Identité : Nom : Ilfirin
Prénom : Lyadril
Surnom* : Lya’
Âge : (apparence et réel) 25 ans en apparence, 999 en âge réel
Sexe : Féminin
Race : Elfe-démone
Sexualité : hétéro
✧ Extrait du Codex des Figures Singulières – Volume IV ✧
░ Physique ░
«Parmi les immortels errants, rares sont ceux qui suscitent à la fois révérence et crainte. Lyadril, fille des contradictions, marche à cette frontière.»
En temps calme
D’un port altier, elle s’élève à un mètre quatre-vingt, silhouette gracile mais souveraine, comme taillée dans la lumière et l’ombre des forêts anciennes. Ses cheveux, longs flots d’argent aux reflets lunaires, glissent en mèches soyeuses jusqu’à ses hanches, encadrant un visage sculpté dans la délicatesse. Sa peau diaphane, presque irréelle, semble retenir sur elle les lueurs du crépuscule.
De son héritage elfique, elle a gardé cette beauté immaculée, mais ses traits portent une intensité qui trouble, une perfection trop aiguisée pour être rassurante.
Ses yeux, ourlés de cils sombres, s’abaissent souvent dans une gravité méditative ; leur éclat, lorsqu’ils se lèvent, rappelle celui des étoiles filtrant à travers un feuillage nocturne. Les pommettes hautes et le nez fin renforcent la noblesse naturelle de ses traits, tandis que ses lèvres closes laissent deviner plus de secrets que de paroles.
De longues oreilles effilées percent sa chevelure, parées de chaînettes dorées et de gemmes délicates qui miroitent à chacun de ses mouvements. Ces ornements ne l’alourdissent pas : ils semblent, au contraire, prolonger l’harmonie de son être, comme si le métal et la pierre s’inclinaient d’eux-mêmes à sa grâce.
Vêtue d’une robe fluide aux teintes vertes et émeraude, elle paraît se confondre avec le cœur des forêts. Le tissu épouse sa taille avec souplesse, s’ouvrant sur un décolleté mesuré mais assumé, laissant deviner la force tranquille qui émane de sa poitrine et de ses épaules nues. Deux tresses fines, savamment nouées, descendent le long de son buste, comme pour discipliner la cascade de ses cheveux.
Sous cette apparente fragilité se dessine pourtant une prestance guerrière. Chaque geste qu’elle accomplit est mesuré, précis, empreint d’une retenue qui évoque à la fois la rigueur de l’acier et la fluidité de l’eau. Sa haute stature et sa démarche sereine suffisent à imposer le respect, sans qu’elle ait besoin d’un mot.
À la croisée de la sylve et du firmament, elle donne l’impression d’appartenir autant aux songes qu’au monde réel, fragile vision d’éther dont la beauté, à la fois majestueuse et mélancolique, envoûte et intimide quiconque croise son chemin.
En colère
Lorsque la rage s’empare d’elle, son apparence se transforme comme une vision infernale. Ses yeux, si verts et lumineux, se muent en deux charbons ardents, rougeoyants de haine et de douleur. Deux cornes noires apparaissent. Sa peau immaculée se strie de veines alternanthera ‘Purple Knight’ au reflet parfois argenté, pulsant comme si une lave brûlante circulait sous son derme. Ses doigts graciles s’allongent en griffes acérées, et ses canines, soudain trop longues, brillent dans un rictus carnassier.
Ses cheveux argentés, d’ordinaire dociles, s’animent comme sous l’effet d’une tempête invisible. De son dos jaillissent d’ailes de la couleur de ses veines, instables, battant l’air avec un souffle oppressant. Elle peut s'élever mais ne le fait que rarement. L’ombre qu’elles projettent suffit à éteindre toute illusion de douceur.
Sa robe, ample et vaporeuse, mêle vert sylvestre et ombres d’obsidienne, comme si un voile de forêt nocturne enflammait ses contours. Le tissu épouse ses courbes avec une douceur presque funèbre, révélant autant qu’il dissimule, le contraste d’un tissu sylvestre scarifié par des flammes antiques.
Sa hallebarde, sombre comme la nuit, striée de veinules rougeoyantes, ne la quitte jamais. Ce n’est pas une arme : c’est une extension de son être, une cicatrice matérialisée. Pour la faire apparaître, elle tape le sol du pied gauche.
Dans cet état, Lyadril est l’incarnation d’un paradoxe : beauté et horreur mêlées dans une figure qui attire autant qu’elle glace d’effroi. Son aura change : ce qui était charme devient menace, ce qui était sérénité devient suffocation. Sa simple présence devient une tempête retenue, prête à se déchaîner.
✦ Forme ancestrale – Lorsque toute retenue cesse ✦
Il existe un seuil au-delà de la colère, un point de rupture où Lyadril ne lutte plus contre ses origines : elle les devient. Lorsque sa conscience se dissout dans la douleur et l’épuisement, ce n’est plus une déferlante de rage qui l’habite, mais une pureté ancienne, brute, comme si les premières essences démoniaques et elfiques retrouvaient en elle un écrin légitime.
Ses yeux abandonnent le rouge incandescent de la fureur pour se muer en deux lacs d’or liquide, parcourus de fines spirales runiques, reflets mouvants des Plans superposés. Ses cornes, autrefois discrètes, s’allongent en arabesques d’onyx poli, courbées vers l’arrière comme des croissants de lune inversés, constellées de veinules argentées palpitantes.
De son dos s’étendent désormais deux immenses ailes, mêlant membrane sombre et lumière spectrale. Plus vastes, plus stables, elles semblent non plus battre l’air, mais l’ordonner. Une longue queue émerge à la base de sa colonne, souple comme une liane d’ombre, terminée par une pointe cristalline sombre, bruissant parfois d’étincelles éthérées.
Sa peau se recouvre d’une armure naturelle — plaques d’obsidienne translucide fusionnées à sa chair, entrelacées d’écailles pâles, comme si la forêt et les enfers avaient scellé un pacte sur son corps. À chaque respiration, ces plaques vibrent d’une faible lumière interne, rythmée par son cœur.
Ses cheveux argentés se soulèvent dans une gravité différente, flottant autour d’elle comme sous l’eau. Leurs pointes se noircissent légèrement, teintées de bleu nuit, comme si les étoiles mouraient dans leur éclat. Sa voix, lorsqu’elle émerge, chante à deux tonalités — l’une claire et elfique, l’autre grave et chtonienne — harmonie dissonante qui fait vibrer l’air.
Sa hallebarde ne naît plus d’un impact au sol : elle se matérialise dans un frisson d’étoiles brisées, surgissant du vide comme arrachée au cœur du Néant. Plus longue, sa lame sombre est parcourue de glyphes mouvants, respirant au rythme des Plans.
Dans cet état, ce n’est plus la rage qui la dirige, mais une paix glacée, souveraine. Son aura se dilate, fissure les frontières : l’air se dédouble, des éclats d’Arcadie, d’Abysse et de Féerie s’entrelacent. Autour d’elle, la réalité se tend, comme une toile prête à se rompre.
░ Caractère ░
«Elle porte en elle la douceur des forêts et la cruauté des enfers. Et pourtant, elle n’appartient pleinement ni aux uns, ni aux autres.»
Lyadril est une énigme façonnée par les siècles. Ses 999 ans ne l’ont pas émoussée, mais affinée comme une lame. Est gauchère.
En temps calme
L'elfe-démone possède un esprit aussi vaste que contradictoire. Son héritage elfique en a fait une femme érudite, dotée d’une curiosité insatiable. Elle connaît les plantes mieux que quiconque : leur parfum, leur venin, leur pouvoir de guérison. Dans son regard brille la patience de la soigneuse, celle qui peut passer des heures à préparer un onguent, à écouter le souffle d’un malade ou à murmurer aux racines. Sa voix est douce, mesurée, presque mélodieuse, apaisante comme une rivière en été.
Elle est profondément protectrice, incapable de rester spectatrice lorsqu’un être sans défense est en danger. Ce besoin, hérité autant de l’elfe que du démon, dépasse la raison : elle se jette dans la bataille, même au risque de sa vie. Et pourtant, malgré cette ardeur, elle conserve une diplomatie rare. Elle sait écouter, négocier, comprendre. Charismatique, elle inspire naturellement confiance, et son aura attire autour d’elle autant l’admiration que la curiosité.
Mais cette façade cache une part plus secrète. Solitaire, elle se confie peu, gardant ses blessures dans l’ombre. Sa gourmandise discrète lorsqu’elle est stressée ou son perfectionnisme parfois étouffant sont des indices de cette tension intérieure qu’elle ne montre qu’aux plus attentifs.
En colère
Quand la colère s’éveille, c’est une autre Lyadril qui naît. Ses valeurs s’effacent dans un instinct de prédatrice. Elle devient juge et bourreau, incapable de pitié, frappant avec une précision chirurgicale et une violence démesurée. Ses mots se font rares, remplacés par des grognements ou des paroles chargées d’un écho guttural. Dans cet état, la compassion disparaît : amis comme ennemis peuvent devenir indistincts si elle perd le contrôle.
Mais une fois la tempête passée, le retour est cruel. La culpabilité l’écrase, la plonge dans des silences longs, parfois douloureux. Elle n’est jamais plus vulnérable que dans ces instants où, redevenue elle-même, elle mesure les ravages laissés par son héritage démoniaque.
En vérité, Lyadril n’est la proie de personne. Elle est sa propre tempête, à la fois guérisseuse et meurtrière, lumière et abîme.
Histoire : ✧ Codex des Figures Singulières – Volume IV ✧
Lyadril, l’enfant des deux mondes
«Lorsque l’ombre s’unit à la lumière, il ne naît pas toujours un chaos. Parfois, c’est une lame, polie par les deux extrêmes.»
Son histoire s’ancre dans une union que ni les cieux, ni les enfers n’auraient dû tolérer.
Sa mère, Elarinya, était une haute-elfe des forêts blanches, réputée pour sa beauté et sa sagesse. Elle était gardienne des clairières sacrées où naissent les herbes de guérison. Nombreux furent les seigneurs elfes à la courtiser, mais elle demeurait insensible aux promesses d’or et de gloire. Car son cœur, déjà, s’était laissé capturer par une ombre.
Cet être n’était pas un simple démon : c’était un général des légions infernales, Az’kharel, dit le Fléau des Citadelles. Un incube, mais différent de ses pairs. Là où les siens ne vivaient que de séduction et de servitude charnelle, Az’kharel méprisait la facilité des chaînes de désir. Il ne cherchait pas à posséder, mais à éprouver. Il voyait en Elarinya non pas une proie, mais une flamme : une force égale à la sienne, qu’il voulait défier et protéger tout à la fois.
De cet affrontement d’âmes naquit une union improbable, et de cette union, Lyadril.
Elarinya lui transmit les secrets des forêts : reconnaître le venin dans l’odeur d’une feuille, soigner par l’écorce et par les racines, écouter la voix du vent et du sol. Az’kharel, lui, lui offrit l’art de tuer. Sous son regard sévère, la jeune hybride mania la hallebarde avant même de pouvoir la soulever seule. Il lui apprit la discipline des enfers, le contrôle de la rage, et ce paradoxe : que pour survivre, elle devrait être à la fois lame et remède.
Mais le temps ne pardonne pas les unions interdites. Elarinya disparut la première, happée par ses propres frères elfes, trop fiers pour admettre qu’elle avait choisi l’ombre. Az’kharel, lui, retourne dans les guerres infernales. Certains disent qu’il attend toujours le jour où sa fille viendra réclamer son héritage.
Depuis, Lyadril marche seule. Elle porte en elle les murmures de sa mère et la rigueur de son père, sans jamais appartenir ni aux forêts, ni aux flammes.
✧ Réputation et Légendes autour de Lyadril ✧
Lyadril n’est pas seulement connue par son nom : elle est une silhouette qu’on murmure au détour d’un feu de camp, une ombre qu’on croit apercevoir dans les recoins des bois profonds ou au milieu des champs de bataille fumants.
Pour les elfes, son existence demeure une honte ancienne, une erreur qu’on tente d’effacer des chroniques officielles. Les anciens de son peuple disent qu’elle est une souillure, une cicatrice laissée par l’orgueil d’Elarinya. Certains prêtres murmurent que, tant qu’elle respire, les forêts sacrées ne seront jamais entièrement pures. Pourtant, d’autres, plus secrets, voient en elle une épreuve envoyée par les dieux : la preuve que même l’ombre peut apprendre à protéger la vie.
Chez les démons, elle est perçue comme une anomalie. Les incubes et succubes, habitués à séduire et enchaîner les âmes par les désirs, se heurtent à elle comme à une muraille. Ses veines d’elfe l’immunisent partiellement à leurs envoûtements. Son sang infernal, quant à lui, lui donne une résistance insoupçonnée à leurs poisons et aux flammes des enfers.
Les légions démoniaques se souviennent surtout de la fille d’Az’kharel, entraînée dans l’art cruel de la hallebarde : ils la craignent pour sa maîtrise martiale, mais la méprisent pour son indépendance. Elle ne sert aucun maître.
Chez les humains, Lyadril est souvent une énigme. Les villageois qui croisent son chemin parlent d’une femme à la beauté inquiétante, dont le regard semble sonder l’âme comme une lame effleure la peau. On la dit capable de rendre un soldat robuste inoffensif d’une simple coupe herbacée, tout comme de ramener à la vie un enfant que la fièvre dévorait.
Dans les tavernes, les récits divergent : certains affirment qu’elle est une sorcière démoniaque qui pactise avec les ombres, d’autres qu’elle est une guérisseuse voyageuse, mystérieuse mais bienveillante. Cette ambivalence nourrit des légendes, et les superstitieux se signent encore lorsqu’on murmure son nom.
Chez les nains, les jugements sont plus tranchés. Leur sens pratique les poussent à se méfier de son sang démoniaque, mais ceux qui l’ont vue manier la hallebarde ou doser des philtres respectent son efficacité.
Les nains guerriers apprécient sa bravoure et son absence de compromis, tandis que les maîtres-forgerons et les alchimistes reconnaissent sa précision dans la manipulation des matières dangereuses. Ils disent d’elle : «si ses racines sont tordues, ses branches portent tout de même des fruits utiles».
Chez les autres races neutres ou errantes — orcs, voyageurs, mercenaires, tribus diverses — Lyadril est surtout connue par les histoires colportées. Les bardes aiment l’appeler la Sang-Mêlée aux deux visages, tantôt protectrice, tantôt meurtrière. Les orcs respectent sa force brute et sa rage maîtrisée, y voyant une sœur de combat. Les mercenaires, quant à eux, savent qu’elle ne trahit jamais sa parole : un contrat passé avec Lyadril est une promesse gravée dans le marbre.
Lyadril est une énigme fascinante. On raconte qu’elle peut extraire le venin d’un serpent pour le transformer en élixir de guérison. Qu’elle peut guérir une plaie béante d’un simple cataplasme de fleurs… ou faire suffoquer un homme d’un seul souffle empoisonné. Les mercenaires murmurent qu’elle a atteint son 999e anniversaire sans jamais faiblir, et que ses yeux brillent différemment selon qu’elle sauve ou qu’elle condamne.
Ainsi, Lyadril navigue dans le monde tel un paradoxe incarné : ange noir pour certains, sauveuse ambiguë pour d’autres. Personne ne sait vraiment si son destin penchera vers la lumière ou vers l’abîme, mais tous conviennent d’une chose : croiser son chemin, c’est toujours être marqué, d’une manière ou d’une autre.
✧ La philosophie de Lyadril ✧
Lyadril ne croit pas aux frontières rigides entre le Bien et le Mal. Elle a vu trop de guerres menées au nom de la lumière se muer en carnages, et trop d’ombres offrir un répit inattendu. Pour elle, chaque être porte en lui la graine du remède et celle du poison. Sa tâche n’est pas de juger, mais de révéler laquelle de ces graines prendra racine.
De sa mère elfe, elle a hérité l’amour instinctif des forêts, le respect des saisons et du cycle fragile qui unit toutes choses vivantes. Elle sait que les plantes ne mentent pas : une fleur toxique ne prétend pas être douce, une racine guérisseuse ne cache pas ses bienfaits. Les hommes, eux, sont bien plus trompeurs. C’est pourquoi elle leur préfère le langage des feuilles, des sèves et des spores.
De son père démon, elle garde une lucidité crue : la vie est une lutte permanente. Rien n’est acquis, rien n’est donné sans prix. Là où les elfes idéalisent l’harmonie, Az’kharel lui a enseigné que l’harmonie ne survit que parce que quelqu’un, dans l’ombre, a éliminé la menace qui la rongeait. De lui, elle retient la nécessité du tranchant, du fer, de la morsure impitoyable quand le monde vacille. Sa capacité de succube : attire l'attention de la personne visée sur elle par son bon vouloir, sa prestance. La fille du Général d'une des Légions infernales tend un filet invisible qui s’enroule autour de sa "victime", qui l’entrave assez pour qu’elle chancelle, vacille.
De ses deux parents : la pratique de l'Art des Arcanes. Toutefois, l'hybride en connaît la dangerosité, l'attractivité de cette capacité, de ce pouvoir. Elle lutte contre et rechigne à l'utiliser fréquemment de peur de perdre son bonté d'âme.
Ainsi, sa philosophie se résume en un credo :
«Être poison ou remède n’a pas d’importance : l’un et l’autre sont des forces. Ce qui compte, c’est à qui et à quoi je les offre.»
Lyadril ne tue pas par caprice. Mais quand sa colère embrase son sang démoniaque, quand ses yeux se fendent de rouge et que ses crocs se dévoilent, c’est que le monde a franchi une limite qu’elle juge intolérable. Dans ces instants, la compassion elfe s’éteint, et seul le courroux démoniaque parle. Pourtant, même au cœur de cette tempête, elle ne perd jamais totalement le contrôle : car elle sait qu’être l’une ou l’autre, guérisseuse ou fléau, est sa véritable nature.
Elle n’est pas un être en quête de rédemption, ni une âme damnée. Elle est l’équilibre instable, la frontière mouvante, la réponse vivante à une seule question : jusqu’où peut-on aller pour protéger ou pour détruire ?
✧ Lyadril et les autres ✧
✧ Ses alliés
Aux yeux de Lyadril, un allié n’est pas seulement un compagnon d’armes : c’est une promesse tacite. Elle protège ceux qui partagent son chemin avec une fidélité sans faille, mais exige en retour sincérité et courage. Elle pardonne la peur, mais jamais la lâcheté. Ceux qui se dérobent, qui trahissent ou abandonnent en pleine épreuve, ne trouvent plus jamais de place à ses côtés. En revanche, elle honore les serments, et ses alliés savent qu’elle versera jusqu’à sa dernière goutte de sang pour tenir parole.
Pour eux, elle est le remède — la main qui soigne, le bouclier qui se dresse.
✧ Ses ennemis
Lyadril ne poursuit pas les querelles futiles. Elle méprise les provocations creuses, les rivalités d’ego, les guerres qui ne sont que caprices de souverains. Mais lorsqu’un ennemi s’érige contre elle ou menace ce qu’elle a juré de protéger, elle devient le poison. Alors, aucune grâce n’est accordée : elle frappe avec une froide lucidité, sans jouir du carnage, mais sans détourner le regard non plus. Son côté démoniaque s’y exprime pleinement : non pas par cruauté gratuite, mais parce qu’elle a accepté que la destruction est parfois la seule réponse juste.
✧ Les inconnus
Elle se montre d’abord distante, presque méfiante. Non pas parce qu’elle redoute les autres, mais parce qu’elle sait combien les masques sont nombreux chez les mortels. Elle observe, écoute, décortique gestes et regards comme elle déchiffre une plante : en cherchant les signes d’un venin ou d’un baume. Pourtant, derrière cette réserve, elle garde une curiosité brûlante. Chaque rencontre est pour elle un possible fragment de savoir, un reflet nouveau de la dualité qu’elle incarne.
✧ L’amour
L’amour, pour Lyadril, est une faiblesse et une force à la fois. Faiblesse, parce qu’il éveille en elle la part la plus vulnérable de son héritage elfique : le besoin de confiance, de tendresse, d’harmonie fragile. Force, parce qu’il peut devenir un feu indomptable qui nourrit ses élans les plus farouches. Elle se méfie donc de l’attirance comme on se méfie d’un poison rare : beau, dangereux, irrésistible. Les incubes et succubes, malgré leurs charmes, n’ont que peu de prise sur elle, car elle a appris à séparer désir et domination. Si un jour elle se lie vraiment, ce sera par choix, non par envoûtement. Et ce choix, une fois donné, sera absolu, irrévocable.
✧ Extrait bis du Codex des Figures Singulières – Volume IV ✧
✦ CAPACITES ✦
* Forme elfique
Soigneuse : aussi capable et parfois plus compétente qu'un médecin ou chirurgien lambda, par son savoir.
Herboriste : aucune plante sur Terre et en Enfer n'a de secret pour elle. Que ce soit dans les soins ou les poisons.
Art des Arcanes : maîtrise partielle, mais pas sans conséquences vu qu'elle évite au maximum de l'utiliser.
* Forme démoniaque
Maîtresse d'arme d'hast : maniement et rapidité de la lance.
Succube : n'a jamais vraiment su comment l'utiliser. A part une fois pour détourner l'attention de l'attaquant et de la centrer sur elle-même dans le but de sauver une vie. Possible qu'elle chercher à l'apprendre dans un avenir plus ou moins proche.
Art des Arcanes : maîtrise partielle, mais pas sans conséquences vu qu'elle évite au maximum de l'utiliser.
* Forme ultime et ancienne
Failles : ouvertures des Plans entre le Matériel et l'immatériel, et entre les différents mondes. Comment les refermer ? Utiliser l'Art des Arcanes, lui rappeler le dernier Pacte de Sang, lui rappeler qui elle est pour la personne qui est face à elle...
Autre : Possessions : Sa boutique d’herboristerie. Son appartement.
Comment avez-vous connu le forum ? la réputation n’est pas à faire avec moi
Avez-vous des doublettes ? Deirdre et Damian Urteist