Nom : Thornwood.
Prénom : Cypress Ivy.
Sexe : Féminin.
Âge : 23 ans.
Race : Gorgone (créature).
Sexualité : Hétérosexuelle, vierge.
Histoire :
Il y a fort longtemps, en ce qui est aujourd’hui connu comme étant la Grèce, vivaient les Entités Primordiales (Protogenoi), les Titans, les Dieux et les monstres. Les individus qui nous intéressent pour cette histoire se nomment : Phorcys, Ceto, Stheno, Euryale, Medusa, Athena, Poseidon, Hecate, Aphrodite et Eros.
Phorcys et Ceto sont des Protogenoi, nés de l’union entre Gaïa (personnification de la Terre) et Pontus (personnification de la mer). Phorcys représente les dangers de la mer, ses écueils et ses tempêtes, tandis que Ceto incarne les monstres et autres dangereuses créatures qui vivent sous les flots.
Du mariage de Phorcys et Ceto sont nées Stheno et Euryale, des jumelles dont la beauté était légendaire (autant que leur caractère indépendant et leurs vicieuses vengeances).
Athena, résultant de la relation entre Zeus (roi des Dieux Olympiens à la suite de sa victoire sur les Titans rebelles) et de Metis (Titanesse de la Sagesse) mais n’étant pas née de façon traditionnelle (Zeus avala Metis alors qu’elle était enceinte et Athena émergea alors de son crâne), incarne la sagesse, la stratégie et l'art de créer.
Elle ne voyait pas d’un bon œil l’indépendance des Protogenoi. Pire, elle abhorrait les jumelles de Phorcys et Ceto pour leur irrévérence face aux Olympiens.
Ayant eu vent de la frustration de son oncle Poseidon (Dieu de la mer et protecteur des marins), elle commença à ourdir un plan de maître afin de régler leurs problèmes avec les Protogenoi et ainsi imposer la souveraineté des Olympiens une bonne fois pour toute.
Pour commencer, elle entra en pourparlers secrets avec Aphrodite (entité primordiale incarnant la beauté, le désir et la fertilité) et Eros (la contrepartie mâle d'Aphrodite). En échange de leur coopération pour rendre fertiles et entreprenants le couple d’entités primordiales marines, durant une nuit bien déterminée, Athena s'engageait à tisser un vêtement aussi protecteur qu'enchanteur pour rendre Aphrodite encore plus irrésistible et à forger des flèches qui ne se terniront jamais et qui ne manqueraient jamais leur cible pour Eros. Mais uniquement si l’union s'avérait fertile, bien évidemment.
Fort heureusement pour les conspirateurs, Ceto se retrouva bientôt enceinte.
Athena fit donc appel à Hecate (Déesse chtonienne de la magie, de la croisée des chemins et des choix à faire) pour influencer le fœtus tant que Ceto ne s'était pas rendu compte de sa présence. En échange de dagues forgées pour être indestructible et canaliser la magie de la déesse, Hecate souffla la flamme de l’immortalité de l'enfant en formation.
Neuf mois plus tard naquit Medusa. Aussi belles que ses sœurs mais hélas mortelle, et donc susceptible aux machinations d'Athena.
Seize années passèrent. Medusa était choyée et surprotégée par ses parents et ses sœurs, quittant rarement Thalassygra, la petite île sur laquelle leur famille vivait. La jeune mortelle commençait à rêver de plus : Elle voulait voyager, comme ses sœurs, voir le monde et ses habitants, découvrir les différentes cultures, les arts et les merveilles que l’univers recelait. Les restrictions imposées à cause de sa condition de mortelle lui pesaient.
Cette fois, Athena fit appel à son oncle Poseidon en lui assurant qu'il tenait là le moyen de pression parfait afin de faire plier Phorcys et Ceto.
Prenant l’identité d'un marin se faisant appeler Androkrates, il s’arrangea pour arriver sur Thalassygra sans encombre. Profitant que ce soit l’une des rares fois où Medusa était livrée à elle-même, il débarqua après une violente tempête et joua le pauvre capitaine avec son navire échoué, s’attirent ainsi la compassion de la jeune mortelle. Il lui conta milles périples, fanfaronnant à propos d'aventures et de merveilles indicibles, réussissant à la tenter jusqu’à ce qu’elle le supplie de l'emmener avec elle quand le navire serait réparé.
Poseidon saisit l'occasion et l’embarqua aussitôt sur l'Eneor quand les supposées réparations du navire furent complètes. Il la fit voyager quelques mois avant de finalement s’arrêter dans l'une des cités qui était sous l'égide d'Athena. Il lui fit visiter la ville, jouant le rôle du parfait guide, la laissa goûter à la nourriture vendue au marché central, la rapprochant toujours plus de son but : le temple d'Athena.
Confiante, insouciante, la jeune beauté se retrouva bientôt en train d’admirer l’architecture du temple, ne se souciant pas des lieux qui se désertaient rapidement sous l’influence de la déesse de la stratégie.
Poseidon, toujours sous l’alias d'Androkrates, finalement cessa d’être l’affable capitaine vadrouilleur et entreprit de plaquer la jeune ingénue face contre le marbre de l'autel. Avec un cruel rictus de triomphe, il déchira la toge immaculée de Medusa et sortit sa virilité déjà turgescente. Crachant dans sa main, le dieu lubrifia grossièrement l’entrecuisse de l'ingénue, ignorant ses exclamations de douleur et de terreur.
« Tu t'en plaindras à tes parents, ma jolie. Ils m'ont forcé la main. S'ils s'étaient contentés de se fondre dans la masse comme les autres Protogenoi, ça ne serait jamais arrivé. Mais non ! Il a fallu qu'ils continuent à noyer mes fidèles ! Tout ce qui t’arrive, c’est leur faute. A eux et à tes putains de sœurs qui ne peuvent pas s’empêcher de tourmenter mes fidèles ! »
Avec un grognement satisfait, il s'inséra d'une seule poussée, déchirant l’hymen de Medusa (et ses propres tympans à la suite du cri déchirant de douleur qu'elle poussa quand il cogne contre son bassin et que ses bourses tapèrent contre la perle malmenée de la jeune mortelle).
« Ferme-la, femme ! Subis cet honneur ! Il y en a qui tueraient père et mère pour se faire dépuceler par mon chibre. »
D'une main, il lui agrippa les cheveux d'une poigne de fer. De l'autre, il accapara ses hanches et commença à brutalement aller et venir en elle. Le sang virginal et la lubrification naturelle du vagin rendirent l'acte plus aisé et le dieu prit ses aises. Il prit bien soin de souiller le marbre avec le sang répandu et prit son pied en enserrant la gorge de la jeune femme, après avoir relâché sa crinière d’ébène, tout en pilonnant sa chair tendre et délicieusement serrée.
Il n'allait pas admettre son fétiche pour la strangulation de petites effarouchées, mais il pouvait avouer que ça avait l’avantage de taire ses cris de souffrance.
Quand elle s’affaissa contre l'autel, cessant de lutter, il relâcha sa gorge et augmenta la cadence. Quelques coups de reins plus tard, il déchargeait après s’être profondément ancré en elle.
« Là ! Tu devrais être honorée, je t'ai remplie de ma divine semence, » s’exclama-t-il après quelques instants. « Et préviens bien tes parents que ce n'est que le début, s'ils s'obstinent à saper mon autorité ! »
Et sur ces mots, après s’être essuyé la verge contre la toge ruinée, Poseidon se volatilisa.
Après de longs moments passés à reprendre son souffle et à tarir ses larmes, Medusa se redressa enfin, ignorant les élancements de son bas-ventre. Reniflant, elle essaya de se couvrir comme elle le pouvait avec les vestiges de ses vêtements.
Avant qu'elle ne puisse se laisser glisser au bas de l'autel, un coup de tonnerre la fit sursauter. Et là, face à elle, se tenait Athena. Le visage sévère, la déesse regardait la mortelle avec dégoût.
« Tu oses souiller mon temple, mon autel, avec tes fluides impures ? » Tonna-t-elle furieusement. « Cet affront ne restera pas impuni. Medusa, fille de Phorcys et Ceto, tu seras désormais la preuve vivante de mon courroux. Et tes sœurs partageront ton châtiment. Cette beauté dont vous êtes si fières, vous pouvez l’oublier. Votre langue sera fourchue comme celles des vipères avec lesquelles vous partagez votre vie sur cette île ridicule que vous appelez votre maison. De vos cheveux émergeront des serpents. Et votre regard, reptilien, sera fatal. Je te maudis, Medusa, et je maudits tes sœurs. Vous serez désormais connues comme étant les Gorgones ! Apprenez à respecter ceux qui se trouvent au-dessus de vous et peut-être que je me montrerais clémente. »
Un autre coup de tonnerre, et Athena disparu. Un vent violent se leva et éjecta la mortelle du sanctuaire, l'envoyant s'écraser contre la rocaille du chemin de terre qui menait au temple.
Une migraine terrible se manifesta soudain alors que des dizaines de serpents se frayaient un chemin au travers de son cuir chevelu. Fermant les yeux contre l'assaut soudain de la douleur, elle ressenti une terrible brûlure dans ses globes oculaires. Bientôt, se fut autour de sa langue de se métamorphoser, devenant plus fine, plus longue et fourchue.
A des centaines de kilomètres de là, Stheno et Euryale subissaient les même symptômes, abandonnant les pauvres marins qu’elles tourmentaient. Ceto, accompagnant ses filles, les serra immédiatement dans ses bras et nagea sans relâche jusqu’à Thalassygra. Phorcys, ressentant la tourmente de ses aînées, revint dans un tsunami d’inquiétude.
Stheno, la première à reprendre ses esprits, ouvrit les yeux et son regard capta celui d'une chèvre qui broutait non loin. Immédiatement, l'animal se changea en pierre et son cœur s'arrêta.
Tournant le regard vers sa mère, Stheno referma bien vite ses yeux quand Ceto grimaça sous l'assaut d'une terrible migraine.
« Que nous arrive-t-il ? Pourquoi est-ce que cette chèvre s'est pétrifiée de la sorte ? N’ouvre pas tes yeux, Euryale, il se passe quelque chose de louche. »
Phorcys fronça les sourcils, observant la métamorphose de ses filles et la réaction de sa compagne.
« Ça pue le stratagème Olympien, » gronda le Protogenoi. « MEDUSA ! » appela-t-il ensuite d'une voix tonitruante.
Quand la jeune mortelle ne se précipita pas à l'appel de son père, il appela de nouveau. Sans succès.
« Oh non, Medusa… Ceto, es-tu remise ? » Ses traits se relaxèrent légèrement quand la femme a la queue de serpent opine. « Va chercher Nereus. Il faut qu'il trouve notre fille. Stheno, Euryale, je vais vous accompagner jusqu’à la maison. J'irais trouver vos sœurs, les Grées, ensuite, peut-être qu'elles pourront nous indiquer ce qui s'est produit. »
Tandis que Ceto alla chercher Nereus, et que les Grées dévoilèrent les machinations d'Athena, Medusa fuyait, chassée par les habitants quand ils la découvrirent, monstrueuse et en larme, aux portes du Temple d'Athena. Trois hommes et quatre femmes s'étaient retrouvés pétrifiés par son regard maudit. Courant, pleurant, elle trouva refuge au sein d'une forêt dense, dans une grotte sombre et humide.
Quelques jours plus tard, Ceto, Euryale et Stheno la retrouvèrent alors qu'elle se laissait mourir de faim, de soif et de terreur. Elles la ramenèrent jusqu’à Thalassygra et entreprirent de la rassurer et de la réconforter.
Neuf mois plus tard -pendant lesquels Ceto et Phorcys déchaînèrent leur fureur contre Poseidon, Athéna, et tous les fidèles qu’ils purent trouver- naissait Ophione, la première d’une longue lignée de gorgones. A première vue, elle était une enfant tout ce qu’il y a de plus normale. Deux bras, deux jambes, deux yeux, aucun trait reptilien en apparence. Mais alors qu’elle grandissait, Medusa ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Il devint évident qu’Ophione pouvait communiquer avec les reptiles, sifflant face aux vipères qui ne l’attaquaient pas. Quand elle eut sept ans, ses yeux devinrent semblables à ceux de sa mère et de ses tantes. Un serpent émergea de son crâne, muet mais bien présent au milieu de sa crinière sombre.
Medusa et ses sœurs avaient migré de Thalassygra à une autre île perdue au milieu de l’océan, menant là des expérimentations sur leur métamorphose. Elles retournaient régulièrement voir leurs parents, mais avaient décidé de vivre ailleurs. Cette petite île était nommée Gorgonis, pour leur rappeler qu’elles ne méritaient pas la malédiction qu’Athena leur avait jeté mais qu’elles ne s’avouaient pas vaincues.
Athena, désirant blesser Ceto et Phorcys ainsi que mettre fin à leur croisade, aida le héros Persée en l’équipant pour qu’il puisse tuer Medusa.
Ce fut une nuit où Ophione était gardée par Ceto sur Thalassygra. Pendant que Stheno et Euryale dormaient, épuisées par leurs recherches et expérimentations, Medusa se promenaient dans le réseau de cave souterraine de Gorgonis. Elle pensait être près du but pour vaincre leur malédiction, mais quelque chose l’empêchait d’y arriver. Par leurs recherches, les trois sœurs avaient déjà conclu que leur regards était fatal pour tous, sauf entre elles. Des cristaux teintés en vert était leur plus prometteuse découverte. En regardant au travers, leurs yeux ne changeaient personne en pierre, ni ne provoquaient d’arrêt cardiaques. Elles s’étaient façonnées avec ces cristaux ce qu’on appellera plus tard des lunettes.
Persée arriva et, avec l’aide de son bouclier offert par Athena, il finit par décapiter Medusa. Il fuit avec la tête tranchée avant que ses sœurs ne puissent le trouver, manquant le spectacle de la naissance de Pegasus et Chysaor qui jaillir du cou de la gorgone morte. Il manqua aussi la découverte que le sang de Medusa provenant du côté droit permettait de guérir de nombreux maux, alors que le sang du côté gauche était un puissant poison.
Quand Medusa cessa de vivre, Ophione devint raide comme une planche, ses yeux se révulsèrent dans ses orbites et son corps lévita, auréolé d’une lueur dorée. Le spectacle dura sept minutes, et quand elle fut revenue à la normale, ses premiers mots furent : « Maman est morte ». Par la suite, elle avoua que le serpent dans ses cheveux la faisait sentir moins triste, étant devenue plus réactif après que l’âme de Medusa s’était installée en lui.
Inutile de dire que ce fut la guerre entre Athena et la famille déchirée par la tragédie. En dehors de ces violentes confrontations, Ophione grandit petit à petit. Elle rencontra un homme, l’épousa, et donna naissance à des jumeaux. Ses tantes eurent des enfants également. Toutes les filles présentèrent l’éveil des traits de gorgones lors de leur septième anniversaire. Les garçons étaient épargnés.
Au fil des ans, leur héritage progressa. Elles découvrirent que les garçons étaient peut-être épargnés par la malédiction, mais ils la portaient en eux quand même. Leurs filles devenaient des gorgones, il n’y avait rien à y faire.
Les siècles passèrent, puis les millénaires. La magie des dieux et des déesses s’estompa. Les créatures se fondirent dans l’ombre. Il n’en resta bientôt plus que des mythes et des légendes aux yeux des humains incapable de magie.
Ce qui nous amènent finalement à Cypress Thornwood.
Petunia Rose Thornwood, aujourd’hui âgée de soixante ans, n’a jamais voulu se marier ou vivre avec un homme. Avoir leurs enfants lui suffisait. L’aînée, Iris Olive Thornwood, a aujourd’hui quarante ans. Le second, Sage Almond, en a trente-huit. Suit Rosemary Briony, trente-six ans. Et Basil Forest, trente-trois ans. Viennent ensuite Plum Acacia (trente) et Clover Lily (vingt-huit). La septième et dernière enfant, l’héroïne de cette histoire, n’est autre que Cypress Ivy, et vient de fêter son vingt-troisième anniversaire.
Septième enfant -et imprévue en plus- d’une mère célibataire, Cypress grandi normalement dans une banlieue de Londres au Royaume-Uni. Elle n’a jamais su que le nom de son père était Goliath Kostas, tout comme elle n’a jamais su qu’il portait en lui le gène qui sera responsable de tant de souffrance lors de son septième anniversaire. Après quelques questions adressées à sa mère et restées sans réponses, elle abandonna l’idée de connaître un jour son père.
À l’âge de 7 ans, elle se réveille un matin dans d’atroces souffrances. Pendant de longues minutes, elle se tord de douleur dans son lit sans pourtant qu’un son ne franchisse ses lèvres. Quand ce fut fini, le miroir face à son lui renvoya l’image habituelle. Ou presque. Elle se trouvait désormais avec des serpents surgissant de son crâne, un regard pétrifiant et une seconde paupière translucide sur chaque œil. Six serpents, avec -au fil des ans- six personnalités distinctes. Ses ancêtres gorgones, apparemment. Le premier serpent qui présenta des signes de conscience, et qui lui parla dans un langage sifflant, s’appelait Melantho. Elle a vécu de l’année 1717 à 1777, quand elle a été décapitée par un chasseur de sorcière. Elle lui assura que sa métamorphose passerait inaperçue pour les humains sans la moindre trace de magie en eux. Elle lui apprit que leur lignée remontait à la Grèce antique, et qu’avec un délai de sept mois entre chaque, les cinq autres serpents qu’elle avait dans les cheveux gagneraient en conscience. Le second serpent à devenir conscient se nommait Kyanessa et elle avait vécu de l’année 1326 à 1666. Le troisième serpent était l’âme de Echione, ayant vécu de l’année 785 à 1255. Le quatrième s’appelait Drakaina, et avait vécu de l’an 13 à l’an 677. La cinquième n’était autre qu’Ophione, qui avait vécu dans l’antiquité. Et, enfin, Medusa elle-même.
Elle tente de vivre avec ce fardeau en se renseignant discrètement sur les gorgones, se demandant si d’autres créatures issues de mythes et légendes existent réellement. Les commentaires de ses serpents pouvaient être incroyablement informatifs (apprendre les langues anciennes était incroyablement faciles avec de telles professeurs) ou absolument mortifiants (Cypress ne se remettrait jamais de l’histoire qui avait mené à leur malédiction). Mais jamais ses ancêtres ne lui avaient menti. Seules les personnes marquées ou touchées par le surnaturel pouvaient voir ses serpents ; aux yeux des humains ordinaires, Cypress semble parfaitement normale. Sa propre mère, ainsi que ses frères et sœurs, étaient désespérément humains, ne voyant pas le moindre changement en elle.
Son talent pour les langues vivantes et mortes (et pas seulement la présence bien pratique de ses ancêtres lors des contrôles) permirent à Cypress de passer ses examens de fin de lycée à dix-sept ans. Par la suite, elle intègre le département des langues vivantes et mortes de l’université de Seïkusu. Actuellement, elle prépare son doctorat en langues anciennes et modernes, avec l’ambition de devenir traductrice littéraire, et d’effectuer quelques travaux annexes pour des diplomates ou des archéologues.
Physique :
Cypress est une jeune femme relativement petite mais élancée, avec une posture gracieuse façonnée à la fois par la discipline et la conscience d’elle-même (et les voix sur sa tête qui lui disent de se tenir droite, de ne pas baisser les yeux, etc). Athlétique sous ses courbes (elle court tous les matins pour se maintenir en forme), elle essaye malgré tout de ne pas être trop remarquable. Elle lit les faits divers dans le journal, elle n’est pas naïve.
Elle possède de longs cheveux noirs ondulés, entrelacés de six serpents aux yeux vert brillant. Les serpents bougent subtilement, comme vivants, mais deviennent expressifs et agités lorsque Cypress est stressée, curieuse ou en danger. Ou quand les âmes de ses ancêtres ne peuvent s’entendre sur un point précis.
La jeune femme est également la détentrice d’yeux d’un vert éclatant, avec une légère lueur intérieure, protégés par des lunettes teintées qui atténuent leur pouvoir. Ses secondes paupières reptiliennes scintillent à peine lorsqu’elle cligne des yeux.
Sa peau est lisse et pâle, avec une discrète irisation écailleuse au niveau des tempes et le long de la colonne vertébrale — visibles seulement sous certains éclairages.
Elle privilégie des vêtements élégants et ajustés dans des tons vert sombre et noir — adaptés à son environnement académique, mais toujours avec une touche de défiance qui trahit sa nature cachée.
Porte souvent des lunettes teintées (les verres verts étant son option “sûre” pour neutraliser son regard mortel).
Même lorsqu’elle est calme, elle dégage une impression de danger contenu — les gens la remarquent, sans toujours comprendre pourquoi ils se sentent nerveux en sa présence.
Mental :
Même si elle ne le paraît pas à première vue, Cypress est travailleuse et appliquée. Elle ne rechigne pas devant des recherches à faire, ni devant la perspective de devoir compiler des recherches en un texte scientifique. Discrète, la jeune femme est néanmoins une insatiable curieuse.
Parfois influençable, elle a du mal à juger le caractère des autres sans l’aide de ses ancêtres. Très soucieuse de sa réputation, elle apparait comme une jeune femme de bonne famille qui n’a jamais connu de fête étudiante.
Elle évite les scandales et les relations intimes, ne voulant pas finir comme sa mère avec sept enfants de sept pères différents — même si c’était un choix assumé de la part de Petunia. Elle refuse d’envisager le mariage et la maternité, et la découverte du sort de Medusa la conforte dans ses choix. Rien de bon ne peut sortir de relations sexuelles. Elle doute même que ce soit aussi bon que ce que dit Melantho. Elle préfère en rester à une connaissance théorique (et parfois fantaisiste au travers des divers romans érotiques qu’elle ne peut s’empêcher d’acheter).
Une fois sa décision prise, elle est entêtée et difficile à détourner, refusant d’admettre qu’elle pourrait s’être trompée.
