Takeji qui essayait tant bien que mal à se laver, se retrouva poussé hors de la rivière à chaque tentatives. Il ne comprenait pas comment le courant pouvait le pousser de la sort, il ne suivait clairement pas la lit de la rivière, c'est comme si une force étrange était à l'œuvre en ne le laissant pas rentrer dans l'eau. D'abord perplexe, Takeji tenta l'expérience plusieurs fois, puis il comprit qu'il n'arriverait à rien comme ça, il s'agenouilla donc près de la rivière, et termina de se laver en frottant son corps avec l'eau clair et fraiche.
La besogne terminé, il se releva, le torse luisant au clair de lune les cheveux perlés d'eau. Il resta de longues minutes, debout, à regarder le ciel, rêveur et nostalgique. Des souvenirs de son enfance avec ses parents lui revinrent en mémoire, des souvenirs joyeux, mais qui lui pesaient lourd dans son cœur, et c'est le visage triste que Takeji se dirigea vers ses vêtements encore tremper. Il se disait, que finalement, ce n'était pas une si bonne idée de nettoyer ces vêtements, les nuits avait l'air fraiches, il regrettait déjà son geste.
N'ayant rien pour faire un feu, c'est la mort dans l'âme qu'il partie chercher des bais sauvage pour avoir un peu de nourriture. Près plusieurs minutes, il revient avec une maigre récolte. Les bais étaient acide, Takeji tira une grimace en mangeant rapidement sa collation. Le repas terminé, il se mit en tailleur, comme pour méditer, son sabre sur ses cuisses, les bras tendu sur les genoux et il se mit à réfléchir. Cet endroit n'avait rien de réel, il était étrange, sombre, inquiétant. Il y avait pensé toute la journée, il ne se rappelait pas de telle forêts dans ça ville, encore moins d'une quelconque rivière qui se comporte bizarrement. Tout ceci était étrange, il n'était clairement plus dans sa ville, il doutait même d'être encore au Japon. Les questions se bousculaient dans sa tête, il ne savait pas comment réagir, certes, il pouvait toujours survire, il en avait l'habitude, et il était plutôt robuste et endurant, mais il voulait surtout rentrer chez lui. Le problème, c'est qu'il ne savait pas comment il était arrivé dans cet endroit hostile, s'il trouvé la raison de sa venu, ou un quelconque indice, il pourrait peut être repartir chez lui.
Takeji resta ainsi, les yeux fermé, à écouter les alentours, les bruits de la forets, espérant que tout ceci était une blague très bien organisé et qu'on allait lui crier : Surprise, on t'a bien eu !
La somnolence commença à le gagner.