Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Il continuait de sourire au petit jeu, car dans l'affaire, ce n'était pas lui qui risquait d’être le plus embarrassé. Les chances pour qu'il revienne dans ce restaurant était nul ou vraiment très très proche, alors que pour la demoiselle au longues oreilles, au vu de sa camaraderie avec la vieille dame, ce n'était pas la première fois qu'elle y venait et sûrement qu'elle y retournerait, alors, il savait que c'était elle qui se retrouverait à être interrogé par la vieille dame et surtout à subir des sous entendu, car tout le monde sait que les personnes âgées aiment les commérages et les potins.

Continuant donc de sourire tout en buvant doucement sa choppe, il écouta la conversation donné entre eux deux, mais, malheureusement, lui n'avait pas les oreilles aussi fine que sa partenaire. Certes, il avait entendu un murmure, mais il en était plus proche du bredouillage pour lui que de quelque chose d'audible. Par contre, cela devait être une sacré perle, car, il avait bien vu Onyx y réagir, ses oreilles la trahissant en s'étant tourné vers la vieille dame et le regard qu'elle avait eut, faisant s’agrandir le sourire de l'exorciste.

Mais apparemment la louve n'avait pas envie de faire profil bas, non, elle essayait encore de lui chercher des puce, alors, tandis qu'il regardait toujours dehors les gens qui allaient et venaient, lui lui répondit

" Très bien, personne de bizarre ou ayant l'air de chercher un bâtiment en particulier et la vue et très belle mais .... "

Il se mit à faire exprès de jouer de son regard entre la fenêtre et elle avant de reprendre toujours sur un ton de surenchère

" sur ce qu'il y a de plus séduisant à regarder, mon cœur balance .... mon petit ange "

Son sourire se mit à remonter jusqu'à ses oreilles, un sourire qui lui avait valut bien des claques dans son enfance, celui du sale gosse qui cherchait bien la merde, attendant que leur repas arrive comme il le pouvait.

Onyx Svart

Terranide

Pendant que son binôme lui répondait en regardant par la fenêtre, la belle louve continua de boire doucement son verre en le regardant, redevenant sérieuse durant quelques instants en l’écoutant. Tout allait bien pour le moment, tant mieux. C’était une bonne chose, pourvu que ça dure se disait-elle, histoire qu’ils aient pas encore d’autres trucs à gérer. Mais, le « mais » de son cher collègue la fit hausser un sourcil, l’intriguant sur le moment, venant la troubler ensuite en le voyant yoyoter son regard de la fenêtre à elle. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Il se passe un truc et tu essaies de me le faire comprendre de manière subtile ?

Bien sûr que non ! C’était encore un de ses sales coups pour la chercher et s’amuser d’elle ! Petit con va ! Les mots que Siegfried prononça lui firent battre son petit cœur brièvement, venant la déstabiliser un instant en la faisant très légèrement rougir, tandis qu’elle manqua encore de s’étouffer avec sa bière. Mais c’est pas vrai bon sang de bonsoir ! C’était sa tournée quoi ! Venant à se reprendre en toussant un peu, histoire de faire passer de nouveau la bière qu’elle avait avalait de travers, Onyx regarda le grand brun au sourire de sale môme face à elle, ses yeux plissées un instant en le regardant qui le traitait de petit con.

Haaaaaaa, enfoiré va ! Arrête de sortir des trucs pareils, je m’y attend jamais et mon palpitant me fait des sales coups par ta faute et tes mots doux, ton beau minois, ton joli sourire qui te rend insupportable, ta belle voix et… Raaaah, tu m’énerves ! Si tu savais à quel point tu m’énerves ! Et à quel point je m’énerve aussi de penser à ça ! Graaaaaaaaah, merde ! Bon, on se calme, allez Onyx, respire. Dans un sens, c’est ta faute aussi hein, tu l’as cherché, tu l’as trouvé hein. Ouais, mais non, je ne suis pas d’accord et je ne vais pas me laisser faire comme ça, tu vas voir ! Je me vengerais, je sais pas encore comment, mais je trouverais, c’est une promesse !

« Mmmmh… Toujours aussi beau parleur, hein ? Avec un joli minois, de beaux yeux bleus et ce beau sourire de diable qui ne présage rien de bon. Tutututut, et bah mon mignon, ça doit y aller le donnage de tournis chez les demoiselles. »

Dit-elle sur un ton amusée, venant reprendre quelques gorgées de son verre mine de rien, ayant retrouvé son petit sourire amusé et son regard de peste, le rouge très léger de ses joues ayant pris congés. Et tandis qu’elle ne le quittait pas des yeux, ses oreilles se mirent à tressaillir doucement, entendant les bruits de pas au loin qui se dirigeaient vers eux, annonçant le retour de la petite dame qui vint leur apporter les salades pour commencer.

« Et voilà vos deux salades rustiques d'endives avec le pain ! »

Madame Bondeni vint déposer devant chacun d’eux deux bols, bien remplis d’un mélange d’endives, carottes, noix, pommes et de dés de jambons ainsi que de fromages, le tout arrosé d’une sauce qui sentait bon le miel, la moutarde, le melfort et l’huile de noix. Et au centre de leur table, elle leur déposa la corbeille d’un pain à la farine de khorasan, cette farine de blé ancienne qui sentait presque la noisette à cause du pain chaud. Puis une fois les mains de libre, elle les salua avant de repartir, tout aussi joyeusement qu’elle était venue.

« Bon appétit jeunes gens ! Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous me faites signe hein ! Enfin, toi tu le sais mon petit ange hein, donc pas d’excuses si il vous manque quelque chose ! Je vous ramènerais le second pichet avec vos plats. Sur ce, bonne dégustation à vous ! »

Et d’un petit hochement de tête pour saluer la vieille dame, Onyx lui adressa un joli sourire avant qu’elle ne les quitte, reportant ensuite son regard vers son collègue, puis sur la table. Rapidement, avant qu’il ne commence à manger, elle se saisit du pichet de brune sur la table et vint remplir de nouveau leurs verres, constatant qu’ils étaient presque à sec, en commençant encore par lui pour finir par elle ensuite. Et tout en finisant cela, elle esquissa un sourire amusé en déposant le pichet vide sur la table, venant attraper délicatement ses couverts en main avant de relever rapidement son regard vers lui.

« J’espère que la verdure te plaira… Mon mignon. »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Ah ça, le rouge de ses joues, meme discret, se voyait bien sur la peau laiteuse de la louve, donc non, il ne le manqua pas et il en fut plus que ravis, avant qu'elle ne reprenne la parole et ne lui fasse tiquer  le coin des lèvres sur sa remarque, se retenant de lui répondre  que ça ne l’intéressait pas, qu'il n'y voyait pas d’intérêt, ressentir quelques choses pour un laps de temps court, une illusion, une perte de temps.

D'ailleurs, il n'y avait pas vraiment réfléchit mais, ce petit jeu, il ne le faisait que très très rarement, voir jamais, ce n'était qu'avec elle qu'il lui cherchait des poux comme ça, qu'il voulait la voir réagir à ses mots, être inconfortable et rougir, mais ça, il ne s'en rendait pas compte.

Mais voila, alors qu'il regardait de nouveau dehors en finissant sa choppe, venant la poser sur la table, il entendit la vieille dame revenir jusqu'à eux, venant déposer leur salade et le pain qui allait avec. Son regard se tourna de nouveau vers Madame Bondeni, puis, hocha la tête, à défaut d'arriver à dire merci, c'était déja beaucoup de sa part. Il regardait donc leurs assiettes et, meme si ce n'était qu'une salade, elle était bien fournis, généreuse meme. Il ne put s’empêcher de sourire quand elle appela Onyx à nouveau mon petit ange. puis, tandis que la louve remplissait à nouveau leur pichet, lui, ferma les yeux un cours instant en joignant les mains, venant à murmurer a voix basse une légère prière pour leur repas, relevant ensuite son regard vers la demoiselle qui lui parlait de nouveau pour s’enquérir de si la verdure allait lui plaire.

" Je suis sure que oui .... mon petit ange " 

Appuya t-il sur la fin de sa phrase avant d'attraper ses couvert et de commencer à manger leur entrée. Les premières bouchée étaient prometteuse, la sauce peut être un peu lourde et redondante avec certains goût, mais, elle restait très bonne pour autant, mangeant donc sans difficulté tout cela, venant ajouter après quelques minutes de silence

" Donc tu es une habitué si j'ai bien compris "

Onyx Svart

Terranide

Tandis qu’elle remplissait leurs verres, les oreilles de la louve s’étaient légèrement mises à remuer, interceptant donc la prière murmurée de son collègue. C’était quelque chose qui l’étonnait toujours chez lui. La louve ne savait pas pourquoi, mais ça l’étonnait, pourtant, baaaaah… Ils travaillaient pour l'Église et compagnie, c’était presque la norme de prier hein ! Mais, pour une raison qu’elle ignorait, le voir et l’entendre prier, ça lui faisait quelque chose. Elle n'avait pas besoin de le regarder pour savoir exactement ce qu’il faisait, elle le voyait déjà dans sa petite tête : yeux fermés pour quelques secondes, mains jointes et ses lèvres remuantes discrètement pendant qu’il priait tout bas. Mmmmmmh… Peut-être qu’elle le trouvait extrêmement sympathique durant ce moment, car il était tout calme et sage ? Mmmmmh… Peut-être, m’enfin, elle réfléchira à ça un autre jour hein.

Et donc, tout en écoutant la rapide prière de son collègue d’une oreille et servant la bière de ses petites mimines, elle ne put s’empêcher quand il eut fini de le chercher un petit peu avec la salade qui allait arriver, espérant que cela lui plaira. Et la réponse qu’il lui donna restait dans le même registre : gentille et taquine sur la fin, venant toujours lui donner un petit nom angélique. Mmmmmh… C’était de bonne guerre, après tout, elle le cherchait elle aussi. Mais, elle était étonnée qu’il tienne le bout et ne se lasse pas de jouer avec elle, car à un moment, ça devait sûrement devenir lassant ou emmerdant selon le cherchage de puces, non ? Mmmmh, faut vraiment qu’elle arrête de se poser des questions de ce genre hein, ça n’a ni queue ni tête tout ça.

Donc, après la réponse du beau brun, Onyx souffla du nez en le regardant, esquissant un petit sourire amusé avant de se mettre à son tour à fermer les yeux très rapidement, joindre ses mains et prier avec vitesse. Une fois cela fait, elle fit jouer ses couverts entre ses mains et commença donc à manger, toujours avec délicatesse tout en savourant le mélange d’ingrédients de la salade. C’était bon, oui, la sauce cela étant dit, ils avaient eu la main lourde sur quelque chose mais c’était tout de même délicieux. Puis, pour une salade, c’était plutôt consistant et ce n'était pas juste des feuilles de laitue pour lapin hein ! La demoiselle n’avait pas non plus commandé une salade de donzelle, histoire qu’ils aient quand même quelque chose à manger. D’ailleurs, ils mangèrent en silence, ce qui était souvent le cas, avant que l’un d’eux vienne le briser, et là, ce fut au tour du binôme de la demoiselle, la faisant relever son regard vers lui en terminant d’avaler sa bouchée.

« Oui, je viens souvent ici. C’est pratique, ils sont juste en bas de chez moi et ils sont plutôt agréables et assez attentionnés aussi, ça fait du bien. Parfois, aux retours de certaines longues missions, quand je revenais de nuit, je faisais un saut ici, histoire de me changer les idées un moment avant de rentrer, manger quelque chose ou juste boire un verre, avant de me laisser tomber dans le canapé en rentrant. »

Prenant délicatement son verre de brune en main, elle l’apporta à ses lèvres en souriant amusée, avant de boire quelques gorgées.

« J’aime cuisiner, mais… Le soir très tard je n’ai pas forcément envie, puis, cuisiner juste pour soi c’est déprimant. C’est comme boire tout seul chez soi, pas toujours la chose la plus agréable. Donc, parfois, j’aime bien venir ici, ça fait du bien. »

Alors que la dégustation de la salade avançait, s’approchant bientôt de la fin, la belle louve vint attraper une tranche de pain au khorasan, venant en tremper un morceau dans la sauce du bol, avant de l’avaler tout aussi délicatement que le reste. Et pendant qu’ils finissaient leur entrée, elle brisa le silence à son tour.

« Alors… Cette petite verdure, verdict ? »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Lui, ne mangeait pas avec le dos de la cuillère. Chaque coup de fourchette était bien remplis voir tassé, menaçant de faire dégouliner de la sauce sur sa barbe assez souvent, en totalement contraste avec la retenue de la jeune femme, tenant d'ailleurs ses ustensile presque comme des armes.

Puis, après sa question, il écouta d'une oreille la réponse de la demoiselle et en effet, elle était une grande habitué du restaurant, en meme temps, comme elle le disait, la facilité de la proximité et la flemme de fin de journée ou de mission, ça aidait bien. C'était un peu pour ça qu'il avait prit une chambre dans une auberge sans réputation et tenant par la volonté du saint esprit, le calme, l'alcool à porté de main et la solitude. Il ne supportait pas la bruit, le monde, le mouvement, car, à ses yeux et depuis qu'il était coincé avec l'église, cela ne lui avait apporté qu'une chose, des ennuies.

" Ton canapé est une vrai saloperie, tu devrais t'en méfier je suis sur qu'il est possédé."

Dit-il lorsqu'il prit une pause pour boire, car oui, il le confirmait, s'endormir sur son canapé lui paraissait d’être d'une facilité paranormal. Puis, elle continua à raconter sa vie, à justifier le fait qu'elle venait là souvent. tandis que lui mangeait tranquillement, son assiette se vidant assez vite comparé à la louve. Il hochait donc simplement la tête sous ses mots, continuant de manger, puis, il finit son assiette juste avant qu'elle ne vienne le questionner de nouveau en lui demandant son verdict.

Il s'essuya la bouche avec un serviette en s'appuyant le dos dans le dossier de sa chaise et lui dit.

" Dégueulasse, regarde, je n'ai meme pas put finir une fourchée tellement c'était dégoûtant."

Dit-il ironiquement alors que son assiette ne laissait apparaître que quelques trace de sauce comme preuve de la scène de crime avant d'ajouter

" Peut être juste leur sauce qui tombe bien au fond, noix sur noix ça fait un peu lourd."
« Modifié: dimanche 29 juin 2025, 20:08:34 par Siegfried Rosenfeld »

Onyx Svart

Terranide

Aux mots de son binôme sur son canapé, la belle louve se mit à rire doucement, ses oreilles s’agitant joyeusement sur sa tête tant elle trouvait ça très drôle ce qu’il venait de dire sur son canapé.

« Haha ! Tu as peut-être raison, ça expliquerait pourquoi j’ai mis des mois avant d’acheter un matelas. J’étais tellement bien dedans, que je ne voyais pas l’intérêt et repousser toujours l’achat. »

Répondit-elle d’une voix douce et amusée, riant en cachant sa bouche derrière sa main, alors que ses oreilles et ses épaules tressaillaient doucement sous ce petit fou rire, comme quand elle riait avec Georges à la taverne tout à l’heure. Puis elle se calma doucement ensuite, secouant doucement sa tête en gardant un moment son doux sourire aux lèvres, venant reprendre la parole pour expliquer pourquoi elle venait si souvent ici, tout en poursuivant leur repas.

La fin de l’entrée sonna, et avec elle, les questions d’Onyx afin de savoir si cela avait plu à Siegfried quand même. Et sa réponse, toujours égale à lui-même, la fit souffler du nez amusé en le regardant, laissant échapper un bref rire d’entre ses lèvres en secouant la tête lentement, avant de l’écouter poursuivre sur le hic de la sauce, ce à quoi elle lui répondit en hochant la tête en accord avec lui.

« Je suis d’accord, c’était peut-être pas le meilleur mélange… Sans compter qu’il y avait la dose d’huile de noix… »

Dodelinant sa tête doucement en faisant une petite grimace en regardant les nombreux tracés d’huiles dans leurs bols, avant de venir se saisir de son verre et en boire quelques gorgées. Puis, quelques minutes après cela, ils eurent de nouveau la visite de Madame Bondeni.

« Tout s’est bien passé jeunes gens ? Ça a été ? »

« Hormis que votre mari a eu la main lourde sur l’huile de noix, c’était parfait. »

« Encore ?! Je vais devoir lui répéter d’arrêter de picoler et parler avec les petits en cuisine pendant qu’il prépare la vinaigrette ! Faut toujours être derrière lui nom de dieu ! »

« Ho c’est pas grave, c’est juste… Un petit souci de dosage. C’était parfait sinon, ne vous inquiétez pas. »

« Hooooo, tu es vraiment adorable mon petit ange… Mais non, je vais aller lui remonter les bretelles ! Ça tombe bien, j’ai vos plats à récupérer ! »

Et sur ses mots, Madame Bondeni partit en trombe en direction des cuisines, avant de se mettre dans une autre langue pour remonter les bretelles de son mari comme elle le disait si bien. Et depuis leur table, ils pouvaient entendre le vieux monsieur râler aussi, et ça partit ainsi pour quelques bonnes 5 minutes, entendant l’un et l’autre discutaient de manière très tempérée depuis les cuisines. Et pendant ce temps, la belle louve ria amusée de nouveau en secouant sa tête, fermant ses yeux en souriant de plus belle, avant de venir boire quelques gorgées de son verre en se laissant tomber dans sa chaise, en attendant que leurs plats arrivent ou qu’il se passe autre chose. Et tout en riant, elle jeta quelques coups d’oeil dehors mine de rien, pouvant voir que c’était toujours aussi calme et qu’il n’y a avait toujours pas le moindre soucis à l’environ pour le moment.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Voila un point qui trahissait ce qu'il savait du passé de la chère Onyx. Là, il pouvait la voir rire, pour de vrai, sincèrement, ses oreilles tressaillant avec ses épaules, mais, le point le plus important, c'était le fait qu'elle cachait son rire avec ses mains. Ce genre d'habitude, ce n'est pas une fille des rues ou une gamine des champs qui l'aurait, en tout cas, pas ainsi, pas si ... distingué, non, il savait qu'elle mentait sur son passé, il avait toujours eut des doutes, mais bon, à quoi cela lui servirait de le découvrir tant qu'elle ne lui apportait pas des emmerde avec.

En tout cas, elle avait pensée la même choses sur ce qui était de la sauce qui avait été choisi pour la salade, qui, meme sans était déjà copieuse, mais avec, heureusement qu'il avait une faim de loup, sinon il aurait presque calé sur ce coups là. Quelques instant plus tard, la vieille dame arriva pour s’enquérir de leur avis sur le début de leur repas, à quoi se fut la louve qui décida de répondre, laissant Siegfried garder un œil dehors, buvant un peu de sa bière au passage. Il ne put s’empêcher de sourire en entendant que, la demoiselle venait de déclencher une futur scène de ménage en cuisine et, meme sa tentative d'adoucir les choses ne purent l'éviter.

Donc, quand la dame repartit en cuisine avec les assiettes vide, ils eurent droit à ce qui manquait depuis tout à l'heure, de l'agitation, de la " musique " écoutant deux vieux se criper le chignon en cuisine pendant un bon moment. Mais bon, au bout d'un moment, surtout lorsque l'on ne comprend pas ce qui se dit, on s'ennuie un peu, alors Siegfried reprit la parole, venant dire tout en gardant l’œil dehors

" Pourquoi tu a choisi ce coin ? "

Onyx Svart

Terranide

« Mmmmh… »

À la question de son binôme qui lui demanda pourquoi elle avait choisi ce coin, la belle louve réfléchissa sans vraiment réfléchir, arrêtant de rire de la situation cocasse qui se passait en cuisine entre le petit couple qui ralait et qu’ils entendaient d’ici, son regard mélancolique et perdue à la fenêtre pendant quelques instants.

« C’est un coin ni trop calme ni trop bruyant, qui n’attire pas les foules, qui n’intéresse pas grand monde. Ça ne paye pas de mine ici et c’est simple, ça me plait bien. Puis, je me dit qu’on ne viendra jamais me chercher ici, je serais tranquille. »

La voix devenant plus basse sur ces derniers mots qu’elle laissa presque échapper sans le vouloir, ne s’en rendant même pas compte d’ailleurs qu’ils étaient sortis, venant ensuite souffler par le nez en laissant échapper un bref rire après cela, tandis qu’elle trempa ses lèvres dans son verre en continuant à regarder dehors avec ce regard qui devint un plus douloureux un bref instant. Puis comme si de rien n’était, elle ferma les yeux et tout en quittant son verre de ses lèvres, elle rouvrit ses jolies prunelles écarlates et reporta son regard vers son collègue.

« Et toi alors, qu’est-ce qui fait que tu as choisi le quartier où tu vis actuellement ?  »

Retournement de questionnettes, histoire de faire passer le temps, et de penser à autre chose aussi, chassant les souvenirs douloureux et les craintes qui s’étaient invités durant un instant à cause de la fin de sa réponse, qui pour elle, était restée sûrement dans ses pensées. Oui, un tel quartier où tous les immeubles tiennent par on ne sait quel magie, qui auraient bien besoin d’un petit coup de peinture mais que, ça attirait pas vraiment les gens, surtout une certaine catégorie de gens, des gens bien précis qu’elle ne souhaitait pas revoir sous aucuns prétextes. Ça faisait des années qu’elle ne les avaient pas revus, et, elle ignorait si elle était recherché ou non, mais dans le doute, avec tout ce qu’elle avait fait ; l’affront à sa famille, l’affront au type qu’elle aurait dû épouser et l’affront à l'église en prime, car elle s’était sauvé le jour des noces tout en laissant un message qui disait qu’elle les emmerdait tous, mais qui venait aussi blasphémer toutes les traditions et autorités liés à tout ça. Donc, dans le doute, même si elle n’était plus techniquement d’utilité pour ces gens-là, elle avait préféré se planquer dans un endroit où elle se disait qu’il y avait 1 chance sur 1 milliard qu’on vienne la chercher.

Puis, pendant qu’ils discutaient, un jeune homme de même pas une vingtaine d’année les approcha, venant leur apporter une nouvelle pinte de bière puis récupérer la vide, venant les saluer tout en s’excusant.

« Bonjour M’sieur Dame, excusez pour l’attente… Mon grand-père et ma grand-mère sont en train de… Discuter, ça ne devrait plus tarder à ce que vous soyez servis… En attendant, voici votre pichet de bière brune, pour patienter. »

« Ce n’est rien, vous n’avez pas à vous excuser. Merci en tout cas pour le pichet. »

C’est d’un sourire un peu timide que le jeune homme remercia Onyx en hochant maladroitement la tête, étant visiblement bien plus jeune qu’eux d’une quinzaine d'années, car il faisait vraiment très jeunot. Puis, quand le jeune homme repartit, la louve reporta son regard vers Siegfried, le regardant un instant, avant de détourner le regard pour guetter dehors. Mais c’était toujours aussi calme, donc, histoire de meubler un peu, elle brisa le silence à son tour.

« Desserts, café, thé, digestif, ou rien de tout cela après ?  »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Donc, un coin ni trop calme, ni trop bruyant et assez discret à son goût où elle serait tranquille et ou personne ne viendrait la chercher. Ça, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et, d'un coté cela l'amusait, mais de l'autre, cela ne lui plaisait pas. Elle cherchait donc à faire profil bas, de qui, de quoi, pourquoi, il n'en savait rien et cela ne lui plaisait pas. Ses yeux s'étaient tourné  vers elle à cet instant, se demandant bien ce qui allait leur retomber dessus un jours ou un autre se disait-il, avant qu'elle ne se mette à lui retourner la question.

De son coté, sa réponse ne fut pas réfléchit, reprenant son ton brut de décoffrage.

" L’église passe son temps à m'envoyer sur les routes, donc me faire chier avec un appartement je n'en vois pas l'utilité. J'ai pris une chambre la bas car personne ne viens me prendre la tête dans ce coin la et le patron de la taverne est mué comme une tombe, mais n'est pas du genre à faire confiance à grand monde, donc je sais qu'il est fiable et qu'il ne me prendra pas la tete."

Oui, il connaissait à peine le nom du dit tavernier après des années à prendre une chambre chez lui, mais, un certain lien de confiance c'était installé entre eux. Lui ne foutait pas la merde dans son établissement et payait toujours correctement, tandis que le tavernier lui, faisait comme à son habitude, pour lui, vous n'existez pas et donc personne ne saura jamais de sa part que vous avait une chambre chez lui. Tout ce qu'il venait de dire était vrai, il n'avait jamais eut de chez lui, il ne s'était jamais senti chez lui nul part, que ce soit à l'orphelinat enfant ou au monastère quand il était ado ou adulte, donc,  pas de canapé maudit pour lui.

Puis, après cet échange, un jeune homme arriva derrière lui, le faisant tourner la tête, l'observant et observant son regard, venant à sourire sous ses réaction alors qu'il parlait à la louve. Finissant sa choppe, il le regarda repartir, tandis que la demoiselle lui demanda s'il souhaitait après cela quelque chose pour caler la fin de repas. remontant ses lèvres en coin, il la regardait de nouveau, affalé dans sa chaise avant de remplir de nouveau leur choppe

" Si on veux pouvoir courir sans avoir l'impression d’être des bœuf, je vais dire rien du tout. "

Puis, quand il reposa le pichet sur la table, il lui dit en levant son verre jusqu'à ses lèvres, sur un ton joueur tout en gardant son regard sur elle pour observer sa réaction

" Tu a tapé dans l’œil du gamin "

Onyx Svart

Terranide

Après avoir retourné sa question à son binôme, lui demandant donc à son tour pourquoi il avait choisi le quartier dans lequel il vivait, la belle louve l’écouta attentivement tout en buvant son verre, hochant la tête de temps en temps. En effet, ça se tient, il passe son temps sur les routes, alors pourquoi s’embêter avec un appartement. Puis si en plus il est tranquille là-bas, le tavernier n'est peut-être pas un gars des plus sympathique aux premiers abords, mais de ce qu’il dit il est quelqu’un digne de confiance et ne l’enquiquinerait pas. Oui, c’était bien aussi, au moins il était tranquille de ce côté et il n’avait pas les aléas qu’on a avec un appartement et les diverses batailles avec le proprio à se taper. Mais ça l’a rendait encore plus curieuse sur lui étrangement, elle ne savait pas pourquoi mais, ça lui plaisait d’en apprendre plus sur lui. Mais pourquoi ? Sûrement parce-qu’ils allaient devoir se blairer pour une durée indéterminée, donc, elle avait peut-être envie d’en savoir plus sur lui ? Oui, sûrement, c’est la seule explication logique qu’elle avait en tout cas à cette étrange curiosité.

Donc, après en avoir appris un peu plus sur son collègue, le petit-fils de Madame Bondeni fit son apparition et sortit de nul part, venant apporter un nouveau pichet de bière à nos deux exorcistes, tout en s'excusant de l’attente pour leurs plats. Onyx ayant trouvé cela touchant et gentil, vint remercier le jeune homme en souriant pour sa prévenance, avant de voir celui-ci filer tout sourire et timidement vers le bar. Après cela, la brunette demanda donc à Siegfried s’il souhaitait par hasard quelque chose après leurs repas. Et la réponse qu’il lui offrit ne manqua pas de la faire souffler par le nez amusé, riant doucement en venant cacher sa bouche de nouveau en hochant la tête, tout à fait d’accord avec ce qu’il disait. Mais ce que le beau brun lui disa ensuite l’interpella, la faisant cligner des yeux plusieurs fois surprise en le regardant, jetant des regards discrets au comptoir pour voir le jeune homme, avant de reporter son regard vers Siegfried en clignant des yeux.

« Noooooon ? Tu crois ? »

Demanda-t-elle toute étonnée en le regardant, venant prendre son verre fraîchement servi à deux mains en se laissant tomber dans sa chaise, avant de l’apporter à ses lèvres et boire quelques gorgées. Puis, tout en buvant, elle jeta un coup d'œil au bar, pour voir le petit gars s’affairer et faire du nettoyage, pendant que ses grands-parents continuaient à se crêper le chignon avec une passion impressionnante. Après quelques secondes, elle ferma les yeux en soufflant du nez amusé amusée, secouant la tête négativement en souriant amusée.

« Non, c’est pas possible, c’est un petiot, il sort à peine du berceau. »

Dit-elle en riant doucement en rouvrant ses yeux, regardant Siegfried très amusée en pensant à ça, ne prenant visiblement pas au sérieux une seule seconde cette possibilité qu’il venait de lui dire, étant bien curieuse de savoir ce qu’il lui faisait penser ça.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Pour quelqu'un ayant des attributs plus développé qu'une humain lambda, elle était pourtant aveugle sur certaine chose et, le regarde que le gamin lui avait porté en faisait partie, ce qui amusa beaucoup Siegfried. Oh il aurait très bien put se foutre d'elle sur ce coups et cela aurait été suffisamment amusant, mais, il disait la vérité et cela l'amusait encore plus. La demoiselle n'y croyait pas vraiment, mais, elle se le demandait tout de meme, ça, il pouvait le voir quand elle porta son regard en direction de l’accueil, là où se trouvait le jeune homme, ce qui ne manqua pas de lui tirer un long sourire au visage.

Mais voilà, la louve n'y croyait pas ou plutôt ne voulait sûrement pas le croire, ce qui le fit rire intérieurement, venant donc à titiller son envie de l’embarrasser encore un peu plus. Alors, il se mit à se pencher sur la table, posant ses deux coude pour se rapprocher d'elle en prenant une voix taquine

" Voyons .... C'est toi qui peut entendre des murmure comme si on te parlait dans l'oreille et qui peux sentir un paquet de chose qui pour nous ne nous viendrait meme pas au nez foutu juste en dessous de nous et tu ne vois pas ça ? "

Oui, là, il cherchait à titiller l'égo de la louve et bien comme il faut, surtout avec son ton. Puis, il se mit à sourire un peu plus avant d'ajouter en se redressant

" Oui il sort à peine du berceau et il a encore du ptit lait au bord des lèvres, mais vu sa tête, il tape dans la puberté et vu ce qu'il a en fasse, c'est normal que le pauvre doit avoir toute ses hormones chamboulé. Son regard passait sur tout ce qu'il pouvait voir de toi."

Oui, sans le vouloir il admettait à la louve qu'elle était très belle et que donc, c'était normal que le jeune homme se retrouve à avoir le coup de foudre en la regardant, mais ça, il n'en dirait rien, venant reprendre une ou deux gorgée de bière tout en gardant un œil dehors. Tout était calme, la population voguait à ses affaires, rien d'étrange ne se passait et, petit à petit, la lumière ambiante changeait, montre que la fin d’après midi commençait à pointer son nez par ici. Puis, quelques minutes plus tard, leur plat de résistance arriva enfin pour eux.

Onyx Svart

Terranide

Non, la belle louve n’y croyait pas ou cela lui semblait tellement risible, c’était pas possible qu’un jeune homme puisse avoir des vues sur elle, hein ? Pourtant, après ce que Siegfried lui avait dit, elle avait quelques doutes. Puis, il fallait le dire, qu’avec la mise en scène qu’il venait de lui offrir, les doutes ne pouvaient que s’amplifier. Et en prime, il prenait un malin plaisir à la narguer là, oui oui oui ! Elle entendait très bien son timbre de voix taquin qui la fit plisser doucement des yeux, l’écoutant parfaitement la chercher sur le terrain de ses sens plus développés que les humains.

« C’est… Différent, ça… Ça n’a rien à voir avec ça… Je… Heu… »

Oui, elle ne savait pas quoi lui répondre à ça. Dans un sens, il avait raison : elle ne voyait pas ça, et le pire, c’est qu’elle ne le voyait jamais ! Oui, elle ne s’en rendait jamais compte quand on lui tournait autour, enfin, sauf quand c’était fait de manière loin d’être subtile, très bourrine ou sans tourner autour du pot. Et cela lui avait valu quelques situations embarrassantes, il fallait le dire, notamment avec d’anciens collègues ou même des anciens voisins. Non, elle avait beau avoir des sens hyper développés et un instinct qui ne lui faisait presque jamais défaut (comme un sixième sens), ça, quand elle tapait dans l'œil de quelqu’un, elle ne le voyait pas. Pourtant, elle était pas si innocente sur certains plans mais, ouais, il y avait des choses qu’elle ne captait pas toujours, peut-être parce quelque part elle se disait qu’une telle abomination comme elle ne méritait pas vraiment d’attirer l’attention, alors qu’elle faisait souvent tout pour la chercher paradoxalement, surement un reste de son enfance qu’elle n’a pas réussi à se défaire.

M’enfin, notre demoiselle aux grandes oreilles devait être drôle malgré elle en ce moment. Surtout avec sa réponse qui avouait sans le dire « Ouais, je suis pas douée et myope comme une taupe pour ce genre de chose ! », et son petit minois qui était presque enfantin : des yeux plissés, les sourcils froncés, la bouche en cul de poule qui fit légèrement bouger son petit nez et ses oreilles sur sa tête remuèrent très brièvement et rapidement, venant indiquer comme toujours son agacement mais dévoilant ainsi sa légère gêne dans cette situation.

Après cela, Onyx retrouva une expression plus classique, venant lui faire hausser doucement un sourcil en regardant son binôme quand il reprit la parole, avant de se mettre à cligner des yeux plusieurs fois en rougissant légèrement, venant jeter des coups d’oeil rapide sur elle, se demandant si sa tenue n’y était pas pour quelque chose et n’attirait pas trop les regards, pourtant, elle était persuadée que non, c’était du simple, efficace et classe, bah oui, attendez hein ! Puis, attends une seconde… C’est normal qu’il soit chamboulé ce pauvre petit gars vu ce qu’il a en face ? Attends… Il est entrain de dire que je suis jolie, c’est ça ? Relevant son regard vers son binôme, la demoiselle le regarda avec ses joues légèrement rosies, clignant des yeux toujours surprise tout en restant silencieuse, se questionnant donc. Non, il y avait aucun moyen qu’il lui dise une chose pareille, pas lui, impossible. En revenant à la réalité, elle secoua doucement la tête à la négative en se laissant tomber dans sa chaise, fermant les yeux en apportant son verre à ses lèvres, prenant la parole entre deux gorgées d’une voix amusée.

« Ha les hormones, je les avais oubliées celles-là ! C’est vrai qu’elles doivent y être pour beaucoup dans tout ça, tu m’étonnes qu’il soit chamboulé, le pauvre petiot… C’est mignon n’empêche, mais… Les filles de son âge sont tout de même plus aptes à son zieutage je pense, et potentiellement à la déchambouller. »

Soufflant du nez amusée, la demoiselle but encore quelques gorgées de sa bière, rouvrant doucement ses jolies mirettes écarlates en regardant dehors, un air quelques peu pensifs au visage, se rappelant de l’époque où elle devait avoir le même âge que ce jeune homme et des misères qui lui étaient tombés dessus. Mais elle fut sortie de ses songes, pouvant entendre après un petit moment Madame Bondeni revenir avec leurs plats toute joyeuse, ayant visiblement gagné la bataille contre son mari.

« Et voilà vos plats jeunes gens ! Pardonnez-moi pour l’attente, ça a été plus long que prévu, mais c’est une vraie tête de mule ! »

Depuis la cuisine on pouvait entendre la voix de Monsieur Bondeni qui maugréait à cause de ce que venait de dire sa femme, son petit fils riant gêné en comprenant apparemment le dialecte de son grand-père avant de filer en cuisine pour lui parler, sûrement pour lui demander de se calmer ou quelque chose comme ça. Mais vu que le grande-père hurlait encore plus, sa femme marmonna quelques chose avant de souhaiter un bon appétit à nos deux exorcistes et retourner en cuisine, partie pour un second round chantant.

Devant eux se trouvaient deux magnifiques assiettes bien garnies, de tendres brochettes de boeuf grillées à la perfection, offrant une belle couleur caramélisée et dont le juteux de la viande se laissait deviner dans son jus qui dégoulinait dans l’assiette, dans laquelle se trouvait un nid de pâtes fraîches légèrement striés par le fait d’avoir été sauté dans la poêle, accompagné par des champignons sautés bien dorés et brillant d’huile d’olive à la lumière, le tout délicatement parsemé de basilic fraîchement ciselé et parfumant. Autant dire que l’aspect tout comme l’odeur donnait envie, et qu’après avoir avaler ça, ils allaient devoir peut-être faire un peu de marche ou digérer dans un coin, ici à boire de la bière peut-être ou autre, dans tous les cas, le temps commençait à filer mais il n'était pas encore l’heure, même si elle approchait à grand pas à mesure de filer.

Dans tous les cas, en attendant de savoir la suite, il était temps d’entamer le plat principal pour eux, le tout arrosé de bière brune, en attendant la fin du repas, animé ou non de blablatages en plus de l’animation qui leur parvenait toujours depuis la cuisine.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Oh qu'il savourait complètement de la voir si désemparé en cet instant, ce regard qu'elle avait, ses mignonnes longues oreilles qui avait l'air de chercher quelques choses, trahissant ses réflexions à cet instant, un vrai délice se disait-il. Son sourire ne le quittait pas alors qu'il la regardait, l'admirait meme, bien qu'il se défendrait totalement de cela si l'on le lui disait. Donc oui, intérieurement il riait de la voir avec sa bouche en cul de poule habituel de quand elle était agacé, de  ses oreilles qui remuait par intermittence sur le sommet de sa tête, bien dressé, se demandant si elle était douce à  caresser et ce que cela lui ferait.

Mais là, son sourire se mit à se rétrécir un peu, secouant discrètement sa tête sous cette pensée tout en regardant sa choppe, se disant qu'elle devait vraiment bien attaqué  cette bière pour qu'il pense à cela avec une emmerdeuse pareil et puis, de toute façon, s'il le lui demandait il savait qu'il se prendrait une grande claque dans la gueule. Mais bref, heureusement, cette dernière n’avait pas l'air d'avoir relevé le compliment qu'il avait fait, sinon il aurait du trouver un subterfuge pour qu'elle lui lâche la grappe et éviter que les chevilles de la louve ne la fasse s'envoler.

Elle se mit à rebondir sur sa phrase sur les hormones, disant que les jeunes filles de son age serait plus enclin à le dé-chambouler de ses hormones, ce qui lui fit retrouver un franc sourire en la regardant en coin, venant lui dire

" Toi tu ne connais pas le vieille adage."

Venant ensuite à regarder dehors de nouveau pour surveiller, mais, toujours rien ne se passait à part la vie habituel des rues, tandis qu'il s'attendait à ce que la louve ne comprenne pas ce qu'il venait de dire. Mais, juste après, la vieille dame fit son retour, amenant le plat de résistance de leur repas qui sentait déjà très bon, meme avant qu'il ne soit posé sur la table. Encore une fois il ne fit que hocher la tête, tandis qu'en cuisine, cela se chamaillait toujours, entendant bien le caractère trempé du grand père, s'amusant beaucoup de cela. Il se demanda un instant comment il serait si, un jour, il se retrouvait à leur age, sûrement comme le vieux cuistot, ou alors le tavernier de là où il passe ses nuits, mais, il chassa bien vite ses pensées en se moquant de lui meme, car il savait très bien qu'il n'arriverait jamais à cet age là.

Il purent donc commencer leur repas et, encore une fois, le contraste entre eux deux put se dénoter, pouvant faire se demander quiconque les regardait qui était le loup entre les deux à la façon dont Siegfried mangeait sans presque aucune retenue. Puis, au cours du repas, il vint de nouveau briser le silence, venant à la regarder en disant

" Pourquoi tu a choisi d'habiter à Nexus ? "

Oui, en plus de sa façon de parler, il avait bien remarqué son accent qui n'était pas du coin, alors, sa curiosité le titiller pas mal la dessus.

Onyx Svart

Terranide

« Celui sur les confitures ? Évidemment que je le connais, je ne suis pas si ignare ! »

S’exclama-t-elle en venant poser d’un coup son verre sur la table, ses sourcils légèrement froncés en le regardant avec sa petite bouche pincée, poursuivant en rougissant doucement tout en détournant le regard gênée.

« Mais… Quand même… Je… Je comprends mais… Je ne sais que dire là… »

Avoua la belle louve toute gênée en haussant un sourcil, son regard dans son verre, avant de le soulever et le vider d’une traite. Décidément, ce sujet l’avait bien gênée pour la faire arriver à vider cul sec son godet, ne sachant vraiment quoi dire à cela. Elle n’était pas contre l’idée en lien avec l’adage, elle comprenait même selon les circonstances, car, bah, il y a des choses qui se commandent pas quoi. Mais, en l'occurrence, pour elle, elle ne savait que dire. À part que le petiot derrière son comptoir pouvait rêver, elle n’allait pas l’aider à se déchambouller !

Puis leurs repas arriva enfin, tout comme une douce mélodie qu’on attend   ait plus, avant d’avoir la joie de pouvoir entendre de nouveau le vieux couple remettre le couvert pour leur jouer une autre symphonie. Cela fit souffler du nez Onyx qui trouvait tout cela amusant, voire mignon, même s’ils allaient tous les deux comme des vendeurs de poissons au marché qui se font la guerre. Ça devait être marrant d’avoir quelqu’un avec qui parler, passer une partie de son temps, travailler et se chamailler, oui, ça devait être agréable se laissa-t-elle à penser. Avant que son cerveau ne lui dise que ça tombait bien, elle avait justement une belle opportunité en face d’elle, avec qui elle était destinée à travailler et se chamailler. Ho, enfoiré, même son cerveau la prenait en traître maintenant !

À cette pensée, elle secoua rapidement la tête, voulant chasser ça au plus vite en pestant après son ciboulot. Fort heureusement, son binôme était presque venu à la rescousse sans le savoir, l’aidant à chasser ses drôles de songes. Terminant d’avaler un morceau de bœuf, elle continua à couper délicatement dans son assiette tout en lui répondant, son regard se perdant un peu dans le plat tout en ayant un sourire… Douloureux et mélancolique.

« Disons que… Il y a deux raisons qui m’ont poussé à choisir d’habiter ici. La première, après avoir couru un peu à droite à gauche dans Terra en faisant divers boulots, c’était l’endroit qui me paraissait le plus paisible pour vivre en tant que hybride, je me faisais moins malmener ici et rabaisser que dans certains coins où… On te rappelle que les gens de ton espèce sont bons qu’en esclavages. Puis, la seconde, c’est que je me suis dit qu’ici, c’était le coin où on risquait le moins de m’enquiquiner aussi. »

Oui, ici, elle se disait que même s’il y avait de la noblesse qui traîne et compagnie, les gens qu’elle fuyait depuis des années ne viendraient jamais la chercher ici, car ils s'attendaient sûrement à la retrouver plutôt dans un coin paumé dans Terra justement, ne pensant pas à Nexus comme lieu où elle avait exiler. Et tandis que la jolie noirette avalait une bouchée de pâtes avec des champignons tout en pensant à cela, mâchant tranquillement le tout avant de le gober délicatement, elle brisa le silence à son tour et vint demander un peu curieuse en relevant son regard vers Siegfried.

« Du coup, tu es d’ici toi si je comprend bien ? »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Son sourire s'étira d'amusement de savoir qu'elle connaissait au moins le vieil adage sur la confiture, au moins, elle était un peu moins sainte ni touche de ce coté là. Mais, il ne pouvait s’empêcher de la regarder réagir, d'observer ses mimiques et surtout de la voir gêner à ne plus savoir quoi dire, ce qui était une première à ses yeux, se disant qu'il ne fallait vraiment pas qu'il oublie ce point là d'ailleurs.

Alors, en guise de victoire, il finit une nouvelle choppe de bière avant de recevoir de nouveau la visite de la vieille dame pour leur repas, pouvant attaquer le plat de résistance avec faim. Les brochettes se retrouvait rapidement assaillit par les coups de dents rapide dans cette viande cuite comme il l'aime et délicieusement assaisonné, ne se préoccupant pas du reste du plat pour le moment. Puis, sa curiosité réussi à dépasser sa faim, venant alors poser une question qui trottait dans sa tête, d’où venait la louve ?

Bien-sur il n'allait pas le demander directement, sinon ce serait trop facile, alors le reste des informations que sa question lui apporterait ne ferait que nourrir sa réflexion et sûrement ajouter d'autre question. Ce qu'elle lui dit restait dans ce qu'il avait lu de son dossier, en tout cas les lignes pour les petits boulot. Le reste, il n'aimait pas vraiment l'entendre et cela se vit sur son visage, son sourire disparaissant pour quelque chose de plus sombre, plus dégoûté. Non, l'esclavage n'était pas sa tasse de thé, il avait déjà vu des amis à lui enfant se retrouver embarquer dans ce genre de choses et, il ne les avait jamais revu après ça, mais il savait que ce n'était pas pour de plus beaux horizon. Pour ce qui est des Terranides, il s'en tamponnait royalement, écaille, ailes de chauve souris, ou meme oreilles de loups, c'était du pareil au meme avec les humains ou les autres espèces, tous peuvent être une belle bande de con, comme pouvait ne pas le faire chier.

Mais il trouvait ironique sa phrase, le fait qu'elle soit venue dans cette ville pour ne plus être enquiquiner, trouvant que c'était plutôt raté de ce coté là. Bien-sur, la demoiselle au grandes oreilles lui retourna la question à sa façon. Il hocha alors la tête un instant, puis lui répondit après une gorgée d'alcool.

" Pure déjection des ruelles de cette ville."


Dit-il simplement, car, c'était ce qu'il pensait être. Abandonné à la naissance, jamais désiré par qui que ce soit à par pour le profit, aucun mot doux à son encontre, comme ce que l'on jetais dans le caniveau en fin de journée ou ce que jetteraient sûrement le vieux couple quand ils auront fini leur travail.

" Pourquoi exorciste ? "

Il releva son regard de son assiette vers elle à cet instant, un air sérieux, mais toujours curieux, ne lui laissant pas répondre avant d'avoir ajouté

" De tout les jobs de merde possible dans cet ville et meme dans ce royaume voir plus loin, pourquoi celui qui peut t'apporter des emmerdes alors que tu veux les fuir ? Pourquoi celui où tu sera autant stigmatisé par ce que tu fais que par ce que tu es ? "

Puis, il tourna sa tête un instant derrière lui, regardant en direction des cuisines, voyant que tout le petit monde était bien la bas avant de dire

" Il sont au courant de ton boulot ? "


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