La démone arpentait déjà les mondes alors que les humains d’ici n’étaient encore que des singes, elle n’avait donc pas vraiment de soucis à ce faire concernant cet interrogatoire, tout pouvait s’expliquer et elle ne manquait pas de beaux discours totalement véridique pour se justifier :
« Dans la foi, les apparences ne sont pas importantes, l’important c’est le cœur que l’on met dans notre dévotion. Ce lieu était abandonné alors nous avons décider de lui redonner l’amour qu’il méritait même si nous avons du faire quelques changements pour respecter les lieux malgré la différence entre notre culte et celui d’origine. Tous le monde à droit au réconfort de la foi, il y a de nombreux temple d’autre divinité dans la ville pourquoi les habitants d’ici n’aurait pas le droit d’en avoir un.»
Seikusu avait beau être une ville assez cosmopolite, elle était également une ville Japonaise, il y avait donc des lieux de cultes consacrés à plusieurs religions ainsi que des temples dédiés à divers dieu du panthéon Shinto. C’était bien là l’avantage des peuples polythéistes, Nannaka n’avait aucun mal à rejoindre leur panthéon comme une déesse supplémentaire.
Sœur Maery écoutait tranquillement ce que l’autre femme disait, elle était là pour répondre à toutes ses interrogations comme tout bon religieux s’occupant de son lieu de culte. Après tout, c’était un véritable lieu de culte et elle était une véritable religieuse, la plus proche de la Déesse possible même s’il y avait une autre réalité derrière :
« En effet, comme son nom le laisse entendre, la Déesse est l’une des divinités que l’on vient consulter pour des questions d’ordre intime, et cela touche beaucoup de monde. Prier pour enfin avoir un enfant après de nombreux mois sans réussite, pour se protéger des maladies, pour que la mise au monde se passe bien ou bien au contraire prier pour pouvoir pratiquer l’acte sans risque. Des disparitions ? Il est vrai que parfois nous perdons une mère ou un enfant en couche mais c’est extrêmement rare, cela ne m’est arrivé que deux fois, que la paix soit sur leurs âmes. »
Il était en effet assez fréquent que Soeur Maery serve de sage-femme, rarement lorsqu’elle était sur Terre mais certains mondes possédaient des peuples encore primitifs ou ayant difficilement accès à un endroit où donner la vie de manière saine. C’était bien là le secret pour ne pas paraître louche, répondre honnêtement par la vérité, sa vie avait été si longue qu’elle avait de nombreuses expériences :
« La Déesse parle et nous écoutons, je ne suis qu’une humble servante. J’aide les fidèles comme les profanes voulant des conseils sur des questions relevant de la sphère d’influence de la Dame, sans jugement.»
En tant que Maery, elle pourrait être sanctifié tant sa dévotion est totale, la vierge éternelle vouant sa vie à une déesse lié au sexe, un exemple de dédication. Elle sourit une nouvelle fois à l’autre femme, en la regardant de ses yeux émeraudes au travers de ses lunettes avant de se retourner afin de prendre un récipient sur l’autel et lui proposer des hosties :
« Tenez, des biscuits consacrés, si vous avez un mari ou une femme cela vous fera gagner en performance. Vous en remercierez la Déesse. »
Infusé par la magie de Nannaka, cela donnerait effectivement un boost de libido mais elle n’était pas une simple déesse du sexe, elle l’était de celui qui se voulait primaire et bestial et que l’on assouvissait par pulsion, cela rendait donc également plus brutal. Cela était en quelque sorte un cadeau empoisonné même si les effets étaient stupéfiants, parfait pour les orgies.