoir habiller les hanches d'Ulrique, difficile en effet d'imaginer un tel gabarit sans les jambes et hanches capables de le soutenir et il va de soit qu'il est compliqué de trouver la bonne taille de sous-vêtement en magasin. L'épreuve et rude pour les coutures du synthétique quand la pression à l'intérieur grandie, retenue pour l'instant par le jean encore en place. Ce dernier se pare d'ailleurs d'une bosse de belle taille sous la poussé de l'organe qui envahit l'espace disponible, déformant la fermeture que Voodoo ne peut probablement ignorer.

Le coeur accélère sa cadence alors que la température monte. Pendant ce temps la langue du français vient rendre visite à celle de l'américaine, s'invitant dans l'espace buccale autant pour entamer la danse que pour goûter ce nouvel environnement. Difficile maintenant de faire machine arrière dans cet après-midi qui s'annonce dorénavant comme très ... Intéressante.

Quand la mutante avait commencé son chaste baiser sur le front du réparateur, ce dernier était quelque peu sorti de son immobilité : une de ses mains alla explorer ses fesses tandis que l'autre caressait son dos. Quand elle s'enhardit, il fit de même, la soulevant et la posant sur ses genoux, comme si elle était une fillette. Quant ses mains se posèrent sur sa poitrine, elle eut un frisson accompagné d'un gémissement de plaisir : ses paluches étaient tellement grandes qu'elles englobaient totalement chacun de ses seins lourds.

Son entrejambe s'humidifia et tout son corps fut parcouru d'une onde de chaleur. Ses mains fines soulevèrent le T-shirt du géant et elle poussa un sifflement admiratif : il était vraiment taillé comme un body-builder, chacun de ses muscles ses dessinant avec une précision anatomique. Elle posa ses mains sur les pectoraux avant de descendre plus bas, frôlant les grosses bosses des abdominaux qui étaient, comme le reste, aussi durs que de l'acier.

Mais ce n'était pas cette "dureté" qui intéressait Voodoo... Ses sens l'informèrent que cet homme ressentait la même excitation qu'elle éprouvait en ce moment même ; baissant le regard, elle vit une grosse bosse déformer son jeans et la danseuse sentit son appétit croître pour ce beau mâle.

Elle se leva et le prit par la main, les conduisant tous deux vers sa chambre. Une fois arrivés, elle s'assit sur le lit, enleva son haut, dévoilant son imposante poitrine puis elle enleva ses chaussons, son jeans et enfin sa culotte. Après cet effeuillage aussi rapide que fort peu professionnel, elle s'attaqua à Ulrique. Avec une hâte fébrile, elle déboutonna son jeans et le rabattit vers ses genoux. Elle prit un temps pour observer le boxer noir tendu à l'extrême, humant avec délice l'odeur qui s'en échappait, essayant d'imaginer le pilon qui se dissimulait sous le tissu. Elle n'y tint plus et le rabattit à son tour. Elle poussa un second sifflement admiratif tant le réparateur était remarquablement outillé : des grosses testicules, une hampe longue et épaisse, un embout ressemblant à une grosse fraise bien mûre...

Elle se coucha sur le lit et se mit à l'aise, sa tête reposant sur l'oreiller, puis elle tendit les bras vers lui, semblant lui dire "viens !".

Voodoo n'avait que faire des préliminaires : la simple vue de ce gros bébé l'avait déjà excité et maintenant qu'elle voyait mieux sa "marchandise", elle avait le corps en feu et c'était Ulrique qui allait l'éteindre avec sa grosse lance...

L'atmosphère s'échauffe de plus en plus rapidement, comme en proie au brasier ardent qui enflamme les deux bassins proches, mais encore séparés par leurs prisons de tissus respectives. D'après ce qu'il sent dans ses mains, les 2 imposantes masses de chaires que la vie a offerte à Voodoo sont entièrement vrais et donc encore plus excitante. Il ne peut s'empêcher de les tâter tout en massant les pointes de chaire au bout des obus entre 2 doigts comme pour faire monter encore l'excitation de la mutante si cela est encore possible.

Il doit cependant arrêter son petit jeu, au moins le temps que son t-shirt lui soit retiré pour dévoiler ce qu'il peinait de toute façon à cacher. La découverte semble valoir le coup du point de vue de son amante qui caresse son torse du bout des doigts, testant au passage la rigidité de chaque bosses formés par les muscles sous la peau. Assurément, Ulrique incarne la force brute dans ses moments là, déchaînant sans doute l'imagination de la danseuse.

Elle n'est d'ailleurs pas la seule à voir son corps réclamer plus, la pression continue de monter dans le jean d'Ulrique dont l'inconfort écrase presque douloureusement sa virilité qui ne peut s'étendre à son aise, faute de place. C'est dans ses sithuations là que les mots deviennent inutiles, Voodoo se levant pour le guider dans un endroit plus adapté que la chaise devant l'ordinateur.

À peine arrivée dans la chambre qui servira de nouveau théâtre à leur ébats, la mutante se met en devoir de retirer tout le tissu qu'elle porte et qui risque de gêner la suite des événements. Ulrique se montre nettement moins rapide dans l'opération, car dans intervalle il ne peut que se débarrasser de ses chaussures et chaussettes. Pour sa défense il se montre très intéressé par le spectacle de la poitrine en mouvement de son amante qui lui donne une distraction des plus adéquate en cet instant.

C'est un mal pour un bien, car ça conserve jusqu'au bout la surprise du contenu du pantalon toujours en place pour Voodoo qui se fait un plaisir de libérer la virilité comprimer qui l'intéresse. Elle n'a d'ailleurs aucun mal à faire sauter les boutons gêneurs qui de toute façon avaient toutes les peines du monde à soutenir la tension que la nature de l'événement leur fait subir. Le gain d'espace ainsi généré provoque un gémissement de soulagement de la part d'Ulrique qui malgré tout se retrouve très vite à l'étroit dans son boxer noir outrageusement déformer par ce qui l'habite.

L'engin occupe rapidement tout l'espace en ce gorgeant du sang brûlant poussé par le coeur qui bat à un rythme soutenu. L'odeur désagréable du synthétique tendu à se rompre ce retrouve rapidement couverte par une autre nettement plus puissante, émanation de tout l'effet que Voodoo provoque sur le jeune homme. Mêlant la force de l'alpha canin à la puissance des dragons qui lui ont légué leur sang, c'est plus que suffisant pour raviver l'urgence qui habite la mutante qui descend cette dernière barrière entre elle et l'objet de ses désires.

Un nouveau sifflement meuble le silence qui s'était instauré quand elle découvre l'ampleur de la chose. Elle s'était demandée si tout était en proportion chez Ulrique ... Manifestement oui, car si avec ses 130 Kgs il pouvait rabattre le caquet à beaucoup de pseudo sportif, son entrejambe écrase facilement ce qui se vante d'être des "étalons". Beaucoup de ses vantards comparent sans complexe leurs engins avec un manche de pioche, lui il ne dit rien à ce sujet et pour cause. Les manches les plus épais que l'on trouve dans le commerce couleraient aisément à l'intérieur de sa colonne de chaire sans la remplir. Mais une telle démesure n'est là que pour soutenir la longueur hors norme de la chose qui nécessite pour sa mesure un triple décimètre. Pour résumer en un mot, impressionnant.

Malgré cela, ça ne semble pas refroidir Voodoo, peut-être même le contraire allez savoir. Elle s'installe confortablement en une pause aguicheuse qui incite Ulrique à la rejoindre au plus tôt. Mais plutôt que de s'allonger bêtement sur le lit il se contente de se pencher sur la jeune femme, posant les deux bras de chaque côté des hanches pour y prendre appuis. Visiblement il n'est pas décidé à la satisfaire tout de suite.

La grotte aux plaisirs s'exhibe sans complexe sous son nez, lui permettent d'observer le fait qu'elle n'attend plus que lui. Il se penche un peu plus sur l'endroit, suffisamment pour passer sa langue sur la fente. Il se laisse guider par son instinct qui lui commande d'explorer l'endroit du bout de son appendice buccal, poussant un peu plus fort sur le bouton à jouissance de Voodoo dès qu'il passe dessus, guettant ses réactions.

Comme elle s'y était un peu attendue, Ulrique se mit à titiller avec sa langue le clitoris de Voodoo. Bon, ce n'est pas qu'elle appréciait ce genre d'attentions mais elle n'en avait pas spécialement besoin vu qu'il lui suffisait de pas grand chose pour devenir excitée, la simple vue de ce gigantesque gaillard l'ayant mis à la bouche.

A vrai dire, ce n'était pas spécialement la musculature développée d'Ulrique qui l'avait mise en transe (comme disait une copine du Dahlia Noir : "les mecs, ils ne baisent pas avec leurs muscles !), pas plus que la taille prodigieuse de son mandrin (comme l'avait affirmé une autre copine du Dahlia Noir : "ce n'est pas forcément la taille qui compte. Et puis vaut mieux une petite et courageuse qu'une grande et paresseuse."). C'étaient tout simplement son gabarit en général et ses mains en particuliers : la mutante avait l'impression d'être une petite chose fragile, qu'il fallait manier avec délicatesse, face à ce géant.

Bien entendu, elle était loin d'être fragile et elle n'avait nullement envie qu'il se montre trop délicat avec elle, bien au contraire ! Elle désirait qu'il se montre un peu brutal, qu'il la prenne avec force... Depuis que Saeko lui avait fait goûter les plaisirs de la chair, elle appréciait de plus en plus le sexe, tout particulièrement les étreintes un peu bestiales : elle aimait se faire défoncer, sentir une queue lui élargir son orifice, se faire ramoner, pilonner...

De plus, grâce à son pouvoir, elle pouvait faire de même avec un partenaire féminin (comme avec Hitomi à qui elle adorait faire goûter les joies du sexe sauvage).

Mais revenons à Ulrique : avec souplesse, Voodoo leva ses belles jambes, pivota son corps et se mit sur le ventre, de manière à présenter à son partenaire son arrière-train. C'était sa position préférée : elle aimait quand un homme lui faisait l'amour (encore qu'elle préférait le terme "baiser") en la prenant par derrière, comme les animaux. Du reste, Voodoo tenait plus de l'animal que de l'humaine par bien des côtés...

Avec deux doigts, elle écarta les lèvres de sa vulve, jetant un regard encourageant au géant...

Ulrique s'en doutait un peu, mais la réaction de Voodoo ne fait que confirmer ce qu'il pensait avec une invitation des plus clairs. Il n'a que le temps apprécier l'humidité et la saveur particulière de la jeune fille avant qu'elle ne change de position, montrant sans équivoque ce qu'elle désirait immédiatement. Pas besoin de sortir d'une grande école pour comprendre le message.

S'il n'a finalement que peu d'expérience, il en sait suffisamment pour comprendre qu'elle est de toute façon on ne peut plus prête pour accueillir ce qui semble être l'objet de ses désires. Un sourire qui peut passer pour carnassier se dessine sur son visage quand il vient poser ses mains sur les hanches de la mutante, tirant un peu dessus pour lui faire comprendre ses propres désires alors que le lit grince sous son poids conséquent.

Compte tenu de leur taille respective, il l'oblige à relever ses hanches pour qu'elle se mette à sa hauteur à genoux, la dominant de tout le reste de sa hauteur qui malgré la position égale plus ou moins celle d'un homme debout. Il la maintien fermement arrière train en l'air quand les 2 sexes se trouvent, la longue hampe venant se frotter le long de la fente ouverte à plusieurs reprises pour en récolter la liqueur abondante qui se mêle à celle qu'il émet lui-même.

Ça doit prodigieusement agacer la mutante sûrement, mais malgré ses éventuelles ruade elle ne peut obliger les choses à se faire, la poigne d'Ulrique étant de la même trempe que celle de Voodoo. Mais sa patience, ou impatience en fonction du point de vue, est finalement récompensé quand l'épaisse lance de chaire entièrement humide de leur fluide vient ce caler contre l'entrée de l'antre inondé de l'américaine.

Il y a bien des façons de gérer la chose, certaine moins bonne que d'autre en fonction de la situation. De la même façon qu'on ne conduit pas une camionnette comme un camion benne, on n'utilise pas organe commun comme on introduit un membre hors norme. Ulrique opte pour une poussé lente mais continu dans la gaine étroite qui a sans doute rarement été obligée de s'ouvrir comme aujourd'hui.

Centimètre par centimètre, le puissant bélier gonflé de sang force les chaires sensibles en imposant son épaisseur peu commune à l'étui trempé dans lequel il progresse sans faiblir. Ce n'est qu'au bout de longues secondes qu'il vient buter contre l'utérus qui marque le fond du passage dilaté de son encombrante présence. Il reste ainsi quelques instants, le gland confortablement lové contre le fond du passage dont il prend le temps apprécier la qualité.

Ses instants d'immobilité laisse le temps à Voodoo de découvrir la scène qui se joue entre ses jambes toujours fermement maintenue par les larges mains d'Ulrique. Malgré le fait qu'il soit au fond d'elle, son mandrin est loin d'avoir trouvé la place d'entrer entièrement dans l'intimité de la mutante, comme un glaive ne trouve pas place dans le fourreau d'une dague. Cela explique en partie les précautions que le géant a prises pour cette première pénétration quitte à frustrer grandement sa partenaire du moment.

Pendant toute l'opération il n'a pas cessé d'observer les réactions de sa partenaire, guettant le moindre signe de gène dû à sa présence alors que pour sa part les gémissements qu'il émet faiblement n'exprime que le plaisir et l'envie de poursuivre leur danse. Ce qui est sur c'est que les mouvements suivants qu'il s'apprête à amorcer s'annonce nettement plus rude, peut-être enfin ce qu'attends Voodoo de son compagnon d'un moment.

Prête ?

Il était clair qu'il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que Voodoo désirait se faire défoncer (vu la taille de l'engin d'Ulrique, c'était le mot qui semblait le plus approprié). Le géant posa ses grosses paluches sur les hanches de la mutante et cette dernière sentit un frémissement passer à travers tout son corps. Puis elle sentit le bout de son pénis frotter contre sa vulve ouverte et Voodoo n'eut qu'une seule hâte : qu'il se dépêchât de la pénétrer !

Quoique... Cette titillation de son intimité, avant le passage à l'acte lui-même, avait quelque chose d'excitant ; l'antre de la danseuse s'humidifia davantage et une douce torpeur l'envahit ; se mettant à ronronner, comme le font les chattes, elle attendit que son partenaire passât à la vitesse supérieure.

Ce qui finit par arriver : le réparateur en informatique commença à introduire sa "fiche" dans la "prise" de Voodoo ; il s'y prit lentement, délicatement tant son engin était prodigieux et qu'il avait peur de lui faire mal avec. Elle se mit à pousser une sorte de miaulement tout le long de la progression d'Ulrique au sein de sa grotte. Qu'elle était grosse ! Qu'elle était dure ! Nul doute qu'elle allait prendre son pied avec un tel outil...

Elle poussa un petit cri de douleur quand il déchira son hymen : même si elle avait perdu sa virginité avec Saeko, la petite membrane s'était reconstitué grâce à son pouvoir de régénération. Le petit prix à payer en somme... Cette désagréable sensation s'estompa très rapidement et Voodoo tourna la tête en direction du géant qui demanda :

Prête ?

Elle répondit d'une voix rauque, agrippant les draps de son lit, en préparation à ce qui allait suivre :

Prête !