Mach venait d’éliminer un des brigands s’en prenant à la jeune femme, et avait naturellement attiré l’attention de tous les autres. Il alla même jusqu’à les provoqué, sans pour autant montrer ses mans. Ses adversaires étaient clairement en colère, et leur propos ne tardèrent pas à suivre, et l’exprimer. Au moins, il avait attiré leur attention suffisamment pour que ceux-ci décident de riposter. Mais, ils ne le firent pas tous, puisque seulement cinq des sept hommes s’avancèrent barre de fer à la main. Ceux-ci se rapprochaient d’un pas lent, comme si cela pouvait inquiéter Mach.
Celui-ci ne broncha donc pas, les laissant venir, ce qui lui permettrait de mieux les surprendre, et sans doute leur faire peur quand il passerait vraiment à l’action. Son regard s’était un peu calmé, et suivait la progression de la petite troupe, qui s’était placée en arc de cercle autour de lui, tenant visiblement fermement leur armes de fortunes.
- Ben alors mon gars, on a peur tout à coup ?
- On fait plus le malin tout à coup n’est ce pas ?
Dire certains des brigands se rapprochant de lui pour n’être plus qu’à un mètre. C’est alors que le premier tenta de frapper, puisqu’il semblait avoir la barre la plus longue. Mais l’orientation de son coup vertical était des plus prévisibles, et Mach n’eut aucun mal à l’esquiver, tout en se rapprochant de son assaillant. Sortant alors son poing de sous sa cape, il décocha un coup d’une force assez phénoménale dans le menton de l’homme, qui fut soulevé du sol pour être ainsi projeté quelques mètres en arrière. Un bruit franc avait aussi indiqué à ses camarades que leur compagnon avait surement la mâchoire en miette, alors que ce dernier gisait toujours au sol, le hasard voulant qu’il ait atterri aux pieds de l’armoire à glace.
- Espèce de….
Dit l’un des brigands voulant frapper à son tour, mais Mach était lancé et se trouvait déjà sur lui, attrapant d’une main la barre de fer pour la bloquer, alors qu’il donnait un coup dans l’estomac de la brute. Celui-ci se plia en deux suite à l’attaque, et la douleur lancinante parcourant son abdomen. Le soldat en profita pour forcer sur la barre et le désarma, en jetant le bout de ferrailles à quelques mètres.
C’est alors qu’il ne vit pas venir la barre qui le frappa à l’épaule, la douleur naissante le fit grimacer, mais, il ne lâcha pas un mot, alors que ses assaillants ne cessaient de l’insulter. Mach se retourna alors pour parer le second coup, en empoignant le poignet de l’homme cette fois. Il se servit alors de son élan pour obliger son captif à se déplacer et recevoir le coup suivant de son camarade à sa place. Mais, Mach ne fut pas assez rapide, pour que le coup de barre frappe sa cible en pleine tête, et celle-ci se contenta de briser le bras de son camarade, qui lâcha par la même occasion son arme.
Lâchant alors celui-ci, qui se tint alors son bras meurtri, Mach fonça vers le quatrième assaillant, faisant toujours abstraction de sa douleur à l’épaule, qui au mieux ne ferait qu’un hématome, et au pire, la lui aurait démise. Mais, s’était un soldat entraîné, et donc capable de surmonter cette douleur. Esquivant alors le coup suivant de l’homme qui semblait encore plus remonter d’avoir vu trois de ses camarades mit hors combat, ou du moins partiellement, s’ils parvenaient à reprendre leurs esprit avant que Mach n’en ait finit avec eux, et libérer la jeune femme. Son coup fut un coup de genoux dans le ventre de l’homme, alors qu’il lui passait à côté avant de le pousser d’une main pour qu’il tombe face contre terre au sol.
Le cinquième profita alors du déséquilibre momentané de Mach pour le faucher et l’envoyer au sol dans un rouler bouler de quelques tours. Il avait tout de même suivit ce dernier, pensant le frapper au moment où il se stabiliserait, Mach le surprit en reprenant le contrôle de ses mouvements, et tournant sur lui-même pour faucher les jambes de l’agresseur, qui tomba alors à la renverse, frappant violemment la tête contre le bêton du trottoir. Le déserteur se releva alors, regardant les cinq hommes souffrir le martyre, ou étant simplement inconscient. A croire qu’ils n’avaient jamais vraiment du se battre avant ce jour, surtout que ceux qu’il n’avait à peine que toucher au ventre se le tenait toujours.
- Bon, je suppose que c’est votre tour maintenant ?
Dit il en regardant froidement l’armoire à glace et l’homme freluquet qui se tenait à ses côtés. Il fit quelques pas vers eux, levant sa main gauche à son épaule droite pour se la masser un peu et ainsi atténuer la douleur. De ce fait, il avait aussi découvert une partie de son corps, laissant voir son uniforme militaire, et un couteau rangé à la ceinture de Mach.