Intrigue sous Marine [Terminé]

-Hj-Oh le jeu de mot pourri XD-Hj-

La plage. Pas grand monde y allait par les temps qui courraient. Pendant l'été il avait décroché des jobs en temps que maître nageur a la piscine comme a la mer. Néanmoins ici il n'y avait personne a cause de l'hiver qui mordait la chair de ceux qui se promenaient sur la rive. Don lui, profitait de son footing matinal pour passer au bord du lac. Il ne devait pas s'encrasser mine de rien, sa vie dans le luxe et l'oppulence auraient rendu n'importe qui gros et impotent. Lui savait que pour que son bisness d'esclaves continue a tourner il devait garder une forme optimale, c'est pourquoi il consacrait tous les jours qu'il pouvait a garder sa silhouette de rêve et par celà il voulait surtout dire ses muscles proéminents qu'il avait developpé pendant des décénies de sport. Don était massif avec ses deux mètres de haut et bien plus grand que n'importe quel japonais le serais jamais, et il méritait chacun de ses 120 kilos de muscles qu'il avait développé a grand renfort de muscu et d'entrainement. Malgré sa stature imposante Don devait tous ses muscles a un athétisme de haut niveau. La preuve étant que sur son corps, pour le moment caché par un large manteau noir a double rangée de bouton dorée, il ne portait aucune cicatrice. Signe qu'il ne perdait pas de temps a attaquer de face.

Alors qu'il faisait de petites foulées son regard se porta sur la mer pendant quelques secondes. Au delà des flots existait encore de nombreuses proies qu'il pouvait réduire en esclavage. Mais pour le moment il n'était pas aussi influent que ça dans ce monde, il allait donc faire attention a ce qu'il faisait pour le moment et éviter d'avoir l'air d'une proie facile pour ses partenaires mafieux dans ce monde. Quand c'était le cas on était rapidement descendu...

Les yeux noirs comme du jais de l'homme fixèrent l'horizon un moment avant qu'il ne se remette a courir le long de la plage. Il s'en sortait relativement bien jusque là. Et par relativement il voulait dire très bien, mais comme tous les marchands en expension, il voyait toujours plus loin. Il avait fait de nombreuses victimes a travers les deux mondes et développé un centre de conversion rapide...Mais il devait rester prudent, car même si son visage était inconnu de tous, son nom lui était devenu clairement important, et rien qu'avec ça il devait s'être fait de nombreux ennemis...

L'homme a la peau cuivrée continua a courir avec le même effort soutenu le long de la plage hivernale.

*Quel froid !*

Cela faisait bien peu de temps que Marine était arrivée en ville. Elle avait un peu de mal à s’adapter à la vie urbaine. Elle recherchait plutôt la solitude. La foule l’oppressait. La jeune femme n’en avait pas l’habitude. Elle poussa un soupir.

*Il va me falloir un peu de temps pour m’adapter à cette nouvelle vie !*

En quittant son camp, elle avait perdu tous ses repères. Elle allait devoir s’en créer d’autres. Elle porta son regard sur l’étendu d’eau d’un bleu profond. Une couleur plus foncé que ses yeux. Le vent faisait rider la surface de l’eau et souleva sa cape noire de velours. Elle la referma davantage sur elle. Elle esquissa un léger sourire qui disparut rapidement. Son visage ne gardait que peu de temps ce genre d’expression. Mais, à présent, elle pouvait porter les vêtements qui lui plaisaient. Elle en possédait peu mais chacun était choisit à son goût.
Aujourd’hui, son choix s’était porté sur un chemisier en soie à jabot blanc, un corset noir à lacets de satin lui enserrait la taille et mettait en avant sa poitrine la rendant encore plus généreuse. Celle-ci l’avait toujours complexée du fait de son « travail » précédent, mais aujourd’hui tout comme de sa vie, elle s’était libérée de ce complexe ou presque. Malgré tout, les habitudes ont la vie dure. Elle se cachait sous une cape ample et très longue en velours qui la protégeait aussi bien du froid que des regards. Une jupe longue noire de type victorien recouvrait une paire de bottines à lacet. Elle ne portait aucun bijou, elle considérait ça comme inutile et futile, sans véritable intérêt mise à part celui d’enrichir les bijoutiers et les commerçants.
Elle regarda autour d’elle. La plage de sable blanc était totalement déserte mis à part quelques oiseaux qui se promenaient ici et là. Déserte ! Enfin presque ! Marine aperçue une silhouette qui semblait courir sur les bords du lac.

*Quelqu’un de courageux !*

Elle sourit à nouveau mais son visage reprit, comme à l’accoutumé, son attitude neutre presque froide. Cela lui rappelait quand elle-même devait s’exercer par tous les temps, froid, neige, pluie, soleil, et tous les jours. Aujourd’hui, elle était libre de s’épargner un entrainement aussi intransigeant.
Elle ne put s’empêcher de regarder la silhouette qui se rapprochait d’elle. Même de loin, elle vit qu’il s’agissait d’un homme de haute stature. Sa silhouette lui apparaissait très sombre.

*Ses vêtements probablement*

Il se rapprochait de plus en plus d’elle. Sa taille aurait pu l’impressionner mais une haute taille et des muscles imposants, elle connaissait. Elle avait vécue avec des hommes bien bâtis toute sa vie. Cela ne l’intimidait pas. L’homme se rapprochait toujours plus. Marine fit quelques pas en arrière afin de le laisser passer. Elle ne comptait pas l’interrompre dans sa course. Elle était venue là pour être seule pas pour faire la conversation. Elle n’aimait pas discuter avec les gens. Elle s’était rendue compte que la plupart des gens parlaient pour ne rien dire, juste pour le plaisir. Pour elle, si on parle c’est qu’on a quelque chose à dire et jusqu’à présent tous ceux qu’elle pu rencontrer n’avaient que des banalités à raconter. Là ce ne serait pas différent.

Une femme se tenait sur la plage malgré le froid. Elle était vétue de manière, simple, pratique, mais il ne pouvait pas encore distinguer qui elle était, mais il savait déjà qu'elle était d'une trempe supérieure : pour venir ici malgré le froid ravageant la cote il fallait un certain courage que peu de terriens avaient. Cette personne étaient donc soit une femme de la terre avec une forte volonté, soit une femme de Terra possédant un quelconque pouvoir. Il faisait trop froid pour se promener et elle n'avait pas l'air de vouloir comme lui faire du footing. Elle portait du noir, mais pas comme les terrannes le portent, sans fioriture. Du noir pour du noir. Ses cheveux roux frapèrent surtout l'esclavagiste. Le roux n'était pas une couleur naturelle trouvable au japon. Soit elle venait de l'étranger, soit elle venait de terra. Dans tous les cas il devait être prudent dans la manière dont il allait l'aborder. Car bien sur pour l'esclavagiste, une telle rencontre ne pouvait signifier qu'une chose : elle et lui étaient destinés. Restait a savoir les informations mineures comme si Marine possédait un quelconque pouvoir ou une particularité qui risquait de lui mettre des batons dans les roues, mais comme il était prudent il ne risquait pas d'avoir a faire face a ces pouvoirs, quel qu'il soit.

D'un point de vue de gabarit, c'était clair, Don était bien plus costaud que Marine et bien plus lourd. D'un point de vue potentiel de combat la militaire l'écraserait avant qu'il aie le temps de dire ouf si il l'affrontait a pleine capacité. Il était un athlète, pas un artiste martial, il ne savait pas se battre avec son corps, seulement profiter de sa force incroyable pour prendre le contrôle de situations. Un coup de pied bien placé pouvait régler le problème en un temps record.

Mais pour le moment l'homme arrivait toujours a ses fins. L'esclavagiste arrivait a portée, au lieu de s'arrêter il continua a faire des foulées tour en saluant la jeune femme avec un sourire aimable

"Bonjour ! Sale temps pour une balade n'est ce pas ?"

Lui lança t'il. Son visage n'était pas forcément laid, et il savait bien jouer l'acteur. A voir si celle ci allait mordre a l'hameçon, il enchaina

"Je viens faire mon footing ici tous les matins et je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous croiser." Mentit il "Je m'appelle Dorian, Dorian Garan."

Fit le colosse avec déférence avant de continuer

"Êtes vous également une adepte du footing, Miss... ?"

En quelques secondes il venait de lancer sa ligne dans le lac, a voir si le poisson allait être attiré par l'appat, pour le moment elle n'avait pas encore eu l'occasion de mordre a l'hameçon mais il était clair pour l'esclavagiste qui ne connaissais pas la défaite que dans quelques temps il ferrerait le poisson.

L'homme se rapprochait de plus en plus. Il ne se trouvait plus qu'a quelques pas de Marine. De loin, elle avait bien vu qu'il était grand et carré. De près, il était... impressionnant. Même elle qui avait vécu avec des hommes loin d'être des gringalets devait bien reconnaître que l'homme était imposant. Il devait bien mesurer 2m et était tout en muscle. Il devait faire attention à son physique et s’entraîner régulièrement.

*Un colosse*

La jeune femme ne se laissa pas pour autant déstabiliser. Elle était surprise car ce n'était pas habituelle mais rien de plus. Elle l’observa rapidement. Il était brun à la peau très mate et aux yeux onyx. Pas désagréable à regarder. Mais elle n’alla pas plus loin dans son examen. Elle le regardait, c’est tout. Elle n’en pensait rien de particulier.
Il ralentit sa foulée en arrivant près d'elle. Mais ne s'arrêta pas.

*Dix contre un qu'il va me parler et pour rien dire!*

« Bonjour ! Sale temps pour une balade n'est ce pas ? »

*Et voilà!*

Elle aurait presque éclaté de rire devant son pronostique. Elle avait prévu ce genre de réplique. Elle ne la releva pas et garda son air impassible.

« Je viens faire mon footing ici tous les matins et je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous croiser. Je m'appelle Dorian, Dorian Garan »

*Si vous le dites !*

Elle ne prit pas la peine de répondre. Cela lui semblait inutile.
L’homme passa devant elle mais s’arrêta quelques foulées plus loin. Visiblement il comptait revenir à la charge.

*Pfffffffff ! Pas moyen d’être tranquille !*

Marine n’attendit pas de savoir si l’homme voulait continuer la conversation. Elle n’avait même pas envie de l’engager. Elle se retourna et se mit à avancer en direction de la sortie de la plage. En se retournant, elle lui lança :

« Bon footing ! »

Cela lui semblait plus que suffisant comme conversation. Elle avait prononcé ces mots uniquement pour faire preuve d’un semblant de politesse.

*Décidément les gens se ressemblent tous. Ils parlent pour ne rien dire. Lui comme les autres*

[HRP : Désolé de ne pas avoir changé de couleurs et de frome pour le texte mais j’ai un souci pour éditer la réponse. J’espère que le texte est cependant est suffisamment claire et compréhensible.]

Là où Marine se trompait, c'est que Don n'avait absolument aucune intention de revenir a la charge. Il avait parlé, il avait compris que celà ne semblait pas l'interesser, et il n'avait pas amorcé le moindre mouvement pour partir avant d'avoir fini ce qu'il avait a dire mais elle partit avant. Ce a quoi la réaction de l'esclavagiste ne fut pas celle que Marine escomptait :il la laissa tranquille. En effet, l'esclavagiste savait qu'insister ne ferait que le rendre plus suspect aux yeux de la jeune femme, mais contrairement a elle il avait pu gagner quelque chose de leur non-conversation. Tout d'abord il avait pu approcher assez près pour analyser sa proie, secundo il avait également appris que celle ci n'aimait pas parler aux inconnus ou alors ne l'aimait pas tout simplement, et tertio, le plus important de tous : il avait pu voir sa posture.

Il existait deux sortes de personnes dans ce monde, les combattants, et les non combattants. Un sport de combat, quel qu'il soit, karaté, boxe, judo, savate, tous ces sports de combat avaient la même base : la première chose qu'on apprenait a la personne était de se positionner de manière équilibrée pour toujours pouvoir encaisser un maximum les coups ou les amortir. Cette posture pouvait parfois se revoir dans la vie de tous les jours, ça accompagné par le fait que Marine semblait plutôt musclée il avait établi qu'il avait affaire a une combattante. Et c'était là le plus important.

Lorsqu'elle s'en alla il répliqua a son salut.

"Bonne journée mademoiselle !"

*A toute a l'heure..."

Et mine de rien il continua son footing, essayant de ne pas perdre de vue la personne alors qu'a la première occasion il se campait derrière un récif et la regardait partir.

Hm.

Ca risquait d'être dur. Mais les filles athlétiques comptaient parmis ses préférées, celle ci en plus pourrait se vendre extrèmement bien vu ses mensurations. Il allait devoir jouer de prudence en revanche si il voulait la briser. Une fois qu'il fut sur qu'elle ne le surveillait pas. Il quitta la plage et se mit a la suivre. Comment un grand dadais comme lui peut prendre une fille en filature sans qu'on le voie venir a des kilomètres ? Il allait récupérer sa camionette et la suivre dans les rues avec elle, tout simplement...

*Je vais te faire ravaler ton arrogance tu va voir*

Pensa Don avant de se placer au volant de sa camionnette, déguisée en camion de livraison, celle ci était équipée pour ce genre de missions, sans parler du fait que personne ne trouvera suspect de voir une camionette de livraison aller lentement ou faire des arrêts fréquents, la couverture parfaite !

Marine ne se préoccupa pas plus que ça de la réponse. Elle entendit les pas de l’homme dans le sable qui s’éloignaient. Elle poursuivit son chemin jusqu’au bord de la plage.

*Finalement, j’aurai pu rester*

Elle hésita quelques secondes à revenir sur ses pas mais finalement continua d’avancer.

*Si je retourne au bord de l’eau, il risque de revenir à la charge*

Elle quitta donc l’étendue de sable et entama l’escalade des petites dunes qui bordaient la plage. En quelques minutes à peine, elle accéda à la route menant à la ville. Une route d’une monotonie monstrueuse. Une simple bande de bitume sans aucun marquage qui s’allongeait jusqu’à la ville qui s’étendait au loin. Il n’y avait pas vraiment de bas côtés. Le sable s’étendait de part et d’autre de la route. L’air marin avait empêché la culture des terres sur plusieurs dizaines de mètres. Le sable et les plantes herbacées constituaient l’ensemble du décor. Quelques arbres rabougris s’élevaient ici et là.
Marine emprunta la bande de sable, côté plage, et longea la route menant à la ville. Elle marchait très lentement, voulant retarder le plus possible le moment où elle reviendrait dans l’agglomération. Vraiment elle n’avait pas envie de se retrouver dans la foule.
Elle aspira longuement l’air marin. Elle aimait cette odeur. Elle n’en avait pas l’habitude. C’était la première fois qu’elle se retrouvait au bord de la mer. Mais dès son arrivée, elle avait aimé les senteurs venues de la mer.
Elle poursuivit son chemin. Elle avait occultée de son esprit la rencontre avec l’homme brun sur la plage.

La perdre de vue ne serait pas simple vu le désert qui entourait la plage, en revanche la prendre en filature allait devenir excessivement compliqué. Le bon point, c'était qu'il n'y avait personne et qu'il pourrait la descendre sans problème le cas échéant. Et par descendre, il voulait dire immobiliser. Entrant dans sa camionette il regarda l'arrière de celle ci, vide de tout où il balancerais le corps une fois fini. Il passa a l'avant et sous la boite a gant sortit une boite en bois qu'il ouvrit. Alors que Marine avançait le long de la cote froide, Don quand a lui, visait les parties de son fusil.

Il était un prédateur, un chasseur, peu importe la façon dont la chasse allait se dérouler, si il fallait le faire par la force, il le ferait, mais il ne lui donnerais pas le plaisir d'approcher de lui pour la frapper, vissant les parties de l'arme sur elle même il se décida a quitter le camion après avoir caché de nombreuses armes sur lui au cas où sa tactique devait échouer.

Il s'agissait d'un vieux tromblon de safari qui avait fait ses preuves, rien de bien silencieux mais c'était la meilleure chose qu'il avait sous main pour ce qu'il voulait faire pour le moment. Cette arme avait un avantage des plus pratique : elle possédait des seringues anesthésiantes capable de l'envoyer, lui, au pays de morphée pendant plusieurs bonnes heures, le serum se répendait en une question de minutes et une fois ça fait, il n'aurait aucun mal a maitriser le corps engourdi de marine encore fallait il toucher.

Il n'emporta pas le camion, le bruit du moteur aurait pu l'alerter de sa présence, il se lança tout simplement a sa poursuite.

L'ennui ici était le peu de végétation qui obligeait Don a ramper sur le sol, grognant, c'était presque un entrainement militaire, tout ce qu'il détestait...Mais c'était pour les biens de son commerce, et si il se levait elle risquait de se retourner a tout moment. Après plusieurs minutes de déplacement de fourés en fourés il se trouva a une distance respectable, braqua son arme sur Marine en visant le corps, pas la nuque, mais le corps. Si jamais il ratait il était dans la merde et si jamais il touchait c'était elle qui l'était. Don visa. Serrant les dents. Une fléchette, il n'en avait qu'une. Si il ratait la détonnation annoncerais sa présence.

Il visa le dos, dans le but de toucher une partie des plus larges et donc d'accroitre ses chances de toucher, même si celà voulait dire que le tranquilisant ne ferait pas tout de suite effet

Son doigt pressa la gachette et une détonnation sourde retentit

Marine avançait dans le froid mordant. Le vent s’était levé et de violentes bourrasques venaient la frapper. Elle s’emmitoufla encore plus dans sa cape mais ne pressa pas le pas pour autant. Elle voulait prendre son temps et profiter du calme même par ce temps glacial. Elle n’entendait rien, hormis le vent. Pas d’oiseaux ou de voitures, que du silence.
Mais, soudain, elle entendit un bruit, une détonation qui la fit sursauter. Quasiment au même moment, elle sentie un impact puis une douleur sourde envahir son dos. Elle tomba à genoux sans comprendre ce qui venait de lui arriver.

*Qu’est-ce que…*

Elle porta la main au milieu de son dos et sentit un objet. Elle ne pouvait le décrire mais comprit au toucher qu’il avait comme des plumes.

*Des plumes ?*

Elle respira profondément avant de les arracher afin de maîtriser au mieux la douleur. Puis elle tira d’un coup sec en serrant les dents. Aucun bruit ne filtra de sa bouche. Juste son visage avait exprimé sa douleur durant quelques secondes.
Elle ramena l’objet à elle et le regarda. C’était une sorte de seringue avec des plumes de couleur au bout.

*Comme pour les animaux !*

Elle avait déjà vu ça. Pour capturer certains animaux dangereux ou fragiles, on leur envoyait des seringues hypodermiques qui servaient à les endormir sans les blesser.

*Mais… Pourquoi…*

Son esprit commençait à avoir du mal à fonctionner. Elle tenta de se relever mais en vain. Elle retomba à terre. Elle se sentait de plus en plus mal, un peu comme dans du coton. Elle secoua la tête et tenta de lutter contre le malaise qui l’envahissait. Mais impossible. La jeune femme se sentait de plus en plus mal. Elle regarda autour d’elle en espérant qu’une âme charitable pourrait l’aider. Mais rien. Alors qu’elle allait sombrer dans l’inconscience, elle vit une silhouette massive se dessiner à quelques mètres d’elle. Elle fixa l’homme qui approchait. Elle vit qu’il tenait une arme à la main, un fusil peut-être. Elle regarda son visage.

« Le colosse »

Ce furent ses seuls mots avant de s’effondrer totalement sur le sol, inconsciente.

Ouf. Il l'avait maitrisée. Il ne savait pas ce qu'il aurait fait si jamais ce n'était pas le cas. Cette personne était musclée et entrainée. Elle aurait très bien pu lui éclater le nez en deux temps trois mouvements et le rouer de coups sans qu'il n'aie pu faire quoi que ce soit, et si elle avait également une arme sur elle elle serait capable de l'abbatre de là où il était. Très vite le doute envahit l'esclavagiste. Peut être que cette femme faisait partie de la police et que ceux ci avaient ouvert une enquête sur lui, il devrait faire attention avec elle avant d'aller plus loin. L'esclavagiste baissa son arme et sortit des fourrés pour courir vers elle. Tout d'abord l'important allait de vider les lieux le plus vite possible, il esperait que personne ne l'aie vue, et d'après ce qu'il avait pu constater, c'était le cas. S'approchant du corps de Marine il se pencha sur elle avant de vérifier d'abord ses signes vitaux. Il arrivait parfois sur des proies fragiles que le tranquilisant soit trop puissant et tue la cible. Marine ici était assez résistante pour l'endurer et elle n'était pas en danger. Parfait. Don récupéra la fléchette qu'il avait tiré et la mis dans sa poche pour ne laisser aucune trace avant de saisir Marine et de la porter sur son épaule comme on porterait un sac a patate et se diriger vers sa camionette.

Pendant le trajet il surveilla avec insistance la présence d'éventuels témoins et la déchargea délicatement a l'arrière de son camion avant de la palper avec précaution, plus pour la fouiller que pour assouvir un quelconque fantasme :il aurait tout le temps pour ça. Il lui retirerais tout ce qu'il pouvait prendre, portefeuilles, armes quelconques et tout ce qu'il pourrait trouver sur elle ainsi que son manteau, ne lui laissant que les vetements qu'elle portait sur elle, lui enlevant également ses chaussures pour éviter qu'elle utilise ses lacets pour s'étrangler ou qu'elle puisse mettre des coups de pieds avec des semelles.

Une fois celà fait, Don repassa a l'avant en vérouillant l'arrière du camion et mit le moteur en marche avant de quitter purement et simplement la plage.

Il allait lui tirer les vers du nez.

*****

Lorsque Marine se reveilla celle ci était menotée fermement a une chaise et assise devant un bureau alors que la lumière de la lampe lui brulait les yeux, derrière celle ci, dans une pièce entièrement sombre se tenait une silhouette qu'elle n'aurait surement pas trop de mal a reconnaitre.

"Bien, vous êtes revellée. Nous allons commencer l'entretiens."

Fit il avec une voix douce. Appréciant de jouer le policier pour une fois

"Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ?"

-Hj-Pourrais tu me donner les possessions de Marine dans ton post?-Hj-

Marine se réveilla tout doucement. Elle n’avait pas compris ce qui lui était arrivée. Elle ne le comprenait toujours pas. Elle redressa la tête qui lui paraissait peser une tonne. Elle avait l’impression d’être comme dans du coton et que toutes les informations que ses sens pouvaient recueillir mettaient plusieurs minutes à être analysées par son cerveau. Petit à petit, elle reprit pied dans la réalité. Son cerveau commençait à enregistrer certaines informations. Une lumière aveuglante lui brulait les yeux, l’ampoule d’une lampe lui renvoyait sa lumière en pleine face. Elle devait cligner des yeux pour arriver à percevoir le reste de la pièce. Cette dernière était totalement plongée dans le noir. Elle ne distinguait rien. Elle supposait qu’il devait y avoir une table ou un bureau devant elle où la lampe était posée.
Elle tenta alors de bouger. Mais ne put rien faire. Ses mains étaient attachées dans son dos.

*Ce ne sont pas des liens*

Elle percevait le contact du métal froid sur ces poignets.

*Des menottes*

Celles-ci devaient être passées entre les barreaux de la chaise. Elle essaya de bouger ses poignets par instinct pour tenter de se dégager mais c’était peine perdue. Elle tourna la tête à droite puis à gauche, cherchant à apercevoir quelqu’un.
 
« Bien, vous êtes réveillée. Nous allons commencer l'entretien »

La voix lui glaça le sang.

*J’ai déjà entendu cette voix !*

Son esprit commençait à refonctionner normalement. Elle tourna la tête vers le point d’où venait la voix. La silhouette qu’elle vit était la même que celle qu’elle avait vu juste avant de perde connaissance.

*L’homme de la plage ! Le colosse !*

Celui-ci avança vers elle d’un pas tranquille comme si tout ceci était normal. Cela mis les nerfs de Marine à rude épreuve. Mais elle se rappela les années d’entrainements qu’elle avait subis. Ce genre de scène, elle en avait déjà jouées. Elle ne savait ce que cet homme lui voulait mais quoique ce soit elle ne comptait pas le lui donner. Elle se redressa, se tenant bien droite et attendis.

« Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ? »

La question l’a surpris. Qui donc était cet homme ? Un flic ?

*Que pourrait me vouloir la police ? Je n’ai rien fait de mal. Non ! Non ce n’est pas la police. C’est un homme seul*

La technique qu’il utilisait ressemblait à une technique policière mais les policiers n’enlèvent pas les gens comme ça en les flinguant à coups de fléchettes sédatives !L’homme répéta sa question :
 
« Qui êtes vous, et que faites vous dans cette ville mademoiselle ? »

Marine ne dit rien et rien dans son attitude ne trahissais sa colère d’être ainsi attachée. Elle resta impassible et ne prononça pas un mot. Malgré la lumière qui lui brulait les yeux, elle regardait droit devant elle.

*Parlez autant que vous voulez ! Quoique vous vouliez, vous ne l’obtiendrez pas !*

Bien. Il avait affaire a une vrai dure, il n'allait pas commencer par s'occuper de son cas maintenant, malgré qu'il en avait beaucoup envie. Il allait lui mettre la pression autant du point de vue psychologique que physique si il le devait, après tout Marine était une femme athlétique, elle risquait de le prendre mieux que les autres. Mais il ne voulait pas en arriver là si il pouvait l'éviter, n'aimant pas la cruauté nécéssaire. Don de son coté croisa les jambes sur sa chaise tandis qu'il continuait a éblouir la rouquine, il laissa un moment de silence s'installer entre eux avant de lancer après un long soupir.

"Nous savons que vous connaissez le japonais, inutile de faire celle qui ne comprend rien a ce que je lui dit. Vous avez de nombreuses façons de régler ce problème, mais le silence n'en est pas une, vous vous en doutez : nous avons les moyens de vous faire retrouver votre langue ma chère. Je vous déconseille donc de nous mettre au test."

Lança t'il de sa voix suave en croisant ses mains avant de regarder le visage de Marine en pleine lumière, il était vraiment content de ne pas l'avoir abimée lors de sa capture. L'esclavagiste se languissait déjà de passer la suite des opérations avec elle mais il fallait l'avouer, il adorait jouer les mauvais flics.Croisant les bras sur sa poitrine il enchaina en regardant Marine dans les yeux a travers le voile que lui conférait l'obscurité et qui ne lui cachait rien.

"Vous n'avez pas de titre d'identité mais je suis sur que de toute façon vos empreintes nous reveleront quelque chose, et si ce n'est pas le cas celà veut dire que personne n'ira se plaindre si jamais vous ne ressortez pas de ce bureau."

Souriant de toutes ses dents, Don enchaina en lançant avec une politesse toute relative

"Prouvez moi donc que vous êtes une femme intelligente et coopérez. Donnez moi votre nom, prénom, état civil et la raison de votre présence dans la région mademoiselle."

Demanda t'il une ultime fois tandis que ses mains tapotaient sur quelque chose dont Marine pouvait voir le bout entrer dans la zone de lumière : un botin téléphonique. L'argument de poids parfait pour les interrogatoires, celui ci ne laissant aucune trace sur sa victime. Montrant que son mysterieux tortionnaire était prêt a tout.

*Eh bien, en voilà un qui s’y croit*

Elle était certaine que ce n’était pas un flic. Son instinct le lui disait et il se trompait rarement. Elle ne pouvait pas le voir. Seule sa silhouette imposante était perceptible par la jeune femme. Mais cela ne lui appris rien de plus sur lui.
Elle écouta attentivement et à part les paroles qu’il prononçait et le grésillement de l’ampoule de la lampe, elle n’entendait rien. Pas de bruits de pas, de va et vient de personnel dans les couloirs. Elle était sûre de ne pas être dans un commissariat.

*Ce n’est pas un flic*

« Prouvez-moi donc que vous êtes une femme intelligente et coopérez. Donnez-moi votre nom, prénom, état civil et la raison de votre présence dans la région mademoiselle »

Sa voix était posée mais Marine savait qu’il s’amusait du rôle qu’il jouait. Quelque part ça l’a fit sourire. Il pensait vraiment la faire craquer ainsi ? Quelle bêtise !
Il attendait une réponse de sa part en tapotant toujours l’annuaire.

*L’ultime menace !*

Elle savait que certains policiers s’en servaient pour faire parler quelques malfrats récalcitrants, ça ne laissait pas de traces. Mais d’expérience, la jeune femme connaissait d’autres moyens de frapper sans laisser de marques. Elle avait déjà subit ça ! Ça ne lui faisait pas peur.
Néanmoins, il n’avait pas tort sur un point. Le silence ne lui permettrait pas d’en savoir plus sur lui. Elle devait savoir qui il était ou plutôt quel genre d’homme il était. Et puisqu’il voulait jouer au flic, elle allait jouer avec lui.

« Très bien, monsieur l’agent »

Elle prononça ses mots avec une note d’ironie. Mais le reste de son visage resta de marbre.

« Si vous êtes policier, montrez-moi votre badge ! Et puis, je veux un avocat ! »

Ces mots avaient le même ton que celui de la phrase précédente. Elle ne cherchait pas à le tromper. Elle voulait juste qu’il comprenne qu’elle n’était pas dupe du petit jeu auquel il se livrait sur elle.

Tiens, pour une fois il rencontrait quelqu'un qui voulait se confronter a lui de manière psychologique. Don n'en eu que plus de plaisir alors que Marine semblait riposter a ses assauts. Se pourléchant les babines dans un coin de sa tête, Marine était au final un peu comme lui, parfaitement entrainée mais possédant un moral d'acier. Son coeur se remplissait de joie a l'idée de briser un esprit aussi fort que le sien et a la transformer en pantin de chair, comme il le faisait avec ses autres esclaves. Il allait d'abord la vaincre sur le plan psychologique, et ensuite la dominer sur le plan physique, marine serait a ramasser a la petite cuillère et l'esclavagiste adorait ça. Si il avait pu, Don aurait bien allumé une cigarette pour rajouter un peu d'ambiance dans cette salle, mais il ne fumait pas, il avait tendance a ne pas apprecier de tousser comme un pompier et de laisser une proie s'échapper a cause de ça. Un esprit malsain dans un corps sain aurait pu être sa devise. Déjà les mots se précipitaient dans la tête de Don tandis qu'il laissait la jeune fille parler, il savait déjà ce qu'il allait lui répondre avant même que ses phrases soient finies.

Marine n'avait pas peur, elle devrait, pensa t'il, elle n'avait aucune idée de sa cruauté. L'annuaire était plus là pour faire joli a présent, il voyait dans le regard de Marine celui d'une batante, elle demeurait silencieuse et ferme face a lui malgré qu'elle sache qui il était, et pour celà il n'y avait pas de secret :de l'entrainement, toujours de l'entrainement. Il allait devoir la cuisiner aux petits oignons pour finalement la capturer. Le dialogue s'était ouvert, convaincus l'un comme l'autre que de toute manière, ils n'avanceraient pas. Elle lui demanda sa plaque. Don passa la main dans sa veste.

"La voilà, quand a un Avocat vous aurez droit d'en avoir un si on prouve bel et bien que vous résidez dans ce pays Mademoiselle Leroy, bien que je me doute qu'il ne s'agisse pas de votre véritable prénom."

Fit il en avançant depuis derrière la lumière une plaque de policier, il savait très bien que Marine ne pourrait pas lire ce qu'il y avait écris dessus mais juste l'apercevoir. Il s'agissait d'un jouet, un jouet qui se revelait très utile quand il descendait une esclave dans la rue et qu'il voulait camoufler les preuves. Il rangea son badge et lança

"Rares sont les touristes qui laissent des chambres d'hotel vides Miss Leroy. Nous avons déjà fait un raid chez vous, et nous n'y avons trouvé que ce passeport."

En fait Don avait profité de l'inconscience de Marine pour appeller l'hotel, prétextant un déplacement urgent il avait payé un groom pour lui ramener ses valises et n'y avait trouvé que ça...

"Cessez donc de jouer aux idiotes. Nous avons réussi a vous localiser et a vous conduire jusqu'ici, vous savez donc a présent qu'il vaut mieux vider votre sac si vous espérer sauver votre peau et accéssoirement rencontrer un jour cet avocat."

Fit Don avec sadisme

*Il ne se laisse pas déstabiliser facilement !*

Bien que la situation soit des plus délicates. Marine devait bien reconnaître que l’homme en face avait des tripes et … de l’intellect. Tout comme il en avait appris sur elle, ces quelques échanges lui en avaient appris pas mal sur lui. Elle ne croyait pas une seule seconde qu’il était policier malgré le fait qu’il lui est montré sa plaque. C’était le genre de chose qu’on pouvait facilement falsifier ou contrefaire. Et visiblement, celui qui se tenait en face d’elle était le genre d’hommes à pouvoir se procurer ce type de matériel. Il était à l’aise dans son rôle de flic même s’il n’en était pas un.

*Il a l’habitude de dominer. C’est inné chez lui*

Il était intelligent, même brillant. Il avait pensé au moindre détail : la pièce pour l’interrogatoire, faire venir ses affaires de l’hôtel, le fusil et la fléchette anesthésiante.

*Cet homme n’est pas n’importe qui !*

Mais son instinct lui disait aussi qu’il était dangereux, très, très dangereux. Elle aurait bien voulu rester avec lui pour voir lequel des deux finirait par dominer l’autre mais pensa que cela serait risqué pour elle.
Il avait fait une erreur. Il ne se doutait pas de l’entraînement qu’elle avait reçu. Et, une chance pour elle, il se trouvait face à elle. Elle savait déjà comment elle allait faire, il fallait juste que l’homme en face ne se doute de rien. Elle résolue donc de poursuivre leur petit jeu encore un peu. La seule concession qu’elle lui accorda fut son nom. A tort peut-être mais vu les efforts qu’il avait fait pour en arriver là, ça méritait bien une petite récompense. Une seule !

« Soit. Vous êtes policier »

Son ton était tout aussi ironique et son visage tout aussi insondable qu’avant. Cependant, les mots qui suivirent s’ils étaient toujours sur le même ton, ils furent pronocés d’une voix des plus sensuelles.

« Je ne m’appelle pas Claire Leroy, en effet. Mon nom est Marine et vu que je suis ici, avec vous, monsieur le policier, c’est que vous avez découvert que je suis l’ennemi public n°1. J’ai commis nombre de délits, de meurtres, d’arnaques, de vols et j’en passe. Je mérite tout à fait ma place ici »

Elle continua à l’inonder d’un flot d’informations toutes plus fausses les unes que les autres. Mais cela lui faisait gagner du temps. En son fort intérieur, elle pensait à tout autre chose.

*Mon cher monsieur je ne sais pas qui, les menottes c’est très bien, mais ça a un gros inconvénient. Leur taille est standard*

Marine avait des mains et des poignets fins. Elle ne pouvait bien sur pas se les enlever comme ça. Néanmoins, elle savait très bien comment faire pour au moins se libérer une main. Alors qu’elle continuait sa diatribe, elle prit son pouce gauche dans sa main droite et, au moment où elle faisait une pause dans son discours, elle tira d’un coup sec sur son pouce. Un simple froncement sourcil pouvait indiquer à son tortionnaire la douleur intense qui l’avait traversé. Elle savait parfaitement maîtriser sa douleur. Elle s’était volontairement démise le pouce pour pouvoir faire passer son poignet et sa main hors de la menotte.

*Ça fait un mal de chien*

L’homme continuait de l’observer. Elle s’enleva la menotte sans bruit mais ne bougea pas d’un pouce. Elle devait attendre le bon moment celui où l’homme se lèverait pour venir près d’elle. Alors celles qui l’avaient entravé, allaient devenir une arme dangereuse. Une des menottes étaient toujours attachées à son poignet droit. Avec un geste rapide, elle pourrait frapper l’homme à la tête avec les menottes en métal, ça le blesserait à coup sur. Ensuite, elle comptait sur son entraînement pour achever l’animal. Il fallait juste attendre que ce « gentil monsieur » veuille bien venir la voir de plus près.
 
« Donc, voilà. Vous savez tout de moi. Maintenant j’aimerai bien aller en cellule ou appeler un avocat. Mais évidement le summum de la délicatesse serait que vous me laissiez partir »

Elle le gratifia alors, et pour la première fois depuis qu’il l’avait croisé, du plus charmant sourire qui soit. Elle le vit alors se lever.
*Quelques secondes encore mon ami et vous allez déchanter*

Elle se sentait déjà victorieuse.

C'est généralement a ce moment là que Don a un plan génial qui lui permet de retourner la situation pendant que l'autre crois qu'il est en train de la retourner mais qu'en fait il ne fais qu'aller dans son sens et celui ci se fera piéger, humilier et vérrait donc qui était le boss dans cette situation. C'était ainsi que se déroulait la plupart des situations où il se trouvait et quelqu'un faisait assez le malin pour le défier. Voilà ce qui arrivait ! Ils ne pouvaient se plaindre qu'a eux même une fois que ceux ci auraient franchi l'ultime étape de leur derniers moments de liberté. Néanmoins cette fois ci le plan génialissime de Don était plutôt simple : Il n'y en avait pas.

Il n'avait absolument pas prévu que Marine puisse se défaire de ses liens a ce moment là, comptant sur les menottes pour ne pas être aussi laches que de la corde. Et puis il restait dans le contexte de toute façon. Il possédait dans ses cachots des fers pour petits et grands, mais si il lui avait passer ceux ci elle se serait rapidement doutée qu'il était plus que ce que sa couverture ne pouvait l'admettre. Il avait pris le temps longtemps avant l'entretiens de garder un contact physique avec Marine en la touchant simplement du bout du doigt pour annuler ses éventuels pouvoirs d'ESPer. Elle était menotée, et si elle tentait de se lever elle allait tout simplement rester accrocher a la chaise et il n'aurait donc aucun mal a la maitriser.

Don était donc totalement en confiance et ne se doutait pas le moins du monde que Marine allait s'échapper, focalisant son attention sur le duel psychologique, savourant celui ci autant qu'il le pouvait alors que Don captait son froncement de sourcil qu'il plaça betement sur l'effet que la lampe avait sur ses rétines. Eh oui. Il arrive parfois qu'il y ait des imprévus. Celà dit ils étaient plutôt rares. C'était même le premier depuis bien longtemps. Ses plans réglés comme des horloges ne souffraient d'aucun couacs. Et avec les plans qu'il avait abbatu avec l'âge il avait gagné une arrogance et une confiance en lui qui allaient bientôt être challengée. Il ne s'attendait pas que Marine soit forte au point de sacrifier un de ses pouces pour sortir sa main des menottes et se doutait encore moins de son entrainement. Marine par bien des aspects était comme lui...Un esprit vif et réfléchi, quelqu'un qui savait utiliser sa tête autant que ses muscles.

Ils avaient tant en commun. Dommage que l'un des deux doive sortir de cette pièce triomphant sur l'autre.

"Marine donc, nous allons vous appeller comme ça pour le moment si vous le souhaitez. Pensez vous vraiment que nous ignorions tout de vous ?"

La plupart des allégations de Marine étaient fausses en effet, il n'était pas totalement sur de tout ce qu'elle lui disait. Mais avoir des connections avec la mafia locale aidait sur certains cas, et il savait que si quelqu'un avait fait tant de choses il en aurait entendu parler.

"J'ai l'impression que vous ne prenez pas au serieux cet entretiens Miss. Vous ne quitterez pas cette salle avant de m'avoir dit tout ce que vous avez a me dire et cette fois ci sans cachotteries. Vous savez quand vous serez en cellule vous risquez de ne pas avoir de compagnon a qui parler peut être devriez vous profiter de cette oportunité de nouer le dialogue."

Fit Don avec un ton serieux tandis que celui ci continuait a jouer avec sa nourriture, comme il le faisait pour toutes ses victimes. Bien sur il ne l'accompagnerais pas en cellule : ses cellules étaient occupées par d'autres esclaves, il avait donc tout interêt a la garder ici pour le moment. Pas une seconde l'idée l'effleura que Marine s'était détachée et qu'elle n'attendait que le moment adéquat pour attaquer tout comme il le faisait également en ce moment même