Identité : Nom : Hemo’Phil (non mais sans rire, vous avez vraiment cru que j’allais utiliser ce jeu de mot bien que c’était très tentant). Urteist
Prénom : Damian
Surnom* : Aucun lorsque j’étais humain. “Canines d’albâtre”, “ondskapens avkom” (rejeton du mal), “forræder” (traître), “La Malédiction”.
Âge : (apparence et réel) 27 ans en apparence, 250 en âge réel
Sexe : Masculin
Race : Vampire
Sexualité : Hétéro
Physique : Jeg er 1m80 høy… Oh, veuillez m’excuser, cher populace. Je me dois de vous parler dans la langue commune, oui ?! Je mesure donc 1m80, et je devrais peser dans les… Houla, cela fait plusieurs décennies que je ne me suis pas pesé. Disons… 70 kilos, si mes souvenirs sont bons. Et que des muscles. Pas un poil de graisse. Tout mon corps est sculpté par les siècles et les combats. Même immobile, on sent la force contenue sous ma peau, chaque fibre prête à se tendre, chaque articulation fluide et précise.
J’étais un norsk, un Norvégien, comme vous dites. Mes cheveux, blonds pâles, descendent jusqu’au-dessus de mes hanches. Dans ma famille, les couper aurait été un déshonneur. Leur parfum de pin et de vent nordique flotte autour de moi, même après des siècles. Quant à la barbe, je l’ai toujours jugée impropre.
Mes yeux sont gris-verts, perçants, presque phosphorescents dans l’ombre, et mes lèvres, ni trop fines ni trop épaisses, tirent vers le cinabre, un rouge vermillon presque métallique. Quand je fixe quelqu’un, il sent qu’il y a derrière ce regard la mémoire d’un millénaire, la patience d’un chasseur et la prudence d’un guerrier.
Chez les Urteist, la corne d’Odin — symbole de sagesse et de connaissance — est tatouée sur le haut de mon bras gauche. Je tire parfois sur mes vêtements pour la montrer, un souvenir vivant de mes racines et de mes traditions. Mon toucher est ferme, sûr, et ma peau conserve la fraîcheur, la résistance et la densité d’un corps immortel.
Je n’ai jamais eu de disproportions physiques. Chaque muscle, chaque ligne de mon corps a été entretenu, sculpté, poli par la discipline et la survie. Même mon souffle est mesuré, profond et silencieux. Pardon ? Mitt virile medlem ? Mon membre viril ? Inutile de le mesurer ! Tant qu’il fait son travail… eh bien, cela me suffit.
À l’époque humaine, je portais bottes de cuir lacées, pantalon brun en laine étroit, chemise blanche en lin et tunique marron foncé, retenue par une ceinture. La cape de laine rouge bordée de zibeline de ma famille se fixait par une broche en forme de tête de Fenrir, symbole de force et de protection.
Aujourd’hui, je ne m’habille que de noir. Chemises en soie, gilets en velours milleraies, pantalons en twill déperlant ou comfort stretch. Boxers en microfibre ou lycra. Chez moi, je marche souvent torse nu et pieds nus. Mais dehors, je chausse bottes et gants de cuir, enfile chaussettes de coton et mon trench coat noir jusqu’aux mi-mollets, avec épaulettes et martingale. Dans une poche intérieure, une rose blanche reste toujours cachée, souvenir et signe secret.
Quand je bouge, même doucement, mes muscles glissent sous ma peau comme un mécanisme parfait. Mon odeur, un mélange de pin et de sapin humide, de roche froide et de genévrier, flotte autour de moi, rappel discret de mes origines nordiques et de la nature sauvage qui a façonné mes premières années. Même immobile, je dégage la sensation d’un corps qui ne dort jamais vraiment, qui observe, qui attend, et qui, si nécessaire, peut se tendre et frapper avec la précision et la force d’un prédateur millénaire.
Je me tiens droit, la nuque légèrement relevée, comme si chaque mouvement respirait la maîtrise. Mes épaules, larges mais détendues, ne se crispent jamais inutilement, laissant deviner la force contenue sous la peau. Quand je marche, c’est avec un rythme assuré, silencieux mais plein de gravité : chaque pas effleure le sol, précis, presque calculé, comme si je pouvais anticiper le moindre danger autour de moi.
Mes mains, longues et fines, ne sont jamais immobiles : elles effleurent un bord de manteau, glissent sur une ceinture, se referment doucement sur une lanière de cuir. Même dans le calme, elles trahissent la vigilance d’un prédateur habitué à se mouvoir dans les forêts et les montagnes de Norvège.
Ma tête bouge rarement de manière brusque. Quand je scrute un lieu ou une personne, mon regard gris-vert s’attarde, pénétrant et analytique, sans jamais se détourner. Mes mouvements respirent l’équilibre : ni ostentation, ni nervosité, juste la certitude tranquille d’un corps qui connaît ses limites et sa puissance.
Lorsque je m’assois ou me penche, chaque geste est fluide, presque félin. Même dans la retenue, il y a une tension palpable, une énergie prête à se déployer. La façon dont mes pieds touchent le sol, comment je me redresse après un mouvement, tout cela transmet à l’instant la présence d’un être ancien, vigilant et parfaitement conscient de sa propre force.
Caractère : Que vous êtes bien curieux ! Osez donc m’approcher pour faire connaissance, si le hjerte (cœur) vous en dit.
Lorsque j’étais humain, j’étais… disons, un jeune homme loyal, consciencieux, attaché à ma famille malgré leur déception face à mon désintérêt pour les armes et le combat. Mon plaisir se trouvait ailleurs : dans l’étude minutieuse de la flore, dans les expériences, les notes griffonnées à la lueur d’une bougie, chaque plante et chaque feuille racontant un monde que je me plaisais à comprendre. Les joutes verbales avec mes frères faisaient partie du quotidien, et je n’étais pas toujours innocent de bons tours ou de blagues au détour d’un laboratoire. L’amour ? Oui, j’ai connu. Mais il était encore jeune, encore fragile.
Aujourd’hui, je suis… plus calme, parfois plus fonceur, plus calculateur. Il m’arrive de sourire, mais je ne me souviens pas avoir ri de mes belles dents depuis que j’ai changé. Mes journées se passent à observer, expérimenter, rechercher. Toujours dans l’espoir d’une substitution parfaite, d’un sang synthétique et nutritif qui pourrait libérer les miens de notre dépendance.
Et pourtant, je protège ce qui m’est cher avec la vigilance d’un prédateur. Un ami, une personne qui me touche… je ne reculerai pas pour eux. Et si vous parvenez à faire battre mon cœur – tousse – ou à me tenir tête, alors… vous découvrirez que ma retenue peut se transformer en une force peu indulgente. Je méprise la facilité. Les choses trop simples m’ennuient.
Il y a cependant des règles que je respecte toujours. Une d’entre elles est fondamentale : je ne peux franchir le seuil d’une demeure sans y avoir été invité. La confiance, même tacite, doit précéder toute intrusion. C’est une barrière invisible mais indéfectible, un code que je m’impose, comme une éthique silencieuse qui me distingue encore des bêtes que nous pourrions devenir.
Mes défauts ? J’ai gagné en impatience et en brutalité. Si quelque chose me plaît, je le prends, peu importe le moyen. Si quelque chose me déplaît… vous pourriez tester. Êtes-vous sûr(e) d’avoir envie de le découvrir ?
Quant à mes faiblesses, elles sont claires : l’ail, le feu, les miroirs et tout objet sacré brandi avec conviction. Ils ne me blessent pas directement, mais ils me forcent à garder mes distances. Une barrière que je ne franchis pas, même pour ce qui m’attire le plus.
Histoire : Journal de bord de l’humain
En l’an de grâce…. Ah non mais si vous croyez que je vais vous donner cette indication, cela pourrait éventuellement vous mettre la puce à l’oreille sur une de mes faiblesses. Bon bon d’accord, en réalité, je ne m’en souviens pas très bien.. Ma famille, quelque peu conservatrice, est heureuse d’avoir un quatrième fils. Le dernier d’Erik, un petit Jarl sans prétention aucune puisqu’il s'agit d’un coin reculé au nord. L’un des derniers à garder les coutumes et tenues traditionnelles d’origine. Quant à Juliane, ma mère, c’est une autre histoire. Elle était triste de ne pas avoir de fille. Petit, je suis un véritable poltron. Dès que mon père et mes frères me tendent une arme en bois pour m’entraîner, je la lâche au sol, tremblant de peur, pour fuir dans les jambes de ma mère. Et comme à chaque fois ma génitrice entretient la maison, je finis par l’aider volontairement. Une fois les tâches terminées, je file explorer les environs.
Un jour, alors que je récupère du petit bois à mettre sous le chaudron, tas que je dois lâcher car j’entends une voix féminine et mûre criant et suppliant de l’aide. Je crois que c’est ma mère car le son est très similaire. Quoiqu’il en soit, arrivé devant ce que je pense être une personne âgée, je dois la dépêtrer de ronces et de lierre odorant sans m’apercevoir de la véritable raison de la détresse. La dame en détresse a effarouché un ours polaire, et ce dernier se trouve dans mon dos. Je veux me retourner vivement avec un bon gros bout de bois terminant en pointe étonnamment. Seulement voilà, l’inconnue se dégage vivement et en vieux norrois invoque instamment une entrave de ronces qui se resserrent au fur et à mesure que l’animal bouge. Elle se présente sous le prénom de Rå après avoir relâché l’animal blanc qui voulait nous attaquer. Je n’ose pas croire qu’elle est l’Esprit de la forêt et des lieux sauvages représentant la force vivante et protectrice. Elle voulait me tester moi, le poltron. Et je viens lui prouver le contraire de ce que je croyais être. Rå m’offre la même capacité qu’elle, à condition de continuer à la vénérer comme les anciens et d’en garder le secret. L’entrave de ronces qui se resserre autour de la cible. Promesse tenue malgré ma curiosité à tester ce don dès que les miens ont le dos tourné.
Je continue ma fin d’adolescence sans accroc, à perdurer à me faire passer pour un pleutre afin d’aider notre mère et filer en douce pour nourrir mon insatiable intellect. Deux de mes frères meurent au combat. Il me reste ma mère, mon père, et Knut l’aîné.
20 ans… Jusqu’à tomber sur une jeune femme pas beaucoup plus âgée que moi ayant la même passion pour la botanique. Liv, qui chez nous signifie “vie”. Une belle blonde plantureuse sans prétention, aux yeux hypnotiques aussi bleus qu’un ciel dégagé au-dessus de l’Arctique, très soignée et qui ne se moque pas de ma tenue traditionnelle. Cette jeune femme est elle aussi fille de jarl. Celle d’un jarl plus puissant que le mien. Famille encore plus stricte que la mienne. Pauvre Liv qui doit ruser pour échapper à la surveillance de ses percepteurs. Ce qui ne nous empêche pas de monter un laboratoire de recherches. Pas ultra sophistiqué, hélas, mais très pratique.
23 ans… Ma compagne dans les recherches comme dans la vie affective avoue son amour pour moi à sa famille. Amour qui n’est pas spécialement bien vu mais ma moitié est autorisée à continuer à travailler avec moi car une maladie ressemblant à la peste noire arrive sur le territoire. Véritable saleté en dehors des mordeurs et des métamorphes. Elle atteint Erik et Knut. Les recherches croisées en botanique de Liv contre les maladies et les miennes contre les vampires et les lycans, ne nous permettent malheureusement pas de les soigner. Mon père et mon frère meurent donc.
25 ans… Juliane ma mère, meurt de chagrin. L’année d’après, c’est au tour de Liv. Ma compagne perd la vie en partant du laboratoire avant moi, pour s’être faite attaquer par un trio d’humains tentant de la convertir. Trouver son corps sans vie est pour moi un échec. Pourtant je n’abandonne rien et je continue mes recherches.
27 ans… l’année d’un espoir de toucher au but, ou plutôt de ne pas être loin de parvenir au but que je me suis fixé depuis jeune. Un substitut sanguin synthétique diminuant la soif vampirique sans jamais réussir totalement. Toutefois, je n’ai aucun vampire acceptant de tester. Tant pis. Jusqu’au jour où un certain Von Zarovich Strahd se présente au laboratoire.
A vous qui lisez mes mémoires, ne me demandez pas pourquoi ni comment, je ne saurai vous répondre. Un coup derrière la nuque, les images se brouillent et me font vaciller. Pour plus tard me réveiller dans un château un peu étrange. Je ne me souviens pas avoir mangé depuis un moment mais je suis bel et bien attaché sur une sorte… d’autel. Ce Strahd vient tranquillement vers moi, bien habillé, un peu dandy, mais l’air sombre et machiavélique.
Journal de bord d’un vampire
Je cligne des yeux, encore étourdi par l’obscurité et la fraîcheur de la pièce. L’odeur du bois ancien et de la pierre humide se mêle à un parfum plus étrange, presque métallique, qui me fait frissonner. Devant moi se tient Strahd von Zarovich, imposant, élégant, sa présence à la fois magnétique et inquiétante.
“Bien, bien, bien… Je crois que nous n’avons pas été présentés dans les règles de l’Art.” La voix de Strahd résonne dans la pénombre, glaciale et terriblement proche.
“Tu es un Norrois, Damian Urteist, chercheur en botanique. Et moi… je suis Strahd von Zarovich, vampire et maître de Barovie. Où nous sommes désormais. Mais ne t’inquiète pas : j’ai fait venir un peu de ta terre natale.”
Je me débats à peine contre les liens qui m’entravent, mon souffle saccadé. Il avance, majestueux, effrayant, et je sens son regard perçant m’évaluer, scruter chaque peur, chaque doute.
“Tu te demandes pourquoi tu es attaché ? C’est simple… je vais faire de toi mon jouet. Pas un vulgaire dhampire. Non… ce serait trop simple. Je veux que tu deviennes l’un de mes sujets les plus... fidèles, sous mon œil, avant de t’envoyer ailleurs en mission.”
Son mouvement est soudain. Avant même que je puisse réagir, il plante ses crocs dans mon cou. Une douleur aiguë me traverse, brûlure glaciale et brûlure de feu mêlées. Mon sang s’écoule, rapide, rouge vif, et je sens la vie s’échapper de moi en un torrent impuissant. Mon cœur bat à tout rompre, chaque pulsation un tambour de mort.
Puis, comme dans un rituel cruel, il me tend son gobelet.
“Maintenant… bois.”
Ma gorge est sèche, tremblante, mais je sens l’appel irrésistible, la promesse d’un pouvoir nouveau et terrible. Je goûte son sang : sucré, âcre, brûlant comme un feu liquide, et la tête me tourne. Mes yeux se ferment, un vertige m’engloutit, et je m’évanouis presque instantanément.
Je sombre dans une obscurité épaisse, transporté jusqu’au cercueil froid et étroit. L’air est dense, l’odeur du bois m’enserre, mais mon esprit est en ébullition. Chaque cellule de mon corps hurle, se transforme, se réveille. Je sens mes sens exploser, mes muscles se tendre et se renforcer, ma peau vibrer avec une vie nouvelle. La faim me lacère, la soif me brûle, mais une puissance inouïe palpite en moi.
Quand je rouvre les yeux, je sens la transformation accomplie. Je suis plus rapide, plus fort, plus aigu que jamais. Et déjà, derrière cette peur et cette extase, une idée persiste, brûlante et indomptable : créer un substitut sanguin synthétique, un sang qui me permettrait de survivre sans dépendre d’aucun maître… ni de sa soif.
Je suis encore frêle à mes propres yeux, mes mouvements hésitants, mes réflexes humains encore présents. Strahd, lui, est partout à la fois : impitoyable, précis, maître de chaque geste, de chaque silence. Il ne cherche pas à me faire son Bras Droit. Non. Il veut que je sois un subordonné loyal, puissant, mais toujours sous son regard. Un jouet parfait… mais dangereux, capable d’exploits qu’aucun humain ne pourrait accomplir.
Chaque matin, la brume de Barovie me mord la peau comme un rappel constant que je ne suis plus humain. Mes sens s’aiguisent : je perçois le vent fouettant les branches, le souffle humide du sol, le battement de mon propre cœur devenu plus vif, plus violent. Strahd me suit, silencieux, imposant, chaque mouvement calculé. Ses yeux fauves brûlent d’une intensité qui me fait frissonner, et pourtant je n’ose détourner le regard.
Il me pousse à frapper, à esquiver, à courir sur les rochers glissants, à sauter par-dessus les ronces et les crevasses. Mes muscles, jadis mous et peu entraînés, se tendent sous l’effort. Je sens chaque fibre se réveiller, chaque tendon vibrer. Lorsqu’il frappe à ses côtés, je dois anticiper, sentir la trajectoire avant même que le mouvement ne commence. La peur me saisit, glaciale, mais je la transforme en concentration.
Un coup, je trébuche, ma peau frôle la pierre froide. Je sens l’odeur de la terre humide et du pin mêlée à celle du métal du sang de mes essais nocturnes. Strahd ne dit rien. Son silence est plus terrifiant que n’importe quel cri. Je me relève, mes mains tremblantes glissant sur la roche humide, mes doigts découvrant une force que je ne soupçonnais pas. Je frappe, encore, et cette fois mon coup trouve sa cible. L’écho résonne dans mes os, et un frisson de triomphe, sauvage et interdit, me traverse.
Il me guide ensuite tantôt dans l’art du combat rapproché tantôt dans celui du maniement de l’épée. Ses griffes, ses mouvements rapides, me forcent à réagir avec une précision animale. Je sens le souffle chaud de Strahd effleurer ma peau à chaque esquive, ses doigts effleurant ma nuque ou mon épaule pour me corriger. Chaque contact est électrique, à la fois effrayant et enivrant. Je découvre un plaisir interdit à sentir ma puissance croître, ma vitesse s’accroître, mon corps s’adapter. La peur devient un moteur, l’adrénaline un nectar.
Entre les leçons, je trouve de courts instants pour expérimenter. Le sang synthétique, les extraits végétaux que je conserve dans mes flacons, tout devient objet de curiosité, de tentation, et parfois d’émerveillement.
Je garde Rå à l’esprit, et parfois, en un geste furtif, je fais passer une barrière de ronces ou un léger enchevêtrement de vigne vivante pour protéger mes petites fioles. Personne ne remarque rien, et pourtant, je sens une satisfaction secrète à réussir à combiner le don ancien et la science nouvelle, à garder ma promesse tout en me rapprochant de mon but scientifique.
Strahd ne s’en rend pas compte, mais mes pensées sont toujours à moitié ailleurs, planifiant la suite de mes expériences, imaginant comment améliorer ma création pour qu’un jour, le vampire et l’humain que j’étais trouvent un terrain d’entente dans ce nouveau corps. Mon esprit d’humain curieux reste actif, vif, même dans la tempête de mes sens vampiriques, et ce mélange me donne un étrange sentiment de puissance : celui de dominer à la fois ma soif, mon maître et mes ambitions scientifiques.
Parfois, après des heures d’efforts, nos ombres se confondent dans la brume, et je réalise que je n’ai jamais été aussi vivant, même si je sais que je suis condamné à cette condition. Je frissonne, halète, le cœur battant à la fois de peur et de désir de perfection. Mon corps s’éveille à une puissance nouvelle, mes sens captent chaque détail, chaque vibration dans l’air. La faim rugit dans mes entrailles, mais je l’ignore pour me concentrer sur l’instant, sur l’entraînement, sur la danse silencieuse entre maître et élève.
Et tandis que je m’entraîne, que je tombe, que je me relève, je sens l’adrénaline, le frisson et le danger couler en moi. Je me surprends à aimer cette vie, cette discipline imposée, tout en nourrissant mon secret, tout en rêvant à un avenir où je pourrais offrir à mes semblables vampires la paix et la satiété que seul le sang synthétique pourrait garantir. Ainsi, même dans la domination et la brutalité de Strahd, je reste Damian, chercheur et prometteur de miracles — un esprit libre dans un corps emprisonné par la soif et la puissance.
Comment je suis arrivé parmi vous ? Vous aimeriez le savoir n'est-ce pas ? Je ressens votre curiosité venir jusqu'à moi. Mais cela, vous le saurez au fil de mes rencontres.
Autre :
Compétences Humaines
Botanique & Herboristerie : Expertise dans l’étude des plantes, identification de propriétés médicinales ou toxiques. Capable de créer des extraits rares et des potions.
Soin et premiers secours : Connaissance des remèdes traditionnels et soins de fortune.
Discrétion & Observation : Habitué à explorer la nature sans se faire remarquer, excellent repérage dans la forêt.
Don de l’Esprit de la forêt (Rå) : Etreinte : manipulation légère à forte de la végétation au moyen d’une liane de ronces se resserrant au fur et à mesure des mouvements de l’ennemi. Bouclier de ronces : protéger quelqu’un ou créer un passage. Limitée par la densité de la végétation et exige respect du secret et concentration.
Compétences Vampiriques
Force & Agilité surhumaines : Rapidité et force accrues par rapport à un humain normal.
Vitesse de régénération : Guérison accélérée des blessures légères et modérées.
Contrôle du sang : Capacité de se nourrir et de manipuler le sang dans certaines limites (substitut sanguin en cours de création).
Compétences de combat vampirique : Maîtrise des techniques de combat rapproché et à l'épée enseignées par Strahd, incluant déplacements silencieux et attaques précises.
Hypnose & persuasion : Influence psychologique sur les mortels et créatures plus faibles.
Brume de sang : Création d'une brume de sang aveuglante et désorientante.
Rose vampirique (création) : Création d’une rose aux propriétés vampiriques, pouvant être utilisée comme artefact magique ou catalyseur pour des rituels.
Faiblesses et Limitations
Ail, feu : Causes de dommages physiques et brûlure de la peau.
Objets sacrés : Empêchent l’approche et limitent ses capacités.
Invitations nécessaires : Incapable de pénétrer un lieu privé sans y être explicitement invité.
Compétences sociales
Loyal & Protecteur : Défend ceux qu’il aime ou considère comme alliés.
Méfiant mais curieux : M’intéresse aux autres avec prudence, apprécie les conversations stimulantes et les défis intellectuels et souvent physiques lorsque je suis tendu.
Manipulation subtile : Peut influencer et négocier par stratégie ou par intimidation si nécessaire.
Comment avez-vous connu le forum ? Une emplumée est passée par là
Avez-vous des doublettes ? Deirdre