La rose aussi douce soit elle est un chemin d'épines [PV]

Le ciel s'assombrissait, le vent offrait un spectacle des plus effrayant et la lune ne sortait des nuages. Les terres sauvages ne présageaient rien de bon ce soir et la pluie accompagnait les doutes de Keiko.
La jeune femme, fraîchement vêtue, avancait en constatant la terre aride, le sable croulant sous ses pieds nus.
La main devant soit, elle poussait la pluie afin de rester au sec.

Keiko shu avait ce soir l'esprit occupé par le messages de Dame nature, pourquoi l'envoyer sur une terre vidée de végétation, où l'eau ne permet pas que la terre pourtant fertile accueille en elle un soupçon de verdure?
La nymphe se baissa, chamboulée de ce spectacle des plus douloureux, touchant à une main ce sol dérisoir.
Ses doigts fragiles parcourait l'étendue de sable qui la contournait, un sable de rouge sang, sec malgré la pluie.

Elle s'allongea alors sur le sol, maintenant sa main devant elle qui déviait l'eau. Sa robe fine ne supportait pas la froideur de ces nuits et ,une jambe nue, le vent dévoilait le corps de keiko shu par instant.
Les yeux fermés, des larmes perlaient sur la joue pâle de la jeune femme, la souffrance était de trop et elle luttait pour faire fleurir quelques roses.
Une esquisse rosée se forma autour d'elle, comme un nid de fleurs, elle s'endormie, affaiblie par l'effort qu'elle venait d'émettre.
Ses cheveux volaient, ses lèvres fermées semblaient bouger, ses mains s'aggripaient au sol, effleurant la douceur des roses.

Il fait sombre, pensa Takeji. Ce fut la première impression qu'il eu, la seconde fut son corps endolorie, comme s'il avait été passé à tabac, seulement il ne se souvenait pas d'avoir était impliqué dans un combat ressemant. Il ressaya de rassembler ses idées, il comprit qu'il était allongé dans l'herbe, il pouvait sentir l'odeur de terre et la fraicheur de la rosée. Notre humain tenta de bouger ses membres meurtries, il ne pu y parvenir, cependant, en remuant les doigts, il sentit son fidèle sabre en bois dans sa main droite. Un sourire s'esquissa sur son visage, qui changea aussitôt pour une grimace de douleur. La douleur passée, il se mit à réfléchir, et compris qu'il ne faisait pas nuit, mais qu'il avait les yeux fermés, et décida qu'il était temps de les ouvrir. Une lumière aveuglante, surgis de l'obscurité, et s'intensifia au fur et à mesure qu'il ouvrait plus grand les yeux, les refermant aussitôt , trop gêné pas celle-ci. Il répéta l'exercice jusqu'à se qu'il fut totalement habitué à la lumière.

Toujours sur le dos, dans l'herbe mouillé, il constata qu'il était dans une foret, plutôt sombre, et qu'au dessus de lui, un trou avait été fait dans les branches des arbres, comme la chut d'un objet. Il chercha près de lui l'origine de l'objet, et compris que l'objet en question n'était autre que lui. La question qui se posait maintenant, c'était : comment il avait pu atterrir ici ? Il s'en souvenait, ce matin, il était partit sur le chemin du lycée comme à son habitude, il avait été pris en chasse par ces perpétuels racailles, et il avait échappé à une grosse branlé en courant au hasard des rues, pour se réveiller ici. Il ne savait pas qu'il y avait de telles forets dans sa ville.

Takeji : Bah, maintenant qu'on est la, faut bouger mon vieux ! Inutile de réfléchir trop longtemps !

Dans un Mouvement de bascule il se mit sur ses pied pour aussi retomber sur les genoux. Il avait oublié ses membres endolories. Il resta de longue minute à s'étirer, constater qu'il n'avait rien de cassé, impressionnant pour une telle chute, et c'est les vêtements sale et le dos mouillé qu'il se mit en marche son sabre en main.

Après plusieurs heures de marche, éreinté et couvert de sueur, Takeji décida de s'arrêter près d'une rivière. Il y lava ses affaires, et les mit à sécher, puis commença sa toilette en sous-vêtements.

Keiko shu sentit des courants d'eau onduler, et son sourire se leva. Elle fut surprise de sentir la présence d'un courant et se forca à le localiser. Les yeux fermés, elle se mit en position de méditation pour écouter plus attentivement si les bruits n'étaient pas simplement le reflet de la pluie formé par une simple flaque.
Le bruit se voulait doux et répétitif, l'odeur de l'eau commencait  à lui venir. Pour elle chaque objet de la nature avait une odeur, et celle de l'eau se voulait pure, telle un doux fruit se déposant sur son palet.
La nymphe se releva avec lenteur comme soufflée par le vent pour atterir sur ses pieds. Elle fit pousser une fleur d'une taille démesurée et si blottit à l'intérieur. Elle aimait par dessus tout se transporter dans les fleurs, la douceur frolant sa peau, la parfaite harmonie régnante dans les couleurs, les textures et les odeurs.
La fleur fut comme aspirée par le sol et poussa au milieu de fleuve.

Les pétales s'ouvraient avec lenteur dévoilant peu à peu la jeune nymphe. La pluie avait cessé et cet endroit se voulait boisé. Elle apercevais son reflet dans l'eau et au dessus d'elle la lune qui lui offrait tout son éclat.
Elle se mit à rire légèrement surprise de cet endroit plein d'espoir dans des terres aussi sauvages.
La fleur jonchée de blanc s'ouvrit entièrement et elle put voir au loin un homme se servir de l'eau pure pour s'y nettoyer.
Un élan de rage lui vint et elle voulut lui arracher la tête mais préféra d'abord jouer un peu avec lui.
Elle s'allongea sur le ventre, une jambe repliée en l'air, la tête posé sur une de ses mains et l'autre qui faisait un geste étrange. Elle venait de créer un courant pour propulser avec douceur l'homme hors de l'eau. Et à chaque fois qu'il oserait y remettre un pied elle en ferait de même...

Takeji qui essayait tant bien que mal à se laver, se retrouva poussé hors de la rivière à chaque tentatives. Il ne comprenait pas comment le courant pouvait le pousser de la sort, il ne suivait clairement pas la lit de la rivière, c'est comme si une force étrange était à l'œuvre en ne le laissant pas rentrer dans l'eau. D'abord perplexe, Takeji tenta l'expérience plusieurs fois, puis il comprit qu'il n'arriverait à rien comme ça, il s'agenouilla donc près de la rivière, et termina de se laver en frottant son corps avec l'eau clair et fraiche.

La besogne terminé, il se releva, le torse luisant au clair de lune les cheveux perlés d'eau. Il resta de longues minutes, debout, à regarder le ciel, rêveur et nostalgique. Des souvenirs de son enfance avec ses parents lui revinrent en mémoire, des souvenirs joyeux, mais qui lui pesaient lourd dans son cœur, et c'est le visage triste que Takeji se dirigea vers ses vêtements encore tremper. Il se disait, que finalement, ce n'était pas une si bonne idée de nettoyer ces vêtements, les nuits avait l'air fraiches, il regrettait déjà son geste.

N'ayant rien pour faire un feu, c'est la mort dans l'âme qu'il partie chercher des bais sauvage pour avoir un peu de nourriture. Près plusieurs minutes, il revient avec une maigre récolte. Les bais étaient acide, Takeji tira une grimace en mangeant rapidement sa collation. Le repas terminé, il se mit en tailleur, comme pour méditer, son sabre sur ses cuisses, les bras tendu sur les genoux et il se mit à réfléchir. Cet endroit n'avait rien de réel, il était étrange, sombre,  inquiétant. Il y avait pensé toute la journée, il ne se rappelait pas de telle forêts dans ça ville, encore moins d'une quelconque rivière qui se comporte bizarrement. Tout ceci était étrange, il n'était clairement plus dans sa ville, il doutait même d'être encore au Japon. Les questions se bousculaient dans sa tête, il ne savait pas comment réagir, certes, il pouvait toujours survire, il en avait l'habitude, et il était plutôt robuste et endurant, mais il voulait surtout rentrer chez lui. Le problème, c'est qu'il ne savait pas comment il était arrivé dans cet endroit hostile, s'il trouvé la raison de sa venu, ou un quelconque indice, il pourrait peut être repartir chez lui.

Takeji resta ainsi, les yeux fermé, à écouter les alentours, les bruits de la forets, espérant que tout ceci était une blague très bien organisé et qu'on allait lui crier : Surprise, on t'a bien eu !
La somnolence commença à le gagner.

Keiko shu voyait une ombre se promener dans les bois cueillir quelques baies. Elle décida alors de s'approcher un peu plus de cet étrange absence.
La fleur s'étira jusqu'au bord du fleuve pour la déposer en douceur, baissant ses pétales pour faire glisser la nymphe. C'est d'un baiser sur la douceur de cette fleur que Keiko shu la remercia. Elle tenait beaucoup au respect de la nature et faisait de son mieu pour que tout le monde en fasse de même.
La fleur resta alors perché sur le bord du courant d'eau, se sentant si bien elle décida de prendre racine, comme un nénuphar, flottat à la surfant, immobile, pétales ouvertes formant ainsi un lit des plus sompteux.

Chaque pas qu'émettait la nymphe faisait s'ouvrir au sol des plantes luminescente, traçant et éclairant son chemin. Elle sentait un parfum délicat mais à la fois fort et viril. Elle n'avais jamais connu de tel arome et aucun élèment de la nature n'en avais cette odeur. Elle cherchait dans sa mémoire mais seule dans sa prison de vert, rien ne lui rappelait cette ombre.
Elle s'arrêta à quelques pas près et vit une personne, aux traits durs et géométriques, sans poitrine, n'ayant aucune taille de marquée ni de courbes propres à la féminité. Elle scrutait cette personne du regard, curieuse de ce qu'il était.

Elle s'était toujours pensée telle une fleur, elle ne savait rien du monde des humains, son passé était à tout jamais effacé de sa mémoire et la vision de cet être la fit se sentir mal, peu rassurée. Keiko shu fit pousser une racine aussi fine qu'un simple fil de couture pour carresser le corps de l'être, sentir les vibrations qui en émanait, et tout cela sans qu'il ne puisse s'en rendre compte.
Elle entendit alors dans sa tête la description de Dame nature à propos des vibrations d'un homme et sursautta. Elle poussa un petit cri et mit sa main sur sa ouche pour ne pas dire un mot de plus, de peur d'avoir été remarquée.

Takeji sursauta lorsqu'il entendis un bruit, comme une sorte de cris, il s'était redressé d'un coup, son sabre en main, et il scrutait les alentours. Mais il ne vit rien apparaître. Avait-il vraiment entendu un cris, ou es-ce tout simplement son imagination qui lui joué des tours.
Parfaitement réveillé, il se rendit compte que le ciel s'était obscurcis, et que dès à présent il devait se faire tard.

Transit de froid, Takeji entrepris de se faire une cabane avec des branches et des feuilles géante. Au bout de longue minutes, il contempla le résultat. Il était plus que satisfait, il s'était même aménagé une sorte de table basse et un lit confortable, il avait trouvé de la mousse plutôt épaisse et douce. A première vu, son repère ressemblé plus à un nid géant vu de l'extérieur, mais une fois à l'intérieur, il y faisait bon, comme si un feu avait réchauffé l'intérieur pendant des heures auparavant.

Takeji repris ses affaires, et les accrocha à l'intérieur de la cabane, l'humidité froid de ces derniers le fit frissonner. Il posa son sabre en bois sur la table basse fait en petite branche, et s'allongea sur son nouveau lit. Il se rendit compte alors, il était épuisé par cette journée, et il ne tarda pas à somnoler de nouveau en écoutant le bruis des oiseaux, des branches de arbres  qui bougent au grès du vent, et de la rivière sur les rochets.

Elesie regardait l'homme se construire une cabane. A chaque feuille arrachée pour faire de son lit un coin douillet, son coeur se brisait un peu plus. Elle fit s'envoler tout en douceur la cabane, les ramenant à leur milieu naturel, elle les faisait revivre, elle semblait remonter le temps en ce qui concernait la flore.
Elle se dressa devant l'homme endormi et surveilla qu'il n'eut rien vu.
Il semblait dormir à poings fermés et ainsi et pouvait continuer d'agir.

Ses mains dessinaient d'étranges angles et rien ne se produisait. Le silence reignait puis satisfaite de son dessin imaginaire et fit transporter quelques gouttes d'eau de la rivière d'avant jusqu'ici.
Les goutte au contact du sol firent pousser des plante qui représentaient l'objet de création de la nymphe.
Le lit du jeune homme était désormais un nid de branche ou les feuilles se présentaient en grand nombre. Elle souffla épuisée, et savait pertinemment qu'elle avait fait une erreur. A moins de bruler cette cabane naturelle et vivante elle y resterait à jamais et se tranformerait au rythme des saisons.

Sa curiosité devint dense et l'envie d'approcher de plus près cet être la bouscula. Elle vint dans un premier temps passer sa main à quelques milimètres de la bouche de l'homme pour sentir vibrer sur sa chair sa douce respiration endormie. Puis elle frôlait ses cheveux, ressantant chacun d'eux. Ses doigts finirent par glisser le long du visage du bel homme, dessiannt ses courbes.
Elle aimait ce contactet trouvait impensable d'en avoir été privé durant des siècles.