Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Onyx Svart

Terranide

Cela faisait bientôt une petite heure qu’Onyx avait suivi son ancien collègue jusqu’à une taverne qu’il connaissait, lui assurant qu’ils seraient très bien servis là-bas. Puis, histoire de mieux appâter la demoiselle, il lui assura qu’ils seront tranquille même si c’était fréquenter, qu’il y avait pas mal de place dans l’établissement et qu’on y servait à toute heure toutes sorte de petit encas pour accompagner les boissons, notamment des beignets au miel, un des péchés mignons de la louve et ce cher Georges le savait bien. Comment dire non à des beignets au miel ? C’était impossible ! Aller, emballer c’est peser l’ami !

Donc, c’est à coup de verres de bière et de grignotage de beignets au miel qu’Onyx et Georges discutaient du bon vieux temps pour commencer, se remémorant de certaines anecdotes assez cocasse, tout ça bien installer à une table au fond de la taverne, dans un coin pas si tranquille. Mais cela était parfait pour la louve ! Ses oreilles pouvant profiter à foison des blablas des tables alentours, essayant ainsi de voir si elle allait pouvoir glaner quelques infos. Bon, pour l’instant, y avait rien à signaler, et en plus, elle était au courant des problèmes d’érection d’un des clients qui n’arrivait plus à bander, un autre qui en avait marre de sa mégère, une qui se rendait compte qu’elle préférait la gente féminine, une autre qui pleurait que tous les hommes étaient des connards tandis qu’un autre se demandaient si sa perruque l’aidait à bien cacher sa calvitie.

Ha ouais, c’était vraiment… De chouettes infos, ha ça… Mais ça, elle le savait que c’était aussi les risques du jeu, et oui ! Parfois, on avait de la chance, et hop une belle info croustillante pour la mission, et parfois baaaaaaah… Comme là, on découvrait tous les problèmes du quartier ! Bon c’est pas grave, peut-être qu’il n’y aurait rien finalement, mais dans le doute, continuons à profiter du temps ici à écouter puis papoter hein. Et donc, c’est naturellement ce qu’elle fit avec Georges, même si c’est plus lui qui parlait qu’elle, mais ça, c’était plus ou moins voulu de sa part.

« Et tu te souviens du soir du nouvel an ? Quand t’as foutu une tarte monumentale à un des clients parce-qu’il t’avait pincé la fesse et que t’étais mise à hurler en lui foutant une belle baffe à l’en faire tomber par terre « Espèce de malotru ! Personne ne pose ses sales paluches sur moi ! » ?! »

« Ha bah ça, pour m’en souvenir, oui, j’étais là quand même, dois-je te rappeler que c’est moi qui ait donné la baffe ? »

« Hahaha ! C’est vrai, c’est vrai ! Pardon ! Mais, ça me fait toujours rire d’y penser ! On était tous scier, entre ta baffe et ta façon de parler qui ne changeait pas, alors que d’autres femmes auraient hurlé « Connard », « Enfoiré » ou aller, pour rester dans ton registre « Pervers » ! »

« Tu sais ce qu’elle te dit ma façon de parler et mon registre ? »

« Non, mais vu qu’on a bue à peine un pichet, c’est pas assez pour que tu me le dise je présume. Bon, je vais aller nous en chercher un autre ! Et interdiction de protester avec ton Jules ou je ne sais quoi ! On vient à peine d’arriver… »

« Ho, j’en connais un qui a plus l’habitude de boire… Aller, va donc chercher ce pichet, moi je reste là, sagement assise à t’attendre, promis. »

« Promis ? »

« Mais ouiiii ! Je vais tenir compagnie aux beignets au miel en t’attendant. »

Une petite plaisanterie, un joli sourire des plus charmeurs et hop, une demoiselle qui attrape délicatement un beignet au miel entre ses doigts avant de le gober délicatement, puis de s’essuyer les doigts sur une serviette, tout en regardant son ancien collègue qui avait buggé en la regardant un instant. Puis, se rendant compte de cela, Georges se marra comme si de rien n’était et se sauva au comptoir pour aller faire remplir son pichet de bière, venant se poser non loin de clients au bar.

« Un autre pichet de brune au miel s’il te plait Franz. »

« De la brune au miel… Tutututu, c’est pas d'la bière ça, Georges… Mais je suppose que c’est pour le joli canon que t’as ramené hein ! »

« Évidemment ! Je sais qu’elle adore ça, j’ai bossé avec elle, donc, je connais quelques petits trucs pour l’amadouer un peu. »

« L’amadouer hein ? D’où que ça sort ça ? Tu essaies de parler comme un bouquin, hahaha ! »

« Te fout pas de moi Franz ! Ça doit être elle qui déteint sur moi, avec sa façon de parler qui parfois… Je dois le reconnaître est presque ridicule, mais… Avec le corps qu’elle a et son joli minois, franchement… Même si ça peut me faire rire, ça me va. De toute façon, pour ce que je prévois, elle n’aura pas besoin de beaucoup parler ! »

Et là, des rire graveleux se firent entendre pendant que le tavernier et Georges discutaient à côté des autres clients au comptoir, tandis que la jolie noirette attendait sagement à la table au fond. Même si elle ne pouvait pas entendre d’ici ce qui se passait, enfin, si, elle aurait pu. Mais, comme ses oreilles étaient concentrées à écouter tout ce qui se passait aux tables alentour, au cas où, elle n'élargissait pas la zone d’écoute, du moins, pas pour l’instant. Bon, elle apprenait toujours rien d’intéressant, à part les problèmes d’arthroces de la grand-mère de je ne sais pas qui, des coups de rouleau à patisserie qu’un mari infidèle à reçu de sa femme et la première bière d’un jeun con qui avait réusi à se faire passer pour un adulte, ouais, non, rien de rien concernant la mission de ce soir malheureusement.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Alors qu'il étaient toujours assis au comptoir avec son " ami ", déprimant d'avance de son travail, en plus d’être torturé par l'inquisiteur qui s'en donnait à cœur joie, il se mit à vider sa choppe en lui disant

" Tu ne peux pas faire une pause, me lâcher les basque au lieu de t'amuser à aiguiser tes crocs sur moi ? "

La, l'inquisiteur ne put se retenir d'un large sourire en étouffant à peine son rire contre le bord de la choppe.

" Et puis quoi encore ? Mmmh ? Tu ne veux pas non plus que je te mâche le travail avec la belle ? "

Siegfried ne put s’empêcher de hocher négativement la tête tout en levant les yeux au ciel. Il savait ce qu'il voulait, du potin, de l'amusement, se marrer un bon coups sur son dos, ce à quoi il ne put répondre que par un pur et simple

" Va te faire foutre."

Oui, c'était loin d’être une bonne réponse, cela ne disait pas non au fait qu'il était intéressé par elle et en meme temps ça ne disait pas oui, donc assez de grain à moudre pour son interlocuteur qui s’agrippait à cela tel une sangsue à peine discrète.

" Allons, ça c'est mon travail d'insulter les gens, ne me vole pas mon gagne pain plus que tu ne le fait. Et puis, je ne pense pas que la demoiselle au grandes oreilles aiment vraiment ta façon de parler."

Sous son regard, il fronça les sourcil alors que son palpitant fit un tour, n'aimant pas qu'il en sache autant

" Tu nous a pisté vieux con ? "

Cette phrase, elle venait de tirer un large sourire sournois sur le visage de l'inquisiteur qui se remit à boire tranquillement, faisant bien patienter Siegfried qui fulminait

" Pisté, pisté, je vous ais juste suivi, vous êtes autant en alerte sur votre environnement qu'un puceau dans une maison de passe."

Et il pouvait voir qu'il était fier de sa phrase en plus, mais cela ne plaisait toujours pas à l'exorciste, il n'aimait pas être pisté, surtout pas par un inquisiteur, meme s'il le connaissait. Puis, ce dernier se pencha un peu en arrière, levant les main au niveau de son torse comme quelqu'un qui se rend en venant lui dire

" OK OK, j’arrête de te taquiner à son sujet ... pour le moment. Alors parlons affaire."

Là, la réaction de Siegfried fut immédiate, venant râler en levant la tête au ciel avant de regarder de nouveau l'inquisiteur

" Tu n'aurais pas put commencer directement par ça toi au lieu de me prendre la tête ? "

Sauf que, quand il dit cela, il pouvait voir que celui-ci était avec un sourire au dent blanche, mangeant des cacahuètes comme quelqu'un qui arrivait enfin à ce qu'il souhaitait

" Et loupé une occasion d'avoir à boire gratuitement ? Jamais de la vie. "

Puis, sous ses dernier mots, il arrêta de grignoter, son visage changeant comme si l'on lui avait retiré un masque, son sourire disparaissant d'un coup pour afficher un visage sombre, meme effrayant. Siegfried connaissait ce visage, c'était celui du travail, donc, il en était plutôt content de le voir, car il savait que pendant au moins quelques minutes il serait sérieux. L'inquisiteur vint s'accouder sur le comptoir en se penchant vers lui

" Je ne suis pas un ingrat, bon, tu me devra toujours un service après cela, mais, j'ai quelques info pour votre mission. "

Voila ! Enfin quelque chose de bien se dit-il ! Combien cela allait lui coûter ? CA il n'en savait rien pour le moment, mais il s'en foutait un peu, il avait envie de se sortir de ce merdier qu'était cette mission au plus vite

" Accouche veux tu ? "

Dit-il donc impatient, ce qui ne put que faire rire l'inquisiteur qui reprit la parole

" CA viens ça viens, mais tu a interet à en assumer la paternité hein ? Je ne suis pas une fille facile monsieur. L'adresse que vous connaissez est la bonne, il y aura sept invité ... enfin huit avec la personne qui sera la star de la soirée, à la base il devait y en avoir dix, mais .... on peut dire qu'ils seront retenu ailleurs."

Cette phrase là, il savait ce qu'elle voulait dire sorti des lèvres de l'inquisiteur et, un froid dans le dos, il n'avait pas envie d'en savoir plus, à part que cela l'arrangeait.

" Pour le reste, ça va encore plus te plaire, regarde à ma droite au comptoir qui commande de la brune au miel."

Sans bougé, Siegfried s’exécuta, faisant semblant de toujours le regarder lui, jetant un coup d’œil par dessus son épaules, voyant un homme discuter avec le patron de la taverne. Il se demanda ce qu'il voulait lui dire à se moment là, le regardant de nouveau correctement

" CA c'est quelqu'un d'important pour ce soir pour toi.... et avec lui, on peux dire que ... assis derrière moi tu risque de reconnaître quelqu'un qui a été choisi pour être leur cadeau auprès de leur bons amis chaud bouillant."

Là, son regard se fronça d'autant plus, oui, il avait bien compris tout ce qu'il lui disait et, il ne put donc s’empêcher de regarder derrière l'épaule de l'inquisiteur. Là, son cœur ne fit qu'un tour, s’arrêtant un instant en reconnaissant ces deux pointe noir dressé vers le plafond de la taverne, assise dos à eux à une table. Il ferma les yeux en se maudissant, en la maudissant et en maudissant l'univers, allant pour se lever avant que l'inquisiteur ne l’arrête et lui dise

" Tu veux faire foirer ta mission directement et attendre des mois avant qu'ils ne recommence ? Laisse tes miches vissé sur la chaise et profite, attend le bon moment comme un bon petit loup plutôt qu'un clébard mal éduqué."

Onyx Svart

Terranide

C’était bien beau les potins de la taverne et les problèmes de tout ce beau monde, mais cela n’apprenait vraiment rien à la belle louve qui aurait pu leur servir pour leur mission de ce soir, oh non. C’est marrant cinq minutes les potins, mais, à la longue, on s’en lasse. Et, malgré qu’elle était douée pour l’écoute et patiente, cela commença à l’agacer fortement, même si elle n’en montrait rien. Puis, il y avait quelque chose qui la turlupiner pas mal, et plus elle y réfléchissait, plus cela faisait carburer sa caboche : Georges.

Quel hasard de recroiser un ancien collègue, comme ça, au bout de 10 ans. Certes, c’était un peu son quartier, vu que c’est là qu’elle l’a connu en travaillant dans un des bars des environs, mais, c’était étrange tout de même. Et une chose est sûre, ce n'était pas un coup du destin. Quoique… Mais, pourquoi ? Elle carburait à toute allure, réfléchissant, se demandant comment en savoir plus et comment faire aussi pour réussir à échapper à cette embuscade. Par habitude, et parcequ'elle était un petit parano avec certaines choses, avant de commencer à boire de la bière avec lui, la louve avait prétexté devoir prendre un élixir pour la tête, car elle avait un petit mal à la tête à cause de la chaleur.

Elixir oui, pour la tête non. C’était un mélange de plantes et de poudres en tout genre, utilisé pour prévenir des poisons et potentielles drogues. Quand on vous dit qu’elle est parano, c’est pas du chiqué ! Elle ne faisait pas confiance à grand monde pour être honnête, surtout après une mauvaise expérience qui avait failli finir en drame pour elle, du coup, c’était devenu une habitude de boire ce truc avant d’ingurgiter quoi que ce soit où qu'elle aille. Les seuls moments où elle ne le faisait pas, et la seule personne avec qui elle ne le faisait pas d’ailleurs, c’était son binôme tout fraîchement élu. Tiens tiens, elle se demandait comment il allait en ce moment, et qu’est-ce qu’il faisait, est-ce qu’il s’en était sorti avec son rangement ce grincheux qui ne voulait pas d’aide ? Mais la jolie brunette fut vite sortie de ses pensées, pouvant entendre la voix de George venir l'interroger, une fois de retour avec le pichet de bière.

« À quoi tu penses si intensément ? À ton Jules ? »

« Ho, ça se voit tant que ça ? Je suis gênée… »

« Ho ! Onyx gênée, j’aurais tout vu dans ma vie ! Je peux mourir en paix maintenant ! »

« Blasphème donc pas ! Ce n’est pas drôle, et cela rend la chose encore plus gênante… »

« Ho aller, pourquoi tu es tant gênée ? On est entre nous ! D'ailleurs, dis m’en un peu plus sur ton Jules tiens, tu dois le rejoindre quand ? »

Mmmmh… Elle n’aimait pas cette phrase, cette façon de la formuler, cette façon d’être si directe sur le fait de quand elle devait rejoindre son fameux Jules. C’est étrange, il aurait pu demander à en savoir plus sur son Jules, depuis quand elle a un Jules d’ailleurs vu que c’était elle la célibataire endurcie de tout leurs collègues au boulot. Mmmmmmh… Ouais, ça puait. Rester à savoir pourquoi, mais ça, avec un peu de chance elle arrivera à le découvrir assez tôt si elle se débrouille bien.

« Ce soir, on… On doit aller récupérer nos alliances de mariage. »

« Ho putain ! Tu vas te marier ?! Toi ? »

« Pourquoi tu dis ça ? »

« Bah, avec ton caractère, je me disais que… T’es belle comme le jour, mais faut en avoir envie. »

« Ho ! Goujat va ! »

« Hahaha ! Haaaa, ça m’avait manqué de pas entendre quelqu’un dire ce genre de mots ! »

« On ne se sera pas revue pour rien alors, je suis ravie d’avoir pu t’aider. »

Et là, Onyx remarqua quelque chose qui ne lui plut pas du tout dans le regard de son ancien collègue face à elle. Il y avait une lueur, très légère, presque imperceptible, qui était des plus malsaines et… Dérangeantes.

« Je suis également ravie que tu puisses m’aider et je suis très heureux de te revoir… Aller, une nouvelle tournée pour fêter ça avec ce pichet tout frais qui va devenir chaud à trop parler ! »

Ho non… La suite ne lui plaisait pas non plus, mais absolument pas du tout. Elle avait perçu quelque chose dans sa voix, quelque chose qui lui déplut énormément, qui sentait le faux à plein nez, à part le fait qu’il était ravi qu’elle puisse l’aider, mais pourquoi, elle ne le savait pas. Punaise… Dans quoi elle était tombée là ? La belle louve n’en avait aucune idée, mais à ce moment, elle put voir que cette lueur malsaine n’avait pas quitté le regard de Georges, et ça ne la rassurait pas des masses. Surtout quand il lui tendit tout sourire son verre de nouveau plein, la pressant presque de boire alors que cette lueur s'intensifiait très légèrement. Qu’est-ce que t’as mis là-dedans espèce… Bordel, je suis bien contente d’être parano et d’avoir et elixir avant d’avaler quoique ce soit ! Maintenant, reste plus qu’à savoir ce qu’il me veut mais il ne me le dira pas, ça c’est sûr… Et pourquoi il est venu me chercher ? Bon sang, je ne sais pas dans quoi je suis embarqué là, mais je vais devoir trouver une solution pour en sortir, et vite…

Aie aie, la jolie noirette ne savait pas comment se sortir de ce pétrin, son cerveau marchant à 1000 à l’heure, tout en se saisissant de son verre et en le buvant normalement, comme si de rien n’était, alors qu’elle cherchait la solution la plus rapide et efficace pour se barrer d’ici, et vite.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Quoi faire ? Foncer sur elle pour la prévenir, dégager l'autre sac à  foutre ambulant ? Mmmh, peut être jouer les mari, sauf que, s'ils avaient été suivi depuis le début il savait qu'elle était une exorciste et lui aussi. Que faire ? Siegfried réfléchissait à plein régime alors que son collègue l'inquisiteur se fendait la poire en mangeant des cacahuètes à n'en plus pouvoir, finissant par lui dire

" Ta le choix, la prévenir et tout risque de faire capoter, laisser des dingo en liberté prêt à faire n'importe quoi pour faire venir leur petit potes sulfureux ou ronger ton frein, la laisser aller à la petite fête et le suivre en douce."


Il n'aimait pas  cela, il n'aimait pas ce dernier choix, il n'avait jamais aimé devoir utiliser quelqu'un à ses fins  et meme si c'était la vie de la plus grande chieuse qu'il n'avait jamais connu, non,  il ne pouvait pas se résoudre à s'en servir comme appât. A  moins que ... Il avait une idée, une idée qui au moins mettrait sa conscience plus tranquille.   

"  Bon, c'est pas le tout, mais je te laisse faire mu-muse, j'ai d'autre chat à fouetter."

Son regard retourna de nouveau sur l'inquisiteur qui, lui paraissait comme partir faire une balade ou tout autre activité des plus amusante pour lui, en toute décontraction, les mains dans les poches avant de lui dire en se retournant

" Tu m'en doit une. Rappelle toi "


Ce qui ne manqua pas d’énerver d'autant plus Siegfried qui se retrouvait seul à devoir gérer ce merdier. Il en vint à se gratter la tête, les coudes posé sur le rebord du comptoir avant de se resservir un verre pour le finir aussi vite qu'il l'avait remplis. Bon, ressaisi toi se dit-il, tournant son regard sur la scène qui se déroulait devant ses yeux. Est ce que la louve était le parfait mouton face à ce prédateur ou avait-elle flairé un problème ? Il n'en savait rien, mais en tout cas, l'homme à ses cotés avait l'air de  beaucoup rire en sa compagnie et, bizarrement, il aimait encore moins cela.

Un instant, un cours instant, voila tout ce qu'il lui fallait, juste un moment où l'autre idiot ne serait pas là. Il lui fallut être très patient, beaucoup trop à son goût, sa  jambes gigotant de tension et d’énervement  à devoir regarder cette scène, mais, il ne savait pas pourquoi, la voir sourire à cette enflure l'énervait encore plus, sûrement parce qu'elle se faisait duper essayait-il de se convaincre.

Puis après une bonne heure, voila le moment, l'homme repartant se servir au bar. Il se leva alors rapidement, partant s'installer derrière la louve à la table qui se trouvait à coté, fixant droit devant lui sans se retourner en chuchotant

" Ne te retourne pas. Tu es tombé dans un piège, ce gars et de ce que l'on cherche. Joue le jeu."


Il n'eut le temps de dire plus, voyant qu'il venait à être servit de nouveau d'un gros pichet, prêt à revenir, Siegfried se précipita alors pour sortir, mais non sans se défouler un peu. Il vint percuter dans sa hâte l’Homme dénommé George pour le faire se renverser le pichet sur lui et un peu sur lui meme aussi, ne s’arrêtant pas pour autant, que se soit pour cacher son visage que pour s'excuser avant de sortir de la taverne en se faisant engueuler par l'homme ainsi que le tavernier.

Onyx Svart

Terranide

Bon, le mot d’ordre actuellement était la patience hein, prendre sur soi et attendre l’opportunité de se sauver. Mais ça, c’était plus facile à penser qu’à faire. Évidemment, dans l’équation il y avait ce cher Georges, et il était aussi collant qu’un prétendant bizarre qui ne vous lâche pas. Bon, baaaaaah, faut jouer le jeu hein, discuter et rire avec lui, le tout en continuant de boire mine de rien et en grignotant des beignets au miel, rester naturel comme si de rien n’était. Soit, elle savait faire ça, même très bien, beaucoup trop bien même. Et un petit sourire par-là, un rire par-ci, une taquinerie de l’autre et un secouage de la tête à un moment donné, ouais, elle savait bien y faire la belle louve, qu’on y verrait que du feu tant elle était douée. Ha le pipeautage, ça avait au moins ses bons côtés dans ces moments-là hein !

Et après une heure de discutaille, Georges abandonna un instant Onyx, prétextant aller chercher un nouveau pichet tout en lui sommant encore en plaisantant de pas se sauver pour aller voir son Jules, qu’ils avaient encore tant de choses à se dire. Petit sourire, hochement de tête, promesse qu’elle attendra sagement, la même rengaine, avant qu’il se sauve et lui laisse le temps de respirer, mais surtout de penser ! Mais, c’est autre chose à la place qui vint l’empêcher de faire carburer sa petite tête : la voix de Siegfried dans son dos. Ha bah tiens, il était là Jules ! Blague à part, aussitôt cela penser, elle ne pensa plus à rien, écoutant attentivement ce qu’il lui chuchoter.

… Elle était tombée dans un piège, oui, ça, elle l’avait deviné. En revanche, elle ne se doutait pas que ce cher Georges avait un lien avec tout ça. Putain de hasard et destin de… T’as vraiment un humour de merde ! Bon bon bon, on se calme. Pas le temps de pester, pas le temps de penser à dix milles trucs à la fois et sûrement pas le temps de répondre quelque chose de trop long. Bien, faisons au plus simple et mine de rien. Venant prendre un beignet au miel sur la table, elle s’apprêta à l’avaler, tout en chuchotant tout bas pour que ce soit juste audible pour son partenaire un simple « Ok. » , avant de se fourrer le beignet dans la bouche et l’avaler, tout en l’entendant se sauver aussitôt.

Au loin, elle put entendre des gens râler bien fort, la faisant se retourner doucement comme tous les autres clients attablés, regardant le tavernier et George gueuler après un type qui sortait de la taverne sans se retourner. Elle n’en montra rien, car ça risquait de la trahir dans ce joyeux bordel, mais cela l’amusa, comprenant que le beau brun avait dû faire une connerie. Et la jolie noirette comprit très vite laquelle, voyant Georges revenir en pester trempé, ce qui fit hausser le sourcil de la demoiselle.

« J’ai l’impression que tu as eu un petit accident… »

« C’est la faute de cet abruti là, il regarde pas où il marche ou quoi ? Il m’est rentré dedans et ça a tout renversé, il s’est même pas retourner l’enfoiré va ! J’ai dû recommander un autre pichet à cause de ce connard en plus ! »

« Mince… Ça va aller ? »

« Aller de ? »

« Bah, t’es trempé, quasiment. Donc, ça va aller, ça ne te gêne pas ? Je veux dire, tu n’as pas besoin de te changer ? »

Clignant des yeux le temps de traiter l’information, ce cher George reprit son sourire de commercial, venant s’installer à la table et resservir le verre de la louve, secouant la tête en riant.

« Ho non c’est rien, t’en fais pas ! Il fait tellement chaud que ça va sécher de toute manière ! Je me changerais plus tard à la fête, ne t’inquiète pas ! »

« La fête ? »

« Oui, la fête ! D’ailleurs, je voulais te demander… Je sais que tu m’as dit que tu devais rejoindre ton Jules ce soir, mais, ça te dirait pas avant de le rejoindre de passer faire un tour avec moi ? »

« Ho… Je ne sais pas… C’est que on devait récupérer non alliance pour notre mariage, comme je te l’ai dit, et… J’ai peur que ce soit fermé après… Et qu’il s’inquiète de ne pas me voir arriver... »

Oui, elle avait déjà préparé le terrain en disant un peu plus tôt qu’elle devait aller récupérer des alliances, annonçant qu’elle se devait se marier, au cas où. Peut-être une sorte de pressentiment, se disant que peut-être il l’aurait aperçu dans le quartier là-bas, qui n’était pas si loin d’ici. Mais ça, c’était avant de savoir qu’elle était tombée dans un piège, et qu’il était directement impliqué dans le merdier dans lequel elle se retrouvait avec son binôme. Du coup, autant garder la version des alliances et du mariage, même s’il y avait sûrement un risque pour que lui ou un autre de leur confrérie de tarés les ai suivi elle et Siegfried dans la journée, sachant peut-être qui ils étaient.

Dans le doute, autant continuer à jouer sur ce registre. Mais, la lueur qu’elle aperçut dans le regard de George lui fit froid dans le dos, ainsi que le sourire qu’il esquissa, qui était légèrement malaisant. Cela dura à peine quelques secondes, mais, cela suffit à donner des sueurs froides sous ses vêtements. Mais Georges reprit aussitôt un sourire amical, venant à pousser le vice jusqu’à venir poser sa main sur la sienne sur la table, ce qui obligea Onyx à jouer le jeu de la demoiselle surprise et gênée, mais intriguée par son geste, tout en l’écoutant parler comme si de rien n’était.

« Allons, ça sera juste un petit détour, ça sera rapide. Je te le promet, tu n’as pas à t’en faire. Ça sera amusant, puis, il y aura de la musique et de la danse, toi qui aime ça, tu vas quand même pas refuser hein ? »

Ouais, j’aime ça, mais pas en l'occurrence. Il me prend pour une idiote ou quoi ? Bon, ça tombe bien, jouons un peu les idiotes mais pas trop, car après tout, il me connait un peu l’enfoirée. Bon, poursuivons alors, de toute façon, j’ai pas trop le choix, faut que je joue le jeu a dit Siegfried.

« Tu crois qu’on peut m’acheter avec de la musique et de la danse ? »

« Non, c’est vrai. Je sais que tu es du genre à ne pas te faire acheter si facilement. Mais si je te dis qu’on a des beignets au miel… »

« Il y en a ici aussi ! »

« Oui, mais si je te dis qu’il y a aussi des pêches au miel. Et qu’il y a plein de choses à boire et à manger, et… »

« … Tu me prends pour un estomac sur pattes ?!? »

« Non, bien sûr que non. Mais je sais que t’es une gourmande, j’ai de très bons souvenirs là-dessus ! »

« Certes, mais tu ne m’auras pas avec ça non plus. »

« Aller, s’il te plait. On vient de se retrouver, ça fait 10 ans qu'on ne s'est pas vu, puis... Écoute, ce que je te propose. C’est que, tant pis, on abandonne le pichet plein ici et tout ce qu’il y a. Je règle, et on fait un saut rapide à la fête, d’accord ? Comme ça, tu pourras en profiter un peu avant de rejoindre ton Jules, ça te va ? »

« Mmmmh… Bon, c’est d’accord. Mais je reste pas longtemps. »

Et là, un sourire des plus ravis se dessina sur le visage de Georges, venant à prendre la main de la louve avec ses deux mains, avant de venir lui faire un baise-main.

« Merci, je suis vraiment heureux que tu aies accepté. Tu verras, tu le regretteras pas. Bon, on y va alors ? »

Et ni une ni deux, l’ancien collègue alias un des connard de la bande de fou furieux de ce soir se leva de la table, suivit d’Onyx, qui attrapa ses affaires et le suivit sagement jusqu’au comptoir. Une fois sa note réglée, Georges salua le tavernier et invita la belle louve à le suivre, ce qu’elle fit gentiment, tout sourire. Et une fois dehors, elle marcha à ses côtés en se laissant guider par lui dans les rues, bougeant un peu partout tout en continuant à discuter mine de rien, à parler du passé et tout ça, faisant rire la brunette, qui intérieurement se demandait où tout cela allait finir par mener.
« Modifié: mardi 24 juin 2025, 19:50:27 par Onyx Svart »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Il avait attendu dehors,  dans une contre allée, à l’abri des regards, patientant qu'elle ressorte de là, sûrement avec ce gars, rongeant son  frein, les bras croisé. Ses pensées se bousculait dans sa tête,  quand allait-il intervenir ?

Mais surtout, pourquoi ? Pourquoi est ce qu'il pensait autant à cet chieuse ambulante, au sourire qu'elle avait en mangeant ses beignet, à ses rires face à ce connard. Etait-il jaloux ? Non, non, pourquoi serait-il jaloux hein ? Il ne faisait que se haïr et se cracher dessus pourquoi serait-il jaloux  que quelqu'un la fasse rire et sourire  ? Que quelqu'un puisse lui parler normalement, partager un moment agréable.

Là, Siegfried se mit une claque, une vrai, matériel, sa propre main bien dans sa gueule. Sa joue le piquait, mais au moins, il arrêtait ses conneries et continua d'attendre. Une bonne heure passa avant  qu'il ne sortent enfin. Il faisait encore bien jour, ils n'étaient meme pas encore en fin d’après midi, cela n'allait pas du tout. Alors, quand il les vu partir dans les ruelles, il se mit à les suivre. Avoir été un enfant des rues aidaient bien dans ce genre de moment. Il avaient beau avoir du changer de carrière, cela lui avait toujours servi par la suite, fuir des danger, filer des gens, ne pas perdre de vue une cible et prévoir leur direction.

Oui, il connaissait cette  ville et, malheureusement il connaissait aussi les ruelles où il emmenait la louve. Des ruelles malfamé, connu pour ne pas être habité par de bonne personne et surtout ou aucun être vivant ne dirait vous avoir vu si vous disparaissiez. Cela ne lui plaisait pas, tout était trop rapide, trop tôt, ils n'avaient pas les bagues et pourtant, il n'allait pas avoir le choix. S'il l'emmenait aussi tôt, c'est qu'il devait avoir de la préparation à faire en amont de leur rituel, mais ça, il ne pouvait pas les laisser faire, il ne voulait pas que cela arrive à Onyx, toute chieuse qu'elle était. Alors, il arrêta de les suivre, partant dans des rue parallèle, serrant la mâchoire en se cambrant. Son cœur battait plus fort, l'adrénaline montant, venant glisser sa main à l’intérieur de son manteau pour y attraper sa masse. Un morceau de bois poli, ou, au bout était enfoncé une tête de masse en laiton, légerement ailette. Mais, il n'allait pas s'en servir ainsi, non, il avait besoin de garder l'autre enflure en vie, alors, il vit tourner son arme en main pour la tenir par la tête de masse, tandis qu'il bifurqua de nouveau.

Ils étaient là, en face de lui, tombant devant lui à quelques mètre prêt, son regard fixant un instant Onyx avant de fixer le fameux George. Là, il ne le frappa pas, à la place, il fit passer le bâton sous sa gorge avant de venir dans son dos et de serrer de toute ses forces de ses deux bras, serrant encore et encore en le voyant gesticuler et lui donner des coups dans les cotes, tombant doucement au sol alors qu'il perdit connaissance. Sans perdre de temps, Siegfried attrapa les épaules pour venir tirer l'homme dans une ruelle plus étroite et moins visible, bien à l’abri des regard.

Onyx Svart

Terranide

La belle louve ne connaissait pas aussi bien cette ville que son binôme, en tout cas, cette partie-là de la ville. Les rues ici étaient plus calmes, l'atmosphère ambiante était… Pesante. Du moins, c’est ce que ressentait la demoiselle en analysant rapidement son environnement. Les bruits alentours étaient presque inexistants, s’en était inquiétant, hormis quelques sons qui sortaient parfois de certaines fenêtres, prouvant bien qu’il y avait un peu de vie dans le coin. Puis l’odeur… Ça puait pas autant que les égouts, même loin de là, mais… Ça sentait l’odeur de certains produits ménagers très forts, de trucs brûlés en tout genre : bois, chiffons, paille, cheveux… Cheveux ? Heu… Ouais, ça sentait pas le coin où il faisait bon vivre ici, sauf pour certains trafics et trucs louches en tout genre.

Mais il ne fallait rien laisser paraître, continuer à suivre ce cher Georges, parler avec lui mine de rien et sourire, oui, surtout cette partie-là… Elle avait surtout envie de lui enfoncer sa lame planquer dans on sac dans les côtes ou lui arracher la jugulaire avec les crocs, mais, elle se devait de rester souriante et jouer le jeu de l’ancienne collègue de retrouver un ancien collègue, qui l’amenait à une fête qui ne lui disait rien qui vaille. Surtout aussi tôt… C’était pas censé être ce soir le bordel ? Mmmmh… Ils avaient besoin de préparer des choses, oui, sûrement même, mais… Pourquoi l’amener elle ? Attends… Mais pour quoi faire ? Il voulait quoi, la transformer en sacrifice, un truc du genre ? Ou pire, enfin pire, un truc tout aussi dégueulasse avec des rituels à la con où il fallait sur quelqu’un ? Hooooooo, toi, si j’arrive à sortir entière de ce bordel, qu’on arrive à régler toute cette affaire, je sais pas ce que je vais te faire, mais je vais y réfléchir sérieusement mon chéri !

Donc, tout en pensant à cela et en poursuivant son petit jeu en même temps, la brunette continua de marcher et suivre sagement Georges dans les ruelles, tournant et marchant sans cesse à n’en plus finir, avant qu’ils ne prennent un tournant et tombe sur Siegfried ! Là, elle pouvait dire que c’était la première fois de sa vie qu’elle était heureuse de tant le voir, qu’elle lui en aurait fait la bise tiens ! Le regard de la belle louve tomba directement dans celui du beau brun, suivant son regard qui passa d’elle au gars à côté d’elle. Pas besoin de mots ! Ni une ni deux, elle fit un pas sur le côté pour libérer l’espace et laisser son binôme venir s’occuper de Georges. Ça, il savait y faire, elle ne le nierait pas. Et tandis qu’elle voyait Georges tourner petit à petit de l'œil sous l’emprise de Siegfried, elle put le voir perdre connaissance très rapidement.

Et sans plus tarder, elle regarda son collègue le chopper et le tirer dans une ruelle à côté, beaucoup plus étroite, qui attire moins l'œil, plus sombre aussi et plus discrète, leur garantissant une certaine tranquillité bien à l’abri. La belle louve suivit le pas, venant à se faufiler doucement sans un bruit dans la ruelle pour rejoindre le beau brun, jetant un regard à cette enflure de Georges évanouit avant de reporter son regard rassuré vers Siegfried. Elle n’osa pas ouvrir la bouche, ne sachant trop quoi dire et ayant peut-être peur de se faire enguirlander aussi, donc elle attenda que ce soit lui qui fasse le premier pas, avant que ce cher Georges évanouit ne reprenne ses esprits.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Phase  un, le mettre inconscient,  ça c'était fait. Phase deux, le tirer à l’abri des regard, cela avait été chiant à faire, l'homme pesant un âne mort, mais c'était fait aussi, se fichant éperdument de le faire frotter les sol du caniveau avec son corps, avant de le laisser tomber comme un sac à  merde. Le regardant, il  se disait qu'il n'était pas moche comme gars, s’énervant d'autant plus en cet instant, se  mettant  à se demander comment Onyx et  lui  se connaissaient.

" Un ex ?  "

Dit-il directement sans le quitter du regard,  les mots adressé à sa partenaire. Oui,  il n'y allait pas par quatre chemin, mais  au moins, il aurait la réponse à sa question rapidement. En attendant,  il se mit à ranger son arme dans son manteau, puis, à le  fouiller lui en s'accroupissant.La veste, le pantalon, l’intérieur des chaussures, tout y passait, venant à fouiller tout ses vêtements sans dire un mots, le regard sérieux, ou, avec un regard aguerris, on pouvait sûrement y lire un peu d’énervement.

Il avait trouvé diverse chose. des clefs, quelques pièces de cuivre et d'argent, une vieille dague abîmé comme arme de défense sûrement, ainsi qu'une bague. Étrangement, cette bague n'était pas à ses doigts, mais rangé dans la doublure de sa veste. En l'examinant un peu, il pouvait y  voir un étrange symbole, mais qui ne lui disait rien du tout, se disant tout de meme qu'elle avait à voir avec leur mission, car il y avait beaucoup trop de coïncidence pour que ce ne soit pas le cas.

Là, d'une voix extrêmement basse, il se remit à questionner la louve, mais, il savait qu'elle  avait une meilleure ouïe que lui et les humains en général, alors il en profitait pour ne pas être entendu, venant murmurer

" Tu sais  où il habite ? Ça te dit quelque chose ce symbole ?"

Il ne le dirait pas et ne voulait pas y  penser et se  l'avouer, mais, il était maintenant plus serein de savoir qu'elle n'était plus entre ses griffes.

Onyx Svart

Terranide

« Non. C’est un ancien collègue, un barman avec qui j’avais travaillé quand j’étais serveuse. »

Répondit-elle tout simplement d’une voix basse pour être juste entendue par lui, le regardant regarder ce cher Georges inconscient. C’est vrai qu’ils n’avaient jamais vraiment trop parler de ce que chacun d’eux faisait avant d’être exorciste, surement qu’ils avaient d’autres chats à fouetter et surtout des puces à se chercher régulièrement il fallait dire aussi. Après, est-ce que c’était quelque chose que le conclave avait réussi à trouver sur elle et mettre dans leurs dossiers, ça elle n’en savait rien, elle ignorait même l’existence de tels dossiers. En tout cas, ça devait être quelque chose de l’imaginer avoir été serveuse, vu son caractère et sa façon d’être.

La belle louve ne quitta pas son collègue du regard, le regardant ranger son arme puis s’accroupir pour fouiller ce type. Elle le regarda si sérieux, ne pas décrocher un seul mot, pouvant constater à son regard parfois qu’il semblait énervé, pouvant même entendre les battements de son cœur s'accélérer doucement quand il avait ce regard. La brunette déglutissa doucement, remuant lentement ses oreilles embarrassées, se disant que ça devait sûrement être de sa faute s’il était énervé. Dans un sens, elle ne lui jetterait pas la pierre, avec ce qui venait d’arriver, il y avait de quoi l’être.

Puis Onyx regarda Siegfried sortir une drôle de bague de l’intérieur de la veste de George, la faisant plisser des yeux en apercevant quelque chose sur la bague. Mais son attention fut vite captée par la voix murmurante de son binôme, faisant remuer ses oreilles en l’écoutant attentivement. Puis, pour lui répondre, elle décida de s’accroupir, osant affronter son regard même si elle appréhendait un petit peu, puis elle lui répondit en chuchotant, assez bas pour que seulement lui puisse l’entendre, et que si, par malchance Georges se réveillait, il ne puisse rien entendre que des messes basses incompréhensibles.

« Je ne suis pas sûre… Je ne sais pas si en 10 ans il a changé d’adresse… Quant à ce symbole… Je crois l’avoir vu quelque part… Dans un bouquin sur l’histoire de la démonologie et des sectes liées il me semble… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Non, réellement il n'en voulait pas à Onyx, malgré tout, non, c'était juste de la crainte de ce qui aurait put lui arriver, se maudissant un peu lui meme en se disant qu'il était trop gentil, qu’être comme son collègue l'inquisiteur lui faciliterait la vie, mais, il n'y arrivait pas et malgré qu’il avait beaucoup de mal à supporter Onyx, il ne lui voulait aucun mal. Son regard agrippa celui de la louve quand elle s'accroupit à coté de lui, ses yeux écarlate ternis par l'obscurité de la ruelle qui ne voyait sûrement jamais le jour, arrivait tout de meme à scintiller, rencontrant le bleu pale de celui de Siegfried.

Donc, ce qui était dans les petits papiers de l'église était vrai, la demoiselle avait bien était serveuse avant de rejoindre l'ordre. Étrange, oui, il ne la voyait vraiment pas faire ce boulot, trop droite, trop retenue, beaucoup trop classe meme. Peut être que son dossier était factice se dit-il, cela ressemblerait bien à l'église de faire ce genre de choses pour assouvir la curiosité de petit malin sans respect tel que lui, qui n'était pas autorisé à lire ce genre d'information, mais qui se donner lui meme la permission.

Non, définitivement, il n'arrivait pas à la croire sur ce point de sa vie, meme avec une preuve vivante allongé inconscient à ses pieds. Puis se fut ensuite ses autres question qui eurent droit à leur réponse, mais, il n'en aima pas vraiment ce qu'elle lui dit. Il se mit à passer sa main dans sa crinière en se frottant la tête, grognant d’exaspération sous les réponse de la louve, venant lui répondre

" Putain ... comme si on avait le temps de faire des allez retour pour lire à nouveau ce foutu bouquin stupide. "

Oui, maintenant qu'il avait assommé cet idiot, le temps leur était compté, il devait agir et vite, alors, il donna la bague à Onyx, puis, il attrapa le bras droit de George, prenant une grand inspiration avant de forcer dessus pour le tirer. Là, il se redressa en se plaignant, retenant bien des jurons sous le poids mort qu'il était, serrant les dents et grimaçant avant de dire

" Où est son adresse d'il y a dix ans ? "

Au pire ils se trompaient, mais au moins, ils faisait quelques choses pour ne pas perdre de temps précieux avant que les acolytes de George ne se rende compte de sa disparition.

Onyx Svart

Terranide

En le voyant se frotter la tête en passant sa main dans ses cheveux tout en grognant puis pestant, la belle louve ne put s’empêcher de se dire qu’il était beau même s’il râlait, ce qu’elle chassa vite de sa tête afin de rester sérieuse, car c’était vraiment pas le moment que ses pensées viennent s’amuser d’elle. Même si, parmi celles-ci, une d’entre-elle était qu’elle soit rassurée de pouvoir revoir ce grincheux dont les râlements lui avaient manqué. Bon, revenons aux choses sérieuses.

« On est peut-être pas obligé de faire des aller-retours… J’ai potentiellement quelque chose chez moi qui s’en rapprocherait… »

Dit-elle toujours bas, pour être sûre qu’il n’y ait que lui qui puisse l’entendre. Oui, elle avait réussi à récupérer un bouquin qui parlait de la démonologie et des sectes rattachées. Pas un truc destiné aux exorcistes d’ailleurs, mais, elle avait réussi à chiner ça chez un petit libraire dans ses touts débuts d'exorciste. Il datait un peu, mais, en soit, il pourrait surement être utile, vu que ce genre de choses ne changeaient pas toutes les cinq minutes.

Après cela, Onyx se saisissa délicatement de la bague que lui tendit Siegfried, venant la ranger dans la poche intérieure de sa capeline, tout en se relevant. Et là, elle le regarda se relever à son tour, avec Georges à son bras, dont elle put l’entendre grincer de devoir se coltiner ce drôle de guste évanoui. Puis, la belle louve hocha la tête à la question de son binôme, venant lui répondre tout en pivotant doucement pour se mettre en marche avec lui, tous deux prêts à sortir de la ruelle visiblement pour ramener le Georges chez lui.

« Dans le même quartier que le tien, sauf, qu’il habite du côté des ruelles près de la grande place des hortensias, tu sais, celle où il y a toujours des artistes de rues, et aussi tous les vendeurs de pigments pour les peintres ainsi que les fabricants d’outils de musiques pour les musiciens. »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Lorsqu'elle lui dit qu'il n'aurait peut être pas à se taper des allez retour jusqu'à l'abbaye, son regard se tourna d'un coup vers elle, venant lui dire, un sourcil relevé et un ton joueur

" Me dit pas que tu leur à piquer un bouquin ? "


Oh il ne pensait pas que cela soit le cas, mais, cela lui plairait bien, trouver un péché commis par la jeune louve, trouver une faille chez mademoiselle perfection né. Mais voilà, pas le temps d'attendre qu'elle lui réponde, il fallait qu'ils se mette en route pour la possible adresse de l'idiot qu'il venait péniblement de soulever et de tenir par l'épaule au dessus de la sienne, serrant les dents sous son poids mort. Quand il commença à marcher, il put l'entendre enfin lui dire ou le cher George pouvait peut être encore habiter et, cela ne lui plaisait pas beaucoup

" Roh putain ...... "

Fut le râle qui sorti d'entre ses lèvres, en se courbant légerement tant la destination ne lui plaisait vraiment pas. Il connaissait cette rue, elle était constamment bonder de monde, que ce soit des badauds ou des artiste plus ou moins raté.  Mais, pas le choix, il fallait bien y aller. La route fut longue et pénible jusque la bas, sentant ses muscles le tirait à force de porter l'autre idiot, serrant constamment la mâchoire, tandis qu'ils arrivait enfin dans le quartier en question. Et comme prévu, il y avait du monde, beaucoup trop de monde à son goût, alors, il dit

" On va faire croire que monsieur à trop bu, meme s'il est très tôt, vu ce que je lui ait renversé dessus ça devrait passer."

Puis, il continua à marcher, finissant par suivre en jetant de temps à autre des regard à Onyx, pour voir où elle se dirigeait, tandis que le reste du temps, il surveillait que George ne se réveille pas.

Onyx Svart

Terranide

Elle leva les yeux au ciel en l’entendant lui demander si elle avait volé un livre, en se demandant bien pour qui il la prenait. Et peu de temps après cela ils ne trainèrent pas en bavardage, la brunette regardant son collègue relever ce cher Georges en lui demandant son adresse connue d’il y a dix ans, qu’elle lui indiqua donc aussitôt. Et, la réaction du grand brun ne tarda pas à se faire entendre, venant manifester son agacement à l’annoncement du quartier dans lequel ils allaient devoir aller.

Oui, c’était un quartier plutôt fréquenté, pas souvent paisible, même de nuit d’ailleurs. Ça n’allait pas être évident à s’y rendre sans attirer les regards, mais l’idée trouvée par Siegfried allait leur permettre de passer plus ou moins outre sans avoir l’air louche.

« C’est une bonne idée. »

Après avoir prononcé ces mots, Onyx sortit la première de la ruelle, faisant bien sûr attention mine de rien en sortant de là, au cas où, mais c’était calme comme un cimetière, ce qui était parfait. Une fois sortie de là, elle marcha en veillant grâce à ses oreilles à ne pas perdre son binôme derrière, jetant tout de même parfois des regards discrets pour être sûre, même si elle n’avait aucun doute sur la fiabilité de ses oreilles. Enfin, ça, c’est ce qu’elle disait, la vérité, c’était juste pour… Le regarder ? Ouais, toute cette histoire l’avait sûrement chamboulée, sûrement oui.

Ils finirent par arriver de nouveau dans le quartier du beau brun, se dirigeant à présent en direction du côté de la grande place des hortensias, à laquelle on pouvait trouver une immense fontaine entourés de bancs et buissons, autour desquels des parterres de fleurs bleutées et rosées de toute part, parfumant l’air de leurs parfums, transporté dans les airs par la brume créer par les jets d’eau de la fontaine. Bien sûr, en y arrivant, c’était drôlement animé : divers artistes étaient présents sur la place, à jouer de la musique, à chanter, à danser et d’autres à peindre, chacun bien focus à ses occupations avec son petit comité de fans.

Cette partie-là fut passée sans soucis, ils n’attirèrent aucuns regards, car chacun était beaucoup trop occupé à ses affaires. C’était parfait. Restait plus qu’à passer dans la bonne ruelle et filer droit. Onyx faisait attention en marchant, ne marchant pas trop vite pour ne pas perdre Siegfried dans les ruelles emplis de monde, où parfois les gens se retournaient et leur jeter des regards, avant de se mettre à rire en pointant du doigts ce cher Georges évanoui, qui empestait bien la bière dont l’odeur avait été amplifié par la chaleur.

Puis, ils finirent par arriver devant un petit immeuble, tout aussi coloré que les autres, avec des fresques murales par-ci et là faits par les artistes des environs, avec pour couronner le tout des hortensias un peu partout. Fallait pas être allergique au pollen pour habiter le coin hein. La belle louve jeta un rapide coup d'œil sur la plaque où il y avait écrit le nom des habitants de l’immeuble, et par chance, son ancien collègue y était toujours, la faisant sourire en hochant la tête, avant de se tourner vers son binôme.

« Chéri, tu veux bien me passer les clés de ce pauvre Georgie ? »

Oui, il y avait du monde dans la ruelle, quelques personnes aux fenêtres des immeubles alentours, donc le maître mot était la discrétion et afin de ne pas attirer les regards, valait mieux jouer encore une pièce de théâtre : le gentil petit couple d'amis qui ramène leur pauvre copain trop bourré chez lui.

Et une fois les clés obtenues, la noirette joua rapidement avec les clés en main, identifiant rapidement la forme de la serrure de la porte d’entrée pour y mettre la bonne clé, donnant plus de crédit à leur histoire : ça devait pas être la première fois qu’ils ramenaient l’amigo saoul comme un cochon chez lui. Une fois la porte d’entrée passée, la belle tena la porte à Siegfried pour qu’il rentre, constatant au passage avec soulagement que Georges faisait sa meilleure sieste. Bah tant mieux hein, fais dodo toi !

Puis, une fois cela fait, elle reprit la marche, venant à guider son binôme au premier étage, les obligeant à prendre les escaliers. Elle avait de la peine pour lui en ce moment, se disant que cela devait être un vrai calvaire de se le trimbaler dans des escaliers en prime. Heureusement, l’appartement de Georges fut le premier sur la gauche une fois arrivé au premier étage. Comme tout à l’heure, elle jeta un œil aux clés rapidement, repérant rapidement la bonne clé qu’elle inséra dans la serrure, avant d’entendre le loquet se déverrouiller et d’ouvrir en grand.

Elle ne pénétra pas tout de suite, attendant quelques secondes en faisant remuer ses oreilles pour voir s’il y avait du bruit dans l’appartement, faisant fonctionner son odorat pour voir s’il y avait une présence, mais non, rien à signaler. En revanche, ça sentait quelque chose d’autre, une odeur de pourris, qu’elle n'arrivait pas à identifier. Bon, c’est pas grave, ça se trouve c’était de la nourriture qui avait tourné de l'œil avec la chaleur, allez savoir. Et y avait qu’un seul moyen de vérifier, c’était d’entrer dans l’appartement, ce qu’elle ne tarda pas à faire, voyant rien d’anormal en pénétrant dans le salon, tenant donc la porte en faisant un signe de tête à son partenaire de rentrer. Et une fois tous les deux dedans, enfin, tous les trois avec le beau au bois dormant, elle referma la porte et la suite allait pouvoir reprendre.
« Modifié: mercredi 25 juin 2025, 19:23:01 par Onyx Svart »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Un calvaire,, un enfer, une pure pénitence que de porter cet hérétique jusqu'à chez lui, surtout en arrivant dans son fichu quartier d'escroc se disait-il. Il devait presque jouer des épaules pour pouvoir se frayer un chemin dans les rues des artistes. Monde, musique, couleurs et fleur, tout était coloré, joyeux et festif, ce qui l’énervait au contraste de ce qu'il était obligé de faire à cet instant. Un moment de répit, un moment de repos, est ce que c'était trop demandé se disait-il ? Un moment ou il pouvait faire comme ses idiots et se poser sur un banc une choppe à la main pour écouter un barde non loin raconter n'importe quoi sur une personne connue.

Mais non, pour le moment il devait traîner ce tas d'ordure qu'était ce dénommé George jusqu'à chez lui, puis fouiller son appartement pour y trouver des indices avant de repartir jusqu'au domicile d'Onyx pour voir si son livre volé leur servirait. Car oui, elle n'avait pas répondu tout à l'heure à sa question, alors il avait forcement pris cela pour un oui, meme si ce n'était sûrement pas le cas, juste pour la faire chier.

Mais dans tout ce chemin, il fallait bien faire semblant, et la demoiselle en reprit donc un rôle pour ne pas éveiller les soupçon. Grommelant en ramenant le corps de l'idiote contre lui qui n’arrêtait pas de glisser, il lui répondit en fouillant sa poche pour le donner les clefs pour les lui donner 

" Tiens .... heureusement que je les lui ait pris des mains à temps, il a failli les jeter dans le caniveau quand il s'est vomi dessus. "

Oui, il profitait du fait que George soit tombé au plus mauvaise endroit tout à l'heure et qu'il les traîné au sol pour ajouter cela, les vêtements taché de l'homme venant les aider dans leur petit jeu d'acteur. Et les voila enfin à entrer dans l'immeuble de l’hérétique, soupirant de joie de pouvoir bientôt s'en débarrasser, mais, il déchanta bien vite lorsqu'il tomba nez à nez avec l'escalier qu'il lui fallait monter pour arriver chez lui

" Mais quelle purge !!"

Laissa t-il expirer entre ses lèvres avant de se lancer à l'assaut des escaliers. Mais là haut, il dut encore attendre que la demoiselle ne daigne ouvrir la porte et en plus, ne veuille le laisser passer, sentant ses muscles le brûler de plus en plus sous l'effort avant d'enfin pouvoir entrer sous son feu vert . Une fois dedans, à peine Onyx referma la porte qu'il laissa tomber au sol sans aucune ménagement ni aucun remord le cher George, s'étirant le dos en s'arquant en arrière tout en s'exclamant

" Putain qu'il était lourd ce con !!! "

Puis, quand il fut enfin étiré, il ne put s’empêcher de mettre un coup de pied dans les cotes de ce dernier pour se venger de cet enfer qu'il avait du traverser à pied à cause de lui et de ses idées de vouloir kidnapper son binôme.

" Je te laisse fouiller, moi je l'attache."

Onyx Svart

Terranide

Une fois à l'intérieur de l’appartement, Onyx scanna déjà ce qui se trouvait autour d’elle, tout en écoutant d’une oreille son binôme ralait. Mais pour une fois, elle ne lui en tenait pas rigueur, elle comprenait même très bien au vu de ce qu’il avait dû faire et supporter jusqu’ici. Ses oreilles se mirent à bouger très rapidement en entendant un drôle de bruit, la faisant reporter son regard vers Siegfried, le voyant donner un coup de pied dans les côtes de ce cher Georges au sol. Mais la demoiselle aux grandes oreilles ne dit point un mot à cela, elle ne semblait même pas choquée, elle plissa même des yeux rapidement en regardant cette enflure au sol en pensant que c’était bien fait pour lui.

Le regard de la belle louve passa vite vers le beau brun quand il prit la parole, venant à hocher la tête tout aussitôt qu’il eut fini.

« D’accord ! »

Ni une ni deux, elle s’affaira donc à sa tâche, allant analyser de plus près tout ce qui était présent dans le salon, jouant autant de ses yeux, de ses mains, de ses oreilles et de son flair, essayant de voir s’il y avait quelque chose de louche. Mais, hormis cette horrible odeur de pourris, il n’y avait rien de bien intéressant : des livres sur les cocktails et alcools, d’autres sur la poésie et même des romans érotiques. Ouais, vraiment rien de très intéressant. Elle poursuivra, mais le reste était du même registre : bibelots décoratifs, meubles, ensemble pour le thé, peinture… Ha tiens, il peignait lui ? Ha ! Ça explique peut-être pourquoi il habitait le quartier peut-être.

Bon bon bon, c’était bien mignon, mais, il n’y avait rien dans le salon. Prochaine étape… Elle essaya de repérer d’où venait cette ordure de pourriture, très discrète et légére certes, peut-être même que Siegfried ne la sentait pas tant c’était léger, mais, cette odeur l’intrigua beaucoup trop. La brunette se dirigea donc vers sa cuisine ouverte, juste à côté du salon et elle fouilla un peu partout, cherchant d’où pouvait venir cette odeur. Ayant hypothèsait que c’était de la nourriture qui avait tourné avec la chaleur, ça lui paraissait logique de chercher là, mais, elle ne trouva rien, ce qui la fit souffler par le nez agacée. Bon, peut-être que ce cher Georges avait oublié un truc ailleurs hein ? C’est sur cette pensée qu’elle reprit ses recherches, cherchant et analysant avec sérieux tout ce qui trouvait autour d’elle, avant de tomber sur une porte près de la salle de bain.

Elle ouvrit de grands yeux en s’arrêtant devant, l’odeur la prenant à la gorge. Bordel, ça venait de là cette saloperie, c’était juste derrière ! Ni une ni deux, Onyx ouvrit la porte avec précaution et pénétra dans la pièce. C’était un petit bureau de fortune installé dans une toute petite pièce pas plus grand qu’un cagibi, mais ce qu’elle trouva d’en plus d’un bureau avec des papiers et livres dessus lui fit ouvrir de grands yeux.

« … Heu… Siegfried ? Je… J’ai besoin de toi… »

Ho oui, elle avait besoin de lui plus que jamais là, fallait qu’il voit ce qu’il y avait dans cette salle des enfers. Au mur était accroché une sorte de tenue de cérémonie, ayant le même symbole brodée dessus que sur la bague. Mais, sur le bureau, à côté de papiers annotés et d’une tonne de bouquins à côté, il y avait des bocaux qui contenaient des bouts de membres de personnes, et c’était ça qui empestait la pourriture au nez de cette pauvre louve.


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