Le jeune homme observait rapidement la réaction de la jeune femme, ce n’était pourtant pas aussi étrange quand l’on n’y regarde bien. Les Hommes, enfin les êtres humains ne sont pas méchants, mais ils sont égoïstes, enfin pour la majorité d’entre eux. Hors certain d’entre eux considèrent les êtres humains comme des marchandises, car cela les renforce leurs sentiments de toute puissance.
Ils sont jeunes, c’était tout, mais c’était une situation à prendre au sérieux toutefois, il devrait ainsi prendre des mesures une fois ceci fait. Mais elle n’en serait rien sans doute.
Le dieu par contre avait peur pour la jeune elfe, si elle prenait trop cela à cœur, elle risquait de devenir folle. Oui, de nombreux humain avaient fini par sombrer dans la folie parce qu’ils se rendaient compte de la noirceur de l’âme de leurs confrères. Il la suivit donc, espérant que cette expression passe sur le visage de la jeune femme… Mais cela ne semblait pas être le cas, ainsi il allait lui-même lui la tirer de ses pensées. Il passa devant elle avant de poser sa main sur l’épaule de l’elfe, ceci avec délicatesse pour ne pas trop l’effrayer.
- Essayer de ne pas trop y penser, mais si vous voulez vraiment une explication, il faut comprendre une chose. La majorité des hommes aiment les choses rares, la majorité des hommes aiment les femmes, et la majorité des hommes aiment se sentir supérieur aux autres.
Le dieu parlait comme un Homme et c’était sans doute parce qu’il était restait longtemps avec les humains. Trop sans doute aux gouts de certains dieux. Mais il aimait cette vie, parmi les mortelles.
- Je vous demanderais de ne pas trop en vouloir à mon peuple. Nous sommes encore jeunes et nous manquons de maturité. Mais bientôt, je l’espère l’esclavage ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Il repensait encore a la terre, ou certes l’esclavage continuait à être pratiqué dans certain pays, mais ou globalement il avait était interdit. Et ce serait sans doute bientôt le cas dans Terra, tôt ou tard, mais s’il arrivait a ses fins ce seraient sans doute plus tôt que tard. Il se mit à sourire, Taj risquait de lui en vouloir mais bon d’un autre coté.
-Bien, je vous laisse nous guider jusqu'à votre académie si cela ne vous dérange pas. Enfin, si vous acceptez toujours que je vous accompagne.