http://www.youtube.com/watch?v=Fk8qcGOtBFw&feature=relatedCylla
« Je ne pense pas être quelqu’un de bien. Ni quelqu’un de mauvais. Je n’en ai aucune notion. »
Né en 1993 dans les banlieues proprettes d’une France ouverte et bucolique, Cylla ne fut pas quelqu’un qui vécu dans le besoin, ni même dans l’opulence. Maître de ses rêves, de ses ambitions, il fut un élève potable quoiqu’un peu paumé. En effet, sa famille venait tout droit de Nexus. Apeurés par l’ambiance nimbée de violence de cette ville, ses parents quittèrent Nexus deux mois après leur union, pour aller vivre en France. Terre promise ? Peut-être … En tout cas, Cylla ne connut jamais Nexus. Il n’en entendit jamais parler non plus, d’ailleurs. Ses parents apprirent à dissimuler leurs attributs qui faisaient d’eux des créatures mi-animales mi-humaines. Une paire d’oreille peut facilement passer pour fausse, pour une fantaisie comme une autre. Ce ne fut jamais bien éprouvant pour la famille de Cylla de se fondre dans le monde. Paris était, de plus, ville de grandes extravagances : Orlan se posait sous la peau des implants, certains se teignaient de toutes les couleurs leur chevelure, les piercings poussaient et les tatouages traçaient bon gré mal gré … Liberté, liberté ... Seul guide, seul mot. Plus aucune crainte de l'inconnu, exploration totale et sans crainte. Voilà ce que pensaient les parents de Cylla, et ce qu'ils lui ont transmis au passage.
"
L'homme est à inventer chaque jour." , c'est de Sartre, et c'est ce que tu dois faire Cylla. L'habitude tue.Cylla n’entendit donc jamais parler de Nexus. Il grandit dans une atmosphère purement insouciante, coincé entre cours chiants, livres de philosophie, électro, guitare et soirées. Pas bien méchant. Il fut élevé avec douceur et rigidité parfois, comme un enfant normal. Adolescent, il découvrit bien vite les joies liées aux plaisirs charnels, comme il aimait tant le dire. Garçons, filles … Les rencontres étaient vives, incendiaires, comme une bouffée de shit ou une gorgée d’absinthe : l’interdit, la découverte au bout des doigts, puis l’illusion qui glisse le lendemain. Et ça repart … Il fonda un groupe de musique – « Untitled »- qui liait rock et électro. Un groupe qui se voulait devenir célèbre, mais qui stagnait dans les soirées parisiennes, au fond des caves.
Cylla fit sensation grâce à sa paire d’oreille et sa queue, dont il ne se cacha jamais. Cela lui offrit un caractère fantaisiste, qui intrigua, puis charma. Son côté androgyne lui promettait aussi beaucoup de succès, et quelques dérives … Il se questionna souvent sur cette partie de son corps, sans que ses parents ne lui répondent vraiment. Et il apprit à s’en moquer, à s’accepter comme tel. Il avait la sensation innocente qu’il était un cas d’école, unique au monde. Tandis que certains mangas parlaient de nekos, lui en était un. Une fierté. Puis, un jour, le jour de ses 18 ans, ses parents lui apprirent quelque chose. Alors qu’il envisageait de partir étudier dans une école de musique japonaise, pour devenir guitariste professionnel, avec tous les membres de son groupe, ses parents lui avouèrent qu’il restait une maison, pour lui, à Nexus. Ils lui expliquèrent alors le système de liaison entre Seikusu et Nexus, leurs craintes, et toute son histoire. D’où il venait, pourquoi il n’y était plus … il n’en fut pas bouleversé, mais certainement surpris. Même si, maintenant, il pouvait expliquer pourquoi il possédait, juché sur son crâne et en bas de son dos, des attributs animaliers.
Cela fait maintenant un mois qu’il vit au Japon, préparant sa rentrée, jonglant entre rencontres, soirées et concerts. Il vit à Nexus, et apprend à gagner sa vie en se prostituant, de temps en temps, pour remplir son frigo. L’argent des concerts, c’est peu. Tout autant que celui envoyé par Papa-Maman. Alors il se débrouille comme il peut, et se vend à Seikusu pour quelques sous, faisant bombance grâce à ses particularités physiques. Il n’est pas très connu, et attire quelques groupies, certes … mais pour le moment, il ne demande pas mieux ….
Son caractère n'est pas difficile à tracer, mais dur à suivre ... Insouciant, nonchalant, sans doute immature, il a la fâcheuse manie de n'avoir notion d'aucun danger. Il ne se rend compte de rien , ni de ce qu'il ingère, ni de ce qu'il fait. Il se veut, au fond de lui, responsable, mais ne tient jamais la route. Jeune arrivant, il joue la carte du mystère, et est autant discret que possible. Mais il finit toujours par se faire remarquer. Epicurien, il n'a peur de rien ; ni des risques, ni de la vie en elle-même. Il sacrifierait tout pour continuer à faire ce qui lui plait. Il n'a pas d'autre maître que lui-même. Pas de devises, pas de certitudes. Que des doutes et des prises de risque qu'il ne mesure pas. Il passa sa vie avec ses livres de philosophie et ses CDs de Ratatat ou SMK. Une bouteille d'absinthe ponctue parfois la soirée. L'absinthe est la seule qui le rend fou et incontrôlable, prenez-en note. Il en boit peu, mais quand il faut ...
" Je ne suis qu'un funambule "
C'est d'ailleurs le surnom qu'on lui offre parfois. Le funambule.
Mais ne croyez pas qu'il soit malheureux : il est tout ce qu'il y a de plus joyeux ! Sa prostitution, il la prend comme un jeu. Sa vie, il la considère comme un jeu. Et croyez-moi, il s'amuse ... Individualiste, voir égoïste, sa vie comptera plus que la votre. Pas d'excès d'altruisme, non jamais. Son seul bonheur, toujours. Et une extravagance à toute épreuve, frôlant la provocation. Heureusement, les membres de son groupe le retienne ... Ils l'appelent, pour le charrier, " l'animal ". Et ça le fait sourire ... Voir rire. Il adore le cynisme, l'auto-dérision, la moquerie, la répartie cinglante. Il n'a confiance en personne, sauf en son groupe. Il est dur à suivre, même lunatique. Il n'est pas normal, on ne le dira jamais assez. Il est un produit étrange, issu de société décadente et sans peur. Impossible de le manipuler, impossible de le rouler. Il n'est pas rancunier, pas susceptible.Il tient assez bien l'alcool, mais moins la drogue. Il est habile, beau parleur, ne sait pas ce qu'il veut mais l'a quand même. Il ne s'attacha pas aux gens, juste à leur corps l'espace d'une nuit, homme comme femme.Quand on le voit, on analyse ...
"
Physique svelte, corps fin et peau pâle. Cheveux teintés de violet parme, pastel.
Yeux noirs, profonds.L'alcool le rend hilare.
Oreilles et queue de chat.Lèvres fines, mais souriantes.
Rire sincère, voix naïve. Longs doigts, fins et habiles, des doigts de guitariste.
Ton enjôleur ou moqueur.
Stature élégante, mais ponctuée d'amusement. Yeux brillants. Tenues extravagante, qui coule vers un SM étrange.
Laisse autour du cou pendant tous ses concerts. Un corps qui se balance bien. Rire franc, ou moqueur, mais en tout cas expressif.
Yeux qui en disent longs sur ses pensées, bien souvent. Voix douce, mais peu adaptée au chant.
Manie de balancer des répliques de films en imitant bien la voix de l'acteur. Besoin de changer de personnalité, et donc de statures.
Peu sûr de lui ? On ne le ressent pas. Soupir jamais dissimulés.
Exubérant, sans aucune pudeur bien souvent. Libéré. Engagé. On le lit dans ses yeux. Charmeur, dans son allure. Tendre et intéressé quand il parle de philosophie.
Ne parle jamais d'amour, par contre, sinon pour séduire. Joue le jeu de la prostitution comme un professionnel.
Extravagant comme jamais. Impossible à calmer. "
"Chaque homme doit inventer son chemin.", c'est de Sarte. Et Cylla, il faut que tu traces le tien.